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Le Conflit Israelo-palestinien

Envoyé par lapid 
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
28 juin 2011, 22:16
Tsahal ouvre son site en français - Par Anita Varden - Pour Guysen International News - 27 juin 2011


L'Armée d'Israël est aussi célèbre que méconnue. Son site existe à partir de maintenant en français.

Tsahal, l’armée d’Israël, a été fondée quinze jours après la création de l’Etat juif en 1948. Elle est probablement la seule armée au monde désignée par un acronyme (« TSva HAganah Le’Israel » - Force de défense d’Israël) employé tel un nom propre, dans l’usage. Parce que, tous les observateurs le savent, Tsahal et son histoire se confondent avec celle de la jeune nation.

Admirée, convoitée, jalousée, l’Armée d’Israël est aussi l'une des plus détestées au monde. Ses soldats, du plus haut gradé au jeune en service, dans un cas représentent la jeunesse, l’idéal et la vigueur de la nation juive, heureuse et combattive. Dans l’autre, une sorte d’assemblée d’ogres dévorateurs d’enfants et de démons éradicateurs de pacifistes, tueurs d’Arabes et de militants innocents.

A Tsahal, il est systématiquement reproché d’assurer la défense des frontières de son pays, et la vie de ses citoyens. D’elle et d’elle seule, on considère qu’elle agit de manière toujours « disproportionnée ».

Pourtant, dans la réalité de ses sections et de ses troupes, il n’en est rien. Et c’est pour tenter de rétablir un équilibre singulièrement absent dans les discours tant politiques que médiatiques à son égard que Tsahal s’ouvre au public francophone.

Deux jeunes gens en uniforme, aussi compétents que motivés, ont fait le pari de traduire en français toutes les informations, toutes les archives, toutes les actualités disponibles sur leur armée.

Nessim B., 26 ans, a fait son Alyah de France en 2009. Il a été affecté dans l’unité du porte-parole des Forces de défense israéliennes, et a traduit le site original de l’hébreu à l’anglais. Interrogé par le porte-parole de Tsahal sur ses besoins éventuels, il a suggéré d’ouvrir un site en français également, lassé que les médias colportent les pires rumeurs sans avoir aucune possibilité d’y répondre.

L’information existe, certes. Mais, et l’expérience de la première Flottille l’a tristement illustré, elle était jusqu’à présent non seulement monolingue, mais aussi très en retard. Internet, vecteur du meilleur et du pire, est alors devenu une vague géante se faisant l’écho de la propagande des islamistes de l’IHH et de leurs naïfs alliés.

Pendant plusieurs jours, blogueurs et journalistes qui cherchaient à comprendre ce qui s’était produit sur le Mavi Marmara, écumaient désespérément la Toile, tandis que s’accumulaient les informations très préparées des « pacifistes ». Longtemps, certains ont hésité : était-il possible que les soldats de Tsahal, qui s’enorgueillit d’être l’armée la plus morale du monde, se soient livrés à un massacre pur et simple sur d’innocents militants ?

Et pour ceux qui n’avaient aucun doute sur la réalité, ils n’avaient tout simplement aucun argument factuel à opposer. Et ce cas n’est pas isolé : les outrances du rapport Goldstone, les délires d’un Donald Böstrom – quoique les deux se sont finalement amendés – n’ont fait que surfer sur une image monstrueuse, celle d’une armée de croque-mitaines sans visage et sans loi, assassins inhumains jouissant d’hyper-puissance.

Sarah B. était en charge du mouvement de jeunesse juif sioniste Hachomer Hatsaïr à Paris. Immédiatemment après le bac, elle quitte le cocon familial pour immigrer en Israël. Après un an d’apprentissage de l’hébreu à l’Université de Tel Aviv, elle débute son service militaire avec la conviction qu'elle se devait, en tant que nouvelle immigrante et nouvelle citoyenne israélienne, de donner quelques mois de sa vie à l'Etat d'Israël.

Elle a rapidement rejoint Nissim sur le projet.

« Nous avons pour ambition de toucher plusieurs publics », explique-t-elle.
« Nous souhaitons fournir un soutien et aider tous les blogueurs et les sites amis, qui depuis des années sont seuls pour réinformer le public. Ils trouveront là un creuset d’informations qu’ils pourront utiliser et diffuser.

Nous espérons aussi devenir un outil destiné aux professionnels français et francophones ; nous souhaiterions qu’ils relaient ou simplement mentionnent notre information, qu’ils cherchent à connaître la version de Tsahal.

Enfin, nous serons heureux d’informer le grand public francophone, juif et non-juif, qui s’intéresse à nos actions et qui souhaiterait en savoir plus sur l’actualité. »

Très ambitieux, le site est à la hauteur des aspirations : ergonomique, richement illustré, il propose des rubriques d’actualité, mais aussi des informations plus structurelles qui passionneront les visiteurs : sur l’histoire mouvementée de la formation de Tsahal ; sur ses missions ; sur son éthique ; ses divisions et ses soldats ; la diversité de ses membres.

Des soldats dont on entend moins parler dans leurs missions humanitaires, nombreuses et pas toujours médiatisées, que lors des conflits et des provocations auxquelles ils sont exposés – en témoigne la dernière en date, sur le plateau du Golan pendant les jours dits de la « Naqba » et de la « Naqsa ».

Tsahal se laisse enfin connaître, forcément sous son meilleur jour, en français. Ces enfants d’Israël à qui Serge Gainsbourg a dédié une magnifique chanson lors de la guerre des Six Jours en 1967 gagnent là, comme on dit, à être connus.

Pour consulter le site de l'armée israélienne en français :

www.idf.il/fr
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
29 juin 2011, 06:08
Israël ne pleurera pas la disparition d'Hugo Chavez - Par Jacques Benillouche* - 29 juin 2011



Selon des sources américaines à Miami, le président vénézuélien Hugo Chavez, opéré à Cuba le 10 juin dernier, se trouve dans « un état critique, mais stable ». Il ne semble pas être à l’article de la mort mais il est fort improbable qu’il puisse continuer à gouverner. Il était à la tête d’un pays, regorgeant de pétrole, qui a souffert du trop-plein de richesse. Au lieu de favoriser la naissance d’un modèle de démocratie et de privilégier le développement social, il a préféré choisir la voie de la dictature pour faire partie des privilégiés de l’OPEP.

