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******LE KFE DES DELICES. ******
Envoyé par Mr_Jano
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Re: ******LE KFE DES DELICES. ****** 23 avril 2009, 04:34 |
Rebonjour mes chères lectrices et intervenants( es) du Kfe.
Comme je vous l’ai promis, notre dirlo bien occupé ce matin a consenti sous la pression de ces fans de nous relater cette grande tradition festive juive à la sortie de ¨Pâques.
La Mimouna. Cette soirée s’est déroulée dans une grande salle en présence de personnalités tunisiennes venus honorer par leur présence ce moment fort agréable.
Mais avant, il y a eu l’office religieux auquel notre patron n’a pas assisté pour cause de crises aigue de lourdeur de jambes. Cependant, j’ai pu recueillir qqs témoignages des participants qui ont été surpris par la mise en place de livres de torah et de seffer à leur intention. La salle était devenue un lieu de culte, une syna où s’est entassé un grand nombre de nos fervents coreligionnaires.
Les femmes étaient assises derrière un rideau tandis que les hommes priaient, assis devant une grande scène présidait par le rabbin et Monsieur René.
A la nuit tombée, les religieux ( ses) ont toutes regagnées leur chambre par la suite pour se faire belles. Puis par petits groupes, vers les 21 heures, retour dans la grande salle pour la fête. Un orchestre orientale avait prit la place des livres sacrés pour donner le ton à cette soirée qui s’annonçait magnifique et qui le fut d’ailleurs dans une atmosphère chaleureuse, conviviale et respectueuse, aucun débordement ni scène tapageuse.
Ici quelques jeunes enfants juifs vêtus de tenues orientales d’en donnent à cœur joie sous les regards amusés de leurs parents.
Nous avons eu droit par la suite à une chanteuse à la voix suave qui nous a interprétée qqs grands crus de chansons d’époque...CHANTE PAR LA CHANTEUSE....
Un groupe gentiment assise en attendant le début du punching-ball ball.
Puis au coup d’envoi, les chaises commencèrent à se vider dans un chahut feutrè et pour cause, les sandwiches étaient prêts.
Et là ce fut mes amis la ruée vers les petits nains en mie servis dans un désordre indescriptible.
De mémoire de vieux, Albert a pensé à une famine.
Un aglutinement de groupes, de femmes et d’enfants si dirigeant vers un champ de bataille.
Et vas y que je pousse et que je pousse sans aucun égard pour les enfants presque étouffés par cette cohue de crève la faim sortie d’un cauchemar. Qui avait trois plats remplis à raz le bord de petits pains presque vides de farce qui tenaient en équilibre si ce n’est cinq, voilà nos amis se transformaient en serveurs avec les bras chargés de casse croutes.
Des prouesses qui tenaient lieu d’une scène à filmer où l’on entant la vieille maman s’adressant à son fils
Lui demander ‘...Allaish tu n’as pas pris plus ... !’ Alors que le pauvre fils était débordé.
Les fruits, les gâteaux etc firent les frais, tant les bousculades étaient nombreuses.
On marchait sur de la chantilly, sur des variantes, des olives et vas y que je me sers le premier.
Aucune discipline, la Hchouma pendant cette heure de changement de la galette pour le pain.
Une heure de razzia si bien que les derniers ne trouvèrent rien, ils se sont rabattus sur les bambolonis et là ce fut la déferlante, un tsunami comme pas possible.
L’organisation allait tourné presque au drame, la table où les trois commis d’office pour la confection de ces beignets sucrée allait être emportée par la pression. On évita un drame, celui de voir basculer la friteuse et la grande poêle à frire. Au bout d’une demi heure, la direction au vu de ce qui allait se passer ferma purement et simplement le stand des bambolonis laissant les ‘affamés’ sur leur faim. Cris, protestations etc...Enfin d’autres plateaux de petits casses -croutes vinrent à la rescousse de cette galerie au bord de l’avanouissment. La faim les tenaillait alors que deux heures auparavant, on leur servait dans les salles du resto des brunchs. Bref, devant se spectacle affligeant, notre dirlo tira son épingle du jeu en s’adressant directement à René qui fit l’effort de lui apporter sur place les sandwichs pour toute la famille dans des conditions qui tiennent du miracle.
Un corrida mes amis...
Laissons notre grosse BOSSE parler.
'...Sans aucun égards pour ma personne, je suis rentré pacifiquement goutée mon casse croute, et là, devant ce que j'appelle une hystérie collective pour bouffer, je me suis abstenu, préférant éviter un incident. Ce n'est que trois quart d'heure plus tard, qu'enfin je fus servi par mon ami René d'un petit nain vide.
Je n'en suis pas ressorti encore, traumatisé certes mais pas repu.
Bon je ne vais pas me plaindre, je suis encore en vie.
Voilà chers amis (es) à la prochaine.
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