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Actualites

Envoyé par lapid 
Actualites
08 septembre 2007, 13:06
Cette rubrique rassemble tout ce qui concerne les actualites en Israel :
Relations Cinema Egypte-Israel : La Paix Froide ?
27 août 2007, 02:51
L'Egypte interdit à ses acteurs de cinéma de tourner aux côtés d'Israéliens. ''La star égyptienne Amr Waked doit être interrogé pour avoir participé à un film dans lequel jouait aussi un acteur israélien'', a affirmé le président de l'association des acteurs égyptiens dans une interview à la chaîne Al Arabiya.

Amr Waked doit jouer dans film sur la vie de Saddam Hussein, où le rôle de l'ex-dictateur irakien sera tenu par l'Israélien Ygal Naor.

(Guysen.International.News / 27 août 2007 11:36 GMT+3 ISRAEL)
L’insoutenable légèreté de l’être cinématographique - Par Bernadette Capdevielle - D’après sa chronique sur Radio J du 7 septembre 2007 -

J’ai des petits problèmes avec le cinéma.

C’est le Festival de Cannes qui avait cru devoir encenser, il y a peu, Michaël Moore et son cinéma caricatural et caricaturant qui plait aux rebelles cannois pour sa détestation de l’Amérique républicaine.

Il y a quelques jours, c’est Fanny Ardant qui connaît pourtant parfaitement la réalité italienne, qui s’est lancée dans une dithyrambe frénétique et romantique à l’égard de Rénato Curccio, le fondateur des Brigades Rouges, qui ont, on se le rappelle, assassiné Aldo Moro et étaient spécialisés dans la « jambisation » des journalistes et magistrats. Autrement dit, qui les estropiaient pour cause de récalcitrance.

En revanche, je n’ai pas vu la moindre réaction des gens de cinéma ou de leurs représentants, lorsque le 28 août dernier, le syndicat des acteurs égyptiens a menacé Amr Waked, un comédien vedette, d’être interdit de tournage en Egypte s’il jouait aux côtés d’un acteur israélien dans un téléfilm consacré à la vie de Saddam Hussein.

L’acteur égyptien, qui avait joué en 2005 dans Syriana aux côtés de Georges Clooney, a affirmé pour se défendre, qu’il ignorait que son partenaire était Israélien…

Au-delà de la passivité générale du monde politique, artistique et intellectuel devant ce nouvel acte caractérisé de discrimination pour cause d’appartenance à un peuple, qui montre à quel point le monde s’habitue peu à peu à la mise à l’index d’Israël et des Israéliens, on rappellera non sans une certaine lassitude, que l’Egypte est le premier et grand État arabe à avoir signé un accord de paix définitive avec l’État juif qui proscrit expressément ce genre de mauvaises manières.

Si aucun pays, aucune institution ne rappelle jamais au monde arabe ses engagements et ses devoirs les plus indiscutables, il y a peu de chances que les israéliens se sentent encouragés à prendre de nouveaux risques pour une paix fragile et illusoire.

Et, m’est avis que nous aurions grand tort de les y pousser pour le seul plaisir de ne pas désespérer Cannes et Saint-Germain-des-Prés.
L'Actualite en images ( infos,videos et reportages sur le proche-orient) vue d'Israel
05 septembre 2007, 20:57
L'Actualite en images ( infos,videos et reportages sur le proche-orient) vue d'Israel (6 aout 2007)

1/ Guysen TV : Journal de la mi-journée - 06/09/07

[www.guysen.com]

2/ Guysen TV : Le Journal de la nuit – 06/09/2007

[www.guysen.com]

Sommaire :

Moyen orient :

Réunion du cabinet restreint de sécurité.

Sdérot : une rentrée des classes difficiles.

Shalit : une visite possible de la Croix Rouge.

Winograd : répit pour Ehoud Olmert.

Ahmedinedjad tente de résoudre la crise palestinienne.

Egypte : dernière étape de la visite de Javier Solana.

Europe :

Attentat terroriste déjoué en Allemagne.

Eurostar : record de vitesse battu.

International :

Retrait possible des troupes américaines en Irak.

Le milliardaire Fosset a disparu.

Sport :

L’écurie Renault espère faire un exploit.

Cours des devises étrangères.

Météo.

3/ Actualites Israel par Infolive.tv (journal du 6 septembre 2007)

[www.infolive.tv]

4/ Actualites Israel par Infolive.tv (journal du 5 septembre 2007)

[www.infolive.tv]

Le journal vous est présenté par Hélène David.

Les titres de cette édition du 5 septembre 2007:

-Le cabinet de sécurité pourrait décider de couper l'électricité, le gaz et l'eau dans les quartiers populaires de Gaza si les attaques à la roquette se poursuivent.

-Les kidnapeurs de Gilad Shalit seraient susceptibles de laisser des représentants de la croix rouge rendre visite au soldat, d'après le président de l'organisation.

-Les forces de sécurité palestiniennes déploient des hommes en Judée-Samarie pour prévenir une attaque terroriste du Hamas contre Israël.

-La rapport de la commission Winograd ne devrait pas être rendu public avant le printemps.

-Shahar Pe'er sera peut-être le premier Israélienne à atteindre la demi-finale d'un tournoi du Grand Chelem.

-La société Elbit a annoncé avoir décroché un contrat de 30 millions de dollars avec la compagnie aérienne Spirit AeroSystems.


5/ Tous les jours Le journal de la première chaîne israélienne, en direct de Jérusalem

[www.infolive.tv]

Du dimanche au jeudi, à partir de 17 heures (heure locale)
Vendredi et samedi, à partir de 18 heures (heure locale)
L'Actualite en images ( infos,videos et reportages sur le proche-orient) vue d'Israel
06 septembre 2007, 15:43
1/ Guysen TV

1/ Le Journal de la nuit – 07/09/2007

[www.guysen.com]

Sommaire

Des avions de combats israéliens auraient violé l’espace aérien syrien.

Brusque réchauffement de la frontière israélo-syrienne après que des avions israéliens auraient bombardé le territoire syrien.

[www.guysen.com]

Au moins 4 salves de roquettes Qassam s’abattent sur le Néguev occidental.

Tsahal poursuit ses attaques ponctuelles et éliminations ciblées.

Israël accusé par Human Rights Watch.

Tony Blair poursuit sa visite au Proche-Orient.

Shimon Peres reçu par le Pape Benoît XVI.

La Vieille ville de Jérusalem fait un brin de toilette.

Berlin poursuit sa traque au terrorisme.

Cours des devises étrangères.

Météo.

2/ Infolive tv Journal du 7 septembre 2007

[www.infolive.tv]

Incident syro-israélien : que veut la Syrie?

Ce n'est pas la première fois que la Syrie est victime de sa propre politique. La ville de Sdérot et la région sud-ouest d'Israël sont soumises à un bombardement constant de missiles Kassam qui rend la vie des habitants absolument insupportable. Dans la bande de Gaza, les rampes de lancement de missiles Kassam commandées par des chefs du Jihad Islamique et du Hamas constituent une menace stratégique pour la stabilité de la région et sont de ce fait manipulées et activées par Damas.06/09/07

Syrie : "Nous avons tiré sur des avions israéliens"

Selon l’armée syrienne, des avions de combats israéliens auraient violé l’espace aérien syrien dans la nuit de mercredi à jeudi et auraient été la cible de tirs de DCA.

Le porte-parole de l’armée de la République de Syrie a indiqué à l’agence de presse gouvernementale syrienne que des F16 israéliens auraient franchi la frontière avant d’essuyer des tirs de la DCA syrienne.

« Nous avons mis en garde le gouvernement israélien ennemi en ce qui concerne une agression de sa part. Nous avons indiqué qu’en cas d’agression, nous réagirons », a ajouté le porte-parole syrien.

A l’heure actuelle, Tsahal n’a pas tenu à commenter l’information et il semblerait que les appareils qui ont survolé le territoire syrien soient des drones israéliens et non des avions de combats.

Beni Issembert
Une femme juive et ses deux jeunes enfants agresses
06 septembre 2007, 15:09
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L' ANTISEMITISME
8 Boulevard saint Simon 93700 Drancy

Le President
Sammy GHOZLAN
0609677005

LE 4 SEPTEMBRE 2007

COMMUNIQUE

Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisemitisme denonce et condamne l'agression a caractere antisemite commise contre une femme et ses deux jeunes enfants de confession juive,le 3 septembre 2007 a 16 h par une femme de couleur d'origine africaine,pres du Monoprix de la rue Faubourg du Temple a Paris 11.
Selon Madme Sabrina E...,alors qu'elle se trouvait a la caisse du Monoprix de la rue Fg du Temple a Paris 11,elle meme, sa fille Sabrina 15 ans, et son fils Ichai 11 ans,ont ete sans raison pris a partie par une cliente de couleur,qui les aura identifiees comme juives en raison du costume et de la coiffe que Sabrina E...,religieuse,porte.La dame de couleur s'est mise a les provoquer,les menacer,les insultant,de facon vulgaire:"Filles de Batard,Sales putes...etc" puis quittant le magasin.Le vigile du Monoprix aura recommande aux victimes d'attendre a l'interieur du Monoprix avant de sortir.Mais la dame de couleur,surexcitee les attendant a l'exterieur,s'est jetee sur eux,les traitant de :"sales juifs .je vais vous eclater ...:"'et leur assenant des coups de pieds et de poings.La fillette a ete blessee au visage,sa maman souffre de contusions a l'abdomen.Mme SAbrina E...a tente en vain d'alerter des policiers en patrouille dans la rue.
Conformement a nos recommandations les victimes ont depose plainte,et ont consulte leur medecin qui leur aura ordonne une premiere ITT de 3 jours .
Nous considerons que la dame auteur de ces actes violents et de ces injures antijuives pourrait etre identifiee car probablement cliente connue du Monoprix.
Nous demandons aux services de police charges de l'enquete de tout mettre en oeuvre -enquete de voisinage,visionnage des videos du magasin etc...-pour interpeller cette dame decrite comme de couleur ,mesurant 1m80 vetue d'une mini jupe noire et d'un blouson blanc.
Le BNVCA a decide d'apporter aux victimes choquees et traumatisees un soutien juridique et psychologique.
Cette agression commise de facon violente et ostentatoire,dans l'indifference generale des temoins presents,tend a confirmer que la haine antijuive s'est installee dans notre societe,avec d'autant plus d'acuite et de gravite qu'elle provient d'hommes ou de femmes appartennant a des communautes qui pretendent etre victimes de racisme.

Le BNVCA maintient sa vigilance,et rappelle que les temoins ou victimes peuvent nous signaler tout fait antisemite ,sur notre site en Cliquant" "SOSANTISEMITISME.ORG"
ou en telephonant au 0145088855

Sammy GHOZLAN
35 ans deja ! Hommage aux athletes israeliens assassines le 6 septembre 1972 aux Jeux Olympiques de Munich
05 septembre 2007, 10:56
35 ans deja ! Hommage aux athletes israeliens assassines le 6 septembre 1972 aux Jeux Olympiques de Munich

Voici les noms des 11 sportifs israéliens assassinés lors de cette prise d'otages :

Yosef Gottfreund,

Eliezaar Halfen,

Yakov Springer,

Andre Spitzer,

Zeev Friedman,

Kehat Schur,

Mark Slavin,

Amitzur Shapira,

David Berger,

Yosef Romano,

Moshe Weinberg


Mes souvenirs personnels :

Ce jour du 6 septembre 1972 vers sept heures du matin, je pris, comme d'habitude, avec mes collegues le bus qui nous amenait a notre travail apres une nuit a l'ecoute des nouvelles de Munich. Notre angoisse etait immense mais au petit matin des nouvelles plutot rassurantes annoncaient une fin tres proche de cette prise d'otages avec leur probable liberation. Dans le bus, nous avions tous le visage grave et tendu, les plus religieux lisaient les tehilim. L'angoisse etait a son comble. La radio dans le bus ne cessait de diffuser les dernieres nouvelles. Nous gardions encore l'espoir. Puis tout a coup, la nouvelle tomba : Nos 11 athletes avaient ete assassines lors de la tentative de les liberer. Un silence pesant envahit le bus. Certains ne purent empecher les larmes de couler silencieusement sur leur visage. Terribles instants que je ne pourrais jamais oublier !

History - Munich 1972 - Video de 87mn 32s

[fr.youtube.com]

POur en savoir plus : se referer a la rubrique Sports de FIDDLER ou vous trouverez de nombreux documents accompagnes de clips video
Ces heros dela guerre du Liban
04 septembre 2007, 19:41
Ces heros de la guerre du Liban

38 soldats de Tsahal ont été récompensés pour leurs actes de bravoure lors de la deuxième guerre du Liban. Barbara Szerer a assisté à la cérémonie pour Guysen TV.

[www.guysen.com]
La politique spectacle
04 septembre 2007, 05:10
La politique spectacle - par Gabriel Lévy - le jeudi 2 août 2007 -

Dans le journal le Monde du 2 août 2007, M. Khadafi Junior nous fait visiter les coulisses du «coup de Tripoli ». Plus disert que le ministre français devant la commission des affaires étrangères, il le fait « avec un sourire charmeur », convenant « avec une grande tranquillité qu'il n'a pas cru en la culpabilité des infirmières bulgares ("elles ont malheureusement servi de boucs émissaires"), et que la Libye a obtenu dans cette affaire "un bon deal". "C'était une histoire compliquée. Une grande pagaille. Avec beaucoup de joueurs. Il a fallu satisfaire tous les joueurs."

Merci la France ! Un réacteur nucléaire, des exercices militaires conjoints, des missiles antichar Milan, un projet de manufacture d'armes, pour l'entretien et la production d'équipements militaires, « vous savez que c'est le premier accord de fournitures d'armes par un pays occidental à la Libye ?" .

