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Adrèb Taraboulous

Envoyé par ladouda 
Re: Adrèb Taraboulous
26 février 2011, 23:30
je vous invite à lire le roman POGROM de Serge GROUSSARD,journaliste,édité en 1948 et dédié à Francis cARCO, qui relate le progrom et les souffrances subis par une famille juive ,les Nataf, dans le mellah de Tripoli en mai 1946, après la défaite des troupes de l'axe dans la région.

il parlait déjà de djiad, et des mercenaires noirs, etc..

j'ai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque
Re: Adrèb Taraboulous
27 février 2011, 02:41
La vie de Pierre Groussard,

Voir :


[fr.wikipedia.org]
Re: Adrèb Taraboulous
27 février 2011, 08:16
Serge cher ami, et non Pierre
Re: Adrèb Taraboulous
28 février 2011, 03:42
Une vidéo israélienne sur Kadhafi fait un buzz.


dimanche 27 février 2011, par Libye-Politique-Violences-Israël-Médias
Un spot musical israélien incorporant des extraits d’un discours enflammé la semaine dernière du numéro un libyen Mouammar Kadhafi se taille un franc succès sur YouTube.

Intitulé "Zenga, zenga", d’après l’extrait du discours où le colonel Kadhafi, confronté à une rébellion sans précédant, menace de purger son pays "allée par allée", le clip avait déjà été visionné plus de 400.000 fois dimanche après-midi sur le site de partage de vidéo.

Ce clip, qui mixe les paroles vengeresses du colonel Kadhafi sur un air très rythmé et accompagne l’image du discours du "Guide de la révolution" de deux incrustations d’une danseuse assez dévêtue, a été réalisé par un musicien israélien, Noy Alooshe.

Une version sans la danseuse a également été proposée, mais celle-ci n’avait été visionnée que 51.000 fois dimanche après-midi. "J’ai reçu énormément de soutien de gens du monde arabe qui ignoraient mon identité et m’ont affirmé que ce mixage était devenu une sorte d’hymne de ralliement des contestaires", a affirmé le musicien à l’AFP.

"Un internaute a même écrit que quand Kadhafi tomberait, ils danseraient sur mon mixage dans les rues de Tripoli, ce qui serait vraiment génial", a-t-il ajouté. D’origine tunisienne, Noy Aloshe, 31 ans, dirige le groupe musical de Tel-Aviv "Hovevei Tzion", célèbre en Israël pour son tube "Rotsé Banot" (Je veux des filles). Le clip est visible à l’adresse suivante :

JERUSALEM, 27 fév 2011 (AFP)


[jforum.fr]
Re: Adrèb Taraboulous
28 février 2011, 04:53
Du peu que j'ai reussi a entendre de cet enregistrement, il y a une ressemblance etonante aux 12 phrases de torah que les enfants recitent.
Re: Adrèb Taraboulous
03 mars 2011, 10:22
Libye : resterait-il un peu de temps à Stéphane HESSEL pour s'indigner ?



La Libye, dirigée par son guide de la grande Révolution, le Colonel Mouammar KADHAFI, se trouve, à son tour, confrontée à un problème difficilement soluble pour elle: faire respecter les libertés civiques et accorder à ses propres citoyens des droits fondamentaux élémentaires. A ce jour, ce sont plus de 200 libyens qui ont été assassinés par les forces libyennes... et Monsieur Stéphane HESSEL n'a toujours pas usé de son devoir d'indignation médiatique. Mais que fait-il ? Serait-il trop occupé par d'autres sujets ? Probablement qu'un mort à Tripoli ou à Benghazi ne vaut pas un mort à Gaza !

