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Israël, la démocratie envers et contre tous ?

Envoyé par lapid 
Israël, la démocratie envers et contre tous ?
01 septembre 2010, 09:21
Israël, la démocratie envers et contre tous ? (1) - rédigé par Sacha pour le Blog JSS - 8 mars 2009



Voilà, les jeux sont faits, semble-t-il ! La caution occidentale face à une nouvelle offensive ''palestinienne'' ne s'est pas faite attendre. Sans doute n'avez-vous pas lu la presse attentivement ? Parcourez les quelques lignes consacrées au Proche-Orient, mais peut-être cela ne vous surprend-il même plus ! Que lit-on ? Une absurde et funeste mise en équivalence politique du hamas avec le gouvernement israélien !

Le ton est donné dans les médias francophones qui, de tout cœur avec certains conseillers d'Obama, insistent sur les risques que représente à leurs yeux, un gouvernement de droite associant likoud, partis dits religieux et Lieberman : Netanyahu au pouvoir serait synonyme de...? comment dire....? de la fin... de la relance... de la nouvelle tentative... d'une probabilité future... d'une éventuelle... reprise conditionnelle... d'un hypothétique fantasme : la paix au Proche-Orient... Voilà Netanyahu habillé en fossoyeur du ''processus de paix''...

En se conformant à ce scenario grotesque, les chancelleries n'auraient finalement plus à rougir de leurs intentions passées et de leurs futurs actes : abandonner Israël, sacrifier la seule démocratie du Proche-Orient, charger les israéliens de l'échec d'une paix, qui, de toute façon, n'a jamais été souhaitée, ni même conçue un seul instant par les dirigeants arabes. On nous assène donc la plus malsaine des équations : puisque la droite israélienne s'apprête à ne rien céder, comme le fait le hamas, alors on peut être juste en excluant également les israéliens taxés d'obstacles à la paix... Mais de quelle paix s'agit-il ? Si elle concerne la légitimité de deux peuples à vivre en paix, ces obstacles ne se situent-ils déjà pas plutôt du côté arabe qui ne reconnaissent pas le droit des juifs à vivre sur leur terre librement ? Surtout, il faudrait pour cela qu'il y ait effectivement deux ''peuples'' face à face. L'attachement à la terre d'Israël par les juifs est plurimillénaire. Celui des arabes a été inventé à partir du moment où il apparaissait que le territoire de l'État hébreu devenait viable sur la durée (de la Méditerranée au Jourdain). Attention, n'en dites pas plus, c'est un tabou !



Mahmoud Abbas se permet de dicter ses conditions : avec la ''droite'' israélienne au pouvoir, il n'y a plus d'interlocuteurs ''palestiniens''. Je traduis : il n'a plus besoin de jouer la mascarade du pacifique, il reprend ouvertement la guerre qu'il n'a jamais cessé de conduire, mais avec la pleine et entière caution occidentale. La reconnaissance internationale d'Israël comme État légitime en contrepartie de son démantèlement au profit d'une entité dictatoriale. Voilà le renversement des faits inouï auquel le matraquage anti-israëlien mené en Europe conduit !

Les buts avoués

Saddam Hussein n'avait jamais caché son intention de rayer de la carte le Koweit, pas plus que Hitler n'avait dissimilé sa projet mortifère. Le projet de guerre arabe, maquillé en ''nationalisme palestinien'', est clair depuis ses débuts et n'a pas changé depuis : détruire un État gouverné par des non-musulmans sur une terre décrétée dar al-islam.

De cette proposition nous en déduisons trois conclusions :

1- Il n'y a pas de solution politique. Contrairement à une opinion dominante en France,le politique ne conduit à aucune solution. N'est-ce pas Arafat qui a refusé en 2000 toute solution politique du conflit ?... Non pas en raison de pseudo-motifs humanitaires, mais pour une raison plus fondamentale. Les fondements du conflits sont religieux et culturels. C'est pour cette raison que tous les arrangements politiques ont jusqu'à présent échoué. Que ceux qui parlent de la situation humaine tragique à Gaza comme seule origine du conflit se rendent dans les camps des véritables réfugiés du Congo ou du Darfour... Et dites-moi si les réfugiés Nouba ou les Banyamulenge commettent des attentats ou disposent de Grad ? ...



