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Ecologie

Envoyé par lapid 
Ecologie
08 septembre 2007, 14:56
Cette rubrique concerne l'Environnement, Les problemes ecologiques, L'eau,L'energie solaire.....
Israël à la conquête de l'or bleu.
03 septembre 2007, 05:16
Israël à la conquête de l'or bleu. - Par Ambre Grayman - pour Guysen International News. - Lundi 27 août 2007 -
Situé dans l’une des régions les plus arides du monde, Israël a été un pionnier dans le dévelopement de concepts innovants liés à la gestion nationale de l’eau. Aujourd'hui, l'état hébreu compte bien faire valoir cet atout sur la scène internationale, mais n'en demeure pas moins confronté à une pénurie du précieux or bleu.

Du 30 octobre au 1er novembre 2007, Tel-Aviv hébergera un grand symposium consacré aux technologies de l’eau et à la protection de l’environnement.

Selon le ministère de l’Agriculture, Gideon Ezra, "WATEC 2007 — Semaine Mondiale de la Technologie de l’Environnement et de l’Eau — est le premier salon israélien qui s’est donné pour objectif de transformer la crise liée à la pénurie d’eau et les défis de l’environnement en un puissant moteur de croissance économique.
Ce salon vise également à renforcer la position d’Israël en tant que 'Silicon Valley' du marché mondial de la technologie de l’environnement et de l’eau".

Israël compte actuellement 270 compagnies et instituts liés au secteur technologique de l’eau, dont 60 start-up, soit un total d’environ 8 000 employés.

L’implication de nombreux ministères et organismes — ministères de l’Industrie et du Commerce, de l’Environnement, des Affaires Étrangères, Institut national des Exportations et de la Coopération, commission israélienne de l’eau etc — dans cet événement, souligne l’importance accordée par Israël à ce domaine qui représentera, à court ou moyen terme, un sujet de préoccupation internationale, ainsi qu’un enjeu économique majeur :
Le marché global de l’eau qui est estimé à près de 410 milliards de dollars devrait ainsi dépasser les 600 milliards d’ici 2 015.

Lors de ces 3 jours, des innovations de dernier cri, israéliennes ou internationales, seront donc présentées par 200 entreprises israéliennes à plus de 200 délégations étrangères, afin d’envisager les solutions susceptibles de résoudre les problèmes de pénurie d’eau.

Depuis de longues années déjà, Israël a développé sa réputation de leader incontesté dans le secteur des technologies de l’eau.

La construction d’usines de dessalement d’eau de mer, dont la plus grande au monde se situe à Ashkelon, la mise en place de systèmes d’irrigation, le traitement des eaux usées et leur recyclage, et enfin la gestion et la protection de l’eau ont contribué à faire de l’état hébreu un spécialiste reconnu, dont les techniques s’exportent dans le monde entier.

Mais bien qu’Israël soit parvenu à utiliser 75 % des eaux usées issues de son agriculture et industrie, l’ensemble des experts locaux s’accordent à dire que l’état hébreu souffre d’un grave problème d’eau.

Consommation accrue, sécheresse endémique, et réchauffement de la planète sont les principales causes d’une pénurie qui ne devrait cesser de s’amplifier au cours des prochaines années.

Selon le directeur général de l’Autorité nationale pour l’eau, le professeur Ouri Shani, l’inquiétude grandissante provoquée par la pénurie a d’ailleurs incité le gouvernement à augmenter le rendement des usines israéliennes de désalinisation d’eau de mer.

D’ici 2013, on espère ainsi passer des 230 millions de m3 d’eau salée traités annuellement, à 505 millions.

Une décision qui devrait, selon le ministère des Finances, conduire à une augmentation de 10 % du prix de l’eau dès 2008.

Mais pour le professeur Rafael Semiat, de l’institut de recherche sur l’eau (Stephen and Nancy Grand Water Research Institute) du Technion, cette hausse des prix est intolérable.

"La desalinisation représente une nouvelle excuse pour ponctionner de l’argent au public ; de l’argent qui sera utilisé par le gouvernement et les autorités locales à des fins qui n’ont rien à voir avec le problème de pénurie d’eau".

Selon lui, l’augmentation du prix de l’eau ne saurait être justifiée par la nécessité d’accroître la production d’eau desalinisée.
Celle-ci ne coûte en effet que 2,58 shekels par m3, alors que le prix officiel de l’eau s’établit à 5, 25 shekels par m3, soit près du double !

"Par ailleurs", précise le prof. Semiat "les contribuables ont l’habitude de payer des factures bien plus élevées pour leurs téléphones, leurs portables, leurs redevances télé… si bien qu’ils sont indifférents au prix de l’eau.
Une hausse de 10 % n’aura aucune influence sur la plupart des consommateurs, sauf sur ceux qui possèdent un grand jardin".

Quoi qu’il en soit, le professeur Semiat considère que seule l’éducation et la responsabilisation du public concernant la pénurie d’eau seront susceptibles d’avoir une influence sur le problème.

Une responsabilisation qui pourrait, selon les hypothèses formulées par certains spécialistes, aller jusqu’à imposer une taxe aux consommateurs d’eau indélicats.
Car selon le Technion, une réduction de consommation évaluée à 115 m3 par an et par personne serait nécessaire pour endiguer la pénurie d’eau en Israël.

Un objectif difficile à envisager dans un pays qui a presque oublié qu'il bordait l'Afrique...

Stephanie Zenati a contribué à la rédaction de cet article.
« L’usine de dessalement d’Ashkelon est avant tout une vitrine pour Véolia »
02 septembre 2007, 15:31
« L’usine de dessalement d’Ashkelon est avant tout une vitrine pour Véolia » - Interview de Daniel Lafon, directeur de la société d’exploitation du site

Elle a pendant longtemps fait la une des journaux. C’est la plus grande usine de dessalement d’eau de mer via la technique d’ « osmose inversée » au monde. Elle produit 108 millions de m3 d’eau par an, soit un sixième de la consommation domestique de l’état hébreu.
illus-cooperation

Pour Véolia, l’entreprise française qui prend part au projet, c’est avant tout une vitrine technologique : l’usine produit une eau non seulement de très haute qualité mais en plus à un prix très compétitif puisque le coût du mètre cube à la sortie n’est que de 0,5€.

Pour Israël, l’usine répond à un double objectif. Il s’agit d’abord de diminuer la dépendance en eau de l’état hébreu : la consommation d’Israël provient de ressources naturelles limitées, peu sûres (fortes variations annuelles) et disputées (comme le Jourdain). L’acheminement d’eau douce de l’étranger (Turquie) est également à l’étude.
Au delà de sa propre consommation, Israël compte également sur ce projet pour développer son savoir-faire dans un marché d’avenir : celui des technologies liées à l’eau. D’après Mekorot, l’entreprise israélienne de gestion des eaux, ce marché pourrait atteindre d’ici quelques années près de $400 milliards par an du fait du manque croissant du monde en eau potable.

