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Obama et Israel

Envoyé par lapid 
Re: Obama et Israel
13 juillet 2011, 23:55
La popularité du président Obama s'effondre dans les pays arabes

Deux ans après le retentissant discours du Caire au cours duquel Barack Obama avait appelé à un "nouveau départ" entre les Etats-Unis et le monde musulman, la popularité du président américain et de son pays a fortement chuté dans les pays arabes, révèle un sondage publié hier. L'Arabie saoudite est le pays où les Etats-Unis s'en tirent le mieux, où 30% des personnes interrogées ont une bonne opinion du pays. En 2009, ils étaient 41% à penser la même chose. A l'inverse, seuls 5% des Egyptiens sondés ont une bonne image des Etats-Unis, contre 30% en 2009. Au Maroc, ce taux a chuté de 55% il y a deux ans à seulement 12% aujourd'hui. Le dossier palestinien et les relations avec les musulmans sont ceux "où l'administration Obama est le plus mal notée", soulignent les enquêteurs. Moins de 9% des sondés jugent que M. Obama a bien géré ces deux dossiers.
Re: Obama et Israel
13 juillet 2011, 23:57
Etats-Unis : 81% des Juifs américains opposés au retour aux lignes de juin 1967

81% des Juifs américains se déclarent opposés au retour d'Israël aux lignes de cessez-le-feu du 4 juin 1967, selon un sondage américain qui a interrogé 600 personnes se dééclarant de confession juive.
Re: Obama et Israel
14 juillet 2011, 23:26
61% des Juifs américains pensent que Barack Obama est pro-palestinien - Par Jonathan-Simon Sellem – Pour JSSNews - 14 juillet 2011



Le sondage, réalisé à la fin du mois de juin par Secure America Now, une organisation de défense qui prétend «protéger les frontières [sa] grande nation”, a interrogé 600 Juifs américains. Parmi les personnes interrogées, 81% ont contesté le récent appel du président américain Barack Obama à relancer les négociations entre Israël et les Palestiniens sur la base des lignes de 1967 avec “des échanges mutuellement convenus.”

Après le discours d’Obama sur le Moyen-Orient en mai, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a adressé à son tour un long discours devant le Congrès américain et a sévèrement mis à l’amende l’appel du président. “Israël ne reviendra pas sur les lignes indéfendables de 1967,” expliqua t-il. Les frontières qui existaient avant la guerre des Six-Jours, dit-il, étaient «indéfendable». “Israël sur les lignes de 1967, ne serait large que de 11 km. Et tant pis pour la profondeur stratégique ?” déclarait Netanyahu.

Selon le sondage, 88% de la communauté juive américaine est d’accord avec la demande de Netanyahu, concernant le fait que les “palestiniens doivent reconnaitre le caractère Juif d’Israël s’ils veulent avoir leur propre Etat.”

Et le public juif américain de penser dans sa majorité (61%) qu’Obama est pro-palestinien plutôt que “neutre” ou “pro-israélien.”

65% des personnes qui ont répondu au sondage ont dit avoir une opinion favorable ou plutôt favorable de Netanyahu, comparativement à 20% qui ont exprimé une opinion négative du Premier ministre israélien.

L’enquête a également révélé que les Juifs américains portent la question d’Israël très proche de leur cœur. 93% d’entre eux ont exprimé leur préoccupation au sujet d’une attaque potentielle sur Israël, en particulier de pays comme l’Iran, dont le président a ouvertement appelé à sa destruction. Et malgré un vaste soutien international, 54% des personnes interrogées ont déclaré que le soi-disant “Printemps arabe”,est plus dangereux pour Israël que bénéfique.

Le sondage fait également l’écho d’un problème persistant pour Obama: son soutien s’érode au sein du public juif américain. En 2008, 79% des juifs américains ont voté pour Obama, mais aujourd’hui, seulement 43% ont dit envisager cette solution pour 2012…

Une grande partie du déclin peut éventuellement être attribuée au fait que 67% des interrogés ont exprimé leur inquiétude sur la politique d’Obama envers Israël s’il était réélu. Concernant son actuelle politique sur l’Etat Juif, 38% pensent qu’Obama met en danger la sécurité de l’Etat Juif.

