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cet été, on va ou pas en tunisie?

Envoyé par rd 
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
07 janvier 2012, 09:10
Où est l'erreur...???
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
07 janvier 2012, 09:33
Mon cher RD, toi qui étais plein d’optimisme, il n’y a pas si longtemps, toi le grand voyageur infatigable de la Tunisie, toi qui a eu maille avec notre Lapid autrefois sur la question des juifs tunisiens etc… Aujourd’hui tu dis avoir honte, honte de ce que tu as vu et entendu.

Nous voilà donc prit entre l’enclume et le marteau. MEBIN EL OUARD OUL ZAR.

La dernière vidéo ‘…TUER LES JUIFS… !’ Nous ramène à la réalité et balaye toutes nos espérances.

Lorsque l’ancien ministre israélien SYLVAIN CHALLOM avait lancé il y a qq temps son invitation à ce tous les juifs sortent de notre cher pays, bcp l’avait traité d’irresponsable. Et le gouvernement tunisien à vite fait de rectifier le tir en disant que les juifs tunisiens seront les bienvenus. Que pensez de tout cela.

Cette vidéo est un symbole, le lieu choisi pour cette harangue n’est pas fortuit. Les événements se passent à Tunis Carthage, c'est-à-dire dans un lieu de débarquement et d’embarquement.
Les forces de l’ordre sont passifs et même sans doute pour certains ils n’y voyaient aucune raison de s’interposer puisque la Tunisie est devenue libre. Liberté de paroles, d’insultes, appel au meurtre etc… Chose que l’on n’a pas vu sous le règne de BEN ALI. On peut tjs apprécier notre Monsieur TRABELSi dire que ce gouvernement est mieux que celui de BEN ALI.
Il n’y a pas eu à mon sens de contre manifestation pour rétablir l’équilibre.
Bref, comme l’a dit un internaute plein de raison, avec ce genre de manifestations et dans l’état actuel des choses, rien ne va plus là bas et rien ne sera plus comme avant.
Les tunisiens ignorent sans doute le poids et l’influence des juifs du monde dans les affaires et miser sur la Tunisie dans le futur ne sera pas chose facile.

Ces qqs misérables manifestants font un tort considérable à leur pays sans qu’ils s’en rendent compte. Le monde entier les regarde et ils apprécieront ces appels à la haine et aux meurtres.
Depuis qqs mois, notre pays, celui qui a fait verser des larmes à notre cher Boujnah, n’est plus pour le moment notre destination favorite, il y a bcp d’autres pays plus ouverts que le notre sans que l’on si rende avec crainte, peur et angoisse.

Qui sont les véritables perdants… ? Nous ou eux … ?
Pense à prendre tes apéros là bas mais de temps en temps jette un coup d’œil derrière ton dos de YOUDI , un coup de poignard n’est pas à sous estimer.

Qui faut t’il donc croire ces BARBUS ou les APPELS DU NOUVEAU PRÉSIDENT…. ?

Re: cet יtי, on va ou pas en tunisie?
09 janvier 2012, 23:17
Le leader du Hamas promet à Israël des "jours difficiles" (Guysen.International.News)
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a promis dimanche des "jours difficiles" à Israël, lors d'un meeting à Tunis qui a réuni quelque 5.000 personnes totalement acquises à la cause du mouvement terroriste. "Israël n'a plus d'alliés en Egypte et en Tunisie, nous disons aux ennemis sionistes que les temps ont changé et que le temps du printemps arabe, le temps de la révolution, de la dignité et de la fierté sont arrivés", a déclaré M. Haniyeh. Il a félicité le peuple tunisien pour sa révolution et pour avoir "choisi Ennahda", le parti islamiste vainqueur des élections du 23 octobre. "Sous l'ancien régime tunisien, les portes nous étaient fermées, maintenant elles sont ouvertes".
Re: cet יtי, on va ou pas en tunisie?
10 janvier 2012, 00:53
Haniyeh en Tunisie: "Nous ne céderons pas un seul bout de la Palestine" (Guysen.International.News)
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, en visite à Tunis, a promis de ne pas céder "un seul bout de la Palestine". "Nous n'allons pas céder Al Qods (Jérusalem), nous allons continuer le combat et nous n'allons pas lâcher nos armes", a-t-il poursuivi, en appelant "les peuples de la Révolution à bâtir l'armée d'Al Qods". "Nous n'allons pas reconnaître Israël&qu ot;, a-t-il scandé, repris en choeur par la foule, qui scandait "Mort à Israël", "la révolution tunisienne soutient la Palestine", ou encore "l'armée de Mahomet est de retour". A l'entrée de la coupole de Menzah, où se tenait le meeting, les spectateurs s'essuyaient les pieds sur une étoile de David.
Re: cet יtי, on va ou pas en tunisie?
10 janvier 2012, 03:55
A tous ceux qui parlaient il n'y a pas bien longtemps d'islam modéré, je tiens a dire qu'il n'y a qu'un seul Islam.
Il peut être latent ,ou en irruption
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
11 janvier 2012, 22:23
TUNISIE : le Grand Rabbin de Tunis souhaite la bienvenue au leader du Hamas
par Gerard Fredj