Certes, les infirmières bulgares ont été libérées. Mais reconnaissons, comme le fait M. Khadafi junior, que la Libye les détenait en otages, que c'est donc un état-voyou, qu'il n'y a aucune chance pour que ce pays respecte un jour les règles internationales et les droits de l'homme. Prévenons nos ressortissants et nos amis qui seraient tentés de se rendre dans ce pays, qu'ils peuvent à tout moment être kidnappés, que la tentation d'un salaire et l'exercice d'un métier les exposent à devenir des otages, et que, pour les délivrer, la solidarité financière de leurs compatriotes ou des amis de leur pays ne peut pas être sans limite.

Certes, les infirmières bulgares ont été libérées. Mais reconnaissons que si le crime ne paie pas, le terrorisme, lui, paie toujours. Pourquoi, les nations civilisées reculent-elles en face de l'expression du terrorisme, qu'il s'agisse d'attentats ou de prises d'otages ? La réponse est-elle dans la question : parce que nous sommes des nations civilisées ? A moins que, tétanisés, nous acceptions de « donner de la nourriture aux crocodiles dans l'espoir d'être mangés les derniers »

La nourriture ? La France fournira des armes à la Libye. Est-elle sûre de leur utilité ? En théorie, nous n'avons pas à nous en préoccuper. Mais sommes-nous assurés qu'elles ne serviront pas, une fois de plus, à tuer des soldats français présents au Tchad ou dans d'autres pays d'Afrique. Le commerce des armes avec les états-voyous n'honorent pas ceux qui le pratiquent. M. Kouchner, sommes-tous toujours destinés à un rôle que vous avez longtemps condamné ?

« La déception est un sentiment qui ne déçoit jamais »
Re: La politique spectacle
04 septembre 2007, 07:45
Mais pourquoi s'adresser à Kouchner?

Est ce vraiment lui qui a mené ces tractations?

On n'en a pas eu l'impression.
Pièces jointes:
satan_331.gif
Une stratégie défensive ou offensive ? par Moshe Arens
04 septembre 2007, 05:21
Une stratégie défensive ou offensive ? - Par Moshe Arens - Paru dans Haaretz - le mardi 17 juillet 2007 -

Titre original : Defense or offense?

Traduction: Objectif-info

Il n'y a pas d'alternative à la victoire

La deuxième guerre du Liban semble nous avoir plongés dans une confusion générale. Nous nous rendons compte tout à coup que le front intérieur est vulnérable et insuffisamment protégé. On parle de dépenser des milliards pour construire des abris pour tout le monde, et de systèmes de missile sophistiqués pour intercepter les missiles adverses. On propage l'idée que les Israéliens seront bientôt parfaitement protégés, la tête sous les abris, un parapluie d'intercepteurs de missiles abattant tout ce qui nous tomberait dessus.

On réunit des conférences sur la façon de sécuriser le front intérieur, de déterminer qui sera protégé et comment boucler le financement. Des commandes ont été déjà été passées pour le développement d'intercepteurs de missiles affreusement coûteux. La commission Meridor, chargée d'étudier la doctrine de défense d'Israël, recommande la définition d'une nouvelle doctrine stratégique, et l'ajout d'un quatrième élément, la défense, à la triade stratégique israélienne conventionnelle de la détection précoce de la menace, de la dissuasion, et de la victoire décisive. Pendant ce temps, Sdérot continue de recevoir sa dose quotidienne de Kassam, et on dit à ceux qui y habitent qu'il n'y a pas de solution magique à leur problème. En d'autres termes, ils feraient bien de s'y habituer. Non seulement le Hezbollah a infligé à Israël une défaite sur le champ de bataille, mais il nous a aussi plongés dans une confusion totale, donnant naissance à une vision erronée, qui si elle triomphait, pourrait très bien mener à une nouvelle défaite dans le prochain rond. Soit une nouvelle victoire pour le Hezbollah.

Mais qu'y a-t-il de nouveau dans tout cela ? David Ben-Gourion avait pleinement pris en compte, il y a bien des années, les dangers qui pèsent sur les civils au cours d'une guerre. Il n'aurait pas entamé la campagne du Sinaï il y a 50 ans sans avoir obtenu que l'Armée de l'Air française garantisse l'espace aérien israélien face à toute intrusion des avions égyptiens. Il s'avère que les responsables politiques israéliens actuels et les "nouveaux stratèges" ont oublié le credo de Ben-Gourion qui exige en premier que la population civile soit protégée.

Les fusées qui peuvent être lancées à distance contre des cibles civiles ne constituent pas non plus une nouveauté. Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, les Allemands ont lancé des fusées V2 sur Londres, causant des dégâts considérables. Les Anglais savaient que la seule manière de mettre un terme à ces attaques était de faire en sorte que l'armée de Montgomery atteigne les bases de lancement des V2. Les missiles soviétiques étaient dirigés contre les villes américaines pendant la guerre froide: et il était clair que la réponse n'était pas de jeter toute la population des États-Unis dans des abris, mais en premier lieu de décourager les chefs soviétiques de lancer ces missiles.

Le Hezbollah était en possession d'un grand arsenal de fusées depuis des années, et il était évident qu'en cas de frappes massives contre des cibles de cette organisation au Liban, il ferait pleuvoir ses missiles sur Israël. A présent le Hamas lance des roquettes sur Sdérot. N'y a-t-il vraiment aucune autre réponse à cette menace que de mettre tout le monde dans des abris ? C'est en soi une victoire pour nos adversaires. Que diriez-vous de faire ce qui va de soi, c'est à dire d'envoyer les troupes au sol sur les sites de lancement, d'où elles pourront mettre les fusées hors de portée. On ne l'a pas fait pendant la deuxième guerre du Liban; pourquoi ne le fait-on pas aujourd'hui sur le front sud ?

Israël n'est pas préparé à une longue guerre d'usure, et il ne doit pas l'être. Nous devons dissuader nos ennemis de nous attaquer, et si la dissuasion échoue, il faut les écraser rapidement. La préparation à de longues guerres d'usure ne représente qu'un gaspillage de ressources, et un levier aux mains de nos ennemis. Dissuader nos ennemis est la meilleure des alternatives. Il y a de bonnes raisons de croire qu'en vertu des capacités massives d'Israël, qui peuvent être encore renforcées, la Syrie soit dissuadée de se lancer dans des aventures agressives dans le nord. Et si quand même la dissuasion échouait, la Syrie essuierait une défaite écrasante. Face aux menaces syriennes, Olmert a parlé de rendre à ce pays les Hauteurs du Golan, ce qui n'aboutit qu'à affaiblir l'image dissuasive de notre potentiel à leurs yeux et à engendrer des effets contreproductifs.

Les organisations terroristes comme le Hezbollah, le Hamas, le Jihad islamique et Al-Qaïda ne sont pas sensibles à la dissuasion. Elles se nourrissent des dommages causés aux civils qui les soutiennent. Dans ce cas, il n'y a qu'une option : ces organismes doivent être démantelés. Et avec l'opération "Bouclier défensif", Israël a montré que c'était possible. Mais à la veille d'une victoire décisive contre le terrorisme palestinien, le désengagement a inversé ce qui était en passe d'être une victoire israélienne écrasante, et donné de nouvelles raisons d'espérer aux terroristes.

Revenons donc à l'ancienne – et sûre - doctrine israélienne de défense, qui a remporté tant de succès dans le passé. Dans la guerre, la première priorité doit consister à protéger la population civile et à porter immédiatement la guerre sur le territoire ennemi. Il n'y a aucune alternative à la triade stratégique, dissuasion, détection précoce, et victoire. La meilleure défense est l'offensive.
Des idées fausses sur le Moyen-Orient Par Moshe Ya'alon
03 septembre 2007, 22:05
Des idées fausses sur le Moyen-Orient - Par Moshe Ya'alon, ancien chef d'état-major d'Israël - pour le Los Angeles Times - 16 août 2007 -

Titre original en anglais : Misinterpreting the Mideast

Traduction : Objectif-info



Depuis plusieurs mois, en réponse à la prise de contrôle du Hamas sur la bande de Gaza, les américains poussent à une accélération des négociations entre Israéliens et Palestiniens, avec pour horizon une conférence internationale qui devrait s'ouvrir en novembre prochain. Cette initiative n'est pas étrangère non plus à la volonté américaine de donner aux Arabes sunnites de la région des gages de leur bonne volonté pour faciliter un règlement en Irak. Israël reçoit depuis de nombreux visiteurs qui l'incitent invariablement à des concessions à partir des idées qui ont présidé au processus d'Oslo. Ces idées, qui ont enflammé le Proche Orient depuis près de 15 ans, doivent être jugées à l'aune de leurs résultats désastreux. Le général Ya'alon, l'un des dirigeants israéliens les plus lucides, met tout le monde en garde contre la répétition des erreurs coûteuses du passé proche et fait des propositions très judicieuses, dans l'intérêt de tous.


Tant qu'ils ne prennent pas conscience de leur vision fausse du Moyen orient, les envoyés spéciaux des pays étrangers ne contribueront pas beaucoup à l'apaisement de la région.

Après quelques années d'indifférence, Israël se trouve à nouveau sur le trajet des voyages d'émissaires étrangers pleins de bonnes dispositions. L'ancien premier ministre britannique Tony Blair s'est rendu en visite dans le pays le mois dernier comme délégué spécial du "quartet", qui représente les pays activement engagés dans le processus de paix. Au début du mois, la secrétaire d'État américaine Condolezza Rice est venue à son tour. Ces visites se sont toutes achevées par une conférence de presse où l'on réitère des promesses d'avancée. Mais pour que la paix puisse faire un pas en avant durable dans le conflit israélo-palestinien, les envoyés des pays étrangers et bon nombre d'Israéliens devront tordre le coup à un certain nombre d'idées démenties depuis longtemps par la réalité, qui font office de consensus sur le conflit.

Les diplomates amènent avec eux en Israël dans leurs bagages quatre idées fausses. La première est que la solution du conflit israélo-palestinien est la condition préalable à la stabilisation du Moyen-Orient. En vérité la région est déchirée par des querelles qui n'ont rien à voir avec Israël. Par exemple, l'État juif ne joue aucun rôle dans le conflit entre Chiites et Sunnites, entre les Perses et les Arabes, ou entre les nationalistes et les islamistes du monde arabe.

Croire que les concessions territoriales israéliennes sont la clef du progrès de la paix est la deuxième idée fausse. En réalité, un Islam djihadiste en plein essor est convaincu de mener une bataille sacrée contre Israël et l'Occident tout entier. Dans cette dynamique, les concessions israéliennes, qu'elles soient territoriales ou autres, ne font que gonfler les voiles du navire djihadiste, renforçant la croyance qu'Israël et l'Occident sont faibles et peuvent être battus militairement.

Il est vrai qu'une majorité d'israéliens a soutenu les retraits unilatéraux du Liban en 2000 et de Gaza en 2005 croyant qu'en donnant satisfaction aux revendications territoriales du Hezbollah et des Palestiniens, ils feraient disparaitre la cause du conflit. Nous en connaissons désormais les résultats : les réponses du Hezbollah et des Palestiniens, ont été des guerres terroristes menées de concert, l'enlèvement de soldats israéliens, le lancement de fusées sur les villes israéliennes, ce qui a démontré que le cœur du conflit du Moyen-Orient n'est pas territorial mais idéologique. Et l'idéologie ne peut pas être mise en échec par des concessions.

Les envoyés pensent toujours aussi que "l'occupation" bloque tout accord entre les Israéliens et les Palestiniens. En Occident, le terme renvoie habituellement aux territoires qu'Israël a conquis pendant la guerre des Six Jours en 1967. Si le problème entre les Israéliens et les Palestiniens ne portait que sur les territoires de 1967, et si la solution consistait à répartir ces terres entre les deux parties (comme l'a proposé en dernier lieu l'ancien premier ministre israélien Ehud Barak en 2000), le conflit aurait pris fin il y a bien longtemps.

En réalité, le cœur du problème, c'est que beaucoup de Palestiniens, du Fatah et du Hamas en particulier, et même un certain nombre d'Arabes israéliens, utilisent le terme "occupation" en se référant à l'intégralité du territoire d'Israël. Ils ne reconnaissent pas le droit du peuple juif à un État indépendant, un droit confirmé à maintes reprises dans l'arène internationale.

En conclusion, les diplomates pleins de bonne volonté en visite chez nous croient que les Palestiniens désirent, - et ont les capacités -, d'établir un État qui vivra en paix aux côtés d'Israël. Mais ils ne font pas preuve de lucidité. Le chef palestinien défunt, Yasser Arafat, a mis en place un régime voyou qui n'a jamais amélioré fondamentalement les conditions de vie de son peuple. Le chômage et la pauvreté sont en effets pires pour les Palestiniens aujourd'hui qu'ils ne l'étaient avant qu'Arafat et ses acolytes n'assument le pouvoir en 1994.

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ne s'est pas occupé du bien-être des Gazaouis, ce qui a contribué à la victoire électorale du Hamas en 2006. Désormais confiné en Cisjordanie après l'expulsion du Fatah de Gaza par les soins du Hamas, Abbas n'a pas entrepris de créer une structure de gouvernement.

Le corollaire de cette quatrième idée fausse est la croyance que le développement économique peut neutraliser le nationalisme extrême et le fanatisme religieux, ouvrant ainsi la voie à la paix et à la sécurité. David Ben-Gourion, le premier chef de gouvernement d'Israël, avait une expression pour les adeptes de ce genre d'idée : "les sionistes naïfs." Ceux qui prennent à leur compte ce raisonnement devraient exiger que les Palestiniens expliquent ce qu'ils ont fait des 7 milliards de dollars d'aide internationale qu'ils ont reçus année après année. Sept milliards de facteurs de progrès économique: mais pourquoi la foule palestinienne a-t-elle détruit la zone industrielle d'Erez, où des Palestiniens travaillaient et faisaient des affaires depuis des années, à la frontière de Gaza ? Pourquoi ont-ils attaqué les routes sûres qui reliaient Gaza à la Cisjordanie ? Pourquoi l'économie palestinienne est-elle en déconfiture ?