Le sondage a une marge d’erreur de plus ou moins 4%, à un intervalle de confiance de 95%.
Re: Obama et Israel
17 juillet 2011, 11:03
Les Juifs démocrates se démobilisent… - Par Michel Gurfinkiel - Pour Hamodia No 177 - 13 juillet 2011



C’est une analyse de Ben Smith, parue le 29 juin dans le journal en ligne Politico, qui a déclenché la polémique. Connu pour ses opinions « néoconservatrices », ce journaliste affirme que les Juifs américains de tradition démocrate ne se mobiliseront pas pour la nouvelle campagne électorale de Barack Obama en 2012… et que certains d’entre eux envisageaient même de voter républicain.

Les médias de gauche ont commencé par traiter ce pronostic par la dérision. Paul Waldman a ainsi rappelé dans The American Prospect qu’on annonce depuis quarante ans un « virage à droite » de l’électorat juif américain, et que celui-ci, jusqu’à ce jour, ne s’est jamais concrétisé. Les présidents républicains les plus pro-israéliens n’ont pas obtenu le ralliement d’une majorité de Juifs américains : ainsi, Ronald Reagan, dans les années 1980, n’a-t-il bénéficié que du tiers des voix juives, et George W. Bush, dans les années 2000, que du quart de cet électorat
Inversement, les présidents ou candidats démocrates les moins pro-israéliens ont généralement obtenu les deux tiers ou les trois quarts de ces mêmes suffrages. Tout, en Barack Obama, aurait dû susciter l’inquiétude et le rejet des Juifs américains : ses origines musulmanes, sa dévotion envers le révérend Jeremiah Wright - un pasteur noir raciste et antisémite -, ses amitiés avec des militants palestiniens. Il a pourtant obtenu 78 % des voix juives en 2008 : approximativement le même résultat qu’Al Gore en 2000 (79 %) et John Kerry en 2004 (74 %).
La loyauté envers le parti démocrate et les diverses causes « libérales » (« progressistes », dans le vocabulaire américain) semblent donc l’emporter, dans l’esprit ou les réflexes des Juifs américains, sur toute autre considération. Même la solidarité avec Israël.

Mais Ben Smith a devancé dans son article ces objections en se livrant à une enquête minutieuse auprès de militants ou de sympathisants Juifs démocrates. Ces derniers, précise-t-il, « se situent nettement à gauche de Nétanyaou sur des questions fondamentales relatives à Israël », soutiennent les accords d’Oslo et sont persuadés de la nécessité de créer le plus vite possible un État palestinien. Pour autant, ils ne cachent pas leur malaise face à Obama : « D’un côté, il y a Israël qui est très isolé dans le monde. Et de l’autre, l’administration Obama qui exerce de telles pressions », explique ainsi Neil Cooper, rabbin d’une synagogue " massorti " de la côte-est. Ce que confirme Scott Matasar, un avocat de Cleveland : « C’est le discours du 19 mai, où Obama a endossé l’idée d’un retour aux lignes de 1967, qui a choqué… Ce discours était empreint d’une trop grande partialité envers les Palestiniens ! Et la façon dont la doctrine présidentielle était assénée à Nétanyaou n’arrangeait rien… »

En fait, selon Smith, bon nombre de démocrates d’origine juive avouent qu’ils n’ont jamais été vraiment convaincus par Obama. C’est seulement après la victoire d’Obama aux primaires, au printemps 2008, que la plupart des Juifs démocrates se sont ralliés à lui. Sous l’influence de personnalités en qui ils avaient confiance, comme Dennis Ross, l’ancien représentant spécial de Bill Clinton au Moyen-Orient. Joe Wolfson, également de Philadelphie, note : « J’étais allé le voir à une conférence. Il nous avait assuré qu’Obama serait OK…Mais nous constatons aujourd’hui que Ross a été placardisé au profit d’autres conseillers, décidés à en découdre avec Nétanyaou ». Or, si ces « obamistes par défaut » de 2008 faisaient défection en 2012, l’électorat juif démocrate pourrait fondre de moitié.