L’usine de dessalement de l’eau d’Ashkelon n’est donc pas une usine comme les autres, mais bien une nécessité nationale ainsi qu’un porte drapeau pour les industriels qui y ont participé. C’est également un symbole important : celui d’une collaboration technologique franco-israélienne réussie. C’est pour toutes ces raisons qu’IsraelValley est parti à la rencontre de Daniel Lafon, le Directeur de la société en charge de l’exploitation du site.

M. Lafon, pouvez-vous nous expliquer comment s’articule la coopération franco-israélienne dans ce projet ?

C’est une organisation classique pour un BOT . Nous (Véolia) avons bâti avec nos deux partenaires israéliens (IDE Technologies et Dankner) une joint-venture qui possède l’usine et vend l’eau produite à l’état israelien. Nous ne sommes présents qu’à hauteur de 25% dans cette structure. Cette joint-venture (appelée VID) a contracté deux autres joint-ventures franco-israéliennes : l’une (dans laquelle nous possédons 50%) est responsable de la construction du site et l’autre (dans laquelle nous possédons 55%) est responsable de son exploitation.

Je suis le directeur de cette dernière et le seul français parmi la quarantaine d’employés permanents du site. Je bénéficie en outre de l’aide de 5 VIE (volontaires internationaux en entreprise) et d’un stagiaire de France pour nous aider dans la période de démarrage.

Quelle est votre impression sur le travail en Israël ? Qu’en est-il de vos relations avec vos employés israéliens ?

Il y a évidemment des différences culturelles. Les Israéliens ont d’abord une culture de l’oral, sont très adaptatifs et n’hésitent pas à improviser, alors que nous mettons plus l’accent sur l’organisation et la gestion. A part cela, nous travaillons ensemble dans une très bonne atmosphère.

Pour ce qui est de la vie en Israël, c’est un pays moderne et occidental. La seule différence avec ce que l’on peut trouver en Europe, c’est que l’on entend de temps en temps sonner l’ « alerte rouge » signalant l’arrivée de Quassams de la bande de Gaza. Nous ne sommes qu’à 13 km de la frontière et juste à côté de la grande centrale électrique d’Ashkelon, nous sommes donc aux premières loges pour assister aux aléas de l’actualité.

Quel enjeu Israël représente-t-il pour les entreprises françaises d’après vous ?

Le groupe Véolia est très présent en Israël. Que ce soit à travers ses filiales Onyx (collecte et traitement des déchets) et Connex (gestion de réseaux d’autobus et du futur tramway de Jérusalem), mais aussi dans l’énergie et maintenant dans l’eau, nous sommes définitivement là. Au sein de la zone Proche et Moyen-Orient, Israël représente un cas particulier. C’est un pays fiable, moderne, occidental et ouvert. Notre présence ici est donc naturelle.

Par contre, c’est un petit pays et donc peu stratégique si l’on s’en tient à la taille du marché. L’attrait d’Israël provient beaucoup de sa maîtrise technologique, de son savoir-faire, de sa volonté d’investir dans des technologies d’avenir, comme cette usine de dessalement de l’eau de mer.

Le coût du dessalement de l’eau de mer a été divisé par 4 ces 10 dernières années. Cette tendance va-t-elle se poursuivre ?

A court terme c’est peu probable. Avec un coût de 0,5€/m3 cette usine a atteint un niveau de productivité qu’il sera difficile de dépasser : ce qui coûte le plus cher dans son fonctionnement est encore l’énergie, et nous avons déjà optimisé sa récupération à plus de 95% !
La principale baisse de coût que l’on puisse imaginer à l’avenir proviendrait de l’amélioration des membranes (qui filtrent, entre autre, le sel), mais il semble difficile d’imaginer que cela puisse baisser significativement le prix final du mètre cube.

Quelle est votre opinion sur l’évolution de la politique de l’eau en Israël concernant par exemple le canal Mer Rouge – Mer Morte ou l’importation d’eau de Turquie ?

Ces projets répondent à des problématiques plus politiques qu’économiques.
A mon avis, l’avenir de l’approvisionnement d’Israël en eau sera très probablement le dessalement. D’ailleurs, de nombreux projets sont actuellement en cours comme la construction à Hadera d’une autre usine du même type que celui d’Ashkelon et d’autres projets de taille moindre.
Veolia livre son usine de dessalement d'Ashkelon.
02 septembre 2007, 15:36
Veolia livre son usine de dessalement d'Ashkelon. - Par David Rosenfeld - Pour Israelvalley - 12 janvier 2007 -

Veolia Water et ses 2 partenaires israéliens, Israel Desalination Engineering et Dankner,avaient remporté en 2002 le contrat B.O.T (Build Operate Transfer) de l’usine de dessalement d’Ashkelon, située au sud de Tel-Aviv.

Avec une capacité de 320 000 m3 par jour, l’usine d’Ashkelon est l’une des références les plus importantes au monde dans le domaine du dessalement d’eau de mer par osmose inverse.
Services d’eau par dessalement d’eau de mer pour les collectivités publiques

Le contrat, d’une durée de 25 ans, porte sur le financement, la construction et l’exploitation de l’usine de dessalement d’Ashkelon. L’usine a été livrée fin 2005 en 2 tranches successives d’une capacité de 50 millions de m3 chacune. L’eau de mer alimentant l’usine sera fournie par des canalisations posées en fond de mer. La population desservie s’élève à 1,4 million.

Le contrat prévoit d’importantes économies d’échelle grâce à une meilleure maîtrise du coût de production de l’eau par dessalement, via le process d’osmose inverse développé par Veolia Water.
Re: « L’usine de dessalement d’Ashkelon est avant tout une vitrine pour Véolia »
02 septembre 2007, 15:39
Veolia en Israël. La nouvelle usine de dessalement située a Ashquelon vient de débuter son activité de pompage de l'eau de la mer Mediterranée. - Par David Rosenfeld - Pour Israelvalley - 21 janvier 2007 -

La nouvelle usine de dessalement situee a Ashquelon vient de debuter son activite de pompage de l’eau de la mer Mediterranee. Il s’agit-la d’une construction franco-israelienne realisee par VID Desalination Company Ltd., un consortium regroupant deux entreprises israeliennes, IDE Technologies Ltd. et Elran Infrastructures, et une entreprise francaise, Veolia Water S.A.

Le complexe couvre 70.000 m2 et possede 20 piscines de filtration, equipees de 40.000 membranes de filtration (osmose inverse). Les sels et les impuretes seront alors elimines de l’eau et rejetes dans la mer. L’usine d’Ashquelon produira 100 millions de metres cubes d’eau par an (ceci
represente approximativement 5 a 6% des besoins du pays) et pourrait meme accroitre sa production a 120 millions de metres cubes par an.