En l'absence de ces idées fausses, l'image renvoyée par le Moyen-Orient a de quoi déranger, en effet. Mais aucun émissaire qui serait miraculeusement lucide n'en tient compte. Que faire alors ?

Pour commencer, les gouvernements occidentaux et leurs envoyés doivent cesser d'exiger d'Israël des concessions territoriales ou sur la sécurité qui aboutissent au mieux à des bénéfices de court terme, mais qui donnent du poids aux groupes terroristes islamistes. A la place, ils devraient essayer de persuader les dirigeants palestiniens de s'engager dans une stratégie à long terme fondée sur des réformes éducatives, politiques et économiques qui mèneraient à l'établissement d'une société civile aimant la vie, pas la mort, les droits de l'homme et les valeurs de liberté, avec une classe moyenne non corrompue, une élite prospère. En même temps, ces gouvernements devraient créer un fonds international qui offrirait une aide aux familles des réfugiés palestiniens pour leur réinstallation, disons 100 à 200.000 dollars par famille, à condition que leur acceptation de cet argent mette un point final à leur statut de réfugié.

Les émissaires ne devraient sous aucun prétexte ouvrir un dialogue avec le Hamas. Par égard pour la société palestinienne, le Hamas et son idéologie doivent être vaincus. Le conflit israélo-palestinien n'est pas le plus déterminant aujourd'hui ; la bataille entre l'Islam djihadiste et l'Occident, dont Israël est seulement l'un des théâtres, est centrale. Pour vaincre l'Islam djihadiste, l'Occident doit triompher des régimes, des organisations et des idéologies qui le soutiennent et l'alimentent : le Hamas est le premier d'entre eux.

Les émissaires qui viennent en Israël doivent s'appuyer sur leur riche expérience diplomatique, se libérer des idées fausses sur le conflit israélo-palestinien et des politiques étriquées qui en découlent, en particulier des impasses du politiquement correct, pour nous mener tous vers la liberté, la sécurité et la paix. Sinon, il ne s'agirait que d'une ingérence caractérisée.

Moshe Ya'alon est membre l'Institut Adelson pour des études stratégiques du Shalem Center. Il a été le 17ème chef d'état-major de l'armée israélienne.
Tous unis pour Israël
30 août 2007, 20:48
Tous unis pour Israël - 23/08/07

Ils étaient près de 10000 francophones, mercredi 22 août, à s’être rassemblés dans une ambiance festive pour un grand concert à Natanya. Organisé par le Mouvement francophone israélien, la Mairie de Natanya et le CRIF, cette soirée avait pour but de montrer la solidarité des Juifs de France et des Israéliens francophones pour Israël. Yossi Taieb, président du mouvement francophone israélien et organisateur de la soirée, interrogé pour la newsletter du CRIF, parle d’une « véritable réussite ». « Grâce à cette soirée nous avons montré l’importance de la communauté francophone israélienne qui ne souhaite qu’une chose : avoir sa place dans ce pays », précise t-il. On compte aujourd’hui près de 600000 juifs francophones en Israël dont environ 50000 à Natanya.
Présent à la manifestation, Richard Prasquier, le président du CRIF, a dans son discours rappelé le lien qui unie les Juifs de France et les Israéliens francophones « soudés par notre passé, les drames et les gloires du peuple juif, soudés par nos espoirs et nos inquiétudes communes, celles d'un Israël en paix dans un monde débarrassé du fanatisme, de l'intolérance et de la haine antisémite ». Revenant sur les relations franco-israéliennes, Richard Prasquier a parlé d’une « nouvelle phase, plus confiante, amicale et compréhensive des impératifs de sécurité d'Israël ». Le président du CRIF a insisté sur l’importance de l’entrée d’Israël dans l’Organisation Mondiale de la Francophonie et espère que « le Président Nicolas Sarkozy, qui y est attentif, pourra modifier cette situation ». « Car il y a sur cette seule place de Netanya dix fois plus de francophones que dans certains pays qui sont acceptés dans cette organisation au détriment de toute justice et de toute raison! », indique t-il en ajoutant : « La francophonie en Israël, c'est aussi la possibilité pour les francophones d'accéder aux aides, à l'accompagnement, aux manifestations culturelles qui leur sont spécifiques dans la proportion de leur représentation. »
C’est dans cette optique que le Mouvement francophone israélien est né. « Nous voulons faciliter l’intégration des francophones israéliens afin qu’ils s’impliquent réellement dans la vie citoyenne », explique Yossi Taieb. En effet, les francophones ont de grandes difficultés a faire entendre leur voix et à défendre leurs intérêts. « Il est grand temps que la communauté francophone harmonise ses actions, parle d’une même voix et prenne sa place en Israël », déclare Yossi Taïeb. Les prochains projets de ce mouvement apolitique sont la création d’un comité de réflexion, présidé par l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Nissim Zvili, et d’équipes communautaires qui monteront diverses activités dans le domaine social et culturel.

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Discours de Richard Prasquier

C'est la première fois qu'un Président du CRIF s'adresse à un public aussi nombreux de francophones israéliens et de Juifs de France regroupés. Je savoure ce moment et je remercie le Mouvement francophone, Yossi Taieb et les autres organisateurs de cette soirée de me donner cette occasion. Rassurez-vous, je ne serai pas long: ma famille m'attend à Petakh Tikva pour un mariage et j'ai déjà eu du mal à leur expliquer que je serais forcément en retard.
Les Juifs de France sont environ 600 000 et les Juifs francophones en Israël sont aussi environ 600 000. Je ne dirai pas, vous, les francophones d'Israël et nous, les Juifs de France, tant nous sommes soudés les uns aux autres, soudés par nos familles (qui d'entre nous n'a pas ici des parents ou des amis très proches ?), soudés par notre passé, les drames et les gloires du peuple juif, soudés par nos espoirs et nos inquiétudes communes, celles d'un Israël en paix dans un monde débarrassé du fanatisme, de l'intolérance et de la haine antisémite.
Outre ceux qui ont fait leur Alya définitive, il y a ceux qui s'installent pour leurs grandes migrations d'été, de printemps ou d'hiver, d'autres encore qui y passent leurs études ou leur retraite . Pour certains, c'est l'avion de l'aller le jeudi et l'avion du retour le dimanche. Il est loin le temps où le départ était pour la vie et où une fois installé dans le pays, on ne le quittait plus jamais. La fluidité est le mot d'ordre actuel. C'est une bonne chose, et sachez-le, c'est une spécialité française, alors que notre pays, en général, ne brille pas particulièrement par sa flexibilité....
Le CRIF en tant que représentant politique de l'ensemble des organisations juives de France n'a pas particulièrement vocation à travailler pour l'Alya, ce qui ne signifie évidemment pas qu'il s'y oppose en quoi que ce soit. Notre objectif est de lutter contre l'antisémitisme et d'améliorer l'image d'Israël. Ce que nous espérons c'est une Alya de conviction plutôt qu'une Alya de fuite, une Alya en Eretz Israël plutôt qu'en Floride. Ce n'est pas toujours vrai actuellement et c'est notre devoir de lutter en France avec nos moyens pour que ce soit de plus en plus le cas.
Nous avons la chance de vivre actuellement un renouvellement des relations entre la France et Israël. Les plus jeunes ne savent plus comme ces relations ont été extraordinairement étroites avant la guerre des Six Jours, cette guerre qu'Israël se permit de gagner grâce à des avions français mais contre l'avis du Président français de l'époque. Les glaciations ultérieures et leurs épisodes les plus spectaculaires, vous les connaissez aussi bien que moi. Mais je pense réellement que nous sommes actuellement dans une nouvelle phase, plus confiante, amicale et compréhensive des impératifs de sécurité d'Israël. Restons prudents dans nos attentes, lucides dans nos analyses, et si besoin déterminés dans nos réactions, mais nous savons tous que le climat a changé.
Israël, vous le savez, n'a pas été accepté dans la francophonie: les prétextes allégués sont irrecevables. Nous espérons que le Président Nicolas Sarkozy, qui y est attentif, pourra modifier cette situation. Car il y a sur cette seule place de Nathanya dix fois plus de francophones que dans certains pays qui sont acceptés dans cette organisation au détriment de toute justice et de toute raison!
Mais la francophonie, elle est aussi dans les cœurs et pas dans les bureaucraties hypocrites. Pour ceux qui ont été élevés dans cette culture, c'est un capital de réflexion et de beauté qui peut nous enrichir et qui, associé à tous les autres trésors de notre tradition juive, nous donne une plus profonde ouverture à l'universel. J'étais hier au centre culturel français de Tel Aviv pour une réunion avec l'Union des Etudiants Juifs de France. Je m'y suis senti chez moi. Vous devez vous y sentir chez vous.
Mais la francophonie en Israël, c'est aussi la possibilité pour les francophones d'accéder aux aides, à l'accompagnement, aux manifestations culturelles qui leur sont spécifiques dans la proportion de leur représentation.
Je rends ici hommage aux organisations francophones, aux hommes et aux femmes qui, en Israël et aussi en France démultiplient les efforts de l'Agence Juive dans ce domaine. Pour la France, je pense en particulier à l'AMI et aux initiatives que prend le Consistoire. Mais la nécessité existe de renforcer et de fédérer ces efforts de solidarité dans le cadre d'un Mouvement unifié à l'intérieur d'Israël. Toutes les bonnes volontés doivent converger dans une optique ouverte sur tous les secteurs de la communauté francophone, quelles que soient les implications personnelles politiques ou religieuses. Des interlocuteurs communautaires locaux travaillant en synergie sont un préalable important dans la meilleure intégration des olim, sujet fondamental pour tous, car les phénomènes de yerida et de frustrations, souvent occultés sont des échecs humains personnels, mais aussi communautaires.
L'ambassadeur Nissim Zvili qui fut l'extraordinaire représentant d'Israël en France pendant les années dures de l'Intifada a accepté d'aider à cette réflexion.
Je me réjouis particulièrement de cette initiative, en tant que Président du CRIF. Nous n'avons ici aucun objectif de pouvoir. Nous sommes simplement heureux d'aider à tout ce qui va dans le sens de l'unité, du travail en commun dans le respect des différences, dans l'ouverture au monde et l'affirmation claire de nos valeurs. Il n'y pas d'énergie à perdre sur les conflits d'individus.
C'est sur ces bases que le CRIF a été fondé et c'est sur ces bases que je continuerai à le mener.
Dans toute fête, il y a place pour des moments de tristesse: je voudrais dire notre émotion devant le terrible accident qui a coûté la vie à ces deux enfants sur la route d'Eilath et à la détresse de leur père qui en est l'auteur involontaire.
Je voudrais aussi rappeler la mémoire de mon respecté ami le Rabbin Paul Roitman, décédé hier à Jérusalem, qui fut après la guerre un éducateur hors pair du Bne Akiva et de Thora veTsion et qui a conduit de nombreux élèves à s'installer en Israël.
Et enfin, après avoir rencontré hier un autre franco-israélien, Noam Shalit, le père de Gilat, je voudrais vous rappeler de garder dans nos pensées et nos actions les soldats Shalit, Regev et Goldwasser.
Behatslaha
Re: Tous unis pour Israël - Netanya fête la naissance du Mouvement Francophone Israélien.
31 août 2007, 22:42
Plus de 5000 personnes étaient présentes à Netanya pour une soirée grandiose en l’honneur du mouvement francophone israélien.


[www.guysen.tv]

Source : Guysen.tv

Netanya fête la naissance du Mouvement Francophone Israélien. - Par Stephanie Zenati et Marie Meyer pour Guysen International News. - Jeudi 23 août 2007 -

Mercredi 22 août, plus de 5000 personnes se sont réunies à Netanya, pour fêter la création du Mouvement Francophone Israélien.

La soirée a été ponctuée par l'intervention de Richard Prasquier, Président du CRIF, et par les chanteurs Sharit Haddad et Guy Mardel, très appréciés du public.

''Il s'agit de joindre l'utile à l'agréable'', nous a confié Francky Pérez, l'animateur de la soirée.

Même si de nombreuses personnes, touristes et Israéliens, sont venues principalement pour assister aux concerts, la plupart d'entre eux ont exprimé un vif intérêt pour ce mouvement.

''Les francophones ont besoin de se regrouper en Israël'', ont déclaré plusieurs spectateurs.
Richard Prasquier, lors de son discours, a insisté sur le nombre de juifs français vivant en Israël.

'' Il y a aujourd'hui 600 000 juifs francophones en Israël, et pratiquement le même nombre en France''.
Selon lui, le Mouvement Francophone Israélien. permettra à la communauté francophone d'avoir un réel moyen d'expression et ''de réaliser une alyah de conviction et non de fuite''.

Celui-ci sera fédérateur, apolitique et ouvert à tous.

''C'est ce qui manquait en Israël : un mouvement de cohésion.'', a déclaré l'ancien chanteur Guy Mardel.
''Quand les Français arrivent pour s'installer en Israël, ils sont perdus. Ils ont besoin d'être davantage pris en compte''.

Yossi Taieb, fondateur de ce projet, envisage également de créer un véritable lobby francophone en Israël.

Cette idée est plutôt mal accueillie par les Israéliens francophones.

''Le lobby est un mot qui fait peur'', nous confie l'un d'entre eux.
'' Il faut être tous unis : c'est bien le slogan de ce mouvement, non ?''
Malgré son absence, la maire de Netanya Mme Fierberg-Ikar, a fait part de son soutien.

Pour elle, cette soirée était également un moyen de remercier les Français qui viennent de plus en plus nombreux en Israël.
'' Nous espérons que ce mouvement permettra de resserrer les liens entre Israël et la France'', ont déclaré les organisateurs de la soirée.

Cependant ils ont tenu à exprimer leur incompréhension devant le rejet d'Israël par la Francophonie.
Quoiqu'il en soit, cette soirée a été une réussite, et a permis à ce mouvement novateur de prendre un bon départ.

