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Sarkoland

Envoyé par ladouda 
Re: Sarkoland
08 novembre 2011, 00:29
LES JUIFS DE FRANCE, FACE À L’IMPASSE POLITIQUE
par SHMUEL TRIGANO
Professeur des Universités, président de l’Observatoire du monde juif.


Que peuvent faire les Juifs de France ? Ils font face à une conjonction difficile.
D’un côté : une opinion publique – ou « médiatique » - globalement hostile à Israël et sans aucune empathie – c’est le moins qu’on puisse dire – pour la communauté juive. D’un autre côté : une politique gouvernementale qui a, aujourd’hui, clairement pris parti pour la cause palestinienne. Les déclarations successives de Juppé et Sarkozy sur le caractère national juif de l’Etat d’Israël, sur l’échange « équilibré » de Shalit contre plus de 1000 terroristes palestiniens, et, enfin, le vote français pour l’admission de la Palestine à l’UNESCO ne laissent plus de doute[1].

Mais le doute lui même était une façon, pour les Juifs de France, de se tromper eux-mêmes dans leurs attentes. Car, objectivement, malgré ses déclarations d’amitié, la présidence Sarkozy fut toujours hostile à Israël sur le plan international. Peu ont voulu remarquer les abstentions systématiques de la France dans les arènes internationales régulièrement hostiles à Israël. Les Juifs de France, institutionnels comme para-institutionnels n’ont pas voulu reconnaître la réalité ni murmuré face à cet état de faits. Les cérémonies et les discours de circonstance qui les flattaient leur ont suffi.

Ils avaient mis, en effet, un grand espoir en Sarkozy. Sa nomination au ministère de l’intérieur, en 2002, avait représenté un tournant dans la simple reconnaissance de l’existence d’un antisémitisme en France. Depuis 2001, ce fait d’évidence avait été effectivement l’objet d’un tabou, orchestré par le gouvernement Jospin et mis en oeuvre par les médias, ce qui fut à l’origine du syndrome d’hostilité envers les Juifs qui s’est depuis approfondi.

Je rappelle que pendant plus d’un an les institutions juives sur la demande du gouvernement ont gardé le silence sur les 450 agressions dont les Juifs étaient les victimes. Si j’ai créé l’Observatoire du monde juif, en 2001, ce fut avant tout pour rendre publique cette liste, que les institutions juives tenaient à jour, et la communiquer à l’élite politique[2].

Aujourd’hui le vote de la France à l’UNESCO est d’autant plus grave qu’il va accentuer la guerre culturelle et symbolique du monde arabo-musulman non plus seulement contre Israël mais contre le peuple juif et le judaïsme. C’est en effet le triomphe du révisionnisme historique envers l’histoire et la religion juives (lieux saints et historiques d’Eretz Israel, à commencer par Jérusalem) qui se voit mondialement consacré.

Que peuvent faire les Juifs ? Il n’y a en France aucune alternative politique à cette impasse. La Gauche, empêtrée dans ses mythes, leur est hostile sur le plan d’Israël. Elle a clairement épousé la cause palestinienne. Sur le plan de la lutte contre le racisme anti-juif, elle a clairement adopté une pseudo-neutralité : c’est elle qui a forgé, en effet, la notion de « tensions inter-communautaires », en refusant de qualifier réellement les actes antisémites pour ce qu’ils étaient, et donc répréhensibles. Les extrêmes ne sont pas plus favorables : à gauche, c’est un discours de facto anarchiste contre les « riches » qui l’emporte. A droite, le FN est profondément anti-israélien et son nationalisme pseudo-républicain met les Juifs et les immigrés dans le même sac.

Les Juifs se retrouvent ainsi enserrés dans l’étau d’une impasse, confrontés à des choix impossibles.

Choisiront-ils un Sarkozy qui a lutté – mais luttera-t-il demain ? – contre l’antisémitisme aux dépens de la justice envers Israël ? Cette alternative est de toutes façons fausse car les deux sont liés. L’antisémitisme aujourd’hui se nomme antisionisme. Ils se condamneraient alors à dépendre d’une politique qui leur est de facto hostile quant à leurs croyances les plus profondes, bien que cachée dans la proclamation d’une amitié ambivalente. Situation propice au développement d’une conscience tragique du monde. Comme dans la tragédie grecque où les héros crient contre un destin qui continue inexorablement sa course…

La fuite et l’esquive
Que peut-il se passer pour faire face à une telle impasse si ce n’est la fuite ou l’esquive ? Elle peut prendre plusieurs formes[3] : le départ dans les actes ou dans la tête et les symboles.