Un signe avant-coureur : la faible mobilisation des donateurs. C’est aujourd’hui, six mois avant les primaires et un an avant les conventions des deux grands partis, que l’on collecte les « trésors de guerre » des candidats. Plus le budget d’un candidat est important, notamment en termes de communication, plus il a de chance de l’emporter. Dans cette course, le rôle des Juifs, plus enclins aux donations à caractère charitable ou politique que les autres communautés, est essentiel. « Nous allons collecter des tonnes d’argent, observe Daniel Berger, un avocat totalement acquis à la cause d’Obama. Mais je ne sais pas si nous atteindrons tous nos objectifs ».
Re: Obama et Israel
27 juillet 2011, 02:38
Obama et Israël - Par Daniel Sibony - 4 juillet 2011

Les Palestiniens dans l'impasse voudront jouer l'ameutement, sinon des foules, du moins des représentants. Les foules, elles, semblent occupées à autre chose; dans le monde arabe, à tenter d'exister dignement; et les foules d'ici sont plus narquoises qu'il n'y paraît. (Un vieux rusé a cru avec "Indignez-vous!" sonner la charge contre Israël, un million de gens ont acheté le texte et personne n'est descendu dans la rue. En revanche, au Sud de l'Europe, des masses de jeunes Indignés manifestent pour pouvoir vivre dignement. Tout comme dans le monde arabe, des jeunes et des moins jeunes s'indignent pour la même raison.)

Mais côté représentants, l'assemblée de l'O.N.U et d'autres assemblées analogues (Unesco, etc…) s'y prêtent. A l'ONU, on verra si les Etats arabes (avec l'Egypte et la Syrie… par exemple) vont voter d'un seul bloc, autrement dit, si l'aspect identitaire l'emporte encore sur l'aspect existentiel - du vouloir vivre. C'est une belle opposition dialectique: entre vaincre et vivre.

Si Obama, le Président américain le plus proche possible (affectivement) du monde arabo-musulman exige un Etat juif, un Etat palestinien démilitarisé, une référence déformable aux lignes de 67, sachant que l'A. P. s'est raccrochée au Hamas, il peut se croire dédouané, mais la paix n'est pas pour demain car le Hamas va garder l'axe identitaire, qui écarte le peuple juif de toute idée de souveraineté. C'est dire aussi que l'A. P. a fait un drôle de coup: se lier au Hamas pour lui faire dire ses exigences identitaires, dont elle pourrait alors paraître plus "dégagée".

Résultat? Le projet palestinien est dans l'impasse; c'est ce qui peut lui arriver de mieux, s'il veut repartir autrement. Car enfin, il a le soutien moral de tous ceux que "cette histoire de peuple juif" agace (beaucoup de monde); il a le soutien financier de l'Europe, du Monde arabe, de l'Amérique. Si avec tous ces soutiens il n'avance pas, c'est qu'il y a en lui quelque chose d'insoutenable. C'est qu'il s'est fait le symbole du refus arabe identitaire du peuple juif. Quand on est pris comme symbole, quand on s'y laisse prendre, on cautionne quelque chose d'invivable.

Or les chefs occidentaux, Obama en tête, refusent avec raison de voir cela, ils veulent que ces deux peuples vivent sans qu'il y ait un vaincu. Obama fait ce qu'il peut pour maîtriser sa fibre musulmane qui veut à la rigueur accepter un Etat juif, mais tenir compte de la ligne de 67 qui est, on peut le dire, celle de la mortification. Car les Etats arabes, après avoir trompé les Palestiniens en 48, en promettant la libération de la Palestine, les ont encore trompés en 67 avec la même promesse (plus hystérique: "jeter les Juifs à la mer"). La victoire d'Israël a fait de cette ligne le symbole du deuil. Mais les Palestiniens ont plusieurs deuils à faire: le deuil de toutes les tromperies où leurs chefs les ont enfoncés; à commencer par la toute première, celle de croire qu'ils ont la même origine que cette terre (islamique), alors qu'elle est possédée par la parole hébraïque, depuis près de 15 siècles avant l'islam. Celle de croire, on l'a vu, que leurs "frères" allaient libérer pour eux la Palestine; celle de croire que la Palestine c'est la terre des Palestiniens alors que c'est le nom donné par les Romains à la Judée, etc.

Obama a fait référence à la ligne de 67 pour évoquer une sorte de consolation, ou suggérer des deuils à faire. Mais s'il s'agit de partir de cette ligne, il faudra bien s'en éloigner; moins parce qu'elle est "indéfendable" comme disent certains, qu'en raison des changements réels qui malmènent ce beau fantasme: réécrire l'histoire. En outre, la consolation suppose qu'un deuil s'accomplit, et pour l'instant, ce n'est pas sûr.

