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APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012

Envoyé par Axelle 
Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
11 mai 2012, 00:59
Noyautage de la société.




Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
11 mai 2012, 03:26
Axelle a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour à vous tous.
>
> J'aimerai poser une question à mes amis d'Israël
> :
> Que représente pour vous cette élection
> présidentielle en rapport à Israël ? Qu'elles
> seront les relations entre la France et Israël
> avec ce nouveau Président ?
>
Ces élections ne présagent rien de bon pour nous.
L'amère expérience d’Israël depuis sa création , lui a appris a ne compter que sur elle même.
Et je termine par un dicton ,qu'on n'oublie jamais de dire dans de telle circonstances .
"עברנו את פרעה נעבור גם את זה "
Avarnou ete par3o naavor gam et ze
Nous avons passés le Pharaon , nous passeront même ça (passer : comme passer une épreuve)



Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
14 mai 2012, 12:54
François Hollande, "père la croissance"?

« Napoléon aimait les généraux qui avaient de la chance », s’amuse Sylvie Goulard, députée européenne (Modem, parti de François Bayrou) : « François Hollande en a : il est entré au PS au bon moment, en a pris le contrôle au bon moment, l’a quitté au bon moment, s’est présenté aux primaires socialistes au bon moment et il est élu au bon moment, celui où toute l’Union européenne prend conscience que l’austérité est une voie sans issue. Le nouveau chef de l’État devrait donc obtenir de ses partenaires qu’ils relancent une machine économique européenne grippée et se prévaloir d’un beau succès ». Autrement dit, si son élection n’est pas « décisive » pour l’Europe, comme il l’a proclamé, elle tombe incontestablement au moment idoine : « le timing en politique, c’est essentiel », poursuit Sylvie Goulard.

L’élection d’un socialiste à la tête de l’État français semble, de fait, soulager beaucoup de monde, comme le montre cette réaction d’un proche d’un chef de gouvernement démocrate-chrétien, à qui je communiquais, vers 18 h dimanche, le résultat de l’élection : « on a gagné ! » Le président de la Commission et conservateur portugais, José Manuel Durao Barroso, s’est tout autant réjoui, lundi, devant un groupe de journalistes français, de cette élection : « nous vivons un moment essentiel pour l’Europe : il devient possible de porter une plus grande attention au nécessaire équilibre entre stabilité budgétaire et croissance ». Quasiment du Hollande dans le texte : « le sérieux budgétaire oui, l’austérité à vie, non ».

Pour les dirigeants européens, pourtant très majoritairement de droite, l’attelage entre Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel était devenu un boulet pour la zone euro. Après avoir incontestablement sauvé la monnaie unique, le couple en est venu à incarner une austérité budgétaire intransigeante. Les deux rives du Rhin ayant eu toutes les peines du monde à accorder leurs violons — il leur a fallu deux ans pour y parvenir — qu’il n’était plus question de toucher au moindre élément de ce fragile compromis : solidarité financière (pour l’Allemagne) contre équilibre des comptes publics (pour les partenaires de Berlin).

Or, le résultat des élections en Grèce, qui ont eu lieu en même temps qu’en France, a achevé de convaincre les plus « libéraux » que l’austérité sans fin risquait non seulement de mettre la zone euro à genoux, mais qu’elle pouvait conduire les extrêmes (gauche radicale ou extrême droite) au pouvoir. Même si la France n’est pas en récession et n’a fait qu’effleurer la rigueur, la poussée enregistrée par Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle (près de 18 % des voix) montre que le temps est compté. Les marchés, qui ne sont pas à une contradiction près, se montrent d’ailleurs de plus en plus sceptiques sur la cure de rigueur que s’est imposée, pourtant sous leur contrainte, la zone euro : le malade pourrait bien mourir guéri.