Il n'y a pas de sionistes en Tunisie et on ne veut pas être mêlés au problème du Proche-Orient, la Tunisie est notre pays, a déclaré à l'AFP Peres Trabelsi, un des représentants de la communauté juive tunisienne, interrogé sur les slogans antisémites lancés à l'aéroport lors de l'arrivée d'Ismail Hanyeh le leader du Hamas.

Pour le grand rabbin de Tunis, Haïm Bittan, "Certains membres de la communauté ont eu peur après cet incident, mais il faut faire la différence entre la situation au Proche-Orient et ici" ajoutant, à propos du leader du Hamas, "tous les invités de la Tunisie sont les bienvenus".

La compromission a quand même des limites qui viennent largement d'être franchies!
Partirez vous en vacances en Tunisie?
[/size]


je reve !!! reveillez moi
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
12 janvier 2012, 00:30
Qui aurait pu croire qu' après 56 ans de dictature du Parti Unique, une Révolte de Printemps apporterait la Liberté de Conscience, la Liberté de Parole, et la Libération de la Peur ?

Le plébiscite des urnes suffirait il à apporter la démocratie ?

Bien Naïf celui qui le croie !


hebergeur d'image

Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
13 janvier 2012, 01:08
Tunisie – Ennahdha : La dictature est en marche !
Au nom du peuple, de Dieu et de Jebali, Amen !


hebergeur d'image


À l’approche du premier anniversaire de la Révolution du 14 janvier, la transition « démocratique » prendra, selon toutes vraisemblances, le chemin le plus long, tortueux et semé d’embûches. Le nouveau gouvernement provisoire n’aura pas perdu de temps pour semer le doute dans les esprits. Une quinzaine de jours à peine d’exercice du pouvoir et deux mois et demi après leur victoire aux élections du 23 octobre, le parti Ennahdha ne tarde pas à faire tomber les masques. La construction d’une dictature au nom du peuple, de son guide Ghannouchi et du Divin est en marche. Après le coup d’Etat médical de 1987, 2012 sera également l’année du « Changement », celui d’un coup d’Etat institutionnel en construction.



Tout régime autoritaire a ses règles auxquelles les dictateurs en herbe ne sauraient échapper. La construction de la dictature tourne autour de trois axes essentiels que sont la répression policière, le contrôle des médias et une idéologie fasciste qui se cristallise généralement autour du concept de l’identité. À cela s’ajoute, subsidiairement, le principe du culte de la personnalité. En l’absence d’une de ces données, le régime est mis en danger et le mouvement Ennahdha, en l’espace de deux semaines, prouve qu’il n’entend pas déroger à ces règles.



Le coup d’Etat institutionnel commence avec l’Organisation provisoire des pouvoirs publics et le péché originel sera celui des alliés en déperdition que sont Ettakatol et le CPR qui n’ont pas vu le danger venir, signant un chèque en blanc aux desseins hégémoniques des islamistes. Mohamed Bennour, porte-parole d’Ettakatol l’avait déclaré en personne à Business News, « nous avons fait une erreur », allant jusqu’à avouer que le projet approuvé n’avait pas été étudié. Ennahdha, pour noyer le poisson et calmer les ardeurs des contestataires, fait quelques petites concessions mais le mal est fait, les islamistes s’emparent de l’essentiel du pouvoir. Institutionnellement légitimes avec deux partis dits de gauche pour alibi (comme c’était le cas en Iran après la Révolution ayant déchu le Shah), les dirigeants d’Ennahdha peuvent, à présent, se montrer sous leur vrai visage.

