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La Securite en Israel
Envoyé par lapid
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Arrow 2 07 avril 2009, 13:10 |
Lancement réussi d'Arrow 2 - Par YAAKOV KATZ - Edition francaise du Jerusalem Post - 7 avril 2009
Le système de défense balistique israélien, Arrow 2 a passé avec succès les essais réalisés mardi matin dans le sud d'Israël. En effet, il a détruit un missile simulant un Shahab 3, missile balistique iranien à moyenne portée.
Lors d'un précédent lancement de missile.
Cet essai était le dix-huitième d'Arrow, mais le premier au cours duquel Arrow 2 ait été testé dans son intégralité, ainsi qu'un nouveau système radar fabriqué par les Industries aérospatiales israéliennes (IAI).
Le test a été conjointement conduit par l'armée de l'air israélienne et l'Agence américaine de Défense. Le projet Arrow a été développé au cours d'une coopération entre l'armée israélienne et Boeing.
Le missile a été lancé à 11h du matin depuis la base de Palmahim près d'Ashdod et a intercepté un missile Blue Sparrow lancé par un avion de chasse, imitant un Shahab 3.
Des Officiels de la Défense ont loué ce lancement réussi, témoignant des capacités d'Israël en matière de défense, notamment face à l'Iran qui fait preuve d'une volonté persistante de se doter de l'arsenal nucléaire. Ils ont ajouté que le système de défense balistique israélien, Arrow, peut protéger Israël de tous les missiles dont l'Iran dispose.
Le nouveau Radar Green Pine -faisant partie intégrante du système de défense Arrow- avait été testé pour la première fois il y a un an.
Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, de retour d'un voyage dans le sud, s'est arrêté à la base de Palmahim pour participer en personne aux tests.
Le système de défense balistique israélien, Arrow 2 a passé avec succès les essais réalisés mardi matin dans le sud d'Israël. En effet, il a détruit un missile simulant un Shahab 3, missile balistique iranien à moyenne portée.
Lors d'un précédent lancement de missile.
Cet essai était le dix-huitième d'Arrow, mais le premier au cours duquel Arrow 2 ait été testé dans son intégralité, ainsi qu'un nouveau système radar fabriqué par les Industries aérospatiales israéliennes (IAI).
Le test a été conjointement conduit par l'armée de l'air israélienne et l'Agence américaine de Défense. Le projet Arrow a été développé au cours d'une coopération entre l'armée israélienne et Boeing.
Le missile a été lancé à 11h du matin depuis la base de Palmahim près d'Ashdod et a intercepté un missile Blue Sparrow lancé par un avion de chasse, imitant un Shahab 3.
Des Officiels de la Défense ont loué ce lancement réussi, témoignant des capacités d'Israël en matière de défense, notamment face à l'Iran qui fait preuve d'une volonté persistante de se doter de l'arsenal nucléaire. Ils ont ajouté que le système de défense balistique israélien, Arrow, peut protéger Israël de tous les missiles dont l'Iran dispose.
Le nouveau Radar Green Pine -faisant partie intégrante du système de défense Arrow- avait été testé pour la première fois il y a un an.
Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, de retour d'un voyage dans le sud, s'est arrêté à la base de Palmahim pour participer en personne aux tests.
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Arrow 2 (Hetz) 13 avril 2009, 04:14 |
Le Khetz possède plus d’un cycle de développement d’avance sur les Shihab - Par Jean Tsadik - Pour Metula News Agency - 12 avril 2009 -
Le Khetz au moment de l’envol
Et si la politique internationale d’Obama ne s’en mêle pas, l’écart ne fera que s’accentuer.
Mardi dernier, vers huit heures du matin, Israël a procédé avec succès au 17ème tir d’essai de son missile anti-missiles balistiques Khetz (Flèche).
L’engin testé était une version améliorée du Khetz 2. Les améliorations principales incluent une émulation du système du radar Pin Vert, fabriqué par les Industries Aérospatiales d’Israël (IAI), ainsi que du groupe de propulsion.
Le Khetz a été lancé de la base de Palmakhim, à proximité de la ville d’Ashdod, dans le Sud de l’Etat hébreu. Il a fonctionné en mode entièrement opérationnel (comme s’il s’agissait de détruire un véritable intrus dans des conditions de confrontation réelles).
Le système de défense a parfaitement identifié, acquis et détruit le Moineau bleu, qui lui a servi de cible. Le Moineau bleu (Blue Sparrow) est une cible de seconde génération simulant la trajectoire – la vitesse, l’attitude et l’altitude – d’un missile balistique de moyenne portée. Il est produit par Raphaël, l’Autorité de Développement de Moyens de Combat.
La cible avait été larguée à partir d’un chasseur bombardier. Devançant les missiles actuellement à disposition de l’Iran, le Sparrow utilisé lors de l’expérimentation possédait des ogives multiples, de même que des équipements électroniques sophistiqués lui permettant d’échapper à la détection des radars.
L’interception a eu lieu en présence d’observateurs de l’IMOD, l’Organisation Israélienne de Défense contre Missiles, et des délégués au programme de la MDA, l’Agence américaine de Défense contre Missiles. Les deux institutions parrainant le développement du Khetz.
Quant au développement à proprement dit, il est le fruit d’une coopération entre IAI et la société Boeing.
Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a suivi l’expérimentation depuis un hélicoptère. Suite à l’élimination de la cible, Barak a déclaré que "(…) la combinaison du Dôme de Fer, en plus du Khetz et de sa version améliorée, apporteront à Israël une protection efficace et immédiate contre les menaces stratégiques. La branche de l’armement travaille intensément afin de procurer à Israël un ensemble de défenses multicouches, actif contre les missiles et les roquettes, destiné à assurer la sécurité des citoyens d’Israël".