Le départ tout court, dans les actes, c’est bien sûr l’émigration, une démarche que l’élection de Sarkozy avait suspendue pour beaucoup, alors sous le coup du traumatisme de l’abandon des Juifs par les pouvoirs publics de 2001 à 2002. Remarquons qu’elle a néanmoins concerné quelques milliers de personnes.

Il y a, au vu de la réalité, trois voies possibles pour le départ « dans la tête », qui consiste à partir tout en restant sur place.

Par ordre de gradation allant vers plus de continuité juive, il y a d’abord, l’assimilation - degré zéro - qui représente une façon de fuir la difficulté qu’il y a à être juif dans un environnement non empathique, en se confondant avec l’environnement.

Puis nous avons la sécession, une façon de se dissocier du reste des Juifs en intégrant la « critique » du monde extérieur envers eux – et donc soi-même - pour la retourner contre d’autres Juifs, en se démarquant d’eux.
Deux modalités sont possibles: adopter la posture de l’accusateur en menant le procès contre Israël et d’autres Juifs («accusés de tous les « ismes » possibles) et celle du coupable qui ne cesse d’accuser les Juifs – de s’accuser lui même, donc - d’une sorte de péché originel pour lequel il fait pénitence en tentant de se justifier auprès de l’opinion dont ils quémande la reconnaissance quoique pour lui, et lui seul, aux dépens d’autres Juifs, bien sûr. En cela il y a aussi là « sécession ».

Enfin, il y a la démission, paradoxalement la seule voie « positive » dans l’impasse actuelle.

Cette typologie des postures juives face à l’impasse vise en effet à évaluer la force de continuité de la stratégie existentielle adoptée. Le critère d’évaluation concerne le sens. Vivre en Juif, ce n’est pas seulement survivre, « faire son trou » comme un cloporte, mais vivre une vie pleine de sens, en accord avec les valeurs fondamentales du judaïsme et du peuple juif et en adéquation correcte avec l’environnement.

La démission donne un sens positif minimaliste (alors que la sécession donne un sens négatif - minimaliste pour les « accusateurs » et maximaliste pour les « coupables »). Sur cette échelle, l’émigration constitue une quête de sens radicale et revêt donc un sens positif maximaliste.

La démission connaît 3 modalités.
La conversion à l’ultra-orthodoxie est la plus évidente et la plus structurée. Elle pousse le Juif à se désinvestir de la Cité et des affaires du monde et à se recentrer sur l’éternité et la sacralité, l’étude. Entrer en ultra-orthodoxie, c’est aussi sortir de la communauté juive. Sa progression actuelle, souvent parmi des milieux aisés (affaires et professions libérales) inattendus, témoigne de ce qu’ils y trouvent une rationalisation de l’impasse ressentie (l’écart entre leur bonne fortune et le défaut de sens).

A l’autre bout, nous avons le néo-israélitisme, en progrès aussi, qui rabote tous les aspects trop saillants de la condition juive sans pour autant renoncer à la « communauté », pour rejoindre dans un suprême effort le consensus propre à l’environnement : moralisme et discours « politiquement correct » sont ses caractéristiques.
Il existe une autre version, victimaire, de cette voie, plus éloignée de la « communauté » car elle fonde la légitimité de la condition juive, assumée donc d’une façon quelconque, dans le martyrologe juif. C’est parce qu’ils ont été des victimes que les Juifs justifient le « droit » d’exister comme une collectivité, essentiellement celle du malheur et dont le mal infligé par d’autres est la raison. « Excusez-nous d’exister mais c’est à cause de vous qui en êtes coupables ! » disent-ils. Aucune assomption positive de l’existence juive ici.

Enfin, la dernière modalité définit le développement d’une conscience eschatologique, d’attente de fin du monde, imposant une sorte de mise en suspens de la situation présente au bord d’un abîme pressenti mais mystifié en vision apocalyptique. Cette angoisse permet de sauvegarder un « quant à soi » dans l’impasse.

Pourquoi ces voies de « continuité » sont-elles autant de voies de démission ? L’histoire contemporaine a démontré qu’une stratégie existentielle qui renonce à prendre en charge le destin des Juifs comme peuple met en danger la survie de ces derniers. Or, c’est dans cette arène qu’est lancé le défi de l’antisionisme contemporain. Et c’est là où il y a démission.
Re: Sarkoland
08 novembre 2011, 05:06
Netanyahou, un «menteur» selon Sarkozy

Un dialogue «off» entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama sur le Premier ministre israélien a été entendu par des journalistes lors du G20.