2- Il n'y a pas de solution intermédiaire. Toute négociation est perçue comme une concession ; elle n'est donc que temporaire et mensongère : c'est la ''trève'' que certains médias présentent comme une curieuse avancée vers la paix... L'incompréhension provient généralement du fait que les pays occidentaux n'écoutent que leur version des événements, version idéologique, borgne, due à l'angoisse suscitée par la présence d'une minorité musulmane hostile. Pour le monde musulman en revanche, la situation est différente : une citadelle de justes assiégée de toutes parts. Quand les USA prennent la défense des Kosovars - en faisant au passage des Serbes des réfugiés... -, cela est perçu comme une agression, mise sur le même plan que le siège de Grozny par Poutine ou l' ''invasion'' de l'Iraq ! La vision islamique de l'histoire est gouvernée par une géographie théologisée, le monde étant séparé entre monde de la soumission (pays musulmans), monde de la guerre (pays en voie de conquête) et monde de la conciliation de courte durée (là où les musulmans sont trop peu nombreux pour engager une guerre de conquête). Demandez-vous pourquoi les croisades sont sans cesse évoquées dans les médias arabes ! Rappelons que du point de vue musulmans, il s'agit d'une restauration la domination musulmane, même si elle a pris plus de 200 ans. Israël n'a ''que'' soixante ans ...

3- Il n'y a pas donc de limites ni à l'extension du conflit, puisqu'il s'agit d'une guerre de destruction unilatérale présentée sous un masque politique : éradiquer le sionisme. L'idéologie du conflit gouverne la vision du monde divisé entre systèmes de valeurs, d'un côté, une sphère de soumission cautionnée par un texte religieux, et d'un autre côté, une sphère réduite arbitrairement à un substrat pervers, comme l'enseigne ce même texte religieux en ce qui concerne les non-musulmans. En ayant ce principe à l'esprit, on peut comprendre pour quelles ''raisons'', un attentat qui assassine des familles juives devient ''légitime''. Quand un arabe israélien se fait finalement poignarder ''par erreur'', il devient par enchantement un ''shahid'' : curieuse conception du droit des peuples à disposer des autres... Les membres du hamas se prétendent les instruments de la volonté divine, du moins s'arrogent-ils ce titre ; en raison de cela, tout jugement éthique est suspendu, mis en balance par l'accomplissement du projet divin. Et la mise en équivalence initiale du juste et de l'injuste se transforme au profit de l'alternative l'ennemi à éliminer / le soumis à humilier. Comment croire encore à un dialogue de ''paix'' ? L'impossibilité constitutive d'un ''dialogue'' provient du refus viscéral de reconnaître un point de vue autre que celui fourni par une lecture dévoyée de la religion.

Les moyens mis en oeuvre

La stratégie de guerre que mène le monde arabe depuis plus de 80 ans, même avant la restauration de l'État d'Israël en 1948, repose sur plusieurs procédés que partagent idéologues et combattants. Nous pouvons les regrouper en deux catégories : les stratégies militaires et les stratégies idéologiques, intinement liées.



La soumission : Les premières reposent, comme nous l'avons dit, sur le fait de considérer la présence d'un gouvernement non-musulman sur un pays décrété terre d'islam, comme un blasphème. L'éviction des non-musulmans du champ politique, indice du statut de dhimmi, conduit au projet de destruction d'Israël. Une première passerelle se tisse avec l'idéologie : l'enseignement d'un discours universel de haine antijuive dans le monde musulman. Dans cette même vision, le judaïsme est au mieux réduit à un folklore inoffensif, méprisée et méprisable (incarné par les neturei karta, qui, je dois le rappeler, ne sont pas pro-''palestiniens'', mais reprochent au mouvement sioniste d'avoir rompu avec le messianisme religieux). Le statut de dhimmi consiste à faire de la soumission la règle de toute relation avec les minorités non-musulmane.

