RACKGUET...

"Rackguet", racket au guet au Beth Din de Paris

Plusieurs articles parus dans la presse, sur des sites Internet signalent
des pratiques anormales au Service des Divorces (Guettin) du Beth Din de
Paris. Quant aux réseaux sociaux, ils se sont déjà largement mobilisés
contre ces pratiques.

Nous avons notamment pu lire des critiques très acerbes sous la plume de
Sarah Lévy du Jerusalem Post en langue française cité par le site
modernorthodox.fr, d'Eliette Abecassis, de Liliane Vana sur JForum.

De cette question du divorce religieux, que dit pourtant le site officiel du
Consistoire ? On peut y lire : "D’autre part, dans le cas où le mari se
montrerait récalcitrant à donner le Guet, il existe une jurisprudence en
France qui peut le condamner à de lourdes peines financières à titre de
dommages et intérêts."
On peut légitimement supposer que cette doctrine officielle s'applique
pratiquement dans le cas de figure cité ("le mari récalcitrant").
En vérité, c'est bien tout le contraire qui se passe au Beth Din de Paris !
Dans de nombreux cas, loin d'exercer des pressions durables et efficaces sur
le mari récalcitrant, l'institution finit par organiser un véritable racket
au guet ("Rackguet").

Nous sommes en mesure de confirmer ici les faits cités par les sources
mentionnées ci-dessus. Il est symptomatique que les personnes mises en cause
par les différentes sources se sont bien gardées de publier un démenti ou
d'exiger un droit de réponse. C'est tout dire.

Photo extraite du film du 18 mars: le “Beth Din du Rackguet” - de g à d, Y.
I. Pevzner, H. Perez, M. Gugenheim.

Les faits

Le 18 mars dernier, une jeune femme en attente de son guet depuis cinq ans
est convoquée par le Beth Din de Paris. Pour obtenir son guet, elle est
censée apporter un chèque de 90 000 €uros et contredire son témoignage
effectué auprès du tribunal civil. Sur place, accompagnée de plusieurs de
ses proches, elle retrouve le Grand Rabbin Michel Gugenheim, Grand Rabbin de
Paris, et Dayan (juge –sic !), les Rabbins Betsalel Levy, Salomon Malka et
Haïm Perez, tous trois du Service des Divorces, ainsi que Yossef Itshak
Pevzner, Directeur des Institutions scolaires Sinaï. C'est d'ailleurs au nom
des Institutions Sinaï que le chèque de banque fourni par la jeune femme a
été libellé.

Etonnante fonction pour les Rabbins du Service des Divorces, les proches de
la jeune femme sont immédiatement délestés de leurs vestes et de leurs
téléphones portables pour éviter que la séance soit filmée ou enregistrée.
Mais cette "fouille" s'avérera totalement inefficace !
En effet, conscients du caractère illégal et contraire à toutes les règles
éthiques des pratiques du Beth Din, la famille de la jeune femme a pris ses
précautions. Une main courante a été déposée au commissariat de police et
plusieurs membres de la famille ont filmé et enregistré les échanges avec
des moyens plus discrets que les téléphones portables.

On nous a reproché notre silence sur cette affaire, mais informés depuis
plusieurs semaines de ses détails, nous nous sommes bien gardés d'en
diffuser un seul mot, une seule ligne, avant de disposer des preuves
matérielles. Nous sommes desormais en mesure d'affirmer que le film existe
(plus de 2h30 d'enregistrement), et qu'il est accablant.

Que l'on ne se trompe pas : nous ne sommes pas des adeptes de l'information
à scandale. Nous avons voulu dénoncer ces pratiques inacceptables au sein
d'une institution religieuse pour contribuer à les faire cesser, et c'est
dans cette perspective que nous pouvons décrire quelques-uns des faits les
plus marquants :
C'est le Grand Rabbin Michel Gugenheim qui ouvre la séance en s'adressant à
la jeune femme : "je vais vous demander de déclarer que votre témoignage au
tribunal lors du divorce civil était faux" et "je m'en excuse.". Face à sa
protestation, il lui fait valoir que c'est "le prix de sa liberté". Betsalel
Lévy, quant à lui, répond à l'un des parents de la jeune femme qui souligne
le caractère exorbitant de la somme, qu'il s'agissait "au départ de 30 000 €
en espèces, mais que par chèque, s'agissant d'un don aux œuvres Sinaï, le
donateur recevra un reçu CERFA et qu'ainsi sur 90 000 €, chacun pourra
toucher sa part". Par honnêteté, nous devons préciser que les autres Rabbins
du Service des Divorces, sur les images qui ont été fournies aux témoins,
sont "muets".

