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Revue quotidienne de la Presse Israelienne

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Revue quotidienne de la Presse Israelienne - 11 Octobre 2007 - 29 Tichri 5768 - Par IsraelInfos.net - Numero 320

A LA UNE

Abbas réclame le retour aux frontières de 1967

«Le conflit israélo-palestinien se poursuivra si tous les dossiers clés ne sont pas discutés au sommet d’Annapolis». C’est l’avertissement lancé à Israël par le président de l’Autorité Palestinienne.

Dans une interview accordée à la chaîne Palestine TV, Mahmoud Abbas présente pour la première fois publiquement sa position de départ dans les négociations qu’il entend conduire à la Conférence internationale de la paix prévue aux Etats-Unis à la fin du mois de novembre. Le chef de l’Autorité Palestinienne a indiqué que l’ordre du jour devait porter sur les frontières définitives du futur état, le partage de Jérusalem, et le statut des réfugiés. Concernant les revendications territoriales, Mahmoud Abbas a été particulièrement précis : «Nous avons 6.205 kilomètres carrés en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, et nous les voulons en l’état» a-t-il affirmé, indiquant en fait qu’il souhaitait obtenir un retour d’Israël à ses frontières d’avant la guerre des Six Jours.

Le président de l’Autonomie a en outre exclu tout échange de territoires avec Israël, et notamment le transfert sous souveraineté palestinienne de certaines localités arabes de Galilée en échange du maintien de blocs d’implantations de Judée Samarie sous domination israélienne. «Nous pourrons cependant accepter quelques réajustements mineurs de frontières, et encore seulement sur des surfaces équivalentes» a expliqu?? Mahmoud Abbas. «Si tous ces problèmes ne trouvent pas une solution à la Conférence d’Annapolis, ou si l’un d’entre eux est écarté de l’ordre du jour, le conflit ne pourra pas être réglé et continuera» a averti le leader palestinien, sans préciser ce qu’il entendait par «poursuite du conflit».

A Jérusalem où l’on s’est refusé à commenter les déclarations de Mahmoud Abbas, on a en revanche déploré qu’il ait choisi d’exposer publiquement ses revendications. Dans l’entourage d’Ehud Olmert on a seulement rappelé que lors de leur dernier entretien, le Premier ministre israélien et le président palestinien étaient convenus de confier les préparatifs de cette conférence à leurs équipes de négociateurs, en vue d’élaborer une déclaration conjointe, et surtout de le faire loin de la presse. «Mahmoud Abbas a commencé à négocier par médias interposés» a-t-on constaté à Jérusalem.

Politique

Le Contrôleur de l’Etat interdit provisoirement au ministre des Finances de soumettre le remplacement de son Comptable Général à l’approbation du gouvernement. Micha Lindenstrauss, qui depuis plus d’un an épingle celui-ci sur des dysfonctionnements et des carences dans sa conduite des affaires publiques, a pris cette mesure sans précédent pour défendre le haut fonctionnaire, dont le limogeage était à l’ordre du jour du prochain conseil des ministres. Yaron Zelika, qui avait à plusieurs reprises révélé des irrégularités de responsables politiques, est notamment à l’origine de l’enquête judiciaire sur la privatisation de la Banque Leumi. Dans cette dernière affaire, des soupçons pèsent sur Ehud Olmert pour le rôle qu’il y aurait joué en tentant de favoriser deux amis personnels dans le rachat des actions de contrôle de la banque, alors qu’il ??tait ministre des Finances. Le Contrôleur de l’Etat a rappelé que la dénonciation de corruption par des fonctionnaires permettait à ceux-ci d'être protégés par la loi. M. Lindenstrauss a ainsi suspendu toute procédure de licenciement de Yaron Zelika, et ce jusqu’à ce qu’il puisse établir si la décision du ministre des Finances visait à neutraliser ou à sanctionner l'intéressé.

Sécurité

- Le cabinet de sécurité convoqué par Ehud Olmert a approuvé le projet d’équiper tous les avions de ligne israéliens, de systèmes de détection et de protection contre des tirs de missiles. Cette décision avait été prise une première fois par le gouvernement Sharon après une attaque au missile manquée, contre un appareil de la compagnie Arkia en novembre 2003 sur l’aéroport de Mombassa, mais l'application en avait été reportée pour des raisons budgétaires. Cette fois, le financement sera partagé entre l’Etat et les compagnies aériennes.