En revanche, ce qui est plus inquiétant, c'est qu'Obama endosse un gros cliché: "la communauté internationale est fatiguée" de voir que ce Conflit ne se résout pas. Qui est la communauté internationale? Des lobbys diplomatiques dans les couloirs de l'ONU et des assemblées dérivées, où les Etats islamiques, plus de cinquante, font pression parce qu'ils veulent une victoire à exhiber devant leurs peuples opprimés qui pensent à bien d'autres choses. Pourquoi Obama se fait-il l'écho de cette "fatigue", et la donnent-il pour planétaire? Croit-il qu'on va produire ce miracle jamais vu - une entente féconde entre un Etat juif et un Etat arabe - en mettant la pression? Il faut laisser aux partenaires le temps de l'élaborer. C'est eux qui en prendront les risques, et en subiront les effets; c'est eux les premiers "fatigués"; toute autre fatigue diplomatique est une pression qu'Obama semble cautionner. En quoi il rejoint de fait, la logique de l'ameutement, mais au niveau qui est le sien: diplomatique. En quoi aussi il méconnaît les racines du Conflit - la résurgence d'un Etat juif sur une terre où l'islam a cru régler, dans son Livre, le sort des Juifs: les effacer comme peuple. Il faut laisser le temps au monde arabe d'intégrer ce retour du refoulé, qui lui sera bénéfique à long terme.

La question serait donc: dans quelle mesure l'enjeu du "Printemps arabe", c'est-à-dire l'envie de vivre et d'exister, peut entamer le carcan identitaire auquel se réfère le Hamas et bien d'autres Palestiniens. Il y aura la paix le jour où ils comprendront qu'ils n'ont qu'une carte à jouer, celle de vivre et d'exister sur une terre où c'est possible, dans leur Etat et dans celui d'Israël (où beaucoup se trouvent déjà). Alors, le "message" du peuple juif sera entendu, lui qui n'avait réellement pas d'autre choix que d'exister, et ce, sur trois millénaires.
Re: Obama et Israel
30 juillet 2011, 03:11
Obama est en guerre contre Israël - Par Guy Millière - Pour Drzz.fr - 19 juillet 2011



Au cours des récentes semaines, Barack Obama a pris position en faveur du Liban placé sous la coupe de Hezbollah dans une dispute concernant le tracé des frontières entre le Liban et Israël. Ce tracé ne faisait l'objet d'aucun débat depuis des années, le Hezbollah ayant, de toute façon, pour objectif l'élimination totale d'Israël. Mais depuis qu'Israël a découvert du pétrole et du gaz dans ses eaux territoriales, les choses sont très différentes.

Constatant que sa prise de position en faveur du Liban suscitait des échos négatifs, Barack Obama a fait, un peu, machine arrière, a déclaré qu'on l'avait mal compris, et a demandé à Israël de présenter une « contre-proposition » aux Nations Unies, instance bien connue pour son soutien enthousiaste à Israël.

Barack Obama a aussi pris, ces derniers jours, une position très favorable aux Frères musulmans, qu'un de ses conseillers a même définis (sans rire, ce qui est une performance), comme une « organisation laïque ». Les Frères musulmans ne demandaient rien de tel, mais il existe à leur égard, chez Obama et dans son administration, un zèle qui devrait faire plaisir dans toutes les mosquées de la planète.

Discernant que ses propos sur les Frères musulmans suscitaient la controverse, Barack Obama a fait machine arrière là encore, a déclaré à nouveau qu'on avait mal compris, et s'est essayé à tergiverser, sans changer de positions.

Barack Obama, enfin, a entériné, peu ou prou au même moment, le placement d'Israël sur la liste des pays soutenant le terrorisme (liste établie par l'Immigration and Customs Enforcement Agency aux fins de placer sous observation les « Etats qui montrent une tendance à promouvoir, produire ou protéger des organisations terroristes »).

Voyant que ce placement suscitait des remous, Barack Obama a fait machine arrière une fois de plus, a déclaré une fois de plus qu'on avait mal compris, et a demandé que la décision soit abrogée, sans qu'il soit certain que l'abrogation sera suivie d'effet.

Cela fait, direz-vous, en peu de temps, sur un sujet crucial, beaucoup de mouvements vers l'avant suivis de mouvements vers l'arrière.

Cela fait, ajouterez-vous peut-être, beaucoup de maladresses à même de laisser penser qu'Obama est parfois malhabile, et que, face à un dossier délicat, il a des difficultés à se faire comprendre.