La conquête : Le deuxième fondement de la stratégie militaire est la reconquête d'un territoire. Cette dernière se aussi fait par l'usurpation psychologique et médiatique du territoire de l'ennemi. Du point de vue militaire, les étapes de guerre sont connues, des fedayin jordaniens des années 1950, à la création en cisjordanie comme base d'attaque à partir de l'intifada de 2000. Nouvelle passerelle vers l'idéologie : un pseudo-discours historisant, qui discrimine les pseudo-vrais autochtones (musulmans arabes) et les allochtones (les immigrants), et réinvente l'histoire des juifs, réinvestissant les thèmes classiques de la judéophobie tel celui des juifs apatrides, mais dans tous les cas orientés dans le sens d'une déterritorialisation des juifs. La pathologie judéophobe conduit ainsi à la destruction de toute trace archéologique de présence juive en cisjordanie : preuve, s'il en fallait, de la légitimité israélienne indiscutable.

Le chantage :Le troisième fondement de la stratégie militaire est diplomatique, c'est la stratégie du chantage. L'alliance entre l'Italie d'Aldo Moro et l'OLP en est une des facettes. La stratégie consiste à isoler Israël, en partant des faiblesses stratégiques du pays (le pétrole indispensable pour les armées modernes, d'où le choc pétrolier) ou encore de la proximité relative entre Israel et les pays occidentaux qu'il s'agit de rompre. Passerelle avec l'idéologie, faire passer israël comme une ''anomalie'', une simple erreur de l'esprit qui peut être balayée d'un revers de main.



La démoralisation : La stratégie militaire repose sur la conjugaison des moyens techniques visant à la division et à la démoralisation de l'ennemi. Cela prend deux formes, l'usage de moyens militaires illégitimes (la prise d'otage, la torture, les attentats en exploitant la souffrance des civils...) et la guerre médiatique en diffusant une idéologie victimaire destinée à l'occident, tout en déployant une violente propagande judéophobe, anti-occidentaliste dans les médias arabes - si vous ne suivez pas les médias arabes pour le savoir, le MEMRI le fait pour vous... -. Le lien avec l'idéologie y est le plus fort : il s'agit de dissoudre la logique de défense et de légitimité israélienne en brouillant les critères indiscutables mis sur le même plan que les inepties les plus abjectes : accusations puisées dans le fonds commun de la judéophobie ancienne et moderne. Qu'importe si rien n'est vrai dans tout cela, et qu'importe si les contradictions des antisionistes ne résistent pas à l'examen ! Il suffit defier la vérité pour l'étouffer ! Demandez à un militant pro-''palestinien'' ce qu'il pense du lien entre shoah et sionisme, il sera capable de vous avancer une chose et son contraire, que les juifs ont été victimes, mais qu'ils sont bourreaux (sans qu'aucun de mes interlocuteurs n'ait été en mesure de me prouver un quelconque parallèle crédible entre les deux ...), puis que les juifs ont été eux-mêmes les instigateurs de la shoah afin d'éliminer les juifs non sionistes (il n'est pas besoin de démontrer l'inanité de cette ineptie perverse !), pour finalement prétendre que les musulmans ont toujours été bons avec les juifs et que le problème est venu de l'antisémitisme européen... Faire porter ces propres méfaits à la victime est une façon courante de se dédouaner de ses responsabilités : d'où les accusations délirantes de crimes contre l'humanité envers Israel. L'idéologie verte prend les termes de celui à qui elle veut imposer sa vision pour mieux la subvertir.
La guerre médiatique dépend alors des relais qui vont alors assurer leur diffusion dans les rangs de l'ennemi, les militants ''pro-palestiniens''.


À suivre ...
Re: Israël, la démocratie envers et contre tous ?
01 septembre 2010, 09:46
Israël, la démocratie envers et contre tous ? (2ème partie) - rédigé par Sacha, pour le Bog JSS -9 mars 2009



Le déséquilibre de l'information en provenance du Proche-Orient n'est pas une nouveauté: des dizaines de sites ''pro-palestiniens'' saturent les recherches sur la toile en empêchant toute diversité d'opinion critique. Même si ce sont toujours les mêmes groupuscules et les mêmes mensonges qui inondent les pages des moteurs de recherche, ces sites ont pour objectif de donner l'illusion d'une unanimité : unanimité dans le ''soutien'' à la cause ''palestinienne'', et surtout unanimité de la ''lutte'' contre l'ennemi israélien.