La question de la sécurité d’abord. Le principe dictatorial est simple : accuser des parties obscures qu’on appelle aujourd’hui l’extrême gauche ou la gauche tout court (au temps de Ben Ali c’était les islamistes), de vouloir installer le chaos en appelant à des mouvements de protestations. Les coupables, ces ennemis de la patrie, doivent être maîtrisés et, pour cela, l’emploi de la force ou l’intimidation ne sont pas écartés. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des sit-inneurs affirmant avoir été menacés par des militants d’Ennahdha de plusieurs années d’emprisonnement s’ils ne mettaient pas fin à leur sit-in. D’un autre côté, les enseignants et les étudiants venus protester au ministère de l’Enseignement supérieur ont été physiquement agressés par les forces de l’ordre, qui, parait-il, ont usé de la violence sans que l’ordre leur soit donné. Par ailleurs, le limogeage annoncé par le Syndicat (mais non confirmé par le ministère de l’Intérieur) de Moncef Laâjimi de la direction des brigades d’intervention, éveille des suspicions quant à la volonté d’Ennahdha d’avoir un contrôle plus efficace des forces de l’ordre. Notons enfin qu’Ennahdha dispose d’un appareil sécuritaire qui lui est propre et qui est généralement déployé lors des manifestations de ses partisans ou encore à l’occasion d’un déplacement de ses dirigeants. Ce service d’ordre reconnaissable généralement par le port d’un gilet blanc avec le logo du parti rappelle les milices RCD ou encore celles de Mohamed Sayeh du temps de Bourguiba (les premières du genre dans la Tunisie moderne).



Le contrôle policier en marche, Ennahdha s’attaque à présent aux médias. En effet, qu’est-ce qu’une dictature sans contrôle total de la communication et de l’information ? Les islamistes le comprennent mieux que personne et se sont attachés, depuis qu’ils sont au pouvoir, à pointer du doigt les médias. Pour préparer le terrain, Rached Ghannouchi, Hamadi Jebali et Samir Dilou se sont relayés dans les médias pour dire tout le mal qu’ils pensent d’eux et la nécessité de recadrer les journalistes ne répondant pas à la volonté du peuple. La piqure injectée, ils attendront quelques jours avant d’annoncer unilatéralement, les remplacements à la tête des médias publics. Et quoi de mieux pour mettre en place la propagande dictatoriale que de mettre en poste les plus compétents dans le domaine, les anciens agents de l’appareil d’Etat et propagandistes de Ben Ali ? Il est attendu d’eux qu’ils jouent le même rôle joué à l’époque et le travail de sape a déjà commencé ; le nouveau PDG de la Télévision nationale, Adnene Khedher, ayant en effet envoyé une « demande », par huissier notaire, au directeur de l’hebdomadaire Al Oula, l’enjoignant de ne pas publier un dossier le concernant, prévu pour l’édition de demain, mercredi 11 janvier 2012. Nous avions en outre déjà évoqué l’agression physique des journalistes au ministère de l’Enseignement supérieur et la confiscation de leur matériel, rendu après destruction de preuves compromettantes.

Le troisième axe enfin est idéologique. Le principe est de faire accepter à la population les deux premières règles dictatoriales, le but n’étant pas de finir comme les récents dictateurs déchus. La question de l’identité reste le concept idéal pour tout dictateur fascisant. Ce concept, vieux comme le monde est généralement à la base de nombreux génocides ou épurations ethniques dans le monde, et consiste à faire émerger le principe de la pensée unique, où ceux qui sont différents ou considérés comme tels sont les ennemis de la nation. La nouvelle identité à la mode, en Tunisie, est l’identité « arabo-musulmane », et le parti islamiste est le mieux placé pour en maîtriser la portée et se l’approprier. Tout ce qui ne répond pas à ce qualificatif identitaire est un danger pour la Tunisie. Une identité dite arabo-musulmane n’ayant aucun sens en soi, car elle pourrait théoriquement englober et assimiler les Tunisiens au Saoudiens, par exemple. L’analogie de l’identité d’un Tunisien à celle d’un citoyen de pays du Golfe est donc sujette à toutes les interrogations. Mais qu’à cela ne tienne, l’identité sera imposée et le Tunisien sera « arabo-musulman » ou ne sera pas. Il faut éviter de parler des langues étrangères (le français notamment considéré comme « pollution linguistique » parlé par les « déchets de la francophonie), s’ouvrir à d’autres cultures ou montrer sa diversité. Le retrait identitaire est un des socles de l’intégrisme idéologique et de la dictature de la pensée unique. Ennahdha excelle dans le domaine, jusqu’à obliger les partis de l’opposition craintifs et traumatisés par leur échec, à répéter à qui veut l’entendre qu’ils sont « attachés à l’identité arabo-musulmane de la Tunisie », quel que soit le sujet qu’ils abordent.