L’eau traitee sera incorporee au reservoir d’eau national, ameliorant ainsi la purete et la qualite de l’eau du robinet en Israel.
Israël ENVIRONNEMENT : des travaux conjoints pour l'étude d'usines à rosée
02 septembre 2007, 15:23
Israël ENVIRONNEMENT : des travaux conjoints pour l'étude d'usines à rosée - Par David Rosenfeld - Pour IsraelValley - 2 mars 2007 -

La rosée du matin permet de produire de l’eau potable pour les pays en développement.

L’organisation internationale pour l’utilisation de la rosée, une initiative française, développe des projets communs avec Israël et l’Inde.

En fait, l’idée simple et ancienne de recueillir la rosée a été remise au goût du jour par les chercheurs de l’université Pascal Paoli de Corse et le CNRS. La condensation des vapeurs d’eau atmosphériques peut être recueillie et les résultats sont très encourageants, notamment pour les régions des pays en voie de développement où les différences de température nuit / jour sont contrastées.

Des plastiques spéciaux, dits radiatifs, vont permettre de condenser jusqu’à 0,6 litres d’eau pure par m². D’où l’idée de créer de véritables “usines à rosée” de plusieurs milliers de m². C’est exactement ce qui est en train d’être testé dans le désert du Néguev en Israël, de sorte à produire plusieurs mètres cubes d’eau par nuit, ceci couplé avec des capteurs photovoltaïques afin de produire eau et électricité au milieu du désert.-

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Israël Innovation – Deux étudiants du Technion gagnent le concours d’Arup à Londres - Par Michel Debus - Pour Israevalley - 11 mars 2007 -

Joseph Cory et son collègue Eyal Malka, deux étudiants doctorants (PhD) au Technion Israel Institute of Technology ont emporté la semaine dernière la première place du « Drawing Water Challenge », une compétition mondiale organisée à Londres par le cabinet de consultant en ingénierie Arup. Plus de 100 participants provenant de 20 pays ont participé à cette compétition avec des idées pour améliorer l’accès à l’eau potable de par le monde.

Leur idée s’appelle WatAir : c’est une pyramide inversée de 96 mètres qui collecte l’eau de la rosée dans l’air et la transforme en 48 litres d’eau fraîche par jour. Cette idée pourrait approvisionner en eau fraîche des régions éloignées et/ou polluées.

Jo da Silva, un des membres du jury a déclaré : « WatAir est un concept merveilleux et simple qui tire son inspiration de la nature ». Outre le prestige, les deux Israéliens repartent avec la somme de £3000.-
Israël Eau : les exportations de technologies de traitement de l'eau dépassent 1,1 milliards de $ en 2007
02 septembre 2007, 15:11
Israël Eau : les exportations de technologies de traitement de l'eau dépassent 1,1 milliards de $ en 2007 - Par David Rosenfeld - Pour IsraelValley - 22 aout 2007 -

Israël se place parmi les leaders mondiaux des technologies écologiques, notamment dans le solaire et le traitement des eaux.

Ainsi, les exportations de high-tech pour le traitement de l’eau aura progressé de +28% en 2007 pour dépasser 1,1 milliards de $, contre 850 millions de $ en 2006. Un décollage exceptionnel.

Les experts estiment les besoins en technologies de traitement de l’eau à environ 600 milliards de $ en 2015, dont 90% en low-tech et 10% en high-tech. Israël devrait pouvoir exporter près de 6 milliards de $ de high-tech liée à l’eau en 2015. Le secteur de l’eau en Israël ne représente encore que 8000 ingénieurs et 300 compagnies.

Une forte concentration devrait avoir lieu dans les 5 années à venir autour de 4 grands axes :
1. désalinisation
2. irrigation
3. technologies de captage d’eau en pays sous-développé
4. nanotechnologies de l’eau pour les essais en laboratoires

IsraelValley.com a consacré plusieurs dizaines d’articles sur le thème des technologies du traitement de l’eau en Israël et plus spécifiquement sur la plus grande usine de déssalement du monde, une joint-venture israélo-française située à Ashkelon en Israël, en partenariat avec Véolia.

Veolia Water et ses 2 partenaires israéliens, Israel Desalination Engineering et Dankner,avaient remporté en 2002 le contrat B.O.T (Build Operate Transfer) de l’usine de dessalement d’Ashkelon, située au sud de Tel-Aviv.
Israël EAU : les exportations israéliennes de technologies de traitement de l'eau devraient atteindre 2 milliards de $ en 2010 - Par David Rosenfeld - Pour IsraelValley - 20 mars 2007 -

Doubler les exportations d’ici 3 ans, c’est l’objectif que s’est fixé le Ministère de l’Industrie.

Les technologies israéliennes permettent de recycler les eaux usagées et de dessaler l’eau de mer, contribuant par là à limiter le déficit chronique en eau du pays. Israël réutilise par exemple 75% de ses eaux d’épuration. Ce savoir-faire est devenu un atout technologique majeur pour Israël qui en est devenu l’un des leaders mondiaux.

Jeudi, le monde célèbrera la Journée Mondiale de l’Eau, ce bien porteut de vie et dont la rareté pourrait occasionner les grandes guerres à venir. Le marché des technologies liées au traitement de l’eau est évalué à 600 milliards de $ en 2008, en croissance constante de 10% par an.

Israël souhaite donc se tailler une part importante de ce marché stratégique, notamment grâce à ces technologies de pointe comme la micro-irrigation, la désalinisation et les usines à rosée. Sur chacun de ces segments, Israël dispose du potentiel et du savoir-faire pour être leader mondial.

* voir notre article sur les usines à rosée
* Veolia Ashkelon : la plus grosse usine de désalinisation au monde

Le point sur la micro-irrigation : une invention Made in Israël

En 1965, Simcha Blass, toujours dévoué à faire « pousser le désert », établit une première unité de production au kibboutz Hatzerim dans le désert du Negev qui verra bientôt naître la société NETAFIM, leader mondial de l’irrigation de précision. L’irrigation au goutte à goutte et NETAFIM sont devenus par la suite des succès internationaux.

Dans un environnement désertique, la technique du « goutte-à-goutte » (Tif-Touf, en hébreu) a permis de réduire la consommation d’eau de 40% à 60% par rapport aux systèmes d’irrigation des années 60.

Le principe est simple : une conduite principale sous faible pression alimente plusieurs lignes secondaires qui sont disposées au fond de rigoles ou à même le sol au pied des plantes.

Ces rampes possèdent des orifices qui se comportent comme des “goutteurs” qui dispensent ainsi l’eau pour limiter les pertes par évaporation, avec un taux d’efficacité de 95%.

Les avantages principaux :

* L’eau se retrouve directement à proximité du système radiculaire des plantes ;
* Les débits d’eau utilisés sont faibles, qu’ils soient continus ou répétés ;
* Seule la surface du sol strictement nécessaire aux végétaux est humectée; les surfaces
exemptes de plantes sont “économisées”.-
Israël Solaire - Des scientifiques israéliens vont révolutionner le monde de l’énergie en magnifiant le soleil 1000 fois - Par David Rosenfeld - 24 aout 2007 -

C’est un évènement historique. Le centre de recherche solaire du Néguev permettrait une production d’énergie propre et quasi @#$%&.