Rapprochement arabe

La malédiction de la profusion des ressources naturelles a touché le Venezuela qui était pourtant un modèle de stabilité. Hugo Chavez décida, dès son arrivée au pouvoir, de bouder le clan des pays démocratiques pour rejoindre celui des dictateurs. Les bases sociales du pays s’opposaient pourtant à l’instauration d’une dictature mais il s’appuya sur les reculs sociaux pour museler l’opposition et affaiblir les partis. Il grignota progressivement les espaces de liberté jusqu’à interdire les plus grands médias de son pays.

Mais, rejoignant les pays arabes producteurs de pétrole, il radicalisa son opposition à Israël dans une attitude qui n’entrait pas dans la tradition du pays. Il pensait que le passeport pour entrer dans le cercle fermé de l’OPEP passait par le déni d’existence de l’Etat Juif. Et au comble du raisonnement, le Venezuela se chercha une nouvelle identité pour faire partie de la Ligue Arabe . Il accepta dans un premier temps un strapontin d’observateur, en attendant de trouver des ancêtres« bien-pensants » qui lui donneraient son certificat d’arabité.

La volonté d’appartenance au monde arabe pourrait à elle seule expliquer l’insistance de Hugo Chavez à contrer Israël jusqu’à ne plus contrôler ses relents antisémites . Il pensait ainsi pouvoir obtenir son ticket d’entrée dans le monde fermé de milliardaires, la Ligue arabe créée le 22 mars 1945 par l’Egypte opposée à l’époque aux britanniques qui cherchaient à museler la région. Il a suscité en 2009 la vague d’antisémitisme, sans précédent, contre la communauté juive qui compte 25.000 personnes. La grande synagogue de Caracas avait été profanée quelques jours après un appel au boycott des magasins juifs. L’arche sainte et des livres de prières avaient été détériorés tandis que les murs étaient souillés de slogans antisémites. Hugo Chavez avait mollement rejeté la responsabilité de ces actes sur ses opposants politiques.

Axe irano-vénézuélien

Le président Mahmoud Ahmadinejad, qui avait reçu en grandes pompes son homologue vénézuélien et qui avait accusé les pays occidentaux d’organiser l’isolation diplomatique de l’Iran, avait obtenu le soutien affiché d’Hugo Chavez : « Je dois profiter de l'occasion pour condamner ces menaces militaires dirigées contre l'Iran ». Il avait alors contresigné le message d’Ahmadinejad destiné aux israéliens : « Les ennemis de nos peuples partiront un jour. C'est la promesse de Dieu, et la promesse de Dieu sera tenue ». Ces deux pays, qui ont pour seul point commun d’être membres de l’OPEP, se sont donnés pour objectif de contrer l’hégémonie américaine et la présence israélienne au Proche-Orient. Hugo Chavez avait symbolisé sa visite comme un moyen de prouver que l’Iran maintenait des liens exceptionnels avec plusieurs pays et que la volonté des Etats-Unis de l’isoler s’était transformée en échec.

Le revirement du président vénézuélien avait, en fait, pour but de masquer ses échecs en Amérique latine. Morales, le bolivien, lui avait damé le pion à gauche, le Pérou et le Mexique l’ignoraient et son initiative bolivarienne avait fait chou-blanc . Alors qu’il rêvait d’enflammer l’Amérique du Sud à l’instar d’un Ché Guevara plus charismatique, il était contraint de chercher ailleurs ses nouveaux alliés dont les noms suffisaient à démontrer la vanité de sa démarche. Il organisa alors une tournée auprès de plusieurs dictateurs : l’Iran d’abord pour parler de nucléaire avec Ahmadinejad puis la Biélorussie, la Corée du Nord et enfin la Syrie pour tenter d’obtenir son certificat de « conversion arabe ».

Manque de volonté internationale

Les occidentaux ne semblaient pas intéressés à changer le cours des choses car les régimes dictatoriaux sont propices à leurs intérêts fondamentaux. Ils leur ouvrent le droit à une exploitation tranquille des ressources naturelles dans des pays forts, donc stables, qui peuvent s’opposer aux revendications de révolutionnaires cherchant à déloger les « pilleurs de ressources ».

Le Venezuela, comme les pays pétroliers arabes, ne fait pas bon ménage avec Israël puisqu’il mêlait sa politique anti-israélienne d’antisémitisme. La raison principale veut qu’Hugo Chavez rejette tout ce qui touche de près ou de loin à la démocratie. Or Israël est le seul point de fixation démocratique dans une région qui ne l’est pas et qui ne cherche pas à l’être malgré les révolutions arabes qui ouvrent des horizons nouveaux. Il faut donc le combattre sinon le détruire.

Pour garantir leurs approvisionnements, les démocraties se montrent très complaisantes à l’égard des dictateurs tenants du pétrole. Elles tardent à pointer du doigt tous ces pays où la liberté a été confisquée, où l’opposition est muselée et où les prisons regorgent de politiques. Hugo Chavez et son ami Ahmadinejad ont vite assimilé ce postulat pour pouvoir se permettre de développer des critiques permanentes à l’encontre des Etats-Unis et d’Israël.

Israël ne verserait aucune larme si Hugo Chavez quittait la scène politique car il ne pourrait pas avoir, à sa place, de pire opposant.


* Jacques Benillouche
est le correspondant à Jérusalem du site internet français SLATE.fr, chroniqueur au sein de la chaîne d'informations GUYSEN TV, à la Radio nationale KOL-ISRAEL et auprès de plusieurs autres médias francophones d'Israël.
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
03 juillet 2011, 20:55
Syrie, flottille, Guilad Shalit, accord Hamas-Fatah, le Pacha Erdogan ne s’ennuie pas. Est-ce le retour du Grand Turc au centre de la toile ? - Par Marc Brzustowski - Pour lessakele et aschkel.info - 3 juillet 2011

On apprend, ce dimanche, que le Premier Ministre turc Erdogan interfère, depuis quelques temps déjà, auprès du Hamas, en vue de l’échange de Guilad Shalit contre un millier de prisonniers en Israël. L’homme d’affaires israélo-turc Eliko Donmez se serait chargé du rôle d’intermédiaire de la famille auprès des autorités turques, braquées contre Israël depuis 2009.