Un message résolument antisémite.

Imaginons que vous effectuiez une recherche concernant la ''cisjordanie'' ou le ''hamas''. Les moteurs de recherche vous présenteront en priorité de façon quasi systématique des sites de soutien aux ''palestiniens''. Où est l'objectivité ? Quand bien même vous considérez qu'il n'y a pas lieu de prendre position sur le sujet, vous constaterez avec déception qu'il est presque impossible d'accéder rapidement à un site qui ne soit pas orienté anti-israélien. Doit-on vraiment être ''anti-sioniste'' pour soit-disant ''défendre'' les ''palestiniens'' ? Faut-il nécessairement souscrire aux ignominies judéophobes pour ''défendre'' les ''palestiniens'' ? Pourquoi y a-t-il autant de sites dits d'information sur la ''palestine'' ? Soit, ils disent tous des choses différentes, soit ils disent tous la même chose... Ce n'est donc pas le contenu qui importe, mais le but poursuivi. Qu'est-ce que ces sites ont en commun ? Une présentation univoque, unilatérale, partiale et biaisée de l'information. Qu'elle soit ''pro-palestinienne'' ou non importe peu du point de vue déontologique, ce qui est malhonnête, c'est de faire passer de la propagande idéologique pour de l' ''information''. En bon élève de Goebbels, chef d'orchestre de la propagande du parti national-socialiste, ces sites obéissent à une seule règle : à force d'être répété, un mensonge devient vérité.

Le dévoiement de l'usage des mots ou les mensonges font partie de l'arsenal de ces propagandistes. Quelques exemples ? Les forces de défense israélienne sont de prétendues ''forces d'occupation israélienne'' : informer, c'est utiliser les mots justes. Distordre les faits, c'est de la désinformation. Ces mêmes sites réduisent tout présence juive à une ''occupation''. Il est donc au mieux interdit à tout juif de résider hors des terres désignées par le plan de partage de 1947 : n'est-ce pas de la ségrégation et du racisme ? Combien d'arabes vivent-ils en Israel ? Combien à Gaza ? Ils parlent de ''frontières de 1967'' quand il n'est en droit international question que de ''ligne d'armistice''... À cause du refus des pays arabes



de reconnaître Israël ... Les amalgames entre ''sionisme'' et ''extrême droite'' ne sont pas d'une grande subtilité, mais influenceront le regard d'un néophyte. De même, la réduction de tout juif à un ''colon'' laisse entendre que le ''sionisme'' serait un résidu de l'impérialisme : cela signifie que le droit des juifs à disposer de leur propre vie leur est donc irrémédiablement retiré, au nom d'arguties moralisantes qui font l'impasse sur des conflits autrement plus meurtriers... Curieusement, il n'est en aucun cas fait mention des 800 000 réfugiés juifs sépharades chassés, expropriés et explusés des pays arabes, et n'ayant trouvé refuge qu'en Occident ou en Israel... Quant aux miliciens arabes, ils sont de simples ''militants'' voire d'innocents ''civils'' qui se retrouvent tout à fait indépendamment de leur volonté en possession de lance-roquette... Le procédé consiste à répéter les mêmes déformations jusqu'à les imposer comme contre-vérité. Cette novlangue perverse repose en réalité sur une triple intention :

1- changer les faits historiques (réécriture, omissions, sélections abusives) afin de créer de toute pièce un pseudo nationalisme ''palestinien'' ;

2- démoniser tout ce qui se rapporte à Israel ou aux juifs en général par l'usage exclusif de termes négatifs ou de connotations calomnieuses, et par la publicité données aux délations de la part des alter-juifs ;

3- instaurer une lecture schizophrénique et paranoïaque des événements, façon de noyer les critères de valeurs. Dès que leur théorisation révèle son inconsistance, il sera alors fait référence aux théories du complot juif. Ils s'érigent en irréductibles résistants à la conscience pure face aux surpuissantes forces du mal réunies contre eux. Cette vision paranoïaque et manichéenne les conduira ainsi à refuser tout dialogue, et à omettre sciemment toute objection possible : que Bethleem soit une ville de tradition chrétienne ne fait aucun doute. Arafat ne se déplaçait-il pas pour les fêtes de la Noël reconnaissant l'importance de la chrétienté pour la ''palestine'' ? Ces sites prétendûment informatifs révèlent-ils que depuis la fin de la soit-disant ''occupation'' israélienne, la population chrétienne de Bethleem est passée de 90% à moins de 20%, après plus de 15 ans de gestion ''palestinienne'' ... C'est sans doute trop demander à ces experts en information où sont allés se réfugier ces chrétiens persécutés... En Israël !... Dans tous les cas, les articles diffusés convergent tous, sans aucune exception, vers un message explicitement judéophobe : lisez quelques articles au hasard, les juifs y seront décrits comme menteurs, pervers, violents, ou assassins... Je rappelle que ces sites agissent sous couvert d' ''association citoyenne d'information''...



Les procédés.

Ce ne sont pas seulement des trucs et astuces dont disposent ces sites antisionistes, ils diffusent volontairement une information orientée, tronquée, idéologique, héritée tant de la propagande soviétique contre les valeurs occidentales (l'occident impérialiste) que de l'islamisme radical (l'occident pervers).

Voici quelques clés de lecture qu'il convient de garder à l'esprit.

1- Le naturalisme : S'il est un don que possèdent les rédacteurs de ces sites, c'est bien l'imagination. Le foisonnement de détails tous plus invérifiables qu'inexacts (noms de lieux changés, citations tronquées, dates fausses etc...) présuppose un lecteur lambda qui n'aura ni le temps ni l'énergie de démasquer la supercherie, qui demande à être simplement informé. Certes, pour quelqu'un qui a pris le temps de s'informer sur la question, les détails ne font que révéler avec plus de force encore la véritable intention. Mais en décrivant avec autant de précisions leurs accusations, ils veulent faire croire qu'ils s'agirait d'une enquête neutre et objective. Ce souci du détail quasi naturaliste a un but, celui d'humaniser les populations arabes, individualisées à l'extrême (ce n'est pas un arabe, c'est abdelhaj de tulkarem père de huit enfants, et présenté ad nauseam comme victime absolue...) tandis que les israéliens sont généralement déshumanisés et réduits à des entités abstraites menaçantes (le soldat, l'armée, le colon, l'extrémiste), coupables par nature : Guilad Shalit n'est plus qu'une fiction (le soldat), et non un jeune homme kidnappé en territoire israélien, et non à Gaza, retenu otage au mépris de tout droit humanitaire que ces ''pro-palestiniens'' revendiquent, depuis preque 1000 jours...

2- Des compétences fallacieuses : Il ne s'agit pas seulement de diluer le contenu idéologique derrière des détails d'apparence réaliste. Le discours doit prend la forme d'une apparente compétence. Les mots ne suffisent pas s'ils ne sont pas combinés avec leur clé d'explication. Les travaux d'historiens reconnus internationalement (Richard Landes, Bernard Lewis...) se trouvent balayer avec mépris d'un revers de main, au profit de ces mésinterprétations idéologiques qu'ils ont l'indécence de présenter comme preuves factuelles. Chronologie tronquées, cartes fictives, extraits de discours ségmentés sont librement disponibles tant qu'ils confortent la propagande, sans compter sur les approximations, les ''oublis'' volontaires ou les plus grossières manipulations. Bien sûr, on peut compter sur eux pour diffuser exclusivement les thèses contestées de la ''nouvelle école historique israélienne'' d'extrême gauche. Connaissent-ils Mordekhai ?



3- Un public élargi : Une propagande n'est efficace que si elle touche le plus grand nombre possible d'individus. Elle donne l'illusion d'authenticité par les détails et de véracité par les pseudo-preuves historiques. Mais pour influencer pleinement le jugement de citoyens, il fait éradiquer toute contestation possible. La première méthode consiste à obtenir la plus grande visibilité. Un des sites le dit explicitement : il faut étouffer toute vision non pro-palestinienne. D'où le nombre de sites disponibles à un lecteur francophone. Je me permets de leur poser la question. Plutôt que de ressasser la même propagande sur trente sites sur la toile, pourquoi n'utilisent-ils pas le même temps à traduire le journal palestinien al-hayat al-jedida, qui est le porte parole de l' ''autorité palestinienne'' ? Il me semble que soutenir les ''palestiniens'' consiste surtout à les respecter et à connaître leur ''société'', plutôt que de leur imposer des idéologies dans lesquelles ils ne se reconnaîtraient sûrement pas. Diffuser les informations en provenance de ''palestine'' et écrite à destination des ''palestiniens'' serait plus utile et déontologique pour comprendre la position de chacun des belligérants... Mais n'y aurait-il pas des choses qui ne doivent pas être divulguées ? N'ont-ils vraiement rien à cacher ? La seconde méthode consiste à fournir à tout lecteur novice une ''information'' rapide, ciblée et orientée : par un choix lexical pseudo-humanitaire, les rédacteurs pensent ainsi se faire passer pour les défenseurs acharnés des plus hautes valeurs morales... Cela a un impact psychologique considérable qu'on n epeut négliger : il leur suffit ensuite de qualifier toute contestation d'opposée à ces valeurs pour en faire une ennemie illégitime. N'est-ce pas ce que faisaient les nazis en qualifiant toute contestation de gauche de ''bolchévisme'' ? Inversement, pour quelles raisons faudrait-il souscrire par idéologie à l'idée que Guysen News serait une ''agence sioniste d'extrême droite'' ?

4- L'amplification : Quand on compare le nombre de ''victimes'' ''palestiniennes'' avec celles d'autres conflits dans le monde d'aujourd'hui, on ne peut que réagir avec stupéfaction. Pourquoi le décès de 1300 ''palestiniens'' ''dont 75% de civils'', chiffres fournis par le hamas qui se sont avérés mensongers, autorise-t-il des pseudo-intellectuels ou hommes politiques à parler de ''génocide'' ? Combien de morts au Sri Lanka ? Plus de 90 000... Combien au Darfour ? Plus de 400 000... Combien au Timor ? Plus de 200 000 sur une population estimée à 600 000 habitants : un membre sur trois de chaque famille massacré... Que dois-je en déduire ? Soit la vie d'un enfant sri lankais est insignifiante pour les médias ''pro-palestiniens'', soit le but recherché est de démoniser les israéliens. Le résultat est le même. Sous couvert de défense des ''enfants palestiniens'', il s'agit pour eux de proférer un racisme universel d'autant répugnant qu'il se camoufle derrière l'humanitaire : ce racisme discrimine ainsi toute victime qui n'est pas ''palestinienne'' et discrimine tout ce qui est juif. L'amplification complète donc l'omniprésente visibilité : elle crée l'impression d'une oppression dans le choix des mots. En y réfléchissant bien, ils prétendent dénoncer une ''oppression'' israélienne inventée de toute pièce, quand c'est leur propre oppression qu'ils font subir à tout lecteur en interdisant tout pensée critique...[1.bp.blogspot.com]

5- La tromperie :

Bien sûr, une tel harcèlement ne peut tenir que si il repose sur une condition : faire endosser aux israéliens ou aux juifs leur propre projet génocidaire. Les contradictions sautent aux yeux : ce qui est interdit aux juifs devient légitime aux palestiniens. La sécurité est un droit pour les palestiniens. Personne en Israël ne le conteste. C'est d'ailleurs pour cette raison que la vie des ''palestiniens'' s'est améliorée quand les israéliens prennent en charge la sécurité des habitants sans distinction d'identité. Je mets au défi ces sites de prouver que la vie réelle des habitants de Gaza s'est améliorée depuis le putsh du hamas. J'aurais pu un temps penser qu'ils s'agissait de cécité. Néanmoins, parler de ''blocus de gaza'' imposé par les israéliens quand la frontière sud est avec l'Egypte, ce n'est pas se tromper, c'est mentir. C'est selon ce même vice que les sources ne sont pas précisément spécifiées : un tel témoin occulaire, telle association juive (Btselem, comme par hasard), telle étude de l'ONU impossible de retrouver, telle extrait de discours déformé : sources et citations n'ont même pas besoin de la caution du sérieux, puisque l'objectif est unilatéral : tromper, mentir, désinformer. Une fois ces procédés mis en place, le contenu idéologique peut alors se déployer avec tout sa force. Il consiste alors dans :