Monsieur Barak faisait allusion aux deux composantes du projet intégratif de défense, la Fronde de David, auquel appartient le Khetz, et le Dôme de Fer, développé pour assurer la protection des personnes et des biens contre les roquettes de courte portée, à l’instar des Qassam et des Grad-Katiouchas.
Il y a quelques jours, l’establishment de la Défense avait connu un autre succès, en parvenant, lors d’essais, à intercepter et à détruire en vol un Grad, au moyen d’un missile.
Suite à ces résultats, l’armée israélienne intégrera une première version opérationnelle de cette arme dans le courant 2009. Tsahal est en train de former une unité spécialisée qui sera chargée de son maniement.
Quant au Khetz, il existe déjà deux bases équipées de ce missile antimissiles, qui sont totalement opérationnelles. La fonction du Khetz est de servir de bouclier stratégique contre les missiles balistiques existant dans les arsenaux de Syrie et d’Iran.
Suite au test de mardi, des officiels du ministère israélien de la Défense on confirmé que le système israélien était capable d’intercepter un missile nucléaire iranien.
A l’heure actuelle, les savants israéliens sont engagés dans un programme de trois ans visant le développement du Khetz 3. L’objectif du nouveau système consiste à pouvoir neutraliser des missiles balistiques à une plus haute altitude, et, surtout, à une plus grande distance du territoire israélien, que le Khetz actuel n’est capable de le faire.
Le Khetz 2 a une portée de 110 kilomètres. L’intérêt existant à acquérir la capacité de détruire un missile ennemi plus loin de sa cible comporte de multiples facettes. Contentons-nous ici de n’en citer que deux : premièrement, dans une vision d’avenir, il importera de neutraliser un missile balistique hostile avant que la charge qu’il emporte ne puisse se diviser en de multiples bombes atomiques, orientables sur divers objectifs.
Même si l’Iran n’a pas encore intégré la technologie nécessaire à l’envoi de charges multiples, il ne fait aucun doute sensé que la République Islamique s’emploie à son acquisition, et que ça n’est qu’une question de temps jusqu’à ce qu’elle ne parvienne à ses fins.
Deuxièmement, plus la portée d’un missile antimissiles est longue, et plus elle permet une seconde, voir une troisième tentative d’interception, au cas où le premier Khetz aurait manqué sa cible. En imaginant qu’une fusée Météore (Shihab) perse transportât une charge nucléaire, on saisit aisément l’aspect crucial qu’il y a à disposer de chances additionnelles de lui barrer la route....
Pour en savoir plus : [www.menapress.com]
Le Khetz au moment de l’envol
Et si la politique internationale d’Obama ne s’en mêle pas, l’écart ne fera que s’accentuer.
Mardi dernier, vers huit heures du matin, Israël a procédé avec succès au 17ème tir d’essai de son missile anti-missiles balistiques Khetz (Flèche).
L’engin testé était une version améliorée du Khetz 2. Les améliorations principales incluent une émulation du système du radar Pin Vert, fabriqué par les Industries Aérospatiales d’Israël (IAI), ainsi que du groupe de propulsion.
Le Khetz a été lancé de la base de Palmakhim, à proximité de la ville d’Ashdod, dans le Sud de l’Etat hébreu. Il a fonctionné en mode entièrement opérationnel (comme s’il s’agissait de détruire un véritable intrus dans des conditions de confrontation réelles).
Le système de défense a parfaitement identifié, acquis et détruit le Moineau bleu, qui lui a servi de cible. Le Moineau bleu (Blue Sparrow) est une cible de seconde génération simulant la trajectoire – la vitesse, l’attitude et l’altitude – d’un missile balistique de moyenne portée. Il est produit par Raphaël, l’Autorité de Développement de Moyens de Combat.
La cible avait été larguée à partir d’un chasseur bombardier. Devançant les missiles actuellement à disposition de l’Iran, le Sparrow utilisé lors de l’expérimentation possédait des ogives multiples, de même que des équipements électroniques sophistiqués lui permettant d’échapper à la détection des radars.
L’interception a eu lieu en présence d’observateurs de l’IMOD, l’Organisation Israélienne de Défense contre Missiles, et des délégués au programme de la MDA, l’Agence américaine de Défense contre Missiles. Les deux institutions parrainant le développement du Khetz.
Quant au développement à proprement dit, il est le fruit d’une coopération entre IAI et la société Boeing.
Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a suivi l’expérimentation depuis un hélicoptère. Suite à l’élimination de la cible, Barak a déclaré que "(…) la combinaison du Dôme de Fer, en plus du Khetz et de sa version améliorée, apporteront à Israël une protection efficace et immédiate contre les menaces stratégiques. La branche de l’armement travaille intensément afin de procurer à Israël un ensemble de défenses multicouches, actif contre les missiles et les roquettes, destiné à assurer la sécurité des citoyens d’Israël".
Monsieur Barak faisait allusion aux deux composantes du projet intégratif de défense, la Fronde de David, auquel appartient le Khetz, et le Dôme de Fer, développé pour assurer la protection des personnes et des biens contre les roquettes de courte portée, à l’instar des Qassam et des Grad-Katiouchas.
Il y a quelques jours, l’establishment de la Défense avait connu un autre succès, en parvenant, lors d’essais, à intercepter et à détruire en vol un Grad, au moyen d’un missile.
Suite à ces résultats, l’armée israélienne intégrera une première version opérationnelle de cette arme dans le courant 2009. Tsahal est en train de former une unité spécialisée qui sera chargée de son maniement.