- Un membre des Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa tué et un autre blessé à Naplouse. Les deux hommes étaient recherchés par les forces de sécurité israéliennes pour avoir violé leur engagement à rendre leurs armes, et à renoncer à toute action terroriste, en échange de leur amnistie. Des gardes-frontières d'une unité d'élite, apparemment déguisés en policiers palestiniens, ont pénétré dans la casbah de Naplouse pour les appréhender, et ont dû tirer sur les deux hommes.

- Dans le nord de la Bande de Gaza, deux Palestiniens ont été légèrement blessés par l’explosion de la roquette qu’ils s’apprêtaient à tirer contre Israël.

Social

Le syndicat des enseignants du secondaire a entamé son mouvement de grève illimité. Les représentants syndicaux ont toutefois accédé à la demande du ministère de l’Education de reprendre le travail dans les établissements de Sdérot et des localités limitrophes de Gaza, afin de ne pas mettre en danger la s??curité des élèves. Les débrayages continueront en revanche dans le reste du pays, bien qu’environ 600 établissements dont les enseignants appartiennent à une autre organisation syndicale, ne suivent pas le mot d’ordre de grève. Le site internet du ministère de l’Education met à disposition du public la liste des collèges qui fonctionnent normalement.

Diplomatie

Ehud Olmert effectuera dans dix jours une tournée européenne, qui le conduira à Londres et à Paris où il sera reçu par son homologue français François Fillon et par le président Nicolas Sarkozy. Au programme des entretiens du Premier ministre israélien : le processus diplomatique avec les Palestiniens, la situation stratégique au Moyen-Orient, et le dossier iranien.

Justice

Le droit du travail israélien doit s’appliquer aussi aux Palestiniens travaillant pour des israéliens dans les territoires de Judée Samarie. C’est ce qu’ont décidé les juges de la Haute Cour de Justice, qui ont cassé un arrêt des Prud’hommes qui avait débouté des ouvriers palestiniens ayant porté plainte contre leur employeur, à propos de leurs conditions de travail.

Economie

Après la Bank Hapoalim, c’est au tour de la Discount de cesser ses opérations financières avec la Bande de Gaza. La troisième banque israélienne a annoncé qu’elle allait réduire ses transactions par étapes, afin de permettre aux Palestiniens de trouver d’autres établissements pour effectuer leurs opérations bancaires. La décision de ces deux grandes banques israéliennes suit celle du gouvernement prise le mois dernier, de déclarer la Bande de Gaza "entité hostile".

Sport

Deux nouvelles médailles d’or pour les sportifs israéliens aux Jeux Olympiques Spéciaux de Shanghai, en finale de football et au relais quatre fois cent mètres.

Cinéma

David Lynch effectuera sa première visite en Israël la semaine prochaine, à l’invitation de l’école de cinéma Sam Spiegel qui lui remettra une distinction pour son œuvre. Le réalisateur américain de «Elephant Man», «Blue Velvet» et de la série télévisée «Twin Peaks» sera également reçu par le Président Shimon Peres
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Le flash info du jeudi 11 octobre 2007 - Par Jerusalem Post Edition francaise -

ISRAEL ET AUTORITE PALESTINIENNE

Lindenstrauss prend la défense de Zalikha

Le trésorier général du ministère des Finances, Yaron Zalikha ne sera pas forcé de quitter son poste la semaine prochaine après que le contrôleur d'Etat Micha Lindenstrauss a émis mercredi 10 octobre un mandat temporaire de protection le concernant, empêchant ainsi le gouvernement de lui nommer un successeur. Le ministère des Finances a annoncé jeudi 11 octobre qu'il envisageait de faire appel à la cour suprême contre le mandat de protection.

Selon l'ordre de Lindenstrauss, "le ministre des Finances s'abstiendra de mettre un terme au mandat du trésorier général du ministère des Finances, Yaron Zalikha, et de lui nommer un successeur [...] jusqu'à ce que sa plainte soit entièrement examinée".

Le 29 août, le ministre des Finances Ronnie Bar-On avait informé Zalikha que son contrat, qui expire le 19 octobre, ne serait pas renouvelé.