Aujourd'hui mardi 8 novembre à 12h28

Par SOPHIE GINDENSPERGER

Que font deux chefs d'Etat lorsqu'ils se retrouvent en conversation privée? Facile: ils médisent sur un troisième. C'est en tout cas ce que montre cet échange entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama lors du dernier G20. «Je ne peux plus le voir, c’est un menteur», a lâché le président français au sujet du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. «Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours!», lui a rétorqué son homologue américain.

Sauf que cette conversation, dont le site arretsurimages.net révélait hier la teneur, aurait dû rester strictement confidentielle. Selon les informations du site de critique de médias, certains journalistes présents avant le début de la conférence commune des deux dirigeants, jeudi dernier au G20, ont entendu ces phrases dans leurs boîtiers de traductions, distribués trop tôt par les services de l’Elysée. Une erreur d’organisation qui a permis a certains d’entre eux, donc, d’entendre trois minutes d’échanges à bâtons rompus entre les deux présidents sur la question israélo-palestinienne.

Pendant la distribution des boîtiers, explique le site, «une voix bien intentionnée a cru bon de préciser que les casques n’étaient pas distribués, parce qu’ils auraient permis de suivre la conversation à huis-clos en train de se dérouler. Ni une ni deux, une demi-douzaine de journalistes ont empoigné leurs oreillettes de téléphones portables ou leurs casques pour les brancher sur les boîtiers». Ils ont donc pu entendre Obama reprocher à Sarkozy de ne pas l’avoir prévenu qu’il allait voter en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’Unesco, alors que les Etats-Unis y étaient fermement opposés. Après l’acide échange sur Netanyahou, il a conclu en demandant au président français d’user de son influence auprès des Palestiniens, dont la demande d’adhésion à l’ONU embarrasse son pays.

«Reconnaître qu'on avait triché»

Plusieurs journalistes ont ainsi entendu ces phrases dans leur casque. Seul Le Monde y a fait une allusion: «Auparavant, les deux dirigeants se sont affligés à huis clos de leurs relations difficiles avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou», écrivait Arnaud Leparmentier dans le quotidien du soir. Comment expliquer que le site de critique de médias, même pas présent lors de ces événements, ait été le premier (et le seul) à publier ces phrases intégralement? Selon plusieurs témoignages recueillis par le site, les journalistes présents se sont mis d’accord pour ne pas les exploiter: «Nous n’avons rien enregistré, et les utiliser revenait à reconnaître qu’on avait triché. De plus, cela aurait gravement mis en difficulté les personnes chargées de l’organisation», selon l'un d'eux. «C’est un sujet un peu sensible: il est embêtant de ne pas faire état de ces informations, mais en même temps, nous sommes soumis à des règles déontologiques précises, et diffuser ces phrases revenait à les enfreindre», leur a confirmé un autre.

Grégoire Biseau, journaliste de Libération, envoyé spécial au sommet du G20, n’était pas dans le groupe de journalistes concerné par la bourde des services de presse élyséens, mais a eu vent de l’affaire par la suite. «J’ai entendu des conversations qui évoquaient l’épisode, ceux qui l’avaient entendu ont décidé de ne pas mettre en danger la personne de l’organisation concernée et ne souhaitaient pas en parler.»

Les piques, aujourd’hui sur la place publique, sont reprises par de nombreux médias, y compris certains qui se trouvaient alors aux premières loges. L’agence de presse Reuters évoque par exemple dans une dépêche une conversation qui a été «entendue par des journalistes, dont un correspondant de Reuters, qui confirme les propos rapportés par Arrêt sur images». Ce qui fait aujourd'hui dire au journaliste du Monde Arnaud Leparmentier sur son compte Twitter: «Arrêt sur images, officine de blanchiment d’informations. Pas glorieux pour la profession mais utile.»

[www.liberation.fr]
Re: Sarkoland
11 novembre 2011, 08:23
Editorial de la semaine du 12/11/2011
Par Marc Femsohn pour Guysen International News
Vendredi 11 novembre 2011

Le président français confie à Barack Obama qu'il ne peut plus voir Binyamin Netanyahou, car c'est un "menteur", il sait de quoi il parle, il est un maître en la matière. Le 23 juin 2008, Nicolas Sarkozy disait-il la vérité lors de son discours à la Knesset, à Jérusalem, capitale éternelle et indivisible de l'Etat d'Israël ?