Le Professeur David Faiman, directeur du Centre National de Recherche Solaire à Sde Boker (Université Ben Gurion du désert), capital du Néguev, a réussit son pari. Il aura mis 30 ans, toute une vie, mais son succès est bien là. Sur la vidéo présentée ici, David Faiman présente sa « brique » capable de magnifier le soleil plus de 1000 fois et de produire 45,000 watts par m², un résultat hallucinant battant de loin tous les records.

Toujours selon ses mesures, 80 km² seraient suffisants pour produire assez d’énergie pour tous les habitants d’Israël. Soit 0,3% du minuscule territoire israélien pour fournir 7 millions de personnes en énergie, et étant donné que le prix au m² du désert du Néguev tend vers l’infinitésimal, on peut dire que le projet pourrait apporter une énergie propre, renouvelable et quasi-@#$%&.

Ce professeur israélo-américain a mis son concept au point grâce à la technologie des concentrateurs à miroirs, c’est-à-dire une technologie nécessitant peu d’investissements puisque basée sur des éléments en verre, facile à produire à l’échelle industrielle. Et les procédures d’usinage sont déjà pratiquement achevées. Alors Sde Boker bientôt capitale mondiale du solaire avec la plus grande usine au monde ? A bientôt la fin du pétrole ? La réponse sous peu.

Source: Israel-Times.com
Technologies de l’eau et à la protection de l’environnement en ISRAEL.
02 septembre 2007, 14:23
Technologies de l’eau et à la protection de l’environnement en ISRAEL. - 27 aout 2007 -

Un excellent article de Guysen News par Ambre Grayman avec la collaboration de Stephanie Zenati :

Du 30 octobre au 1er novembre 2007, Tel-Aviv hébergera un grand symposium consacré aux technologies de l’eau et à la protection de l’environnement. Selon le ministère de l’Agriculture, Gideon Ezra, “WATEC 2007 — Semaine Mondiale de la Technologie de l’Environnement et de l’Eau — est le premier salon israélien qui s’est donné pour objectif de transformer la crise liée à la pénurie d’eau et les défis de l’environnement en un puissant moteur de croissance économique.

Ce salon vise également à renforcer la position d’Israël en tant que ‘Silicon Valley’ du marché mondial de la technologie de l’environnement et de l’eau”. Israël compte actuellement 270 compagnies et instituts liés au secteur technologique de l’eau, dont 60 start-up, soit un total d’environ 8 000 employés.

L’implication de nombreux ministères et organismes — ministères de l’Industrie et du Commerce, de l’Environnement, des Affaires Étrangères, Institut national des Exportations et de la Coopération, commission israélienne de l’eau etc — dans cet événement, souligne l’importance accordée par Israël à ce domaine qui représentera, à court ou moyen terme, un sujet de préoccupation internationale, ainsi qu’un enjeu économique majeur :

Le marché global de l’eau qui est estimé à près de 410 milliards de dollars devrait ainsi dépasser les 600 milliards d’ici 2 015. Lors de ces 3 jours, des innovations de dernier cri, israéliennes ou internationales, seront donc présentées par 200 entreprises israéliennes à plus de 200 délégations étrangères, afin d’envisager les solutions susceptibles de résoudre les problèmes de pénurie d’eau.

Depuis de longues années déjà, Israël a développé sa réputation de leader incontesté dans le secteur des technologies de l’eau.

La construction d’usines de dessalement d’eau de mer, dont la plus grande au monde se situe à Ashkelon, la mise en place de systèmes d’irrigation, le traitement des eaux usées et leur recyclage, et enfin la gestion et la protection de l’eau ont contribué à faire de l’état hébreu un spécialiste reconnu, dont les techniques s’exportent dans le monde entier.

Mais bien qu’Israël soit parvenu à utiliser 75 % des eaux usées issues de son agriculture et industrie, l’ensemble des experts locaux s’accordent à dire que l’état hébreu souffre d’un grave problème d’eau.

Consommation accrue, sécheresse endémique, et réchauffement de la planète sont les principales causes d’une pénurie qui ne devrait cesser de s’amplifier au cours des prochaines années.

Selon le directeur général de l’Autorité nationale pour l’eau, le professeur Ouri Shani, l’inquiétude grandissante provoquée par la pénurie a d’ailleurs incité le gouvernement à augmenter le rendement des usines israéliennes de désalinisation d’eau de mer.

D’ici 2013, on espère ainsi passer des 230 millions de m3 d’eau salée traités annuellement, à 505 millions. Une décision qui devrait, selon le ministère des Finances, conduire à une augmentation de 10 % du prix de l’eau dès 2008.

Mais pour le professeur Rafael Semiat, de l’institut de recherche sur l’eau (Stephen and Nancy Grand Water Research Institute) du Technion, cette hausse des prix est intolérable.

“La desalinisation représente une nouvelle excuse pour ponctionner de l’argent au public ; de l’argent qui sera utilisé par le gouvernement et les autorités locales à des fins qui n’ont rien à voir avec le problème de pénurie d’eau”. Selon lui, l’augmentation du prix de l’eau ne saurait être justifiée par la nécessité d’accroître la production d’eau desalinisée. Celle-ci ne coûte en effet que 2,58 shekels par m3, alors que le prix officiel de l’eau s’établit à 5, 25 shekels par m3, soit près du double !

“Par ailleurs”, précise le prof. Semiat “les contribuables ont l’habitude de payer des factures bien plus élevées pour leurs téléphones, leurs portables, leurs redevances télé… si bien qu’ils sont indifférents au prix de l’eau. Une hausse de 10 % n’aura aucune influence sur la plupart des consommateurs, sauf sur ceux qui possèdent un grand jardin”. Quoi qu’il en soit, le professeur Semiat considère que seule l’éducation et la responsabilisation du public concernant la pénurie d’eau seront susceptibles d’avoir une influence sur le problème.