Zalikha est le témoin essentiel dans l'affaire de la privatisation de la banque Leumi. Il accuse le Premier ministre Ehoud Olmert d'avoir, alors qu'il était ministre des Finances en 2005, influencé la vente des parts de la banque en faveur de son ami, l'homme d'affaires australien Frank Louis.

"Il semble bien y avoir un lien de cause à effet entre l'acte de dénonciation de Zalikha et les attaques dont il est la cible", a estimé Lindenstrauss. "Cela justifie que cette affaire fasse l'objet d'un examen. Jusqu'à ce que cela soit fait, Zalikha bénéficiera de ma protection."

Olmert interrogé pour la deuxième fois par la police

Une équipe d'enquêteurs de la police a interrogé jeudi matin 11 octobre le Premier ministre Ehoud Olmert dans sa résidence rue Balfour à Jérusalem, dans le cadre de l'affaire de la privatisation de la banque Leumi. La session d'interrogatoire a eu lieu deux jours après que le Premier ministre a mis fin à une session, prétextant se sentir mal.

Olmert a affirmé qu'il avait cherché à rendre les conditions alléchantes pas seulement pour son ami Frank Louis, mais pour tous les enchérisseurs. Quant à savoir s'il aurait du déclarer être en conflit d'intérêt à cause de son amitié avec Louis, Olmert s'est défendu en disant que d'autres amis à lui, comme l'avocat Ram Caspi, étaient impliqués dans l'appel d'offres.

En outre, le trésorier général du ministère des Finances, Yaron Zalikha, a révélé jeudi, lors d'une interview à la radio, qu'Olmert et l'ancien ministre des Finances Avraham Hirchson lui avaient offert, à lui ainsi qu'à la conseillère juridique du Trésor, Yamina Mazouz, des postes très prisés, apparemment pour gagner leur soutien dans l'affaire.

La grève des lycées se poursuit, sauf à Sderot

Alors que la grève nationale des lycées est entrée dans sa deuxième journée jeudi 11 octobre, l'organisation des enseignants du secondaire a annoncé que les cours reprendraient à Sderot et dans la périphérie de la bande de Gaza, répondant aux requêtes des parents et de nombreux députés.

"Nous estimons que les lycéens de la périphérie de Gaza doivent passer leur journée dans les classes protégées de la ville, plutôt que dans des maisons sans protection", a expliqué le chef de l'organisation, Ran Erez.

La grève, suivie par plus de 40 000 enseignants du secondaire, a causé la fermeture de 1 200 établissements, soit 40 % des lycées du pays. De nombreux professeurs du secondaire sont affiliés au mouvement rival, le syndicat des enseignants, qui ne fait pas grève, étant lui parvenu à un accord salarial avec le gouvernement.

Pour tous renseignements, la ligne d'urgence du ministère de l'Education continue de fonctionner entre 7h et 19h : 1212- 23456, ou sur internet: www.education.gov.il.

La Syrie ne participera pas à la conférence de paix sur le Proche-Orient

Le président syrien Bachar al-Assad a annoncé jeudi 10 octobre que son pays n'avait pas l'intention de participer à la conférence de paix sur le Proche-Orient à Annapolis en novembre. S'adressant à un média tunisien, Assad a estimé que la conférence n'avait aucune chance de remplir les objectifs de la Syrie.

L'Egypte, la Jordanie et l'Arabie Saoudite ont déjà confirmé leur participation.

Le ministre des Affaires stratégiques Avigdor Lieberman a quant à lui menacé : "tout effort de discuter de sujets centraux lors de la conférence d'Annapolis mènera à la dissolution du gouvernement".

Lors d'un entretien avec l'émissaire du Quartet au Moyen-Orient, Tony Blair, Lieberman a ajouté : "la solution doit inclure les Arabes israéliens comme une base d'accord territorial et de transfert de populations". La communauté internationale doit concentrer ses efforts sur les questions de la sécurité d'Israël et de l'économie palestinienne", a-t-il conseillé.

Israël dément croire que les soldats kidnappés ont été tués

Israël est convaincu que les soldats kidnappés Ehoud Goldwasser et Eldad Regev ont été tués, a rapporté jeudi 11 octobre le journal Al-Hayat basé à Londres. Selon une source française dite fiable interviewée par le journal, le Hezbollah aurait tué les deux soldats.