Premier extrait : "Je suis venu vous dire que le peuple français sera toujours aux côtés de l’Etat d’Israël quand son existence sera menacée. Car on ne peut pas accepter la menace sur l’existence de l’Etat d’Israël. Et ceux qui appellent de manière scandaleuse, à la destruction d’Israël trouveront toujours la France face à eux pour leur barrer la route.

Pour que les choses soient claires et qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je veux dire que le programme nucléaire militaire de l’Iran appelle une réaction d’une extrême fermeté de toute la communauté internationale. Israël doit savoir qu’Israël n’est pas seul ! Mais je veux le dire avec force : un Iran doté de l’arme nucléaire est inacceptable pour mon pays !"

Lundi 7 novembre 2011, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères a affirmé qu'il "fallait tout faire pour éviter l'irréparable, une intervention militaire" contre l'Iran, après les récentes menaces d'une attaque d'Israël contre ce pays. L'irréparable pour lui, ce n'est pas que l'Iran puisse avoir l'arme nucléaire, mais plutôt qu'Israël menace d'intervenir militairement.

Ces Israéliens sont tous des menteurs, puisqu'on vous dit que la France est là pour les protéger, d'ailleurs, vous voyez bien, Juppé, lui, il a trouvé la solution : "s'il vous plaît M'sieur Mahmoud, arrêtez votre programme nucléaire militaire, attention, nous allons prendre des sanctions, des vraies, cette fois-ci, merci beaucoup et excusez-nous de vous avoir dérangé". Ce n'est peut-être pas une mauvaise tactique pour tuer Ahmadinejad, car il pourrait bien mourir... de rire.

Deuxième extrait du discours de Sarkozy : "La France veut dire au peuple palestinien la vérité. Et la vérité c’est que nul ne peut espérer rétablir les droits du peuple palestinien en niant ceux du peuple israélien et en appelant à la destruction d’Israël. La vérité, c’est qu’il faut que cette violence cesse. Alors, c’est vrai, il ne peut y avoir de paix sous la menace du terrorisme. Il ne peut y avoir de reconnaissance mutuelle quand des roquettes tombent tous les jours sur des victimes innocentes. Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme. C’est aux Palestiniens de le faire, chacun a sa part de travail à faire."

Monsieur le président de la République, en plus d'être menteur, notre Premier ministre doit être sourd et aveugle. En effet, l'arrêt de la violence palestinienne a dû lui échapper. Nous, Israéliens, avons dû également rêver les roquettes et les missiles qui tombent sur nos villes. Le terrorisme n'est qu'une vision de notre esprit juif paranoïaque, d'ailleurs le massacre de la famille Fogel d'Itamar, dont la maman et les enfants étaient de nationalité française, n'est que le fruit de notre imagination sioniste malade. Il était normal que vous récompensiez les Palestiniens en soutenant leur adhésion à l'Unesco.

Troisième extrait du discours de Sarkozy : "Quand cela ira mal pour l’Etat d’Israël, vous verrez qui seront vos amis et je ne suis pas du genre à trembler quand cela va mal mais je veux vous dire, puisque vous m’avez fait l’honneur de me permettre de m’adresser devant vous, que je suis venu parler avec le cœur et non pas simplement avec la malice politicienne.

Après ce que l’Europe a connu, après le massacre des Juifs, on ne peut pas accepter que quiconque dans le monde dise qu’il veut rayer de la carte l’Etat d’Israël. Aujourd’hui, cette menace a pris la forme du terrorisme. Aucun peuple ne peut vivre sous la menace du terrorisme. Le terrorisme ne s’explique pas. Le terrorisme ne se justifie pas. Le terrorisme se combat !"

Monsieur le président de la République, comment pouvons-nous penser que vous avez usé de "malice politicienne", lorsque vous vous êtes adressé à nous ? Nous savons bien que la malice est une attitude qui vous est totalement étrangère. Et nous sommes d'accord sur votre dernière phrase : "le terrorisme se combat". Voilà pourquoi nous avons une confiance absolue en Tsahal qui est le seul et unique garant de la sécurité de l'Etat d'Israël, de ses libertés, de sa démocratie et de son caractère juif, ne vous en déplaise, Monsieur le président de la République. Personne ne nous dictera quelles sont les concessions qui vous satisferont, notre sort dépend de nous-mêmes.