Une responsabilisation qui pourrait, selon les hypothèses formulées par certains spécialistes, aller jusqu’à imposer une taxe aux consommateurs d’eau indélicats. Car selon le Technion, une réduction de consommation évaluée à 115 m3 par an et par personne serait nécessaire pour endiguer la pénurie d’eau en Israël. Un objectif difficile à envisager dans un pays qui a presque oublié qu’il bordait l’Afrique…

Source : Guysen News
Un procédé qui date de l'époque du Temple pour éloigner les pigeons
01 septembre 2007, 01:09
LU SUR ADRA

Par Lapid le vendredi 25 août 2006 - 05h46:

Un procédé qui date de l'époque du Temple pour éloigner les pigeons - David Shapira - Pour Arout 7 - vendredi 25 août 2006 -

Les nombreux pigeons qui fréquentent le Mur des lamentations, et se construisent des nids entre les pierres, sont devenus dernièrement une véritable plaie pour ceux qui fréquentent cet endroit de prières. En effet, ces oiseaux de bonne augure sont souvent la cause de mauvaises surprises notamment lorsqu'ils décident de faire leurs besoins naturels sur les visiteurs ou bien sur les livres de prières et autres objets saints placés dans l'esplanade du Mur. Ce problème s'est récemment amplifié depuis que des travaux ont été entrepris dans les tunnels adjacents à l'esplanade.
Le rabbin des lieux saints, Shmouel Rabinovitch, a rapidement été informé de la situation et avec le concours de la Fondation responsable du Mur, il a été décidé d'appliquer une mesure qui fut déjà appliqué à l'époque du Second Temple. En effet des tiges de fer ont été glissées entre les pierres du Mur afin d'empêcher les pigeons de se reposer et d'y construire leurs nids.
Cette "trouvaille" figure en fait dans le traité de la Michna Midot au deuxième chapitre, michna numéro 6 et s'intitule "Koula Orev". Maïmonide explique qu'il s'agit d'une tige de fer tranchante qui s'apparente au sabre, mesure 50 centimètres et empêchent les pigeons de se reposer (Michné Thora, Loi du Temple, Chapitre IV, 4). Ce procédé n'empêchera pas la visite des pigeons sur l'esplanade mais au moins, ils leur sera impossible de bâtir leur demeure sur place et saliront moins les fidèles et les lieux.
Les oiseaux ne sont pas absents du rituel juif puisque selon la tradition, à chaque Tisha Béav, jour de deuil national, une colombe blanche sort des fissures des pierres du Mur des Lamentations pour s'associer aux souffrances du peuple juif.

Israël a inauguré une nouvelle usine de dessalement de l’eau de mer à Palmahim
22 août 2007, 14:41
Israël a inauguré une nouvelle usine de dessalement de l’eau de mer à Palmahim - Par Mickael Finkelstein - Pour IsraeValley - 29 mai 2007 -

Israël vient d’inaugurer une nouvelle usine de dessalement de l’eau de mer à Palmahim. Contrairement à celle d’Ashkelon qui avait été construite par Véolia (et qui représentait en quelque sorte sa vitrine), la nouvelle installation de dessalement de l’eau de mer a été finalisée par la compagnie nationale des Eaux, Mekorot, lundi matin à Palmahim.

Cette seconde usine de dessalement d’Israël fournira 30 millions de mètres cubes d’eau par an et alimentera ainsi en eau douce la région du Goush Dan et de la plaine.

Néanmoins, la production de cette usine de dessalement ne dépassera pas la capacité de celle d’Ashkelon (230 000 m3/jour, soit plus de 80 millions de mètres cubes par an). Cette dernière est aussi la plus grande usine de dessalement d’eau de mer du monde par procédé d’osmose inverse, opérationnelle depuis septembre 2005.
AirWater permet de faire de l’eau potable avec l'humidité de l’air
22 août 2007, 14:36
AirWater permet de faire de l’eau potable avec l'humidité de l’air - Par Alexandre Mallah - Pour IsraelValley - 4 juin 2007 -

L’invention israélienne de la semaine: Le « AirWater » qui permet de faire de l’eau potable avec de l’air !

L’eau est devenue une denrée rare aujourd’hui. Plus de 1/5 de la population n’a pas accès à l’ eau potable.

Cette semaine nous présentons une invention israélienne qui a sauvé et qui sauvera des millions de vies : le air water.

Cette machine est réellement révolutionnaire, elle permet de faire de l’eau pure grâce à l’air et à l’énergie solaire.

En réalité le airwater capte l’ humidité de l’ air pour fournir de l’eau. Il nécessite un taux d’humidité supérieur à 20% (quasiment tout le temps).

Cette machine est complètement autonome et peut fournir jusqu’à 1000 litres par jour.

Il existe plusieurs modèles différents comme celui fixé sur une remorque ou encore directement relié à un robinet pour le bureau.

Il est déjà utilisé dans de nombreux pays et a déjà sauvé de nombreuses vies lors de catastrophes comme le tsunami en Thaïlande.

Le airwater est commercialisé par Ucsy, société issue de Millenium Electric (Hertzlyah) et Air-Water Corp.

Pour plus d’ information: [www.airwatercorp.com]
Pièces jointes:
airwaterpouchb.jpg
Israël Environnement : la Mer Morte va-t-elle disparaître ?
22 août 2007, 14:28
Israël Environnement : la Mer Morte va-t-elle disparaître ? Les cratères d'accrétion se multiplient. Pourtant la solution est simple - Par Alexandre Mallah - Pour IsraelValley - 6 Juin 2007 -


A l’instar de la Mer d’Aral, la Mer morte disparaît un peu plus chaque jour.

Les sinkoles, des trous béants

Un phénomène récent découvert en 1995 menace le pourtour de la Mer Morte, région très touristique. Il s’agit des « sinkholes », des formes de trous d’accrétion se formant du fait de la transformation de la structure géologique.

Ces trous béants s’ouvrent à certains endroits et quelques chutes non graves ont déjà eu lieu à Ein Guedi. Les autorités ont beau reboucher ces trous, le remblai disparaît le jour suivant dans les entrailles du sous-sol.

Et cela s’empire chaque jour ! Le Geophysical Institute of Israel a dénombré pas moins de 1700 sinkholes désormais. 200 nouveaux trous se forment chaque année avec des tailles variant de quelques mètres, jusqu’à 12 mètres. Ces trous menancent l’infrastruture routière puisque certains se trouvent à moins de 100 mètres de la route nationale 90.

Quelle est la solution ?

La Mer Morte représente déjà le plus bas niveau de la Terre atteignant -400 mètres. Cependant, au rythme impressionnant de 120 centimètres par an, elle tend à battre son record chaque année et les plages ont avancé de plus de 2 kilomètres à l’intérieur de la Mer Morte depuis les années 1960.

La cause n’a rien de naturelle et réside dans l’utilisation intensive et mal appropriée des réserves d’eau. Beaucoup de scientifiques s’affairent autour du fameux projet de remplissage de la Mer Morte via un canal acheminant l’eau de la Mer Rouge au sud. Le projet s’avère coûteux et difficile à mettre en place, notamment du aux résistances entre les principaux intéressés (Israël, Jordanie, Autorité Palestinienne).

D’autant plus qu’il tend à cacher la source du problème.

En effet, le grand responsable de cette catastrophe écologique n’est autre que le National Water Carrier project initié par le gouvernement israélien au milieu des années 1950. Celui-ci décida de bloquer les eaux du lac de Tibériade (Kinneret), ainsi que celle de la rivière Yarmuch afin d’alimenter en eau les fameuses cultures d’agrumes israéliennes à destination de l’Europe. Les conséquences sont sans appel.