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Mouvement Francophone Israélien - Analyse et projet


La communauté francophone en Israël est très peu organisée, peu structurée, mais certainement pas unifiée.
De fait, il est très difficile pour une telle communauté de faire entendre sa voix et défendre correctement ses intérêts.
Les nouveaux immigrants sont les premiers à en souffrir.

Il est grand temps que la communauté francophone harmonise ses actions, parle d’une même voix et prenne sa place en Israël. Pour l’avenir de tous, il faut maintenant que nous existions, enfin, auprès des autorités de notre beau pays !
Représentée, officialisée, notre communauté s’impliquera réellement dans la vie citoyenne pour l’amélioration du bien être-être des francophones et leur meilleure intégration.
Elle facilitera l’accession à la vie politique israélienne et favorisera l'action d'un Lobby francophone en Israël qui deviendra une vraie force d'influence et d'action qui fera entendre la voix de la Communauté auprès des autorités et des politiques en Israël.
Grâce aux représentants que la Communauté va élire aux prochaines élections, nous augmenterons la présence d’intervenants francophones dans les administrations israéliennes.

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Après avoir créé en 2001, l’Union des volontaires Francophones d’Israel (lien) et ensuite l’Union des médias Francophones Israéliens (lien), nous fondons le Mouvement Francophone Israélien qui va accueillir tous ceux et toutes celles qui voudront en faire un mouvement communautaire, apolitique, fédérateur et solidaire.

Avec vous, au sein du Mouvement Francophone Israélien, nous proposons :
- de mettre sur pied un cercle de réflexion
- de constituer, immédiatement, une équipe dans chacune des villes. Elle deviendra
- l'interlocuteur communautaire
- d'établir une relation de confiance avec les autorités (Mairie, Police, Ministères, etc ...)
- d’insuffler un nouvel esprit dans la communauté, un esprit positif
- d’harmoniser les actions bénévoles de la Communauté
- de développer et de valoriser le volontariat
- de créer un réseau d'influences, d'action et d'entraide.

Une intégration réussie est l'affaire de nous tous, anciens comme nouveaux.
Avec tous ceux qui oeuvrent pour la Klita, le but sera de nous donner les moyens de développer une meilleure intégration pour
- mieux conseiller les olim, et mieux accompagner leur intégration,
- aider à l’emploi et mettre en valeur leurs diplômes et compétences professionnelles,
- aider à l’intégration des enfants dans les écoles et monter un plan de soutien scolaire,
- organiser des oulpanim plus adaptés,
- créer un dépôt de meubles pour dépanner les olim en attente de leur cadre,
- créer une caisse de prêts relais sur un ou deux mois, etc …
- etc

C'est de votre avenir qu'il s'agit ...
Le moment est venu d’agir !
Adhérez et soutenez le Mouvement ...
Ensemble nous serons plus forts.

plus d'infos [www.terredisrael.comexternal] link

Les "Associations Amies" du Mouvement Francophone Israélien
A la demande de plusieurs associations de France et d'Israel, nous avons créé les "Associations Amies" du Mouvement.
Les premières à en faire partie ont été :
- le CRIF (France)
- L'Union des Volontaires Francophones d'Israel (Israel)
- L'Union des Médias Francophones israéliens (Israel)
- L'UNIFAN (Israel)
- etc ...
Re: Tous unis pour Israël
02 septembre 2007, 03:05
Quelles sont les raisons qui font que Israel ne fait pas partie de la francophonie?

J'avais entendu une histoire compliquée à ce sujet, je ne l'ai malheureusement plus en mémoire.

Quelqu'un sait il?
Israël aux portes de la Francophonie ?
02 septembre 2007, 21:38
Israël aux portes de la Francophonie ? La "chutzpah" des intolérants. - Par Dan Assayah - Pour Israelvalley - 23 septembre 2006 -

Israël aux portes de la Francophonie ? La rumeur a pris de l’ampleur dans le monde francophone.

Selon Uri Avnery :”L’apport hébraïque le plus significatif au lexique international est « chutzpah », mot qui n’a aucun équivalent dans aucune autre langue. Certains mots français peuvent sembler proches (impertinence, culot, insolence, impudence), mais aucun ne recouvre la signification totale de cette expression hébraïque-yiddish”.

Ce qui est sûr est que certains pays ont la “chutzpah” de refuser aux milliers de francophones israéliens (juifs, arabes et chrétiens) de participer à l’aventure de la langue française dans le monde.

Les raisons : une pure intolérance et un grain de “chutzpah”!

Selon www.protection-palestine.org de ce jour :

“Israël, le Liban et la Palestine, les discussions devant même mener à l’adoption d’une déclaration politique officielle de l’OIF sur la situation au Proche-Orient et peut-être aussi à l’arrivée d’Israël au sein de la Francophonie. La France a fait pression sur les Roumains pour que, contrairement aux usages diplomatiques, soit invité au Sommet de la Francophonie non le Président de la République du Liban Émile Lahoud mais le Premier ministre libanais Fouad Siniora”.

Ce que nous écrivions lors du Salon Du Livre dans IsraelValley :

Malgré les promesses, plus de 600 000 francophones israéliens sont mis en dehors des circuits officiels de la francophonie. En dehors de l’Université de Tel Aviv qui vient d’obtenir une petite place officielle, encore une année sans Israël pour la “francophonie” qui va être à l’honneur lors du salon du livre.

Le meilleur journal en français (que nous citons ci-dessous(1) du Liban ne précise pas que, grâce au seul veto des libanais, Israël ne peut pas encore faire partie de la francophonie.

” Le Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des professionnels de l’édition et des amoureux de la lecture (qui se tient jusqu’au 22 mars à la porte de Versailles), a ouvert ses portes, hier, en grande fanfare.

En l’occurrence, celle de l’armée de terre, qui a accueilli au son des cuivres rutilants le ministre de la Culture et le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, respectivement MM. Donnedieu de Vabres et Abdo Diouf.

Lesquels ont inauguré ensemble cette 26e édition dédiée à la francophonie. Un signe fort qui met l’accent sur le souhait formulé par le président Chirac – lors du Sommet francophone qui s’était tenu à Beyrouth en 2002 – de défendre « par l’ouverture culturelle cette part d’universel que la France a toujours portée ».

C’est, en effet, le « français en partage » que l’on célèbre cette année, à travers les littératures d’une quarantaine d’auteurs des pays du monde entier. Les Libanais sont évidemment présents, notamment par le biais de leur ministère de la Culture, et sur un stand présentant une production francophone non négligeable.

Des Libanais qui profiteront des plates-formes d’échanges qu’offre cette manifestation pour faire découvrir aux visiteurs de ce salon, à travers débats et tables rondes, les multiples facettes culturelles du pays du Cèdre…”

Source (1) : “L’Orient le jour”.

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En savoir plus :

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le “partage d’une langue et de valeurs communes”. Elle rassemble 53 Etats et gouvernements membres et 10 observateurs.

Présente sur les cinq continents, elle représente plus du quart des États membres de l’Organisation des Nations unies, soit 710 millions de personnes.

L’OIF mène une action politique en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme et anime dans tous les domaines une concertation entre ses membres.

Le Secrétaire général, M. Abdou Diouf depuis 2003, clé de voûte du système institutionnel, est chargé de la mise en œuvre de la politique internationale, ainsi que de l’animation et de la coordination de la politique de coopération”.

La Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, appelée « Sommet de la Francophonie », se déroule tous les deux ans, depuis 1986.

L’OIF apporte à ses États et gouvernements un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques sectorielles.

Elle conduit “des actions de coopération multilatérale mise en oeuvre par un Administrateur”, M. Clément Duhaime depuis décembre 2005, selon une programmation quadriennale conformément aux grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie :

1. promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique

2. promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme

3. appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche

4. développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité.

La Francophonie s’appuie sur des opérateurs directs : l’Agence universitaire de la Francophonie, l’Association internationale des maires francophones, TV5 et l’Université Senghor d’Alexandrie.

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie en est l’Assemblée consultative.
Francophonie : une place pour Israël
02 septembre 2007, 22:39
Francophonie : une place pour Israël - Le Soleil - par Comité Québec-Israël - 08/02/2007

Les étudiants Alex Bellefleur et Adam Daifallah qui ont participé en décembre dernier à un voyage d’étude en Israël organisé par le Comité Québec-Israël signent à la page 25 du Soleil un appel à l’inclusion d’Israël dans l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Les auteurs témoignent de « la vitalité et du dynamisme de la langue française en Israël » parlée par plus d’un demi-million d’Israéliens sur une population de six millions. Et de citer les auteurs en exemple les liens historiques entre les Juifs et la langue française, l’engouement israélien pour les produits culturels français, les nombreux médias ou services d’information francophones israéliens et la francophilie de sa classe intellectuelle ; l’homme d’État Shimon Péres, l’historien Eli Barnavi et l’écrivain et fondateur de La Paix maintenant, Amos Oz, par exemple, parlent tous la langue de Molière, soulignent-ils. Or, demandent MM. Bellefleur et Daifallah, pourquoi Israël, « la seule véritable démocratie du Proche et Moyen-Orient », n’est-il ni un pays membre, ni même un pays associé ou observateur de l’OIF, alors que des pays sans aucun lien culturel avec la langue française et des « régimes autoritaires » le sont ? Principalement, soutiennent-ils, à cause du refus arabe incarné par le Liban, un pays, rappellent-ils encore tout récemment sous tutelle syrienne. Ce rejet d’Israël par l’OIF mine la neutralité prétendue de l’OIF, affirment les auteurs, qui rappellent que n’eût été de l’intervention du gouvernement canadien, l’OIF aurait adopté une résolution biaisée contre Israël lors de son dernier sommet. Or selon les auteurs, l’adhésion d’Israël à l’OIF favoriserait « un dialogue constructif entre Israéliens et Arabes » et c’est pourquoi ils appellent les gouvernements canadien et québécois à paver la voie à l’adhésion d’Israël à la Francophonie lors du prochain Sommet de l’OIF qui se tiendra à Québec en 2008.
sarko israel et la francophonie
02 septembre 2007, 22:46
sarko israel et la francophonie

Nicolas Sarkozy veut obtenir l’entrée d’Israël dans l’Organisation Internationale de la Francophonie - Par Raphaël Cohen - Pour Israelvalley - 25 juillet 2007 -

Richard Prasquier a félicité Nicolas Sarkozy pour le « remarquable succès » que constitue la libération des infirmières bulgares et du médecin bulgaro-palestinien.

Le président de la République, qui a reçu le président du CRIF le 24 juillet au Palais de l’Elysée, lui a confirmé « sa volonté de se battre sans relâche » pour obtenir la libération de Gilad Shalit, Oudi Goldwasser et Eldad Regev ainsi que d’Ingrid Betancourt.

Le chef de l’Etat a relevé la baisse des actes de violence antisémite mais a réaffirmé sa détermination à continuer « la lutte ». Richard Prasquier a appelé l’attention de Nicolas Sarkozy sur les risques de « banalisation du discours antisémite ».

Pour lutter contre les stéréotypes, mais aussi pour préparer l’avenir, le président du CRIF a souligné l’importance qu’il attachait à l’engagement de l’Etat à soutenir le mémorial du camp des Milles, près d’Aix-en-Provence. Seul camp d’internement et de déportation des Juifs en France pendant la Shoah encore intact, le mémorial des Milles devrait s’ouvrir fin 2008 pour devenir « un lieu d’éducation civique et de culture ». Nicolas Sarkozy a annoncé à Richard Prasquier la participation de l’Etat au budget de fonctionnement du futur mémorial du camp des Milles à hauteur de 500 000 euros par an.

Lors de cet entretien, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il ne relâcherait pas ses efforts pour obtenir l’entrée d’Israël dans l’Organisation Internationale de la Francophonie et confirmé qu’il a invité Shimon Péres, le président de l’Etat d’Israël, en mars 2008.-

Source : CRIF et Israelvalley
Interview de Richard Pasquier : "Nous sommes tous sur le même bateau, les juifs et les autres".
03 septembre 2007, 05:41
Interview de Richard Pasquier : "Nous sommes tous sur le même bateau, les juifs et les autres". - Par Caroll Azoulay - pour Guysen International - Lundi 30 juillet 2007 -

Depuis son élection à la présidence du CRIF le 13 mai dernier, Richard Prasquier a multiplié les interviews et les interventions dans les médias français pour faire entendre la voix de la communauté juive de France.
Au mois de juillet, il a entamé une série de rencontres avec les représentants du nouveau gouvernement français, dont le point d’orgue a été un entretien avec le président français Nicolas Sarkozy le 24 juillet au Palais de l’Élysée*.
Comme on pouvait s’y attendre, le courant est particulièrement bien passé entre ces deux nouveaux présidents qui semblent avoir en commun le même dynamisme et la même détermination à agir.

Détails :

Vous avez rencontré N.Sarkozy au lendemain de la libération des infirmières bulgares. En avez-vous profité pour évoquer le dossier Shalit ?

Oui. J’ai expliqué à Nicolas Sarkozy que je considérais les infirmières bulgares comme de véritables otages et que j’espérais donc que la libération de ces otages préfigure celle des otages israéliens, aussi bien celle de E.Reguev et E.Goldvasseur kidnappés par le Hezbollah, que celle de Guilad Shalit enlevé par le Hamas.

En quoi la France devrait-elle se sentir impliquée dans la libération de citoyens israéliens selon vous ?


En ce qui concerne Guilad Shalit, vous savez qu’il est français et son cas est donc particulier.
Pour ce qui est des deux autres soldats, la France n’est effectivement pas directement impliquée, pour autant je pense que c’est la France des droits de l’Homme, et cette France que Nicolas Sarkozy représente quand il dit qu’il s’est mobilisé pour la libération de ces otages (israéliens N.D.L.R.) et qu’il en a fait une affaire personnelle, qui est concernée dans le cas présent.

