Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Energie

Envoyé par MeYeR 
Energie
25 avril 2008, 02:11
Israël ouvre son ciel à l'énergie éolienne

BE Israël 63 >> 24/04/2008

[www.bulletins-electroniques.com]

Un projet de construction d'éoliennes est en cours en Israël qui prévoit que cinq pour cent des besoins en énergie soient fournis par le vent, d'ici à 2012. Deux hommes d'affaires, Shlomo Shmeltzer et El Ben-Dov, développent un projet d'installations visant à produire 300 mégawatts.

La société Afcon, qui fait partie du groupe de Slomo Shmeltzer, a décidé d'injecter 100 millions de dollars pour financer la construction de deux fermes éoliennes. Elle est en cours de négociations afin de pouvoir en installer une dans le désert d'Arava, dans le sud d'Israël, et l'autre dans le nord. 150 mégawatts devraient être produits par chacune de ces nouvelles installations.

Le principal but d'Afcon est de gagner de l'argent : le PDG de la compagnie, Avi Winter, ne s'en cache pas. Cependant, a-t-il annoncé, l'entreprise se réjouit du caractère environnemental de ce nouveau projet.
Re: Energie
25 avril 2008, 02:13
Appel d'offre pour la construction d'une centrale solaire dans le Néguev

BE Israël 63 >> 24/04/2008

[www.bulletins-electroniques.com]

Un appel d'offre public international a été ouvert pour la construction d'une centrale solaire dans le désert du Néguev en Israël. Cette dernière devrait produire 2% des besoins énergétiques du pays, soit 125 MWatts. Cet appel d'offre et le deuxième du genre en un an. Le projet Arava Power, installé dans le sud du pays, qui devrait fournir jusque 500 MWatts, a été annoncé précédemment.

Après leurs installations en Espagne et en Californie les leaders du solaire Israéliens Solel et Luz2 sont pressentis, tout comme la concurrence internationale comme l'espagnol Abengoa. Des mesures sont en discussion pour ne pas "dégrader les paysages du Néguev".
Re: Energie
30 avril 2008, 09:16
La société Pacific Gas & Electricity, située à Oakland (Californie), a signé un contrat avec BrightSource Energy pour la fourniture d'une centrale électrique thermique solaire d'une puissance initiale de 500 mégawatts (MW), pouvant atteindre par la suite 900 MW.
Luz II Ltd, installée en Israël, est la société chargée par BrightSource Energy pour fournir le système de captation et de concentration du soleil. Luz II Ltd est une filiale à 100% de BrightSource Energy.

Release Date: April 1, 2008

PG&E Signs Contracts with BrightSource Energy for up to 900 Megawatts of Solar Thermal Power

SAN FRANCISCO - Pacific Gas and Electric Company announced today that it has entered into a series of contracts with BrightSource Energy, Inc. for renewable solar power. The first three contracts are for a total of 500 megawatts (MW) of power to be supplied from three solar thermal electric generating projects. PG&E also signed two contracts for options on an additional 400 MW of solar power, which would bring the total amount of power purchased under these five agreements to 900 MW.

[www.pge.com]

WE DEVELOP UTILITY-SCALE SOLAR THERMAL ELECTRICITY POWER PLANTS

LUZ II plants generate electrical power by using solar energy to convert water to superheated steam. Solar fields reflect sunlight onto a receiver located on the top of a Power Tower. Each Power Tower module is linked by pipelines to a central location where superheated steam and electricity are produced.
The first installation is being built in Israel as a pilot plant. The plant will commence operations in 2008. A series of 100 MW and 200 MW commercial solar power plants are scheduled to come on line in 2010.

LUZ II's new design has many advantages over other solar power technologies in cost effectiveness, thermal efficiency, design efficiency, improved electrical transmission capabilities and environmental quality.

LUZ II Ltd. is a wholly owned engineering and R&D subsidiary of BrightSource Energy Inc. (BSE) of Oakland, California.

[www.luz2.com]


Pièces jointes:
Luz II-centrale solaire.jpg
Energie - Gaz naturel
04 avril 2009, 18:56
La découverte de gaz naturel pourrait changer l’économie israélienne

Israël pourrait faire ses premiers pas vers l’indépendance énergétique. Les compagnies de forage ont annoncé la découverte d’une réserve de gaz naturel conséquente sur le site de forage offshore situé en Méditerranée à une centaine de kilomètres de la côte de Haïfa.

Une grande poche de gaz naturel est espérée par Israël, d’une valeur estimée à 15 milliards de dollars. Ce lieu est trois fois plus grand que le site de forage existant au sud de la côte d’Israël qui s’épuisera dans les 5 prochaines années. Benyamin Ben-Eliezer, ministre israélien des Infrastructures nationales qualifie cette découverte de “moment historique” pour Israël.

Le nom donné au site (Tamar 1) est celui de la grande tante du géologiste israélien Yossi Langotsky. En effet, elle a aidé à la localisation du site. Il s’agit d’une entreprise commune entre quatre actionnaires importants : le Houston-based Noble Energy, et trois partenaires israéliens Isramco Néguev, Delek Drilling et Avner Oil and Gas Exploration.

Le délégué de Delek Drilling, Shaya Segal, a affirmé que cela prendrait du temps pour comprendre l’impact de cette découverte : “Avant tout, nous ne détenons pas toutes les informations. Nous savons seulement qu’il s’y trouve de grandes quantités. Après quelques tests, nous en saurons plus sur les quantités.

Sur le futur d’Israël, l’impact pourrait être énorme. “Cela peut contribuer considérablement à améliorer l’économie israélienne”, admet Shaya Segal, “Et nous donner une indépendance pour tout ce qui demande l’utilisation de gaz naturel”.
Pour Israël, cela signifie la possibilité de se ravitailler en énergie avec du gaz naturel, en opposition avec le polluant charbon ou le mazout. “C’est meilleur pour l’environnement.”, admet Shaya Segal.

Les conditions d’extraction et de transport de gaz naturel sont difficiles le site étant localisé à plus de 1600 mètres sous le niveau de la mer.

Certains analystes estiment le coût des infrastructures d’extraction de gaz des profondeurs de la mer, à 1 milliard de dollars. L’extraction du gaz pourrait commencer en 2013.

Cette découverte donne aussi de l’espoir aux écologistes qui avaient fait une pétition demandant l’arrêt de la construction de la nouvelle centrale thermique au charbon.


Source : Ministere des Affaires Etrangeres d’Israel
Re: Energie - Gaz naturel
04 avril 2009, 19:14
Israël futur pays gazier du Moyen-Orient ? - Par Itaï Smadja pour Guysen International News - 1 avril 2009 -

Une bonne nouvelle comme les Israéliens aimeraient en entendre plus souvent : en un peu plus de deux mois, une entreprise a annoncé à deux reprises avoir trouvé des signes de présence de réserves gazières près des côtes israéliennes.
Une découverte qui devrait réjouir les dirigeants du pays, soucieux de préserver l’ indépendance énergétique d’Israël, mais qui attire aussi la convoitise du voisin libanais.

En janvier dernier, la compagnie Noble Energy a indiqué avoir trouvé près de 915 millions de mètres cube de gaz naturel près des côtes israéliennes.
Un grand nombre d’entreprises israélienne sont associées aux travaux de recherches de gaz naturel qui se sont étalés sur les cinq dernières années autour du site de Tamar.

« C’est une des opérations de recherche les plus vastes jamais testée et il semble que c’est la plus grande découverte de l’histoire de notre firme », a expliqué Charles Davidson, président et directeur exécutif de Noble Energy.

« Les premières informations en notre possession montrent que les ressources sont vraiment importantes, au moins égales à nos premières estimations. Sous réserve de données supplémentaires, l'estimation des ressources de Tamar pourrait augmenter », a-t-il ajouté.
Le site de Tamar est détenu à 36% par Noble Energy et à 28,75% par Isramco Negev. Le reste est partagé entre cinq autres entreprises.

Tamar est situé à environ 90 kilomètres au nord ouest du port de Haïfa. Noble Energy est également engagé dans le développement du gaz naturel off-shore dans le sud d’Israël. Cette exploitation comporte un potentiel de 30 milliards de mètres cube de gaz.

Quelques jours après l’annonce de Noble Energy, le ministre libanais de l’Energie a exprimé son intérêt pour cette découverte.
Il a expliqué que son gouvernement envisageait de demander à l’ONU de se pencher sur le dossier car, d’après lui, certaines terres sur lesquelles le gaz a été repéré se trouveraient sur des eaux territoriales libanaises.

Mohammad Qabbani, à la tête d’un comité interministériel pour l’eau et l’énergie a donc appelé le parlement à « prendre les mesures légales qui s’imposent pour préserver les droits des eaux territoriales du Liban » et a demandé au ministre en charge du dossier de mettre en garde Noble Energy contre un éventuel pillage des ressources libanaises.

Des velléités qui ne devraient pas être apaisées par les dernières nouvelles. En effet, Noble Energy a annoncé dimanche 29 mars avoir découvert des signes d’une autre présence de gaz en Méditerranée.

Noble Energy, qui dirige le groupe chargé des recherches, a informé ses partenaires israéliens de la découverte et a précisé que Dalits-1(du nom du site de forage) a désormais atteint une profondeur de forage de 3660 mètres.
Cette fois-ci, il s’agirait non pas de ressources off-shore mais de gaz enfoui sous le sable.

« A ce stage des recherche, nous n’avons pas de données suffisantes pour affirmer la taille des ressources ni estimer leurs valeurs économiques », a expliqué l’entreprise.
A l’issue de tests visant à vérifier le potentiel exploitable de ces richesses, Noble Energy donnera davantage de détails à ses partenaires.
ENERGIE SOLAIRE EN ISRAËL
13 avril 2009, 19:30
ENERGIE SOLAIRE ISRAËL - Une tour solaire haute de 30 mètres de type LEGO est en construction dans le désert d'Arava. - Par Energize.com - 31 mars 2009 -

Selon enerzine.com, une tour solaire haute de 30 mètres est actuellement en cours de réalisation dans le désert d’Arava dans le sud d’Israël.

“Comme toutes les centrales solaires thermiques, celles-ci ne peuvent fonctionner ni la nuit ni lors des temps nuageux.



Aussi, la société israélienne “Aora” a développé une approche hybride, permettant au générateur d’être alimenté à partir de combustibles, tels que le bio-diesel, le bio-gaz ou même le gaz naturel, ce qui garantie une production énergétique ininterrompue.

Le système complet peut être installé sur seulement 2 000 m2 de terrain. Cette unité est capable de générer 100 kW d’électricité en plus des 170 kW de capacité thermique.

La société a réussi récemment à lever 5 millions de dollars. Elle prévoit de fabriquer des unités mobiles de type “LEGO” capable de produire du courant pour les petites collectivités et les centres commerciaux.

La centrale se compose d’une série de miroirs (heliostats) qui concentrent le rayonnement solaire en un point unique de conversion (PCU), produisant à la fois de l’électricité et de l’énergie thermique utilisée par une micro- turbine à gaz.



Une seule unité “Aora” est censée être plus économique que les grandes centrales photovoltaïques et coûte environ 500 000 dollars”.


Source :

[www.enerzine.com]
Re: ENERGIE SOLAIRE EN ISRAËL
28 avril 2009, 01:32
Des experts israéliens assistent au 3ème Salon International des Energies Renouvelables et de l’Environnement en Afrique. - 23 avril 2009

L’Ambassade d’Israël et l’Ambassade d’Allemagne à Dakar organisent, en collaboration avec le Ministère de l’Energie, un colloque sur le thème « Energie solaire en milieu rural », le jeudi 23 avril 2009 au CICES.

LE MAGAZINE REUSSIR publié à Dakar donne une synthèse du communiqué de presse publié à cette occasion :

Entre 400 et 500 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique. En Afrique sub-saharienne, le manque d’accès à l’électricité touche 92% de la population rurale. L’énergie est un facteur indispensable de développement social et économique et d’amélioration du bien-être.

Au Sénégal, l’accès aux services énergétiques mérite d’être soutenu. Car, comme partout en Afrique, il y existe un potentiel énorme pour satisfaire les besoins énergétiques dans les énergies renouvelables. C’est pour cette raison que l’Ambassadeur d’Israël à Dakar S.E. Gideon BEHAR et l’Ambassadeur d’Allemagne à Dakar S.E. Doretta LOSCHELDER soutiennent le 3e Salon International des Energies Renouvelables et de l’Environnement en Afrique.

Ainsi, dans le contexte de ce salon, les Ambassades d’Israël et d’Allemagne à Dakar organisent un colloque, en collaboration avec le ministère de l’Energie, sur le thème « Energie solaire en milieu rural », le jeudi 23 avril 2009, de 14h30 à 19h00 dans la salle du 4 Avril, au CICES. Il sera animé par des experts sénégalais, israéliens et allemands.

M. Eddie Bat-Hazavdi de la Division des infrastructures et des ressources au Ministère des Infrastructures nationales en Israël parlera de “L’utilisation de l’énergie renouvelable en milieu rural.”

M. Jörg Michael Baur, de la Coopération technique allemande GTZ et expert en énergie solaire en milieu rural, va évoquer “L’énergie solaire pour usage productif en milieu rural.”


Source : [www.israelvalley.com]
ENERGIE EN ISRAEL
02 juin 2009, 13:21
Gaz : vers l'indépendance énergétique d'Israël - Par SHMUEL EVEN - Pour Jerusalem Post edition francaise - 2 juin 2009

Un développement historique a marqué la scène énergétique israélienne ces derniers mois.



Les récentes découvertes de gaz au large des côtes israéliennes ont été rendues possibles par des technologies innovantes de forage en haute mer, qui ont cependant un coût élevé, comme ces équipements au large de la côte australienne.

En janvier 2009, un vaste gisement de gaz naturel a été découvert sur le site de forage Tamar 1, à 90 km à l'ouest de Haïfa et, en mars, on en annonçait un deuxième sur le site Dalit 1, à 60 km à l'ouest de Hadera. Avec, pour ce dernier, un potentiel encore à l'étude.

Le premier grand gisement de gaz naturel en bordure des côtes israéliennes de la Méditerranée avait été découvert en 1999 au large d'Ashkelon et d'Ashdod, sur le site appelé Yam Thetis. Mais Tamar 1 devrait produire une quantité de gaz trois fois plus importante pour une valeur qui avoisinerait les 15 milliards de dollars.

Le 18 janvier 2009, après avoir pris connaissance des rapports des compagnies d'exploitation, le ministre des Infrastructures nationales de l'époque, Binyamin Ben-Eliezer, déclarait au gouvernement : "Nous assistons à une phase à la fois historique et formatrice pour le marché israélien de l'énergie.