Le Hamas se dépêche de répondre par la négative à cette demande, arguant qu’il n’y aura pas de médiation régionale sur ce point. Nous avions déjà annoncé ce revirement progressif de la Turquie, lors d’un précédent Edito : … La Turquie aimerait imposer son arbitrage.

A la faveur des évènements en Syrie, et suite à ses ambivalences concernant la Libye, Erdogan a compris que l’Egypte affaiblie, ne jouait plus le rôle d’arbitre stable, au cœur des enjeux du Moyen-Orient. Le « modèle turc » jouit d’une certaine popularité, parmi les groupes contestataires arabes qui cherchent leur point d’équilibre, entre la pression des frères musulmans et la composition avec l’extension des droits civiques.

A l’inverse, la répression syrienne démontre quel rôle contre-révolutionnaire jouent l’Iran et ses succursales, après avoir tenté de détourner le « printemps arabe » dans leur sens. Au Barheïn, Yémen et ailleurs, il s’agissait de profiter du courant pour renverser les monarchies du Golfe et installer, à leurs places, des régimes chi’ites croupions, petits-frères du Hezbollah libanais. Téhéran aurait pu ainsi contrôler jusqu’aux périphéries du Caire et installer sa domination régionale, via Gaza, le Sinaï, le Liban. Mais c’était aller un peu vite en besogne.

D’abord, l’Arabie Saoudite ne se laissait pas faire et intervenait. Ensuite, le peuple syrien a saisi sa chance historique d’en finir avec un régime maffieux-terroriste en place depuis plus de 30 ans. Le Hezbollah, quant à lui, s’est empressé de prendre le pouvoir virtuel sur tout le Liban, aidé en cela par le Premier Ministre sous influence de Damas, Mikati.

Désormais, c’est le Tribunal International sur le Liban qui poursuit la chaîne de décision entre Beyrouth, Damas et Téhéran. Il a commencé à diffuser 4 mandats d’arrêt contre 4 dirigeants du Hezbollah, assortis d’un délai de 30 jours pour y répondre. D’autres pourraient suivre, côté syrien. Des sanctions s’ensuivront, en cas de refus, prévisible, d’obtempérer.

Il était donc grand temps pour Erdogan de marquer sa différence à l’égard de ses compères du Levant. Se faisant protectrice des réfugiés, la Turquie redore son blason de puissance musulmane bienveillante, entaché par le drame kurde multiséculaire. Les propos s’enflamment avec Bachar et Ahmadinedjad menace de donner la canonnière contre le territoire turc et ses bases de l’Otan. C’est presque sans l’avoir voulu, qu’Erdogan franchit, dans l’autre sens, la ligne de démarcation et retourne dans le giron de l’Alliance Atlantique.

L’autre point marquant de ce revirement politique, c’est que le combat idéologique contre Israël, depuis Davos 2009 n’a pas apporté les fruits escomptés. Erdogan profite donc des gains engrangés pour réclamer un rôle d’arbitre dans le « grand conflit régional », palestino-israélien, à défaut de nommer tous les autres qui se donnent à plein régime au cours de ce « Printemps ».

Israël s’est rapproché de la Grèce, grand adversaire historique de la Turquie, et de bien d’autres voisins qui se méfient de l’ancien empire : la Bulgarie, la Roumanie. Le rapprochement d’Ankara avec l’Iran résultait de la fermeture des portes de l’Europe. Mais, plus il s’en rapproche et plus les Européens du Sud-Est se réarment et se défient d’Ankara. Mauvais calcul, en tout cas, s’il s’agissait d’avancer vers Bruxelles, tantôt à pas de loups, tantôt en employant le chantage irano-syrien. Erdogan est critiqué à l’intérieur et doit composer avec une opposition qui n’a pas été laminée par les dernières législatives…

Le gouvernement turc semble comprendre qu’il ne gagne pas au change. Pour les Etats-Unis et Israël, il est un contrepoids stratégique important aux intérêts russes qui maintiennent leur soutien inconditionnel à la Syrie de Bachar et à la Libye de Kadhafi.

Il ne s’agit pas ou pas encore de tirer un trait sur les conflits diplomatiques avec Jérusalem. Mais Erdogan joue l’apaisement et se présente comme un conciliateur régional. L’Iran et la Syrie n’allant pas jusqu’au bout de leurs menaces contre le territoire turc, perdent un allié et, à terme, la partie qui consistait à détourner le « Printemps arabe ». L’Europe du Sud-Est se défend contre les intrusions pro-Hamas dans ses ports et la Turquie entend donner des leçons de bonne conduite aux affidés d’Ahmadinedjad dans la région…

En refusant toute « normalisation » avec Israël, la Tunisie et l’Egypte ont, peut-être misé sur le « mauvais cheval ». Car ils ont un peu vite parié sur la dhimmitude des Grecs, Bulgares, Roumains, alliés toujours plus actifs d’Israël.


Source : [lessakele.over-blog.fr]
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
05 juillet 2011, 18:59
Benyamin Netanyahou réaffirme que reconnaître Israël en tant qu’Etat juif est au cœur de la paix entre Israël et les Palestiniens. Pierre-André Taguieff explique pourquoi tant de monde reste sourd à cette évidence - Par Hélène Keller-Lind - 4 juillet 2011

Tous ceux qui prétendent que ce qui apportera la paix entre Israël et les Palestiniens parlent de lignes de 67 et échanges de territoires acceptés par les deux parties. Faux, répond le Premier ministre israélien qui explique à nouveau que la clef est la reconnaissance palestinienne d’Israël en tant qu’Etat juif. Que cela est au cœur du problème et que de cette reconnaissance découleront d’autres principes incontournables. Il est intéressant de voir que dans son dernier ouvrage, « Israël et la question juive » Pierre-André Taguieff met aussi ce refus arabe et islamiste, adopté par beaucoup d’autres, au cœur de la poursuite du conflit....