Et je suis fier que le président de mon pays considère qu’il s’agit d’un devoir important pour lui.

Je vous rappelle néanmoins que ces deux soldats ont été enlevés à l’intérieur du territoire israélien au cours d’une opération militaire sanglante dans laquelle leurs compagnons ont été tués.

Contrairement à toutes les règles du droit international et des conventions humanitaires, il n’y a pas eu la moindre information sur leur sort.
Ils sont donc utilisés comme une monnaie d’échange, et encore, nous ne savons même pas s’ils sont vivants ou morts.

Vous savez d’ailleurs la rebuffade qu’a essuyée notre ministre des Affaires Étrangères lorsqu’il a dit qu’il avait cru comprendre, d’après les discours du représentant du Hezbollah à Paris, que les deux soldats étaient vivants…

Justement, vous vous étiez exprimé en qualifiant "d’intolérable" la venue de représentants du Hezbollah à Paris tout en précisant "garder l’espoir" qu’elle puisse offrir une issue heureuse au dossier des otages israéliens.
Au bout du compte êtes-vous déçu de constater que le geste fait par la France n’a absolument pas été récompensé ?


Je ne vais pas vous dire que je suis heureux des résultats, puisque nous n’avons obtenu aucuns résultats, ce d’autant que nous avons encaissé cette rebuffade un peu dure qui a été assenée par H.Nassrallah à Bernard Kouchner.

C’est un comportement de voyous.

Il faut cependant précisé que la conférence interlibanaise n’avait pas pour objectif principal de libérer les otages israéliens, mais d’essayer d’établir des conditions pour le retour à la paix au Liban.

Un retour à la paix qui nous intéresse tous, qu’il s’agisse de la communauté européenne, ou d’Israël puisque la déstabilisation du Liban est un élément de danger supplémentaire pour l’Etat hébreu.

Les otages devaient être un sujet de cette négociation nous sommes absolument convaincus que le président Sarkozy en a fait un thème important.
Il n’en demeure pas moins qu’officiellement, nous ne constatons aucun avancement sur ce dossier extrêmement douloureux pour les familles. Il ne faut cependant pas désespérer. Ce n’est pas en un jour que la libération des infirmières bulgare a été obtenue, et en ce qui concerne les otages israéliens, je suis sûr que les négociations se poursuivent dans le secret, et parfois il vaut mieux garder le secret.

Enfin, il ne faut pas oublier que nous avons affaire avec le Hezbollah, un mouvement terroriste qui ne connaît pas les droits de l’Homme et qui ne veut leur accorder aucune importance. Il ne faut donc pas imaginer que les choses sont simples.

Vous avez également rencontré la Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mme Rachida Dati...

J’ai rencontré une femme formidable dotée de qualités exceptionnelles.
Elle m’a beaucoup impressionné par sa fermeté, par la cohérence de son discours et son empathie véritable pour la communauté juive.
Je lui ai dit que ce courant de sympathie était partagé par l’ensemble de notre communauté.

Nous avons par ailleurs évoqué la question de l’antisémitisme et les meilleures façons de le combattre.
L’approche de Rachida Dati consiste en une approche large qui touche toutes les formes de discrimination.
C’est d’ailleurs sur ce terreau de discriminations que repose bien souvent l’antisémitisme lequel, représente dans la plupart des cas un moyen politique de parvenir à des fins.

D’une façon générale quelle impression retirez-vous de ces différentes rencontres avec le gouvernement Sarkosy ?

Je n’ai pas vocation à donner des notes.
Je constate que le président Sarkozy fait fonctionner son gouvernement de façon extraordinairement assidue et avec beaucoup d’énergie.
Je pense qu’un certain nombre de lignes qui paraissaient infranchissables vont être franchies, des jeux vont être recomposés.

Vous parlez du plan politique français ou international ?

Les deux. Il est évident que certaines choses qui paraissaient devoir durer de façon éternelle vont peut-être être modifiées en raison de la réelle créativité dont fait preuve ce gouvernement.
De temps en temps elle entraîne des phénomènes qui nous tourmentent, je pense notamment à l’arrivée du Hezbollah, ce n’est pas quelque chose qui nous fait plaisir.

Il est possible que d’autres événements de ce genre surviennent dans l’avenir, nous les suivront.

Mais ce que nous savons, c’est qu’il y a chez N.Sarkozy une empathie vis-à-vis du peuple juif et d’Israël qui est absolument certaine.

En ce qui vous concerne, quel est le message qui vous tenait à cœur de faire passer au cours de ces différentes rencontres ?

Mon message consiste à rappeler que nous sommes placés devant une situation très difficile face à la montée en puissance d’un intégrisme qui se situe aux antipodes de toutes les valeurs de notre civilisation, et qui met à bas tout ce sur quoi nous avons fondé notre société.

Ce mouvement a beaucoup d’attrait pour une partie des jeunes, et c’est cela qui est extrêmement inquiétant.
Face au danger, nous devons donc renforcer nos valeurs, combattre ensemble car nous sommes tous sur le même bateau, les juifs et les autres.

Ce travail doit être mené à l’intérieur de la République, et avec tous ceux qui participent à la République, quelles que soient leurs origines.

Un dernier mot sur l’alya massive des juifs de France vers Israël ?

Je vois avec beaucoup d’émotion tout mouvement d’alya qui se produit de façon réfléchie, organisée et avec des perspectives de développement professionnel, personnel et spirituel.

Dans la mesure où il est accompagné par les organisations habituelles je ne peux qu’y applaudir.
Je suis cependant attristé quand l’alya est une alya négative, une alya de fuite qui proviendrait du fait que les gens se sentent mal dans leur peau en France et espéreraient se sentir bien dans leur peau en Israël.

Ce comportement serait un grand signe d’échec pour la France. Mais l’alya dont vous parlez aujourd’hui est une alya d’enrichissement spirituel et non une alya de fuite.

*Lors de sa rencontre avec Richard Prasquier, le chef de l’État a relevé la baisse des actes de violence antisémite mais a réaffirmé sa détermination à continuer " la lutte". Richard Prasquier a appelé l’attention de Nicolas Sarkozy sur les risques de "banalisation du discours antisémite ".

Pour lutter contre les stéréotypes, mais aussi pour préparer l’avenir, le président du CRIF a souligné l’importance qu’il attachait à l’engagement de l’Etat à soutenir le mémorial du camp des Milles, près d’Aix-en-Provence.
Seul camp d’internement et de déportation des Juifs en France pendant la Shoah encore intact, le mémorial des Milles devrait s’ouvrir fin 2008 pour devenir "un lieu d’éducation civique et de culture".
Nicolas Sarkozy a annoncé à Richard Prasquier la participation de l’État au budget de fonctionnement du futur mémorial du camp des Milles à hauteur de 500 000 euros par an.

Lors de cet entretien, Nicolas Sarkozy a par ailleurs indiqué qu’il ne relâcherait pas ses efforts pour obtenir l’entrée d’Israël dans l’Organisation Internationale de la Francophonie et confirmé qu’il a invité Shimon Peres, le président de l’État d’Israël, en mars 2008.[/size]
210 Olim d'Amérique du Nord
03 septembre 2007, 04:48
210 Olim d'Amérique du Nord

doivent atterrir demain en Israël. L'organisation Nefesh B'Nefesh, qui organise les vols pour ces nouveaux immigrants, parle d'une immigration record en provenance d'Amérique du Nord pour l'année écoulée. (Guysen.International.News) - 3 septembre 2007 -
Les crimes de guerre du Hezbollah
02 septembre 2007, 14:36
Les crimes de guerre du Hezbollah

Par David Bronner pour Guysen International News

Jeudi 30 août 2007 à 07:58

Le Hezbollah a violé, si funestes soient-elles, les lois de la guerre. Les attaques contre le Nord d’Israël au cours de l’été 2006 sont aujourd’hui reconnues comme des crimes de guerre. Le Hezbollah a tiré des milliers de missiles « sans distinction et parfois de façon délibérée » sur des zones civiles dans le Nord d’Israël, tuant au moins 39 civils précise le rapport de « Human Rights Watch » rendu public mercredi 29 août 2007.

Alors que le mouvement terroriste de Hassan Nasrallah célébrait il y a quelques semaines à peine sa « victoire divine » sur Israël au cours de l’été dernier, exposant ses prises de guerre entre les ruines des immeubles détruits, le Hezbollah est désormais clairement accusé d’avoir commis des crimes de guerre.

Les auteurs du rapport ont mené une enquête approfondie ; les conclusions sont sévères. « Les explications données par le Hezbollah quant au lancement de roquettes contre la population civile israélienne échouent totalement à justifier ces attaques illégitimes » a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen Orient et Afrique du Nord au sein de « Human Rights Watch », l’ONG créée en 1978 dont la mission est de veiller au respect des droits de l’Homme aux quatre coins de la planète.

L’accusation de crimes de guerre repose principalement sur les déclarations des chefs de la chaîne de commandement militaire indiquant leur intention de tirer sans distinction en direction des zones civiles. Les déclarations de représailles du leader du Hezbollah, mettant à exécution ses menaces de frapper les populations civiles, sont considérées comme « un raisonnement qui au regard du droit humanitaire international, ne justifie pas des attaques contre des civils ».

L’enquête porte aussi sur les méthodes de guerre employées par le Hezbollah, les missiles qui contenaient des billes d’acier lancées dans des zones civiles, sans cible militaire apparente à proximité. Ainsi les attaques sur les villes de Karmiel, Naharya, Kiryat Shmona sont la preuve des attaques délibérées commises contre des civils. Selon le rapport, les tirs de « Katiouchas » aux portées imprécises ont démontré « un manque de respect criminel à l’égard des civils ».

Les auteurs ont aussi largement décrit le caractère dévastateur des armes utilisées : roquettes de 220 millimètres contenant des milliers de billes d’acier de 6 millimètres, et bombes à sous-munitions… Selon le rapport, 39 civils ont été tués, plus de 100 ont été blessés, grièvement ou plus légèrement. Autres crimes mentionnés : trois hôpitaux touchés, ainsi qu’une école primaire dans la petite ville de Kiryat Yam. Les tirs aveugles et incessants sur les populations civiles du Nord d’Israël ont également paralysé l’activité économique et suscité un exode de plusieurs milliers de personnes vers le Sud.

Ce rapport de 128 pages présente aussi l’avantage de rétablir, en creux, quelques vérités essentielles pour comprendre la réaction israélienne aux provocations et aux faits de guerre dont le Hezbollah est responsable.

Il rappelle la foudre meurtrière qui a, 34 jours durant, frappé Haïfa, la « vraie ville » que chante David Broza, et ses villes et bourgades voisines, arabes, juives ou mixtes, sa campagne, proche Galilée, poumon et réservoir d’Israël, refuge sabbatique des cadres stressés par le rythme et la chaleur de Tel-Aviv.

Faute d’avoir montré ses morts et ses blessés, ses maisons en flammes, ses routes dévastées, ses paysages saccagés, on découvre enfin qu’Israël a été victime de crimes de guerre.
L’agresseur est désigné. Et il n’agit pas seul. Le rapport de « Human Rights Watch » exhorte la Syrie et l’Iran à cesser le transfert au Hezbollah de matériel militaire et notamment de « roquettes » utilisées en violation du droit humanitaire international.

Le communiqué évoque également la publication prochaine d’un rapport sur la conduite de la guerre par Israël, ses responsabilités et ses « erreurs ». A Jérusalem, à Haïfa, le sujet n’émeut personne, il a d’ailleurs été largement traité en Israël au cours de l’année 2007 ; après la Commission Winograd et son fameux rapport en point d’orgue, la guerre manquée continuera de faire débat dans la seule démocratie de la région. En outre, le rapport devrait tenir compte des critiques nombreuses et parfois graves, formulées dans le passé, alors que l’organisation consacrait selon certains, dont le Président de l’Anti Diffamation League, Abraham Foxman, trop d’attention aux supposées violations israéliennes et pas assez aux violations des droits de l’homme par ceux qui se déclarent comme des ennemis d’Israël.

La réaction du Hezbollah à la publication du rapport est à l’image de la violence qu’il distille et préconise ; en prévision de la communication d’un rapport défavorable à son image, le mouvement terroriste de Nasrallah a lancé une campagne menaçante et virulente mardi 28 août. Al-Manar, la chaîne de télévision du Hezbollah, s’employait à 48 heures d’une conférence de presse que « Human Rights Watch » doit organiser dans la capitale libanaise, à qualifier l’organisation qui veille au respect des droits de l’homme d’«association américaine greffée de Juifs »...

Au prétexte que cette conférence de presse « affaiblirait le sentiment national » et serait une « incitation contre les droits de la Résistance », le Hezbollah a menacé d’organiser une « protestation » pour empêcher la tenue d’un événement qui risquerait de ternir son prestige, voire davantage… Déjà au mois d’octobre 2006, soit moins de deux moins après la fin des hostilités, « Human Rights Watch » avait reproché au Hezbollah d’avoir mis en danger des civils libanais, en stockant par exemple des armes dans des habitions privées, en tirant des missiles depuis des zones habitées et en autorisant ses hommes à opérer à partir d’habitations privées, ou en ayant recours à des enfants pour combattre.

Le Premier ministre libanais Fouad Siniora, qui multiplie ces derniers temps les appels à l’unité libanaise, a dénoncé le rapport qui accuse le Hezbollah d’être l’auteur de crimes de guerre. L’hôtel qui devait organiser la conférence de presse a annulé la réservation de « Human Rigths Watch ».

A Beyrouth, la conférence de presse sur les crimes de guerre du Hezbollah n’aura pas lieu.

Manifestation de solidarité envers les soldats enlevés
02 septembre 2007, 10:39
Manifestation de solidarité envers les soldats enlevés

Samedi, une colonne de jeeps et de voitures ont joint Yad Mordechai à Rosh Hanikrah afin de lier le destin de Guilad Shalit à celui d'Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev. Les familles des soldats détenus ont exprimé un discours émouvant lors du rassemblement final.