Si les forages du site Tamar produisent bien les quantités prévues, la dépendance israélienne en matière de combustibles déclinera, sans toutefois disparaître tout à fait."

Le gaz naturel est produit par une bactérie issue de matières organiques. C'est un mélange de différents gaz, le méthane étant le composant majeur.

Dans notre région, la principale source de matières organiques est un sédiment de l'époque préhistorique, venu du Nil et déposé en Méditerranée. Il en existe d'autres dépôts importants le long de la côte égyptienne et de celle de Gaza.

Leur récente découverte au large des côtes israéliennes a été rendue possible par des technologies innovantes qui permettent un forage en mer jusqu'à 3 700 m de profondeur. Mais le coût est hélas très élevé : il a fallu 50 millions de dollars pour le forage du Dalit qui se trouve à environ 1 200 m de profondeur.

Le gaz naturel est l'énergie la moins chère sur le marché israélien. Comparé à d'autres combustibles comme le mazout, le diesel ou le charbon, il brûle de façon relativement propre, émettant moins de polluants et de gaz à effet de serre.

En outre, construire des centrales électriques qui fonctionnent au gaz naturel coûte relativement peu, nécessite moins d'espace et peut se faire n'importe où, contrairement à celles qui fonctionnent au charbon et doivent être situées en bord de mer, zones généralement à forte densité de population où le terrain est donc plus onéreux.

Les avantages du gaz naturel israélien, comparé au gaz ou au kérosène importés, résident dans les revenus directs générés : le Trésor perçoit en effet des royalties et des impôts, qui entrent dans la balance des paiements en Israël.

La révolution du gaz israélien encourage également la recherche d'autres sites potentiels de sources d'énergie et contribue à accroître l'emploi dans le secteur énergétique.

Le gaz naturel a toutefois un inconvénient majeur par rapport au kérosène ou au charbon : sa conservation et son transport en containers à l'état naturel posent certaines difficultés.

Le moyen le moins cher et le plus efficace de le commercialiser consiste à établir une infrastructure de conduites de gaz. Ainsi le développement du marché du gaz dépend-il de celui, parallèle, de trois composants : la recherche d'autres gisements, son acheminement et sa consommation.

Il est toutefois possible de transformer le gaz en matière liquide (LNG) dans des installations de condensation, pour pouvoir le transporter via un réseau de canalisations. Israël se prépare actuellement, pour pouvoir exploiter ces installations de LNG en 2015.

Du besoin de réduire la dépendance du pays

Selon le ministère national des Infrastructures, il y aura un laps de temps de quelques années entre le moment où le site Yam Thetis devrait s'épuiser (en 2012 selon les prévisions) et celui où Tamar 1 sera totalement opérationnel.

Dans l'intervalle, Israël dépendra dans une large mesure de l'Egypte et risque même de souffrir d'une pénurie de gaz naturel.

Mais la découverte de gaz sur le site
Dalit 1 pourrait bien remettre en question ces pessimistes prévisions si ses ressources sont suffisantes.

Etant donné sa proximité avec les infrastructures qui existent déjà pour acheminer le gaz par la mer (et qui desservent pour l'heure le site Yam Thetis), il serait possible de commencer à transporter le gaz du site dès 2012.

Soit, une façon de combler le fossé prévu entre l'épuisement de Yam Thetis et le début d'exploitation de Tamar 1, et une réponse à la demande générée par la mise en service des nouvelles centrales électriques fonctionnant au gaz.

Le gaz naturel israélien arrive à point nommé pour réduire la dépendance énergétique du pays. Plus que toute autre nation du monde, l'Etat d'Israël a clairement intérêt à réduire sa dépendance quant aux importations de ressources essentielles, y compris d'énergie.

La plupart des sources d'énergie israéliennes sont situées dans des zones isolées, desservies par des routes étroites et peu nombreuses. En outre, depuis la guerre de Kippour de 1973, le pays sait bien que le pétrole peut être une arme.

D'autant qu'Israël risque d'avoir à souffrir d'interruptions d'approvisionnement en énergie importée pas nécessairement liées au conflit israélo-arabe. Comme d'autres pays, il a par exemple souffert de l'embargo pétrolier pendant la révolution islamique en Iran, qui avait provoqué une envolée des prix et de graves difficultés d'approvisionnement.

L'Egypte est aujourd'hui le seul exportateur de gaz naturel vers Israël. Dans le passé, l'Etat juif a certes songé à faire venir du pétrole de Russie par l'intermédiaire de la Turquie et de l'Autorité palestinienne, mais l'idée n'a pas abouti.

Parmi les considérations qui poussent l'Etat d'Israël et la Compagnie nationale d'électricité à acheter le gaz égyptien : l'importance des gisements sur le territoire égyptien, le désir de varier les sources d'approvisionnement, la création d'une concurrence entre les Egyptiens et les fournisseurs israéliens, ainsi que des motivations politiques (l'accord sur le gaz est l'un des symboles de la paix).

Néanmoins, étant donné, d'une part, la dépendance croissante du système électrique israélien vis-à-vis du gaz naturel, une infrastructure cruciale pour l'ensemble du développement économique du pays, et, d'autre part, l'émergence d'une opposition égyptienne qui conteste l'exportation de gaz vers Israël, la viabilité à long terme de ce canal d'approvisionnement est loin d'être assurée.

Les récentes découvertes de gaz au large des côtes israéliennes ont été rendues possibles par des technologies innovantes de forage en haute mer, qui ont cependant un coût élevé, comme ces équipements au large de la côte australienne.

Relations tempérées avec l'Egypte

En novembre 2008, un tribunal du Caire a en effet rendu caduque l'accord sur le gaz signé en 2005 avec Israël, à la suite d'une pétition lancée par l'opposition, qui protestait contre les tarifs très bas consentis à l'Etat juif.

Le régime a fait appel de cette décision et le jugement a été annulé, mais les prix ont été rehaussés (dans un contrat du 22 février 2009).

Au cours d'un débat public sur la vente de gaz à Israël, le régime égyptien a clairement fait comprendre que l'approvisionnement de gaz vers Israël était conditionné au traité de paix unissant les deux nations et qu'Israël n'exigeait pas de conditions préférentielles par rapport aux autres clients de l'Egypte.

Quoi qu'il en soit, selon les médias, après la découverte du site Tamar 1, EMG (la source d'approvisionnement égyptienne) s'est déclaré sereine, car, selon les projections du ministère national des Infrastructures, le marché du gaz israélien aura encore besoin du gaz égyptien, même après la mise en fonction de Tamar.

En ce qui concerne les Palestiniens, il est dans l'intérêt politique d'Israël de développer leurs gisements de gaz. Toutefois, le conflit continuel, la mainmise du Hamas dans la bande de Gaza et la découverte de gisements en Israël limitent les possibilités de tirer profit de ces réserves dans un proche avenir.

En conclusion, la découverte des nouveaux gisements permettra d'alimenter le marché israélien avec une énergie relativement bon marché et non polluante, de varier les sources d'énergie et de répondre à la nécessité pour Israël de réduire sa dépendance vis-à-vis de l'extérieur.
Il est toutefois important d'accélérer le rythme du développement d'autres alternatives au charbon et au pétrole, et en particulier de mettre l'accent sur les énergies renouvelables.
ENERGIE EOLIENNE EN ISRAEL
22 juin 2009, 10:40
Énergie : Israël est dans le vent - Par HÉLÈNE MACHLINE - Pour Jerusalem Post edition en francais - 21 juin 2009

Alors que Washington presse le gouvernement israélien de rendre l'ensemble des territoires conquis en 1967 - y compris le Golan - la compagnie d'eau minérale Mey Golan tente de passer un accord de plus de 600 millions de dollars avec la géante américaine AES Corporation. Objectif : la création d'une ferme éolienne de 150 turbines. La construction était initialement prévue sur une étendue de 140 km dans les montagnes du Golan, entre Majdal Shams et Alonei Habashan. A savoir, sur des terrains privés, pour la plupart, de villages juifs et druzes.


Champ d'éoliennes.

En 2008, le ministère des Infrastructures israéliennes avait autorisé la construction des 150 turbines censées produire plus de 400 MW d'énergie. D'ici 2012, le pays aurait dû fournir 5% de son énergie nationale par le vent, grâce à ce projet. Un programme à la fois écologique et utile, surtout lorsqu'on envisage la prochaine pénurie en ressources énergétiques fossiles à laquelle le pays devra bientôt faire face.

Récemment, le président américain Barack Obama s'est montré intransigeant sur l'abandon du Golan par Israël. Des propos qui avaient provoqué de vives réactions dans l'entourage du Premier ministre israélien. Pourtant, le ministère de la Défense israélien avait décidé de stopper ce projet de ferme éolienne dès le début de l'année 2009. En effet, les Etats-Unis et la Syrie ne relâchent pas la pression sur Israël. Le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid Mouallem, a ainsi affirmé que son pays était prêt à engager de nouvelles négociations avec l'Etat hébreu, à condition qu'elles aboutissent à la restitution totale du plateau du Golan.

D'après le magazine Globes, Binyamin Ben Eliezer, ministre des Infrastructures nationales, a reçu l'ordre non officiel du ministre de la Défense Ehoud Barak et de l'armée israélienne de stopper complètement la construction des turbines dans le Golan. Pour l'heure, Ben Eliezer a demandé les raisons détaillées de cet ordre.

L'histoire de l'énergie éolienne en Israël a commencé au début des années 1990, avec Mey Golan (les Eaux du Golan, aussi connu sous le nom de Mey Eden). C'est cette entreprise qui a fondé la toute première ferme éolienne en Israël, il y a plus de quinze ans à Tel Aseniya, dans le Golan. Les turbines y génèrent jusqu'à présent 6 MW d'énergie qui sont utilisées par les entreprises locales, entre autres les usines d'eau minérale Mey Eden, ainsi que les établissements viticoles du Golan.

Environ 20 000 personnes qui habitent la région utilisent aussi l'énergie produite par Mey Golan pour leur consommation domestique.
Israël est un pays peu venteux qui ne possède malheureusement pas dans sa géomorphologie d'autres plateaux aussi bien exposés aux vents que ceux du Golan. Pourtant, les chercheurs israéliens ne semblent pas désespérer et les nouvelles alternatives sont nombreuses.

La société israélienne Leviathan Energy, par exemple, propose de récupérer à la fois l'énergie éolienne et l'énergie hydrolienne produites par les vagues. Des éoliennes sont ainsi placées sur la mer, une bouée installée à leur base : le gain d'énergie est alors de 15 à 30 %. Ces turbines possèdent une turbine hydroélectrique ainsi qu'une éolienne compacte. Le tout dernier prototype,fabriqué par Leviathan Energy, s'appelle Wind Lotus, il peut même fonctionner par des vents de force extrêmement faible de 1,6 mètre/seconde.

Vendre du vent

Le Dr Daniel Farb, quant à lui, concentre ses recherches sur le calcul et la modélisation des meilleures conditions d'installation d'une éolienne (verticale, horizontale ou en tube) afin de la placer au point critique de confluence du vent. Plutôt que de tenter d'améliorer les rendements des éoliennes, il s'est concentré sur la modélisation des masses de formation du vent. Résultat : il a déjà réussi à gagner 25 % de gain d'énergie sur la force du vent et 35 à 40 % sont espérés à terme.

Cette toute récente découverte ouvre également la voie à l'intégration des éoliennes dans la ville. D'ailleurs SOVNA, une entreprise high-tech de Tel-Aviv, vient de développer un tout nouveau concept : des fermes éoliennes urbaines. Les turbines sont construites au sommet des plus hauts immeubles de Tel-Aviv ! Ce projet révolutionnaire consiste à installer des micro-éoliennes, qui captent des vents de force minime.

Il y a quelques semaines, la municipalité de Tel-Aviv a déjà lancé un projet d'énergies éoliennes : des turbines à vent sont installées sur le toit du bâtiment central de la mairie. Elles fourniront l'électricité nécessaire au fonctionnement des services municipaux. Petites ou géantes, les éoliennes pourront ainsi produire de l'électricité même dans un paysage cerclé d'immeubles. Depuis le mois de mars 2009, les Israéliens sont même autorisés à vendre du vent.

La Compagnie israélienne d'électricité ne détient désormais plus le monopole de l'approvisionnement du courant électrique. Les foyers israéliens ont le droit d'installer une éolienne sur le toit de leur maison et de produire leur propre électricité à partir du vent. Le consommateur israélien pourra même revendre son surplus d'énergie à la Compagnie nationale d'électricité qui paiera aux particuliers 1,25 à 1,6 shekel par KWh selon la taille de l'installation.

Comment fonctionne l'énergie éolienne ?

L'énergie éolienne est l'énergie tirée du vent au moyen d'un dispositif aérogénérateur ad hoc comme une éolienne. Elle peut être transformée en énergie électrique lorsque l'éolienne est couplée à un générateur et alors fabriquer du courant continu ou alternatif. Le générateur est relié à un réseau électrique ou fonctionne de manière autonome avec un générateur d'appoint (par exemple un groupe électrogène) ou un autre dispositif de stockage d'énergie.

Le rendement énergétique des éoliennes est fonction de la vitesse du vent. Les éoliennes actuellement commercialisées ont besoin d'un vent d'une force de 11 à 90 km/h (3 à 25 m/s). Les futures éoliennes, dont les premiers prototypes ont été mis en service courant 2006, peuvent s'accommoder de vents de moins de 4 à plus de 200 km/h (1 à 60 m/s).

Comme l'énergie solaire et d'autres énergies renouvelables, l'éolienne a besoin soit d'une énergie d'appoint pour les périodes moins ventées, soit de moyens de stockage de l'énergie produite (batteries, stockage hydraulique ou plus récemment, hydrogène). Une éolienne de 2 MW fonctionnant à pleine puissance pendant 3 mois produit 4 à 5 millions de kWh, soit l'électricité domestique consommée par 4 000 personnes en moyenne.
Re: ENERGIE EOLIENNE EN ISRAEL
08 février 2010, 07:51
Israël : Sortir de la dépendance énergétique - Par Daniel Gandus - Pour Actu.co.il - 7 fevrier 2010

Israël rêve depuis longtemps de réaliser la mise en place d’un système de ressources énergétiques indépendantes. Il en va de l’évidente nécessité d’amoindrir ainsi les pressions diplomatiques indirectes des Etats occidentaux – parfois même, amis d’Israël –, telles que l’on put en observer la puissance dissuasive durant l’année 1973.