Israël s'est empressé de démentir le rapport, qu'il a qualifié de "rumeurs sans fondement". "L'hypothèse de base de l'Etat d'Israël est qu'ils sont en vie et toutes nos actions prennent racine sur cette hypothèse", a rectifié la porte-parole du Premier ministre Ehoud Olmert, Miri Eisen.

Les rescapés de la Shoah qui n'ont pas été dans les camps recevront une augmentation mensuelle de 500 shekels

Les dirigeants des organisations de rescapés de la Shoah se sont estimés satisfaits mercredi 10 octobre de l'accord conclu avec le directeur du bureau du Premier ministre, Raanan Dinur, concernant les rescapés "de deuxième rang" ­ les survivants de la Shoah n'ayant pas été dans les camps de concentration ou les ghettos et s'étant enfuis des zones d'occupation nazie.

Lors de précédentes négociations, un milliard de shekels avaient été alloués aux rescapés de la Shoah, mais il avait été décidé que le sort 85 000 rescapés de "deuxième rang" serait inclus dans le plan d'aide aux personnes âgées. La plupart de ces rescapés sont originaires de l'ex-URSS et sont arrivés en Israël ces vingt dernières années. Ils se trouvent pour la majorité dans une situation économique difficile.

500 millions de shekels supplémentaires d'aide aux personnes âgées seront alloués dans les trois prochaines années, et répartis selon l'âge et la situation financière. En outre, les personnes âgées de plus de 80 ans et n'étant pas propriétaires d'une maison recevront une augmentation mensuelle de 500 shekels de leurs allocations. 80 % des personnes concernées sont des rescapés de la Shoah.

Tsahal tue un membre des Tanzim à Djénine

Les troupes de Tsahal ont tué dans la nuit de mercredi à jeudi 11 octobre à Djénine, un haut membre des Tanzim qui planifiait de futurs attentats terroristes en Israël, a rapporté la radio de l'armée.

Selon des sources palestiniennes, ce serait cependant un policier palestinien, Mohammed Abu Tsror, 21 ans, qui aurait été tué, alors qu'il conduisait un terroriste recherché du Djihad islamique qui serait lui parvenu à s'échaper.

Les troupes ont en outre arrêté dix terroristes présumés lors d'opérations en Cisjordanie.

Mercredi, des soldats déguisés en membres des forces de sécurité palestiniennes ont tué un homme armé affilié au Fatah lors d'un raid à Naplouse, et blessé un haut membre des Brigades des martyrs d'al-Aqsa.

La banque Discount cesse toute relation avec la bande de Gaza

La banque Discount a suspendu mercredi 10 octobre tout lien avec les établissements bancaires de la bande de Gaza, en accord avec la position du gouvernement à l'égard du territoire. Le gouvernement a décrété la bande de Gaza "territoire ennemi" le mois dernier, après la prise de contrôle du Hamas.

La décision de la banque Discount fait suite à celle de la banque Hapoalim, la plus grande d'Israël. Les deux banques étaient les seules à faire affaire avec les institutions financières de Gaza.

Un Palestinien converti au judaïsme reconnu coupable d'avoir aidé le Djihad islamique

Un Palestinien converti au judaïsme a été reconnu coupable mercredi 10 octobre d'avoir fourni de l'acide nitrique à son frère, un militant du Djihad islamique, pour fabriquer des bombes.

Asaf Ben David, 38 ans, est originaire de Tubas, un village de Cisjordanie. Il s'est converti au judaïsme au début des années 1990 et a déménagé à Haïfa, où il a fondé une famille. Avant sa conversion, il portait le nom d'Hussam Sawafta.

Son frère, Salah Sawafta, avait dans le même temps rejoint les rangs du Djihad islamique. Il a été tué par Tsahal l'an dernier lors d'une opération militaire.

"Il a été reconnu coupable d'avoir contacté un agent étranger en temps de guerre et d'avoir comploté avec l'ennemi", a Nitsan Eyal, un porte-parole de l'administration judiciaire. "Il a accepté d'acheter de l'acide nitrique, qui est utilisé dans la fabrication d'explosifs, et de le remettre au Djihad islamique."

Le verdict est attendu à la fin du mois d'octobre.