Pourtant, depuis 42 ans, le Président KADHAFI dirige son pays d'une main de fer. Tour à tour parangon du Panarabisme, soutien des non alignés, porteur de la Révolution du Peuple, il a tenté de diffuser à ses voisins la parole d'une révolution qui se voulait tantôt socialiste tantôt portée par un islam dont les contours étaient pour le moins ambigus. Mais ses propres échecs l'ont conduit à s'enferrer dans une spirale infernale dictature / répression / terrorisme. Pendant de nombreuses années la Libye fut le siège des principales bases d'entrainement des terroristes de l'IRA, de l'ETA, des Brigades Rouges et de certains mouvements palestiniens. Avec ses services de renseignements, KADHAFI a été directement mis en cause dans l'organisation des attentats contre les avions français d'UTA en 1989 (170 morts) et américain de la PanAm à Lockerbie en Ecosse en 1988 (270 morts). En 2006 la Libye a reconnu les faits et a versé une indemnité de 2,16 milliards de $ aux familles des victimes pour mettre un terme aux sanctions de l'ONU.

Parallèlement, l'assemblée générale de l'ONU, ne craignant pas le ridicule, a élu le 13 mai 2010 la Libye au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU qui siège à Genève installant ainsi au sein de cette organisation un des états les plus répressifs.

KADHAFI ne peut même pas faire valoir la crise mondiale pour expliquer ses échecs économiques et la misère subie par son peuple. La Libye est peuplée d'à peine 6 millions d'habitants et la superficie du pays est 3 fois plus grande que celle de la France. Son sous-sol regorge de pétrole dont l'exportation représente plus de la moitié du PIB du pays. Là comme ailleurs, règnent au plus haut niveau de l'état la corruption, la prévarication et la terreur.

Alors, si Monsieur HESSEL voulait bien se donner la peine de s'occuper un peu de ces peuples arabes victimes de leurs tyrans, nous pourrions peut-être commencer à croire à la sincérité de son indignation.


Laurent Azoulai
Président du Cercle Léon BLUM
cercle-leon-blum@wandaoo.fr
Re: Adrèb Taraboulous
15 mars 2011, 01:24
Les contraintes d’une no fly zone sur la Libye


lundi 14 mars 2011, par Libye

Il faut bien être conscient qu’imposer une zone d’interdiction aérienne sur la Libye reviendrait à déclarer la guerre au colonel Kadhafi. Une « no fly zone » c’est un acte de guerre, comme l’a mis en garde Robert Gates, le patron du Pentagone. En effet, cela revient à interdire à un pays souverain l’usage de son espace aérien, à très haute, à moyenne et à basse altitude.

Certes, cette interdiction aiderait grandement les insurgés, qui paraissent complètement désorganisés et qui se débandent dès qu’il y a une attaque aérienne contre eux. Mais pour mettre en place une zone d’interdiction aérienne, il faut au préalable faire ce que l’on appelle dans le jargon militaire la police du ciel, c’est-à-dire avoir en l’air des avions qui vont interdire aux avions libyens de décoller et de voler, comme cela s’est fait en Irak et dans les Balkans.

Mais au sol, Kadhafi dispose d’une artillerie sol-air qui doit encore fonctionner, il avait en particulier un certain nombre de missiles sol-air soviétiques et aujourd’hui russes. Pour ne pas exposer nos avions à l’artillerie sol-air libyenne, il faudra donc détruire ces missiles en lançant des raids aériens contre ses batteries anti aériennes.

Mais celles-ci sont à la fois statiques et mobiles. Comme les Serbes savaient très bien le faire, Kadhafi devrait tout aussi bien pouvoir déplacer et camoufler ses batteries anti aériennes.

On ignore l’efficacité de l’artillerie sol-air libyenne, car elle n’a jamais vraiment été éprouvée. Le bombardement américain sur Tripoli à la fin des années 80 avait été en effet un raid surprise. Ce qui est sûr, c’est qu’on va prendre des risques en patrouillant le ciel libyen.

Et une fois, l’artillerie anti aérienne libyenne neutralisée, des avions devront donc patrouiller le ciel pour assurer cette police du ciel. Où va-t-on entreposer ces avions ? En Italie ? C’est assez loin. Les avions de chasse qui font de la défense aérienne n’emmènent pas beaucoup de carburant. Cela veut dire qu’il faudra des ravitailleurs en l’air. D’où la nécessité de disposer de bases non loin du théâtre d’opération.