« Pendant deux ans, les chefs d'État et de gouvernement européens ont été obnubilés par la nécessité de donner des gages aux marchés financiers afin de régler la crise de la dette publique », confirme un fonctionnaire européen. « Il n'a été question que d'austérité et il n'y avait pas d'appétit pour débloquer des fonds européens en faveur de la croissance. On espère désormais que la situation va se rééquilibrer ». Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne, dès le lendemain du premier tour de l’élection française, a pris acte du changement d’équilibre politique qui s’esquisse en plaidant pour un « pacte de croissance », pendant du traité d’union budgétaire signé le 1er mars par 25 des 27 pays de l’UE et qui grave dans le marbre l’équilibre des comptes publics. Même la mère du traité d’union budgétaire, Angela Merkel, a semblé s’adoucir en reconnaissant, dans la foulée, que « nous avons besoin de croissance, de croissance sous forme d’initiative pérenne ».

Certes, il reste à démontrer que chacun voit la croissance de la même façon… Car la droite estime que les « réformes structurelles », comme l’assouplissement du marché du travail ou la révision à la baisse du modèle social européen, seront suffisantes pour relancer la machine. Sans être hostile à ce type de réforme, Hollande a aussi repris à son compte les idées défendues par la Commission, le Parlement européen et plusieurs gouvernements : création de « project bonds », un emprunt européen gagé sur le budget communautaire destiné à financer des projets européens, instauration d’une taxe sur les transactions financières alimentant le budget communautaire, accroissement des moyens de la Banque européenne d’investissement, déblocage des aides régionales non utilisées ou, à terme, mutualisation des dettes de la zone euro.

Si le nouveau chef de l’État français pourra compter sur de nombreux soutiens pour relancer la croissance, en revanche il ne trouvera personne pour l’aider à renégocier le traité d’Union budgétaire pour l’amoindrir, chacun craignant que cela n’envoie un signal désastreux aux marchés. Comme il risque de manquer d’alliés pour changer le mandat de la Banque centrale européenne afin de lui permettre de financer directement les États : chacun a bien conscience qu’il s’agit là d’une ligne rouge pour l’ensemble de la classe politique allemande et pas seulement pour le parti d’Angela Merkel. Prenant acte de ce rapport de force, l’entourage de François Hollande se dit d’ailleurs prêt à se contenter de l’ajout d’un volet croissance.

Reste que Hollande reste encore largement un mystère pour ses partenaires : « si on sait ce que Sarkozy voulait défaire, on ne sait toujours pas ce que Hollande veut faire », souligne-t-on dans les couloirs du Parlement européen. Le socialiste, qui se proclame européen de cœur, n’a guère été disert sur sa vision européenne alors même qu’il sait que la zone euro va devoir davantage s’intégrer au cours des prochaines années afin d’éviter une répétition de la crise de la dette. Il a délibérément évité les sujets européens durant la campagne, sans doute conscient que son électorat est plus que divisé sur la question. Selon un sondage, 61 % des électeurs qui ont voté non lors du référendum de 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen ont choisi Hollande alors que 57 % des « ouistes » ont préféré Sarkozy… Barroso, qui est l’un des rares leaders conservateurs européens à avoir reçu le candidat socialiste, veut croire qu’il sera plus « communautaire », c’est-à-dire fédéraliste, que son prédécesseur. Le nom du premier ministre et de son entourage élyséen fourniront une indication sur la nature de ses projets.

N.B.: Article paru dans l'Hebdo (Suisse francophone) daté du 10 mai.

Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
15 mai 2012, 01:24
Élection présidentielle 2012
Gouvernement : ce qu'a promis François Hollande

Le Monde.fr | 14.05.2012

Par Samuel Laurent

Quel sera le premier gouvernement de François Hollande ? A deux jours de l'annonce de ce nouveau cabinet, rumeurs et spéculations vont bon train. Mais quelques règles devraient dicter les nominations, ou du moins poser question si elles ne sont pas respectées : celles que le président élu a fixé lui-même.

QUELS STATUTS ET RÈGLES POUR LES MINISTRES ?

- La parité promise, mais quels postes pour des femmes ? C'est un engagement répété durant toute la campagne du candidat PS : celui d'un gouvernement paritaire. "Je veux (...) que ce gouvernement soit paritaire, autant d'hommes que de femmes", assurait ainsi François Hollande, le 7 mars sur Europe 1. L'engagement figure aussi parmi ses 60 propositions.