Beaucoup d’experts sont formels : la seule possibilité de sauver la Mer Morte consiste à rouvrir le barrage de Degania afin de libérer les eaux du Jourdain.
L'EAU POUR LA VIE
22 août 2007, 09:10
L'EAU POUR LA VIE

45 RESERVOIRS CONSTRUITS LORS DES CINQ DERNIERES ANNEES - Par Ray Archeld pour Guysen Israël News - 24 juin 2006

Suite à notre dernière mise à jour dans une édition spéciale du mensuel Mashov 'Hakla'out, publié pour le salon Agro-Mashov, nous envoyons maintenant un autre article concernant l'importance des réservoirs pour la préservation de l'eau en Israël, en général, et pour l'agriculture, en particulier. La construction et le développement de réservoirs ont été rendus possible grâce aux généreuses contributions des amis du KKL à travers le monde.

Il y a trente six ans, le conseil d'administration du KKL, sous la conduite de Moshé Rivlin, décidait d'allouer des budgets substantiels pour aider à préserver l'eau, en construisant des digues et des réservoirs. * En quelques années certains réservoirs sont devenus des lacs. * Les réservoirs et les bassins non seulement fournissent de l'eau pour les récoltes et pour boire mais sont aussi populaires pour la détente et la pêche. * Le KKL a créé, jusqu'à présent, 188 réservoirs et de nombreux autres s'y ajouteront.

Lorsque les délégués du cinquième congrès sioniste, en 1901, ont approuvé la constitution du Keren Kayémet LeIsraël, peu d'entre eux pensaient que, dans un laps de temps relativement court, le KKL devrait relever un autre défi : non seulement construire un pays mais aussi prendre en charge son utilisation. En tant que Premier Ministre de l'époque, David Ben-Gurion, déclarait au 60ème anniversaire du KKL : “racheter la terre non seulement aux étrangers, mais aussi la sortir de la désolation.”

Cette déclaration intervenait alors que dans les bureaux du KKL, ses juristes étaient occupés à démêler les difficultés légales complexes des négociations d'achats de terres, à signer des contrats et à transférer de l'argent, alors que l'équipe sur le terrain était affairée à bonifier la terre. Ils comprirent que la libération de la terre ne signifie pas seulement acquérir des terres en friches, mais aussi la préparer pour un repeuplement – enlever la rocaille, défricher la terre, semer, mais plus encore, amener de l'eau vers la terre. Sans eau, aucune plante ne peut croître ni aucune chose vivante ne peut survivre.

Sur un appel général au monde juif lors du 10ème anniversaire du KKL, imprimé en arrière-plan d'une peinture de Zvi Hermann Schapira, le visionnaire et le principal partisan de la création du KKL, déclarait : "Nous avons parcouru déjà une certaine distance, néanmoins, la tâche qui nous attend se déploie au-delà de zones invisibles."

Au 10ème congrès sioniste, qui se déroulait à Bâle en 1911, le président du KKL, Max Bodenheimer, expliqua l'expression "zones invisibles". Le KKL a été fondé, disait-il, afin d'acquérir des terres, mais en pratique, il est devenu le "seul et unique moteur" de l'ensemble de l'entreprise du nouveau peuplement. Pour la première fois dans l'histoire du mouvement sioniste, la terre et le travail manuel constituaient une partie intégrante de ses activités. Certains affirmaient que le KKL semblait être "l'employé et aussi le patron", bien que se préoccupant de l'achat des terres, il était mais également actif dans les premières phases de peuplement agricole du pays.

D'une part, il existait des régions, en particulier les vallées de la Galilée, qui abondaient en eau – mais qui était stagnante, une eau qui "nourrissait" des essaims de moustiques anophèles (porteurs du parasite de la malaria). D'autre part, les terres montagneuses étaient arides et clairsemées, si l'eau pouvait y être amenée et le sol mis en terrasse, des récoltes de légumes et de fruits pouvaient être envisagées. Dès que Yéhoshoua Hankin acheva d'acquérir la vallée de Jezréel en été 1921, le KKL lança l'assèchement des marais. Il s'agissait du plus important projet de gros oeuvre jamais réalisé dans le pays. Ainsi, le KKL résolvait non seulement le problème des marais – la source majeure de la malaria – mais aussi le problème de l'emploi des pionniers, qui se virent confier des travaux de drainage des marais et d'assainissement des canaux des rivières. Pour nombre d'entre eux, il s'agissait de leur premier emploi en Terre d'Israël et leur premier contact direct avec le sol. "Chaque nouvelle découverte d'une source d'eau potable provoquait une excitation sans borne" racontait l'un d'eux. Les marais disparurent et des rangées de champs cultivés prirent leur place.

Beaucoup d'années passèrent et le KKL réclama davantage de terres. Six années de travail avaient été consacrées pour le projet du 'Houlé, afin de rendre fertile la vallée. Simultanément avec l'assèchement des eaux stagnantes des vallées, le KKL oeuvra également pour construire des châteaux d'eau dans les nouvelles localités et poser des canalisations pour amener l'eau aux communautés situées dans les montagnes du Néguev. Ensuite, le KKL décida d'alimenter en eau le désert, pas seulement à l'aide de canalisations, mais aussi en créant des digues et des réservoirs pour utiliser les eaux de ruissellement. L'engagement massif de l'organisation dans la construction de réservoirs d'eau a commencé il y a 26 ans, à la fin des années 80. Les premiers réservoirs ont vu le jour dans les Hauteurs du Golan, dans le Néguev et dans la vallée de Beit She’an.

Néanmoins, déjà dans les années 50, le KKL avait érigé un barrage de 400 000 mètres cubes pour retenir les eaux de ruissellement près du kibboutz Lahav. Les années 80 furent les témoins des "fils du projet Israël", un barrage et un réservoir construit conjointement, pour retenir les eaux de ruissellement et pour stocker les eaux de pluie. Ce réservoir a été construit pour contenir un volume de 7 millions de mètres cubes – le premier réservoir avec une taille chiffrée en millions.

Vers la fin des années 80, après plusieurs années de sécheresse, le conseil d'administration du KKL, sous la conduite de Moshé Rivlin, décidait d'allouer des budgets substantiels aux projets de stockage de l'eau, en construisant des digues et des bassins artificiels. En quelques années, plusieurs de ces réservoirs sont devenus des lacs. Il advint que ces nouveaux bassins ne constituèrent pas simplement une source pour l'irrigation et en eau potable pour les communautés limitrophes, ils représentaient également une attraction tant pour les loisirs que pour la pêche. Un barrage a été édifié près du kibboutz Sdé Boker sur le plateau du Néguev et son eau continue de couler pour les vergers et les pâturages locaux. Un important réservoir construit dans la région de La'hish, près de Kedma, utilise au maximum les eaux usées de Kiryat Mala'hi pour irriguer les récoltes. Davantage de réservoirs ont été construits dans la vallée de Beit She’an et sur le plateau du Golan.