Les spécialistes du mensonge se trouvent chez les Arabo-musulmans qui l'utilisent comme stratégie, comme ruse de guerre, elle a un nom : " la "Taqqiya". Selon la Charia, les musulmans ne doivent respecter les traités que si ces derniers sont avantageux pour l’Islam. Les ténors de l'Islam en Occident savent comment présenter leur cause d'une façon qui soit non seulement considérée comme acceptable par la majeure partie de la société, mais qui soit aussi considérée comme sensée et même, pourrait-on dire, juste. Ils feront appel aux institutions démocratiques, et aux Droits de l'Homme, tout en sachant très bien que, s'ils en avaient le pouvoir, ils aboliraient ces institutions et refuseraient ces droits aux autres

Nicolas Sarkozy ne peut plus voir Binyamin Netanyahou, car c'est un menteur, mais il pouvait voir et même accueillir ce cher Kadhafi qui dressa sa tente dans la cour de l'hôtel de Marigny. Et Ben Ali, et Moubarak, et Bouteflika et tous les corrompus, les tyrans, les bouchers, comme Assad. Pas grave, eux ils massacrent, mais ils ne mentent pas.

En juillet 2004, le Premier ministre israélien de l'époque, Arik Sharon a osé dire la vérité, invitant les Juifs français à faire leur Aliyah. La France convoque le chargé d'affaires israélien pour lui faire part de son mécontentement et de sa désapprobation.

On nous traite de menteurs, mais lorsque nous disons la vérité, elle dérange.

Ces Israéliens, ils sont terribles, toujours à comploter. Allez, je m'arrête, on risquerait de m'accuser de mauvaise foi.

Re: Sarkoland
13 novembre 2011, 23:04
HUMOUR: Le vrai visage de Nicolas Sarkozy 2012 !

Re: Sarkoland
16 novembre 2011, 00:40
HUMOUR: Le vrai visage de Nicolas Sarkozy 2012 !

Re: Sarkoland
17 novembre 2011, 00:39
Qui est donc Majdi Shakoura, chef d’antenne consulaire français à Gaza ?
Hélène Keller-Lind
jeudi 17 novembre 2011


Certes on ne peut que déplorer toute blessure subie par quiconque...mais faut-il s’étonner que dans la Bande de Gaza des civils innocents soient touchés lors de tirs d’auto-défense légitime d’Israël qui tente de stopper les frappes du Hamas contre ses populations civiles du sud de son territoire ? On déplore donc les blessures légères du chef d’antenne consulaire français et des membres de sa famille à Gaza. Il est toutefois intéressant de noter que Majdi Shakoura est « ami avec tout le monde, » Hamas y compris et qu’il a arrangé une rencontre lamentable entre des dirigeants de ce mouvement terroriste et Stéphane Hessel et Régis Debré qui les ont encensés....Et on ne peut pas dire qu’il se soit beaucoup démené pour Guilad Shalit lorsque ce Franco-Israélien était détenu contre toute règle internationale et toute convention humanitaire à deux pas de chez lui...

Majdi ShakUra, entre chicha et Hamas
On ne peut que souhaiter un prompt rétablissement à ce Franco-Palestinien et aux membres de sa famille qui ont été légèrement blessés, nous dit France-Palestine - reste à savoir s’il est avéré que la fausse couche de sa femme, enceinte de deux mois, est avérée et a bien été causée par les fenêtres qui auraient été soufflées dans leur appartement...-

Toutefois ce diplomate devrait demander à ses amis du Hamas de ne pas autoriser de tirs de roquettes, obus de mortier et autres missiles depuis des sites proches de son domicile. En effet, il entretient de bonnes relations avec le Hamas, ce qui explique que le Centre Culturel Français de Gaza soit le seul organisme étranger qui ait droit de cité dans ce fief terroriste.

Ce qui est en son pouvoir car voici ce que disait de lui Marie-Pierre Bresson, adjoint au maire de Lille, étoile montante des Verts, lors d’un voyage « humanitaire » à Gaza :
« Majdi ShakUra, diplomate, directeur adjoint, personnage débonnaire qui fume la chicha, nous reçoit.

Le CCF de Gaza, comme celui de Naplouse, est un endroit hors du monde, hors du temps, dans son cadre verdoyant, ses bougainvillées fleuries et son jasmin odorant. French touch.