Pour finir, les dirigeants ne peuvent pas, à eux seuls, instaurer cette nouvelle dictature. Ils ont besoin d’une base solide et dévouée. Cette base criera des slogans antisémites à l’accueil du chef du Hamas, cette base se déplacera dans toutes les manifestations contre le pouvoir afin de les faire échouer, et donner l’illusion d’une population qui soutient le régime, sans faille, à l’image des klaxons et des manifestations de joie au soir d’un certain 13 janvier. Les sympathisants du parti islamiste donnent aujourd’hui leur bénédiction à la nouvelle dictature… Au nom du peuple, de Dieu et de Jebali, Amen !

Monia Ben Hamadi -Business-News.com

Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
16 janvier 2012, 00:36
Bonjour, ayant eu l' autorisation de l' auteur Farouk BEN MILED Architecte, Membre fondateur de la ligue des droits de l'homme Libertaire et Observateur engagé et ancien de Carnot, je m' empresse et me permets de partager avec toi (vous) ce "coup de gueule ". merci à lui !!!


Les coordonnées de Farouk Ben Miled : faroukbenmiled@yahoo.fr à bientôt. bien à toi. (vous)madeleine ben naceur UN AN APRES : ETAT DES LIEUX ET DES "FAUX PIEUX" Bilan : ZBANTOUT ! Non non ! ce n'est pas une blague: c'est un ratage total.Le rêve transformé en cauchemar, quelle désillusion!

Un résultat fort peu glorieux, un anniversaire affligent, une perte de confiance totale , et un horizon obscurcis par des barbes noires et des femelles endeuillées en burka , enfermées dans leur doctrine et vociférant d'inacceptables slogans racistes jamais prononcées à ce jour dans notre pays, envers ceux-là mêmes que Moncef Bey a pris sous sa protection , parce que tunisiens à part entière , contre la volonté de l'AFRICA KORP et du général MAST de triste mémoire. Et ce n'est pas peu. Des dizaines de familles tunisiennes en ont fait spontanément autant ( N'en déplaise aux propos obscènes lus sur JSS NEWS) .Comment on est-on arrivés là ?

Cette terre d'accueil depuis la nuit des temps ne compte plus ses minorités. A eux seuls les TEMPS MODERNES ( 19ème et 20ème siècle ) ont accueilli avec leurs églises et leurs croyances, fuyant la misère, Calabrais, Siciliens, Maltais et Grecs , outre les russes blancs du général Wrangel fuyant le bolchévisme , et jusqu'aux européens de tout bords , juifs en partie , fuyant eux aussi le fascisme, le nazisme , Vichy, et le franquisme .

Les républicains espagnols vaincus en 1939 sont arrivés eux par fournées entières.Malice de l'histoire le gouvernement de l'époque les a installés à Kasserine.

A ceci ,une bande d'ignorants et d'illuminés, veulent transformer notre pays en un ghetto pour abrutis et débiles mentaux , avec la complicité d'un pouvoir complice dans un silence approbateur et peu innocent .Situation annonciatrice de gros orages.

Un parti qui a gagné les élections en prenant le train en marche , un peu en resquilleur et beaucoup par effraction, avec comme fer de lance une branche salafiste, fasciste en devenir, qui d'ores et déjà commence à bomber le torse à Sejnane , après une première "mise en bouche" devant la synagogue de Tunis, jusqu'à la ratonade des troubadours de Mejen Bel Abbès .Parcours linéaire remarquablement programmé, décidé, et annoncé.Alors que nous avons cru un moment réinventer un bout d'histoire, force est de constater que nous rentrons dans une période de glaciation.Cette révolution n'était-elle donc qu'un flope ? Encore un ?

Après des élections faussement démocratiques et inéquitables malgré les apparences, nous avons un Président apprivoisé, parangon en chef, avec son burnous d'étudiant fauché, reniant ses électeurs et seulement heureux d'être là. Franchement je préfère Aristide Briand avec sa cape noire et son foulard rouge, lui au moins remplissait l'affiche.