M. Gugenheim : c'est "le prix de sa liberté"

L'accumulation de l'extorsion de fonds, de la contrainte de rédiger un faux
témoignage et des menaces de modifier l'acte de divorce, au cas où la femme
en demande de guet ferait marche arrière, est d'une violence inouïe à
l'égard de cette femme, d'autant que ces pratiques infâmes viennent
s'ajouter aux longues années d'humiliation subie.

C'est vraisemblablement la divulgation de ce scandale par différentes
sources qui a contraint le Grand Rabbin Michel Gugenheim à renoncer à
l'élection au Grand Rabbinat de France.
Mais l'instigateur de telles pratiques peut-il conserver la moindre
responsabilité rabbinique, notamment celles de Grand Rabbin de Paris, de
Grand Rabbin de France par intérim, de Rabbin de Communauté, de Président du
Beth Din, dans un Beth Din désormais exsangue sans Av Beth Din et sans Dayan
qualifié et diplômé ? La responsabilité des dirigeants du Consistoire
informés de ces dérives, mais les ayant systématiquement couvertes place
l'ensemble de cette institution hors des lois de la République.
Ils n'auront pas d'autre choix que de démettre de leurs fonctions tous ceux
qui ont participé à une telle ignominie.

Au nom de ceux qui ont eu à subir ces dysfonctionnements et ces
humiliations, il nous appartient à tous d'exercer les pressions pour exiger
une telle démission ainsi qu'une refonte complète du fonctionnement de
certains services religieux du Consistoire de Paris : Divorces et
Conversions en priorité.

Correspondance privee.

Suite aux malversations constatées au sujet du GUET, certains rabbins biens connus sur la place de Paris ont élevé le système à sa juste valeur et bien sur ils se sont remplis les poches au détriment de ces couples désemparés qui se retrouvent piégés par ces mafieux.

RAP RAB GUETRACK.

Hé rabi, ma parole tu commences
A nous ressembler, nous les enfants
Du quartier du Val Fourre, tu fais de l’ombre à notre système.
On s’tue dans le boulot à vendre des petits sachets blancs innocents
Et toi tu restes assis pénard dans ton fauteuil à prélever la taxe dans ton guetland.
Tu as inventé le GUETRACK
Rabi T’es vraiment un crack
Et tu encaisses sous ta barbe la dime
Aux juifs désemparés, y’a plus d’justice
Rab, plus de moral dans ce monde à fric frac.
Oui rab toi t’es vraiment un crack au u
Les juifs bien aimés disent que tu es sarak
Si tu continues rab, la matraque
98 000 euros rabi tu leur fout le trac
C’est plus de 5 mois de salaire pour chacun de nous,
Nous les indigents noirs et beurs du quartier du Val Fourre.
Si tu continues Rab, on va se retrouver
Au chômage à pointer du coté de KRAK VILLE.

En francais on dit "teba el sarak ata bab adar"
Il ne faut jamais condamner avant d'avoir des preuves!!!!!
Une demie verite et oop!!!
Yoseph a tsadik avait ete condamne et mis en prison, sous l'accusation de la femme de Potifar,il etait pourtant innocent!!!!!

Voici la reponse du rav Yoseph Pezner.

Mise à jour : Le droit de réponse ci dessous nous a été transmis aujourd’hui 7 mai :

Rav Yosef Y Pevzner
à « Avenir du Judaïsme »
Un piège et une calomnie mensongère
Dans votre article « Rackguet » publié le 6 mai sur votre site « Avenir du Judaïsme », vous me citez comme ayant participé directement ou indirectement à ce que vous qualifiez de « racket » à l’occasion de la remise d’un Guet au consistoire le 18 mars 2014.
N’étant nullement concerné, il ne m’appartient pas de révéler tous les tenants et aboutissants de cette affaire, qui n’est malheureusement présentée au public que très partiellement et partialement.
Je m’étonne que le site « Avenir du Judaïsme » sensé être rigoureux dans la diffusion de ses informations ne m’ait pas interrogé au préalable pas plus que les autres protagonistes de cette affaire, dont l’unique objectif était de permettre à cette épouse d’obtenir enfin le guet qu’elle attendait depuis 5 ans.
Plus regrettable encore, vous allez jusqu’à interpréter mon prétendu silence comme un aveu. Il s’agit là d’un procédé ignominieux qui justifierait le dépôt d’une plainte en diffamation.
J’ai été contacté le matin même de l’audience devant le Beth Din, par un éminent responsable du consistoire, m’informant qu’un accord venait d’intervenir entre les époux grâce à l’intervention du frère de l’épouse, soucieux de permettre à sa sœur de recevoir de son mari ce guet attendu depuis de si longues années.
En outre, je suis informé que ce frère a proposé de verser une somme pour le dédommagement réclamé par le mari en réparation de ce qu’il estimait être son préjudice du fait de plaintes infondées et de violences subies durant toutes ces années, et que cette somme devait bénéficier selon sa volonté et avec l’accord des 2 parties dans un souci de conciliation, à l’une de nos associations.
Mon interlocuteur m’a demandé de bien vouloir être présent lors de la remise du guet, ce que j’ai accepté de faire, connaissant personnellement l’époux.
En effet, durant l’audience, j’ai été amené à plusieurs reprises à intervenir pour faciliter l’obtention du guet.
Lorsque j’ai pris conscience en fin d’audience de la manipulation préméditée, dont le Beth Din et moi-même faisions l’objet de la part de l’épouse et des membres de sa famille présents, j’ai immédiatement refusé de recevoir le chèque établi à l’ordre de l’une de nos associations et demandé qu’il soit restitué à la famille de l’épouse, ce qui a été immédiatement fait. Si la séance a été, comme vous le prétendez, entièrement filmée, cet épisode n’a pu vous échapper. Je m’étonne donc que vous n’en fassiez aucunement mention.
Je vous demande de diffuser sans délai mon droit de réponse.
J’espère avoir ainsi contribué à rétablir la vérité, quant à ma participation à cette affaire.
Rav Yosef Y. Pevzner