Il faudra également des awacs en permanence en l’air pour détecter tous les avions libyens qui voleraient à basse altitude. Et il faudra protéger ces avions Awacs. L’OTAN pourrait le faire dans la mesure où l’unité Awacs est la seule unité organique dont dispose l’organisation transatlantique.

On devrait disposer encore d’un centre de commandement et de contrôle vers lequel convergeraient toutes les informations recueillies. Ce PC pourrait être en Italie, ou sur des porte-avions. Il en faudrait au moins deux déployés au large du Golfe de Syrte.

Imposer une « no fly zone » est donc une opération complexe. C’est une grosse opération militaire, une opération de guerre contre Kadhafi avec toutes les conséquences que cela implique. Il faudrait trois ou quatre semaines pour la mettre en place.

Mais d’ici là le risque existe bel et bien que Kadhafi ait réduit ses opposants qui nous apparaissent à tous comme plutôt amateurs. Personne ne semble vraiment chaud pour s’engager ainsi. Les Américains n’ont pas envie d’entamer un autre conflit. Mais si on ne fait rien, il y a des risques non négligeables que Kadhafi reprenne la main. A moins que faute de mieux, on doive se résoudre à cette autre option : une scission du pays. Dans les semaines qui viennent, le rôle des tribus sera déterminant. Et en Libye comme ailleurs, ces tribus encore indécises aujourd’hui vont attendre pour voir de quel côté le vent va tourner.
Re: Adrèb Taraboulous
18 mars 2011, 02:47
Libye. Peut-être des frappes militaires dès cette nuit



jeudi 17 mars 2011

En Libye, des raids aériens ciblés pourraient intervenir cette nuit, dès l’obtention d’un feu vert de l’ONU à un recours à la force.

« Des frappes peuvent intervenir dès cette nuit ou demain vendredi », a indiqué une source proche du dossier, s’exprimant sous couvert d’anonymat. « A partir du moment où la résolution est adoptée, des actions militaires peuvent être engagées dans les heures qui suivent », ont confirmé de leur côté des diplomates français, également sous le couvert d’anonymat.



Ces raids pourraient être engagés dans le cadre d’une opération menée par la France, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats Arabes Unis.

« Prendre toutes les mesures nécessaires »

Ces décisions seront prises à l’issue d’un conseil de sécurité de l’ONU, qui doit se tenir ce soir. La résolution soumise au vote prévoit notamment que les Etats membres pourront « prendre toutes les mesures nécessaires » pour protéger les civils en Libye.

Le projet de résolution décidé aussi « d’établir une interdiction de tous les vols dans l’espace aérien » de la Libye « de manière à aider à protéger les civils ».

Vote de l’ONU à 23h

L’expression « toutes les mesures nécessaires » ouvre la voie à des frappes militaires contre des cibles en Libye, même s’il est dit dans le texte qu’elles « excluent une force d’occupation » à l’intérieur du pays.

Le vote de la résolution par les quinze Etats membres du Conseil de sécurité doit avoir lieu ce jeudi à 23h (heure française).

« Il serait étonnant qu’il y ait un veto d’un membre permanent (du Conseil de sécurité, ndlr) et nous sommes persuadés d’avoir les neuf voix nécessaires », a déclaré un diplomate français.

« Nous arrivons ce soir ! Pas de pitié ! »

De son côté, Mouammar Kadhafi a lancé un avertissement aux habitants de Benghazi. Il a prévenu que ses forces entreraient dans la soirée dans la place forte de l’insurrection, ajoutant qu’elles ne feraient preuve d’aucune miséricorde pour quiconque leur résisterait. « Nous arrivons ce soir ! Pas de pitié ! », a-t-il lancé.

Dans un discours à la radio, le n°1 libyen a ajouté que les habitants de la capitale de la Cyrénaïque qui n’ont pas d’armes n’avaient rien à craindre mais que toutes les maisons seraient fouillées.

Il a demandé à son armée de ne pas poursuivre les insurgés qui déposeraient les armes et prendraient la fuite ce soir au moment de l’arrivée de ses forces.