De même celui de l'Assemblée Nationale, avatar du Bourguibisme dont les lésions sur l'intelligence de beaucoup de mes compatriotes tardent toujours à se cicatriser. En parfait opportuniste il a renié ses électeurs qui maintenant le poursuivent en justice. Un comble. Seuls les murs de son bureau lui valent quelques regards.Serais-ce alors ce qu'on appellerait " une forfaiture politique" ?

Un premier ministre qui après avoir été lessivé par plus d'une décennie d'internement et d'isolement, on lui demande d'avoir des idées fraiches. De son apparente sérénité, personne n'y croit. En réalité, il n'aspire qu'à se venger, et il n'est pas le seul, sur le dos de ceux qui sont allés au casse pipe.

Un idéologue atrabilaire, patron d'un parti diabolique et ésotérique, Torquemada en puissance (bonjour l'Inquisition), portant sa bigoterie sur le front , maitrisant parfaitement l'hypocrisie et les dérapages contrôlés, utilisant faux fuyants et arguments retords pour camoufler le nouveau népotisme . Jouant avec ses dévots aux apôtres, tartuferies en tous genres à la demande. Sans oublier bien sûr casseurs et sbires d'appoint, savamment endoctrinés pour terroriser la population.

Un gouvernement provisoire en stand by qui pendant un an a tout juste levé le petit.A preuve 200000 chômeurs en plus, les phosphates hors circuit, des entreprises qui se barrent, un Sud Ouest en ébullition dernièrement visité et consolé avec des mots qui n'ont que trop servi.Pourtant ce n'est pas les idées qui manquent

Les Trois Mousquetaires sans d'Artagnan, se sont faits "dégagés" de Kasserine tout juste hier, au moment même où on continue à se cramer sur les trottoirs "dignement"

Entre temps les premières mesures vont des faux pourcentages de ministres novices et frais-moulus aux futurs taux d'intérêts promis des argentiers internationaux, en attendant les promesses du G8, et jusqu'aux emmerdes qu'à failli nous créer notre cher président avec notre puissant et incontournable voisin .Dans l'hémicycle nous avons droit aux inépuisables querelles de clocher de nos constitutionnels, toutes couleurs confondues, qui s'escriment dans une ambiance poisseuse. Je ne sais d'ailleurs plus lequel de ces grands hommes s'en prend maintenant à ceux qui ont faim. Bravo !

Tous les autres aussi insignifiants qu'inconnus au bataillon, ou si peu, à part celui qui, il y'a longtemps a fait hurler les stades J'ajouterais à cette joyeuse liste l'impertinence des sous-fifres, des exécutants des basses œuvres, vantards et arrogants, sortis de nulle part . Eux aussi prétendant à des maroquins, en plus des 43 bien nommés .Ca fait vraiment beaucoup de monde sur le balcon !

Enfin des PDG surdoués et surdiplômés, mais complètement dépassés, qui grâce à leur entêtements, leur suffisance, et leurs idées fixes ont envoyés à la casse des dizaines de milliards de matériel : quel gâchis !Mot d'ordre général : Attendez voir ce que vous allez voir.Sans jouer aux Cassandres, ce sera alors trop tard.Nous tous qui voulions un programme fracassant, n'aurions fait que réinventer " le robinet d'eau chaude".

En face : une révolte révolution récupérée, confisquée, spoliée et bafouée, détournée et usurpée.Les jeunes crient toujours sans être entendus, dans des sit-in devenus dérangeants pour le pouvoir. Des facs phagocytées par des esprits antédiluviens. Un pouvoir complice qui laisse faire en attendant le pourrissement total avant de s'imposer pour le long terme : stratégie parfaitement au point. Une Gauche édulcorée et fanfaronnant, qui après s'être monté le bourrichon, s'est faite avoir jusqu'au tro.... !

Elle n'arrive même plus à se réunir autour d'un pot.Au lieu et place d'aller à Kasserine et Jendouba, elle organise des meetings huppés à Gammarth pour convaincre des convaincus .Dans tout ça, nulle visibilité politique.De ses dissensions, ses adversaires en vivent.En bref: elle pédale dans la semoule.

Le simple citoyen a eu droit au rôle de voyeur de service. Les hôteliers n'arrêtent pas de braire leur misère, après avoir bénéficié et dilapidé des centaines de milliards, qu'ils ne remboursement jamais, afin de faire tourner leur bastringue. Faudrait-il encore qu'ils sachent le faire.