La cour suprême : les lois du travail israéliennes applicables aux Palestiniens employés dans les implantations de Judée-Samarie

Dans une décision qui fait date, la cour suprême a jugé mercredi 10 octobre que les Palestiniens travaillant pour des employeurs israéliens dans des implantations en Judée et Samarie devaient recevoir les avantages prévus par la loi israélienne et non jordanienne.

"Dans les cas que nous avons examinés et vu les circonstances entrant en considération, la loi israélienne s'applique aux relations de travail entre les employeurs israéliens et leurs employés palestiniens résidant en Cisjordanie", a conclu le vice-président de la cour, Eliezer Rivlin.

Les cas étudiés par la cour concernent des Palestiniens employés par le conseil local de Givat Zeev et différentes compagnies privées de Judée et de Samarie. A l'origine de l'affaire, les Palestiniens ont déposé une plainte exigeant que leurs employeurs israéliens les rémunéraient conformément à la loi israélienne ­ en ce qui concerne par exemple le salaire minimum, ou les indemnités de licenciement, qui ne sont pas prévus par la loi jordanienne.

Selon les employeurs, les compagnies étant situées en Cisjordanie, elles doivent se conformer à la loi jordanienne. L'Etat, qui représente le conseil local de Givat Zeev, argue que dans le cas où le contrat de travail entre l'employeur et l'employé ne stipule pas quelle loi est appliquée, la loi locale, en l'occurence la loi jordanienne, est appliquée par défaut, le fait que l'employeur soit israélien n'étant pas pertinent.

La décision de Rivlin a cependant été motivée par le fait que les salaires sont payés en shekels, les fiches de paye rédigées en hébreu et les vacances calquées sur le calendrier hébraïque. En outre, le fait qu'Israéliens et Palestiniens effectuant le même travail ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail viole le principe d'égalité, a-t-il jugé.

Campagne pour la libération d'Ygal Amir

Alors que le 21e anniversaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Itzhak Rabin approche, des activistes d'extrême droite organisent une campagne pour la libération de son assassin, Ygal Amir, a rapporté jeudi 11 octobre la radio de l'armée.

Dans le cadre de la campagne, qui debutera dans deux semaines, des pamphlets seront distribués dans la région du Goush Dan, que le groupe considère comme un bastion de la gauche.

Sous la bannière "Un temps pour la paix, un temps pour l'apaisement ­ le temps est venu de libérer Ygal Amir", les activistes présenteront des arguments en faveur de sa libération, qu'ils comparent entre autre à celle des prisonniers sécuritaires palestiniens, ainsi qu'à l'allègement de la peine des cinq Arabes israéliens qui ont tué Danny Katz en 1983.

Selon un sondage publié jeudi dans le Maariv, 26 % des Israéliens pensent qu'Amir doit être relâché d'ici 2015, et 46 % de la communauté religieuse est convaincue qu'il n'est pas le meurtrier de Rabin.

Ygal Amir purge une peine de prison à perpétuité.

Bar Rafaeli poursuit le Yediot Aharonot

Le top model israélien et compagne de l'acteur Leonardo Di Caprio, Bar Rafaeli poursuit le quotidien Yediot Aharonot pour diffamation pour avoir publié une interview d'elle la semaine dernière, intitulée "Bar Rafaeli contre l'Etat d'Israël".

L'avocat de Rafaeli, Me Dror Arad-Alon a exigé des excuses du journal ainsi que des compensations s'élevant à un demi-million de dollars.

Dans l'interview, Rafaeli était citée disant : "A quoi bon mourir pour son pays ? N'est-ce pas mieux de vivre à New York ? ; "Qu'est-ce que ça change l'Ouganda ou Israël ?" ou encore "Je n'ai jamais invité une célébrité en Israël parce qu'il y a ici une houtzpa (une arrogance) comme nulle par ailleurs".

Arad-Alon prétend que le Yediot a publié "des citations fausses et tendancieuses, sans rapport avec les commentaires" de sa cliente, qu'elle a été manipulée par le journaliste et que cet article a encouragé son lynchage public et médiatique.

FRANCE

Attentat de la rue Copernic : la police française sur la piste d'un suspect au Canada

Vingt-sept après les faits, les services antiterroristes français sont sur la piste du chef du commando à l'origine de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic qui avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés en plein Paris le 3 octobre 1980, affirme jeudi 11 octobre Le Figaro.