Non, un retrait aux lignes de 67, doxa en vogue, ne réglera rien....

Le discours tenu par Benyamin Netanyahou devant les comité directeur de l’Agence juive fin mai apporte une réponse incontournable à tous ceux qui, sans doute de bonne foi, veulent pousser Israël a accepter des principes voulus par les Palestiniens, qui mettraient Israël en grand danger, et sans qu’il y ait négociation directe entre les deux parties. Il faudrait qu’avant toute négociation, Israël accepte un retrait sur les lignes de 67, avec accommodements négociés et acceptés. La sécurité d’Israël serait ainsi mise à mal..Saeb Erekat, qui avait présenté sa démission en tant que négociateur à vie reprend du service, réclamant ces « frontières » et précise que ces « frontières » englobent Jérusalem. Et ajoute quelques autres préconditions.
Israël doit être reconnu en tant qu’Etat juif, voilà la condition essentielle : le Président Abbas doit se tenir devant son peuple et dire ces six mots : "J’accepterai l’Etat juif

Devant cette offensive, déclenchée par Barack Obama qui avait lancé l’idée à la veille d’une rencontre à Washington avec Benyamin Netanyahou à qui il avait ainsi brûlé la politesses et la perspective d’une rencontre forcée à la mi-juillet, organisée par tous ceux qui « veulent du bien » à la région , le Premier ministre israélien persiste et signe : il ne pourra y avoir de paix tant que les Palestiniens ne reconnaitront pas « qu’Israël est un Etat juif, l’Etat-nation du peuple juif » au même titre qu’il y aura « un Etat-nation pour les Palestiniens. » Ce qu’il redisait devant le comité directeur de l’Agence juive fin mai. « C’est là le cœur du conflit, » ajoute-t-il. Et il précise : « Ce conflit est à propos de l’Etat juif. Il s’agit du refus persistant d’accepter que les Juifs ont droit à un Etat-nation à eux, dans quelques frontières que ce soit. Cela précède la question des frontières ; cela précède la question d’une dispute territoriale. Il s’agit de ne pas reconnaître notre droit même à exister en tant qu’ Etat juif souverain. C’est toujours de cela qu’il s’est agi. Cela a juste été masqué, mais cela explique pourquoi ce conflit s’est étendu sur un demi-siècle - de 1920 à 1967, alors qu’il n’y avait pas de "territoires", pas de soldats israéliens en Judée, en Samarie ou à Gaza, pas de réfugiés pour la moitié de cette période, et Jérusalem était divisée. La moitié était aux mains des Arabes, pourtant cet horrible conflit a alors duré cinquante ans. Quelle en était la raison ? Notre existence en tant qu’Etat juif, un refus d’accepter cette idée du sionisme avant la création de l’Etat et un refus d’accepter l’idée d’un Etat juif, après qu’il ait existait. Et cela n’a pas disparu. »

Et le Premier ministre rappelle ce fait qui permet de mesurer la différence essentielle de position entre lui-même, Israël, et les Palestiniens représentés par Mahmoud Abbas ; « ...Devant mon peuple, le peuple d’Israël, j’ai dit à de nombreuses reprises que j’accepterai un Etat palestinien. Maintenant le Président Abbas doit se tenir devant son peuple et dire ces six mots : "J’accepterai l’Etat juif". Il doit le dire. Et je vais le répéter encore et encore parce qu’il y là une tentative pour esquiver, escamoter et camoufler cette composante essentielle de la paix : la levée nécessaire de cet obstacle fondamental à la paix et c’est ce à quoi la communauté internationale faire face. »
La question est de savoir pourquoi Mahmoud Abbas refuse de reconnaître un état juif et pourquoi une grande partie du monde reste sourde et aveugle...Pierre-André Taguieff y répond....

La question est de savoir, en effet, pourquoi Mahmoud Abbas refuse de reconnaître un état juif avec une telle force....

Elle est également de savoir pourquoi toutes ces chancelleries qui affirment vouloir la paix au Proche-Orient refusent d’entendre ce que dit Benyamin Netanyahou et qui est pourtant de si bon sens..
La réponse à cette interrogation se trouve dans l’ouvrage précieux que vient de publier Pierre-André Taguieff aux Editions Les Provinciales : « Israël et la question juive. » Une analyse historique en prise directe avec la réalité d’aujourd’hui, qui se lit comme un roman. Mais un roman dont la fin pourrait être tragique...car s’y mêlent et se confortent « judéophobie islamiste contemporaine » « antisionisme radical » cette nouvelle religion séculaire accueillante » ou une « judéophobie » new look avec sa « propagande pro-boycotts désignant litaniquement Israël comme le visage même du Mal. » Mal absolu à détruire d’urgence donc...

Le bandeau du livre, qui vient de sortir, porte d’ailleurs ces quatre mots « boycott pour un massacre » Quatre mots contre les six que réclame Israël...


Source : [www.desinfos.com]
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
06 juillet 2011, 01:51
Israël veut empêcher des pro-Palestiniens d’envahir l’aéroport de Tel Aviv.


Israël se prépare à contrer un projet de militants pro-palestiniens qui envisagent d’arriver par centaines vendredi à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens.



Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné au ministre de la Sécurité publique Yitzhak Aharonovitch de coordonner le travail des forces de l’ordre et des autorités aéroportuaires pour faire face à ce projet, selon un communiqué de son bureau. Selon les médias israéliens, les vols attendus vendredi à l’aéroport international de Ben Gourion en provenance d’Europe seront dirigés vers un terminal séparé et tous les passagers seront soumis à une fouille minutieuse.

"Nous allons agir face à cette provocation planifiée conformément à la loi israélienne et aux conventions internationales", a assuré le communiqué du bureau du Premier ministre sans autre précision. Des militants pro-palestiniens ont annoncé sur internet leur intention de débarquer à l’aéroport de Tel-Aviv par centaines le 8 juillet. "Nous avons répondu à l’appel des associations palestiniennes et nous sommes plus de 500 femmes, hommes et enfants à partir le 8 juillet, à leur rencontre, pour leur montrer que le monde ne les oublie pas", annonce ainsi le site www.bienvenuepalestine.com.