La robe noire, dont certains parmi ceux qui la portent la déshonorent, est devenue, en montant souvent au créneau, le chantre des libertés et de la justice, après nous avoir abreuvés de juridisme.

Certains journalistes qui reviennent de loin, prévoyant les nouvelles orientations commencent eux aussi à retrouver les vieilles litanies de flagorneurs émérites. N'hésitant pas à l'occasion, à diffamer ceux qui sans être des pros, essayent d'exprimer leur rage devant tant d'hypocrisie; et en spadassin qu'ils sont s'apprêtent encore une fois à assassiner la liberté.D'autres plumitifs pédants tiennent à nous donner des leçons sur la Démocratie Athénienne. Rien que ça!Heureusement seul l'Audace nous sert régulièrement sur le grill de grosses magouilles signées : Ca soulage! J'avoue aussi avoir lu plusieurs articles de fond courageux et bien sentis. J'aime !

Au vu des dernières décisions concernant la Presse, la pieuvre du dirigisme a commencé son œuvre

Quant au gouvernement sortant, au risque de déplaire à certains de mes amis, il a disparu aussi vite qu'apparu, dans une totale indifférence, non sans avoir distribué préalablement quelques médailles qu'on dit méritées accompagnées de cabotinages ringuards. Pour l'anecdote, avez-vous remarqué maintenant le ton doucereux, acidulé à faire rougir une vierge, et faussement aimable des flics, ainsi que celui de leur patron aux trémolos paternalistes tels qu'il les sert sur " l'étrange lucarne". Est-ce une envie de repentance ? Zâââma ???

Mais dans tout ça je rends d'abord hommage à toutes nos femmes et nos jeunes, époustouflants de beauté d'intelligence et de courage, eux qui sont montés au front et qui ont été si peu récompensés.Comme je rends hommage à l'UGTT qui aux dernières élections, bien que un peu macho, nous confirme s'il le fallait, le droit à la dignité du travail.Mais aussi je n'oublierais jamais la photo de cette robe noire qui a fait la couverture de Paris Match sur le "14 Janvier". Ce n'est peut être pas un coup d'état, mais sûrement une OPA.

Tout ça fait vraiment désordre, et je ne peux donc que dire : Nous avons changé d'erreur.(*)

Farouk BEN MILEDArchitecte Membre fondateur de la ligue des droits de l'homme Libertaire et Observateur engagé 11 Janvier 2012(*) cette boutade revient à Jean Edern Hallier
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
19 janvier 2012, 02:20
Tunisiens, vous vous êtes levés contre la tyrannie et l'injustice avec des coeurs vrais, vous étiez les Justes. Vous avez éclairé le monde de la flamme de votre dignité, vous étiez l'humanité.


Vous avez fait retentir vos rues d'une clameur généreuse, vous étiez la fraternité. Vous avez ranimé le sens valeureux du prochain, vous étiez la bonté. Vous avez conquis l'estime de tous par votre panache, vous étiez la fierté. Vous avez souri par millions à vos visages divers, vous étiez la tolérance.
Le 5 janvier, à l'aéroport de Tunis-Carthage, vous n'avez été ni justes, ni fraternels, ni dignes, ni grands, ni bons, ni humains. En martelant de vos poings levés "Mort aux juifs !", pis encore "Tuer les juifs est un devoir !", vous avez offert le spectacle d'une phalange démente qui nous plonge dans la stupeur et l'affliction. Non seulement vous avez failli à votre oeuvre, mais vous avez outragé la cause palestinienne, en l'accablant de slogans aussi funestes que ceux de ses ennemis. Vous avez trahi le message de votre foi.

Quoi ? En l'espace de quelques mois à peine ? Votre nature pacifique est devenue fanatique ? En quelques mois vous avez changé de caractère ? Dans le monde des sentiments, ce sont quelques secondes. En quelques secondes, la morsure contagieuse de la méchanceté humaine vous a gagnés, la basse grégarité des pulsions racistes. Soudain, vos visages affables ont pris un aspect lugubre. Vos yeux clairs se sont tendus de noir. Vous êtes peu nombreux ?