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Libye/ONU : actions du Qatar et Emirats


Le Qatar et les Emirats arabes unis pourraient participer à des opérations conjointes contre le régime du colonel Kadhafi en Libye dans le cadre d’un mandat des Nations unies, a dit jeudi le chef de la délégation de la Ligue arabe à l’ONU, Yahya Mahmassani. "C’est une possibilité, mais je ne peux pas confirmer", a-t-il dit à des journalistes.

Le ministère des Affaires étrangères français avait indiqué mercredi qu’une intervention contre le régime libyen devrait se faire "avec le soutien et la participation active des pays arabes".

Interrogé sur l’identité de ces pays arabes, le ministère français s’était refusé à toute précision. "S’agissant de cette deuxième condition, plusieurs pays arabes ont assuré qu’ils participeraient à des interventions dans le cadre du mandat des Nations unies", s’était borné à déclarer le Quai d’Orsay.

L’ambassadeur adjoint libyen à l’ONU Ibrahim Dabbachi avait déclaré devant la presse mercredi qu’"environ cinq" pays arabes étaient prêts à participer à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Libye si cette mesure devait être adoptée par le Conseil.

Un vote sur un projet de résolution du Conseil prévoyant "toutes les mesures nécessaires" contre les forces du colonel Kadhafi, à l’exception d’une occupation du territoire libyen, aura lieu à 18H00 (22H00 GMT), a indiqué jeudi un diplomate onusien.
Re: Adrèb Taraboulous
19 mars 2011, 10:27
LIBYE/ SOCIOLOGIE D’UNE REVOLUTION

Les Libyens ne se révoltent pas pour la liberté ou la démocratie : mais pour leur tribu et leur confrérie religieuse.



PAR MICHEL GURFINKIEL.

La Libye se compose d’une mince bande côtière, le long de la Méditerranée, où se concentrent 90 % de la population, et d’un désert immense, grand comme trois fois la France. Historiquement, elle se divise en trois régions distinctes : la Cyrénaïque, à l’est, tournée vers l’Egypte et le Levant ; la Tripolitaine, à l’ouest, tournée vers le Maghreb et l’Europe ; et le Fezzan, au sud, qui regarde vers le Sahel et l’Afrique noire. Le substrat de la population est berbère, avec des apports puniques, grecs, romains et enfin arabes dans la zone côtière. Au Ier siècle de l’ère chrétienne, la Cyrénaïque comptait également une très forte population juive ou judaïsante : celle-ci s’est révoltée deux fois contre l’Empire romain, en 73 après la destruction du Second Temple, et en 115, dix-sept ans avant Bar-Kokhba. L’échec de la seconde rébellion, en 117, a conduit à l’extermination totale du judaïsme local et par voie de conséquence à la désertification de la région. Une communauté juive moderne s’est reconstituée après la conquête arabe. Elle a été relativement bien traitée par les Italiens, qui ont colonisé la Libye de 1911 à 1943, même après l’instauration du régime fasciste. Puis chassée par les musulmans, avec une brutalité extrême, à partir de 1945.

La société libyenne est dominée par les tribus, d’une part, et les confréries religieuses d’autre part : ces dernières s’appuyant le plus souvent sur les structures tribales. La confrérie la plus puissante, la Senussiyah, est implantée en Cyrénaïque. Ses adeptes – les senoussis - prêchent le retour à l’islam des origines : avec toutefois plus de modération que les wahhabites d’Arabie ou les Frères musulmans d’Egypte. C’est un chef senoussi, Mohamed al-Mahdi, qui a jeté les bases d’un Etat libyen moderne à la fin du XIXe siècle, en entrant en dissidence contre les Ottomans, suzerains du pays depuis le XVIe siècle. Son neveu Idris a dirigé la résistance contre les Italiens. Proclamé émir de Cyrénaïque puis de Tripolitaine en 1949, ce dernier devient en 1951 le roi d’une Libye fédérale, transformée en Etat unitaire en 1963. Il mène une politique conservatrice mais pro-occidentale, et se tient à l’écart des conflits israélo-arabes.