Quelques 300 Français et des délégations de Belgique, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et d’Italie doivent participer à cette opération "Bienvenue en Palestine", selon les organisateurs. L’objectif de ces militants est d’"arriver ensemble le même jour (vendredi 8 juillet) à l’aéroport de Ben Gourion en provenance de nombreux pays". "Nous n’allons pas cacher le fait que nous venons rendre visite à nos amis palestiniens. Le gouvernement israélien n’a aucun droit de nous refuser d’entrer dans les Territoires palestiniens occupés", soulignent-ils.

Des militants pro-palestiniens internationaux sont régulièrement interpellés à l’aéroport international de Tel-Aviv puis expulsés. Cette opération est programmée alors qu’une flottille internationale tente depuis des jours d’appareiller de Grèce pour forcer le blocus de Gaza. La Grèce, semble-t-il sous pression israélienne, a interdit tout départ de bateau de ses ports à destination du territoire palestinien. "Des centaines de militants internationaux ont été empêchés de se rendre à Gaza à partir des ports de Grèce. Néanmoins nous espérons que des centaines d’autres réussiront à arriver en Palestine via l’aéroport Ben Gourion", a expliqué la militante Elsa Rassbach dans un communiqué. Mais pour le bureau de M. Netanyahu, ce projet est "une poursuite des tentatives de porter atteinte au droit d’Israël d’exister et de violer ses frontières et sa souveraineté par air, mer et terre".

JERUSALEM, 4 juil 2011 (AFP)

L’activiste newyorkaise Laura Durkay prévoit de dire que sa destination est la Palestine lorsqu’elle atterrira à l’aéroport Ben-Gourion ce vendredi, même si une telle réponse pourrait entraîner son expulsion.



Alors que les militants propalestiniens tentent de faire partir la flottille pour Gaza depuis la Grèce, un autre groupe vise lui l’aéroport Ben-Gourion.

Durkay est l’une des 700 activistes, venant principalement d’Europe, qui prévoient d’arriver à Ben-Gourion le même jour lors d’un événement intitulé "Bienvenue Palestine". Ils souhaitent soutenir l’indépendance palestinienne et la lutte du peuple palestinien contre "l’occupation" d’Israël en Judée-Samarie.

Le ministère des Affaires étrangères a d’ores et déjà indiqué qu’il prévoyait d’empêcher le groupe d’entrer en Israël. Par le passé, l’Etat hébreu a refusé l’entrée sur le territoire à des militants internationaux dont il pensait qu’ils crééraient des problèmes une fois sur place.

Dans une vidéo postée sur Youtube, l’activiste palestinienne Lubna Marsawa déclare : "Ce que nous avons prévu de faire le 8 juillet pourait être le début des marches de Palestine. Nous en avons assez des mots et nous devons agir."

Un communiqué de presse publié par le groupe indique que les activistes ont été invités par une quarantaine d’organisations palestiniennes. "Les procédures draconiennes et discriminatoires aux frontières d’Israël n’ont qu’un but : isoler un peu plus les Palestiniens et les maintenir à un statut inférieur".

"Nous partons pour Ben-Gourion le 8 juillet pour rendre visite à nos amis de Palestine, et nous insistons sur le fait que nos propres gouvernements nous soutiennent à faire cela. Soutenir notre visite en Palestine sera un petit pas en avant pour amener la liberté de mouvement pour tous les peuples d’Israël/Palestine, ce qui est essentiel pour la paix et la justice au Moyen-Orient", ajoute le groupe.

Durkay, 29 ans, indique qu’elle est devenue active dans la lutte palestinienne lorsqu’elle était étudiante à l’Université Columbia à New York.

Elle a voyagé à Gaza en 2009 et a visité la Judée-Samarie l’été dernier. Même si elle n’a pas rencontré de problèmes au début pour entrer en Israël, elle a été détenue pendant cinq heures au pont Allenby, lorsqu’elle est revenue en Israël après un bref passage en Jordanie.

"Nous n’essayons pas de faire quelque chose de menaçant. Tout le monde devrait avoir une liberté de mouvement et de voyage dans les territoires palestiniens. Voilà pourquoi cette action est mené", indique-t-elle. "Nous sommes ici dans un esprit de solidarité pacifique."
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
08 juillet 2011, 00:21
Mise à jour: 07/07/2011 23:12
État palestinien à l'ONU : Le Congrès américain menace les Palestiniens - AFP - 7 juillet 2011

WASHINGTON - Le Congrès américain a menacé une nouvelle fois, jeudi, les Palestiniens de mettre fin à certaines aides américaines s'ils persistent à vouloir demander la reconnaissance d'un État à l'ONU en dehors de toute discussion avec Israël.

Les élus de la Chambre des représentants ont voté à une écrasante majorité (406 voix contre 6) en faveur d'une résolution adressant un message sévère aux Palestiniens, une semaine après que le Sénat eut approuvé à l'unanimité une mesure similaire.

La résolution votée jeudi presse, tout comme le faisait celle approuvée par la chambre haute, le président Barack Obama à envisager une suspension de l'aide américaine à l'Autorité palestinienne en fonction de l'accord de réconciliation nationale qui sera signé entre le mouvement islamiste Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas.

«Tout gouvernement palestinien d'unité doit désavouer publiquement et officiellement le terrorisme, accepter le droit d'Israël à exister et réaffirmer les accords passés avec Israël», indique la résolution déposée par des responsables démocrate et républicain.

Le texte réaffirme le soutien américain à une solution à deux États, avec un «État juif d'Israël démocratique, et un État palestinien démocratique et viable, vivant l'un à côté de l'autre dans la paix, la sécurité et la reconnaissance mutuelle».

Il met cependant en garde contre de «graves conséquences en matière d'aide américaine aux Palestiniens et à l'Autorité palestinienne» si ces derniers demandent la reconnaissance d'un État palestinien à l'ONU en dehors de toute discussion avec Israël.

Les Palestiniens sont déterminés à réclamer le statut de membre à part entière à l'ONU en septembre.