En 2007, Nicolas Sarkozy avait aussi promis la parité. Promesse presque tenue dans le premier gouvernement Fillon, qui comptait huit hommes et sept femmes parmi les ministres, mais une très nette majorité d'hommes parmi les secrétaires d'Etat. Le président sortant avait compensé en nommant des femmes à des postes de responsabilité : Michèle Alliot-Marie à l'intérieur, puis à la défense ; Rachida Dati à la justice ; Christine Lagarde à l'économie...

Cette fois, M. Hollande devrait aller vers une parité réelle en nombre. Toutefois, une petite phrase prononcée durant la campagne avait fait tiquer les féministes : le 8 mars, journée de la femme, M. Hollande avait rappelé que si"avoir autant d'hommes que de femmes" était à ses yeux "un bon principe", cela ne veut pas dire que les responsabilités seront les mêmes".

- Un gouvernement resserré ? Il est devenu quasi obligatoire d'annoncer un gouvernement de taille limitée. Nicolas Sarkozy avait promis, en 2007, de se contenter de 15 ministres. Une promesse rapidement oubliée, le nombre de secrétariats d'Etat et de postes de ministres délégués ayant été croissant tout au long du quinquennat, pour terminer à 33 membres dans le dernier gouvernement Fillon.

François Hollande n'a pas été aussi catégorique que son précesseur. Il a évoqué "15 grands ministres", ou encore, comme dans cette interview à Acteurs publics, "une dizaine de grands pôles autour desquels l'action gouvernementale devra être menée".

Mais le candidat s'est gardé de fixer un nombre maximum de ministres : "Je me méfie des promesses qui fleurissent à chaque campagne présidentielle sur les 'équipes réduites' ou les 'gouvernements resserrés'." Même chose dans un autre entretien, cette fois au Dauphiné Libéré : "Je pense que ce genre de promesse ne dure qu'un jour, la veille de la composition du gouvernement." Le député apparenté socialiste de l'Aisne René Dosière évalue à 17 millions d'euros par an en moyenne le coût généré par un ministre et son équipe.

- 10 collaborateurs par ministres. Si le nombre de ministres n'est pas fixé. Le nombre de collaborateurs qu'ils auront, lui, l'est : dix personnes, sauf exception. C'est dans le magazine Acteurs Publics que M. Hollande a fait cette promesse : "Il faut limiter le nombre de collaborateurs des cabinets ministériels (...) pour un ministre, disposer de 10 collaborateurs au maximum me paraît suffisant." Mais le candidat précisait aussitôt : "Même si on peut envisager d'en accorder davantage pour les ministères les plus importants." François Fillon avait limité à 20 le nombre de collaborateurs des ministres, sans parvenir durablement à imposer ce choix.

- Des ministres sans mandat local ? C'est en tous cas ce que prévoit le projet du PS, qui promet non seulement la fin du cumul des mandats pour les parlementaires, qui ne pourront plus exercer de responsabilité exécutive locale. "Il en ira de même pour les ministres dans l'exercice de leur fonction gouvernementale", assure le projet socialiste. Une promesse répétée par M. Hollande lors du débat avec M. Sarkozy : "Les ministres ne pourront pas cumuler avec un mandat local."

Une rupture, si la promesse est tenue, avec les pratiques anciennes : au sein des gouvernements de François Fillon, une très nette majorité de ministres était également en charge d'un exécutif local.

- Des ministres responsables devant des juridictions de droit commun. Autre promesse, présente dans le projet PS et reprise par le candidat : la fin de la Cour de justice de la République. Cette entité, composée en majorité de parlementaires, était jusqu'ici la seule compétente pour juger des actions d'un ministre durant son mandat.

Une forme d'immunité que M. Hollande jugeait négative. Le 7 février 2012, devant des magistrats, il avait assuré souhaiter la supprimer. "Les ministres doivent être des citoyens comme les autres" et devront être "soumis aux juridictions de droit commun", avait alors promis le candidat.