En 1987, l'un des premiers barrages a été mis en oeuvre : le barrage Hadassah Eshet, sur le Nahal Hayoun dans la Aravah. Son but principal est de retenir les eaux de pluie - 340 millions de mètres cubes qui s'écoulent des montagnes du Néguev et sont absorbés dans la nappe phréatique. Le projet a été planifié par l'entreprise Tahal Water Planning Ltd. et implémenté par le KKL avec un investissement de 1,28 millions de dollars. Le lac créé par le barrage retient une quantité d'eau impressionnante.

A la fin de la décade, les réservoirs de la vallée de Beit She’an – Reshafim et Shifah – ont collecté plus de 3 millions de mètres cubes d'eau par an. Et, comme lors des années passées, de plus en plus de réservoirs ont été ajoutés sur l'ensemble du pays. Certains d'entre eux retiennent les eaux de pluie – Idamit, Afikim-Rabin, Og, Baram, Balua, Gazit et Galon -, tandis que d'autres stockent les effluents pour l'irrigation agricole- principalement pour les champs de culture tels la luzerne, servant essentiellement au fourrage des animaux.

En 1986, le KKL a construit le réservoir de 'Hatsor B, également pour le stockage des effluents pour une irrigation secondaire et le réservoir de Shifah. Le début des années 90 a été marqué par les réservoirs de Kidron, Ein Hanatsiv A et B, Afikim A et B, Gesher A et B, Dalton, Hamadiya, Hafetz Haim, Tirat Zvi, Eshkol, Beersheba, Amir, Zukim, Revivim, Regba, Sde Eliyahu, Ayelet Hashahar et d'autres encore. Des douzaines d'autres réservoirs d'eau à des phases de planification diverses sont prévus dans le Néguev aride mais aussi dans tout le pays. Beaucoup d'entre eux sont maintenant considérés comme des lieux d'évasion lacustres, par exemple les réservoirs de 'Hourshat Tal, Na'hal Bessor A et B, et à Keret, Bezet, Sapir, Timna et d'autres lits de rivières.

Les anciens du KKL, qui se souviennent des jours de jadis où ils asséchaient les marais, voient la construction des réservoirs comme la preuve de l'importance primordiale de l'organisation pour l'Etat. Bien qu'il fut un temps où la tâche du KKL était de "rendre sec" et qu'à présent, son slogan est de "rendre humide", ces deux fonctions prouvent clairement le coût élevé investi par le KKL pour entretenir le sol, et sa capacité à fournir la bonne solution dans chaque région. L'eau, qui à l'époque des marais suscitait des maladies, apporte maintenant la vie.

Bonification de la terre

Le KKL aide à implémenter et à financer de nombreux projets liés au développement du secteur agricole, à la qualité de l'environnement et à l'ensemble du réseau des ressources en eau. Il construit des réservoirs et des barrages pour retenir les eaux de ruissellement, pour enrichir la nappe phréatique et traiter les eaux usées, ainsi que pour préserver le sol et son drainage. Le travail de la terre – pour préserver, drainer et cultiver – est mené à bien par la construction pour éviter l'érosion et le drainage des terres arables, en revalorisant le drainage souterrain. De même, la préparation d'une terre pour l'agriculture – en particulier dans les régions montagneuses – implique l'enlèvement de la rocaille et l'amélioration de la région en la protégeant contre les inondations.

Gershon Avni, directeur de l'Autorité du Développement de la Terre au KKL, explique : “En ayant une vue d'ensemble globale, je dirai que notre travail peut être décrit en trois couleurs : vert, bleu et marron. Le vert symbolise la couleur de toutes nos activités concernant l'écologie : entretien des forêts existantes, plantation de nouvelles forêts et leur implantation dans des régions ouvertes tout en, évidemment, les tenant à la disposition des visiteurs par la création d'espaces de stationnement pour toutes les catégories de véhicules, etc.

La seconde couleur, le bleu, correspond à toutes nos activités liées à l'eau. Avant tout, il y a les constructions de réservoirs du KKL pour collecter les eaux pluviales et les barrages et les réservoirs combinés que nous édifions pour retenir les eaux de ruissellement. Nous faisons également des réservoirs pour l'eau recyclée, contribuant ainsi au système de ressource en eau national et en luttons contre la pollution qui se produit lorsque les eaux usées polluent la couche aquifère. Au lieu de cela, l'eau recyclée est utilisée pour l'irrigation des cultures agricoles. En outre, le KKL se préoccupe de la restauration des rivières. Il s'agit d'une question importante sous bien des aspects, tels que le nettoyage des canaux des rivières sur l'ensemble du pays, la lutte contre la pollution et la réhabilitation de la vie là où elle s'est dégradée.

La troisième couleur, le marron, décrit toutes nos activités associées au développement du sol, essentiellement l'agriculture mais aussi le peuplement initial. Nous préparons la terre pour l'exploiter, construisons l'infrastructure pour les installations agricoles, traçons des routes de campagne, restaurons les rives des lits de rivières asséchés, les sources et les rivières, embellissons le paysage et construisons des routes pour les touristes et les visiteurs. Outre ces réalisations, nous finançons, bien entendu, la recherche et le développement agricoles dans le pays, dans les centres régionaux, afin que les fermiers puissent s'appuyer sur le savoir faire le plus moderne à leur disposition. Telles sont, en résumé, les trois secteurs que nous prenons en charge : le vert, le bleu et le marron."

Quel est le budget annuel que vous investissez pour l'agriculture ?

Avni : "Le budget annuel que nous investissons avoisine les 350 millions de shekels, la plupart provenant de nos fonds. Ce qui signifie que cet investissement provient du budget du KKL, et qu'une partie est financé par d'autres partenaires qui travaillent avec nous, tels que le Ministère de l'Agriculture, le Département du Peuplement de l'Agence Juive et d'autres organismes. Mais l'essentiel de la somme, comme je l'ai indiqué, provient des ressources propres du KKL."

Le KKL se voit-il supporter le développement de l'agriculture dans l'avenir ?

Avni : "Absolument. Nous envisageons notre avenir en poursuivant le travail dans les trois sphères que j'ai mentionnées, et même pensons accroître notre travail si nous obtenons des fonds pour cela."

Moshé Cohen, Directeur du Développement, responsable des réservoirs du KKL, ajoute : "Jusqu'à présent, le KKL a construit 188 réservoirs d'eau à l'échelle nationale, fournissant un volume total de 130 millions de mètres cubes d'eau : stockage des eaux usées, eaux de ruissellement, étangs d'élevage de poissons, eau de la station de retraitement des eaux usées de la région de Dan, et eau de source."

Combien d'argent le KKL a-t-il investit jusqu'à maintenant dans la construction de réservoirs en Israël ?

Cohen : "La contribution qu'apporte les réservoirs d'eau à l'agriculture est énorme, bien que l'investissement en termes d'infrastructure ne soit pas si impressionnant. Jusqu'à présent, l'investissement total effectué par le KKL dans la construction de réservoirs atteint les 170 millions."

Vous avez mentionné différentes catégories d'eau, par exemple l'eau recyclée, les étangs à poissons et l'eau de ruissellement. Comment le KKL utilise-t-il intégralement ces différents types d'eau ?