Quant au Khetz, il existe déjà deux bases équipées de ce missile antimissiles, qui sont totalement opérationnelles. La fonction du Khetz est de servir de bouclier stratégique contre les missiles balistiques existant dans les arsenaux de Syrie et d’Iran.
Suite au test de mardi, des officiels du ministère israélien de la Défense on confirmé que le système israélien était capable d’intercepter un missile nucléaire iranien.
A l’heure actuelle, les savants israéliens sont engagés dans un programme de trois ans visant le développement du Khetz 3. L’objectif du nouveau système consiste à pouvoir neutraliser des missiles balistiques à une plus haute altitude, et, surtout, à une plus grande distance du territoire israélien, que le Khetz actuel n’est capable de le faire.
Le Khetz 2 a une portée de 110 kilomètres. L’intérêt existant à acquérir la capacité de détruire un missile ennemi plus loin de sa cible comporte de multiples facettes. Contentons-nous ici de n’en citer que deux : premièrement, dans une vision d’avenir, il importera de neutraliser un missile balistique hostile avant que la charge qu’il emporte ne puisse se diviser en de multiples bombes atomiques, orientables sur divers objectifs.
Même si l’Iran n’a pas encore intégré la technologie nécessaire à l’envoi de charges multiples, il ne fait aucun doute sensé que la République Islamique s’emploie à son acquisition, et que ça n’est qu’une question de temps jusqu’à ce qu’elle ne parvienne à ses fins.
Deuxièmement, plus la portée d’un missile antimissiles est longue, et plus elle permet une seconde, voir une troisième tentative d’interception, au cas où le premier Khetz aurait manqué sa cible. En imaginant qu’une fusée Météore (Shihab) perse transportât une charge nucléaire, on saisit aisément l’aspect crucial qu’il y a à disposer de chances additionnelles de lui barrer la route....
Pour en savoir plus : [www.menapress.com]
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Test de défense sans précédent 14 avril 2009, 04:09 |
Test de défense sans précédent - Par YAAKOV KATZ - Jerusalem Post en francais - 14 avril 2009 -
Face à l'Iran qui poursuit ses activités nucléaires, Israël et les Etats-Unis effectueront un exercice important et sans précédent au cours de l'année.
Lancement d'un missile balistique
Ensemble, ils testeront trois systèmes de défense antimissiles balistiques différents, a appris le Jérusalem Post.
L'exercice portera le nom de Juniper Cobra. Il aura lieu en Israël et incluera le tout nouveau système de défense israélien Arrow 2, le système de défense antimissile américain THAAD (Terminal Hight Altitude Area Defense) et Aegis, le système de maritime de défense antimissile balistique.
La division de défense aérienne des forces de l'air israéliennes, l'Agence antimissile américaine ainsi que l'EUCOM (United States European command) avaient déjà mené l'exercice Juniper Cobra au cours des cinq dernières années.
L'exercice à venir, cependant, devrait être plus complexe et important que le précédent.
Selon des responsables de la Défense israéliens, le but de cet exercice est de créer l'infrastructure nécessaire qui permettra une interopérabilité entre les systèmes antimissiles balistiques américains et israéliens dans le cas où Washington décidait de déployer ses systèmes sur le sol israélien - comme cela avait été me cas durant la guerre du Golfe en Irak en 1991 - si un conflit avec l'Iran devait éclater.
Source : [fr.jpost.com]
Face à l'Iran qui poursuit ses activités nucléaires, Israël et les Etats-Unis effectueront un exercice important et sans précédent au cours de l'année.
Lancement d'un missile balistique
Ensemble, ils testeront trois systèmes de défense antimissiles balistiques différents, a appris le Jérusalem Post.
L'exercice portera le nom de Juniper Cobra. Il aura lieu en Israël et incluera le tout nouveau système de défense israélien Arrow 2, le système de défense antimissile américain THAAD (Terminal Hight Altitude Area Defense) et Aegis, le système de maritime de défense antimissile balistique.
La division de défense aérienne des forces de l'air israéliennes, l'Agence antimissile américaine ainsi que l'EUCOM (United States European command) avaient déjà mené l'exercice Juniper Cobra au cours des cinq dernières années.
L'exercice à venir, cependant, devrait être plus complexe et important que le précédent.
Selon des responsables de la Défense israéliens, le but de cet exercice est de créer l'infrastructure nécessaire qui permettra une interopérabilité entre les systèmes antimissiles balistiques américains et israéliens dans le cas où Washington décidait de déployer ses systèmes sur le sol israélien - comme cela avait été me cas durant la guerre du Golfe en Irak en 1991 - si un conflit avec l'Iran devait éclater.
Source : [fr.jpost.com]
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Re: Barak acquiert un système américain d’interception de roquettes 22 avril 2009, 13:27 |
Barak acquiert un système américain d’interception de roquettes - 22 avril 2009
Israël va acquérir un système américain d'interception de roquettes pour défendre les localités du sud d'Israël contre les tirs de ces engins à partir de la bande de Gaza, a annoncé mardi le ministre de la Défense Ehud Barak.
"Le Vulcan-Phalanx va être une des composants de notre défense pour intercepter les roquettes", a affirmé M. Barak, dans une interview au quotidien Haaretz.
"Une telle défense constitue un objectif stratégique. Le but est de créer une situation dans laquelle le maximum de roquettes tirées vers Israël seront interceptées", a ajouté M. Barak.
Vulcan-Phalanx est composé de deux parties: un radar qui repère les roquettes et un canon de type Vulcan de 20 millimètres qui détruit en vol les roquettes.