Aujourd'hui âgé de 55 ans, le suspect d'origine palestinienne ­ titulaire d'une double nationalité libanaise et canadienne ­ qui avait réussi à s'évaporer dans la nature après l'attentat, vit désormais au Canada "après de longues années passées aux Etats-Unis", selon le quotidien qui ne divulgue pas ses sources.

"Une commission rogatoire internationale a été délivrée le mois dernier aux services enquêteurs (DST et brigade criminelle) pour recueillir des informations sur son séjour aux Etats-Unis", précise le quotidien. "Les policiers s'efforcent aussi de rassembler des éléments permettant de le confondre (empreintes digitales, spécimens d'écriture, traces ADN)."

Le 3 octobre 1980, vers 18h40, une bombe à la penthrite dissimulée dans la sacoche d'une moto a explosé à quelques mètres de la synagogue de l'Union libérale israélite, dans le 16e arrondissement de la capitale, quelques minutes seulement avant la sortie des 320 fidèles. Trois Français et une jeune Israélienne ont été tués. Le lendemain, quelque 200 000 personnes indignées manifestaient dans les rues de Paris.

INTERNATIONAL

La Chambre des représentants américaine reconnaît le génocide arménien

Contre l'avis de George W. Bush et à la colère d'Ankara, la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants a approuvé mercredi 10 octobre une résolution qualifiant de génocide la mort de centaines de milliers d'Arméniens en Turquie en 1915.

Le président américain était opposé à cette résolution qui, a prévenu Ankara, risque de nuire gravement aux relations entre les Etats-Unis et la Turquie, membre de l'OTAN dont l'appui est indispensable pour les opérations américaines dans la région.

"Son adoption causerait un tort considérable à nos relations avec un allié crucial au sein de l'OTAN et dans la guerre mondiale contre le terrorisme", avait déclaré George W. Bush quelques heures avant le vote. "L'adoption de cette résolution en ce moment serait très problématique pour tout ce que nous essayons de faire au Proche/Moyen-Orient", avaient pour leur part estimé la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et son collègue à la Défense Robert Gates.

Les membres de la commission ont approuvé le texte par 27 voix pour et 21 contre. Il doit maintenant être examiné par la Chambre des représentants.

"Cette décision inacceptable de la commission [...] n'a aucune validité ou respectabilité aux yeux de la nation turque", a réagi le président turc Abdullah Gul.

Selon l'Arménie, le génocide perpétré par les Ottomans contre les populations arméniennes a fait plus de 1,5 million de morts entre 1915 et 1917. Un chiffre démenti par la Turquie.

L'adoption d'un texte comparable en 2001 par le parlement français avait entraîné des tensions bilatérales et l'annulation d'accords militaires entre Paris et Ankara. Les relations entre les deux pays se sont encore détériorées après le vote, l'automne dernier, d'une autre loi sanctionnant la négation du génocide arménien.

Fusillade dans un lycée américain : un mort et quatre blessés

Un adolescent a ouvert le feu mercredi 10 octobre dans un lycée de Cleveland, dans l'Ohio (est des Etats-Unis), avant de se donner la mort. Quatre personnes ont été blessées.

Armé de deux revolvers, Asa H. Coon, un élève de 14 ans suspendu deux jours auparavant après des bagarres, a tiré huit coups de feu et a peut-être tenté d'abattre des professeurs de la SuccessTech Academy.

Deux élèves et deux professeurs de 42 et 57 ans ont été touchés par les coups de feu, et ont tous été hospitalisés. Alors que l'état de santé de David Kachadourian, le professeur de 57 ans, était bon, on ignorait l'état des autres victimes.

Selon des élèves, Coon avait proféré des menaces par le passé.