En effet, Israël n’oublie pas ce trauma : Attaquée par l’Egypte, le Syrie et la Jordanie tandis que la crise économique provoquait une inflation sans précédent sur les populations occidentales consuméristes, Israël se trouvait mis en balance avec les menaces d’une baisse en nombre de barils livrés ou d’une montée soudaine du prix du pétrole, ce qui isolait de manière assez radicale l’Etat Juif à l’heure du combat pour sa survie.

L’occasion se présente aujourd’hui de changer, sur le long terme, cette mauvaise donne.

En plus de projets liés aux ressources écologiques – voiture électrique aux normes universelles coproduite en partenariat par Better Place (pour Israël) et Renault (pour la France) –, plusieurs initiatives de recherches sur les ressources naturelles sous-marines qui dépendent du pays furent récemment lancées. Toutefois, ce n’est que ces derniers temps que l’on a découvert quelques points de pétrole, et ce 5 février 2010, une quantité de gaz naturel assez significative (pour une valeur de 6 milliards de dollars) au large des plages israéliennes amenant une analyse plus crédible sur la possibilité pour Israël de lancer ses propres programmes d’exploitations.

Ce faisant, Israël ne sera plus seulement le pays de la matière grise avec le plus fort taux mondial de diplômés au kilomètre carré et l’un des plus forts taux de ventes de livres.

Il faut toutefois trouver des partenaires de confiance pour exploiter ces champs sous-marins pétrolifères et gaziers. Benyamin Netanyahu pense aujourd’hui les avoir trouvés avec l’Allemagne, l’Italie et la Pologne (en plus du Canada, un ami discret mais un ami sérieux d’Israël).

Ces trois pays n’ont pas été choisis au hasard.

Ils sont ceux dont la diplomatie internationale ne se retourne pas systématiquement en fonction du dernier intérêt en cours et il semble que leurs erreurs passées durant la Seconde Guerre Mondiale les aient aussi fait réellement réfléchir, même si la politique internationale provoque toujours des déceptions sur tel ou tel dossier dans l’évolution des relations.

Bien évidemment, il ne s’agira pas non plus d’une richesse concurrençant les Saoudiens qui, pour un certain nombre d’entre eux, touchent une sorte de rente sur le pétrole national.

Mais cet avantage limité permettra aussi aux citoyens israéliens de ne pas perdre leurs capacités d’initiative tandis que le gouvernement saoudien s’inquiète tout justement de la formation des esprits de sa population en prévision de la fin du règne pétrolier, évalué pour la fin du XXIème siècle.

Sans doute ce futur donnera-t-il au ton des diplomaties internationales s’exprimant sur Israël, quelques accents de douceur jusqu’ici inconnus, sachant que si les sentiments peuvent souvent diviser, certains intérêts stratégiques rapprochent tout soudain certain point de vue.

Israël en sortira donc renforcé et sa parole devrait, de même, être plus libre dans l’arène de la politique internationale.
Re: ENERGIE EOLIENNE EN ISRAEL
01 mars 2010, 06:54
Les inventions israéliennes qui pourraient transformer le prochain siècle en vert - Par Ehoud Zion Waldocks - Pour le Jerusalem Post - 15 octobre 2009

Traduction pour Info'Sion par Nicole Benattar

Une biomasse qui pourrait remplacer le charbon, un nouveau moteur consommant 5 fois moins qu'un moteur à combustion interne, un robinet intelligent qui économise l'eau et l'énergie. Ce sont quelques unes des nouvelles technologies propres et pratiques qui seront bientôt exposées à la Conférence Présidentielle : Facing Tomorrow 2009 qui se tiendra la semaine prochaine au Centre des Congrès de Jérusalem.

Ces trois technologies se trouvent à un stade avancé de leur développement, en début de commercialisation ou en cours d'essais finaux ou de production de prototypes, et elles feront partie de l'Exposition des Industries de demain. Ce sont aussi des technologies exportables qui pourraient faire du cleantech (les technologies propres) la prochaine révolution Hi-Tech d'Israël.

Mihar Bio-Energy Israel a mis au point un projet de transformation des arbres tamaris qui ne se trouvent qu'en Israël, en une biomasse d'énergie renouvelable qui remplacerait le charbon. Ce tamaris peut être cultivé sur de grandes surfaces et irrigué par des eaux saumâtres ou recyclées. Il a un pouvoir énergétique élevé qui le rend très efficace. Selon les responsables de la société sa culture ne nécessite pas de nouvelles terres agricoles et il pourrait relancer le secteur agricole israélien actuellement en difficulté. D'ici à 5 ans, il pourrait produire 12 à 13% des besoins en énergie d'Israël à partir de sources renouvelables, dépassant ainsi l'objectif de 10% fixé par le gouvernement pour 2010. Il pourrait aussi remplacer 12% du charbon utilisé dans les centrales électriques au charbon. Les centrales mixte charbon et biomasse sont de plus en plus fréquentes dans le monde.

La nouvelle centrale électrique au charbon que la Compagnie israélienne d'Electricité prévoit de construire à Ashkelon pourrait être alimentée par la biomasse, a déclaré au Jerusalem Post Vardit Nir la porte-parole de Mihar Bio-Energy. « Certes, c'est encore un processus de combustion mais sans les émissions métalliques provenant du charbon et en fait, le solde carbone est négatif car la pousse des arbres consommerait beaucoup de carbone, » dit Nir. Mihar soutient aussi que cette biomasse est moins chère à produire que les autres énergies renouvelables telles que le solaire ou le vent. La société est actuellement en train d'installer une telle centrale en Inde mais son projet vedette est en Israël. Mihar a présenté cette idée aux ministères concernés qui en vérifient la faisabilité. La société envisage aussi 3 sites potentiels où construire une centrale de 50 MW.

Agam Energy Systems est installé Hod Hasharon et travaille au développement d'un moteur à turbine plutôt qu'à pistons. Les créateurs de l'entreprise sont des chercheurs du Technion et de l'université hébraïque de Jérusalem et ils ont déjà déposé un brevet aux USA pour leur turbine/ compresseur.

Selon leur présentation, leur moteur consommerait un cinquième de l'essence des moteurs à combustions actuels. Ceci se traduirait par une diminution considérable de l'utilisation des combustibles fossiles. Ils estiment que leur moteur sera fonctionnel dans 3 ou 4 ans. Le ministère des Infrastructures a décerné à Agam Energy un des prix du Concours EZNEK 2008 des technologies révolutionnaires.

Quittons les champs et les voitures et entrons dans les maisons, Magdal CSF effectue les derniers essais d'un robinet intelligent pour économiser l'eau et l'électricité. Cette économie est obtenue en amenant l'eau de votre douche à la bonne température plutôt que de laisser couler des litres d'eau avant qu'elle ne devienne chaude, en outre, le robinet régule la température en agissant sur la puissance des robinets d'eau chaude et froide pour parvenir à la bonne température dans les tuyaux. En utilisant les tuyaux existant, le robinet ramène l'eau froide inutilisée dans les conduits au lieu quelle ne se perde dans les canalisations d'évacuations des eaux usées.

Le robinet réalise aussi des économies d'énergies en « apprenant » les habitudes de lavage de la famille et en chauffant l'eau en fonction. Autre avantage, même s'il ne sert pas en Israël, ce robinet empêchera le gel et l'éclatement des canalisations sans qu'il soit nécessaire de laisser quelques gouttes s'écouler. Dès la fin des essais, Magdal commercialisera son robinet dans le monde entier.

Le ministre de l'environnement, Guilad Erdan, a déclaré lors d'un mini sommet sur le changement climatique qu'Israël pourrait devenir un centre de stratégie d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques. Il pensait sans doute à certains de ces technologies.

La Conférence Présidentielle attirera des participants du monde entier puisque l'on attend 1500 visiteurs qui se joindront aux 2500 Israéliens. Des intervenants et des participants connus seront présents parmi lesquels : le futurologue américain Raymond Kurzweil, le philosophe français Bernard Henri Levy, le responsable de la politique étrangère de l'Union Européenne Xavier Solana, le PDG de Skype Josh Silverman, le créateur de Wikipedia Jimmy Wales, l'ambassadeur US auprès de l'ONU Susan Rice, l'économiste français Jacques Attali, le banquier David de Rothschild, le ministre chinois de l'information Chen Wang et le gourou indien Sri Sri Ravi Shankar.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
14 mars 2010, 16:14
Une route piézoélectrique pour transformer la circulation en électricité = Par Dr Lucy Edery-Azulay



Pour en savoir plus voir la presentation animee en cliquant sur : [www.innowattech.co.il]



La start-up israélienne Innowattech { [www.innowattech.co.il] }teste actuellement à Haïfa son premier tronçon de route piézoélectrique. Ou quand le bitume devient turbine.



Montez à bord, démarrez et prenez la route du campus de Technion. Sous vos roues : un peu de l’histoire des cleantech. L’asphalte qui mène à la célèbre université est en effet truffée de cristaux piézo-électriques qui récupèrent l’énergie de votre mouvement pour la transformer en électricité. Une première mondiale que l’on doit à Innowattech, une start-up dirigée par Haim Abramovich, professeur à la Faculté de génie aérospatial de Technion. Selon cette société, un tronçon d’un kilomètre de route électrique pourrait ainsi produire jusqu’à 500 killowatt-heures, soit l’énergie nécessaire à l’alimentation de 600 à 800 maisons. Avec néanmoins une contrainte de taille : le procédé nécessite un trafic minimum de 600 véhicules par heure. Une fois captée, l’énergie des voitures peut être renvoyée directement dans le réseau électrique ou utilisée pour des besoins locaux comme l’éclairage public.



Après le Smart Grid, les Smart Roads

Confiants, les responsables d’Innowattech estiment que la route électrique pourrait permettre de produire près de 250 mégawatts-heures, rien qu’en Israël. Et rappellent au passage que leur technologie peut aussi s’adapter à d’autres types de déplacements comme le train ou la circulation des piétons. « Notre source d’énergie est indépendante des facteurs environnementaux comme le soleil ou le vent. De plus le retour sur investissement estimé est de deux ans contre plus de vingt ans pour les autres technologies » précise la Dr Lucy Edery-Azulay, directrice du projet pour Innowattech. Une accessibilité que la start-up explique notamment par la récente démocratisation des matériaux piézoélectriques. A terme, la technologie israélienne pourrait servir de base au concept de « Smart Roads ». Les tronçons seraient alors capables de détecter en temps réel le poids, la fréquence et les distances entre les véhicules. D’ici là, l’avenir de l’innovation est déjà tout tracé. Son expérimentation devrait en effet se poursuivre prochainement au Royaume-Uni et en Irlande.





Les différents types de capteurs

Source : [www.cleantechrepublic.com]
Re: ENERGIE EN ISRAEL
18 août 2010, 02:20
Le sous-sol d’Israël renfermerait d’énormes gisements de pétrole - Par Jacques Bendelac - 18 aout 2010



Israël pourrait-il faire concurrence au Qatar? Toujours est-il que la société Givot Olam Oil Ltd, qui effectue des forages dans le centre du pays, vient de faire une annonce à la Bourse de Tel Aviv: le puits “Meged-5”, situé près de la localité de Rosh Haayin, contiendrait 1,5 milliard de barils de pétrole brut. Si la découverte se confirmait, elle serait équivalente au dixième des réserves connues du Qatar.

Le rapport définitif sera présenté officiellement le 5 septembre par Givot, mais dès lundi soir, la société de prospection a remis à la Bourse de Tel Aviv un compte-rendu provisoire. Il y est écrit que « la quantité de pétrole trouvée dans le puits (oil in place) de Rosh Haayin est évaluée à 1,525 milliard de barils ». C’est la première fois que la quantité de pétrole découverte est publiée avec précision.

Si la découverte est confirmée, Israël pourrait faire partie de principaux producteurs de pétrole. A titre de comparaison, les réserves connues à ce jour dans les 15 grands pays producteurs du monde sont de 133 milliards de barils; le Qatar, par exemple, possède 15 milliards de barils dans son sous-sol.

Néanmoins, il est trop tôt pour savoir si cette découverte va se traduire par une “manne pétrolière” pour Israël. Pour l’heure, il s’agit de la quantité de pétrole qui se trouve dans le puits (“oil in place”) et non de la quantité exploitable (“recoverable oil”) qui ne sera connue que plus tard.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
23 août 2010, 02:42
Une centrale éolienne dans le Néguev - Par Yéochoua Sultan - Pour Israel7.com - 22 aout 2010



Des éoliennes doivent être raccordées lundi au réseau de production de l’électricité. La pose se fera en présence du ministre des Infrastructures nationales, le docteur Ouzi Landau. Ces installations se feront dans le Néguev, à Sedé Boker, le kibboutz où s’installa Ben-Gourion.

Le «lotus du vent » et la «tulipe du vent» sont deux turbines qui appartiennent à la société «Léviathan Energie». C’est la première fois, en Israël, que l’on procèdera à la mise en place de turbines qui seront directement raccordées au réseau de la Compagnie d’électricité du pays. Le fondateur et directeur général de la société qui a mis au point ces turbines, le docteur Daniel Farb, sera présent, ainsi que le directeur du centre universitaire de Sedé Boker. La cérémonie de la pose de ces turbines doit s’ouvrir à 12h.

La Compagnie d’électricité a procédé à une révision de sa règlementation: elle s’engage à acheter le courant produit par des propriétaires de turbines de petite taille, à raison de 1.65 shekels le kilowatt/heure sur une période de vingt ans. Le but de ce type d’arrangement est d’encourager et de promouvoir la production auprès de citoyens privés. Les turbines présentent un avantage sur les appareils destinés à récolter l’énergie solaire, car elles sont directement fabriquées en Israël, ce qui permet la création d’emplois.

Contrairement à la conception courante des éoliennes, celles qui nous concernent se particularisent par un axe vertical, ce qui doit permettre d’exploiter le moindre mouvement d’air, quelle que soit sa provenance. En outre, elles sont relativement silencieuses en raison du faible frottement, ce qui réduit aussi les vibrations. Cette particularité n’est pas des moindres : elle devrait permettre de placer des turbines sur des immeubles, afin que les effets du vent ne soient pas amoindris par les aspérités géographiques présentes sur le terrain. De plus, elles n’émettent pas d’ondes susceptibles de gêner la communication des appareils de l’armée.

Deux versions pourraient bientôt être commercialisées: l’une de 2 kilowatts, la seconde de 3.5 kW, pour des coûts respectifs de 30 et 44 000 shekels. Elles comporteront un générateur et la possibilité de redistribuer l’électricité fournie par le vent. Cette formule devrait s’avérer rapidement rentable, selon les responsables du projet. Ces turbines sont conformes aux normes internationales de qualité et devraient également être exportées. La société à l’initiative de ce projet recherche des investisseurs pour passer à la production en série.

D’après une étude scientifique, 10% des besoins nationaux en électricité pourraient être fournis par l’énergie éolienne.