Ce système est déjà utilisé par les marines américaines et israéliennes pour assurer la protection de navires. Ce système a également une version terrestre avec des canons qui peuvent tirer jusqu'à 4.000 obus par minute. Ce système revient à 25 millions de dollars l'unité.
Le Vulcan-Phalanx est utilisé par l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Selon le Haaretz, le Pentagone a refusé jusqu'à présent de fournir un système terrestre car toutes les commandes sont réservées à l'armée américaine pour les prochaines années.
M. Barak a l'intention de demander au secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une visite prévue en juin à Washington, d'en fournir à Israël au moins un, le plus rapidement possible. Si M. Gates donne son feu vert, un exemplaire du Vulcan-Phalanx pourrait être livré cet hiver à l'Etat hébreu.
Pour mettre un terme aux incessants tirs de roquettes palestiniennes contre le sud de son territoire, Israël a lancé une offensive militaire dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier), qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens.
Israël a déjà passé commande séparément d'un système radar Phalanx qui doit être déployé dans le sud du pays, pour repérer les tirs de roquettes et d'obus de mortier de la bande de Gaza, ce qui devrait permettre de donner l'alerte 20 secondes avant que l'engin tiré explose.
Israël ne dispose pas d'un système radar capable de repérer des tirs d'obus de mortier. Le système surnommé "Couleur rouge" utilisé actuellement ne peut repérer que les roquettes.
En mars, un rapport officiel avait dénoncé les gaspillages et les cafouillages qui ont marqué le développement de deux systèmes de défense anti-roquettes mis au point par des entreprises israéliennes.
La société israélienne de recherches et de développement sur les armements Rafael a été chargée par le gouvernement de mettre au point un système appelé "voûte de fer" capable d'abattre en vol les roquettes. Ce système devrait être opérationnel à la fin de l'année ou au début 2010, selon des médias israéliens.
Rafael développe un autre système surnommé "baguette magique" pour tenter de trouver une parade contre des roquettes de plus longue portée de type Katioucha.
Lors de la guerre contre le Hezbollah libanais, en 2006, l'armée israélienne n'avait pas réussi à empêcher les tirs de quelque 4.000 Katioucha vers la Galilée (nord d'Israël).
Source : [www.aufaitmaroc.com]
Israël va acquérir un système américain d'interception de roquettes pour défendre les localités du sud d'Israël contre les tirs de ces engins à partir de la bande de Gaza, a annoncé mardi le ministre de la Défense Ehud Barak.
"Le Vulcan-Phalanx va être une des composants de notre défense pour intercepter les roquettes", a affirmé M. Barak, dans une interview au quotidien Haaretz.
"Une telle défense constitue un objectif stratégique. Le but est de créer une situation dans laquelle le maximum de roquettes tirées vers Israël seront interceptées", a ajouté M. Barak.
Vulcan-Phalanx est composé de deux parties: un radar qui repère les roquettes et un canon de type Vulcan de 20 millimètres qui détruit en vol les roquettes.
Ce système est déjà utilisé par les marines américaines et israéliennes pour assurer la protection de navires. Ce système a également une version terrestre avec des canons qui peuvent tirer jusqu'à 4.000 obus par minute. Ce système revient à 25 millions de dollars l'unité.
Le Vulcan-Phalanx est utilisé par l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Selon le Haaretz, le Pentagone a refusé jusqu'à présent de fournir un système terrestre car toutes les commandes sont réservées à l'armée américaine pour les prochaines années.
M. Barak a l'intention de demander au secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une visite prévue en juin à Washington, d'en fournir à Israël au moins un, le plus rapidement possible. Si M. Gates donne son feu vert, un exemplaire du Vulcan-Phalanx pourrait être livré cet hiver à l'Etat hébreu.
Pour mettre un terme aux incessants tirs de roquettes palestiniennes contre le sud de son territoire, Israël a lancé une offensive militaire dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier), qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens.
Israël a déjà passé commande séparément d'un système radar Phalanx qui doit être déployé dans le sud du pays, pour repérer les tirs de roquettes et d'obus de mortier de la bande de Gaza, ce qui devrait permettre de donner l'alerte 20 secondes avant que l'engin tiré explose.
Israël ne dispose pas d'un système radar capable de repérer des tirs d'obus de mortier. Le système surnommé "Couleur rouge" utilisé actuellement ne peut repérer que les roquettes.
En mars, un rapport officiel avait dénoncé les gaspillages et les cafouillages qui ont marqué le développement de deux systèmes de défense anti-roquettes mis au point par des entreprises israéliennes.
La société israélienne de recherches et de développement sur les armements Rafael a été chargée par le gouvernement de mettre au point un système appelé "voûte de fer" capable d'abattre en vol les roquettes. Ce système devrait être opérationnel à la fin de l'année ou au début 2010, selon des médias israéliens.
Rafael développe un autre système surnommé "baguette magique" pour tenter de trouver une parade contre des roquettes de plus longue portée de type Katioucha.
Lors de la guerre contre le Hezbollah libanais, en 2006, l'armée israélienne n'avait pas réussi à empêcher les tirs de quelque 4.000 Katioucha vers la Galilée (nord d'Israël).
Source : [www.aufaitmaroc.com]
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Re: Barak acquiert un système américain d’interception de roquettes 22 avril 2009, 13:39 |
Un missile israélien intercepteur de roquettes -
....La société israélienne d’armement Rafael a développé un missile pouvant intercepter des roquettes de courte portée. En mars 2008, un premier test de lancement de ce missile a été effectué avec succès dans le sud d’Israël.
Ce système anti-roquettes, appelé “Iron Dome” ou encore “Kipat barzel” (Couverture de fer) devrait être opérationnel en 2010, selon le général Dany Gotlib, chargé de la recherche au ministère israélien de la Défense.