Je dirai que les mouvements vers l'avant suivis de mouvements vers l'arrière d'Obama en la matière ne sont que des gesticulations destinées à dissimuler un mouvement d'ensemble dans une direction bien précise. Lénine a écrit un texte destiné à critiquer ses adversaires social-démocrates appelé « Un pas en avant, deux pas en arrière » dans lequel il finissait par proposer une stratégie inverse : deux pas vers l'avant et un pas vers l'arrière. Saul Alinsky a repris la stratégie à son compte, et Obama est le meilleur disciple d'Alinsky. Il n'y a pas, en fait, d'annulation des mouvements vers l'avant par les mouvements vers l'arrière.

J'ajouterai qu'il n'y a pas de maladresses ou de malhabileté en la matière non plus, sinon sur le mode de la simulation, et qu'Obama n'a aucun mal à se faire comprendre. Simuler maladresses ou malhabileté permet de faire passer des messages qui auraient des difficultés à passer sans cela tant ils sembleraient outranciers et extrêmes. Faire semblant de n'être pas compris et d'avoir à rectifier permet de semer la confusion et d'en tirer avantage pour avancer et tracer un chemin qu'on ne pourrait tracer s'il se voyait trop clairement.

Obama a un projet pour Israël, j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire : l'affaiblissement, l'isolement, la délégitimation d'Israël, suivies, si possible, de la disparition d'Israël.

Obama a un projet pour le Proche-Orient : offrir celui-ci à l'islam radical et offrir à l'islam radical la paix avec un monde occidental soumis qui aura accordé à l'islam radical le gage de la soumission : l'acceptation de la destruction d'Israël.

Si Obama énonçait ces projets explicitement, sans détours, sans circonvolutions, sans écrans de fumée, il susciterait des réactions d'alarme et d'indignation, alors, il recourt aux détours, aux circonvolutions, aux écrans de fumée.

Pour qui sait regarder plus loin que les apparences, les résultats n'en sont pas moins là. D'ores et déjà. Tout au moins certains résultats. Et d'autres résultats risquent fort de suivre.

Israël n'a jamais semblé aussi isolé à l'échelle internationale, et n'a jamais été aussi délégitimé. L'islam radical, de l'Egypte au Yemen, de la Turquie à l'Iran, n'a jamais semblé aussi proche d'un triomphe, fût-il destiné à être passager.

Dire qu'Obama n'est pour rien dans les résultats déjà obtenus impliquerait d'oublier qu'avant la prise de position sur les frontières libano-israéliennes et sur les Frères musulmans et avant le placement d'Israël sur la liste des pays soutenant le terrorisme, il y a eu, depuis janvier 2009, des dizaines de paroles, de gestes, d'actes, de décisions dont dresser la liste constituerait un accablant réquisitoire.

Dire que les paroles, gestes, actes et décisions en question ont tous été perçus comme ce qu'ils étaient impliquerait de nier l'effet des détours, circonvolutions, écrans de fumée. Or, l'effet existe bel et bien.

J'écrirai ici qu'il importe plus que jamais de voir qu'il y a une stratégie derrière tout ce que fait Obama, et il importe plus que jamais de voir que cette stratégie a des buts.

La disparition d'Israël est l'un de ces buts. Rendre le monde plus sûr pour l'islam radical est un autre de ces buts.

L'atteinte de ces buts impliquerait que la puissance américaine soit abolie, et (faut-il le dire ?), Obama et ceux qui le servent y travaillent.

L'atteinte de ces buts impliquerait que détours, circonvolutions, écrans de fumée continuent à pleinement faire effet et que nul ne s'alarme et ne s'indigne. Obama et ceux qui le servent y travaillent aussi.

L'atteinte de ces buts impliquerait, bien sûr, qu'Israël cède. Obama et ceux qui le servent y travaillent là encore.

C'est pour contrer ce travail qu'il faut expliquer, expliciter, arracher le masque d'imposture, combattre.

Obama et ceux qui le servent sont en guerre contre Israël, contre les Etats-Unis, contre la liberté.

Chaque bataille compte. Ce qui se passera en septembre aux Nations Unies, entre projet de reconnaissance d'un Etat palestinien dans les « frontières de 1967 » par l'assemblée générale des Nations Unies et sommet de Durban III sera important.

La bataille la plus décisive, dans l'avenir proche, est, cela dit, celle de novembre 2012.