[www.infolive.tv]

Source : infolive.tv
"Plus Israël négociera, plus le terrorisme frappera !"
02 septembre 2007, 10:27
"Plus Israël négociera, plus le terrorisme frappera !"

Yoni Ben Menahem revient en compagnie d'Olivier Rafowicz sur la rencontre Olmert-Abbas qui s'est déroulée à Jérusalem mardi. Les deux dirigeants ont évoqué les questions clés du coflit israélo-palestinien en vue de la prochaine conférence internationale sur la paix prévue pour l'automne prochain.

[www.infolive.tv]

Source : Infolive.tv 30 aout 2007
Un plan américain pour détruire les infrastructures nucléaires iraniennes en trois jours
02 septembre 2007, 10:14
Un plan américain pour détruire les infrastructures nucléaires iraniennes en trois jours

Le secrétariat d'Etat américain à la Défense aurait mis sur pied un plan d'attaque rapide pour détruire les infrastructures nucléraires iraniennes en trois jours seulement. Ce "blitzkrieg" planifié par les experts du Pentagone prendrait pour cible 1200 sites stratégiques, parmi lesquels l'ensemble des sites nucléaires de la capitale Téhéran, annihilant toute prétention iranienne d'acquérir un jour l'arme atomique.

L'information révélée par le site américain WorldNetDaily.com s'appuie sur les déclaration d'un expert américain cité par le journal britannique Sunday Times. Alexis Debat, directeur du Centre Nixon pour la sécurité nationale et le terrorisme explique que le Pentagone aurait rejeté la solution d'attaques ponctuelles sur les intérêts iraniens, privilégiant une attaque-éclair.

Ce dernier développement intervient alors que l'Agence internationale pour l'énergie atomique faisait état la semaine dernière d'une amélioration dans la collaboration iranienne sur le dossier du nucléaire. La voie militaire reste donc une option pour les Etats-Unis qui ne semblent pas miser sur l'arme diplomatique face au régime d'Ahmadinejad.

Source : Infolive.tv
600 Français arrivent en Israël pour la plus grande alyah de l'année
01 septembre 2007, 09:26
600 Français arrivent en Israël pour la plus grande alyah de l'année - 25 juillet 2007

Aujourd'hui, plus de 600 nouveaux immigrants originaires de France sont arrivés en Israël à bord de deux avions, dans ce qui constituait la plus grande vague d'immigration de l'année. Pour les accompagner, l'Agence juive et l'association AMI qui a affrêté deux avions de Marseille et de Paris. Seuls ou en familles, ceux que l'on appelle les "olim 'hadashim" (nouveaux immigrants) sont venus avec leurs rêves et leurs espoirs pour y commencer une nouvelle vie. Infolive.tv était présent pour les accueillir.

Source : Infolive.tv
[www.infolive.tv]
Bienvenue sur FIDDLER
28 août 2007, 00:50
BIENVENUE SUR FIDDLER : Tout ce qui a trait a Israel

FIDDLER (Forum Israel Du Duo Lapid Et Rhapsodie) est aussi bien un forum qu'une suite de rubriques consacrees essentiellement a Israel dans differents domaines y compris ceux consacres a la Desinformation, L'Antisemitisme et l'Antisionisme. Rhapsodie se consacrera pour le moment aux rubriques concernant l'Education, la Femme et l'Enfant en Israel.

Merci a Michka et Braham pour avoir bien voulu nous offrir ces deux photos-montage pour l'ouverture officielle de FIDDLER.

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LU SUR ADRA :

Par Lapid le samedi 12 mai 2007 - 11h33:

Le Violon Juif

url :[www.dailymotion.com]

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Lo Sharti Lach, Artzi

מילות השיר

אל ארצי

ביצוע: שמעון ישראלי

מילים: רחל

לחן: יהודה שרת

לא שרתי לך ארצי,

ולא פארתי שמך

בעלילות גבורה

בשלל קרבות.

רק עץ ידי נטעו

חופי ירדן שוקטים,

רק שביל כבשו רגלי

על פני שדות.


אכן דלה מאוד,

ידעתי זאת, האם,

אכן דלה מאוד

מנחת ביתך

רק קול תרועת הגיל

ביום יגה האור,

רק בכי במסתרים

עלי עניך.


Lo sharti lach artzi

lo sharti lach artzi

velo pe'arti shemech

ba'alilot gvura bishlal keravot

rak etz yadai natu

chofei yarden shoktim

rak shvil kavshu raglai

al pnei sadot

achen dala meod

yadati zot haem

achen dala meod

minchat bitech

rak kol truat hagil

beyom yiga haor

rak b'chi bamistarim

alei onyech.

The poet Rahel (Rahel Bluwstein) is a national icon. No Israeli schoolchild emerges from the primary education system without having learned several of her poems by heart. During the Fifties and Sixties, set to music, her poems of Eretz Yisrael ("Kinneret Sheli," "Lo Sharti Lach, Artzi," "Ve-ulai," "Sham Harei Golan") were so much a part of the national heritage that many people probably experienced them as products of the folk ...

Photo-montage signee Braham

Pièces jointes:
fiddler.jpg
Re: Bienvenue sur FIDDLER
28 août 2007, 01:40
Yerushalaim Shel Zahav (Jerusalem of Gold)





Gainsbourg - La terre d'Israël - Le Sable d'Israel

[www.dailymotion.com]

[www.dailymotion.com]

PLAIDOYER POUR MA TERRE

Plaidoyer pour ma terre - Herbet Pagani - 11 novembre 1975

[www.kiftv.com]


Hier, j'étais dans le métro et j'entends deux dames dire :
"T'as vu encore ces Juifs avec leurs histoires à l'O.N.U.
Quels emmerdeurs !"
C'est vrai.
Nous sommes des emmerdeurs.
Ça fait des siècles qu'on emmerde le monde.
C'est dans notre nature, que voulez-vous !
Abraham avec son D'ieu unique,
Moïse avec ses Tables de la Loi,
Jésus avec son autre joue toujours prête à la deuxième baffe.
Puis Freud, Marx, Einstein,
tous ont été des gêneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l'Ordre.

Pourquoi?

Parce qu'aucun ordre, quel que fut le siècle, ne pouvait les satisfaire,
puisqu'ils en étaient toujours exclus.
Remettre en question, voir plus loin,
changer le monde pour changer de destin,
tel fut le destin de mes Ancêtres.
C'est pourquoi ils sont haïs par les défenseurs de tous les ordres établis.

L'antisémite de droite reproche aux Juifs d'avoir fait la révolution bolchévique.
C'est vrai, il y en avait beaucoup, en 1917.
L'antisémite de gauche reproche aux Juifs d'être les propriétaires de Manhattan.
C'est vrai, il y a beaucoup de capitalistes juifs.
La raison est simple :
la religion, la culture, l'idéal révolutionnaire d'un côté,
les portefeuilles et les banques de l'autre,
sont les seules valeurs transportables,
les seules patries possibles pour ceux qui n'ont pas de patrie.
Et maintenant qu'il en existe une,
l'antisémitisme renaît de ses cendres...
- pardon ! de nos cendres -
et s'appelle antisionisme.
Il s'appliquait aux individus, il s'applique à une nation.

Israël est un ghetto,
Jérusalem, c'est Varsovie...
Les nazis qui nous assiègent parlent l'arabe.
Et si leur croissant se déguise parfois en fauçille,
c'est pour mieux piéger les Gauches du monde entier.
Moi qui suis un Juif de gauche, je n'en ai rien à faire d'une certaine gauche
qui veut libérer tous les hommes du monde aux dépens de certains d'entre eux, car je suis précisément de ceux-là.

D'accord pour la lutte des classes,
mais aussi pour le droit à la différence.
Si la gauche veut me compter parmi les siens,
elle ne peut pas faire l'économie de mon problème.
Et mon problème est que depuis les déportations romaines
du 1er siècle après Jésus-Christ,
nous avons été partout honnis, bannis, traqués, dénoncés, écrasés, spoliés, brûlés et convertis de force.

Pourquoi?

Parce que notre religion,
c'est-à-dire notre culture était dangereuse.
Eh oui!

Quelques exemples...
Le judaïsme a été le premier à créer le Chabbat, jour du Seigneur,
c'est-à-dire le jour de repos hebdomadaire obligatoire.
Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d'une pyramide !

Le judaïsme interdit l'esclavage.
Vous imaginez la sympathie des Romains,
les plus importants grossistes de main-d'oeuvre @#$%& de l'Antiquité !
Il est dit dans la Bible :
"La terre n'appartient pas à l'homme, mais à D'ieu."
De cette phrase découle une loi,
celle de la remise en question automatique
de la propriété foncière tous les 49 ans.
Vous voyez l'effet d'une loi pareille sur les papes du Moyen Âge
et les bâtisseurs d'empire de la Renaissance !

Il ne fallait pas que les peuples sachent.

On commença par interdire la Bible,
puis ce furent les médisances,
des murs de calomnies qui devinrent murs de pierres
et qu'on appela ghettos.
Ensuite ce fut l'Inquisition, les bûchers et plus tard les étoiles jaunes.
Auschwitz n'est qu'un exemple industriel de génocide,
mais il y a eu des génocides artisanaux par milliers.
J'en aurais pour trois jours rien qu'a nommer tous les pogroms
d'Espagne, de Russie, de Pologne et d'Afrique du Nord.

À force de fuir, de bouger, le Juif est allé partout.
On extrapole et voilà : il n'est de nulle part.
Nous sommes parmi les peuples comme l'enfant à l'assistance publique.
Je ne veux plus être adopté.
Je ne veux plus que ma vie dépende de l'humeur de mes propriétaires.
Je ne veux plus être un citoyen-locataire.
J'en ai assez de frapper aux portes de l'Histoire et d'attendre qu'on me dise : "Entrez."
Je rentre et je gueule !

Je suis chez moi sur terre et sur terre j'ai ma terre :
elle m'a été promise, elle sera maintenue.

Qu'est ce que le Sionisme?
Ça se réduit à une simple phrase :
"L'an prochain à Jérusalem."
Non, ce n'est pas un slogan du Club Méditerranée.
C'est écrit dans la Bible,
le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde.
Et cette prière est devenue un cri,
un cri qui a plus de 2000 ans,
et le père de Christophe Colomb,
de Kafka,
de Proust,
de Chagall,
de Marx,
d'Einstein
et même de monsieur Kissinger,
l'ont répétée, cette phrase, ce cri,
au moins une fois par an, le jour de Pâques.

Alors le Sionisme, c’est du racisme ?
Faites moi rire !
Est-ce que : "Douce France, cher pays de mon enfance" est un hymne raciste ?
Le Sionisme, c'est le nom d'un combat de libération.

Dans le monde, chacun a ses Juifs.
Les Français ont les leurs :
ce sont les Bretons, les Occitans, les Corses, les travailleurs immigrés.
Les Italiens ont les Siciliens,
les Yankees ont leurs Noirs,
les Espagnols leurs Basques.

Nous, nous sommes les Juifs de TOUS.

À ceux qui me disent : "Et les Palestiniens ?",
je réponds : "Je suis un Palestinien d'il y a 2000 ans.
Je suis l'opprimé le plus vieux du monde."
Je discuterai avec eux, mais je ne leur céderai pas ma place.
Il y a là-bas de la place pour deux peuples et deux nations.
Les frontières sont à déterminer ensemble.
Mais l'existence d'un pays ne peut en aucun cas exclure l'existence de l'autre
et les options politiques d'un gouvernement n'ont jamais remis en cause l'existence d'une nation, quelle qu'elle soit.

Alors pourquoi Israël ?

Quand Israël sera hors de danger,
je choisirai parmi les Juifs et mes voisins arabes,
ceux qui me sont frères par les idées.
Aujourd'hui, je me dois d'être solidaire avec tous les miens,
même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable :
le RACISME.

Descartes avait tort :
je pense donc je suis, ça ne veut rien dire.
Nous, ça fait 5000 ans qu'on pense, et nous n'existons toujours pas.
Je me défends, donc je suis.


Herbert Pagani

Sarit Hadad-Sh'ma Israel

[www.dailymotion.com]

Photo-montage signee Michka
Pièces jointes:
Michka - violoniste2-3.jpg
Re: Bienvenue sur FIDDLER
28 août 2007, 11:27
Félicitations pour FIDDLER.

Nous te suivrons là où tu iras.
Là où tu nous fera rêver.
La Russie de Poutine nous précipite t-elle vers la guerre?
27 août 2007, 05:02
La relève est prête...

La Russie de Poutine nous précipite t-elle vers la guerre? Martin Birnbaum (- pour LibertyVox - 26 aout 2007), à l’examen des faits, a de bonnes raisons de se poser la question.

Source : [www.libertyvox.com]



Une semaine après la rencontre de M. Poutine et M. Ahmedinejad à Bishkek (Kirghizstan) les deux dirigeants viennent de faire des déclarations dont l’importance ne doit pas être sous-estimée. L’un vient de prôner à Téhéran, à répétition, la nécessité de détruire Israël, l’autre, rappelant des accents de la guerre froide, annonce à Tcheliabinsk, la reprise des vols des bombardiers stratégiques armés de bombes nucléaires, vols arrêtés depuis plus de quinze ans. En fait, on vient d’avoir une nouvelle preuve de ce que l’on doit appeler la relève de la dernière imposture criminelle du siècle dernier, le communisme. Des sourcils se lèvent, des questions vont être posées, une certaine incrédulité va se faire jour. De quoi parle-t-on ?

Les analogies qui seront évoquées ci-après pourraient sembler incongrues. Pourtant, à ceux auxquels l’histoire du siècle dernier n’est pas totalement étrangère, elles pourraient non seulement rappeler que l’humanité a déjà été confrontée à ce qui se passe aujourd’hui mais aussi que devant l’accumulation d’indices concordants prémonitoires de ce qui arrivera inéluctablement, l’humanité, comme par le passé, reste de nouveau indifférente.