Ce projet est une priorité du gouvernement de l’Etat hébreu. Le 22 janvier dernier, lors d’une présentation du prototype du missile, le Premier ministre, Ehud Olmert, avait demandé aux dirigeants de Rafael d’accélerer le développement de ce système d’armement afin qu’il soit rapidement déployé dans les zones menacées par les roquettes palestiniennes et celles du Hezbollah.
Le système “Iron Dome” est mobile et il permet non seulement de détecter en temps réel des roquettes et des obus de 155 mm mais également de prévoir la trajectoire des projectiles et de déterminer ainsi l’endroit où ils sont susceptibles de tomber. Si une zone peuplée est visée, alors le missile intercepteur sera lancé. Dans le cas contraire le système ne déclenchera pas d’interception.
Seulement, ce système, aussi perfectionné soit-il, ne pourra pas être totalement efficace pour intercepter des roquettes tirées sur une très courte distance.
Un autre système, le Nautilus, permet également la détection et la destruction de roquettes. Il s’agit d’un laser mobile et tactique à haute énergie (Mobile Tactical High-energy Laser - MTHEL) développé par l’américain Northop Grumman Space Technology, en collaboration avec des sociétés israéliennes d’armement.
Théoriquement, le Nautilus serait capable d’intercepter avec des faisceaux laser tout objet volant, que ce soit des roquettes, des missiles balistiques ou encore des obus. Mais le coût de cet armement est de 5 à 10 fois supérieur à celui du système “Iron Dome”, ce qui a motivé le choix de ce dernier par le ministère de la Défense israélien.
Le système “Kipat barzel” de Rafael
....La société israélienne d’armement Rafael a développé un missile pouvant intercepter des roquettes de courte portée. En mars 2008, un premier test de lancement de ce missile a été effectué avec succès dans le sud d’Israël.
Ce système anti-roquettes, appelé “Iron Dome” ou encore “Kipat barzel” (Couverture de fer) devrait être opérationnel en 2010, selon le général Dany Gotlib, chargé de la recherche au ministère israélien de la Défense.
Ce projet est une priorité du gouvernement de l’Etat hébreu. Le 22 janvier dernier, lors d’une présentation du prototype du missile, le Premier ministre, Ehud Olmert, avait demandé aux dirigeants de Rafael d’accélerer le développement de ce système d’armement afin qu’il soit rapidement déployé dans les zones menacées par les roquettes palestiniennes et celles du Hezbollah.
Le système “Iron Dome” est mobile et il permet non seulement de détecter en temps réel des roquettes et des obus de 155 mm mais également de prévoir la trajectoire des projectiles et de déterminer ainsi l’endroit où ils sont susceptibles de tomber. Si une zone peuplée est visée, alors le missile intercepteur sera lancé. Dans le cas contraire le système ne déclenchera pas d’interception.
Seulement, ce système, aussi perfectionné soit-il, ne pourra pas être totalement efficace pour intercepter des roquettes tirées sur une très courte distance.
Un autre système, le Nautilus, permet également la détection et la destruction de roquettes. Il s’agit d’un laser mobile et tactique à haute énergie (Mobile Tactical High-energy Laser - MTHEL) développé par l’américain Northop Grumman Space Technology, en collaboration avec des sociétés israéliennes d’armement.
Théoriquement, le Nautilus serait capable d’intercepter avec des faisceaux laser tout objet volant, que ce soit des roquettes, des missiles balistiques ou encore des obus. Mais le coût de cet armement est de 5 à 10 fois supérieur à celui du système “Iron Dome”, ce qui a motivé le choix de ce dernier par le ministère de la Défense israélien.
Le système “Kipat barzel” de Rafael
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Re: Barak acquiert un système américain d’interception de roquettes 02 juin 2009, 14:04 |
ISRAËL AU SALON DU BOURGET - REVELATIONS D'ISRAELVALLEY - VOLONTE D'IMPRESSIONNER L'IRAN ? "L'ARME FATALE" D'ISRAËL PRODUITE PAR RAFAEL SERA A PARIS. - Par Maxime PEREZ - Pour Israel Valley - 1er juin 2009
A l’occasion du salon du Bourget, prévu dans une quinzaine de jours, l’entreprise israélienne d’armements entend exposer son tout nouveau système “Iron Dome”, dont le déploiement aux frontières nord et sud d’Israël n’est prévu que pour 2010…
Rafael, la société israélienne de recherches et de développement sur les armements, annonce qu’elle exposera son nouveau système anti-roquettes “Iron Dome” à l’occasion du prochain salon de Bourget, prévu à Paris du 15 au 21 juin prochain.
En Israël, le déploiement d’un tel système, toujours officiellement en expérimentation, n’est pourtant prévu qu’en 2010.
Un moment abandonné pour des raisons budgétaires, ce projet de missile anti-roquettes a été défintivement approuvé par le gouvernement israélien en 2008, suite à la multiplication des tirs de roquettes palestiniennes depuis la bande de Gaza sur le sud de son territoire.
Iron Dome, “Voûte de fer”, est un système équipé d’un radar ultra sophistiqué et de missiles intercepteurs de type “Tamir” capables de détecter des roquettes de courte portée. Une fois opérationnel, le système sera en mesure d’intercepter les roquettes Kassam et Grad, mais également Katyouchas qui avaient durement frappé le nord d’Israël en 2006, au cours de la deuxième guerre du Liban.
Iron Dome se base sur la technologie MTHEL capable de détecter un projectile hostile dès son lancement et le poursuivre avec un très haut degré de précision. Le MTHEL maintient ensuite un puissant faisceau laser au fluoride de deutérium sur la cible et la fait exploser.