Mouammar al-Qadhafi est né à Sourt, sur la côte méditerranéenne, à la frontière de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque. Mais sa tribu, les Qadhaafa, des nomades berbères arabisés, est surtout implantée du sud de la Tripolitaine, autour de l’oasis de Hun. Et le régime qu’il instaure en 1969, à la suite d’un coup d’Etat militaire, constitue à bien des égards une révolte des non-senoussis contre les senoussis, et des Tripolitains contre les Cyrénéens. Latente pendant les premières années du règne, cette orientation se précise à partir de 1978, quand Qadhafi, abandonnant le modèle nassérien qu’il avait d’abord suivi, met en place un « Etat des masses populaires » - la Jamahiryya – calqué sur les régimes communistes russe et chinois. Dans le cadre de cette « révolution dans la révolution », ses partisans « libèrent les mosquées », vandalisent des lieux saints, persécutent les chefs religieux, à commencer par ceux qui se réclament du senoussisme, confisquent les biens des fondations pieuses et imposent une forme « progressiste » de l’islam.

A travers la crise actuelle, les vaincus de 1969 et les exclus de 1978 prennent leur revanche. Ce n’est pas un hasard si la Cyrénaïque a été la première région à rejeter le régime qadhafiste et si les rebelles, dans l’ensemble du pays, arborent le drapeau tricolore rouge-noir-vert du roi Idris. En fait, Qadhafi avait pris conscience depuis une quinzaine d’années d’un retour de l’intégrisme et, chose plus inquiétante pour lui, d’une progression du salafisme et de mouvements tels qu’Al-Qaida. Il avait tenté de neutraliser cette évolution en se réconciliant avec les senoussis. Ou encore, sur le conseil de son fils Saïf al-Islam al-Qadhafi, en se rapprochant des Occidentaux : tant Américains qu’Européens. Mais ces ouvertures étaient trop tardives, et trop limitées, pour convaincre et réussir.

La chute du régime pourrait mener à une désintégration de la Libye en tant qu’Etat, à une restauration senoussie (pas nécessairement sous la forme de la monarchie) ou à l’instauration d’un régime proche d’Al-Qaida. Quelle que soit leur issue, les événements en cours auront jeté un éclairage saisissant sur la fragilité de la plupart des pays musulmans.

© Michel Gurfinkiel, 2011


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Re: Adrèb Taraboulous
19 mars 2011, 11:17
19 mars 2011
Les forces françaises ont ouvert le feu à 17h45 sur un véhicule militaire libyen, indique le ministère de la défense

L’aviation française a ouvert le feu à 17h45 sur un véhicule militaire libyen et l’a neutralisé, indique le ministère de la défense français. La nouvelle est tombée pile à pic, lors du premier briefing de guerre du ministère de la défense, après que Nicolas Sarkozy a annoncé, martial, l’engagement de la France en Libye à l’Elysée. L’armée française s’est engagée en Libye à partir de onze heures. Six rafales ont décollé de la base de Saint-Dizier, deux pour une mission de reconnaissance et quatre pour une mission d’interdiction de l’espace aérien. Ils ont été ravitaillés en vol au niveau de la Corse. A partir de 15 heures, deux mirages 2000-D ont décollé de Nancy, tandis que deux autres Mirages 2000-5 quittaient Dijon.

Le dispositif français comporte une vingtaine d’appareils. Il comporte quatre avions ravitailleurs basés à Istres et 6 awacs basés à Avor. Un awacs patrouillait déjà depuis quelques jours au large de la Libye. Le porte-avions Charles-de-Gaulle devait appareiller de Toulon dimanche. Il est opérationnel dès à présent, selon le ministère de la défense. Le ministère de la défense a deux types de missions : la première vise à créer une zone d’exclusion aérienne pour protéger les populations contre les aéronefs de Kadhafi, le seconde vise à être en état de détruire des blindés au sol qui menaceraient les civils.

Les opérations françaises ont été notifiées au Conseil de sécurité des Nations unies et à la Ligue arabe. Le ministère de la défense compte réaliser un point presse quotidien à 17h30

PS : ne pas oublier de lire les commentaires des internautes,,,



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