Re: ENERGIE EN ISRAEL
23 septembre 2010, 13:02
Energies renouvelables. Israël lance le plus grand parc éolien du Moyen-Orient. 70 turbines géantes seront érigées en 2012 sur le plateau du Golan en surplomb de la frontière syrienne. - Par Dominique Bourra, CEO NanoJV. - 22 Septembre 2010

Révélation du quotidien économique Globes : Le Premier Ministre vient par décret, d’estampiller « Projet National» le nouveau parc éolien du Golan. Le montant du programme porté par la société israélienne d’investissement Multimatrix et le géant américain AES Corp (également implanté en Jordanie) s’élève à 400 millions de dollars. Historiquement Multimatrix possède et gère Sun Park, un complexe touristique sur l’ile de Lanzarote (popularisée par Michel Houellebecq). Cette holding immobilière cotée sur la bourse de Tel-Aviv a débuté sa diversification dans les énergies renouvelables en 2008.



Le site retenu pour le nouveau parc éolien se situe entre les deux villages druzes de Majdal-Shams et Mas’ada au pied du Mont Hermon. 70 éoliennes géantes produiront 155 Mégawatts et génèreront 70 millions de dollars de revenus par la revente de l’électricité à IEC (l’EDF israélien). La construction débutera dans 6 mois, au rythme d’une turbine installée tous les 3 jours. Le lancement de la production est prévu pour le second semestre 2012. Des pourparlers se poursuivent avec GE et une société sud coréenne pour la livraison des turbines. Enfin des négociations sont en cours avec l’armée israélienne pour obtenir l’autorisation d’ériger des turbines encore plus hautes et porter la production à 200 Mégawatts.

Le premier parc éolien sur le Golan, Bashanit, fut créé en 1992 par Mey Eden (la société d’exploitation de l’eau minérale du Golan). Le parc situé à 1000 mètres d’altitude, à 5 km au sud de la ville syrienne de Quneitra comportait jusqu’à cette année 10 turbines de type Windtech Floda 600 (Autriche) d’une hauteur de 30 mètres, produisant au total 6 mégawatts assurant l’alimentation électrique de l’usine ultramoderne d’embouteillage d’eau minérale de Katzrin (capitale du Golan) et du Yekev (les caves viticoles du Golan).


Source : [nanojv.com]
Re: ENERGIE EN ISRAEL
20 octobre 2010, 09:23
Israël : le forage dans le champ de gaz va commencer - 8 septembre 2010



Un plan visant à débuter le forage dans le champ de gaz "Leviathan", situé dans le nord du pays, a été approuvé ce dimanche par ses propriétaires, les entreprises Delek et Noble Energy.

Selon les estimations, le champ contiendrait 450 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Les premiers tests, qui se dérouleront à 7000 mètres sous le niveau de la mer, ont environ 50% de chance de trouver du gaz et 17% de trouver du pétrole selon les experts. Les essais devraient durer 5 mois.

La société américaine Noble Energy, principal exploitant du forage gazier Léviatan estime que les réserves du pétrole situées situé dans la mer Méditerranée sur le rivage de la ville de Haïfa peuvent contenir jusqu'à trois milliards de barils de pétrole. Des essais de forage préliminaires devraient débuter en octobre prochain pour déterminer le potentiel de son extraction.

Selon le pronostic déjà établie de la compagnie Noble Energy, le site du Léviathan fera d’Israël un exportateur mondial de gaz ces prochaines années. Le gisement de gaz su site Léviatan pourrait bien être deux fois plus grand que le gisement de Tamar découvert dans la zone en 2009, lequel était considéré jusqu’à aujourd’hui comme la ressource naturelle de gaz la plus importante du globe.

En Janvier 2009, un consortium américano-israélien (constitué notamment des groupes Delek, Avner Oil Exploration, Isramco Negev 2 et Dor Gas Exploration) mettait à jour avec émerveillement le gisement de Tamar, au cœur de la mer Méditerranée à 90 km du rivage de Haïfa. Tamar constituait jusqu’à aujourd’hui la découverte la plus importante dans l’histoire de la compagnie Noble Energy, qui encore l’année dernière à Dalit découvrait un gisement de gaz naturel estimé à 500 billions de pieds cubes. Le site du Léviathan aurait la potentialité d’être deux fois plus riche en gaz que celui de Tamar. Le réservoir de Tamar produit quant à lui, 8,4 trillions de pieds cubes de gaz, il sera mis sur le marché l’année prochaine ou en 2012.

Noble Energy qui détient 39,66% des actions sur le gaz à découvrir du Léviathan, a annoncé le 3 Juin 2010 que le site serait sa prochaine cible d’exploration dans la région. Selon l’enquête des fonds marins, le gisement serait de 16 trillions de pieds cubes de gaz naturel. Les chances géologiques d’extraction seraient d’au moins 50%.

« L’idée d’exporter du gaz naturel est désormais bien plus réaliste » souligne le directeur général du groupe Delek, Assaf Bartfed. « On devrait être capable d’approvisionner le marché européen mais aussi celui de l’Extrême Orient où la demande est très forte. Avant d’en arriver là, il va falloir bien sûr forer et tester le gaz. »

La Méditerranée orientale constitue en effet un bassin de ressources spectaculaires : tous les gisements de gaz rassemblés dans cette zone en Israël constitueraient près de 30 trillons de pieds cubes.

« L’Etat d’Israël est désormais un pays énergiquement dépendant » lança avec fierté Itzhak Tshuva, le représentant des actionnaires du groupe Delek qui détient une part importante des actions du Léviathan, notamment avec les groupes Avener Oil et Gas LP (les trois groupes détiennent chacun 22, 67%). « Les premiers résultats de l’enquête sismique effectué sur le gisement et publié par Noble Energy dépassent toutes nos attentes » souligne Tshuva. « Ces résultats promettent véritablement un renforcement de l’économie du pays. En ces temps difficiles, Israël a besoin plus que jamais de soutien et de pouvoir géopolitique ».

Outre cette ressource inouïe de gaz, les résultats de l’enquête sismique du Léviathan ont indiqué la présence d’un puits de pétrole plus en profondeur. Une mine d’or au fond de la mer.

A lui tout seul, le site de Tamar suffirait à approvisionner Israël en gaz pour trente ans. Le gaz du Léviathan sera donc destiné à l’exportation. Pour ce dernier récemment mis à jour, il faudra attendre au moins six ans, le temps nécessaire au déroulement d’un processus long et coûteux de liquéfaction. Ensuite seulement, le gaz pourra partir pour l’Asie qui achète cette ressource à grand prix, ou pour le marché atlantique probablement intéressé de réduire sa dépendance avec le gaz russe et égyptien.


Ftouh Souhail
Re: ENERGIE EN ISRAEL
26 octobre 2010, 04:00
Une manne de gaz naturel : aubaine ou calamité ? - Par ZIV HELLMAN - Pour JERUSALEM REPORT - 25 octobre 2010

Une chose peut-elle se révéler "trop bonne"? Les gigantesques gisements de gaz naturel découverts au large des côtes israéliennes, qui devraient faire d'Israël un pays exportateur d'énergie pour la première fois de son histoire, constituent-ils un bienfait... ou une malédiction ? Lorsque la nouvelle est tombée, en février 2009, l'euphorie s'est emparée des marchés financiers : selon toute probabilité, le gisement Tamar 1, situé à 90 km de Haïfa, recelait quelque 88 milliards de m3 de gaz naturel ! Zvi Greenfeld, le PDG du groupe Delek, important actionnaire dans le consortium menant les forages, restait sans voix : "J'avais qualifié d'historiques les précédentes découvertes, qui étaient trois fois moins importantes, mais cette fois, je ne sais plus quoi dire !", s'extasiait-il à l'époque.


Gaz liquide : Un navire-citerne transportant 67 000 tonnes de gaz naturel, liquide (LNG) au terminal de Sodegaura, Japon.

Et c'était avant que ne tombent d'autres estimations, qui faisaient grimper ce chiffre à 141 milliards de m3. Tamar était alors déclaré plus vaste gisement de gaz jamais découvert en Méditerranée orientale, et le principal pour l'année 2009. Mais de l'eau a encore coulé sous les ponts depuis... En juin dernier, le consortium, qui comprend l'Américain Noble Energy Inc. (36 % des parts), Delek (31,25 %, via ses filiales Avner Oil et Delek Drilling, détenues par le magnat de l'immobilier israélien Itzhak Tshouva), Isramco (28,75 %) et Dor Gas Exploration (4 %), a encore révisé ses estimations : en réalité, le gisement contiendrait non pas 141 milliards de m3, mais bien 246 ! De quoi, selon les experts, alimenter Israël en énergie pendant 35 ans !

Aussitôt, l'entreprise nationale IEC (Israel Electric Corporation) passait commande : elle prévoyait d'acquérir, au cours des 15 années à venir, au moins 10 milliards de dollars de gaz extrait du gisement Tamar. Un gisement dont la valeur totale s'élève à 40 milliards de dollars.
Pour un pays qui dépendait jusque-là, pour sa production d'énergie, d'importations de pétrole et de charbon venus de pays aussi lointains que la Norvège ou le Mexique, la nouvelle était une aubaine.

Mais Israël n'était toujours pas au bout de ses surprises : poursuivant ses forages un peu plus au large, sur un autre site appelé Léviathan et situé à 130 km au large de Haïfa, le consortium annonçait en juin 2010 que ses tests sismiques semblaient révéler la présence de nouvelles réserves de gaz. La contenance : non moins de 453 milliards de m3, faisant du bien-nommé Léviathan un gisement deux fois plus important que Tamar.

Passer du statut d'importateur à celui d'exportateur

Voilà qui changeait encore la donne...
"Israël se plaçait déjà au quatrième rang des propriétaires de réserves avérées de gaz naturel en Europe (Russie non comprise), derrière la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni", explique Amit Mor, PDG d'EcoEnergy Ltd., société d'investissement et de conseil financier spécialisée dans l'énergie et l'environnement, "mais si ces premiers tests sont fiables, nous allons passer en deuxième position. Une telle source d'énergie vaudra à la nation d'importants bénéfices géopolitiques."

Il convient désormais d'en programmer l'exploitation : le gaz extrait de la mer sera traité sur la terre ferme, transformé en gaz naturel liquéfié (GNL), chargé sur des bateaux, puis exporté dans le monde entier.Sachant que l'importation d'énergie est le facteur qui influence le plus la balance commerciale d'Israël et, par extension, sa balance des paiements, passer du statut d'importateur à celui d'exportateur peut avoir des conséquences macroéconomiques non négligeables. Il suffit, pour s'en convaincre, de se souvenir que, fin 2008, la chute des prix du pétrole a eu pour effet de dissiper le déficit commercial d'Israël, valant même au pays, plusieurs mois durant, une balance commerciale excédentaire.

Pour les intervenants directement impliqués dans cette industrie et pour leurs fournisseurs, mais aussi pour tous les Israéliens, qui bénéficieront des revenus que les royalties rapporteront à l'Etat, les sommes en jeu sont considérables. Et c'est bien pour cette raison que certains esprits prudents mettent en garde : ne nous réjouissons pas trop vite ! Selon leur raisonnement, gonfler démesurément les exportations de ressources naturelles présente deux risques majeurs : ne plus laisser de place pour les autres produits d'exportation et influer sur le taux de change. En outre, s'en remettre totalement à l'exportation, c'est se retrouver à la merci des fluctuations des prix du marché mondial, souvent instables. Enfin, dans de nombreux pays qui ont vécu la même expérience, ce qui était apparu au départ comme une aubaine pour la balance commerciale s'est révélé, en réalité, un catalyseur d'inégalités et un terreau fertile pour la corruption.

Du gaz certes, mais aussi du pétrole ?

Une fois que le pompage du gaz en mer devient une réalité, de nombreuses difficultés se posent.
Selon une source bien informée chez Delek, le consortium entend procéder à une analyse approfondie des perspectives d'exploitation du gaz sur place ; avant la fin de l'année, une nouvelle plate-forme d'exploration sera construite à cette fin sur le gisement Léviathan. En attendant les résultats, un seul message officiel pour le consortium : l'estimation de 453 milliards de m3 n'est fondée que sur les premiers tests sismiques et il y a fort à parier que les réserves sont, en réalité, moins importantes.
Il convient donc de prendre chaque information avec des pincettes, y compris l'hypothèse selon laquelle il y aurait, tout près de Léviathan, un autre gisement, de pétrole celui-là. Il ne s'agit là que d'un tout premier résultat de tests dont le consortium, prudent, préfère taire l'existence pour le moment.

Pour ce qui est du gaz, en revanche, on peut déjà estimer sans trop de risque que les programmes de production et d'exportation de la production débuteront bientôt. "Léviathan est encore présenté comme une perspective dont la probabilité est de 50 %", explique Mor. "Mais dans ce domaine, c'est un taux très élevé. En général, les compagnies entament des forages à partir de 10 ou de 20 % de probabilité. Ce qui ne doit pas nous faire perdre de vue qu'il n'y a peut-être qu'une très faible quantité de gaz sur le site Léviathan."

Problèmes d'acheminement

Si, en fin de compte, le gisement Léviathan se révèle suffisant pour envisager l'exportation, il faudra convertir le gaz en GNL avant de l'acheminer vers les pays acheteurs. "La technologie permettant de liquéfier le gaz naturel pour l'adapter au transport maritime est déjà au point et pourra être appliquée au gaz israélien", affirme-t-on chez Delek. Cependant, ce processus est loin d'être un jeu d'enfant.
"L'exportation de gaz naturel par gazoducs vers l'Europe, via la Turquie, n'est viable ni économiquement, ni d'un point de vue géopolitique", explique Mor. "Mais construire une usine de liquéfaction coûte très cher. Le gaz doit être refroidi à -165°C pour acquérir sa forme liquide, puis chargé sur des navires-citernes spéciaux propres à le maintenir à l'état liquide, et qui coûtent 300 à 500 millions de dollars chacun."

Mor s'inquiète par ailleurs de la pénurie temporaire de ressources énergétiques que pourrait connaître Israël malgré sa toute nouvelle richesse en gaz naturel. Actuellement, l'approvisionnement est assuré par le gisement Yam Thetis, situé au large d'Ashkelon, ainsi que par des importations d'Egypte. Or Yam Thetis sera à sec en 2013 et Tamar, de son côté, ne devrait être opérationnel qu'en 2014 ou 2015. "Cela signifie", en conclut-il, "que durant un laps de temps de deux ou trois ans, certaines usines électriques devront passer au diesel et qu'il faudra sans doute importer davantage de gaz d'Egypte."