Il a également assuré que les ministres seront surveillés pour éviter tout conflit d'intérêt. "Je reprendrais dans un projet de loi les principales conclusions du rapport Sauvé" sur les conflits d'intérêt, a promis le candidat à Acteurs Publics, assurant par ailleurs qu'il était favorable à "l'idée d'une autorité indépendante qui pourrait saisir le parquet en cas de conflit d'intérêts".

Précisons aussi, même si cela ne concerne pas stricto censu le gouvernement, que François Hollande avait assuré au Journal du Dimanche, le 14 avril : ""Je n'aurai pas autour de moi à l'Élysée des personnes jugées et condamnées".

- Des salaires rabotés de 30 %. François Hollande a promis de réduire sa rémunération et celle de ses ministres de 30 %. "A un moment, il faut montrer que le comportement au sommet de l'Etat est exemplaire", assurait le candidat. Jusqu'ici rémunérés 14 000 euros par mois, les ministres seront payés 11 000 euros désormais, pris sur leurs indemnités de fonction et de résidence.

QUELS MINISTÈRES ?

- Un ministère des droits des femmes. Un ministère devrait être dédié aux droits des femmes. C'est un engagement clair du candidat Hollande, figurant dans la 25e de ses 60 propositions. Ce ministère devrait être notamment chargé de mettre en place la loi sur l'égalité des carrières professionnelles et des rémunérations.

- Un grand ministère de l'éducation, de la jeunesse, des sports et de la diversité. M. Hollande avait évoqué lors de son entretien à Acteurs Publics la création d'un "grand ministère" qui regrouperait "l'éducation, la jeunesse, les sports et la diversité".

- Un ministère de l'outre-mer rattaché au premier ministre. Autre promesse, qui figure dans les 60 propositions du candidat Hollande : la création d'un "grand ministère de l'outre-mer" qui serait placé directement "sous l'autorité du premier ministre". Peu de changement : l'outre-mer possédait déjà un ministère de plein exercice.

- Un ministère dédié à l'industrie et à la production. M. Hollande a également évoqué, toujours avec Acteurs Publics, la nécessité d'un ministère chargé des priorités que sont, à ses yeux, "l'industrie" et "la production". Il assure également qu'il ne reviendrait pas sur la séparation, au sein de Bercy, entre ministères du budget et des finances.

Samuel Laurent

[www.lemonde.fr]
Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
15 mai 2012, 07:25
Ce qu’à Toulouse, nous savons de François Hollande
Nicole Yardeni

Le 19 mars 2012, quelques heures à peine après l’attentat, François Hollande est venu, accompagné de Pierre Moscovici et de Manuel Valls.

Avec retenue et beaucoup d’émotion, il a exprimé avec force et un choix de mots précis, l’horreur que représentait la barbarie de cet acte antisémite.

Le premier, il avait choisi d’interrompre la campagne électorale et de venir nous rencontrer à Toulouse.

Dans sa position de candidat, ce n’était pas aisé, mais son comportement fut empreint d’empathie, de simplicité et aussi, de discrétion et de justesse.

Nicolas Sarkozy dans sa fonction de Chef de l’État, fut bien sûr exemplaire, avec son énergie, sa détermination, sa rapidité à prendre la mesure des choses et à les nommer pour ce qu’elles sont, en l’occurrence : un attentat terroriste islamiste antisémite.

Il est d’ailleurs important d’ajouter que François Hollande sut compléter cette visite, après que le terroriste fut connu, en exprimant très nettement que le nouvel antisémitisme était essentiellement lié aux dérives islamistes dans une remarquable interview à « Actualité Juive ».

Jean-Pierre Bel, sénateur socialiste de l’Ariège et Président du Sénat, très proche de François Hollande était l’invité d’honneur du CRIF Toulouse Midi-Pyrénées le 1er mars. Il nous a fort bien exprimé ce que le positionnement au centre-gauche de l’échiquier politique français de François Hollande représentait comme possibilités à l’heure d’une montée de tous les extrêmes en Europe.

Lors de son dernier meeting de campagne, le 3 mai, place du Capitole, François Hollande évoquait une Toulouse blessée au travers de l’école juive où il s’était rendu.