Monsieur Poutine d’abord, digne héritier d’un passé glorieux, celui de l’Union Soviétique. Qui considère que « la plus grande catastrophe du 20-ème siècle a été la disparition de l’Union Soviétique ». Pas la première guerre mondiale, pas la deuxième et ses 50 millions de morts, pas le nazisme ou le communisme, non. La disparition de l’Union Soviétique qui, pendant les soixante-dix années de son existence, a vécu en parasite du monde capitaliste après avoir liquidé ses élites, l’agriculture (la Russie d’avant la révolution était un des greniers du monde) et toute forme de participation réelle du peuple à la direction du pays. Pendant soixante dix années le « pays des travailleurs » détruisait, avec méthode, tout ce qui pouvait lui être contraire, sans pour cela donner à ceux dont elle se considérait comme le fer de lance (les travailleurs) une vie à la mesure des privations qu’elle leur imposait. Mais elle s’était assigné comme tâche l’export de la révolution.

C’était le temps du Komintern et de la mainmise de la Russie sur la direction des « mouvements révolutionnaires » et des partis communistes. C’était le temps de la défense de l’Union Soviétique par toutes les « forces de la paix ». C’était le temps de Maurice Thorez, « le meilleur stalinien de France ». C’était le temps de l’abdication nationale en faveur de l’internationale, communiste. C’était le temps, en France, du « bloc contre bloc », c’était le temps de la destruction des cadres militaires qui luttaient en Espagne pendant la guerre civile. Guerre civile, pour l’essentiel, guerre russo-allemande. Et, sans comprendre ce qui lui arrivait, l’Union Soviétique dirigée par « le génial petit père des peuples » s’est vue attaquée par son partenaire dans la découpe de l’Europe, attaque qui aurait pu lui être fatale si, par delà les millions de russes morts (à qui la faute ?), l’Amérique n’était pas venue à son secours en lui assurant des vivres, des moyens de transport et de l’armement (programme lend-lease de Roosevelt, entre autres, 8.000 avions livrés à l’armée rouge …).

Union Soviétique qui dès les années trente avait commencé à vivre sur le dos du système capitaliste : Ford et son usine pour construire des voitures et des camions a été le précurseur. Avant et, surtout, après la deuxième guerre mondiale l’Union Soviétique se considérant encerclée par des ennemis, n’a eu de hâte que de fabriquer des armes, ou la bombe atomique ou à hydrogène, ce qui imposait la fameuse préférence stalinienne pour l’industrie lourde et le total mépris pour celle, légère, qui ne pouvait avoir d’autre ambition que la satisfaction des besoins du bas peuple. Disposant de forces de travail illimitées, fournies par le Goulag, l’Union Soviétique achetait tout ce qui lui était nécessaire et dont elle ne disposait pas aux « pays capitalistes ». C’était le temps d’après « l’étalon or » quand ce pays, deuxième producteur mondial d’or (et de diamants) faisait varier le cours de l’or et payait ses dettes en « monnaie de singe ». Ce faisant elle saignait les pays capitalistes et quand l’on compare les dettes de l’Union Soviétique aux PNB des pays créditeurs, force est de constater que les effets du hold-up pendant des décennies étaient significatifs.

C’était le temps où après les famines (organisées pour détruire la paysannerie russe et ukrainienne) ce pays quémandait des millions de tonnes de blé car il n’était plus auto-suffisant (la Russie, encore aujourd’hui, bénéficie de millions de tonnes annuellement qui lui sont vendues, comme à des pays en voie de développement, à des prix inférieurs au marché mondial, essentiellement par l’Union Européenne). Ce qui ne l’empêchait pas de menacer le monde avec une crise des fusées à Cuba tout en fanfaronnant quant au « dépassement » de l’Amérique et d’autres pays capitalistes. Ce pays qui au prix de tortures et sacrifices sans nombre imposés à son peuple, disposait de la plus grande armée du monde, construisait des fusées balistiques intercontinentales et envoyait le premier homme dans l’espace, ce pays ne savait pas produire des rasoirs électriques ou des appareils d’électroménager sans les avoir, auparavant, copiés sur des productions surannées du monde capitaliste.

C’était aussi le pays où il était interdit de détenir une machine à écrire. C’était le pays qui pensait pouvoir tenir tête et à la course aux armements qui lui a été imposée par l’Amérique (la « guerre des étoiles » de Reagan) et à la révolution des moyens informatiques. Il n’a pu faire face ni à l’une, ni à l’autre, elle a implosé il y a bientôt 20 ans donnant ensuite l’impression de vouloir devenir un pays comme ceux qui ont construit l’Europe (le Plan Marshall ayant eu son rôle). Chasser le naturel, il revient au galop … Après avoir absorbé des milliards de dollars pour la plupart donnés par l’Amérique, pour la destruction (qu’elle était incapable de faire par elle-même) d’un arsenal nucléaire obsolète (sous-marins, fusées, usines de retraitement, villes souterraines, etc.), elle est en train de revenir à ce qu’elle avait été auparavant.

Dirigée par une nouvelle nomenclature, provenant de l’ancien KGB, la Russie a trouvé un succédané pour l’or utilisé auparavant : le pétrole (et le gaz). Elle tire profit des augmentations faramineuses du prix de ces produits pour, de nouveau, acheter à l’Occident ce dont elle a besoin et payer de nouveau en monnaie de singe. Et de retrouver son rôle déstabilisateur au Proche-Orient ou en Amérique Latine, partout où elle peut de nouveau s’opposer aux Etats-Unis. Car elle s’oppose aujourd'hui aux Etats-Unis partout dans le monde, n’hésitant pas d’apparaître comme néo-impérialiste. L’hostilité généralisée de la Russie pour et son rejet de la démocratie, montrent à l’évidence que la chute de l'Union Soviétique n'a pas conduit à des changements d’ordre moral ou psychologique autres qu’apparents. Sauf pour des dirigeants européens comme Jacques Chirac ou Schröder pour lesquels l’amitié de M. Poutine comptait plus qu’une proximité avec George Bush.

Et voilà M. Poutine, après s’être opposé à l’installation d’une station radar américaine en Pologne et en Tchéquie, voilà le nouveau tsar de toutes les Russies, annoncer la reprise des vols des bombardiers stratégiques. Autant nous rappeler qui a commencé la guerre froide. Et les paroles du « vieux lion » à Fulton, en 1946 « Personne ne sait ce que la Russie soviétique et son organisation communiste internationale ont l’intention de faire dans l’avenir immédiat, ni où sont les limites, s’il en existe, de leurs tendances expansionnistes et prosélytiques…. De Stettin dans la Baltique jusqu’à Trieste dans l’Adriatique un rideau de fer est descendu à travers le continent. Derrière cette ligne se trouvent toutes les capitales des anciens Etats de l’Europe centrale et orientale. Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Belgrade, Bucarest et Sofia, toutes ces villes célèbres et les populations qui les entourent se trouvent dans ce que je dois appeler la sphère soviétique, et toutes sont soumises, sous une forme ou sous une autre, non seulement à l’influence soviétique, mais aussi à un degré très élevé et, dans beaucoup de cas, à un degré croissant, au contrôle de Moscou… Quelles que soient les conclusions que l'on tire de ces faits, ce n'est certainement pas là l'Europe libérée pour laquelle nous avons combattu ; et ce n'est pas non plus celle qui porte en elle les ferments d'une paix durable» Winston Churchill. Les guerres de Corée, du Vietnam et plus tard celles du Proche-Orient ou la crise des fusées en Europe ont suivi.

Quant au peuple russe … il attendra. Sur le bord du Lac Baïkal, à quelques centaines de km de ce qui fût la plus grande centrale hydroélectrique du monde (Bratsk), des villages de pêcheurs n’ont pas d’électricité. C’est vrai que l’imposture communiste (« le communisme c’est le pouvoir des Soviets + l’électrification de tout le pays » - Lénine), quels que puissent être les dizaines de millions de morts qu’elle a induit, n’a jamais pu voir sa réalisation complète.

Rencontrer M. Poutine à Bishkek, c’était une forme de consécration pour celui qui prône la destruction d’Israël et qui considère les juifs croyants d’Israël comme infidèles quand il se trouve en très bonne compagnie avec un russe ancien espion communiste. Mais pour M. Poutine ? S’il ne rechigne pas à se montrer avec un suppôt des mollahs c’est que son combat est aussi le sien : s’opposer aux Etats-Unis. Et le jeune Assad, président d’une république de droit monarchique, protégé et des mollahs (qui lui assurent les fonds nécessaires pour acheter des armes perfectionnées à la Russie) et des Russes (auxquels il vient de concéder le droit de réinstaller une base maritime de guerre en Méditerranée, à Lattaquié) de dire «Pendant 15 années, depuis la chute de l'Union Soviétique, aucune force au monde n’a été capable de dire « non » aux Américains… excepté l'alliance Syro-Iranienne ». C’est vite oublier la France, l’Allemagne et la Russie mais, bon, on ne va pas s’arrêter aux peccadilles.

Et que voit-on du côté de l’Iran ? Incapable de proposer à son peuple autre chose que des privations, incapable de lui assurer une économie au moins aussi développée que celle du temps du Chah, ayant réussi à jeter une chape religieuse (l’équivalent de l’idéologie communiste avec des interdits différents mais pas moins contraignants) sur un peuple dont la civilisation ne date pas d’hier, l’Iran fait quoi ? Il exporte son produit principal (on verra pour le pétrole ensuite …) qui est sa doctrine mahdiste propre aux musulmans chiites. Et il prend le contrôle de territoires aussi différents que le Liban, Gaza ou partie de l’Irak en attendant mieux. Et il trouve, comme jadis l’Union Soviétique, des défenseurs de qualité car l’essentiel, c’est de démontrer que tous les autres ont tort et se coalisent contre lui. « Nous sommes prêts à être déchirés, détruits dans de minuscules morceaux, pourvu que l'Iran reste intouchable. Car si l’Iran est intouchable, nous tous le serons aussi. Je suis un soldat modeste de l’Imam Khamenei… ». Le meilleur stalinien du … Liban ? Non, c’est la relève, le Cheikh Nasrallah que notre ancien président avait invité, à côté de lui, à Beyrouth à une fête de la francophonie.

Pendant ce temps, en huit mois, 148 exécutions ont eu lieu en public en Iran. Des ennemis du peuple, on avait déjà vu le film. Pour le mois prochain on a programmé l’exécution de 15 prisonniers de la sinistre prison d’Evin (mais, chez nous, on ne proteste que contre les exécutions au Texas …).

La crise économique qui perdure n’interrompt pas la course effrénée du pays vers sa bombe. En 2006 l’Iran a obtenu 50 Milliards de dollars des revenus pétroliers. Mais il a dépensé 60 milliards pour subventionner les ventes d’essence et d’autres produits … Son crédit cependant n’est pas entamé car l’Occident, nonobstant les menaces de sanctions, continue à lui accorder ce dont il a besoin. La France y a investi (pétrole, construction de voitures, etc.) plus de 25 Milliards de dollars, l’Allemagne fourni plus de 85 % des machines outils et véhicules lourds dont l’Iran a besoin (un boycott d’un mois mettrait à genoux les fournisseurs allemands …), et la Suisse, et la Grande Bretagne et, et, et … Et l’Iran paye, lui aussi, en monnaie de singe : le prix du baril augmente de 10 $ ? Voilà en fin d’année quelque 7 Milliards de dollars dans ses caisses. De quoi acheter des armes pour la Syrie, le Hezbollah et le Hamas à Gaza. Des armes qui lui sont vendues par la Russie de M. Poutine sans aucun contrôle réel quant à leur destination. Des armes que l’UNFIL ne voit pas passer par les frontières du Liban … Comme la Grande-Bretagne il y a soixante ans.

Et le prédécesseur d’Ahmedinejad, Rafsandjani, de prophétiser « Le jour approche où le monde musulman possédera des armes nucléaires, ce jour-là, la stratégie de l'Ouest sera caduque, car une unique bombe atomique a le pouvoir de complètement détruire Israël, alors qu'une contre-attaque israélienne ne peut causer que des dégâts mineurs au monde musulman » (la destruction de l’Iran n’étant à ses yeux qu’un détail). Eh oui, un totalitarisme prend la place d’un autre, les deux ensembles, en bons partenaires qui n’ont d’adversaire que les Etats-Unis ne peuvent que s’entendre. La relève est assurée.

Si l’on met en parallèle les soixante-dix ans de l’Union Soviétique et les trente ans du régime des mollahs, on est frappé par les similitudes. Analogies incongrues ? Pas sûr … L’union Soviétique était un régime dictatorial fondé sur une idéologie à caractère totalitaire, elle utilisait des supplétifs différents pour la diffusion de cette idéologie, elle avait peur de « l’encerclement ennemi » d’où la nécessité de s’armer, elle faisait supporter les coûts induits par ses choix soit à son peuple soit à ceux cherchant des gains à court terme (pays « capitalistes »), elle manipulait ses ressources propres pour rendre supportables les souffrances de son propre peuple. Idéologie communiste, d’un côté, idéologie islamiste de l’autre, utilisation des partis communistes étrangers vs utilisation d’organisations musulmanes armées ou pas, encerclement « capitaliste » vs encerclement américain et « sioniste », nécessité de s’armer vs disposer d’un arsenal nucléaire, utilisation à profusion de l’appétit commercial des pays « capitalistes », manipulation du prix de l’or vs manipulation du prix du pétrole … C’est en réalité la nature profonde de ces deux régimes totalitaires qui les a conduits à un comportement similaire.