Une de mes amies à Los Angeles me disait récemment : « Si Obama est réélu, tout est fini ». Je n'entends pas être aussi pessimiste, je veux penser qu'Obama sera battu, mais le pessimisme constitue parfois un moteur qui donne l'énergie requise pour combattre avec davantage d'efficacité.


Source : [www.drzz.info]
Re: Obama et Israel
27 août 2011, 06:55
Dernière décision d'Obama : Washington a menacé de couper ses aides aux Palestiniens en cas de demande de reconnaissance à l'ONU



Les Etats-Unis ont menacé de couper leurs aides aux Palestiniens si ces derniers demandent à l'ONU de reconnaître l'Etat palestinien en septembre, rapporte le négociateur Saeb Erekat.

Guysen [www.guysen.com]
Re: Obama et Israel
18 septembre 2011, 10:30
Attaque de l’ambassade d’Israël au Caire : pourquoi Netanyahu a remercié Obama…

ARTICLE | DIM, 11/09/2011 - 18:06


Attaque de l’ambassade d’Israël au Caire : pourquoi Netanyahu a remercié Obama…

Que s’est-il réellement passé vendredi soir, dans les coulisses de la géopolitique mondiale, alors que l’ambassade d’Israël au Caire était souillée par les Égyptiens ? Pourquoi Benjamin Netanyahu a organisé à la hâte une conférence de presse où il a longuement remercié le président américain Obama pour avoir sauvé la vie des diplomates israéliens (et leurs familles) au Caire? Et pourquoi a-t-il également salué l’action des forces spéciales égyptiennes pour avoir écarté la foule en furie devant la présence de Juifs israéliens en Égypte ?

Selon les informations que JSSNews a pu obtenir, dès le début des évènements, le Premier Ministre israélien a essayé de joindre en urgence le Chef du Conseil Militaire Suprême, Mohammed Tantawi. Que ce soit dans ses bureaux, sur ses téléphones cellulaires, à travers les lignes sécurisées du téléphone rouge… Pas une seule réponse. Un assistant de Tantawai aurait finalement répondu au téléphone pour dire : « Monsieur Tantawi est injoignable, ressayez plus tard ».

Oui, mais il n’y a pas de plus tard. Au moment de l’appel, des milliers de personnes étaient dans les rues et criaient « Égorgeons les Juifs ! » Et des dizaines étaient dans les bâtiments de l’ambassade… A menacer la vie des travailleurs et diplomates.

De son côté, le Ministre israélien de la Défense a également essayé de joindre Tantawi… Mais lui aussi, en vain.

A cet instant-là, chaque seconde qui passe est un instant où l’inimaginable peut se produire dans les locaux israéliens au Caire…

C’est alors que Netanyahu décroche la ligne directe vers la Maison Blanche : « Monsieur le Président Obama, il faut faire quelque chose ! »
« Monsieur Netanyahu », aurait répondu le président américain, « je vais tout mettre en œuvre pour appliquer l’influence des États-Unis et empêcher une catastrophe d’avoir lieu. »

Trois minutes plus tard, Tantawi répondait enfin au téléphone et envoyait en urgence les forces spéciales.

Ce sont le Chef d’État-Major Benny Gantz, des services secrets et le Major Général de l’Air Force Ido Nehushtan qui surveillent quant à eux, les opérations clandestines terrestres et aériennes mises en place pour sauver les Israéliens d’un lynchage annoncé.

Au même moment, la Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a également appelé le ministre égyptien des Affaires Étrangères Mohamed Kamel Amr pour exhorter l’Égypte de répondre à ses obligations relatives à la Convention de Vienne. De son côté Ehoud Barak parle directement avec Leon Panetta, le secrétaire à la défense et avec Dennis Ross, l’émissaire d’Obama au Proche Orient.

Une fois à l’intérieur du bâtiment, les forces spéciales évacuent les Israéliens avec des keffiehs et des Jalabiyas apportés en urgence. Ils sont transportés dans des voitures blindées, en urgence, à l’aéroport où deux avions de Tsahal arrivés clandestinement ont atterrit, quelques minutes plus tôt, en provenance de Tel-Aviv. A l’intérieur, les diplomates israéliens et leurs familles sont prêts à être évacués en urgence.

Rédigé par JSS

Version en anglais sur:


[www.israelpolicyforum.org]

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