Revendications libanaises, chypriotes et... écologiques

La Bourse de Tel-Aviv, elle, ne pouvait que se réjouir de la découverte miraculeuse. Dès l'annonce à la presse, les actions des entreprises israéliennes membres du consortium ont ainsi vu leur cours augmenter de 13 % en un temps record.

Une annonce qui, toutefois, a également déchaîné de nombreuses polémiques. Parmi elles, citons la revendication libanaise, exprimée par le ministre de l'Energie de ce pays Gebran Bassil : selon lui, une part du gisement Léviathan se trouve dans les eaux territoriales libanaises. Bassil a annoncé que son pays ne permettrait pas à Israël, ni à aucune compagnie travaillant pour des intérêts israéliens, de prélever du gaz dans cette zone. Le ministre des Infrastructures nationales Ouzi Landau a aussitôt rejeté cette revendication. "Nous n'hésiterons pas à utiliser la force pour protéger non seulement la justice, mais aussi la législation maritime internationale."

Conformément à la Convention des Nations unies sur la législation maritime, un pays contigu à une étendue d'eau est propriétaire de toutes les ressources naturelles situées dans sa zone économique exclusive, qui s'étend jusqu'à une limite de 200 miles nautiques de ses côtes (soit 370 km). Si la distance en mer entre deux pays est inférieure à 400 miles nautiques, la frontière est fixée au milieu. Haïfa se trouve à 148 miles nautiques de Chypre et Léviathan à 70 miles nautiques de Haïfa, ce qui fait d'Israël son propriétaire incontestable. Le ministère des Infrastructures nationales s'est contenté de déclarer qu'il était en contact avec Chypre pour tracer officiellement la frontière maritime entre les deux pays.

Autre pomme de discorde, l'emplacement du futur site onshore qui recevra et traitera le gaz extrait de Tamar et de Léviathan. Au départ, le gouvernement avait suggéré la plage de Dor, au sud de Haïfa, déclenchant une levée de boucliers immédiate de la part des organisations de défense de l'environnement. Le projet a été abandonné début juillet et la détermination d'un autre emplacement repoussée à plus tard. "Certes, il faut se réjouir de voir Israël privilégier le gaz naturel comme principale source énergétique du pays", a déclaré Yaël Adlis, porte-parole du groupe écologique Adam Teva Vadin, "plutôt que de recourir à des énergies moins écologiques, mais l'usine de traitement va poser trop de problèmes environnementaux pour que l'on fixe son emplacement à la légère." Adam Teva Vadin recommande la construction d'une plate-forme offshore, qui causerait moins de nuisances.

Des royalties, mais pour qui ?

Chez Delek, on affirme que la compagnie construira son usine là où l'aura décidé le gouvernement et qu'elle pourra le faire en pleine mer si nécessaire. Les Israéliens peuvent dormir sur leurs deux oreilles : un accident touchant une plate-forme d'exploitation de gaz naturel n'aurait pas les conséquences dramatiques qu'a récemment connues le golfe du Mexique avec la fuite de pétrole de Deep Horizon. Du gaz naturel s'échappant d'un puits sous-marin provoquerait, au pire, des bulles à la surface de l'eau.

"Il n'existe à ce jour aucune usine de liquéfaction de gaz offshore dans le monde", explique Mor, "mais certaines compagnies ont d'ores et déjà annoncé qu'elles élaborent actuellement des projets de ce type. D'un autre côté, il va être très difficile de trouver un site pouvant accueillir une telle usine en Israël. C'est faisable, mais cela nécessitera une quantité de travail et des investissements considérables. Des projets de cette envergure mettent généralement 15 ans à être achevés."
Autre controverse qui fait les gros titres de la presse : les royalties que collectera l'Etat sur les gisements. Il faut savoir que les termes des licences d'exploitation pour le gaz naturel et le pétrole ont été fixés il y a plus de 50 ans.

En principe, toutes les ressources naturelles situées sur le territoire israélien appartiennent à l'Etat, mais les licences accordées aux exploitants de gaz et de pétrole rendent ceux-ci propriétaires de toutes les ressources qu'ils sont susceptibles de découvrir. "En échange, ils ont l'obligation de verser à l'Etat des royalties basées sur la valeur 'source', c'est-à-dire sur la valeur des ressources au moment où elles sont extraites, généralement plus faible que ce qui sera facturé aux consommateurs. Ces royalties s'élèvent à 12,5 % des bénéfices de la compagnie."

Un taux relativement bas comparé aux normes internationales, et qui visait à inciter les entreprises à prendre le risque financier de réaliser des tests sur les sites. Si l'on ajoute à ces royalties la TVA et les impôts des entreprises, la part totale du gouvernement sur les revenus du gaz naturel s'élèvera à 35 %.
Dans de nombreux autres pays, ce chiffre peut monter jusqu'à 80 %, mais en Israël, personne n'avait jusque-là prêté beaucoup d'attention à ce détail, étant donné la rareté, voire l'absence des découvertes de gaz ou de pétrole durant les décennies passées.

Modifier les règles du jeu : les pour et les contre

Rien n'est plus pareil aujourd'hui. Sachant que la moindre augmentation de pourcentage équivaut désormais à des millions, le ministre des Finances Youval Steinitz a annoncé qu'il comptait revoir la politique en matière de royalties et de taxation sur les ressources naturelles. Une déclaration qui a provoqué la colère des membres du consortium, qui estiment à la fois injuste et illégal de modifier les règles du jeu à un stade aussi avancé de la partie, sachant que le consortium a pris ses risques en fondant ses calculs sur la base des 12,5 %.

Le consortium souligne également les difficultés qu'il a rencontrées pour obtenir des prêts sur les marchés, étant donné l'incertitude qui entoure la politique gouvernementale. Tshouva, l'actionnaire majoritaire de Delek, est même allé jusqu'à demander à la députée américaine Shelley Berkley de plaider en sa faveur à l'ambassade israélienne de Washington. Le district dans lequel Berkley a été élue au Congrès couvre en effet Las Vegas, où Tshouva construit actuellement un large complexe hôtelier. Pour répondre aux critiques soulevées, le gouvernement a mis en place une commission chargée de recommander les meilleures politiques fiscales en matière de ressources naturelles. Ce panel est dirigé par Eytan Sheshinski, professeur à l'Université hébraïque, expert en finances publiques et fiscaliste de renom international.

On précise également que les éventuels changements de politique ne seront pas rétroactifs et ne concerneront donc ni Tamar ni aucun autre gisement précédemment découvert.
Une promesse qui laisse en revanche la porte ouverte à toutes les éventualités concernant le véritable gros lot qu'est Léviathan. Si Sheshinski refuse de s'exprimer sur le sujet, le bruit court chez Delek que le gouvernement souhaite faire passer le taux des royalties de 12,5 % à 16, voire 18 %. Il pourrait le faire pour Léviathan dans la mesure où le taux de 12,5 % s'appliquait aux "découvertes déjà existantes". Or, Léviathan n'est encore qu'à l'état de potentialité, puisqu'il a été révélé sur la base de tests sismiques : il n'est pas encore considéré comme une "découverte" à part entière. Cependant, Delek est déterminé à se battre pied à pied contre un tel projet d'augmentation.

Les méfaits de l'exportation d'énergie

Ce débat sur les royalties est peut-être l'un des premiers signes indiquant qu'Israël pourrait bien s'apercevoir, comme d'autres pays avant lui, que la brutale découverte de ressources naturelles n'a pas que des effets positifs. L'attrait des fortes sommes en jeu ouvre souvent la voie à la corruption. Dans de nombreux pays riches en ressources, les inégalités de revenus en sont exacerbées.

En économie, l'expression "maladie hollandaise" est utilisée pour désigner un possible lien entre une augmentation significative de l'exploitation de ressources naturelles par un pays et le déclin du secteur des produits manufacturés. Cette appellation provient de l'expérience vécue par l'économie hollandaise en 1959, après la découverte de vastes gisements de gaz naturel aux Pays-Bas. D'abord saluée comme une chance par le pays, celle-ci a provoqué une hausse de la monnaie hollandaise, rendant les exportations moins concurrentielles, conséquence extrêmement négative pour cette petite économie très dépendante du commerce international. Des effets similaires ont par ailleurs été constatés en Grande-Bretagne, où le pétrole découvert en mer du Nord a temporairement fait de la livre sterling une "pétro-monnaie".

Sous le modèle hollandais, un secteur en pleine expansion basé sur l'extraction de pétrole ou de gaz naturel étouffe les secteurs "à la traîne" que sont les produits manufacturés et l'agriculture. La main-d'œuvre déserte alors ces secteurs pour se rabattre sur celui de l'énergie.
En même temps, les nouveaux revenus générés entraînent des changements en matière de salaires, de prix et de taux de change, "ce dernier nuisant à la compétitivité des produits d'exportation manufacturés". La volatilité du cours des ressources naturelles et, du même coup, le véritable taux de change, accroissent l'incertitude dans toute l'économie du pays. Depuis un an et demi, la Banque d'Israël lutte contre une surévaluation du shekel ; le développement d'un secteur d'exportation d'énergie va lui compliquer encore la vie à cet égard.

Modèle hollandais ou norvégien ?

Omer Moav, professeur d'économie à l'Université hébraïque, s'inquiète lui aussi. "L'exportation d'énergie aura un effet négatif sur les autres exportations israéliennes", affirme-t-il. "Elle fera grimper le cours du shekel. Certes, l'économie en bénéficiera, puisque le gouvernement percevra davantage de revenus fiscaux, et peut-être pourrons-nous tous profiter d'une énergie meilleur marché, mais en même temps, certains vont beaucoup s'enrichir, tandis que de nombreux autres perdront leur emploi."
Mor, pour sa part, se fait moins de souci. "Il est important de mettre en perspective cet afflux de revenus perçus par le gouvernement", dit-il.

"L'économie israélienne génère environ 120 milliards de dollars par an, pour un budget national de 60 milliards de dollars. Même si les exportations de gaz naturel font gagner à l'Etat 2 ou 3 milliards supplémentaires, nous ne courons pas un réel danger de maladie hollandaise."
Les exemples de pays ayant souffert des retombées négatives de l'exportation de ressources naturelles ne manquent pas. En revanche, lorsqu'on demande aux experts s'il existe des pays qui ont su en tirer profit, l'exemple qui revient toujours est celui de la Norvège.

Riche en gisements pétroliers, la Norvège a créé il y a 20 ans le Petroleum Fund afin d'y investir la majeure partie des excédents de réserves de change générés par le secteur pétrolier. Géré par des professionnels à la manière d'une caisse de retraite, ce fonds a une valeur totale de plus de 400 milliards de dollars (pour un pays de moins de cinq millions d'habitants). Il est aussi le plus important détenteur de titres boursiers d'Europe. Il a si bien évité aux capitaux d'être gaspillés ou dépensés d'une manière propre à déformer l'économie nationale que les Norvégiens se demandent maintenant s'ils ne sont pas allés trop loin dans l'investissement des profits de leur manne pétrolière, destiné à assurer leur avenir, aux dépens de besoins plus immédiats.

Faudra-t-il suivre l'exemple norvégien ou chercher un autre modèle pour exploiter les revenus du gaz naturel ? Telle est la question à laquelle devront répondre les gouvernants d'Israël dans un avenir proche. Etant donné les considérables richesses en jeu, il faut espérer que ceux-ci auront toute la sagesse requise pour prendre une telle décision et faire en sorte que cette bénédiction dont viennent d'être gratifiées les eaux territoriales de la nation reste bel et bien une bénédiction.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
10 novembre 2010, 03:24
La dépendance énergétique d'Israël est l'une des plus élevées du monde avec 90% de ses besoins importés. Tout a changé en 2009 avec une succession de découvertes qui fera changer le paysage énergétique. - Par Steve Ohana * - Pour IsraelValley.com - 10 novembre 2010

L’énergie est la clé de voûte du développement économique d’Israël. Jusqu’en 2009, Israël comptait sur les importations pour satisfaire ses besoins énergétiques (5% du PIB ). Sa dépendance énergétique est une des plus élevées du monde, avec environ de 90% de ses besoins importés. Le secteur du transport utilise principalement l’essence et le diesel, tandis que la plupart de l’électricité est produite à partir du charbon importé (65%) et du gaz (33%). La consommation totale d’énergie primaire était de 20 millions de tep (tonnes équivalent pétrole) en 2006, dont plus de 50% de pétrole.

Pour le gaz, le pays comptait jusqu’en 2008 sur ses propres réserves de gaz découvertes en 2000 au large d’Ashkelon (réserves de 33 milliards de m3 pour une consommation annuelle d’environ 2.5 milliards de m3), aujourd’hui épuisées aux 2/3. Le pétrole est importé d’Angola, du Mexique, d’Egypte, de Norvège, plus récemment de Russie, du Kasakhstan, d’Azerbaïdjan… Israël essaye depuis longtemps d’exploiter ses schistes de pétrole près de la Mer Morte mais la production ne dépasse pas 1% de ses besoins…

Tout a changé en 2009 avec une succession de découvertes majeures qui pourraient bien changer le paysage énergétique du pays pour très longtemps. Un premier champ de gaz est découvert début 2009 au large de Haïfa, du nom de Tamar (184 milliards de m3 de réserves prouvées, 247 probables). Entre 2010 et 2030, on estime qu’Israël consommera 250 milliards de m3 de gaz et les réserves tout juste découvertes pourraient satisfaire 85% de cette consommation. Fin août 2010, une découverte encore plus importante et également offshore a été effectuée (Léviathan), avec des réserves estimées de 453 milliards de m3 de gaz et de 4.3 milliards de barils (consommation journalière de 250.000 barils). Cette nouvelle découverte pourrait faire d’Israël non seulement un pays auto-suffisant mais peut-être même exportateur d’énergie (ce qui changerait radicalement les rapports de force entre Israël et pays exportateurs de pétrole).

Pour comparaison, les réserves prouvées du Royaume-Uni en 2009 sont de 343 milliards de m3 et celles de l’Allemagne de 176 milliards de m3. Cependant, le Liban revendique les réserves de Tamar, estimant qu’elles sont situées sur les eaux libanaises…encore la géopolitique…

L’enjeu pour l’Etat hébreu est d’éviter à tout prix un scénario de type « syndrome hollandais» (appelé ainsi à la suite de la découverte des champs de gaz de Groningue aux Pays-Bas dans les années 60): accaparation de rentes par les magnats de l’industrie pétrolière au détriment des autres secteurs industriels, corruption, accroissement des inégalités, surévaluation de la devise au détriment des exportations du pays, délaissement de la R&D, des savoirs à très haute valeur ajoutée…

Tels sont les fléaux qui ont systématiquement frappé les pays producteurs de pétrole, à l’exception de la Norvège. Rappelons que le développement spectaculaire de l’industrie de la connaissance en Israël est dû en premier lieu à un contexte climatique, géologique et hydrologique particulièrement difficile qui a nécessité de pallier par le travail et la connaissance les difficultés d’exploitation de la terre et du sous-sol. Quelles que soient les estimations finales des réserves de pétrole et de gaz au large de Haïfa, il est essentiel qu’Israël continue de se considérer psychologiquement comme un pays pauvre en ressources et de se projeter dans l’après-pétrole. C’est ce qui lui permettra d’échapper à la malédiction hollandaise et de se positionner en tant que leader dans un monde qui devra de plus en plus se passer des énergies fossiles.