A l’occasion du salon du Bourget, prévu dans une quinzaine de jours, l’entreprise israélienne d’armements entend exposer son tout nouveau système “Iron Dome”, dont le déploiement aux frontières nord et sud d’Israël n’est prévu que pour 2010…
Rafael, la société israélienne de recherches et de développement sur les armements, annonce qu’elle exposera son nouveau système anti-roquettes “Iron Dome” à l’occasion du prochain salon de Bourget, prévu à Paris du 15 au 21 juin prochain.
En Israël, le déploiement d’un tel système, toujours officiellement en expérimentation, n’est pourtant prévu qu’en 2010.
Un moment abandonné pour des raisons budgétaires, ce projet de missile anti-roquettes a été défintivement approuvé par le gouvernement israélien en 2008, suite à la multiplication des tirs de roquettes palestiniennes depuis la bande de Gaza sur le sud de son territoire.
Iron Dome, “Voûte de fer”, est un système équipé d’un radar ultra sophistiqué et de missiles intercepteurs de type “Tamir” capables de détecter des roquettes de courte portée. Une fois opérationnel, le système sera en mesure d’intercepter les roquettes Kassam et Grad, mais également Katyouchas qui avaient durement frappé le nord d’Israël en 2006, au cours de la deuxième guerre du Liban.
Iron Dome se base sur la technologie MTHEL capable de détecter un projectile hostile dès son lancement et le poursuivre avec un très haut degré de précision. Le MTHEL maintient ensuite un puissant faisceau laser au fluoride de deutérium sur la cible et la fait exploser.
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Securite 28 février 2010, 09:20 |
Un appareil développé par la société israélienne WeCU Technologies fonctionne en couplant technologie informatique de pointe et psychologie comportementale - Par Israelvalley.com 
- 28 fevrier 2010
Revue de Presse – Los Angeles Times : »Des scanners israéliens pour lire dans les pensées dans les aéroports US. Toujours à la pointe des dernières avancées technologiques de guerre et ou sécuritaires, les Israéliens ont crée un scanner supposé lire dans les pensées des passagers et qui soit disant prédit si ce passager représente ou non une menace potentielle. Les US pourraient tester ces appareils dans certains de leurs aéroports.
Cet appareil développé et testé par la société israélienne WeCU Technologies fonctionne en couplant technologie informatique de pointe et psychologie comportementale, et a pour but principal de «pénétrer les pensées des gens malfaisants» sans que la personne ne le sache et de l’empêcher de mettre la vie de ces compagnons de voyage en danger selon ce qu’affirme cette entreprise israélienne.
Selon le président du CA de WeCU Technologies, Ehud Givon, les personnes ne peuvent s’empêcher de réagir mécaniquement à des images reconnues qui apparaissent soudain dans des endroits inhabituels. A partir de cette «théorie» hautement spéculative et non prouvée scientifiquement, le système de WeCU a pour but de projeter des images sur des écrans dans les aéroports telles que des symboles en lien avec un «groupe terroriste» ou des signes que seuls des «terroristes» peuvent reconnaître.
Selon Givon, tout en utilisant du personnel de sécurité pour certaines observations, ce système se base pour l’essentiel sur des caméras ou des senseurs biométriques dissimulés dans les aéroports qui peuvent détecter l’augmentation de température du corps et des battements de cœur, même infime. Givon affirme qu’ainsi on peut détecter une par une les personnes «malfaisantes» dans le flot de passagers transitant dans les aéroports. Ce système qui affirme pouvoir prédire les intentions des voyageurs a provoqué de vives critiques chez les organisations de défense des droits de l’homme qui accusent ce système d’être «Orwellien» et d’être l’équivalent d’une «empreinte mentale».
- 28 fevrier 2010 Revue de Presse – Los Angeles Times : »Des scanners israéliens pour lire dans les pensées dans les aéroports US. Toujours à la pointe des dernières avancées technologiques de guerre et ou sécuritaires, les Israéliens ont crée un scanner supposé lire dans les pensées des passagers et qui soit disant prédit si ce passager représente ou non une menace potentielle. Les US pourraient tester ces appareils dans certains de leurs aéroports.
Cet appareil développé et testé par la société israélienne WeCU Technologies fonctionne en couplant technologie informatique de pointe et psychologie comportementale, et a pour but principal de «pénétrer les pensées des gens malfaisants» sans que la personne ne le sache et de l’empêcher de mettre la vie de ces compagnons de voyage en danger selon ce qu’affirme cette entreprise israélienne.
Selon le président du CA de WeCU Technologies, Ehud Givon, les personnes ne peuvent s’empêcher de réagir mécaniquement à des images reconnues qui apparaissent soudain dans des endroits inhabituels. A partir de cette «théorie» hautement spéculative et non prouvée scientifiquement, le système de WeCU a pour but de projeter des images sur des écrans dans les aéroports telles que des symboles en lien avec un «groupe terroriste» ou des signes que seuls des «terroristes» peuvent reconnaître.
Selon Givon, tout en utilisant du personnel de sécurité pour certaines observations, ce système se base pour l’essentiel sur des caméras ou des senseurs biométriques dissimulés dans les aéroports qui peuvent détecter l’augmentation de température du corps et des battements de cœur, même infime. Givon affirme qu’ainsi on peut détecter une par une les personnes «malfaisantes» dans le flot de passagers transitant dans les aéroports. Ce système qui affirme pouvoir prédire les intentions des voyageurs a provoqué de vives critiques chez les organisations de défense des droits de l’homme qui accusent ce système d’être «Orwellien» et d’être l’équivalent d’une «empreinte mentale».