Cohen : "Le stockage des eaux usées et leur utilisation pour l'irrigation sans un traitement préalable pour neutraliser leur salinité est responsable de la pollution ou de la salinisation du sol et/ou de la nappe phréatique. Pour réduire la salinité, nous devons mettre à niveau le traitement des effluents à un standard tertiaire, lequeli implique aussi la construction d'installations de désanilisation spéciales".

Combien a-t-on construit de réservoirs en 2005 (ou lors des cinq dernières années), quel était le budget qui leur a été dédié et où se trouvent-ils ?

"Au cours des cinq dernières années, le KKL a construit 45 réservoirs dans tout le pays en commençant par celui d'Elifaz, près d'Eilat, et jusqu'au nord vers le réservoir de Ortal, sur les Hauteurs du Golan."

De combien de mètres cubes d'eau parlons-nous pour chaque réservoir, au cours des dernières années ?

Cohen : "Evidemment, le volume de stockage diffère pour chaque réservoir. Le plus grand, construit par nos soins récemment, à l'est d'Emek 'Hefer, a un volume de cinq millions de mètres cubes."

Quels sont les plans pour de nouveaux réservoirs cette année (2006) et pour l'année suivante ?

Cohen : "Pour 2006 – 2007, nous prévoyons de construire 15 autres réservoirs répartis dans tout le pays. En outre, le KKL aide à édifier des réservoirs de tout type, pour divers objectifs, qui ont été approuvés par le Commissaire chargé des Eaux ou le Ministère de l'Agriculture, et reconnus comme étant bénéfiques au réseau national de distribution de l'eau et, bien sûr, à l'agriculture en Israël."

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De la méditerranée à vos robinets: la nouvelle eau potable en Israël
25 septembre 2007, 20:53
De la méditerranée à vos robinets: la nouvelle eau potable en Israël - Par Infolive.tv - 6 septembre 2007 -

Il semblerait qu'aujourd'hui, l'avenir de l'eau en Israël se trouve dans la mer, grâce au processus de désalinisation. Coup d'oeil sur le processus qui permet à l'eau de la mer méditerranée de débarquer dans vos robinets.

[www.infolive.tv]
L'Institut Weizmann de Rehovot est reconnu par l'UNESCO comme étant un modèle universel dans les études environnementales. - Par Guysen.International.News - 30 septembre 2007 -

Un programme d'étude sur les liens entre l'homme et l'environnement, destiné aux collégiens et rédigé par les professeurs Israel Bar-Yossef, Nir Orion, Orit Ben-Zvi Assaraf, et Dan Yakir, a été sélectionné par l'UNESCO pour intégrer le programme Planète Bleue qui doit être diffusé dans les écoles du monde entier.

Planète Bleue se focalise particulièrement sur le cycle de l'eau et les écosystèmes, et est destiné à devenir un outil d'apprentissage qui fait intervenir des expériences sur le terrain.
Israël se lance dans le recyclage des e-déchets - Par Diane Fink - Pour Guysen News International - 4 mai 2011



Recycler des matières premières précieuses à partir d'ancien équipement électronique peut être un moyen de créer de nouveaux emplois pour les handicapés a estimé le ministère israélien de la Protection environnementale.

Les déchets électroniques sont pleins de matériaux minéraux bruts, pourtant les ordinateurs et les téléphones portables sont souvent mis au rebut avant de pouvoir être récupérés. Conscient de ces pertes, le gouvernement israélien entend encourager les citoyens à recycler leurs déchets électroniques, les e-déchets, tout en fournissant du travail à un secteur dans lequel règne le sous-emploi. "Notre but est de d'ouvrir de nouvelles places pour que les handicapés puissent y travailler", a expliqué Yoav Goell, le coordinateur du recyclage pour le ministère israélien de la Protection environnementale.

En collaboration avec le ministre des Affaires sociales et des Services sociaux, le ministère espère donner un élan novateur à une nouveau secteur d'affaires en Israël – un secteur qui pourrait être bénéfique à la société et à l'environnement.

Chaque ministère allouera 1 million de shekels pour les fonds de la start-up et un total de 600 000 de dollars sera donné aux entreprises existantes cherchant à construire un nouveau secteur en Israël et disposées à employer des handicapés.

Les entreprises ou les individus ayant une bonne idée "verte" sont ainsi invités à soumettre celle-ci une fois que l'appel d'offre sera annoncée. Les entreprises existantes dont les infrastructures sont disponibles ou les nouvelles compagnies peuvent soumettre leurs idées a expliqué M. Goell qui est en charge des activités de recyclage du gouvernement israélien. Il a souligné qu'il ne s'agissait pas d'un projet de charité. Après un an ou deux, les projets devraient être capables de s'auto-financer. Elles devront cependant partager leurs profits avec ceux qui se sont engagés dans le projet.

M. Goell a déjà à l'esprit le modèle des infrastructures de e-déchets sur VPM PLAST, situé dans le nord du Kibboutz Yasur. VPM PLAST s'étend sur 5 000 mètres d'infrastructures afin de prendre en charge de manipuler et de recycler les déchets plastiques – allant des ustensiles aux jouets, aux stylos et aux tuyaux – fabriqués dans des matériaux utiles pour des besoins spécifiques. "Nous avons eu l'idée et nous allons ouvrir des endroits comme cela. Nous leur fournirons leur premiers budgets de financement pour les premières année afin qu'ils puissent commencer à travailler et diriger eux-mêmes", a expliqué M. Goell.

Il a ensuite souligné qu'Israël avait beaucoup de projets de recyclages, notamment pour le papier ou les canettes, mais aucun ne concerne les e-déchets. Ses collègues et lui-même se sont mis d'accord sur le fait qu'ils voulaient financier des projets "verts" plus sophistiqués. M. Goell espère que les grandes entreprises, y compris celles qui sont gérées par la reine de 'l'écolo', Shari Arison, soumettront des idées. Mme Arison s'est également donné pour mission de pousser les entreprises à commencer à "penser vert".

En Israël, les municipalités mènent des activités de recyclage. Elles sont soutenues par le gouvernement qui leur fournit des incitations et des subventions pour de nouveaux projets. Lorsque les entreprises privées sont intéressées par la collecte des matières recyclables comme le plastique et le papier, ils demandent une licence à travers la ville. Dans de nombreuses villes, par exemple, il y a des poubelles de rue pour la collecte du papier et des bouteilles en plastique. À l'avenir, le gouvernement prévoit que tous les déchets ménagers soient séparés en deux flux, sec et humide, puis triés à une installation de recyclage, a dit M. Goell. En apprenant des autres pays, y compris l'Allemagne, Israël a établi que cette méthode serait la plus efficace.
Selon les rapports du ministère de l'Environnement, Israël a pour but d'accomplir 50% du recyclage des déchets domestiques et industriels d'ici à 2020. Pour les e-déchets, le problème ne concerne pas la quantité mais la qualité.
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