Majdi connaît tout le monde, tutoie tout le monde, peu soucieux de l’hypocrisie qui consiste à dire que la diplomatie française n’a pas de contact avec le Hamas, et c’est tant mieux, tant il est évident que l’isolement accroît l’incompréhension, est source de tensions supplémentaires. Impossible de faire autrement à Gaza. Rien d’officiel sans doute. Du pragmatisme bien compris. La France doit s’enorgueillir d’être le dernier pays à conserver une représentation diplomatique dans cette ville abandonnée ; elle est le seul pays à avoir une représentation diplomatique permanente à Gaza. »

Quant au Quai d’Orsay qui a exprimé son émotion, sa « solidarité et sa sympathie » et a rappelé « l’impérieuse nécessité d’éviter toute atteinte à des civils. Cet impératif a été rappelé aux autorités israéliennes. » , ses fonctionnaires comprendront-ils peut-être un peu mieux le calvaire que subissent les populations du sud d’Israël, soumis aux tirs nombreux venus de la Bande de Gaza. Et nul doute qu’il y ait parmi eux de nombreux Franco-Israéliens. Le Quai d’Orsay a-t-il adressé ce type de rappel lors des tirs palestiniens contre des civils israéliens de plus en plus fréquents ces derniers temps ? Ou considère-t-il que ces tirs sont justifiés ? La France qui, rappelons-le, vient de voter pour l’admission de « la Palestine » à l’UNESCO, organisme onusien œuvrant pour la paix par l’éducation, semble marcher sur la tête en ce moment...

Et Majdi ShakUra qui est là-bas la voix de la France pourrait-il également profiter de son amitié avec les terroristes du Hamas pour tenter de les persuader de cesser ces tirs conter des civils dans l’intérêt bien compris des deux parties. A moins que ses amis se fichent de lui comme d’une guigne...D’ailleurs on n’a pas beaucoup entendu ce représentant local de la France exiger de voir Guilad Shalit lorsque ce jeune Franco-Israélien était détenu par ses amis du Hamas, non loin de chez lui, sans doute....
Re: Sarkoland
17 novembre 2011, 01:10
Alors comme ça la France a un consul à Gaza ?

Alors comme ça la France a un consul à Gaza ? Le saviez-vous ? Moi, non. Pourtant, ce n’est pas comme si je ne suivais pas de très près l’actualité diplomatique franco-israélo-palestinienne !

Lorsque l’ambassade de France en Israël m’a fait parvenir un email pour dénoncer les frappes israéliennes qui ont touché la famille du consul, j’étais dans l’expectative. J’ai mis du temps à comprendre qu’il s’agissait d’un consul à Gaza. Et pour cause, savez-vous ce que coûte une représentation consulaire en règle générale ? Et une représentation consulaire qui a besoin d’autant de sécurité ? Et une représentation consulaire dans une zone ou il n’y a pas, ou presque pas de français ? Sur quel bout de papier la France donne t-elle des visas de tourisme dans la mesure où les Palestiniens n’ont pas de passeports ?


[jssnews.com]
Pièces jointes:
regaza-f7e35.jpg
Re: Sarkoland
17 novembre 2011, 04:47
Re: Sarkoland
17 novembre 2011, 08:55
Réfléchit un peu un visa pour aller en France.
Re: Sarkoland
17 novembre 2011, 23:04
ISRAEL DANS LA DOCTRINE FRANCAISE - Shmuel Trigano


La politique de la V° République, envers Israël n’est pas le produit du hasard et de la circonstance, voire de la simple opportunité. Une doctrine l’inspire dont on peut retrouver la charte dans la fameuse conférence du général De Gaulle en 1967, où il fustigea le « peuple sûr de lui-même et dominateur ». Ce texte énonce en fait les principes qui ont gouverné, jusqu’à ce jour, la politique française, celle du Quai d’Orsay. Ils permettent d’en comprendre la parfaite cohérence malgré des contradictions qui ne sont qu’apparentes.

Il définit plus que la politique des gaullistes et de la droite. La politique étrangère n’est pas en effet, dans ce pays, l’objet d’un débat, que ce soit dans l’arène des partis, du parlement, ou de l’opinion publique, de sorte que l’on peut avancer qu’elle représente la politique de La France.

En voici le modèle.

Les 7 principes de la doctrine

1) Israël expression du Juif éternel, « dominateur »

Dans ses fondements, la doctrine concernant Israël assimile les Juifs et Israël, loin des distinguos républicains classiques qui différencie Israélites et Israéliens. « Certains redoutaient que les Juifs, jusqu’alors dispersés mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tous temps, c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui même et dominateur, n’en viennent une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis 19 siècles ».

En somme :

*même persécutés, les Juifs étaient « dominateurs » *la condition israélienne ressuscite ce qui avait valu aux Juifs d’être haïs : cette propension à la domination et cette morale élitiste *un tri sélectif est fait entre les Juifs « fréquentables » (les non-sionsites) et ceux qui ne le sont pas (les sionistes), en fonction du critère de leur attitude souhaitée : « on se demandait même chez beaucoup de Juifs si l’implantation (d’Israël)… n’allait pas entrainer d’incessants … conflits ».