Dans cette même école, Natan Sharansky, détenu au goulag du temps de l’URSS expliquait que depuis plus de 3 000 ans et notre lutte contre Pharaon, nous symbolisons le combat pour la Liberté, le choix de la Vie et du respect de l’Autre.

Après les élections législatives, nous aurons à dire que c’est cela qui était visé à travers les meurtres des 11, 15 et 19 mars à Montauban et à Toulouse.

Nous savons François Hollande déterminé à réaffirmer que ces valeurs sont aussi celles qui fondent le pacte républicain.

Nicole Yardeni

[www.crif.org]


Pièces jointes:
Hollande-Toulouse-190312.jpg
Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
15 mai 2012, 08:37
'.....ABEMUS PRIMO MINESTRONE.....JEAN MARC HAYRAULT....!'

Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
17 mai 2012, 00:45
En arabe, Ayrault, prononcé "Aïro", signifie "pénis" et embarrasse les médias du Proche-Orient

Des médias arabophones ont été obligés d'adapter la transcription du nom du nouveau Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, pour éviter que chaque évocation du chef du gouvernement socialiste ne se transforme en histoire graveleuse.

En effet, la transcription en arabe du nom tel que prononcé en France - "Aïro" - est un synonyme de "pénis" dans le langage familier de nombreux pays du Proche-Orient.

Le casse-tête a duré plusieurs heures pour de nombreux journalistes arabophones de par le monde, qui ont du jongler avec la prononciation. Certains médias ont transcrit "Aro", ou ajouté un "H" aspiré au début de son nom, ou encore prononcé les deux consonnes muettes de la fin du nom.

Afin de dissiper tout malentendu, le ministère français des Affaires étrangères a transmis à la presse une transcription officielle, retenant l'option de transcrire toutes les lettres de son nom comme si elles se prononçaient, y compris le L et le T.

Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
18 mai 2012, 00:22
Le gouvernement « Ayrault 1 » a de quoi satisfaire les Français d’Israël



Ils étaient 92% au soir du second tour à voter en faveur de Nicolas Sarkozy. Les analystes ont montré que les raisons de ce score digne d’une république bananière représentaient davantage un rejet des amis de François Hollande plutôt que d’un soutien à Nicolas Sarkozy. Ce soir, après la publication officielle des noms des nouveaux gouvernants de la France, les français d’Israël se doivent de faire un mea-culpa.

Bien entendu, tout n’est pas parfait et la politique de la France vis-à-vis du Proche-Orient ne changera pas : la France a ses intérêts dans la vente d’armes aux pays arabes et dans le pétrole ; mais une chose est certaine, le premier gouvernement Hollande-Ayrault n’aurait pu être plus amical envers les français d’Israël, les juifs de France et ceux qui partagent les valeurs humanistes d’auto-détermination du sionisme.

Depuis sa nomination en tant que Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault est déjà insulté sur un certain nombre de forum arabophones : la raison est simple, Ayrault est membre du Cercle Léon Blum. Ce cercle est un regroupement de socialistes se reconnaissants dans les valeurs du leader historique socialiste Léon Blum. C’est aussi, écrivent les forum arabophones « la pierre angulaire du travail de prise de pouvoir des sionistes au sein du Parti Socialiste. » S’il est encore difficile de savoir ce que pense réellement Jean-Marc Ayrault d’Israël, cette information n’en demeure pas moins intéressante : au moins, ce n’est pas Martine Aubry qui a été placée ici.

Lire la suite sur :


[www.alterinfo.net]
Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
19 mai 2012, 05:54
Pétition pour interdire le « Parti Anti Sioniste » et l’antisémite Dieudonné aux élections législatives !
mai 18th, 2012 Europe-Israel.org


Merci d avoir signé la petition. Un email de confirmation vient de vous être envoyé à votre adresse.

[www.europe-israel.org]
Re: APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE FRANCE 2012
19 mai 2012, 14:25
Et M. Hollande rencontra M. Obama pour la première fois

LE MONDE | 19.05.2012 à 10h23 • Mis à jour le 19.05.2012 à 16h34

Par Corine Lesnes et Thomas Wieder, envoyés spéciaux à Washington (Etats-Unis)

La première fois qu'il est venu aux Etats-Unis, c'était en 1974, à l'âge de 20 ans, dans le cadre d'un voyage d'étude consacré aux fast-foods... Même dans ses rêves les plus fous, François Hollande n'avait sans doute jamais imaginé qu'un président des Etats-Unis lui rappellerait un jour cet épisode de sa jeunesse. C'est pourtant ce qui s'est passé, vendredi 18 mai, à la Maison Blanche.

Il était un peu plus de midi. Cela faisait plus d'une heure que Barack Obama et François Hollande devisaient dans le bureau Ovale. Une quinzaine de journalistes avaient été admis pour assister à la fin de l'entretien. Les présidents étaient assis sur des fauteuils, sous le portrait de George Washington. Ils allaient se lever quand Barack Obama, qui avait fait allusion un peu plus tôt au voyage américain de l'étudiant Hollande, lâcha cette phrase : "Les cheeseburgers se marient très bien avec les frites." Cela tombe bien : en anglais, frites se dit "french fries"...

Ce vendredi, à Washington, l'évidence gastronomique avait valeur de convergence diplomatique. C'était la première fois que les deux hommes se rencontraient et le contact semble être bien passé. Il faut dire que l'Américain avait fait des efforts pour montrer sa sollicitude à l'égard du Français. D'abord en lui accordant un si long entretien : soixante-dix minutes, dont vingt en tête-à-tête sans collaborateurs, ce qui est beaucoup quand on sait qu'une rencontre bilatérale dans le bureau Ovale dure généralement une demi-heure.

"UN MOMENT MERVEILLEUX DANS UNE JOURNÉE MERVEILLEUSE"

Ensuite, en soignant la mise en scène : à l'issue de la rencontre, c'est à pied que François Hollande a arpenté les quelques dizaines de mètres séparant la Maison Blanche de Blair House, la résidence des hôtes de marque, où lui était offert un déjeuner. Sur Pennsylvania Avenue fermée aux passants, le président français, accompagné de la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, et suivi de ses ministres des affaires étrangères et des finances, Laurent Fabius et Pierre Moscovici, a ainsi pu s'offrir de belles images : le ciel était sans nuage, de larges sourires étaient sur tous les visages des membres de la délégation, et tout était fait pour que les quelques journalistes qui avaient eu le privilège d'approcher la petite troupe croient Mme Clinton sur parole quand elle leur expliqua qu'ils passaient ensemble un "moment merveilleux dans une journée merveilleuse".

En assistant à ce spectacle, et en apprenant que François Hollande s'était vu proposer de dormir à Blair House dès le jeudi soir (mais il avait préféré arriver aux Etats-Unis le vendredi matin), on se posait une question : Barack Obama ne cherche-t-il pas à se rattraper après avoir affiché son soutien à Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle ? "La Maison Blanche reconnaît l'importance du président de la France et des problèmes mondiaux qui sont devant nous", rectifie un officiel américain. De son côté, François Hollande a indiqué qu'il comprenait que les chefs d'Etat parlent plutôt aux chefs d'Etat qu'aux candidats.


Mais, un peu plus tard, devant la communauté française réunie à l'ambassade, lorsqu'il a souligné qu'il avait rencontré Barack Obama "pour la première fois" et que l'assistance s'est esclaffée, il n'a pas caché qu'il avait eu, en effet, "un certain nombre de difficultés" à être reçu dans les capitales étrangères pendant la campagne électorale... Pas rancunier pour autant ("je n'ai aucune mémoire"), le président français a même apporté un soutien à peine déguisé à Barack Obama, qui a pour horizon la présidentielle de novembre. Dans le bureau Ovale, quand il a souhaité que leurs rencontres se poursuivent "le plus longtemps possible". Et devant les Français, quand il a dit : "Nous avons engagé un partenariat avec le président Obama qui, je l'espère pour lui, et pour nous, durera longtemps."