Le fort poids du charbon dans sa consommation d’énergie fait d’Israël un pays fortement émetteur de gaz à effet de serre (en tCO2e par habitant). Israël émet environ 70 millions de tonnes de CO2 par an, soit 10 tonnes par habitant (la France environ 6, l’Allemagne 11). L’Etat hébreu émet 0.45 tonnes de CO2 environ par unité de PIB, un taux très comparable à celui des pays de l’Europe du Sud (Grèce, Espagne, Portugal), inférieur à celui des Etats-Unis (0.55 tonnes par unité de PIB ), très supérieur à celui de la France (0.25 tonnes par unité de PIB ).


* Steve Ohana est Professeur de Finance à ESCP Europe, spécialiste des marchés de matières premières.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
10 novembre 2010, 04:04
Les Israéliens sont devenus des experts dans l’utilisation optimisée des ressources. L’adversité a entraîné les Israéliens à toujours penser « outside the box » pour repousser les limites du possible. - Par Steve Ohana * - Pour IsraelValley.com - 10 novembre 2010

L’accès d’Israël à ses ressources critiques doit être analysé au regard de l’évolution récente des marchés de matières premières. Depuis le deuxième choc pétrolier, nous nous étions habitués à des prix de matières premières stables, évoluant de manière relativement prévisible au gré des cycles industriels. Depuis 2003-2004, des bouleversements profonds ont remis en question cette stabilité : la croissance des pays émergents, les contraintes géologiques et les incertitudes climatiques et géopolitiques se sont couplées à la spéculation financière sur les marchés de matières premières pour faire exploser les repères traditionnels de prix.

Aujourd’hui, plus personne ne peut prévoir ce que peut être le prix du baril de pétrole dans six mois, celui-ci étant passé de 147$ à 45$ de l’été à la fin 2008, pour revenir au niveau de 80$ aujourd’hui. Les cycles industriels dans les pays émergents et les va-et-vient des investisseurs sont les facteurs particulièrement difficiles à appréhender à l’origine de ces variations inédites de prix.

Le coût des émissions de gaz à effet de serre est appelé à être de plus en plus internalisé par les acteurs économiques au niveau mondial via des taxes ou des marchés de quotas, comme c’est déjà le cas en Europe. L’accès à l’eau devient également un enjeu majeur dans le contexte de l’urbanisation, de la croissance de la population mondiale et du réchauffement climatique.

Les conséquences financières, sociales, économiques et géopolitiques de ces évolutions sont immenses. Ainsi, le doublement du prix des denrées en 2007-2008 a provoqué des émeutes de la faim dans les pays en voie de développement, émeutes qui ont surpris et menacé les gouvernements en place. La Chine investit le continent africain pour sécuriser son accès aux matières premières, signe des contrats bilatéraux très long terme avec des pays producteurs.

Des pays décident de manière unilatérale de restreindre ou parfois même d’interrompre brutalement leurs exportations de matières premières stratégiques pour protéger leur marché domestique (riz asiatique, du blé russe, terres rares chinoises…). Bref, c’est à un Grand Jeu au niveau mondial que nous assistons, l’enjeu étant l’accès aux ressources critiques qui conditionnent le développement économique des Etats mais également leur stabilité financière, sociale et politique.

La situation d’Israël est ambiguë dans ce contexte. Israël est un petit pays soumis à un climat difficile, établi sur une terre aride et pourvu de ressources naturelles limitées. Ainsi, les Israéliens sont devenus par la force de la nécessité des experts indépassables dans l’utilisation optimisée et rationalisée des ressources. L’adversité a entraîné les Israéliens à toujours penser « outside the box » pour repousser les limites du possible. Cet état d’esprit hérité des pionniers et des kibbutzniks s’est perpétué de générations en générations et continue d’habiter les jeunes Israéliens d’aujourd’hui. Les ressources qu’Israël n’a pas trouvées sous la terre, il les a compensées avec ses cerveaux.

L’Etat hébreu, qui a ainsi acquis à l’aide de ses start-up et de ses chercheurs, la maîtrise des technologies de l’eau, des technologies agricoles, des énergies renouvelables, est doté de très sérieux atouts dans le monde de rareté que nous avons décrit plus haut. Cependant, ses problèmes de ressources en eau et de dépendance énergétique et alimentaire se posent avec d’autant plus d’acuité que ses relations avec les pays voisins ne sont pas normalisées.

D’autre part, le savoir-faire technologique du pays a été exporté aux pays les plus avancés de la planète, mais des blocages politiques ont nui à l’utilisation raisonnée des ressources à l’intérieur même des frontières d’Israël, ne permettant pas jusqu’à présent de garantir à l’Etat hébreu la pérennité de ses ressources vitales.


* Steve Ohana est Professeur de Finance à ESCP Europe, spécialiste des marchés de matières premières.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
13 novembre 2010, 23:45
Mettre fin au monopole du pétrole : Le rôle d’Israël - Par Emmanuel Navon - Jerusalem Post - 13 novembre 2010

Adaptation française de Sentinelle 5771



La technologie révolutionne l’utilisation de l’électricité et des biocarburants de transport.

L’émergence de la Chine comme importateur majeur de pétrole provoque des tensions géopolitiques avec les USA pour assurer la fourniture de pétrole. Les ressources en pétrole de la Russie – explication significative de l’agressivité croissante de la politique étrangère de ce pays – sont aussi une préoccupation pour les USA., comme l’est l’épuisement prévu des ressources mondiales en pétrole dans les décennies à venir.

La solution à ce problème consiste à mettre fin au statut monopolistique du pétrole en faisant la promotion de l’usage de biocarburants et d’électricité pour les transports – une chose pour laquelle Israël peut contribuer grâce à son avance technologique dans les voitures électriques et les biocarburants de seconde génération.

Plus que toute autre source d’énergie, le pétrole est au coeur de tensions géopolitiques du fait de son monopole comme source d’énergie pour le transport (par terre, mer, et air). La dépendance des USA par rapport au pétrole n’est pas liée à la production d’électricité. Seulement 1 à 2 % de l’électricité utilisée aux USA est générée par le pétrole. De même, seulement 2 à 4 % de l’électricité de l’UE est produite à partir de pétrole. Puisque les économies des pays industrialisés ne génèrent plus d’électricité à partir du pétrole, la promotion de l’électricité nucléaire ou de l’énergie renouvelable n’aurait pas d’effet sur la réduction de la dépendance au pétrole.

La construction de davantage d’usines nucléaires, de panneaux solaires et d’éoliennes réduirait seulement l’utilisation du charbon et du gaz dans la production d’électricité. Cela aurait un impact positif sur l’environnement, mais virtuellement aucun impact sur la consommation de pétrole. Les USA sont presque autosuffisants pour la production d’électricité, mais totalement dépendants pour le pétrole importé pour les transports.

En fait, l’Amérique est plus dépendante des importations de pétrole aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a 40 ans, du fait de baisse de la production domestique. En 1973, Les USA importaient 35% de leur consommation de pétrole, à comparer à 60% en 2007.

La seule manière de réduire vraiment la dépendance au pétrole dans un pays comme les USA est de changer la source d’énergie utilisée par les moteurs.

Il existe deux alternatives réalistes : l’électricité et les biocarburants. Alors que l’hydrogène semble sur le papier être la troisième alternative, il demeure impraticable et coûteux. L’hydrogène n’existe pas dans la nature sous une forme utilisable et doit donc être séparé des matériaux (comme l’eau, le gaz naturel ou le charbon) dont il fait partie pour être utilisé comme combustible.

Incidemment, la technologie israélienne révolutionne l’utilisation du transport électrique et des biocarburants. Le scientifique Yitzhak Barzin a fondé ‘GreenFuel’*, compagnie qui produit un combustible biologique à partir d’algues marines. L’entrepreneur Shaï Agassi a fondé ‘Better Place ’* en 2007, avec pour objectif de réaliser des voitures électriques acceptées dans le monde entier.

En Janvier 2008, Better Place a signé un accord de partenariat avec Renault-Nissan pour lancer un projet de nouvelle voiture électrique.

Renault-Nissan fabrique les véhicules alors que Better Place construit le réseau de chargement électrique, qui permettra à ses clients de faire leur recharge où qu’ils stationnement.

Plus significativement, des stations d’échange des batteries permettront aux conducteurs de changer simplement leur batterie déchargée contre une autre en pleine charge en moins de temps qu’il ne faudrait pour remplir son réservoir. Ces stations seront distribuées exactement comme des stations d’essence, et l’échange de batterie n’impliquera pas de coût supplémentaire, puisque le client ne paie que pour le kilométrage.

Alors qu’Israël est parmi les premiers « pays d’essai » pilotes de Better Place* (la compagnie réalise aussi son modèle au Danemark et à Hawaï), le gouvernement a fait peu de choses pour la promotion des biocarburants. A l’opposé, l’UE et les USA ont adopté des politiques qui rendent les biocarburants obligatoires. La directive de la Commission Européenne sur l’énergie renouvelable exige que 10 % des carburants soient composée de biocarburants d’ici 2020. Beaucoup des avions légers fabriqués en Europe utilisent maintenant un bio-diésel, aussi bien pour son coût que ses qualités aériennes.

L’US Air Force introduit l’utilisation de carburants synthétiques fabriqués à partir de gaz dérivé du charbon ou de la biomasse. Son objectif est d’utiliser un mélange 50-50 de carburant d’avion synthétique et traditionnel pour la moitié des besoins de son aviation d’ici 2016. De même pour l’US Navy, elle teste des biocarburants sur les turbines des bateaux. Elle a aussi lancé récemment un bateau amphibie d’attaque qui fonctionne avec un moteur électrique à basse vitesse. L’ambition ultime de la Navy est de développer des bateaux tout à l’électricité.

Israël est sûrement conscient du besoin de détrôner le pétrole, et a pris récemment des initiatives à cet égard (comme le lancement de la conférence internationale de l’énergie renouvelable sur une base annuelle en 2007, la création de l’Institut pour la Politique de l’Energie Renouvelable à l’IDC en 2008, et la mise en place d’une commission nationale pour le remplacement des carburants fossiles en 2009). En septembre, le gouvernement a décidé d’investir près de 200 millions de NIS (shekels) en R&D pour les 10 années à venir destinés à créer des alternatives au pétrole. (Le plan fait aussi appel aux donations du secteur privé pour que l’argent du gouvernement soit augmenté à un niveau de 180 millions de shekels par an).

Pour éviter la dépendance périlleuse à des voitures exclusivement électriques (une rupture provoquée par des catastrophes naturelles pourrait paralyser les transports de régions entières), des prises de véhicules électriques hybrides circulant à l’électricité mais passant automatiquement à un carburant liquide (dont un biocarburant) quand la charge électrique est consommée seront très probablement les véhicules les plus répandus dans l’avenir. De plus remplacer des voitures à l’essence par des voitures électriques réduirait seulement partiellement la dépendance mondiale au pétrole du fait de l’utilisation massive du pétrole par des bateaux et des avions (aussi bien civils et militaires. D’où l’importance des biocarburants.

La controverse sur les biocarburants est trop vaste et complexe pour être discutée ici. Une remarque importante, cependant, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’être produits à partir de récoltes alimentaires.

Des biocarburants de « seconde génération » sont produits à partir des déchets, des algues et de la végétation non alimentaire.

Un exemple est l’éthanol cellulose.

Un autre exemple, ce sont les algues, qui doublent leur masse en quelques heures et produisent 30 fois autant de pétrole par hectare, comme les tournesols. Plus significatif, les algues dévorent le dioxyde de carbone, principal responsable du réchauffement climatique. Faire pousser des algues comme une récolte permet la production de biocarburant.

Il persiste un fait curieux, cependant, c’est que les biocarburants sont virtuellement inexistants dans le paysage des transports d’Israël. Le gouvernement doit être plus proactif à cet égard. En contribuant à briser le monopole du pétrole sur le transport, Israël ne fera pas que renforcer sa valeur stratégique vis-à-vis des USA et de l’Europe, il pourrait aussi donner à ses voisins producteurs de pétrole une bonne raison d’être plus pragmatiques.


Source : [www.jpost.com]
Re: ENERGIE EN ISRAEL
16 mars 2011, 17:08
MOÏSE AVAIT RAISON ! LA "TERRE PROMISE" MERITE SON NOM. Des données suggèrent qu’Israël pourrait posséder le troisième plus grand gisement de pétrole bitumineux dans le monde. - 16 Mars 2011


Extraction de pétrole bitumineux

Le Conseil Mondial de l’Energie basé en Grande Bretagne a rapporté en novembre 2010 qu’Israël dispose de pétrole bitumineux à partir duquel il est possible d’extraire l’équivalent de 4 milliards de barils de pétrole. Pourtant, ces chiffres sont actuellement en cours de révision majeure au plan international.



Une nouvelle évaluation a été publiée à la fin de l’an dernier par le Dr Youval Bartov, géologue en chef pour les initiatives d’Israël, au symposium annuel de la prestigieuse Ecole des Mines du Colorado. Il a présenté des données sur nos réserves de pétrole bitumineux qui sont en réalité équivalentes à 250 milliards de barils (à comparer avec les 260 milliards de barils des réserves prouvées d’Arabie saoudite). Des analystes indépendants de l’industrie pétrolière ont examiné soigneusement le schiste, et n’ont pas réfuté ces nouvelles découvertes. Par suite de ces nouvelles estimations, nous pourrions devenir le troisième plus grand gisement de pétrole bitumineux, après les USA et la Chine.



L’exploitation du pétrole bitumineux était une activité sale qui utilisait des quantités énormes d’eau et d’énergie. Pourtant, des nouvelles technologies, développées pour le pétrole de schiste israélien, cherchent à séparer le pétrole de la roche de bitume 300 mètres sous terre ; ces techniques produisent en réalité de l’eau, plutôt qu’elles n’en consomment.

La technologie sera testée dans un projet pilote suivi par une étape de démonstration ; Il sera critique de démontrer que la séparation souterraine du pétrole et du bitume est fiable sur le plan environnemental avant de passer à une production à grande échelle. L’objectif actuel est de produire des quantités commerciales d’ici la fin de la décennie. Ce projet particulier a une portée mondiale.