A ce propos, Juppé a récemment émis une opinion plutôt ahurissante, prétendant que la majorité des Israéliens était pour « la paix » et que l’obstacle était Natanyahou, comme si Israël était une république bananière où un gouvernement pouvait subsister sans base démocratique. Ce partage entre deux types de Juifs est aussi tout à fait à l’œuvre sur la scène publique et médiatique actuelle.

2) Le Lobby juif

Elle construit une image du Juif possiblement qui se veut laudative mais sur laquelle pèse un soupçon : « peuple d’élite, sûr de lui même et dominateur », certes, mis aussi « les vastes concours en argent, en influence, en propagande que les Israéliens recevaient des milieux Juifs d’Amérique et d’Europe », en d’autres termes le « lobby juif ».

On se souvient du rôle important joué par cette idée dans la politique française lorsque Chirac s’était opposé à la politique américaine lors de la guerre du Golfe et alors que l’antisémitisme se développait. Il ne fallait surtout pas que l’on parle d’antisémitisme pour ne pas s’attirer les foudres du « lobby juif » américain, crédité d’une influence considérable sur la présidence des Etats Unis. Ce qui est toujours le cas quand par exemple on attribue aujourd’hui les revirements d’Obama sur la Palestine au poids de l’électorat juif que l’on veut bien distinguer de l’électorat américain.

3) Reconnaissance d’une légitimité victimaire à Israël

La reconnaissance d’Israël ne va pas à une réalité historique et politique reconnue comme telle, comme si elle était due, mais elle est concédée par grâce : « en dépit du flot montant, tantôt descendant, des malveillances qu’ils suscitaient dans certains pays et à certaines époques, un capital (sic) considérable d’intérêt et même de sympathie s’était accumulé en leur (les Juifs) faveur, surtout, il faut bien le dire dans la chrétienté : un capital qui était issu de l’immense souvenir du testament nourri par toutes les sources d’une magnifique liturgie, entretenu par la commisération qu’inspirait leur antique malheur et que poétisait chez nous la légende du Juif errant accru par les abominables persécutions qu’ils avaient subies pendant la deuxième guerre mondiale ».

Ce dernier point renforce le facteur de commisération en concédant à l’entité reconnue la qualité victimaire découlant de la Shoah. Le lien d’Israël avec l’antisémitisme européen et la Shoah est le facteur décisif de la reconnaissance et de la légitimité d’un Etat d’Israël. Dans le même discours de Gaulle parle de l’installation d’Israël « dans un quartier de Jérusalem dont il s’était emparé » - ce qui est une drôle de façon de rendre compte de la guerre déclenchée par les Etats arabes, en 1948 et en 1967. « Jérusalem devrait recevoir un statut international ». L’Etat d’Israël est donc un occupant à Jérusalem ce qui est un indice du déni de sa légitimité historique sur tout le territoire israélien.

Toutes les opinions récemment exprimées par Juppé et Sarkozy sur l’impossible et l’improbable caractère « juif » de l’Etat d’Israël s’inscrivent dans cette perspective.

4) Le péché originel

Mais même la légitimité victimaire est entachée d’un « péché originel : « On pouvait se demander…, si l’implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu des peuples arabes qui lui étaient foncièrement hostiles, n’allait pas entrainer d’incessants, d’interminables frictions et conflits ». Il est aussi question « du sort scandaleux des réfugiés de Jordanie ».

*C’est dire la dette morale que porte l’existence d’Israël et la moralité frelatée (« conditions plus ou moins justifiables ») de sa fondation : une malversation, en somme, une violence, une injustice.

*L’Etat d’Israël est donc un facteur de conflit dans son essence et son existence mêmes, les Arabes sont exonérés de toute responsabilité car les Juifs sont par principe coupables. Le peuple juif n’a pas le droit en somme à une autodétermination politique et l’Etat d’Israël ne doit pas assumer sa souveraineté comme un Etat normal. Il n’est pas un Etat normal.

*Il doit rester « petit » : « on avait vu en effet un Etat d’Israël guerrier et résolu à s’agrandir. Ensuite l’action qu’il menait pour doubler sa population par l’immigration de nouveaux éléments, donnait à penser que le territoire qu’il avait acquis ne lui suffirait pas longtemps et qu’il serait porté pour l’agrandir à utiliser toute occasion qui se présenterait ».