UNE PRIORITÉ : LA CROISSANCE

Sur le fond, l'heure était à l'affichage des points d'accord. En matière économique, d'abord. Concernant la situation de la zone euro, le président français a ainsi souligné qu'ils ont "la même conviction que la Grèce doit rester dans la zone euro". Plus largement, "la croissance doit être une priorité, en même temps que nous mettons en ordre nos comptes publics à travers des pactes budgétaires", a déclaré François Hollande, en se félicitant que, "sur cette dimension de croissance, le président Obama a pu marquer une convergence".

Même si les propos sont restés assez généraux, il était important, pour M.Hollande, qu'ils fussent prononcés : le chef de l'Etat peut se prévaloir d'avoir un allié de poids dans sa condamnation des politiques d'austérité, ce qui lui donne un atout à la veille du marathon diplomatique qui doit l'amener à proposer à ses partenaires européens la "renégociation" du traité de discipline budgétaire.


Dans le domaine stratégique, les deux hommes ont également pris acte d'un point d'accord important. Il concerne l'Iran. François Hollande a donné sa position : "Que la négociation puisse s'engager mais avec la fermeté indispensable pour qu'il n'y ait à aucun moment l'accès de l'Iran à la technologie nucléaire à des fins militaires." Barack Obama a des raisons d'être satisfait : à l'égard de Téhéran, le nouveau chef de l'Etat français est davantage sur sa ligne que ne l'était Nicolas Sarkozy, qui est pleuré chez les conservateurs, désolés d'avoir perdu "la colonne vertébrale en acier" des grandes puissances qui négocient avec l'Iran.

LE RETRAIT D'AFGHANISTAN "N'EST PAS NÉGOCIABLE"

Reste l'Afghanistan. Deux jours avant de se rendre à Chicago pour le sommet de l'OTAN, François Hollande comptait profiter de son passage à Washington pour tester, auprès de son homologue américain, la position qu'il va défendre, dimanche et lundi : ne pas renoncer aux engagements qu'il a pris devant les Français pendant la campagne présidentielle, tout en rassurant ses partenaires de l'Alliance atlantique.

L'engagement est connu, et François Hollande l'a rappelé : la date de décembre 2012 pour le retrait des forces combattantes françaises d'Afghanistan n'est "pas négociable". Il a indiqué qu'il s'en était entretenu au téléphone avec Hamid Karzaï, le président afghan. Mais il a aussi rappelé - ce qui était apparemment nécessaire aux Américains - que la France continue à faire partie de l'ISAF , restera solidaire de ses alliés et continuera de soutenir l'Afghanistan, quand bien même ce soutien serait "d'une autre nature et sous une autre forme".

Interrogé sur la forme que prendrait ce soutien, pendant la conférence de presse tenue vendredi après-midi à l'ambassade de France, François Hollande est resté plus évasif. Les missions de formation des forces de sécurité afghanes qui figurent dans l'accord signé entre Hamid Karzaï et Nicolas Sarkozy "seront conduites", s'est-il contenté de dire. Sur les demandes des Américains, qui cherchent fébrilement à lever des fonds auprès des Alliés pour financer la formation de l'armée afghane après 2014, il a été sec : "Nous avons entendu la demande. Voilà", a-t-il indiqué.

Les Américains sont soulagés, mais attendent des précisions. Selon eux, François Hollande s'est engagé à fournir des formateurs non seulement dans le cadre du traité signé en janvier entre Paris et Kaboul, mais aussi au sein de l'OTAN pour les Forces armées afghanes. Il restera à préciser quel type de formateurs et où ils seraient postés. Selon un haut responsable américain, François Hollande s'est également engagé à participer au financement des forces armées afghanes après 2014. Il n'a pas précisé de chiffre mais il a "reconnu que la France a des responsabilités vis-à-vis du peuple afghan".

Vendredi en fin d'après-midi, avant de quitter Washington pour le G8 de Camp David, Paul Jean-Ortiz, le conseiller diplomatique de François Hollande, se montrait d'une grande confiance quant à l'issue des discussions de Chicago : "Le financement ne sera pas un problème. L'équilibre de la réunion de l'OTAN de dimanche et lundi ne sera pas perturbé."

Corine Lesnes et Thomas Wieder, envoyés spéciaux à Washington (Etats-Unis)

[www.lemonde.fr]

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