Les États-Unis et plusieurs pays européens, comme l'Allemagne et l'Italie, alliés d'Israël, sont opposés à une telle démarche. D'autres, comme la France et l'Espagne, gardent cette option ouverte, ayant laissé entendre qu'ils pourraient éventuellement reconnaître un État palestinien.

La communauté internationale veut croire à la reprise du processus de paix, au point mort depuis septembre 2010, et exerce une certaine pression sur les Palestiniens et les Israéliens, mais jusqu'à présent en vain.
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
22 juillet 2011, 01:33
Palestine Occupation Incorporated - Par Tim Marshall - Pour Skynews - 18 Juillet 2011

Un employé africain de l'ONU en Cisjordanie a récemment fait remarquer à un ami commun : «Quand les gens me voient arriver, ils voient un guichet automatique en parfait état de marche».



En conduisant à travers Ramallah, Jéricho, il y a quelques jours, je me suis rappelé de cette boutade lorsque je regardais les restaurants chics, la pétillance des nouveaux hôtels et l'ampleur des travaux de construction.



L'Autorité palestinienne aime à se vanter d'une croissance économique de 8% pour la Cisjordanie. Selon elle, le gouvernement israélien l'utilise pour suggérer que la prospérité de Palestine sera un atout pour de bien meilleures négociations.

Les caciques de l’Autorité palestinienne savent aussi qu’ils ont beaucoup à perdre si une troisième Intifada éclate.

Ce qu'ils oublient de nous rappeler, c'est qu'il y a bien plus de 200 ONG en Cisjordanie et à Gaza, et que 30% du PIB provient ici de l'aide internationale.

Les Palestiniens figurent parmi les personnes les plus financés dans le monde. L'endroit est inondé d’argent.



Ce problème économique sous-jacent est encore compliqué par le fait que les dispositifs d’aides aux réfugiés de Palestine bénéficient non seulement aux Palestiniens qui ont fui leurs maisons en 1948, mais encore leurs fils et petits-fils, filles et petites-filles, et ainsi de suite, sans limitation de durée.

En Palestine, beaucoup de gens sont "nés réfugiés". Il y a beaucoup d'intérêts mercantiles qui prospèrent en poursuivant dans cette voie.

En 1950, il y avait 750 000 Palestiniens dans le Moyen-Orient. Il y en a maintenant 4,8 millions. L'UNWRA est considéré comme une « agence d'intérim ».

Même si les Palestiniens déclarent État à part entière en Septembre, ils ne seraient pas véritablement indépendants, non seulement en raison de l'occupation israélienne, des « checkpoints », du manque de liberté de circulation des marchandises, etc, mais aussi et surtout parce que la Palestine est accro à l'aide internationale.

Aussi longtemps que vous êtes accros, vous êtes sous l'emprise de votre fournisseur.

Les milliards qui affluent ici signifient que l'Autorité palestinienne n'a pas besoin de travailler très dur pour offrir les services attendus par les électeurs. Ces milliards étouffent le secteur privé, faussent les salaires et entraînent la "fuite des cerveaux».



Le restaurant dans lequel je suis allé à Ramallah comportait une file de voitures très onéreuses sur le parking. Les travailleurs des ONG se frayaient difficilement un chemin au travers de la carte pour se composer un menu extrêmement coûteux.

Les ONG accomplissent certes un travail acceptable pour soulager les souffrances, aider les projets, finanncer les expertises, etc, mais ils ont aussi recruté les meilleurs talents locaux et profitent de leur statut de bienfaisance pour obtenir des allègements fiscaux.

Aucune entreprise ne peut rivaliser avec les ONG palestiniennes qui régulièrement triplent les prix par rapport à une entreprise locale.

«Difficultés de paiement, argent facile et dangereux »

Beaucoup d’ONG s’approprient le personnel local et international, ce qui fragilise encore davantage les entreprises privées locales.

Ainsi les ONG obtiennent les marchés les plus réactifs et les mieux rémunérés. Les entreprises privées ne disposent ni de ces facilités ni des exonérations fiscales.

«La Palestine est le secret le mieux gardé de l'industrie de l'aide internationale», a déclaré récemment un employé d'une ONG médicale en Palestine:

«Les gens ont besoin d'expérience sur le terrain. Les bruits et rumeurs qui viennent de Palestine la décrivent comme une région à la fois « cool » et dangereuse car elle est souvent décrite comme une zone de guerre. En réalité, la région est assez sûre et possède tout le confort que les internationaux peuvent désirer ».

Bien sûr, cela pourrait changer. A tout moment, la Cisjordanie pourrait exploser.

En effet, il existe des scénarios qui suggèrent la recrudescence de la violence en Septembre après la déclaration, ou non déclaration, de l'État palestinien.

Pour l’heure, la Palestine reste un lieu convivial, accueillant, hospitalier, plein d'air conditionné, de wi-fi et de vin à volonté.



À Gaza, les journalistes eux aussi profitent de cet état de choses, écrivant sur la pauvreté et la souffrance de l’enclave, avant de se retirer dans des hôtels de luxe sur le front de mer, après un excellent dîner dans un des coûteux restaurants de poisson.

Cela ne veut pas dire que les ONG ne sont pas nécessaires. Mais elles sont trop nombreuses et faussent la situation économique réelle.

Fondamentalement, les Palestiniens ne peuvent pas assurer le bon fonctionnement des entreprises, ni être totalement indépendants jusqu'à ce que leurs dirigeants soient partiellement sevrés de leur dépendance vis-à-vis de l’argent de la communauté internationale.


Source : [blogs.news.sky.com]

Traduction : Par Pierre Lefebvre - Pour Primo-Info - 19.07.2011.

A LIRE : [www.bivouac-id.com] Beverly Hills en Cisjordanie (Judée-Samarie) - article original paru en italien sur Il Foglio du 26 février 2010. [www.ilfoglio.it]

[www.jeuneafrique.com] Ramallah, un miracle en sursis
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
23 juillet 2011, 15:37
Noam Bedein, directeur du Centre de Sderot Media, a lancé un appel aux principaux médias ,venant des citoyens de Sdérot. Arutz Sheva a décidé de le publier pour nos lecteurs et espérons-le, les médias traditionnels à qui il est adressé. Une vidéo ci-dessous, montre les enfants en panique courant vers les abris alors qu'une roquette Kassam s'apprête à tomber.