En somme c’est un Etat qui par nature est porté à sortir du cadre victimaire et compatissant - et pourtant injuste - de son existence. Et quelle falsification de la réalité historique concernant cet agrandissement démographique résultant du fait que les Etats arabes nouvellement indépendants avaient expulsé un million de Juifs dont 600 000 avaient trouvé un havre en Israël ! De cela, les Etats arabes ne sont pas coupables !

Tout le pro-palestinisme de la France s’inscrit dans cette perspective.

5) La politique « disproportionnée »

C’est pourquoi « nous lui prodiguions des avis de modération ». La France ici se fait paternaliste, morigénant cet Etat qui en fait n’existe que par la condescendance des Puissances dont la France, bien sûr (et non du fait de sa réalité intrinsèque) :il ne doit surtout pas sortir du petit créneau qui lui est concédé : « l’établissement de leur Etat sur le territoire que leur avaient reconnu les Puissances tout en désirant qu’ils parviennent en usant d’un peu de modestie à trouver avec leurs voisins un modus vivendi ».

Il y a quelques années l’ambassadeur français à Londres vitupérait contre « ce petit Etat de m… », la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf…

6) La défense d’Israël au bord de l’abîme

Mais attention, « nous n’admettrions pas qu’il fut détruit »… L’existence d’Israël se situe entre l’obligation de réserve sur le plan de la souveraineté et sa destruction potentielle. Si La France s’opposerait à sa destruction, elle n’apprécie pas qu’il sorte de sa « modestie », c’est à dire qu’il soit pleinement souverain. « Si Israël est attaqué, dis-je alors en substance (à Abba Eban), nous ne le laisserons pas détruire mais si vous (Israël) vous attaquez nous condamnerons votre initiative » : telle est la définition de ce que doit être l’espace vital d’Israël

7) L’intérêt français prévaut

La France a néanmoins des intérêts (égoïstes) mais drapés dans la vertu morale La « morale » : « une fois mis un terme à l’affaire algérienne » (la fin du colonialisme français). L’intérêt : « nous avions repris avec les peuples arabes d’Orient la même politique d’amitié, de coopération… dont la raison et le sentiment font qu’elle doit être aujourd’hui une des bases fondamentales de notre action extérieure. » Et si tel est le cas, dans l’affirmation de l’intérêt français, lui sans morale aucune, qu’en est-il des jugements moraux et idéologiques concernant Israël ?

La cohérence de la politique française

Ces 7 points doctrinaux expliquent la politique française qui peut, comme on le voit aujourd’hui, allier la compassion pour la Shoah ou à la destruction possible de l’Etat au désintérêt pour sa capacité à assurer sa vie et exercer sa souveraineté (on se souvient de la condamnation cinglante par Sarkozy des « assassinats ciblés », qu’il s’est largement permis en Libye et en Afghanistan). Dans toutes les arènes de la souveraineté, la politique française a lâché Israël. Les expressions de Juppé et de Sarkozy sur le fait que l’Etat d’Israël ne peut se dire un Etat « juif », sur le fait « colonial » à Jérusalem équivalent à une contestation des fondements mêmes de son existence. Le vote à l’UNESCO ouvre aussi la porte au révisionnisme palestinien en matière de lieux saints et historiques. Mais la France se réveille(ra) quand il sera question de la destruction possible d’Israël par l’Iran. A preuve les récentes déclarations de Sarkozy au Congrès juif mondial... « La France sera toujours aux côtés d’Israël face à un Iran qui le menace et qui est en train de développer des armes nucléaires. »

Néanmoins, on peut être très sceptique pour ce qui est de la « protection » de la France. Elle rappelle la parole de Sartre à propos du rapport aux Juifs du « du démocrate » , dans les Réflexions sur la question juive :’le démocrate a fort à faire, il s’occupe du Juif quand il en a le loisir »… Nous avons un exemple très récent de la validité des assurances (de surcroît internationales) de la France. Elle est à l’origine de la résolution 1701 du conseil de sécurité qui mettait fin à la deuxième guerre du Liban et assurait que la région au sud du Litani ne verrait pas le retour du Hezbollah et son réarmement. Israël s’était retiré à cette condition, et les militaires français devaient constituer la FINUL chargée de veiller à la mise en oeuvre de cette résolution. Or tout le monde sait très bien que cette force a laissé le Hezbollah se réarmer à un niveau jamais atteint et coloniser les territoires du sud. Pire quand la FINUL fut menacée il y a quelques mois, Sarkozy menaça de retirer ses troupes…

Shmuel Trigano


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