Car si Israël développe une méthode unique de séparation du pétrole du bitume dans le sous-sol profond, qui n’a pas les effets négatifs des essais précoces antérieurs du pétrole bitumineux, cette technologie peut être mise à la disposition du monde entier, modifiant entièrement le marché pétrolier mondial. L’effet de l’extension de cette technologie serait de faire glisser le centre de gravité du pétrole mondial loin de l’Iran, de l’Arabie saoudite et du Golfe persique vers des Etats plus stables qui n’ont pas d’antécédents de soutien au terrorisme ou aux causes islamiques radicales. (Dans le monde arabe, la Jordanie et le Maroc ont les gisements bitumineux les plus significatifs).

Israël dispose d’une situation unique de par sa position géographique et est capable de diriger ses exportations d’énergie soit vers l’Europe, soit vers la Chine et l’Inde. Il peut ne pas disposer du capital pour bâtir cette capacité d’exportation, mais la participation d’investisseurs étrangers dans ces projets donnera aux banques européennes et américaines de nouveaux intérêts en développements.

La politique occidentale ne changera pas du jour au lendemain. Néanmoins, Israël doit détailler toute l’histoire de son nouveau rôle émergent dans le secteur de l’énergie mondiale s’il veut commencer de modifier la manière dont il a été traité au plan international.


DORE GOLD - Pour Jerusalem PostPost.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
14 avril 2011, 15:37
Des gisements schisteux de pétrole peuvent transformer Israël en l'un des principaux producteurs mondiaux - Par Ian King - 21 Mars 2011

La blague a été racontée par des générations de juifs, dont la fameuse Golda Meir, ancien premier ministre d’Israël: ‘Pourquoi Moïse nous a-t-il mené dans le seul endroit du Moyen-Orient dépourvu de pétrole?'

Mais une nouvelle version pourrait s'imposer si Harold Vinegar et ses collègues en font à leur façon. Ancien directeur scientifique du groupe Royal Dutch/Shell, Dr Vinegar se retrouve au centre d’un projet ambitieux dont le but est de faire d’Israël un des premiers producteurs mondiaux de pétrole.

Israel Energy Initiatives (IEI), dont Dr Vinegar est le chef scientifique, a comme projet d’extraire le pétrole et le gaz naturel de roches schisteuses distribuées sur une surface de 238 kilomètres carrés, situées dans le bassin de Shfela au sud-ouest de Jérusalem.

Le forage du schiste bitumineux est souvent critiqué, surtout par le lobby écologiste, comme étant un procédé polluant qui nécessite d’importantes quantités d’eau et d’énergie. IEI soutient que sa technologie sera plus propre que celles d’autres exploitants car son pétrole sera extrait de la roche schisteuse dans des profondeurs atteignant 300 mètres sous le sol. Plutôt que d’être consommée en grande quantité, l’eau sera un sous-produit de ce procédé.

Selon Dr Vinegar, Israël possède le deuxième gisement de schistes bitumineux au monde, en excluant les Etats-Unis: “Nous estimons qu’il y a l’équivalent de 250 milliards de barils de pétrole. Par comparaison, l’Arabie Saoudite détient une réserve de 260 milliards de barils de pétrole.”

IEI estime que le coût de production sera faible et qu'il se situera entre $35 et $40 par baril. Dr Vinegar remarque que ce coût est moins important que les $60 le baril pour extraire le pétrole brut de sites inhospitaliers comme l’Arctique, et qu'il est comparable aux $30-$40 le baril dans certains champs de pétrole situés au large des côtes brésiliennes.

“Ces gisements israéliens était connus mais n’avaient jamais été répertoriés. Par le passé, il avait été considéré que la technologie n’était pas prête.”

Toujours selon Dr Vinegar, IEI, qui appartient à la compagnie américaine de télécommunications IDT Corp, espère commencer la production commerciale d’ici la fin de la décennie, avec comme objectif de produire initialement 50000 barils/jour. Ceci représenterait une fraction des 270000 baril/jour quotidiennement consommés par Israël tout en représentant une avancée significative vers l’indépendance énergétique du pays.

Dr Vinegar estime qu’un baril de pétrole contient 42 gallons et que chaque tonne de schiste bitumineux contient approximativement 25 gallons. La récupération thermique du pétrole requiert l’utilisation de radiateurs électriques produisant des températures avoisinant les 3250C, ce qui permet de rompre les liaisons carbone-carbone dans la roche. Le pétrole produit par ce procédé est léger et facilement raffiné pour la production de produits dérivés comme le naphta, le carburéacteur et le diesel.

Ce projet attire l’attention d’importants investisseurs étrangers. En Novembre 2010, le banquier Jacob Rothschild et le magnat de la News Corporation et maison-mère de The Times, Rupert Murdoch, ont acquis pour la somme de $11 million ($11.05m), 11 pour cent de participation de la Genie Oil & Gas qui est une division de IDC elle-même maison-mère de IEI. Le comité consultatif de la Genie Oil & Gas comprend des personnalités célèbres comme Michael Steinhardt, investisseur dans les Hedge Funds, et Dick Cheney, ancien vice-président des Etats-Unis.

Dr Vinegar estime que ce projet, à présent en phase d’évaluation, serait poursuivi par une phase pilote d’une durée de 18 mois. Parmi les problèmes qui seront abordés par cette phase, l’affirmation d’IEI selon laquelle le procédé d’extraction ne requiert pas l’utilisation excessive d’eau et d’énergie et qui préoccupe les groupes écologistes, sera examinée. L’assurance de la préservation de la nappe phréatique située à plusieurs centaines de mètres sous les gisements de schiste sera aussi recherchée.

En supposant que ces étapes initiales aboutissent, une phase de démonstration de trois ou quatre ans s’y substituera, durée pendant laquelle le travail effectué pendant la phase pilote sera étendu à une plus grande échelle. Le moment venu, les opérations commerciales pourraient alors commencer. Dr Vinegar a affirmé qu’il y aurait jusqu’à 1000 individus impliqués dans ce projet, la plupart d’entre eux étant des ingénieurs spécialisés provenant de l’étranger.

Il a ajouté: “Aucun financement n’est nécessaire pour les phases pilote et de démonstration, cependant une fois que nous produirons 50000 barils par jour, nous rechercherons un partenaire. Nous avons été sollicités par toutes les grandes compagnies pétrolières.”

Dr Vinegar a déclaré que ce projet faisait encore face à un certain nombre de problèmes: “Il y a un risque géologique: Les ressources sont-elles bien présentes? Quel est le danger pour la nappe phréatique? Nous n’avons aucuns doutes à ce sujet, et plus particulièrement quant à la présence de ces ressources et de leur qualité, mais le pilote peut valider ces choses.

“Il y aussi le risque technologique: Est-il possible de creuser de profonds puits horizontaux dans lesquels placer les radiateurs? Survivront-ils à ce traitement?

“Finalement, il y a le risque économique lié au prix du pétrole. Mais je pense que le prix va continuer de monter jusqu'en 2030 où le baril atteindra $200.”

A ceci peut s’ajouter un quatrième risque potentiel: surmonter les critiques du lobby écologiste et gagner un support populaire. Cela est peut-être le plus grand défi de Dr Vinegar et de ses collègues.


Source : Oil shale reserves can turn Israel into major world producer


[israel-chronique-en-ligne.over-blog.com]

Par israel-chronique-en-ligne.over-blog.com

adaptation française de Jonathan D. Bohbot
Re: ENERGIE EN ISRAEL
15 avril 2011, 17:02
L'IMPORTANCE DE L'ENERGIE SOLAIRE VA GRANDIR EN ISRAËL. DANS LES IMMEUBLES PRIVES IL SERA POSSIBLE D'AVOIR SON PROPRE GENERATEUR D'ENERGIE. - Par Yeshaya Weiss - 15 avril 2011


Chauffe eau solaire sur les toits des immeubles israléiens

Un décret gouvernemental va permettre l’installation de panneaux solaires fournissant jusqu’à 50 kilowatts/heure sur les toits des immeubles. Nombreux sont ceux qui attendaient la mise en application de ce décret afin d’accélérer le processus des permis d’installation de panneaux solaires qui pourront désormais bénéficier des mêmes procédures d’autorisations que toutes les constructions habituelles.

Jusqu’à présent, c’était la taille de l’installation sur une surface de moins de 150 m² qui conditionnait l’obtention de l’autorisation, mais à présent, la nouvelle réglementation ne concerne que la quantité d’électricité fournie par ce procédé. Dans un futur proche, des technologies nouvelles permettront de miniaturiser les installations solaires en facilitant leur pose sur des bâtiments relativement petits.

Alors que jusque-là ces procédés solaires sur les toits fonctionnaient à des fins privées uniquement, des sociétés productrices de ce type d’électricité installées chez les particuliers ou sur les toits de bâtiments d’entreprises pourront dorénavant vendre des mégawatts à la Compagnie Nationale d’Électricité.

Le ministre de l’Intérieur, Élie Ichaï : « L’objectif de ces installations est de permettre aux citoyens et aux producteurs d’augmenter les sources d’énergies renouvelables non polluantes en produisant de l’électricité d’origine solaire sur les toits des maisons et bâtiments ».


Source
: Hammodia
Re: ENERGIE EN ISRAEL
23 avril 2011, 03:15
L’approvisionnement en gaz égyptien en danger ? - Par Shraga Blum - Pour Israel7.com - 22 avril 2011



La garantie en approvisionnement de gaz égyptien vers Israël date d’il y a plus de trente ans, quand Israël, pour faire la paix avec l’Egypte, lui a cédé non seulement toute la péninsule du Sinaï jusqu’au dernier grain de sable, mais aussi les champs pétrolifères et de gaz qui s’y trouvaient. En contrepartie, l’Egypte s’engageait à fournir à Israël du gaz naturel par un pipeline qui approvisionne également la Jordanie. Actuellement, l’Egypte fournit à Israël environ 40% de ses besoins en gaz naturel.

Mais la « Révolution égyptienne » a remis pas mal de choses en question et pas uniquement dans les domaines politique et stratégique. Dans le cadre de la « chasse aux sorcières » effectuée actuellement par le nouveau pouvoir militaire en place contre les responsables de « l’ancien régime », trois ex-ministres de l’Energie sont accusés aujourd’hui « d’avoir délibérément vendu le gaz égyptien à Israël dans des conditions extrêmement favorables à l’Etat juif », on parle de 40% en-dessous du prix du marché.
Jeudi, Samiah Al-Fahmi, ancien ministre de l’Energie, ainsi que ses deux prédécesseurs ont été arrêtés sur ordre du Procureur de l’Etat, afin d’être interrogés par la Police. Selon le Procureur, « cette vente au rabais a fait perdre à l’Egypte 714 millions de dollars ».

L’Egypte demande aussi à vérifier tous les contrats qui ont été signés entre l’Egypte et Israël dans le domaine gazier depuis 1979, notamment par le biais d’une société mixte israélo-égyptienne, EMG, dirigée entre autre par l’homme d’affaires israélien Yossi Miman et un proche de Hosni Moubarak, Hussein Salaam. Le Parquet égyptien soupçonne qu’il y ait eu pas mal de pots-de-vin versés à des personnalités égyptiennes comme israéliennes dans le cadre des marchés de gaz entre les deux pays.
Cette nouvelle donne n’intervient pas par hasard, et se rajoute à plusieurs autres points qui vont tous dans le même sens.

L’Egypte post-Moubarak tient à prendre encore davantage de distances avec Israël que lors du règne de Hosni Moubarak, qui pouvait se résumer à « une paix froide mais stable ». Les différentes déclarations d’officiels égyptiens quant à Israël ou au Proche-Orient en général ne présagent rien de bon pour l’Etat juif. Dernière déclaration en date, mais qui n’etonne pas, celle d’Amr Moussa, secrétaire-général de la Ligue Arabe et candidat à la présidence égyptienne (quand des élections auront lieu…) : « Les accords de paix entre l’Egypte et Israël ont perdu leur utilité au vu des changements survenus en Egypte et dans le reste de la région. Les accords de Camp David ont perdu leur utilité et doivent être réexaminés ».
Une leçon à retenir lorsqu’il est question de signer des accords avec des organisations ou des Etats musulmans. Quant au gaz, on attend avec impatience le jour où Israël pourra faire un pied-de-nez à son voisin du sud et profiter des quantités de gaz découvertes au large de côtes territoriales.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
23 avril 2011, 13:54
Une nouvelle centrale électrique privée israélienne de 840 mégawatts fonctionnera au gaz naturel - 22 avril 2011


Turbine fonctionnant au gaz naturel de la compagnie Wood group

ISRAËL. La société écossaise Wood Group plc, a commencé la construction de la plus grosse centrale électrique privée israélienne pour la compagnie Dorad Energy Ltd, vendredi 22 avril 2011, après avoir signé un contrat de 870 M$ (598 M€).

Il s'agit de la toute première activité de Wood Group plc en Israël. Elle réalisera l'installation de la centrale et de tout son système électrique, sur un terrain louée à l'Eilat Ashkelon Pipeline Company Ltd., à Ashkelon.

Les douze turbines fonctionnant au gaz naturel, destinées à produire les 840-mégawatts d'électricité de la nouvelle centrale, seront acheminées en Israël, par Wood Group plc d'ici début 2012.

Wood Group plc a d'ailleurs annoncé que la centrale devrait être fonctionnelle en 2013.

Le directeur de Wood Group plc en Israël a expliqué que " la compagnie considère cette première centrale électrique comme le début d'une série de projets qui pourraient être construits par Wood group, un peu partout en Israël."

La centrale électrique coûtera au total 4 milliards de shekels (807 M€) et produira 8% de l'électricité du pays.


Source : [www.econostrum.info]
Re: ENERGIE EN ISRAEL
28 avril 2011, 05:07
Du gaz israélien sous les gisements - 28 avril 2011



Israël pourrait bientôt faire concurrence au Qatar: en plus de ses ressources en gaz, le sous-sol israélien renferme en effet d'énormes gisements de pétrole.

Un premier puit, situé non loin de la ville de Rosh Hayin contiendrait 1.5 milliards de barils de pétrole brut, soit l'équivalent du dixième des ressources du Qatar. En outre, les puits gaziers de Leviathan et Tamar renfermeraient également de l'or noir.

Si la présence de pétrole a été attestée, il reste maintenant à l'extraire. Cette opération est cependant extrêmement coûteuse et est régulièrement conspuée par les écologistes.