Appel de Sdérot aux médias:

Nous vous demandons respectueusement de changer la façon dont vous annoncez les tirs continus de roquettes sur Israël depuis Gaza.
Les dernières statistiques de Natal, l'organisation traitant du stress post-traumatique, montrent que 70% des enfants de Sdérot souffrent de symptômes de stress post-traumatique deux ans et demi après l'Opération Plomb Durci et plus d'un tiers des habitants de Sdérot ressentent constamment de l'anxiété post-traumatique.

Sept roquettes, missiles et mortiers ont été lancés depuis Gaza vers les communautés du Néguev occidental au cours des derniers jours.
La couverture disproportionnée de ces tirs de roquettes et explosions se trouve dans un reportage succinct et insignifiant de la presse écrite et ne prenant que quelques secondes du temps des informations. Le sujet est à peine évoqué par le msm, qui affirme seulement (heureusement pour l'instant) qu'il y a pas eu de blessés ni de dommages à la propriété. Ce n'est pas vraiment le cas, comme le sait celui qui vit dans la peur constante du prochain missile.

Nous, au Centre médiatique de Sdérot nous vous exhortons à exposer avec plus d'insistance ces attaques, et de les présenter comme les exemples mêmes de guerre illégitime et criminelle contre des civils innocents Sinon, ce en quoi les médias sont complices sans le vouloir, est une acceptation tacite de la terreur islamique extrémiste contre des civils innocents.

Nous vous demandons de changer votre rapport de la façon suivante:

1. S'il n'y a pas de blessures, il est important de souligner qu'elles sont rapportées ici comme blessures physiques. Mais que ce sont sûrement plus des blessures mentales, même si nous ne laissons pas les terroristes changer notre vie.

2. Il est crucial de mentionner à chaque fois le nombre de roquettes qui ont été lancées contre Israël depuis le dernier cessez-le feu du 18 Janvier 2009.

En date d'aujourd'hui du 15 Juillet 2011, il y a eu 788 tirs de roquettes depuis Gaza visant les résidents du sud d'Israël. Ceci doit être rapporté encore et encore afin que le monde sache. Nous avons décidé d'écrire cette lettre ouverte à tous les grands médias pour solliciter un changement de sensibilisation quant à la signification et les séquelles de ce bombardement constant de gens qui essaient de vivre une vie normale dans une région qui n'a jamais été contestée, même par l'ONU , à moins que ce ne soit l'existence même de l'Etat d'Israël qui est contestée.
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
26 juillet 2011, 00:36
Danny Ayalon remet les pendules à l’heure dans une vidéo « La vérité sur la Cisjordanie » provoquant l’ire des faussaires de l’Autorité palestinienne - Par Hélène Keller-Lind - 25 juillet 2011

La vidéo est excellente : Danny Ayalon, vice-ministre des Affaires étrangères israéliens, rappelle quelques vérités historiques très malmenées concernant la « Cisjordanie », des territoires qui ne sont pas « occupés » mais disputés, des « frontières de 67 » qui n’en sont pas, etc. Ce qu’il dit est accompagné de croquis style dessin animé, ce qui rend sa démonstration très accessible. L’Autorité palestinienne, dont le narratif est ainsi mis à mal a réagi avec fureur...

Une vidéo irréfutable rappelle des vérités occultés par le narratif mensonger palestinien

La vidéo est à voir au plus tôt. Et elle devrait être vue par tous les décideurs qui se préoccupent du Moyen-Orient....Dans une démonstration simple, irréfutable, accompagnée de croquis style dessin animé, le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, met à mal le narratif mensonger du Fatah et de l’Autorité palestinienne ou de la Ligue Arabe, adopté pourtant par la plupart des commentateurs et journalistes, et, plus graves, hommes politiques.

Alors que « Cisjordanie » est un terme récent, que les Territoires ne peuvent être qualifiés d’occupés – ce que ne se prive pas de faire l’UE, par exemple – mais de disputés, qu’Israël a d’ores et déjà fait de pénibles concessions territoriales au regard de la Déclaration Balfour, que les implantations n’ont rien d’illégal au regard du droit international, que les « frontières de 67 » n’en sont pas, etc.

Et si Danny Ayalon s’exprime ici, dans une vidéo réalisée par son ministère avec en anglais des sous-titres sont accessibles en plusieurs langues, français y compris – il suffit de cliquer sur « cc » au bas de la vidéo et choisir la langue avant qu’elle commence -. [www.youtube.com]



Il y en a assez, dit-il dans un communiqué, de s’en tenir à un discours de paix commecela a été fait jusqu’ici. Il faut enfin « parler de faits, de droits, d’histoire, de droit international qui sont peu connus... » Et, ajoute-t-il, « nous vivons à une époque où l’image, les gros titres, sont plus importants que le contexte, l’historique des faits, et l’histoire.... Les réseaux sociaux en général et Youtube en particulier sont des champs de bataille majeurs dans le clash des narratifs et en matière de diplomatie publique. Il est crucial qu’une forte présence israélienne, basée sur des droits, soit entendue, surtout pour le profil démographique de Youtube, plus intéressée par des explications faciles à absorber. »

L’Autorité palestinienne réagit avec fureur à une vidéo qui met à mal son narratif. Danny Ayalon démonte un mensonge de plus et lui lance un défi : en débattre publiquement...

Bien évidemment l’Autorité palestinienne a réagi avec fureur en voyant ainsi son narratif mensonger ainsi mis à mal, notamment par la bouche de son négociateur en chef Saeb Ererkat qui avait fait mine de démissionner il y a quelque temps mais est, bien entendu, revenu sur sa décision...Il accuse Israël de prouver avec cette vidéo que l’État hébreu « veut le conflit » y « présente une version cynique et fausse de l’histoire et du droit international. »

Danny Ayalon met à mal cette protestation aussi : elle démontre, en effet, que le négociateur – à vie – ne dit pas vrai lorsqu’il prétend, par exemple, dit-il, « qu’Israël aurait été admis au sein de l’ONU avec la résolution 181 de l’ONU alors qu’en fait l’Etat hébreu l’a été par la résolution 273 en 1949. » Et il met l’Autorité palestinienne au défi de « débattre publiquement de toutes ces questions avant septembre »...On peut retrouver ces éléments sur Twitter également et y suivre régulièrement Danny Ayalon Ainsi que sur son site Internet


Source : [www.desinfos.com]
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
27 juillet 2011, 06:46
Le Proche-Orient a besoin d'une paix sincère, non d'un mirage diplomatique
| 27.07.11 |

par Yossi Gal, ambassadeur d'Israël en France

"Je vous promets qu'Israël ne sera pas le dernier pays à accueillir l'Etat palestinien à l'ONU. Il sera le premier." Cette déclaration du premier ministre israélien devant le Congrès américain en mai, quant à la reconnaissance d'un Etat palestinien issu de pourparlers, est une nouvelle preuve de l'engagement d'Israël pour la paix.

Depuis plus de deux ans, Benyamin Nétanyahou a fait le choix, un choix sincère, de se déclarer publiquement en faveur de la création de deux Etats pour deux peuples. Nous sommes persuadés qu'il est possible de concilier les aspirations palestiniennes avec les intérêts sécuritaires israéliens. Israël ne s'oppose pas à la création d'un Etat palestinien. Au contraire.

La question n'est donc pas celle du principe mais du chemin pour y parvenir. Le problème qui se pose à Israël aujourd'hui n'est plus de savoir si un Etat palestinien autonome doit coexister au côté d'Israël. La question est plutôt de savoir à quoi cet Etat va ressembler. Va-t-il regarder vers le futur et travailler à créer une société pacifiée, juste et moderne, à laquelle nous aspirons tous ? Ou au contraire va-t-il se renfermer dans une espèce de frénésie fanatique et destructrice et dérober au peuple palestinien le fragile espoir d'un avenir meilleur ? Pour parvenir à la paix, il faut choisir la voie de la paix. Il appartient aux Palestiniens de démontrer au monde, et avant tout à eux-mêmes, qu'ils n'ont pas fait le choix de la guerre.

La paix ne peut être que le fruit de négociations et de dialogue entre deux parties qui ont décidé de lier leurs destins et de construire l'avenir ensemble. Nous ne sommes parvenus à la paix avec la Jordanie et l'Egypte que par des négociations directes. Imposer un fait dont nul ne sait s'il est basé sur une intention sincère n'est, à mon sens, pas un acte de paix et n'est dans l'intérêt de personne - y compris évidemment pas dans celui des Palestiniens.

Une action unilatérale viendrait également à l'encontre des principes définis par le Quartet. En 2003, la communauté internationale a établi trois principes qui stipulent, entre autres, le respect de tous les accords signés entre l'Autorité palestinienne et Israël. Si nous demandons au Hamas de respecter ces conditions, il va sans dire que l'Autorité palestinienne doit les respecter aussi. Cette initiative palestinienne à l'ONU, coûte que coûte, en représenterait une violation flagrante.

Nous avons, avec les Palestiniens, un objectif commun. Israël a fait le choix d'accepter le principe de deux Etats nations pour deux peuples. Un Etat juif au côté d'un Etat arabe palestinien. Cet "Etat juif" est mentionné dans la résolution 181 de l'ONU depuis novembre 1947. Cet Etat fut rêvé par le peuple juif durant des siècles.

Israël sera le premier à reconnaître un Etat palestinien pacifique et progressiste. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Nous n'avons pas même la certitude, ou plutôt nous n'avons pour toute certitude que le refus constant de la part des Palestiniens de la reconnaissance de l'Etat juif.

Le fait que les Palestiniens aient décidé de mettre un terme à des années de négociations, réclamant le "droit au retour" de leurs réfugiés en Israël, ne peut que nous faire douter davantage de leur volonté réelle de reconnaître Israël en tant qu'Etat du peuple juif. Le droit au retour doit se faire, de la façon la plus logique, la plus sensée, dans les frontières de l'Etat palestinien nouvellement créé. Suivant la logique palestinienne, il y aurait donc un nouvel Etat palestinien indépendant mais avec des réfugiés qui viendraient s'installer dans cet "autre Etat", Israël ?

Les Palestiniens jouent aujourd'hui un jeu dangereux. Ils attisent les attentes et les espoirs du peuple palestinien, lui faisant croire à toutes sortes de mirages, dont celui de l'ONU. A quoi ressemblerait le Moyen-Orient s'il devenait le terrain de décisions unilatérales ?

Il existe un débat interne au sein du gouvernement palestinien. De hauts responsables palestiniens sont conscients que cette voie unilatérale n'est peut-être pas une option souhaitable et doutent, comme de nombreux pays, de la sagesse de cette initiative à l'ONU. La coopération sécuritaire et économique avec Israël, qui a contribué à l'éclosion d'une économie prospère en Cisjordanie ces dernières années, pourrait elle aussi être remise en cause.

Notre région vit une période d'espoir et d'incertitude. L'enjeu devrait être pour nous tous de soutenir et de renforcer les forces du progrès contre celles de l'intégrisme. Le printemps arabe a dévoilé au monde la nature barbare des régimes de Mouammar Kadhafi et de Bachar Al-Assad. Il a aussi présenté le visage de cette jeunesse arabe, luttant avec un courage extraordinaire, inimaginable, pour une vie meilleure et la liberté de mettre son dessein en accord avec le destin de son pays.

Une reconnaissance unilatérale n'est rien de plus que le mirage d'une victoire diplomatique qui ne fera pas avancer la paix mais au contraire n'aura pour résultat que de nous en éloigner encore davantage. Le temps est facteur de risques dans notre région. Revenir à la table des négociations, au plus tôt et sans conditions préalables, devrait être la priorité absolue.

Yossi Gal, ambassadeur d'Israël en France
Article paru dans l'édition du 28.07.11

[www.lemonde.fr]

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