L'incident rappelle la fusillade de l'université Virginia Tech, au cours de laquelle un étudiant avait tué 32 personnes avant de se donner la mort en avril dernier.
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Revue quotidienne de la Presse Israelienne - Service de Presse de l'Ambassade de France en Israel- 9 Octobre 2007 -

LES FAITS DU JOUR

. ISRAËL-PALESTINIENS

AMAN doute que les Palestiniens respectent leurs engagements à Annapolis

Le Haartez rapporte que les renseignements militaires (AMAN) ont émis des doutes quant aux chances de réussite de la conférence de paix régionale, qui se réunira à Annapolis fin novembre. Les estimations du département de recherches des renseignements militaires, récemment transmises à l'échelon politique, restent pessimistes quant à la capacité de l'Autorité Palestinienne de prendre la responsabilité sécuritaire des principales villes de Cisjordanie. Les responsables des renseignements craignent notamment que les Palestiniens cherchent à obtenir des succès immédiats par le biais de la conférence, tandis que les engagements pris auprès d'Israël, notamment la lutte contre le terrorisme, ne puissent pas être tenus.

Les renseignements militaires ont également exprimé leur inquiétude face à la liste de gestes que les Palestiniens réclament d'Israël en vue de la conférence et qu'ils ont communiquée aux Américains. Sur cette liste on trouve la libération de prisonniers supplémentaires, le démantèlement de barrages, le dégel de fonds palestiniens et la réouverture d'établissements palestiniens à Jérusalem-Est, qu'Israël a fermés au début de la deuxième Intifada.

Le chef des renseignements militaires, le général Amos Yadlin, a prévenu cette semaine le gouvernement que le Hamas risque de perpétuer un attentat d'envergure à la veille de la conférence dans l'objectif de la saboter.

Abbas trace les frontières du futur Etat palestinien

La presse israélienne se fait l'écho d'une interview qu'a accordée hier le Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmud Abbas, à la télévision palestinienne, où il a pour la première fois publiquement indiqué la superficie du territoire que les Palestiniens réclament pour leur futur état : 6.205 km2. Ce chiffre, explique le Maariv, représente l'ensemble de la Cisjordanie, la bande de Gaza et le Jérusalem-Est, ainsi que quelques secteurs aux abords de la Cisjordanie qui étaient des « no man land » avant 1967.

Le Yediot écrit que tout en faisant savoir son objection catégorique à tout transfert de villages arabes israéliens sous contrôle palestinien, le président de l'Autorité Palestinienne a évoqué le principe d'« ajustement de frontières ». Selon des sources palestiniennes, il s'agit de 2-3% de la superficie de la Cisjordanie qui resteront sous contrôle israélien, notamment la région de Jérusalem, d'Ariel et du Gush Etzion . En échange, les Palestiniens recevront des territoires de taille et de « qualité » équivalentes.

Sondage : une faible majorité en faveur des pourparlers Olmert-Abbas

Selon un sondage réalisé par l'institut Dialogue pour le Haaretz, 51% des Israéliens soutiennent les négociations en vue d'un accord permanent, qui ont lieu actuellement entre le Premier ministre Ehud Olmert et le président de l'Autorité Palestinienne, Mahmud Abbas, contre 42% qui s'y opposent. Au sein du Kadima, du parti travailliste, du Meretz et des partis arabes, une forte majorité s'affiche favorable à ces contacts. De manière surprenante, 40% des électeurs du parti de droite d'Israel Beitenu et 28% des électeurs du Likoud approuvent eux aussi les pourparlers.

Le sondage a également vérifié les opinions des Israéliens vis-à-vis des enquêtes policières en cours contre le premier ministre. Il en ressort que 64% des personnes interrogées s'opposent à ce que ces enquêtes soient suspendues pour permettre à Ehud Olmert de se focaliser sur la direction de l'Etat. 28% seulement approuveraient une telle suspension. Par ailleurs, une large majorité estime que les interrogatoires que subit le premier ministre lui rendent difficile ou presque impossible l'accomplissement ses fonctions : 85% pensent qu'il ne peut à peine se consacrer aux affaires de l'état, ou bien que sa capacité à le faire est sérieusement altérée.

Barak a gelé les constructions dans les implantations en Cisjordanie

Le Maariv rapporte que le ministère de la Défense a cessé d'accorder des permis de construire, y compris dans le cas de croissance naturelle au sein des blocs d'implantations tels que Gush Etzion, Ariel et Maalé Adoumim. Le but de cette mesure est de faire pression sur les dirigeants des colons pour qu'ils acceptent de démanteler les colonies sauvages.