Les Israéliens ont pourtant trouver la parade pour faire taire les critiques. Ainsi Israel Energy Initiatives vient de découvrir un procédé de forage non polluant et peu coûteux pour l'extraction du pétrole bitumeux. Cette technologie est propre et ne consomme pas d'eau, ce qui constituait la principale préoccupation des experts en environnement, mais permet en revanche d'en produire.

Il est encore tôt pour savoir si cette découverte représentera une manne pour Israël. Mais si tous les espoirs deviennent réalité, Israël pourrait bien devenir l'un des pays les plus riches du monde et, mieux encore, accéder à l'indépendance énergétique totale.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
29 avril 2011, 00:15
Gaz : l'autonomie israélienne aura un prix - Jerusalem Post edition en francais - 28 avril 2011

Israël pourra répondre à ses besoins énergétiques, mais pas sans coûts financiers et environnementaux. Au moins à court terme. C'est ce qu'ont annoncé plusieurs experts après l'explosion d'un pipeline dans le Sinaï, mercredi, ralentissant le transfert de gaz naturel vers Israël et la Jordanie.



Mercredi, un "groupe armé inconnu" a fait explosé le segment du pipeline traversant le secteur Nord du Sinaï, près du village d'El-Arish. Cet incident suit de quelques mois l'explosion d'un terminal du même secteur, qui avait totalement coupé l'alimentation d'Israël et de la Jordanie pendant cinq semaines.

Le canal frappé mercredi n'alimente pas seulement l'Etat hébreu et la Jordanie, mais aussi la Syrie qui ré-exporte à son tour du gaz au Liban.

Le procureur général égyptien enquête actuellement sur six anciens responsables du gouvernement d'Hosni Moubarak, y compris l'ancien ministre de l'Energie Sameh Fahmy. Ils sont accusés d'avoir "dilapidé des fonds publics" en autorisant des transactions de gaz avec Israël à un prix inférieur à celui du marché.
Re: ENERGIE EN ISRAEL
29 avril 2011, 02:40
Du pétrole sous le gaz



[www.guysen.com] Guysen TV

Comment Israël pourra révolutionner le secteur mondial de l’énergie - Par DORE GOLD * - Pour Jerusalem Post

Adaptation française de Sentinelle 5771

De nouvelles données suggèrent qu’Israël pourrait non seulement disposer de ressources en gaz bien plus importantes qu’on ne croyait, mais aussi du troisième plus grand gisement de pétrole bitumineux dans le monde.

Le pétrole libyen compte pour moins de 2 % de la production mondiale de pétrole, pourtant la révolte contre Mouammar Khaddafi est parvenue à faire grimper le prix de l’or noir à plus de 100 $ le baril le mois dernier.

Personne ne sait combien durera l’instabilité interne au Moyen-Orient, mais selon le département de l’énergie des USA, on s’attend à ce que sa part dans la fourniture totale de pétrole dans le monde augmente dans les années à venir.

Simplement, le monde utilise les réserves de pétrole hors du Moyen-Orient plus rapidement. De plus, sur les milliards de barils de réserves prouvées qui restent, selon la CIA, environ 800 milliards de barils doivent être trouvés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en particulier en Arabie saoudite, en Iran et en Irak.

Les implications pour Israël de la dépendance croissante de l’Occident au pétrole du Moyen-Orient sont préoccupantes pour plusieurs raisons. Pourtant, il existe deux nouveaux développements dans notre secteur de l’énergie qui pourraient bien effacer ces courants et finalement modifier notre statut dans le monde, en particulier en ce qui concerne l’Europe.

D’abord, les découvertes de gaz en Méditerranée orientale, qui ont commencé de produire des quantités commerciales de gaz naturel en 2004, sont généralement bien connues. Le champ de Tamar, qui doit commencer sa production en 2013, doit fournir tous les besoins domestiques d’Israël pendant au moins 20 ans. Le journal ‘The Economist’ suggérait en novembre 2010 que le champ Leviathan récemment découvert, qui dispose d’une réserve deux fois supérieure à Tamar, pourrait être totalement consacré à l’exportation.

Tous les champs de gaz sous-marins réunis disposent d’environ 7,2 milliards de m³ de gaz, mais le potentiel de futures découvertes est immensément supérieur, selon les estimations de l’enquête géologique des USA, suivant lesquelles il existe environ 35 milliards de m³ de gaz dans tout le bassin du Levant, la plus grande partie relevant de la juridiction d’Israël.

Après la découverte de Leviathan, ces résultats pourraient encore aller au-delà. C’est peut-être pour cette raison que la Grèce à entamé des discussions avec Israël pour créer un centre de transport à travers l’Europe depuis la Méditerranée orientale, qui proviendra de gazoducs sous-marins.

Ce qui est moins bien connu, mais encore plus important, c’est le travail accompli dans sur le pétrole bitumineux du pays. Le Conseil Mondial de l’Energie basé en Grande Bretagne a rapporté en novembre 2010 qu’Israël dispose de pétrole bitumineux à partir duquel il est possible d’extraire l’équivalent de 4 milliards de barils de pétrole. Pourtant, ces chiffres sont actuellement en cours de révision majeure au plan international.

Une nouvelle évaluation a été publiée à la fin de l’an dernier par le Dr Youval Bartov, géologue en chef pour les initiatives d’Israël, au symposium annuel de la prestigieuse Ecole des Mines du Colorado. Il a présenté des données sur nos réserves de pétrole bitumineux qui sont en réalité équivalentes à 250 milliards de barils (à comparer avec les 260 milliards de barils des réserves prouvées d’Arabie saoudite). Des analystes indépendants de l’industrie pétrolière ont examiné soigneusement le schiste, et n’ont pas réfuté ces nouvelles découvertes. Par suite de ces nouvelles estimations, nous pourrions devenir le troisième plus grand gisement de pétrole bitumineux, après les USA et la Chine.

L’exploitation du pétrole bitumineux était une activité sale qui utilisait des quantités énormes d’eau et d’énergie. Pourtant, des nouvelles technologies, développées pour le pétrole de schiste israélien, cherchent à séparer le pétrole de la roche de bitume 300 mètres sous terre ; ces techniques produisent en réalité de l’eau, plutôt qu’elles n’en consomment.

La technologie sera testée dans un projet pilote suivi par une étape de démonstration ; Il sera critique de démontrer que la séparation souterraine du pétrole et du bitume est fiable sur le plan environnemental avant de passer à une production à grande échelle. L’objectif actuel est de produire des quantités commerciales d’ici la fin de la décennie. Ce projet particulier a une portée mondiale.

Car si Israël développe une méthode unique de séparation du pétrole du bitume dans le sous-sol profond, qui n’a pas les effets négatifs des essais précoces antérieurs du pétrole bitumineux, cette technologie peut être mise à la disposition du monde entier, modifiant entièrement le marché pétrolier mondial. L’effet de l’extension de cette technologie serait de faire glisser le centre de gravité du pétrole mondial loin de l’Iran, de l’Arabie saoudite et du Golfe persique vers des Etats plus stables qui n’ont pas d’antécédents de soutien au terrorisme ou aux causes islamiques radicales. (Dans le monde arabe, la Jordanie et le Maroc ont les gisements bitumineux les plus significatifs).

Quand l’Occident commencera-t-il à traiter Israël comme un puissant géant de l’énergie et pas comme un Etat client faible qu’il faut pressurer ? Dans le cas des Saoudiens, quand les USA ont réalisé la véritable extension de leurs réserves de pétrole, après que les réserves de l’Amérique au Texas et en Oklahoma furent épuisées par la Seconde Guerre Mondiale, ils ont cherché à élever leurs liens militaires et diplomatiques avec le royaume saoudien, y compris avant que sa capacité de production ne soit pleinement exploitée. La liaison USA - Saoudiens a augmenté alors que des investissements d’infrastructures massifs pour transporter le pétrole saoudien vers les marchés occidentaux étaient réalisés. Comme l’Oléoduc TransArabie (TAPLINE).

On avait besoin de davantage de capitaux pour le projet pétrolier saoudien. Des compagnies américaines, comme la Standard Oil du New Jersey (aujourd’hui Exxon = Esso), et la Standard Oil de New York (Mobil) s’adjoignent Texaco et la Standard Oil de Californie, détenteur original de la concession pétrolière saoudienne, pour créer le consortium ARAMCO à la fin des années 1940. Les dirigeants d’ARAMCO en vinrent à être des invités réguliers du département d’Etat, où ils pouvaient représenter le point de vue saoudien.

Avec le temps, le statut de l’Arabie saoudite croissait à mesure que sa position à venir dans le monde du pétrole s’appréciait.

Dans le cas d’Israël, des rapports internationaux mis à jour vérifiant les vraies dimensions aussi bien de son gaz sous-marin, que de son sol bitumineux doivent arriver l’an prochain.

Beaucoup d’autres compagnies internationales manifesteront certainement de l’intérêt dans le secteur de l’énergie à ce moment là. De plus, la pleine exploitation de ces ressources d’énergie requerra un investissement massif en infrastructures pour des oléoducs, des usines de gaz naturel liquéfié, et de nouvelles installations d’exportation de pétrole en Méditerranée et en Mer Rouge.

Israël dispose d’une situation unique de par sa position géographique et est capable de diriger ses exportations d’énergie soit vers l’Europe, soit vers la Chine et l’Inde. Il peut ne pas disposer du capital pour bâtir cette capacité d’exportation, mais la participation d’investisseurs étrangers dans ces projets donnera aux banques européennes et américaines de nouveaux intérêts en développements.

La politique occidentale ne changera pas du jour au lendemain. Néanmoins, Israël doit détailler toute l’histoire de son nouveau rôle émergent dans le secteur de l’énergie mondiale s’il veut commencer de modifier la manière dont il a été traité au plan international.


* DORE GOLD est président du “Jerusalem Center for Public Affairs” (JCPA) et a servi comme ambassadeur d’Israël à l’ONU.


Source : [www.jpost.com]
Re: ENERGIE EN ISRAEL
29 avril 2011, 03:14
Israël bientôt 2ème plus gros producteur de pétrole au monde ? - par Jonathan-Simon Sellem - Pour JSSNews - 1er avril 2011

Avec la deuxième plus grande réserve au monde, certains croient que c’est fort possible.

Le plus amusant dans cette histoire et cette vieille blague juive qui n’a, aujourd’hui, plus aucun sens.

« Permettez-moi de vous dire quelque chose que nous, les Israéliens, avons contre Moïse. Il nous a fait marcher dans le désert pendant 40 ans afin de nous amener dans le seul endroit de tout le Moyen-Orient où il n’y a pas une goutte de pétrole ! »

Cette blague a été rendue célèbre par Golda Meir, ancien premier ministre d’Israël, et depuis de nombreuses années, sa pertinence l’a rendue particulièrement populaire. Elle tient une grande part de vérité. Le manque de pétrole et de gaz naturel est considéré comme l’une des principales raisons de l’isolement d’Israël… Mais c’est aussi ce qui fait qu’Israël est un leader scientifique, technologique, et énergétique !

Mais avec les récentes découvertes du puits de pétrole de Tamar et des réserves de gaz naturel au large du Leviathan dans les eaux israéliennes, l’État Juif a un avenir radieux en tant que pays indépendant de l’énergie. Alors pourquoi s’arrêter là ? Certains croient qu’Israël pourrait devenir l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole. Israël, un leader de l’OPEP ? Devant l’Iran et l’Irak ?

Tel est le plan de Harold Vinegar et de ses collègues. Le docteur Vinegar est le chef scientifique de la compagnie pétrolière hollandaise Royal Shell. Et c’est lui qui est aujourd’hui le directeur scientifique de l’Israël Energy Initiatives (IEI). Et c’est toujours lui qui estime que les réserves d’Israël en pétrole pourraient être plus qu’énormes !

L’IEI travaille sur un projet ambitieux d’extraction de pétrole et de gaz naturel à partir de schistes bitumineux, dans une zone de 238 kilomètres carrés au large du bassin Shfela, au sud-ouest de Jérusalem.

Comme le prix du pétrole augmente à vu d’oeil, les schistes bitumineux ont attiré l’attention en tant que source d’énergie, et comme un moyen utile d’assurer l’indépendance énergétique nationale. Toutefois, l’extraction du schiste bitumineux soulève un certain nombre de préoccupations environnementales parce qu’elle nécessite une très grosse utilisation d’eau et rejète dans l’air énormément de gaz à effet de serre.


Le bassin de Shfela

La Chine a une industrie pétrolière bien établie à base schiste et le Brésil, l’Allemagne et la Russie utilisent autant que faire ce peut les schistes bitumineux.

Les revendications de l’IEI sont simples : « nos techniques seront plus propres que celles utilisées actuellement parce que le pétrole sera séparée de la roche de schiste à 300 mètres sous le sol. Cela nous permet de grandement réduire la quantité d’eau consommée ».

Selon le Dr Vinegar, Israël a le deuxième plus grand gisement de schistes bitumineux au monde, en dehors des États-Unis. « Nous estimons qu’il y a l’équivalent de 250 milliards de barils de pétrole. Pour mettre cela dans le contexte, il existe des réserves prouvées de 260 milliards de barils de pétrole en Arabie saoudite. »

Une fois opérationnel, l’IEI estime que le coût de la production d’huile de schiste se situe entre 34 et 40 dollars le baril. Il serait ainsi comparable au prix actuel de 30-40 dollars le baril pour les champs pétrolifères en eau profonde et moins cher que le pétrole tiré du désert ou du brut canadien de l’Arctique.

Les attentes de Tamar et Leviathan ont déjà donné à Israël une attitude très positive. Si les prévisions de l’IEI deviennent réalité, Israël deviendra l’un des pays les plus riches du monde… Et, dés lors, il n’est aucun doute que, de manière très étrange, tous les problèmes diplomatiques disparaitront ! Tiens tiens…
Re: ENERGIE EN ISRAEL
30 avril 2011, 15:26
Landau: Nous allons accélérer la construction du pipeline de Tamar - 29 avril 2011



Le ministre israélien des Infrastructures, Uzi Landau a affirmé, dans un entretien à Galei Tsahal, jeudi 28 avril 2011, qu'Israël va accélérer la construction du gazoduc du champ offshore Tamar, et que la connexion serait achevée en 2013.

Interrogé à propos de la dernière attaque terroriste contre le gazoduc égyptien, fermé depuis, Uzi Landau a déclaré: «Notre système est apte à gérer des événements de ce genre et à apportent des réponses ». « Attendons de voir comment les choses vont se développer. La pérénité du traité de paix et des accords économiques est d’une importance capitale, autant pour l’Egypte que pour nous », a-t-il ajouté.



Source : Globes Landau: We'll speed up Tamar field gas pipeline construction (globes.co.il) [www.globes.co.il]
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved