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Yom Hazikaron

Envoyé par lapid 
Yom Hazikaron
26 avril 2009, 15:10
Yom Hazikaron





Yom HaZikaron (qui signifie en hébreu : Jour du souvenir) est une journée nationale célébrée chaque année en Israël. Il s'agit d'un hommage de la nation israélienne aux soldats tombés pour sa défense et aux victimes du terrorisme.




C'est un jour de recueillement et de tristesse dans le pays, en souvenir des soldats de Tsahal disparus pour la défense du pays, notamment au cours des guerres israélo-arabes depuis 1948 à ce jour, puis avec la nouvelle guerre Intifada, dont les victimes d'aujourd'hui sont des civils tués dans les attentats terroristes palestiniens.



Yom HaZikaron est toujours célébré la veille de Yom Ha'atzmaout, date anniversaire du jour de l'indépendance d'Israël en mai 1948.



A ce moment, la nation toute entière exprime son impérissable gratitude à ses fils et ses filles qui ont donné leurs vies pour l'indépendance et l'existence de l'état d'Israël.



C'est un jour où, imprégnés du sacrifice de ceux qui sont morts pour la survie de l'Etat, les vivants réaffirment leur fidélité à leur pays.



Cette cérémonie grave s'achève au moment où débute la liesse du Yom Haatsmaout : transition révélatrice du lien étroit qui relie le sacrifice des victimes et le maintien de l'existence d'un Etat d'Israël vibrant et dynamique.



La Knesset israélienne a établi le 4 Iyar, la veille de Yom Haatsmaout, comme le jour du Souvenir pour les soldats qui ont perdu leur vie au combat pour la création de l'État d'Israël et de tous ces soldats qui sont morts depuis, en le défendant.




Peut-être parce que la plus grande partie de la population israélienne a des parents ou des amis proches qui ont ainsi perdu la vie, Yom Hazikaron est largement respectée, à l'exception de la plupart des Arabes (sauf les Druzes et les Bédouins, dont beaucoup ont servi dans l'armée) et des Haredi non-sionistes. Tout au long de la journée (la veille au coucher du soleil, selon le calendrier lunaire juif) les magasins, restaurants, cinémas, lieux de divertissement, etc sont fermés par la loi. Radio et télévision passent des programmes sur les guerres d'Israël.



Une sirène retentit deux fois au cours de Yom Hazikaron. Toute activité, y compris la circulation, cesse immédiatement. Les gens sortent de leur voiture, même au milieu des autoroutes, et observent une minute de silence en mémoire du sacrifice de ceux qui sont morts en défendant Israël.






La première sirène marque le début de Yom Hazikaron, et la seconde annonce la récitation publique des prières dans les cimetières militaires.




De nombreuses cérémonies, avec lectures et poèmes, sont organisées dans tout le pays. Une cérémonie nationale a lieu au cimetière militaire du Mont Herzl, où beaucoup de dirigeants d'Israël et de soldats sont enterrés.



Malgré une forte composante laïque, Il y a une composante religieuse dans Yom Hazikaron. On lit un yizkor particulier, la prière "El Male Rahamim" ainsi que le Kadich.



Au coucher du soleil, Yom Hazikaron cède la place aux festivités de Yom Haatsmaout, Jour de l'indépendance.

Prière pour les soldats de Tsahal



Que Celui qui a béni nos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob, bénisse les soldats de l'Armée de défense d'Israël qui défendent, au sol, dans les airs et sur mer, notre terre et ses saintes villes, des confins du Liban au désert d'Egypte et de la Méditerranée à l'Arava.

Qu'Il mette en déroute nos ennemis qui se dressent contre nous.

Que le Saint béni soit-Il protège nos soldats de la détresse et de l'angoisse, des blessures et des maladies.

Qu'Il anéantisse pour eux ceux qui nous haïssent.

Qu'Il ceigne nos soldats de la couronne de la victoire, du diadème triomphal.

Ainsi se réalisera le verset : "Car c'est l'Eternel, votre Dieu, qui marche avec vous, afin de combattre pour vous contre vos ennemis et de vous procurer la victoire."

Et disons Amen.


Source : Wikipedia : [fr.wikipedia.org]

Site du Consistoire de Paris : [www.consistoire.org].

[www.haifa-israel.info] Les jours du souvenir

Youtube

Dailymotion
Yom Hazikaron - 2
26 avril 2009, 15:47
YOM HAZIKARON - Par Ysabelle Mazouz _ Sur la route d'Israel



Message pour Guilad Shalit, détenu depuis plus de [1000 jours], quelque part à Gaza par les terroristes du Hamas

Guilad Shalit-en hebreu גלעד שליט


Guilad,

Je pense à toi souvent et plus particulièrement aujourd'hui en ce jour de Yom Hazikaron. Je ne te connais pas, je ne te rencontrerai certainement jamais mais tu hantes bien souvent mon esprit. Jimmy Carter a assuré que tu étais en bonne santé, mais qu'est ce qu'il peut bien savoir de tout cela.... est ce qu'il sait seulement ce que tu peux ressentir, tout seul, aux mains de ces cinglés. Des informations diverses nous parviennent sans que l'on sache jamais discerner le vrai du faux. On a des moments d'espoir, on se dit que tu reviendras, alors on imagine déjà ton retour parmi les vivants, j'imagine la joie de ta maman lorsqu'elle te prendra dans ses bras, j'imagine la liesse du peuple d'Israël parce que leur fils est rentré à la maison.... mais tout cela retombe très vite parce que la réalité est toute autre.... Plus de deux ans maintenant.... hier soir à 20 heures lorsque la sirène a retenti je me suis dit "Guilad doit l'entendre lui aussi, j'espère que ça lui redonnera un peu d'espoir".... mais connais tu encore ce mot Guilad ? as tu encore la notion du temps.... est ce que tu aperçois la lumière du jour, tu sais cette lumière extraordinaire que l'on ne trouve nulle part ailleurs, elle est tellement forte que parfois elle nous éblouie..... perçois tu encore les battements d'une vie que tu as laissé derrière toi....et les oiseaux Guilad, est ce que tu les entends, il y en a de si beaux ici...... si tu savais comme le soleil est superbe lorsqu'il se couche au loin, sur la mer, il se décline en tons orangers, pourpres, mauves...... je voudrais que tu revois tout ça Guilad, je voudrais que tu rentres à la maison, que tu vives une vie normale comme tous les jeunes de ton âge..... 20 ans. Je pense à la douleur de ta famille, une vie ralentie depuis ton départ, non ils ne vivent pas, ils survivent...chaque geste de chaque jour doit leur paraître lourd et difficile à accomplir, ils sont dans l'incertitude.....ils sont avec toi dans cette prison, ils sont comme toutes les familles qui ont perdu un des leurs au combat ou dans un attentat, sauf que toi tu es là quelque part, dans un enfer que tu n'as pas mérité..... Combien de soldats devront encore payer de leur vie pour défendre cette terre.... combien de fils d'Israël se sacrifieront-ils pour assurer notre sécurité... n'y a t'il pas eu assez de morts.... Je n'ai pas de réponse Guilad, nous ne sommes pas un pays comme les autres et ceux qui ne vivent pas ici ne peuvent pas comprendre.....Ne perds pas espoir Guilad, demain Israël fête ses 60 ans.... 60 ans de vie construite sur des larmes, 60 ans de lutte, des moments de joie et des moments terribles..... j'espère que cette 60 ème année verra ton retour parmi les tiens je le souhaite de tout coeur Guilad....





Hier soir, 6 mai 2008, à 20 heures toutes les sirènes du pays ont retenti pour une minute de silence à la mémoire des soldats tués pour défendre la terre d'Israël et des hommes, femmes et enfants tombés dans des attentats terroristes. 22 437 soldats sont morts au combat et 1634 civils ont été victimes du terrorisme.

Notre président Shimon Perez a ouvert les cérémonies au kotel (mur des lamentations) et ce fut un moment très fort. Il a parlé des guerres, de la douleur des familles qui ont perdu un des leurs, il était très ému Shimon, et nous aussi en l'écoutant parce que ces hommes qui se sont battus pour nous et qui se sont sacrifiés c'est un peu de nous. Il a parlé de paix aussi "Nous voulons serrer la main de nos voisins mais ils doivent savoir que nous sommes aussi capables de nous défendre, nous voulons mettre un terme à la la guerre et poursuivre notre rêve sioniste, mais nos ennemis savent que nous n'avons pas le choix, ce rêve sera porté par nos lances jusqu'à ce que vienne la paix"....

Ce matin la sirène a de nouveau été actionnée pour deux minutes, lançant ainsi les cérémonies dans les cimetieres. J'ai pensé à Ytzhak Rabin, le soldat de la paix, j'ai pensé aussi à Ariel Sharon qui avait été un combattant exemplaire et un grand commandant, ne laissant jamais un de ses hommes sur un champ de bataille. Aujourd'hui le pays est triste mais ce soir dès 20 heures Israël fêtera son anniversaire et se sera la joie, parce que malgré la douleur il faut continuer et c'est ce qui fait la force du peuple juif .... reconstruire et continuer pour toujours avancer.





Recueillement pendant la sirène (Photos Guillaume Pene)

Re: Yom Hazikaron - 3
27 avril 2009, 08:15
Yom Hazikaron : consolations musicales - 26 avril 2009

Au jour de Yom Hazikaron, jour du souvenir des victimes tombées pour Israël, des commémorations culturelles auront lieu à travers le pays, embrassant tous les courants de notre société : alternatif, classique, religieux ou laïc …

Comme c’est la tradition chaque année en Israël, le jour de Yom Ha Zikaron, souvenir des victimes des différentes guerres et du terrorisme en Israël, sera également commémoré en musique.

Voici quelques événements prévus lundi 27 avril :

Cérémonie du souvenir “Charim Be Kikar” (”Chantons sur la place“) sur le Kikar (Place) Rabin de Tel Aviv, à partir de 20h45. Participeront à ce concert, les artistes Rita, Berry Sakharof, “Knessiat Hassehel“, “Ha Project Chel Idan Raïchel“, Keren Peles, Ahinoam Nini (Noa), Shimon Bouskila, Avi Balali, Léa Chabat, Amit Farkash, Roni Navon, sous la direction musicale d’Adi Reinhardt et animé par Yaïr Lapid.

Comme c’est la tradition également, chaque artiste interprètera une chanson de circonstance, évoquera le souvenir d’une victime et de son destin personnel, transmis par sa famille ou ses proches. Cette soirée émouvante et riche sera retransmise en direct sur la chaîne de télévision Arouts2, ainsi que sur les radios Galé Tsahal et Réshet Guimel.

Non loin de la Place Rabin, dans le théâtre Tsavta, toujours à Tel Aviv, se déroulera la soirée “Halal“, faisant figure de commémoration alternative. Initiée par Avishaï Matia, elle accueillera les artistes Shlomi Shaban, Shlomo Bar, Avraham Tal, Yonathan Yavin, Rokfor, Doron Ayal (Shultz), Elizet, Yaacov Rotblit avec le groupe “Devek”, Youval Zamir, Amit Erez, Roni Somek, Hadara Lewin-Hardy, Kov, Segol 59, Hardal, le Rav Adi Cohen et l’ensemble “Ha En Sound Ball“, Amir Orian, “Blues Rosh Pina”, Ayélet Ron et Boaz Cohen, Yaïr Yona, Youval Gourevitch et sa troupe d’opéra rock “Milhama“. A noter que l’entrée à ce concert coûtera 3 shekels seulement.

Du côté de la capitale à Jérusalem, l’Académie de Musique et de Danse marquera l’événement par un concert incluant des chansons écrites par des victimes elles-mêmes ou pas leur proches, et dont les chorégraphies seront assurées par des élèves de l’école. Parmi les titres annoncés, il est à noter : “Im Tirtsé Hakol Haï” (Si tu le veux, tout est vivant”) composée par David Heller (Zal), “Dvarim Lé Sharon” (”Paroles à Sharon”) d’Ella Moraz, une amie de la jeune Sharon Touboul (Zal), “Kaddish” d’Ophir Bar On, neveu de Yaniv (Zal), “Shvilé Rakia” (”Les voies du Ciel”) de Routy Swartz, mère d’Opher (Zal), “Etmol Pitom” (Hier, soudain”) écrite par Mihal Amit (Zal), “Chir Léérets Ahouva” (”Chanson pour la terre aimée”) de Rachel Melamed-Eytan, mère de Eytan (Zal), “Hayom Ha Shévii” (”Le Septième Jour”) écrite par Dalit Rom-Hashiloni, amie d’Anat, Ofer et Aviel Ron (Zal) et “Ten Bi Koah” (”Donne moi de la force”) d’Edna Tsanz, mère de Raanan (Zal). Ce concert se déroulera dans l’enceinte de l’Académie située à Guivat Ram de Jérusalem. L’entrée est libre.

A Jérusalem encore, la commémoration centrale se tiendra au Binyané Haouma. Intitulé “Zoherim, Messaprim vé Charim” (”Se souvenir, raconter et chanter”), à partir de 20h. Sont attendus Rami Kleinstein, Ehoud Banaï, Assaf Amdorski, Shouli Rand, Ishaï Lapidot, Ovadia Hamama et Kobi Aflalou.
Re: Yom Hazikaron - 4
27 avril 2009, 08:22
Yom Hazikaron : 22 570 soldats tombés pour Israël - Par YAAKOV KATZ - Jerusalem Post en francais - 26 avril 2009

22 570 militaires - hommes et femmes - sont tombés pour défendre la terre d'Israël depuis 1860, lorsque les Juifs ont quitté les murailles de la Vieille Ville de Jérusalem pour s'installer dans d'autres parties du pays.



Salve d'honneur pour marquer la journée du Souvenir sur le Mont des Oliviers.

L'an passé, 133 soldats et membres du personnel de sécurité ont trouvé la mort, comptant dans leurs rangs des non-combattants.

Le jour du Souvenir, Yom Hazikaron, commence officiellement lundi à 20 heure. Une sirène d'une minute résonnera dans tout le pays.

Le président Shimon Peres débutera la cérémonie en compagnie notamment du chef d'état-major Gabi Ashkenazi et de représentants de familles endeuillées.

Mardi matin, une sirène de 2 minutes retentira. La cérémonie principale aura alors lieu au cimetière du mont Herzl à Jérusalem.

Une autre cérémonie se déroulera en l'honneur des volontaires étrangers du Mahal qui ont lutté et sont tombés lors de la guerre d'Indépendance. Elle se tiendra au mémorial Mahal, près de l'intersection de Shaar Hagaï.

D'autres cérémonies auront lieu dans 43 cimetières israéliens.

Le ministère de la Défense a déposé des petits drapeaux et un ruban noir sur les tombes des soldats morts pour la patrie dans tous les cimetières militaires.

Dimanche, Ashkenazi déposera un drapeau sur la tombe du dernier soldat tombé pour le pays, le capitaine Yehonatan Netanel de la brigade des parachutistes, tué durant l'opération Plomb durci en janvier dernier.

Pour la sixième année, le ministère de la Défense propose son aide pour localiser les sépultures des soldats et ainsi permettre aux Israéliens de se recueillir.

Ce service est disponible sur un site Internet du département de la mémoire des soldats du ministère de la Défense, mis en ligne par une entreprise civile : www.izkor.gov.il/izkor80.htm


Source : [www.jpost.com]
Yom Hazikaron - 5
27 avril 2009, 08:34
Yom Hazikaron

C'est la veille de Yom Haatmaout que nous nous receuillons a la memoire des soldats morts pour la creation et la defense de l'Etat d'Israel. Cette annee, Yom Hazikaron est celebre le 28 avril 2009 ou plutot comme le veut le calendrier hebraique, a partir de la veille au soir lundi 27 avril 23009 .

On allume une veilleuse chez soi, dans les synagogues et etablissements publiques.

Il est de coutume de se tenir debout et immobile pendant une minute de silence lors des sonneries de sirene le soir (20h) et le matin (11h).

On a l'habitude de se rendre aux cimetieres militaires.

Malgre la periode du Omer, on se coupera les cheveux et on se taillera/rasera la barbe en fin d'apres midi en l'honneur de Yom Haatsmaout

Lors de Shaharit, la priere du matin, on recite une Hashkava a la memoire des soldats et on recite le Psaume IX.

A Minha on ne dit pas ni Vidoui ni Tahanoun puisque c'est la veille de Yom Haatsmaout. Certains cependant le disent car c'est encore Yom Hazikaron.
Yom Hazikaron - 6
27 avril 2009, 08:50
Yom Hazikaron - Par Jean Lévy - Pour Guysen Israël News

S’il est un souvenir qu’il faut pérenniser,
C’est celui du Soldat, objet de nos fiertés.
Chaque année, ce jour là, un hommage est rendu,
A cette armée de Tsahal et à ses disparus.

Ces soldats d’Israël, porteurs de nos espoirs,
Défendent leur pays et se couvrent de gloire.
En ce jour de mémoire, on entend les sirènes
Hurler en Terre Sainte nos douleurs et nos peines.

Les Juifs du monde entier se sentent solidaires,
Et prient pour ces soldats, qui pour eux, font la guerre .
Car ne nous trompons pas, quand sous les balles ils tombent,
Ils défendent Israël et tous les Juifs du monde.

Alors, prions pour eux, qui aiment tant la vie,
Et prions pour tous ceux qui sont déjà partis.
Observons dans nos cœurs la minute de silence,
Cri de désespérance, mais aussi d’espérance.


Source : [www.guysen.com]
Yom Hazikaron - 7
27 avril 2009, 09:04
A la veille de Yom HaZikaron 5769 - Jour du Souvenir - le nombre de soldats tombés pour la défense d'Israël et de victimes du terrorisme depuis 1860 (l'année où les premiers pionniers juifs ont commencé à s'installer à l'extérieur des murailles de la Vieille Ville de Jérusalem) s'élève à 22 570. Ce chiffre comprend les combattants de la Brigade Juive (une unité combattante de la 8e armée britannique composée de volontaires juifs du mandat britannique de Palestine qui combattit durant la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés contre les puissances de l'Axe), des organisations juives de résistance de l'époque du mandat britannique, de Tsahal, de la police, du Shabak (services de renseignements intérieurs), du Shabas (services pénitenciers), du Mossad (services secrets) et les victimes du terrorisme. L'an passé, 133 noms se sont ajoutés à la liste de ces hommes et ces femmes sont tombés pour l'Etat juif.

Les événements de Yom HaZikaron ont commencé dès dimanche matin à 10:00, au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem. Le chef d'état-major, Gabi Ashkénazi, a déposé le drapeau israélien sur la tombe du sergent Yéhonathan Nétan'el, tombé lors de l'opération "Plomb durci" dans la bande de Gaza.

Ensuite, les représentants du ministère de la Défense ont déposé de petits drapeaux israéliens sur toutes les tombes des 44 cimetières militaires et des carrés militaires des cimetières de tout le pays.

Une 1ère cérémonie officielle de Yom HaZikaron aura lieu lundi à 16:30 à Guivat HaThmoshet (la Colline des Munitions) à Jérusalem en présence du Premier ministre, Binyamin Netanyahou. A 20:00, la sirène retentira dans tout le pays pendant une minute en mémoire des disparus. Suivra la traditionnelle cérémonie nationale du souvenir sur l'esplanade du Mont du Temple, avec le président de l'Etat Shimon Pérès et le chef d'état-major, Gabi Ashkénazy.

Mardi, une cérémonie nationale sera tenue à 11:00 au cimetière militaire du Mont Herzl, laquelle sera précédée par une sirène qui retentira pendant deux minutes. A 13:00, les victimes du terrorisme seront également honorées au Mont Herzl.

A l'issue de Yom HaZikaron, Israël fêtera son 61e anniversaire. Le sujet choisi cette année par le gouvernement pour les cérémonies nationales de Yom HaAtsamout est le centenaire de Tel Aviv "la première ville hébraïque". C'est ce sujet donc qui a guidé le choix des douze personnes qui allumeront des flambeaux au cours de la cérémonie de mardi soir.

Chaque année, la commission des électeurs du Conseil des ministres choisi un sujet principal autour duquel se concentrent les événements de Yom HaAtsmaout et plus particulièrement la cérémonie d'allumage des flambeaux.

Notons que la ministre Tsippi Livni (Kadima) avait proposé de choisir un autre sujet touchant un public plus large et plus adapté quelques mois après l'opération "Plomb durci".

Livni avait en effet proposé le sujet "le front et l'arrière - un même Etat".
Livni avait expliqué que les événements de Yom HaAtsamout étaient importants et émouvants pour tous les citoyens et qu'ils avaient pour principal objectif d'unir le peuple en laissant toutes les disputes de côté, c'est pourquoi le choix de Tel Aviv comme sujet principal était erroné et provoquerait une profonde division au sein du public qui estime que Tel Aviv vit déconnectée des menaces qui planent sur le sud du pays.

Parmi les personnes choisies pour allumer un flambeau mardi soir, une élève de Terminale d'un lycée de Tel Aviv lié au mouvement de jeunes Bnei Akiva, Mikhal Maron, active sur le plan communautaire et dont le grand-père était l'un des pionniers du développement de Tel Aviv.

Le Premier ministre Binyamni Netanyahou a évoqué dimanche au début du conseil des ministres les festivités organisées pour le centenaire de la ville de Tel Aviv et le 61e anniversaire d'Israël : "Tel Aviv est une ville formidable, la ville du présent et de l'avenir. C'est la première ville hébraïque qui nous représente et qui symbolise la modernité mêlée à la continuité."


Source : [groups.google.fr]
Yom Hazikaron - 8
27 avril 2009, 19:27
Le Journal de la nuit - Guysen TV - 28 avril 2009

Le Journal de la nuit - Guysen TV

Au sommaire:

- Cérémonies de Yom Hazikaron en Israël retransmises en direct du Mur occidental à Jérusalem.

- La sirène retentira en mémoire des 22 570 soldats et civils tombés pour Israël....





A lire : [www.terredisrael.com]

A voir : [ds41.haisoft.net]

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L'héroïsme en héritage - Par BARBARA SOFER - 27 avril 2009

A l'extérieur du train, des trombes d'eau arrosent la campagne. Dans le wagon, les officiers nazis investissent les compartiments. On entend raisonner leur voix lourde et grinçante.



Roï Klein entouré de sa famille.

Menahem Klein regarde sa montre pour la énième fois.
L'heure est venue. Les battements de son cœur s'accélèrent. Discrètement, il fait signe à son cousin. Les deux hommes se dirigent vers la porte la plus éloignée du wagon.

Le temps presse. Ils avaient quitté l'Allemagne et leur port d'attache de Düsseldorf pour rejoindre Lille au nord de la France. Mais la manœuvre s'était révélée inefficace. Peu après, les nazis avaient envahi la France.

Il faut maintenant sauter, quitter ce train devenu trop dangereux, pour rejoindre un contact et passer en Suisse. Mais la porte résiste tandis que le train redouble d'allure.

Klein pousse alors de toutes ses forces pour créer une petite ouverture. Les deux fugitifs sautent et parviennent après un long periple à rejoindre la Suisse.

En 1945, à la fin de la guerre, les Klein font leur aliya. Toute sa vie, Menahem sera hanté par l'histoire de la porte bloquée du train. Un moment de son existence qu'il racontera par la suite à son fils, Aharon.

Traquenard au Liban

Soixante ans plus tard, c'est sont petit-fils qui se retrouve à proximité d'une autre porte bloquée, dans le village de Bint Jbail, au sud du Liban. Il occupe la fonction de commandant adjoint de la brigade Golani.

Au cœur de la guerre, ses troupes sont envoyées à la hâte, le 24 juillet 2006, dans le sud du pays pour engager une des batailles les plus serrées contre le Hezbollah. Leurs ressources sont presque épuisées et la carte militaire de la ville libanaise est périmée.

Le commandant Klein était déjà venu à Bint Jbail. Son unité avait été la dernière à quitter le Liban en 2000. Elle est aujourd'hui de retour.

Après deux jours de combat, l'unité de Klein reçoit l'ordre d'évacuer. Puis sans raison apparente, l'état-major lui ordonne de rester un jour de plus et de mener une dernière mission derrière le mur de la ville.

Les soldats doivent prendre possession, avant l'aube, de trois maisons . La première porte s'ouvre facilement, la deuxième également.

Mais une porte en acier empêche l'accès à la troisième maison. Les explosifs ne parviennent pas à en venir à bout. Le bruit alerte l'ennemi et une fusillade éclate.

Plusieurs soldats tentent de trouver une autre entrée à travers un verger d'olives mais se retrouvent rapidement devant un mur encore plus imposant. Ils sont pris en tenaille.

Le crépitement de la radio rapporte à Roï Klein la terrible nouvelle : "Mon commandant, je suis blessé et je demande une évacuation", entend-il.

Sous le feu ennemi, Klein leur ouvre la voie à travers les oliviers. Les balles et les grenades volent au-dessus de leurs têtes.

Alors que le commandant vient en aide à l'un de ses soldats blessés, une grenade atterrit près de son pied. Klein fait un bond pour couvrir l'engin, au péril de sa vie, pour sauver ses hommes.

Les journées de commémoration des victimes de la Shoah et des soldats morts aux champs d'honneur suivent notre glorieuse célébration de la libérté que symbolise Pessah. Comme de sobres rappels des souffrances et de la lutte du peuple juif.

J'ai cessé de penser à ces journées comme des événements distincts mais comme une parenthèse de sept jours de deuil et de réflexion. Une période pendant laquelle il est de notre devoir de rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivre dignement et en sécurité en Israël et dans la diaspora.

Le courage et la détermination des soldats israéliens s'inscrivent dans la lignée de la force spirituelle inaltérable d'un peuple qui a enduré avec courage une horreur indescriptible.

En 2003, quand tant de pilotes israéliens voulaient prendre part au survol d'Auschwitz en signe de commémoration du passé, , peu d'entre eux savaient combien ils étaient nombreux à être des descendants des survivants de la Shoah.

Le général de brigade Amir Eshel avait alors déclaré : "Nous, les pilotes de Tsahal, volons au-dessus du camp de l'horreur, d'où montent les cris sourds de millions de victimes. Nous promettons d'être le bouclier du peuple juif." Je regarde fréquemment cette cérémonie sur YouTube.

De même, je garde à portée de main une copie du film Avec toute votre âme, qui retrace l'histoire de Roï Klein, pour me souvenir de notre douloureuse perte et de notre dette à l'égard de nos soldats.

Héritage de la Shoah et dévouement des soldats

Je me suis toujours interrogée sur les origines de l'extraordinaire héroïsme de Klein. J'ai voulu interroger sa mère, Shoshana. Je n'ai pas été surprise d'entendre que cette famille avait traversé les affres de la Shoah.

Shoshana est née en Israël d'une mère pionnière qui a fui l'Europe avant la guerre, laissant derrière elle toute sa fratrie et ses parents.. Deux de ses tantes ont rejoint la résistance dans les forêts de l'Europe de l'Est.

Le reste de sa famille a péri dans les ghettos de Lituanie. Shoshana a voulu nommer son fils Roï, qui signifie "berger" en hébreu. "Qu'y a-t-il de plus beau que d'être le berger d'Israël ?", demande-t-elle.

"Roï connaissait bien sûr l'histoire familiale. Comment pouvait-il l'ignorer ?" Le jeune garçon a connu une enfance idyllique à Raanana.

Un enfant sage, sérieux, intelligent et créatif, avec un sourire communicatif et un solide sens de l'humour. Il avait également un don pour la musique, le sport et le théâtre.

Enfant, déjà, il avait le sens de l'engagement social : il était à la tête du mouvement de jeunesse Bnei Akiva. Le Shabbat, il lisait la Torah pour les nouveaux immigrants d'un centre d'intégration proche de chez lui. A 18 ans, Roï passe une année à la yeshiva prémilitaire Bnei David, d'Eli.

Il enchaîne avec quatre années de service militaire dans les unités spéciales d'élite, Orev et Egoz, qui requièrent à la fois des talents de commandement et de travail d'équipe. Ses brillants rapports de service lui permettent de devenir commandant de section.

Et réussit le tour de force d'obtenir, en parallèle, un diplôme d'ingénieur avant de se marier avec sa fiancée de longue date, Sara Sjalin, qui lui donnera deux fils, Guilad et Yoav. En parallèle, Roï poursuit ses études toraniques. Son credo personnel : "La difficulté me fait avancer."

Qu'importe ce qu'il devait sacrifier. En cette fatale matinée à Bint Jbail, Roï Klein a décidé de donner sa vie pour sauver celles de ses hommes. Touché mortellement par l'explosion, il parvient à transmettre à ses coéquipiers plusieurs directives indispensables.

Il a été enterré au Mont Herzl, le jour de son 31e anniversaire. Tout au long de sa vie, le commandant Klein a constitué un pont entre l'héroïsme des victimes de la Shoah et celui des sabras. Sa mort, illustre des décennies de bravoure et de courage.
Re: Yom Hazikaron - 9
28 avril 2009, 03:03
Yiskor - par Alain Legaret - 27 avril 2009

Ce soir ont eu lieu les cérémonies du Yom aZikaron, le jour du souvenir.
Demain soir auront lieu les festivités du Yom aHatsmaout, le jour de l’indépendance.
La lumière chassera les ténèbres et les rires succèderont aux pleurs.
C’est ainsi qu’est construite la journée juive qui commence à la tombée de la nuit.

Ce soir donc, Israël se recueille.
Ce soir à 20 heures précises, la sirène a retenti à travers le pays et des millions de vivants ont cessé tout mouvement pendant une minute.
Les drapeaux ont été mis en berne. A la radio, les chansons sont belles et tristes à la fois.
Ce soir, on se souvient des soldats morts au combat et des civils, hommes femmes et enfants, assassinés intentionnellement par les terroristes.

Cette année, 133 familles israéliennes ont rejoint la communauté des endeuillés de la guerre.

Combien de morts inutiles. Combien de vies auraient pu être préservées…

En 1947, l’ONU proposait la création de 2 états : l’un juif, l’autre arabe.
Les Juifs acceptèrent.
Les Arabes refusèrent ce partage en annonçant qu’ils jetteront les Juifs à la mer. Ils essayèrent à plusieurs reprises : en 1948, en 1967, en 1973. Ils ont essayé aussi en menant une guerre d’usure, en n’hésitant pas à massacrer hommes femmes et enfants au cours de milliers d’attentats et de bombardement de populations civiles, ce qui a entraîné les guerres de 1982 et de 2006, ainsi que les opérations en 2002 et en 2008-2009.

L’existence d’Israël est ainsi faite, avec ses milliers de victimes qui jonchent le chemin.
Leur obstination à poursuivre le Jihad a valu à ses voisins aussi, beaucoup de souffrances et de deuils.

Toutes ces morts auraient pu être évitées si les Arabes n’avaient pas préféré leur plan d’extermination des Juifs au plan de partage proposé par l’ONU.

Aujourd’hui, affichant à priori de meilleurs sentiments, ils annoncent être disposés à accepter la paix en exigeant en échange, le retour d’Israël aux frontières de 1967.

En clair, on efface tout et on recommence, comme si le temps était une donnée maîtrisée par l’homme! Malheureusement ce n'est pas si facile.

Nul ne peut continuellement choisir la politique du pire et décider de remonter le temps quand cela l'arrange.
Nul ne peut parier sur la violence, perdre son pari, et exiger de récupérer sa mise après coup.

Nous ne vivons pas dans un jeu de société où l’on peut reculer de 3 cases, sans que cela ne laisse de trace.

En fait, le souhait arabe de revenir à la situation antérieure ne pourra être recevable, seulement lorsqu'ils pourront aussi sécher les larmes des endeuillés, rendre leurs membres aux handicapés et ressusciter les morts, tombés par milliers par leurs choix assassins.

Re: Yom Hazikaron - 9
28 avril 2009, 03:50
Yom Hazikaron : pour nos soldats morts au combat - Jerusalem Post en francais - 28 avril 2009

Les sirènes ont retenti dans tout le pays pendant deux minutes à onze heures mardi matin, en l'honneur des soldats morts au combat. Elles seront suivies par une série de cérémonies qui auront lieu dans plusieurs cimetières en Israël.



Les passants s'immobilisent dans les rues de Jérusalem, mardi 28 avril, pendant que les sirènes sonnent en l'honneur des soldats morts pour Israël.

La cérémonie principale se tiendra au Mont Herzl, à Jérusalem, en présence du président Shimon Peres et du chef d'Etat-major Gabi Ashkenazi. Plus de 100 000 Israéliens devraient y participer.
Le ministre de la Défense Ehoud Barak assistera de son côté à une cérémonie au cimetière de Kiryat Shaoul, à Tel-Aviv.

Les évènements pour le Jour du souvenir (Yom Hazikaron) se termineront à 19h45 mardi 28 avril, avec l'allumage d'une torche au Mont Herzl. Les célébrations pour le Jour de l'Indépendance (Yom Haatsmaout) commenceront alors.

Lundi soir, à 20 heures, le temps s'est suspendu pendant une minute alors que les sirènes sonnaient dans tout le pays pour pleurer les soldats tombés au combat, marquant le début du Jour du souvenir.

Une cérémonie officielle de commémoration devant le Kotel à Jérusalem en l'honneur des soldats morts au combat et des victimes d'attaques terroristes en Israël a ensuite eu lieu, en présence du président Shimon Peres, du chef d'Etat-major de Tsahal Gabi Ashkenazi, et de familles en deuil.

"On dit que la souffrance se dissout avec le temps. Mais je sais que ce n'est pas vrai : la souffrance devient juste plus profonde au fur et à mesure que les années passent," a déclaré Peres.

"Vous apercevez un soldat de Tsahal en uniforme dans la rue, et les larmes vous montent aux yeux. Vous entendez des pas dans la cage d'escalier et vous vous dites que peut-être il est de retour, qu'il revient à la maison", a poursuivi le président. "Mais non, ce n'est pas lui. Vous vous rendez à une réunion de famille et votre cœur se brise. Tout le monde danse et rit et vous faites un effort pour esquisser un sourire afin de ne pas gâcher l'atmosphère."

"Cette année encore, nous avons perdu le meilleur de nos filles et de nos fils, dont une partie pendant l'Opération Plomb durci. Cette année encore nous retournerons au cimetière, pour enterrer nos morts, faire le deuil de leur disparition et pleurer en famille", a continué Peres, avant d'ajouter : "Pour la 61e année, nous avons enterré nos enfants et la fin ne semble pas plus proche. Encore et toujours nos garçons sont appelés pour protéger leurs pères et mères".

Malgré les nombreuses menaces qui pèsent déjà sur l'Etat hébreu, Peres en a prédit d'avantages à venir, et a insisté sur le fait qu'Israël, même s'il désire la paix, est prêt pour la guerre.

"Cette année, encore, la menace de notre existence est présente (…). Nous ne voulons pas la guerre, mais si nous y sommes forcés, je conseille autant à nos ennemis qu'à nos amis de choisir le bon camp, le nôtre, celui qui a toujours gagné et qui gagnera toujours", a-t-il conclu.

La cérémonie a été retransmise en direct sur les chaines de radio et de télévision israéliennes lundi soir. Les portes des lieux de divertissements sont restées fermées et le resteront jusqu'au coucher du soleil mardi soir.


Source : [fr.jpost.com]
Re: Yom Hazikaron - 9
28 avril 2009, 04:28
C’est leur premier Yom Hazikaron… - Par Shraga Blum - Actu.co.il - 27 avril 2009

Chaque année, la famille des endeuillés de Tsahal ou celle des victimes du terrorisme s’agrandit encore de quelques « membres ». Durant l’année écoulée, des soldats sont tombés à Gaza, des habitants du sud ont été fauchés par des roquettes Kassam, des policiers, des passants et des enfants ont été assassinés par des terroristes barbares. Cette année des dizaines de familles sont venues rejoindre ce cercle infernal dont on ne ressort jamais.

Oded Rosner, père de Roï z.l. commandant qui est tombé le 8 janvier 2009 lors de l’Opération « Plomb Durci », avouait « ne pas savoir exactement à quoi s’attendre pour cette première commémoration ». « Il y a tant de cérémonies auxquelles nous devons assister que nous n’aurons même pas le temps de nous asseoir à la maison et nous recueillir », déclarait-il.

« C’était il y a si peu de temps. Depuis, nous travaillons, nous vivons et tentons de nous mesurer à cette tragédie. Mais la vie est plus forte que nous. Nous pensions que la minute à laquelle on est venu nous a annoncer la terrible nouvelle serait la plus difficile mais c’est faux. Il nous faut affronter cette épreuve chaque jour, à chaque moment, et jusqu’au dernier jour de notre vie. Jusqu’à l’année dernière, j’allais au cimetière me recueillir sur la tombe de mes parents. A partir d’aujourd’hui, ce sera entièrement différent »

Dans la famille d’Irit Shetrit z.l., tuée lors de la chute d’une roquette Kassam au mois de janvier, son mari Herzl ne réalise toujours pas qu’elle ne reviendra jamais à la maison. Les quatre enfants ne verront plus leur maman venir leur dire bonne nuit en leur caressant doucement les cheveux. La mère d’Irit, Elina Azran, raconte que « chaque année, elle regardait les cérémonies de la Journée du Souvenir à la télévision, pleurant sur toutes ces personnes mortes pour que vive le pays. Mais jamais elle n’aurait cru que sa fille ferait un jour partie du macabre décompte. » « Chaque jour qui passe est en soi un Yom Hazikaron pour moi », précise-t-elle. « Je pense à elle à chaque seconde. Mes autres filles et son mari essaient de la remplacer auprès de ses enfants mais ce ne sera jamais la même chose ».

« Prendre des comprimés et dormir pour ne pas penser », voilé ce que fait la maman de David Rabinovitz z.l. l’un des deux policiers abattus à bout portant par des terroristes il y a un mois dans la Vallée du Jourdain. « Je l’attends encore chaque vendredi pour le repas du vendredi soir à Kiryat Bialik, comme il avait l’habitude de le faire chaque semaine ». Cette mère de neuf enfants est éprouvée pour la deuxième fois. En 2002, Shaï, un autre de ses fils, était assassiné dans des circonstances qui n’ont toujours pas été élucidées. « Le fait qu’aucun des assassins de mes fils n’aient été retrouvés est la chose qui me brûle le plus ».

Dans la famille du caporal Youssef Maadi z.l., tombé lors de l’Opération « Plomb Durci », on affirme avoir « voulu choisir la vie ». « Lorsqu’une telle tragédie vous touche, vous avez deux solutions », explique son père Samir Maadi : « Soit vous sombrez dans un deuil perpétuel avec des conséquences destructrices, soit vous vous vous relevez sur vos jambes et vous vous donnez comme mission de continuer à vivre. Nous avons choisi la deuxième option ».
Mais il rajoute : « Personne ne peut comprendre ce qui se passe en nous s’il n’a pas vécu la même expérience. On n’est jamais préparé à subir une telle épreuve. Cela vous tombe dessus comme un éclair dans un ciel bleu ».

Quelques témoignages parmi des milliers d’autres de sur familles héroïques qui ont payé le prix le plus élevé pour qu’Israël puisse vivre.

Yom Hazikaron
28 avril 2009, 13:26
Le Mont Herzl se souvient - Par JOHANNA MAMANE - Jerusalem Post en francais - 28 avril 2009

A 11h ce mardi matin, le pays tout entier s'est figé durant deux minutes, en mémoire de tous ses soldats tombés au combat et des victimes du terrorisme.



Les voitures s'immobilisent alors que les sirènes retentissent le jour de Yom Hazikaron.

La cérémonie principale s'est tenue ce matin au Mont Herzl à Jérusalem en présence du président Shimon Peres, du Premier ministre, Binyamin Netanyahou, et du chef d'état-major Gabi Ashkénazi
Dans une atmosphère de communion nationale, près de 100 000 personnes se sont déplacées pour commémorer les 22 570 militaires morts pour défendre la terre d'Israël depuis 1860.
Solennité, émotion et sobriété ont marqué cet hommage national.

Ici et la, des familles se recueillaient sur la tombe d'un fils, d'un cousin ou d'un ami. Certains récitaient le kaddish, d'autres ne pouvaient cacher leurs larmes et leur désespoir. Beaucoup d'anonymes voulaient aussi marquer la cérémonie de leur présence, en solidarité avec leurs frères et sœurs de cœur.

Tous ont alors écouté les discours des autorités officielles, retransmis dans tout le cimetière grâce à des amplificateurs. Seule une minorité a décidée de se joindre à la cérémonie centrale, investie par les journalistes et les gardes rapprochées de ces messieurs les ministres et haut représentants de l'Etat.

Binyamin Netanyahou s'adresse alors aux familles endeuillées. Celui qui a lui-même perdu son grand frère, Yoni, icône nationale, tombé lors de la spectaculaire opération d'Entebbe, semble ému : "Je sais que vous n'avez ni consolation ni oubli. Pour les familles endeuillées, chaque jour est un Yom Hazikaron, celui du souvenir du défunt, dont l'absence ne peut être comblée", a t-il déclaré.

Il a également rappelé que "l'État d'Israël, par le biais de l'armée, a répondu aux agressions par la guerre, la détermination et la diligence, avec courage et sophistication et une moralité sans failles dans les combats".

Netanyahou prévient qu'Israël ne fera jamais de compromis sur sa sécurité et promet de combattre le terrorisme sans relâche : "Notre main est tendue à tous nos voisins qui veulent la paix. Mais nos ennemis ne doivent pas se fourvoyer : nous ne ferons jamais de compromis sur notre sécurité. La sécurité de l'Etat d'Israël ne sera jamais négociable. C'est notre obligation envers les défunts, envers les citoyens d'Israël, c'est notre obligation envers les générations futures", conclut-il.

C'est sur l'Hatikva que s'est alors achevée la cérémonie.

L'Hatikva, l'espoir, c'est le mot d'ordre utilisé par tous les personnages interrogés, civils ou militaires, personnages publiques ou anonymes. Dan Kanner, directeur du conseil supérieur de l'audiovisuel (Israel broadcasting authority), parle d'optimisme lorsqu'il décrit au Jerusalem Post, son état d'esprit actuel : "J'ai foi en la paix. Je crois en la capacité de notre Premier ministre de trouver une solution pacifiste au conflit. C'est un expert dans la lutte antiterroriste, mais il est encore meilleur quand il s'agit de faire la paix".

De très jeunes soldats en uniforme me parlent aussi d'espoir en l'avenir : "Nous sommes encore plus puissants que dans le passé. Nous n'avons pas peur, sinon nous ne resterions pas dans ce pays. Nous aimons Israël et nous sommes fiers de porter l'uniforme", déclare l'un d'entre eux, officier dans la marine.

Ce soir à 20 heures débutent les festivités pour Yom Haatsmaout. Après le deuil, la joie…
Re: Yom Hazikaron
22 avril 2010, 01:14
Yom Hazikaron 2010















Re: Yom Hazikaron
06 mai 2011, 08:45
Un drapeau sur toutes les tombes - par Claire Dana-Picard - Pour Israel7.com - 4 mai 2011



A l’approche du Yom Hazikaron, Journée du Souvenir pour toutes les victimes des ennemis d’Israël qui sera marquée la semaine prochaine, le chef d’état-major Benny Gantz déposera mercredi soir un petit drapeau d’Israël sur la tombe du dernier soldat enterré au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem. Il s’agit du caporal Neoth Weizman, 20 ans, mort au mois d’avril dans un accident lors d’une plongée sous-marine au cours d’une permission à Eilat. Rappelons que, comme tous les ans, des drapeaux seront déposés sur les tombes de tous les soldats d’Israël tués pendant leur service.


Yom Hazikaron 2011 : 22.867 soldats sont tombés pour la défense de la Terre d’Israël au cours des différentes guerres

Plus d’un demi-million d’Israeliens se rendront le lundi matin aux cimetieres militaires le jour de Yom Hazikaron en hommage aux 22.867 soldats tombés pour la défense de la Terre d’Israël au cours des différentes guerres de 1860 au 5 mai 2011.



Ceremonies de Yom Hazikaron : cliquez ICI Source : Terredisrael.com
Re: Yom Hazikaron
07 mai 2011, 09:05
Yom Hazikaron


drapeau en berne le jour du souvenir, Yom Hazikaron

Yom HaZikaron (qui signifie en hébreu : Jour du souvenir) est une journée nationale célébrée chaque année en Israël. Il s'agit d'un hommage de la nation israélienne aux soldats tombés pour sa défense et, depuis 2002, aux victimes du terrorisme. Il s'agit d'un jour de recueillement et de tristesse dans le pays, en souvenir des soldats de Tsahal disparus pour la défense du pays, notamment au cours des guerres israélo-arabes depuis 1948 à ce jour, puis lors de l'Intifada, dont les victimes sont majoritairement des civils tués dans les attentats terroristes palestiniens.

Des cérémonies à leur mémoire sont organisées en présence des représentants du gouvernement et de l'armée. Le début de la journée est marquée dès la tombée du soir le jour précédent les commémorations par une sirène. Dans tout le pays, les habitants marquent une minute de silence très suivie, notamment par les automobilistes.

Alors que le secteur dit National-Religieux ("Dati Leoumi") a développé une liturgie particulière pour cette journée, le secteur dit Haredi s'en dispense généralement. La cérémonie officielle marquant le début des commémorations a lieu chaque année au Mur des Lamentations et se termine par la mise en berne des drapeaux israéliens. Le lendemain, une sirène de 2 minutes est sonnée à travers le pays à 11h et ouvre les cérémonies de la journée dans les cimetières militaires. Yom HaZikaron est toujours célébré la veille de Yom Ha'atzmaout, date anniversaire de l'indépendance d'Israël en mai 1948. A la tombée du soir commencent les célébrations de l'indépendance d'Israël. Les citoyens passent du recueillement à la liesse après une cérémonie annuelle sur le Mont Herzl au terme de laquelle le drapeau est relevé.

La juxtaposition des deux jours est inscrite dans la loi israélienne, et rappelle aux citoyens israéliens le prix payé pour leur indépendance. Les deux journées sont fériées dans les administrations publiques, écoles et lycées, certaines universités cependant tiennent leurs cours dans la matinée de Yom HaZikaron. En 2009, le jour est tombé le 28 avril du calendrier grégorien. En 2011, Yom HaZikaron tombe le 9 Mai et Yom Ha'atzmaout sera donc le 10 Mai.



Selon le calendrier hébraïque, Yom HaZikaron tombe le 4ème jour du mois de Iyar et précède toujours Yom Ha'atzmaout. Les deux jours sont déclarées fêtes nationales en Israël, et peuvent être déplacées de façon à éviter leur célébration durant le shabbat. Dans ce cas, les journées de Yom HaZikaron et de Yom Ha'atzmaout seront célébrées le 2ème et le 3ème jour du mois de Iyar. Si elles tombent à la sortie de Shabbat, elles sont retardées au 5 et 6 Iyar, comme ce fut le cas en 2010.

Les dates furent choisies historiquement après un désaccord persistant des responsables politiques sur la journée à dédier aux commémorations des soldats tombés au combat. En 1949, aucune décision n'ayant été prise, la commémoration des soldats tombés durant la Guerre d'indépendance d'Israël eut lieu en même temps que les célébrations de Yom Ha'atzmaout. En 1950, les cérémonies eurent lieu selon le même arrangement, malgré les difficultés aussi bien logistiques qu'émotionnelles. En 1951, suivant les recommandations d'une commission publique de la Knesset, le parlement israélien, Yom HaZikaron fut reculé d'une journée. Depuis 1963, cette décision est inscrite par la loi.






Liens externes

« Izkor » – The state of Israel commemorates the fallen [www.izkor.gov.il]

Remembrance Day--Independence Day -- Selected Readings
[www.mfa.gov.il]

Vidéo YouTube – Trafic interrompu durant la sirène du Yom HaZikaron


[jforum.fr] Règles religieuses relatives à Yom Haatsmaout. Documents et Vidéo






Les tristes chiffres annuels ont été publiés pour Yom haZikaron 2011, le jour où nous nous souvenons de tous les morts pour notre patrie l'Etat d'Israel.

Les familles des victimes, qui, elles, sont marquées a vie :

2,543 orphelins.

4,999 veuves.

10,819 parents endeuillés.

Le nombre d’Israéliens morts durant leur service millitaire ou dans des attaques terroristes cette année s'eleve a 183 :

En tout, depuis 1948, 22.867 soldats et victimes d'attentats sont tombés pour la défense de la Terre d’Israël au cours des différentes guerres.

Lundi matin, à 11h heure israélienne (10h pour les francais), un pays entier s’arrêtera pendant 2 minutes de silence en leur honneur.

Pensez a eux, C'est un geste important, même si vous n’habitez pas en Israel.
Re: Yom Hazikaron
07 mai 2011, 09:36


Yom Hazikaron est une cérémonie consacrée à commémorer le souvenir de tous ceux qui sont tombés dans la lutte pour le création et la défense de l'état d'Israël.



Elle se déroule durant les 24 heures qui précèdent le Yom Haatsmaout, jour de l'indépendance d'Israël.

A ce moment, la nation toute entière exprime son impérissable gratitude à ses fils et ses filles qui ont donné leurs vies pour l'indépendance et l'existence de l'état d'Israël.









C'est un jour où, imprégnés du sacrifice de ceux qui sont morts pour la survie de l'Etat, les vivants réaffirment leur fidélité à leur pays.



Cette cérémonie grave s'achève au moment où débute la liesse du Yom Haatsmaout : transition révélatrice du lien étroit qui relie le sacrifice des victimes et le maintien de l'existence d'un Etat d'Israël vibrant et dynamique.

La Knesset israélienne a établi le 4 Iyar, la veille de Yom Haatsmaout, comme le jour du Souvenir pour les soldats qui ont perdu leur vie au combat pour la création de l'État d'Israël et de tous ces soldats qui sont morts depuis, en le défendant.



Peut-être parce que la plus grande partie de la population israélienne a des parents ou des amis proches qui ont ainsi perdu la vie, Yom Hazikaron est largement respectée, à l'exception de la plupart des Arabes (sauf les Druzes et les Bédouins, dont beaucoup ont servi dans l'armée) et des Haredi non-sionistes. Tout au long de la journée (la veille au coucher du soleil, selon le calendrier lunaire juif) les magasins, restaurants, cinémas, lieux de divertissement, etc sont fermés par la loi. Radio et télévision passent des programmes sur les guerres d'Israël.



Une sirène retentit deux fois au cours de Yom Hazikaron. Toute activité, y compris la circulation, cesse immédiatement. Les gens sortent de leur voiture, même au milieu des autoroutes, et observent une minute de silence en mémoire du sacrifice de ceux qui sont morts en défendant Israël.

La première sirène marque le début de Yom Hazikaron, et la seconde annonce la récitation publique des prières dans les cimetières militaires.

De nombreuses cérémonies, avec lectures et poèmes, sont organisées dans tout le pays. Une cérémonie nationale a lieu au cimetière militaire du Mont Herzl, où beaucoup de dirigeants d'Israël et de soldats sont enterrés.

Malgré une forte composante laïque, Il y a une composante religieuse dans Yom Hazikaron. On lit un yizkor particulier, la prière "El Male Rahamim" ainsi que le Kadich.


Au coucher du soleil, Yom Hazikaron cède la place aux festivités de Yom Haatsmaout, Jour de l'indépendance.




Prière pour les soldats de Tsahal



Que Celui qui a béni nos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob, bénisse les soldats de l'Armée de défense d'Israël qui défendent, au sol, dans les airs et sur mer, notre terre et ses saintes villes, des confins du Liban au désert d'Egypte et de la Méditerranée à l'Arava.

Qu'Il mette en déroute nos ennemis qui se dressent contre nous.

Que le Saint béni soit-Il protège nos soldats de la détresse et de l'angoisse, des blessures et des maladies.

Qu'Il anéantisse pour eux ceux qui nous haïssent.

Qu'Il ceigne nos soldats de la couronne de la victoire, du diadème triomphal.

Ainsi se réalisera le verset : "Car c'est l'Eternel, votre Dieu, qui marche avec vous, afin de combattre pour vous contre vos ennemis et de vous procurer la victoire."

Et disons Amen.
Re: Yom Hazikaron
08 mai 2011, 01:59
Yom Hazikaron, journée du souvenir commencera ce soir à 20h

Yom HaZikaron est une journée nationale célébrée chaque année en Israël. Il s'agit d'un hommage de la nation israélienne aux soldats tombés pour sa défense et aux victimes du terrorisme, lourd tribut humain, dans un petit pays comme Israël, tout le monde pleure un proche, un enfant, un frère, un père, une mère, une soeur, un parent, un ami ou un voisin...

יזכר
Ecoutez la prière d'Yzkor [www.izkor.gov.il]




Journal IsraelHayom : se souvenir de tous, le jour du souvenir commencera ce soir à 20h

par une sirène d'1', Israël se souviendra des 22867 tombés dont 183 cette année.
Demain à 11h aura lieu la cérémonie centrale au Mont Hertzl et dans les cimetières militaires.


La famille Netanyahou se recueille sur la tombe de Yoni Netanyahou


yoni [www.yoni.org.il]

































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