En effet, poursuit le journal, le Conseil de Judée-Samarie et Amana, le Mouvement pour le peuplement des territoires, ont reçu ces dernières semaines des messages très clairs de la part du ministère de la Défense annonçant une radicalisation de la politique du gouvernement concernant les restrictions imposées à la construction dans les implantations.

Cette mesure du gouvernement contre les colons est l'expression d'une nouvelle dégradation des relations déjà mauvaises entre les parties, écrit le journal. Depuis la période qui a précédé le désengagement et encore plus après août 2005, il y a une cassure quasi totale entre les dirigeants des colons, le gouvernement et Tsahal. La coopération entre les parties n'est que correcte et il a fallu beaucoup de temps avant que les responsables du conseil de Judée-Samarie acceptent de rencontrer des ministres, dont Haïm Ramon, qui préside la commission ministérielle chargée des implantations illégales. De son côté, Ramon tente de promouvoir son plan de désengagement agréé, comprenant l'évacuation de dizaines de milliers de colons dans le cadre d'un accord définitif avec les Palestiniens.

Un membre du Fatah tué à Naplouse

Hier, dans la Kasba de Naplouse, une force spéciale de la police israélienne a abattu un membre de la branche militaire du Fatah et en a blessé un autre, rapporte le Haaretz.

Tsahal a en outre entamé hier matin une opération d'envergure dans la ville de Kalkilya, à laquelle participent deux bataillons d'infanterie, des garde-frontières et des agents du Shabak (les renseignements intérieurs). Jusqu'à hier soir, huit habitants de la ville avaient été arrêtés dans le cadre de cette opération et un jeune palestinien avait été blessé après qu'il se soit apprêté à lancer - d'après des sources militaires israéliennes - un cocktail Molotov sur les soldats. Selon le Haaretz, cette opération vise à porter atteinte au réseau du Hamas de la ville dont les membres sont parvenus il y a six mois à faire infiltrer dans Tel-Aviv un camion chargé d'une grosse quantité d'explosifs.

DIPLOMATIE

Polémique américaine autour du raid israélien en Syrie

Les journaux israéliens reprennent une information publiée dans le New York Times, selon laquelle des divergences sont apparues ces dernières semaines entre la Maison Blanche et le Département d'Etat américain concernant la valeur des renseignements israéliens qui ont entraîné le raid en Syrie. Selon le journal américain, on se demande à Washington si les informations communiquées par Israël plusieurs mois avant l'attaque la justifiaient pleinement, et si elles nécessitaient vraiment une révision de la politique américaine à l'égard de la Syrie et de la Corée du Nord.

La polémique entre les responsables américains porte sur la question de savoir si ces informations démontrent véritablement que la Syrie développe un plan nucléaire qui risque de menacer tout le Moyen-Orient. Selon le Maariv, tandis que Dick Cheyney et d'autres faucons jugeaient fiables les informations israéliennes et soutenaient une révision des relations entre les USA et la Syrie et la Corée du nord, Condoleeza Rice était réticente à propos de leur fiabilité, estimant que Washington n'avait pas de raison d'envisager un changement de politique.

INTERIEUR

Lindenstrauss protège Zelika par un arrêt provisoire

Le contrôleur de l'Etat, Mikha Lindenstraus, a émis hier un « arrêt provisoire de protection » interdisant de mettre fin au mandat du trésorier-payeur général au ministère des finances, Yaron Zelika. Le contrôleur a agi en sa qualité d'Ombudsman (équivalent israélien du Médiateur de la République), un statut qui lui procure la compétence d'interdire le licenciement d'un agent du service public ayant dévoilé une affaire de corruption. Yaron Zelika est la personne qui a porté plainte contre le Premier ministre Ehud Olmert dans l'affaire de la banque Leumi. Son mandat devait arriver à son terme dans huit jours, et le gouvernement n'avait pas l'intention de le prolonger.

Selon le Yediot, la décision de Mikha LIndenstrauss a stupéfait les bureaux du Premier ministre et du ministre des finances, qui s'apprêtaient à soumettre dimanche prochain à l'approbation du gouvernement la nomination du remplaçant Zelika. Le ministre des finances, Roni Bar-On, a toutefois annoncé qu'il respecterait l'arrêt provisoire du contrôleur de l'Etat. Néanmoins, écrit le journal, il se peut que le ministère des finances fasse appel à la Cour suprême en demandant la cassation de cet arrêt./
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