C'est bien cela le véritable objet du scandale, tout le reste n'est que marchandage de bas étage !

,,,dont l’unique objectif était de permettre, à cette épouse d’obtenir, enfin le guet qu’elle attendait depuis 5 ans.

Cher Ladouda,
Dans ces histoires de divorce, on ne sait exactement la verite, pourquoi le mari refuse d'accorder le divorce? va savoir!!!

Malheureusement aujourdh'ui tout est a l'envers.

Un mari rentre chez lui a l'improviste et surprend sa femme au lit avec le voisin.
Fou de colere et de rage, il giffle sa femme, qui s'empresse de telephoner a la police et porte plainte contre son mari pour violence conjugale.
Le mari est somme de quiter immediatement le domicile conjugal et de ne pas s'en rapprocher.
Et la "pauvre femme continue a se consoler" avec le voisin.
Apres on se demande pourquoi il refuse d'accorder le divorce a sa femme!!!!!!!

LE TRIBUNAL RABBINIQUE....L ESPACE DU RÊVE DÉCEVANT.

yosseph a écrit:
-------------------------------------------------------
> Cher Ladouda,
> Dans ces histoires de divorce, on ne sait
> exactement la verite, pourquoi le mari refuse
> d'accorder le divorce? va savoir!!!
>
> Malheureusement aujourdh'ui tout est a l'envers.
>
> Un mari rentre chez lui a l'improviste et surprend
> sa femme au lit avec le voisin.
> Fou de colere et de rage, il giffle sa femme, qui
> s'empresse de telephoner a la police et porte
> plainte contre son mari pour violence conjugale.
> Le mari est somme de quiter immediatement le
> domicile conjugal et de ne pas s'en rapprocher.
> Et la "pauvre femme continue a se consoler" avec
> le voisin.
> Apres on se demande pourquoi il refuse d'accorder
> le divorce a sa femme!!!!!!!

Cher Henri, il reste très dérangeant que le consistoire se trouve au milieu de tractations financières en vue d'obtenir un guet.

Dérangeant aussi ce pouvoir de l'homme sur la femme, ce qui laisse entrevoir effectivement des possibilités de chantage.

Ce qui me choque en plus c'est cette pression pour enlever un témoignage, car on peut supposer que si cette femme respecte sa religion, elle ne ferait de faux témoignage pour rien au monde, n'est ce pas?

Dans l'exemple que tu nous donnes c'est le mari qui aurait dû demander le divorce, le refuser reste une vengeance ou une tentative de chantage, je te laisse le choix car à quoi bon rester marié à une femme qu'on trouve au lit avec un autre?

Depuis quand l'adultère serait autorisée?

Bonne journée Cher Henri.

.

Question,,, Un homme qui divorce, doit il pour se remarier, attendre le Get de son ex-épouse ?,,, Qui peut répondre ?

D'accord avec Girelle, celui qui lève la main sur sa conjointe, quelque soient les circonstances, n'est pas digne d'appartenir à notre Peuple, la réciproque est également vrai !

Aucunes de nos écritures ne cautionnent ce genre de violences !

Chers amis, je suis d'accord avec vous qu'il ne faut jamais lever la main sur sa femme, et les chinois ajoutent,.... "sinon a quoi servirait les bambous?"

Je suis intervenu sur ce sujet, car il me semble que la famille a fait intervenir les medias, mais nous ne savons toujours pas pourquoi ce mari refuse le guet a sa femme, et c'etait une bonne occasion de noircir le consistoire et le rab Pazner
Pour juger il faut toujours ecouter les deux sons de cloche, etc'est pour cela que j'ai publie la reponse du rab Yosseph Pazner.

Bonne journee.

Apparemment, personne n'est en mesure de répondre à la question simple, que j'ai posée plus haut.