6- Une vision borgne : L'instauration d'une hiérarchie de valeurs inversée : deux poids, deux mesures. Vous remarquerez qu'il est toujours question de ''palestiniens'' en situation de défense et victime d'injustice, quand les exactions antijuives sont passées sous silence. Ne pas les évoquer signifie sans aucun doute pour eux que ces exactions sont légitimes ...



7- La criminalisation : À travers l'usage d'un lexique partiale et excessif visant à susciter la colère et le rejet : les juifs sont présentés comme des criminels haïssables quelqu'ils soient et où qu'ils soient. Un juif est selon leur vision du monde criminel, soit dans les actes, en tant que citoyen juif d'Israël, soit dans l'intention, en tant que juif de la diaspora.

8- Et son corollaire, la délation : Le paradoxe est précisément que ces médias prétendument neutres ont besoin d'auteurs qui se disent juifs (les alter-juifs) pour se convaincre qu'ils ne haïssent pas les juifs et la judéité, mais seulement ses aspects criminels. C'est surtout un moyen d'asseoir leur emprise par un recours répété à des auteurs ''juifs'' : ils seraient dédouaner de l'accusation de judéophobie... Cette posture de l'esprit ne fait que révéler d'autant plus le racisme antijuif puisqu'ils ne donnent la parole qu'à ceux qui salissent toute expression de la judéité. Doit-on qualifier de ''collaborateurs'' les musulmans dits modérés parce qu'ils ne dénoncent pas l'assassinat de près de 200 000 chrétiens par an dans le monde ? Faut-il les boycotter ? La réciprocité dans le jugement est la première condition de l'éthique. Les pro-''palestiens'' sont encore loin de cette prise de conscience. Leur but n'est pas la paix, il est concentré sur la seule haine de tout ce qui est juif, sous l'infâme habit de l' ''anti-sionisme''.

9- L'identification abusive : Leur stratégie conduit à imposer une lecture déformée de l'histoireorientée par une identification abusive. Ainsi, les ''palestiens'' sont présentés comme des victimes mises sur le même plan que les juifs durant l'holocauste ou subissant l'antisémitisme. Cette thèse est le miroir de l'opinion courante dans le monde arabe que les ''arabes'' paient en ''palestine'' pour les crimes commis par les allemands envers les juifs. C'est d'autant plus faux que le sionisme n'est que l'expression politique de l'attachement plurimillénaire des juifs à la Terre d'où ils ont été exclus par les romains, les chrétiens puis les musulmans. Une des caractéristiques de la victimisation éhontée consiste à évoquer d'improbables exactions : des ''progroms'' envers les arabes israéliens à Acre aux foules juives assaillant des lieux de culte musulmans... Bien sûr, pas une seule preuve (photographie, témoignages contradictoires, ...) seulement de prétendus témoins qui ne sont en réalité que le produit d'un seul et même journaliste arabe se revendiquant publiquement de l'idéologie raciste du hamas.



10- La circularité : Finalement, tout ne repose que sur l'intimidation. L'intimidation cherche par la violence verbale ou physique à taire tout diversité de pensée. Comme l'enjeu est de dissimuler leur judéophobie derrière la conviction humanitaire, la circularité, la mauvaise foi et le déni de réalité font office d'ultime recours quand ces rédacteurs sont mis dans leur retranchement : toute discussion est alors fermée, verrouillée afin de ne pas aboutir au constat de la vérité : les juifs n'ont pas besoin de l'autorisation des anti-sionistes pour avoir le droit de vivre, comme l'a dit si justement Shimon Peres.

La haine est souvent une motivation bien plus coriace que la paix ou la volonté de dialogue. À défaut de reconnaître qu'ils pratiquent une propagande vicieuse, ces sites pourraient avoir au moins la décence de ne pas cacher pas leurs propres insuffisances derrière le paravent de la moralité.
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