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Re: Securite 01 avril 2010, 13:39 |
Le scénario du pire est envisage par Tsahal - Par M.P - Pour IsraeValley - 1er Avril 2010
Barrages de roquettes depuis Gaza et le Sud-Liban, tirs de missiles balistiques depuis l’Iran et la Syrie, tel est le scénario du pire imaginé cette semaine par l’armée de l’air israélienne. Intitulé « Tiramisu », l’exercice n’a rien d’un savoureux dessert toscan et s’inspire plutôt de l’adage si cher aux officiers supérieurs de Tsahal : « à l’entraînement plus dur qu’à la guerre ».
Les manœuvres, entamées dimanche dans un laboratoire tenu secret, ont pour objectif de tester la résistance des réseaux informatiques militaires en cas de bombardements tous azimuts sur le territoire israélien. Les ingénieurs de l’armée souhaitent en particulier analyser la réaction et la complémentarité des différents systèmes de défense s’ils devaient être soumis à des tirs simultanés de missiles ayant chacun des altitudes et des trajectoires différentes.
« Les résultats obtenus par nos ordinateurs nous donneront une idée plus précise des emplacements où devront être déployées les batteries (anti-aériennes), de même que le nombre d’unités nécessaires », explique un haut gradé de l’armée de l’air. A court terme, Tsahal envisage de créer un seul et unique poste de commandement qui servira à coordonner l’ensemble de son dispositif anti-missile.
Pour l’establishment sécuritaire de l’Etat hébreu, il ne fait guère de doute que la défense de l’arrière-front constituera le défi majeur du prochain conflit régional. Depuis la deuxième guerre du Liban, l’industrie militaire, qui semble littéralement engagée dans une course contre la montre, a redoublé d’efforts pour offrir à l’armée les moyens d’assurer la protection des localités israéliennes situées aux frontières nord et sud du pays. Ces trois dernières années, des centaines de millions de shekels ont été investis à cet effet.
Au total, sur les cinq systèmes anti-missiles testés par Tsahal au cours de l’exercice « Tiramisu », deux d’entre eux répondent spécifiquement à la menace posée par les roquettes de courte et moyenne portée. « Iron Dome », qui sera opérationnel au mois de mai, a été conçu pour intercepter les roquettes d’une portée de 4 à 70 km, tandis que « David’s sling » (fronde de David), dont le développement ne s’achèvera qu’en 2013, permet de neutraliser des roquettes dans un rayon de 70 à 250 km.
Très polyvalent, le bouclier israélien de défense anti-aérienne s’appuie également sur le système « Arrow », destiné à l’interception de missiles balistiques, des « Scuds » syriens au « Shahab » iraniens. Lancé conjointement par Israël et les Etats-Unis au lendemain de la Guerre du Golfe en 1991, le programme « Arrow » en est actuellement à sa troisième version (Arrow-3). Il est en mesure d’intercepter des vecteurs balistiques à plus haute altitude et avant même que ces derniers ne pénètrent dans l’espace aérien israélien.
Si aucun tir de missile n’a été effectué, les tests réalisés cette semaine par l’armée de l’air ont intégré l’activation de plusieurs systèmes anti-aériens américains qui sont actuellement déployés en Israël : Patriot-3, AEGIS (dont la mise à feu s’effectue à partir de navires de guerre) et THAAD. En novembre dernier, l’ensemble de ces équipements avaient été une première fois mis à l’épreuve en marge de l’exercice « Juniper Cobra », auquel avait pris part le commandement européen de l’armée américaine (EUCOM). Plusieurs batteries de ces systèmes sont depuis restées positionnées au large des côtes méditerranéennes et dans le désert du Néguev, prêtes à assurer la défense du territoire israélien en cas de conflit.
Barrages de roquettes depuis Gaza et le Sud-Liban, tirs de missiles balistiques depuis l’Iran et la Syrie, tel est le scénario du pire imaginé cette semaine par l’armée de l’air israélienne. Intitulé « Tiramisu », l’exercice n’a rien d’un savoureux dessert toscan et s’inspire plutôt de l’adage si cher aux officiers supérieurs de Tsahal : « à l’entraînement plus dur qu’à la guerre ».
Les manœuvres, entamées dimanche dans un laboratoire tenu secret, ont pour objectif de tester la résistance des réseaux informatiques militaires en cas de bombardements tous azimuts sur le territoire israélien. Les ingénieurs de l’armée souhaitent en particulier analyser la réaction et la complémentarité des différents systèmes de défense s’ils devaient être soumis à des tirs simultanés de missiles ayant chacun des altitudes et des trajectoires différentes.
« Les résultats obtenus par nos ordinateurs nous donneront une idée plus précise des emplacements où devront être déployées les batteries (anti-aériennes), de même que le nombre d’unités nécessaires », explique un haut gradé de l’armée de l’air. A court terme, Tsahal envisage de créer un seul et unique poste de commandement qui servira à coordonner l’ensemble de son dispositif anti-missile.
Pour l’establishment sécuritaire de l’Etat hébreu, il ne fait guère de doute que la défense de l’arrière-front constituera le défi majeur du prochain conflit régional. Depuis la deuxième guerre du Liban, l’industrie militaire, qui semble littéralement engagée dans une course contre la montre, a redoublé d’efforts pour offrir à l’armée les moyens d’assurer la protection des localités israéliennes situées aux frontières nord et sud du pays. Ces trois dernières années, des centaines de millions de shekels ont été investis à cet effet.