Une infime minorité, me dit-on ? Peut-être, mais je ne veux pas le savoir, je m'en fiche. Vous avez rendu possible l'insoutenable, par la seule idée du meurtre collectif des juifs de Tunis. Cela suffit à nous avilir tous. Vous avez commencé à distiller un poison funèbre dans l'âme crédule d'un peuple débonnaire et bienveillant.

Je ne vous reconnais pas, Tunisiens, je ne vous reconnais plus. Vous avez glacé dans mes veines l'admiration que vous aviez fait naître, vous m'avez ôté le goût du pays natal, vous m'avez rendu indifférente à sa lumière, vous m'avez gâché l'image de votre héroïsme, vous avez éteint dans mon coeur la musique de la patrie. Etes-vous les mêmes, Tunisiens ? Etes-vous ceux-là qui criaient en choeur : "Musulmans, juifs, chrétiens, nous sommes tous tunisiens" ?

Entre cette troupe joyeuse et l'autre, quelle ressemblance ? Qui êtes-vous, des humanistes ou des intégristes ? Lequel de ces portraits est le plus vrai ? Lequel des deux va l'emporter ? Vous avez fait la première révolution romantique du XXIe siècle, avec cet art inimitable de déjouer la violence par des moyens espiègles et tolérants, vous n'êtes pas tunisiens pour rien. Et maintenant vous voilà en train de glorifier la violence par des besognes obscures dont vous avez connu les tourments.

Victimes victorieuses

Vous avez fait tomber un régime, guidés par une inspiration plus haute que l'ethnie, que l'identité, que la religion, que la tribu. Vous vous étiez placés au-dessus du chauvinisme et des préjugés. Votre liberté s'était délivrée de l'identité. Ou plutôt, c'était ça votre identité, s'affranchir des derniers vestiges de la décolonisation. Vous n'avez pas fait votre révolution contre la culture occidentale, contre l'impérialisme, contre le sionisme, contre les infidèles, contre les juifs. Non. Vous vous êtes révoltés contre vous-mêmes.

Et maintenant que faites-vous ? Derrière le mur de la peur que vous avez brisé, vous dressez des sentinelles féroces, qui scandent des appels odieux. N'êtes-vous entrés dans le règne de la dignité que pour vous en rendre aussitôt indignes ? N'avez-vous embrassé l'égalité que pour mieux l'étouffer ? Avez-vous gravi les marches de la liberté pour la traquer sous les colonnes d'une meute ? Le despotisme, concentré en un seul, a quitté la tête du corps politique pour parcourir les nerfs de tout l'organisme, en lui imprimant des secousses effrayantes. Le mal était circonscrit, aujourd'hui, il court dans les ramifications de notre être, il est de la responsabilité de tous.

De deux choses l'une. Ou bien vous donnez à vos minorités un droit aussi sacré que le vôtre, et vous vous interdisez de leur infliger le sort de ces proscrits que vous étiez. Vous montrez alors que vos rêves n'ont pas porté en vain les espoirs de ceux qui, dans le monde, ont reconnu en vous leur conscience. Ou bien votre raison s'abandonne aux idolâtries du racisme, du sexisme et de la xénophobie, et vous ruinez votre morale sous les égarements les plus frustes de la société, dans une cacophonie primitive.

Je sais que les victimes victorieuses peuvent un jour passer du côté des bourreaux. C'est ce qu'on reproche aux Israéliens. Mais vous, ne vous laissez pas aveugler par la rage de revanche historique. Soyez à la hauteur des Lumières de votre révolution. N'endossez pas la peau de coupables en chasse d'innocents à avilir et à persécuter. Ne conduisez pas la révolution à l'envers, ni vos minorités en enfer. Vous qui avez connu la police, ne soyez pas ces commissaires du Ciel armés des sabres de l'inquisition et du châtiment pour épouvanter vos frères. Les journalistes, les universitaires, les femmes, les francophones, les juifs..., ça fait beaucoup de monde que vous prenez à partie, que vous dénoncez, agressez, frappez, molestez. Ça fait trop.

Rappelez-vous qu'il a suffi qu'un seul paria ambulant périsse pour que tous les Tunisiens renaissent. Maintenant il suffit qu'un seul juif tunisien soit insulté pour que nous en supportions tous l'injure, sans exception. L'offense est collective, la réponse est unanime : "Nous sommes tous des juifs tunisiens."

Hélé Béji est aussi l'auteure de "Nous, décolonisés" (Arléa, 2008) et d'"Islam Pride : derrière le voile" (Gallimard, 2011).
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