Quant à L'Europe, elle n’est plus vraiment une puissance de l’ensemble occidental. Pour en arriver là, la France a eu un rôle majeur, surtout pendant les dix dernières années. Pour maintenir l’opposition idéologique du gaullisme aux Etats-Unis, principe fondateur de la « politique arabe de la France », Jacques Chirac* a associé au prestige du gaullisme dans le monde arabe ses liens personnels avec les Rafic Hariri, Hosni Moubarak, Yasser Arafat et Saddam Hussein. Aujourd'hui, Hariri a été assassiné, Arafat est enterré à Ramallah, Saddam Hussein a été pendu. Reste Moubarak : avec Chirac, deux dinosaures corrompus, à bout de souffle et de crédibilité, obsédés plus que tout par leurs intérêts personnels, écrivait un chroniqueur il y a deux ans. Cela étant, les tendances lourdes d’un taux de natalité bas, de l’immigration musulmane et du multiculturalisme si elles ne sont pas arrêtées ou inversées, vont avoir comme effet la désoccidentalisation de l'Europe.


L’Europe (pendant qu’elle dort …) sait, sent, confusément que tout (ou presque) est perdu. Non seulement les masses d’immigrés arabo-musulmans ne se sont pas intégrées, mais n’ont aucune envie de le faire (car autrement elles se seraient intégrées comme, par exemple, les 50 millions de personnes déplacées après la guerre 39/45. Au contraire, compte tenu des différentiels des taux de fécondité entre les indigènes et les immigrés, il est matériellement impossible que la France de 2025 ne constate qu’un quart de sa population est d’obédience musulmane**. Et dix ans plus tard (au plus tard en 2040), l’Europe comptera un quart de sa population d’origine arabo-musulmane. Pour faire contre mauvaise fortune bon cœur, chaque pays, selon sa tradition, tente de tirer son épingle du jeu. Pendant que la Russie arme l’Iran et la Syrie (contre qui ?) la Grande-Bretagne interdit à plusieurs reprises des ventes d’équipements militaires à Israël en raison de « craintes de violation des droits de l'homme ». Mais elle vend des armes à l'Arabie Saoudite car il ne peut y avoir de violation des droits de l’homme là où ils sont inexistants… Et la même Grande-Bretagne d’acheter des équipements militaires à Israël. On sait maintenant que ce pays a « inventé » les drones et que son avance technologique est telle que les Etats-Unis, la France et plusieurs autres pays en Europe utilisent ses équipements. Mais on a ses pudeurs. Alors, le Ministère de la Défense britannique a confié à Thales (France) en 2005-2006 la maîtrise d’oeuvre d’un drone d’observation tactique. Thales, sans coup férir, s’est associée de suite à la société Elbit Systems, une des deux sociétés israéliennes spécialistes indiscutées des drones.


La Grande-Bretagne ? Dès la création d’Israël elle n’a eu de cesse que de tout faire pour lui être hostile. 60 ans après la création d’Israël on peut se souvenir de ce qu’écrivait Jorge Garcia-Granados, le représentant du Guatemala au Comité Spécial pour la Palestine créé par l’ONU le 13 mai 1947 : « … La majorité du Comité s’est prononcé en faveur du partage de la Palestine entre les Arabes et les Juifs de manière telle que chaque partie puisse bénéficier d’une indépendance sur une partie du territoire. Les Nations Unies ont accepté le plan de partage qui est devenu le fondement de la création de l’Etat Juif d’Israël…. Mais ce n’est pas par le travail normal de la communauté internationale que l’Etat d’Israël a vu le jour. La communauté internationale a failli…. Comme conséquence, les Juifs ont été forcés de créer leur Etat par eux-mêmes, avec l’autorité morale du plan de partage des Nations Unies mais sans aucune assistance contre une invasion armée. … La Grande-Bretagne a permis à des milliers d’hommes en uniforme, armés, d’entrer en Palestine de Syrie, de l’Irak ou de la Transjordanie. Et la Grande-Bretagne dont la marine, dans la nuit noire pouvait détecter n’importe quelle petite embarcation de réfugiés juifs se trouvant en haute mer loin des plages de la Palestine, s’est montrée incapable de remarquer, de jour, les longs convois de véhicules militaires et de troupes traversant les frontières dont elle était responsable ».

Soixante ans après on veut de nouveau détruire Israël. Cette fois-ci l’Iran, nouvel ami de la Russie, l’Iran qui organise, commande, finance et maîtrise les trois forces de proximité qui menacent Israël : la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Qu’à cela ne tienne, l’Europe par la voie de M. Prodi prodigue (!) l’ouverture de discussions avec le Hamas qui pour l’instant est isolé par la communauté internationale. Le Hamas … regardez sa « résistance » actuelle et celle qui se prépare et que l’Europe espère amadouer pour vivre en paix avec Israël :

Devant la relève, devant l’association de la Russie et de l’Iran (à laquelle s’ajoutent toutes les forces obscures, racistes et antisémites, idiots utiles du fascisme islamique, tous ceux qui brûlent des drapeaux israéliens et américains en criant mort aux juifs et … à l’Amérique, tout ce qui grouille, grenouille et scribouille dans la presse de « gôche » ou simplement bien pensante) de nouveau il n’y a que l’Amérique. Candidat républicain aux élections présidentielles qui viennent, R. Giulani martèle : « Nous ne pouvons pas prévoir quand nos efforts réussiront. Mais nous pouvons prévoir les conséquences d’un échec en Irak : L'Afghanistan retournerait à être un asile sûr pour des terroristes, l'Irak deviendrait un autre, plus grand, plus riche, et mieux placé stratégiquement. Des régions de l'Irak tomberaient assurément sous la coupe de nos ennemis, en particulier l’Iran, qui emploierait son influence pour diriger encore plus de terreur contre les intérêts des États-Unis et de ses alliés que ce qu’il fait aujourd'hui. … Quant à « l’Etat Palestinien » il n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis, quand ils luttent contre la menace terroriste et contre les états voyous d’assister à la création d’un autre état qui va aider le terrorisme. Si non, l’influence et le prestige de l'Amérique, pas simplement au Moyen-Orient mais autour du monde, se ressentira. Nos alliés concluraient que nous ne pouvons pas soutenir nos engagements. Nos ennemis, terroristes et états voyous, se sentiront fortement encouragés ».

Sic transit gloria mundi***. Après avoir échappé à la terreur brune, on pensait avoir échappé aussi à la terreur rouge mais on commence à douter d'échapper à la terreur verte … qui prend sa relève.


Martin Birnbaum

Notes :

* Dont l’un des proches collaborateurs, ayant suivi une carrière formidable dans les affaires étrangères, devenu Ambassadeur à Vie, Serge Boidevaix est poursuivi pour "trafic d'influence et corruption active d'agent public étranger". Il est soupçonné de s'être fait attribuer l'équivalent de 32,6 millions de barils de pétrole irakien entre 1998 et 2002 et d'avoir fait verser des rétro-commissions à des officiels de Bagdad. Extrait d’un rapport de la PJ : "la plupart des personnes physiques qui ont perçu ces allocations ont eu à véhiculer une image positive du régime irakien avec prise de position pro-irakienne, en particulier MM. Munier et Boidevaix, en contrepartie d'allocations pétrolières accordées par les autorités gouvernementales irakiennes de l'époque."

** (NDLR). Certaines de nos sources donnent, rien que pour la France, un taux déjà atteint de 20%... En route vers les 25% bien avant 2025. Quant au reste de l’Europe…


*** Ainsi passe la gloire du monde

Poutine & Ahmadinejad
Pièces jointes:
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OVADIA YOSSEF, le rav par qui le scandale arrive
27 août 2007, 06:36
Ovadia Yossef provoque un nouveau tollé - 27 août, 2007

"Comment s'étonner si des soldats se font tuer alors qu'ils ne respectent les commandements de la Torah, ne prient pas tous les jours et ne mettent pas les phylactères". Ces propos du rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti Shas, ont provoqué un nouveau tollé.

Dans son sermon hebdomadaire du samedi 25 août, Ovadia Yossef a ajouté : "Les soldats qui ont la foi et qui prient, Dieu les aide en temps de guerre. Ils ne sont pas tués".

Face aux nombreuses réactions courroucées de la classe politique et des familles endeuillées, le parti Shas a publié un communiqué expliquant que le rabbin avait cité un extrait de la Guemara "visant à inciter le peuple d'Israël à se repentir à l'occasion du mois d'Eloul."

Le chef de file du parti Shas Eli Yishai a affirmé que les propos de Yossef avaient été cités hors de leur contexte. "Le rabbin prie chaque jour pour le bien des troupes de Tsahal".

La ministre de l'Education, Youli Tamir, a appelé le rabbin à "revenir sur ses propos malencontreux qui font mal aux familles en deuil".

Source : Jerusalem Post édition française

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Un Sage peut-il tout dire ? - Shraga Blum - Pour Aroutz 7 - lundi 27 août 2007 -

Il y a un peu plus d’une semaine, nous lisions dans la Torah le passage qui institue les quatre pouvoirs au sein de la société : le Roi, le Juge, le Cohen et le Prophète. Ce dernier, « invention » géniale de la civilisation hébraïque, a pour rôle d’être le garde-fou des trois autres pouvoirs, ainsi que de remettre le peuple sur le droit chemin d’un point de vue religieux et moral. Le livre des prophètes est empli de sévères harangues contre les déviances dans le peuple d’Israël, jusqu’à son sommet, et ceux qui parlaient au nom de Dieu, n’avaient pas la langue dans leur poche, pas plus qu’elle n’était en bois. Après la disparition de la prophétie en Israël, ce sont les Rabbins qui ont pris le relais pour être les « bergers du peuple » et le guider dans sa marche.

La notion de rétribution et de châtiment fait partie des fondamentaux de la foi juive, elle est mentionnée à maintes reprises dans le texte biblique, et tout au long des siècles, les dirigeants spirituels ont toujours souligné le lien de cause à effet entre le comportement de la collectivité d’Israël et les événements - souvent tragiques - qui ont jalonné son histoire. Il n’est donc pas surprenant qu’un Sage tel que le Rav Ovadia Yossef, à l’approche des Jours redoutables, insiste sur l’exigence d’un examen de conscience collectif, et sur la nécessité d’aborder le thème de la Techouva. Mais lors d’un cours (enregistré), il a affirmé, en illustration à un passage du Talmud, « que « les soldats qui sont morts lors de la deuxième Guerre du Liban, sont tombés car ils ne respectaient pas le Chabbat, ne mettaient pas leurs tefilines et ne priaient pas. Il ne faut dès lors pas s’en étonner ».

Mais à part l’inexactitude patente (et incompréhensible) dans ces propos - de nombreux soldats religieux ont été tués lors de ce conflit - plusieurs questions se posent suite aux déclarations du Rav Yossef : un Sage ne doit-il pas également penser à l’effet qu’auront ses paroles sur la population ? Doit-il montrer du doigt un secteur particulier de la population, ou doit-il se contenter d’exhortations générales ? Ne doit-il pas peser l’utilité de telles déclarations pour un certain public, face aux ravages qu’elles peuvent faire dans d’autres secteurs importants de la population ? Le rôle d’un guide spirituel de cette envergure ne doit-il pas être de rapprocher les gens de l’amour de la Thora, et non provoquer la haine envers ses tenants ? Ce n’est pas pour rien que les Pirké Avot (Maximes des Pères) demandent aux Sages « de faire attention à leurs paroles », non pas qu’ils puissent mentir, mais parce que la pédagogie élémentaire exige que l’on réfléchisse à ce que l’on dit, à qui on le dit, quand, comment et de quelle manière. Et dans ce domaine, il y beaucoup à dire.

En « ouvrant les archives », on se rend compte que ce genre de déclarations n’est pas nouveau venant du Rav Yossef, de son entourage direct ou des personnalités qui s’y réfèrent. Des tragiques accidents de la route, la mort de soldats, et même la Shoa, sont épisodiquement attribués au non–respect du Chabbat, ou à la transgression de telle ou telle mitsva.

L’amour d’Israël, ou la tristesse face à la mort de jeunes soldats, ne sont pas à mettre en doute chez le Rav Ovadia Yossef. Cependant, il y a là une certaine imprudence à choquer ainsi des publics entiers de la population, surtout lorsqu’ils ont été touchés dans leur chair et dans leurs chers. Expliquer à un survivant de la Shoa que sa famille a été décimée à cause de la transgression du chabbat, dire à des parents éplorés que leur enfant est mort dans un tragique accident de bus, parce que les mezouzot de son école n’étaient pas cachères, ou accuser des soldats de leur propre mort au combat, pour n’avoir pas mis leurs tefilines, sont des propos incompréhensibles de la part de gens qui se réclament de la Thora et de l’amour du prochain.

De tels propos n’entraînent forcément (et inutilement) que malaise, réprobation, condamnations, dans les familles touchées et bien au-delà. Mais ils entraînent également un effet inverse à celui souhaité dans les franges laïques de la population, de plus en plus excédées par les « sorties » de ce style, de la part d’un public qu’elles voient à tort ou à raison comme « étant en marge de la vie du pays ». On assiste alors à des flèches acérées de la part de personnes scandalisées, tel ce journaliste, qui avait alors beau jeu de dire : « Effectivement, les jeunes de Shass et du courant du Rav Ovadia Yossef, qui font chabbat, mettent les tefilines et prient, ne risquent pas quant à eux, de mourir au combat… puis qu’ils n’y sont pas, en grande majorité ». Défendant son Maître avec acharnement, Elie Ishaï s’est confondu en arguties, tentant de montrer, à part le traditionnel « on a déformé ses propos », que le Rav a voulu dire « qu’autrefois, dans l’antiquité, tous les soldats qui partaient à la guerre, étaient croyants et pratiquants, et étaient donc protégés par D-ieu » Dont acte, lui répondit le journaliste : « Pourquoi alors, le Rav Ovadia n’a-t-il pas lancé en même temps un appel solennel à tous les étudiants des Yeshivot à se rendre massivement au Service du recrutement militaire ?!! »

Triste et dommage.
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