Au total, sur les cinq systèmes anti-missiles testés par Tsahal au cours de l’exercice « Tiramisu », deux d’entre eux répondent spécifiquement à la menace posée par les roquettes de courte et moyenne portée. « Iron Dome », qui sera opérationnel au mois de mai, a été conçu pour intercepter les roquettes d’une portée de 4 à 70 km, tandis que « David’s sling » (fronde de David), dont le développement ne s’achèvera qu’en 2013, permet de neutraliser des roquettes dans un rayon de 70 à 250 km.
Très polyvalent, le bouclier israélien de défense anti-aérienne s’appuie également sur le système « Arrow », destiné à l’interception de missiles balistiques, des « Scuds » syriens au « Shahab » iraniens. Lancé conjointement par Israël et les Etats-Unis au lendemain de la Guerre du Golfe en 1991, le programme « Arrow » en est actuellement à sa troisième version (Arrow-3). Il est en mesure d’intercepter des vecteurs balistiques à plus haute altitude et avant même que ces derniers ne pénètrent dans l’espace aérien israélien.
Si aucun tir de missile n’a été effectué, les tests réalisés cette semaine par l’armée de l’air ont intégré l’activation de plusieurs systèmes anti-aériens américains qui sont actuellement déployés en Israël : Patriot-3, AEGIS (dont la mise à feu s’effectue à partir de navires de guerre) et THAAD. En novembre dernier, l’ensemble de ces équipements avaient été une première fois mis à l’épreuve en marge de l’exercice « Juniper Cobra », auquel avait pris part le commandement européen de l’armée américaine (EUCOM). Plusieurs batteries de ces systèmes sont depuis restées positionnées au large des côtes méditerranéennes et dans le désert du Néguev, prêtes à assurer la défense du territoire israélien en cas de conflit.
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Re: Securite 05 septembre 2010, 03:51 |
L’aéroport Ben Gourion à l’heure du contrôle biométrique - Par Claire Dana-Picard - Pour Actu.co.il - 5 janvier 2010
L’aéroport Ben Gourion, déjà considéré comme l’un des plus sécurisés du monde, améliore encore ses mesures de protection en appliquant à titre expérimental, à partir de ce mardi, un nouveau système biométrique destiné à contrôler les voyageurs avant qu’ils montent dans l’avion. Il s’agit d’une procédure révolutionnaire qui comportera de nombreux avantages en réduisant par exemple les files d’attente de façon significative et en donnant aux passagers un sentiment de sécurité accru.
Le responsable des contrôles de l’aéroport Zohar Guefen a tenu toutefois à préciser que le nouveau système ne remplacerait pas le précédent mais serait un outil précieux permettant d’augmenter, grâce à de nouveaux moyens technologiques, le niveau de sécurité du Terminal.
Il a aussi l’avantage d’éviter certaines questions, devenues coutumières pour tous ceux qui prennent l’avion régulièrement. Les agents de la sécurité de l’aéroport n’auront plus besoin de leur demander s’ils ont préparé seuls leurs bagages et s’ils n’ont pas accepté de prendre un colis d’un étranger.
En revanche, tous les passagers devront s’inscrire, dès leur arrivée, au nouveau système et cette inscription sera valable tout le temps. Dès cet instant, toutes les données nécessaires les concernant seront enregistrées, comprenant notamment leurs empreintes digitales et les caractéristiques biométriques de leur visage.
Ensuite, plusieurs questions seront posées aux usagers et leurs réponses seront conservées en mémoire dans l’appareil qui les aura enregistrées. Après cette formalité, les passagers devront présenter leur passeport qui sera scanné, ce qui leur évitera par la suite un nouveau contrôle de cette pièce d’identité. Après cela, ils suivront la procédure habituelle. Si l’un d’entre eux n’est pas identifié ou s’il éveille la suspicion des employés, c’est un agent expérimenté de la sécurité qui le prendra en charge et vérifiera qu’il est en règle.
L’aéroport Ben Gourion, déjà considéré comme l’un des plus sécurisés du monde, améliore encore ses mesures de protection en appliquant à titre expérimental, à partir de ce mardi, un nouveau système biométrique destiné à contrôler les voyageurs avant qu’ils montent dans l’avion. Il s’agit d’une procédure révolutionnaire qui comportera de nombreux avantages en réduisant par exemple les files d’attente de façon significative et en donnant aux passagers un sentiment de sécurité accru.
Le responsable des contrôles de l’aéroport Zohar Guefen a tenu toutefois à préciser que le nouveau système ne remplacerait pas le précédent mais serait un outil précieux permettant d’augmenter, grâce à de nouveaux moyens technologiques, le niveau de sécurité du Terminal.
Il a aussi l’avantage d’éviter certaines questions, devenues coutumières pour tous ceux qui prennent l’avion régulièrement. Les agents de la sécurité de l’aéroport n’auront plus besoin de leur demander s’ils ont préparé seuls leurs bagages et s’ils n’ont pas accepté de prendre un colis d’un étranger.
En revanche, tous les passagers devront s’inscrire, dès leur arrivée, au nouveau système et cette inscription sera valable tout le temps. Dès cet instant, toutes les données nécessaires les concernant seront enregistrées, comprenant notamment leurs empreintes digitales et les caractéristiques biométriques de leur visage.
Ensuite, plusieurs questions seront posées aux usagers et leurs réponses seront conservées en mémoire dans l’appareil qui les aura enregistrées. Après cette formalité, les passagers devront présenter leur passeport qui sera scanné, ce qui leur évitera par la suite un nouveau contrôle de cette pièce d’identité. Après cela, ils suivront la procédure habituelle. Si l’un d’entre eux n’est pas identifié ou s’il éveille la suspicion des employés, c’est un agent expérimenté de la sécurité qui le prendra en charge et vérifiera qu’il est en règle.
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