******GALERIE DESSINS .******

POUPACHE DANS E FILM '..IL ETAIT UNE FOIS DANS ....!'

CH'YA...BREITOU
Vu par Michka.
Pièces jointes:

La Source.

D’une source jaillit l’eau vive.
Les souvenirs sont ainsi.
Limpides et clairs. Et s’étirent.
Ils coulent sur le lit de ton enfance.
Cette mémoire dorée d’antan.

Des chants, des odeurs, des petits pas, des blas blas
Des parfums, des effluves qui ne te quittent pas.
Des photos, des paroles sages que tu n’oublies, n’est ce pas... !
Et soudain tout redevient magique comme par enchantement.

Le rideau s’ouvre, spectateurs, sur sa scène
Sur ses planches vernies défilent ses envies,
Ses contes et histoires souvent narrés par l’ancien sur le seuil d’une skiffa.
Pas loin d’un ‘bir’*où dort l’eau sereine n’est ce pas ... ! * Puits.
Qui rappelle le reflet d’un visage d’enfante.

Où d’un cep de vigne qui pousse et s’étale malgré les ans.
Vétuste sans doute mais toujours vert à ton regard d’aujourd’hui.
Le voilà qui longe des années plus tard la lisière de ta mémoire.

Sans vieillir, il s’abreuve en secret
Sans perdre ses racines, il vit comme vit en toi
Ta petite jeunesse jolie
Et aujourd’hui femme épanouie.

L’oubli s’oubli lorsque le vent du passé caresse
La palette de tes couleurs dont tu connais l’ivresse.

Heureuse icelle qui revient de loin, pépé
Pour redonner vie à celui qui ne meurt jamais.

SKIFA.



Comme elle est belle.
Comme elle est


Bleue surtout et aussi pure qu’un fond d’océan.

Ses voûtes parlent.
Chuchotent dans la pénombre un dialogue
Que seule la Skiffa comprend.

Intenses palabres muettes sous les arceaux
Pas loin d’un œil de lumière, sobre et modeste.

Belle allure que cet endroit frais où la vieille et le vieux assis,
Echangent regards tendres devant l’enfant
Qui enjambent leurs jambes repliées.

Sans paroles.

Point d’écho là où vit sereinement le calme
Qu’elle respire après de longs préambules.
Digne et respectueuse Skiffa tu m’inspires.

Ma chère,
Tes pas d’enfant raisonnent
Dans ce labyrinthe sans fin
Et sur tes tableaux, fleurie la skiffa tout en huile.
Belle Mémoire comme tu me tiens.

Parole, tu me soutiens devant Majestée aux murs blanchis à la chaux.
Lorsque ma paume d’enfant caressait tes draps blancs.


Par ta main qui peint, fresques et temps se réhabilitent.

Sans fin.

Albert c'est très beau ce que tu écris.Je t'envoie une photo et voilà que tu m'offres ce très beau texte. Merci



Danc ce lieu, la maison blanche au bout de l’impasse, celle de mes premiers pas, de la porte bleue…

Où ceux de passage entraient comme chez eux. Pour quelques bavardages, prenaient place et chacun avec sa petite histoire se livrait à « Omi Alice » comme ils l’appelaient…

Sur sa chaise de repos, extirpée d’un somme, elle recueillait humeurs et rumeurs de la ville.
Toujours disponible, détentes bien brèves , sans relâche ma grand-mère travaillait…

Hahaha!!!!! QUel fedlique, mais ça ne me ressemble pas du tout. Car quand je possède un objet précieux, je n'en parle jamais mais je sais que tu le sais depuis le temps que tu me connais.
Point besoin de ça pour exister et me faire valoir. Heureusement que je n'ai pas ce genre de chaines dans la vie.
Il est beau mon père noël, il te ressemble.
Pièces jointes: