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Jerusalem - 2

Envoyé par lapid 
Jerusalem - 2
13 septembre 2010, 03:35
Jérusalem, l’un des sites les plus visités du monde ! - par Claire Dana-Picard - Pour Israel7.com - 12 septembre 2010



Une bonne nouvelle en ce début d’année 5771: la ville de Jérusalem est en septième position dans le classement effectué par le site du tourisme international Trip Advisor, qui a établi une liste des dix lieux les plus visités du monde, dotés d’un héritage historique et culturel exceptionnel. Florence, cité italienne bien connue, occupe la première place, et elle est suivie dans l’ordre de Washington, Rome, Paris, Siem Reap (Cambodge), et New York. Après Jérusalem, on trouve Venise, Istanbul et Londres.

En ce qui concerne Jérusalem, l’endroit le plus fréquenté par les visiteurs est avant tout le Kotel, Mur occidental, et il est suivi du Mont du Temple (Har Habayit), de l’Eglise du Saint Sépulcre, de Ir David et de Yad Vashem.

Dans les commentaires des internautes du site, il est précisé: « les pèlerins de toutes religions viennent à Jérusalem depuis des dizaines d’années et il n’est pas nécessaire de partager leurs convictions religieuses pour estimer l’importance culturelle et historique considérable de cette cité ». Et de préciser: « Nous avions prévu de voir ces endroits importants, mais nous avons eu suffisamment de temps pour nous promener dans les rues de la ville et nous imprégner de l’ambiance quotidienne de cet endroit si ancien et tant admiré ».

On peut ajouter à cela la sélection du célèbre magazine National Geographic, qui a classé Tel Aviv parmi les dix meilleures agglomérations côtières du monde avec Barcelone, Rio De Janeiro et Sydney. Et puis, la Mer Morte figurerait dans la liste des candidats au titre de l’une des sept merveilles naturelles du monde. La décision du jury devrait être prise prochainement.
Re: Jerusalem - 2
28 avril 2011, 05:53
Eternelle Jérusalem - Par François d'Orcival - Pour Valeurs Actuelles - 28 avril 2011


Appelés israéliens devant le mur des lamentations

Depuis sa création, l'état hébreu est engagé dans une course-poursuite avec ses adversaires. Finirait-il par la perdre ? Jérusalem en a tant vu dans son histoire...

La ville blanche se détache sur un ciel limpide. En face, le soleil illumine le mont des Oliviers, le jardin de Gethsémani, le cimetière juif, le mont du Temple et la mosquée du Dôme du Rocher. Plus bas, les murailles, les portes, les ruelles se succèdent par paliers successifs. Sur une terrasse nue qui domine ce décor biblique, un groupe de soldats est assis en demi-cercle, garçons et filles, détendus et attentifs, le fusil d’assaut et les chargeurs sur les jambes. Devant eux, debout, une fille en pantalon et tee-shirt, à peine plus âgée : elle seule parle, le doigt en avant, insistante, démonstrative. Elle a tout de l’instructeur, si ce n’est qu’elle ne porte aucun insigne de grade. Leçon de contre-guérilla urbaine, de tactique en milieu hostile ? Pas du tout ; elle donne un cours d’histoire – la Bible, Jérusalem, le peuple juif ; elle dit ce que sont ces murs, ces églises, ces mosquées, ces synagogues, bref, ces quartiers de la vieille ville.

La scène se répète ainsi, de place en place et de groupe en groupe, le matin comme le soir, avec d’autres instructeurs. Séance obligatoire et renouvelée durant le service militaire. Là on n’apprend pas à faire la guerre, mais à comprendre pourquoi cette ville de Jérusalem, aujourd’hui si prospère, si animée, si propre, fut le théâtre de tant d’atroces et sanglants épisodes – et pourquoi, malgré l’apparente insouciance de ces soldats de 20 ans, ce n’est peut-être pas fini.

Michel Gurfinkiel, que les lecteurs de Valeurs actuelles connaissent depuis trente-sept ans, publie un essai au titre volontairement provocant, Israël peut-il survivre ?, dans lequel il passe minutieusement en revue toutes les pièces du procès fait et refait au peuple juif et à l’État d’Israël, sous les angles historique, démographique, stratégique, diplomatique… Et dans la langue admirable qu’on lui connaît.

Depuis sa création, en 1948, Israël n’a pas cessé de se battre. « Avec des fortunes diverses, même s’il a été dans l’ensemble victorieux. Soit pour repousser une agression. Soit pour en prévenir une. » En soixante-trois ans, onze guerres, depuis celle de l’indépendance jusqu’à celle de Gaza, en janvier 2009. Michel Gurfinkiel insiste sur ce trait propre au destin de l’État hébreu : « Être promis à la destruction par les uns, être abandonné à son sort par les autres…» Tragique et extraordinaire destinée que celle de ce peuple identifié à la Bible que rappelle Michel Gurfinkiel : « Le peuple juif garde dans sa mémoire collective d’autres génocides et d’autres trahisons: l’Égypte pharaonique, la Perse achéménide, la Rome d’Hadrien, l’extermination des juifs et des judaïsants d’Arabie, les expulsions d’Angleterre, de France, d’Espagne, les pogroms d’Occident et de Russie, et enfin la Shoah.» Mais pas seulement, puisque, depuis la Shoah, les Israéliens ont dû livrer toutes ces guerres et subir en plus les imprécations des fanatiques de Téhéran pour les « anéantir ».

Ce pays ne couvre que l’équivalent de quatre départements français (21 000 kilomètres carrés) avec une population proche de celle de la Suisse (7,5 millions d’âmes), mais cela ne rend compte que d’une partie de sa réalité physique ; on ne la ressent vraiment que sur place. Du désert du Néguev au nord de la Galilée, on passe des ravins de sable aux champs de blé en moins de trois heures d’autocar ; de Tel-Aviv à la frontière jordanienne, l’avion de chasse survole le territoire dans sa largeur en cinq minutes. Dans les maisons d’Ashkelon et de Beersheba, les habitants ont deux minutes pour descendre dans leur abri quand sonne l’alerte des départs de roquettes tirées par les hommes du Hamas depuis Gaza ; le jour où la folie conduirait les Iraniens à lancer un missile sur Israël, le pays aurait dix minutes pour se protéger et décider de sa riposte…

Israël est en état de veille depuis sa création. Il a été le premier, il y a vingt ans, à mettre au point et à fabriquer ces avions sans pilote radiocommandés à distance, les drones, dont tout le monde parle désormais. Ces appareils patrouillent de jour comme de nuit, en voyant les images de leurs caméras à des centres d’analyse et d’écoute. Les Israéliens veulent savoir à tout moment ce qui se cache de l’autre côté de la colline. Tant de combats ont été livrés entre ces plateaux et ces montagnes à pâturages à brebis qu’ils ont pris leurs précautions. Quant aux pilotes de chasse, l’élite de l’élite, ils ne s’entraînent sur simulateur que pour la forme : leur entraînement, c’est la mission quotidienne, quand ce n’est pas plusieurs fois par jour, en vol par deux ou par quatre, pour dissuader ou pour frapper.

Ce qui a été réuni peut-il être à nouveau séparé ?

Après la guerre du Liban contre le Hezbollah, en 2006, le chef du gouvernement avait réuni ses ingénieurs de l’armement et ses industriels pour leur dire : « Nous venons d’essuyer des pluies de roquettes meurtrières, il faut nous trouver la parade. » Celle-ci n’était pas prête en 2009, quand a eu lieu l’opération sur Gaza pour détruire les positions du Hamas. Maintenant, elle l’est. Les ingénieurs israéliens ont mis au point des batteries de missiles reliées à des dispositifs d’alerte radar hypersophistiqués (voir notre article dans Valeursa ctuelles du 21 avril) permettant d’intercepter les roquettes. En 1991, lors de la première guerre du Golfe, les Américains avaient mis à la disposition des Israéliens, mais servis par des soldats américains, des systèmes Patriot pour détruire en vol les missiles Scud envoyés par Saddam Hussein sur les villes israéliennes. Les Patriot faisaient mouche une fois sur deux. L’autre semaine, neuf roquettes déclenchées par le Hamas devaient s’abattre sur Ashdod ou Beersheba: huit ont été détruites par les batteries du système Dôme de fer. Efficacité à 90%. De nouvelles batteries vont être livrées pour protéger d’autres agglomérations.

Mais à côté de ce barrage antimissile, forcément coûteux (205 millions de dollars la batterie), les Israéliens en ont installé un autre, plus rustique, destiné celui-là à arrêter les attentats suicide et les voitures piégées. Un mur de béton gris cerne la capitale et sépare les territoires palestiniens des terres israéliennes. Ce n’est pas le mur de Berlin mais, depuis sa construction et la mise en place des contrôles au passage des personnes et des véhicules, le nombre des attentats est tombé quasi à zéro (celui de l’autobus à la gare routière de Jérusalem, le 23 mars dernier, a été d’autant plus spectaculaire qu’il ne s’en était pas produit depuis trois ans).

L’État hébreu est ainsi engagé dans ce que Michel Gurfinkiel appelle une « course-poursuite permanente » pour préserver sa sécurité, celle des siens, celle des touristes et des pèlerins en Terre sainte, et protéger le développement de son économie (le PIB est de 200 milliards de dollars). Course-poursuite non seulement en termes de technologie militaire, l’alliance de l’arme et de l’intelligence artificielle, mais aussi en termes diplomatiques et politiques avec les groupes de pression propalestiniens et arabes, qui ont à leur disposition le pétrole, leurs fonds souverains, leurs commandes d’armements… Pas seulement avec eux, mais aussi avec certains cercles américains très influents, pour lesquels Israël représente un obstacle à la paix en Orient, avec les entourages du président des États- Unis, ou même avec les ambitions d’un Barack Obama, dont le second prénom est Hussein, et son projet de ramener l’opinion musulmane dans l’orbite américaine…

Israël peut-il perdre cette course poursuite ? Doit-il se préparer à une douzième guerre qui le submergerait ? « À la fin des temps, dit le prophète Zacharie cité par Michel Gurfinkiel, toutes les nations se ligueront contre Israël. Elles monteront à l’assaut de Jérusalem et prévaudront : “Voici, le jour de l’Éternel arrive […]. Je rassemblerai toutes les nations vers Jérusalem, pour faire la guerre ; la ville sera conquise, les maisons pillées, les femmes violées. La moitié de la ville sera envoyée en exil, mais le reste du peuple ne sera pas retranché de la ville.»

Mais Jérusalem l’éternelle ne porte-t-elle pas déjà sur ses flancs, en son coeur même, les cicatrices des batailles livrées au long des siècles, ces deux vallées comblées par ses remparts ruinés et ses quartiers ravagés ? La ville n’a jamais cédé ni cessé de se rebâtir. Au jourd’hui même, elle est toujours couverte de grues. Les Israéliens continuent de restaurer et de reconstruire. Les Romains bâtissaient, ils construisent comme des Romains.

Le Mur des lamentations, le mémorial de Yad Vashem demeurent les témoins de la désolation et les lieux de la prière et du recueillement. Qui peut croire que ce qui a été réuni puisse être à nouveau séparé ? La grande synagogue du quartier juif de la vieille ville de Jérusalem fut dynamitée par les Jordaniens, en 1948, peu après l’avoir prise. Les Israéliens ont longtemps hésité : devaient-ils laisser l’endroit en l’état comme témoignage des atrocités de notre temps ? Ils ont fini par trancher et, là encore, ils ont rebâti. La nouvelle synagogue, dont les vitraux brillent comme des étoiles, se dresse sur une place toute neuve qui la met en valeur : reviendrait-elle en terre palestinienne ? Et cette commerçante avenue Alrov Mamilla, bordée de boutiques et de restaurants tous plus luxueux les uns que les autres, qui longe la muraille de la vieille ville de la porte de Jaffa jusqu’à l’hôtel King David, devrait-elle aussi retourner aux Palestiniens, comme toute la Jérusalem-Est d’autrefois ? Le monde n’est jamais à l’abri de l’absurde, mais tout de même.

Quand, en 1967, le général Moshe Dayan et son armée de vainqueurs ont décidé de réunifier la ville divisée par l’histoire, ils se sont arrêtés devant le Mur bimillénaire des lamentations ; ils pouvaient gravir le mont du Temple et décider de rétablir les lieux de culte juifs détruits par les Romains et que les musulmans avaient remplacés par leurs mosquées. Il y eut un vif débat sur la question. Moshe Dayan décida de n’en rien faire et de respecter les lieux tels qu’ils étaient ; sa mission, c’était de protéger les lieux saints des trois religions, pas de perpétuer une guerre de religions.

Devant son groupe de soldats, dont les regards se perdent sur le mont des Oliviers, la fille qui fait la leçon connaît par cœur la suite de la prophétie de Zacharie après l’attaque de la ville. « Alors l’Éternel sortira et se battra contre ces nations au jour de sa guerre. » Un séisme fendra le mont des Oliviers en deux. Pendant vingt-quatre heures, il n’y aura « ni pleine lumière ni obscurité profonde ». Puis « des sources s’ouvriront à Jérusalem et leur eau commencera à couler aussi bien vers l’Orient que vers l’Occident ». Et la Cité renaîtra.


Source : [www.valeursactuelles.com]
Re: Jerusalem - 2
31 mai 2011, 14:49
Jérusalem : le gouvernement débloque 365 millions de shekels pour le développement économique et touristique de la capitale - 31 mai 2011

Un budget de 365 millions de shekels va être consacré au développement de la haute technologie et du tourisme à Jérusalem. Le "plan Merom" s'étendra sur cinq ans avec pour objectif de renforcer l’économie de la capitale. Le budget prévoit 200 millions de shekels pour renforcer l'infrastructure touristique, 75 millions de shekels pour la recherche, le développement et les aides aux startups. Le reste du budget sera alloué à la construction de bâtiments publics, de logements étudiants, et dans diverses autres mesures pour créer des emplois et attirer des résidents actifs.
Re: Jerusalem - 2
31 mai 2011, 15:10
La réunification de Jérusalem - par Ygal Soleth - Pour Israel7 - 31 mai 2011



On peut sans risque d’exagération lui appliquer les termes de la prière de Hanoukka: «Tu as livré le grand nombre dans la main du petit nombre, des colosses dans les mains des faibles…». Il suffit de voir les difficultés endurées par les soldats de Tsahal, quand l’ennemi, sûr de sa robustesse physique, attaque sans ses armes, prêt à fracasser des crânes à coups de pierres, sachant que les Juifs reçoivent l’ordre de ne pas tirer sur les ennemis les plus acharnés, pourvu qu’ils n’aient pas d’armes à feu. De plus, si on veut objecter que l’armée d’Israël n’est pas restée inactive, il ne faut pas oublier que les Asmonéens se sont battus eux aussi avec abnégation.

Mais le miracle qui m’intéresse ici est d’un ordre fondamentalement différent, et qui passe totalement inaperçu. Je ne veux pas non plus parler du courage de porter le premier coup à un ennemi qui s’avance pour frapper, bien qu’il ait fait cruellement défaut lors de la guerre de Kippour, quand on a bêtement décidé de montrer au monde entier qu’Israël est pacifique, et que ce sont ses voisins qui cherchent à le détruire. Il faut savoir qu’on ne peut rien contre la mauvaise foi, ni contre la politique du pétrole pour laquelle Israël ne pèse pas lourd. Non, le miracle qui nous intéresse ici tient à l’un des résultats les plus probants aujourd’hui de cette guerre, résultat qu’il est cependant impossible d’attribuer aux démarches du pouvoir politique en Israël. On aurait pu en effet penser qu’après dix-neuf ans d’irrespect total des droits du peuple juif, qui n’a pas pu approcher le Mur Occidental entre 1948 et 1967, vestige du Temple de Jérusalem, détruit par Titus plus de dix-neuf siècles auparavant, le pouvoir israélien allait tenter une opération pour libérer les lieux saints ; qu’une requête allait être présentée à la Jordanie usurpatrice, ou aux grandes puissances, ou encore à l’Onu ; qu’un ultimatum allait être présenté, avant une attaque en bonne et due forme… Eh bien, non! S’il avait fallu attendre que la classe politique se mobilise pour récupérer le Mur de l’Espérance, situé seulement à quelques centaines de mètres de la ligne de l’armistice, aucun parti, ni les grandes formations, dont la toute nouvelle, le parti travailliste, qui a regroupé plusieurs petits partis sous l’injonction de Lévy Eshkol, ni Ben Gourion, ni aucun autre, de tout l’éventail qui siégeait alors à la Knesset, de l’extrême gauche à l’extrême droite, n’aurait entrepris la moindre démarche, pas même symbolique par acquis de conscience, pour mettre fin à ce préjudice. Ne parlons pas de la cité des Patriarches, berceau du judaïsme, à une trentaine de kilomètres plus au Sud. La situation était d’autant plus inquiétante que non seulement aucun effort n’avait été investi, mais que des mouvements déterminés à étendre la lutte à Jérusalem après l’indépendance ont été jugulés au moment où ils tentaient de s’armer et d’apporter leur contribution pour un élargissement des frontières plus à l’Est. Cette attitude générale explique peut-être l’indifférence politique qui prévaut depuis la guerre des Six jours en ce qui concerne le cœur historique de la terre d’Israël, indifférence quelque peu atténuée par l’annexion à l’Etat des parties de Jérusalem précédemment occupées par les descendants d’Abdallah.

Un tout petit peu de recul nous fait donc comprendre que le renouvellement de la souveraineté juive sur la ville de l’avènement de la royauté du peuple d’Israël n’a absolument pas dépendu d’une initiative amorcée par Israël. Au contraire, le gouvernement israélien avait demandé à la Jordanie, après le début des combats, il y a 44 ans, de ne pas bouger et de rester en dehors de tout ça. Mais, craignant de perdre sa part du gâteau qui ne manquerait pas d’être partagé après le génocide promis par Nasser, qui lui avait fait croire qu’Israël était déjà coupé en deux, le petit monarque n’a pas pu s’empêcher de participer à ce qu’il avait pris pour une curée. Par conséquent, force est d’admettre que la reprise du Mur de l’espérance et de la cité d’Abraham, Isaac et Jacob a été imposée aux Juifs de l’extérieur. Certes, ils ne se sont pas laissé anéantir, ils ont même pris stratégiquement les décisions qui s’imposaient, mais ils n’avaient à première vu pas voulu cela. Bien évidemment, ils ont été très heureux du dénouement, puisque toutes les couches de la population se sont rendues alors à Jérusalem et à Hébron, pour renouer avec ce patrimoine, mais aucun parti, aucune manifestation n’a exigé de mettre fin à cette situation. Seuls les élèves du rabbin Tsvi Yéhouda Kook, qui dirigeait alors une importante école talmudique dans la partie occidentale de Jérusalem, se rappellent qu’il avait déploré, à l’occasion du jour de l’indépendance, en 1967, que Jérusalem, Sichem, et Hébron n’étaient pas entre nos mains.

Une question fondamentale se pose alors: la rédemption d’Israël, prévue par les textes bibliques, avec la promesse de la fin de l’exil, et ressentie en premier lieu par les nations avant de l’être par les Juifs – comme le laisse sous-entendre le Psaume CXXVI, quand «D. a fait pour eux des prodiges», tirade attribuée aux nations, précède «D. a fait pour nous des prodiges», parole attribuée prophétiquement à Israël – dépend-elle de la volonté d’Israël? A contrario, est-ce que l’Etat d’Israël peut initier la création de toutes pièces d’une autorité politique qu’il entretient financièrement, après avoir sauvé de la décrépitude un mouvement terroriste dont le chef en fin de carrière a été hissé sur le devant de la scène internationale, le faisant passer aux E-U de persona non gratta à invité officiel choyé, pour lui faire cadeau du cœur de la terre où il aspire à se retrouver depuis le début de l’exil?

Malgré ces observations, il convient toutefois de préciser que la majorité des Juifs sont loin d’approuver les «concessions douloureuses» que cherchent à leur imposer des élus qui trahissent les principes de leur parti et qui sont prêts, s’ils n’arrivent pas à imposer les changements voulus par leur revirement, à entraîner des membres du parti «père», arrivistes comme eux, dans un nouveau parti fabriqué de toutes pièces pour les besoins de la cause. Trois cent mille manifestants contre les accords d’Oslo et encore trois cent mille avant l’expulsion de Goush Katif n’ont en rien influé sur les décisions. Ces chiffres, bien qu’éloquents, pourraient peut-être ne pas représenter une majorité, à première vue, mais il ne faut pas trop se fier aux sondages qui veulent laisser entendre que le peuple approuverait dans l’ensemble ces manœuvres. Ceux-ci sont parfois vérifiables. Six mois après la mort de Rabin, les 4 à 7% d’avantage attribués à Pérès, grand amateur de concessions territoriales, dans les intentions de vote avancées par les différents quotidiens, ont été démentis par les élections, le lendemain. Le pourcentage réel, bien inférieur, l’a été encore davantage quand le peuple a choisi Sharon et non Barak. Mais là encore, le nouvel élu a retourné sa veste.

Toujours est-il que toutes les tentatives d’imposer au peuple une paix contre des «concessions douloureuses», aux résultats encore plus douloureux, se sont soldées par de cuisants échecs. Tous les arguments insensés martelés par les médias ont été démentis par la réalité. Le processus dit de paix et ses concessions ont fait plus d’attentats, plus de victimes, des bombardements inconnus auparavant, que la situation précédente, et il a installé de nouvelles organisations terroristes dans les terrains abandonnés, avec l’inefficacité chroniques des forces internationales supposées garantir le maintien de zones démilitarisées mais truffées de missiles et de terroristes. Et pourtant, la course folle ne sait pas s’arrêter: on prend les mêmes et on recommence, aurait dit Coluche, et on veut nous resservir de nouveaux fronts et de nouveaux bombardements, en provenance de l’Est, cette fois-ci. Non seulement on dénigre les aspirations du peuple en essayant de le priver de son essence, mais on veut intensifier le danger qui le menace. «La paix en trois mouvements», nous martelait-on à une certaine époque. Concrètement, les trois mouvements ont été les suivants:

Retrait du Sud-Liban et bombardements jusqu’à Haïfa qui a conduit à la seconde guerre du Liban, d’où la menace est encore plus forte aujourd’hui.
Retrait de Gaza et bombardements jusqu’à Ashdod et Béer-Cheva, ce qui a conduit à une guerre avec un mouvement terroriste relativement insignifiant jusque là.
On veut nous concocter un prétendu «Etat palestinien» pour se faire bombarder cette fois à Jérusalem, Tel-Aviv, etc.

La totale! Bien sûr, en aucun cas il ne faudrait s’attendre à de la compréhension de la part de la communauté internationale, pour qui il est normal qu’Israël se laisse bombarder sans broncher. En cas d’opération militaire, les condamnations sont déjà prêtes, mais pas contre ceux qui bombardent la population civile israélienne, bien sûr.

Il est donc permis d’être confiant, et de s’attendre à voir la promesse de la rédemption se réaliser, même si ceux qui prennent le pouvoir en Israël ne veulent pas de ce cadeau qui doit leur donner le vertige, et même si l’attitude des dirigeants consiste à appliquer de leur propre chef des décrets contre leurs propres habitants. Seulement, le chemin n’en sera que plus dur. Déjà, à l’époque du Talmud, des Sages avaient dit que la rédemption viendrait mais qu’ils préféraient ne pas observer les événements qui lui préluderaient. Mais, tout en pouvant à juste titre déplorer ces invraisemblables prises de positions des gouvernements israéliens qui rappellent le Livre blanc, il nous est permis de rester optimistes, et de partager les réjouissances de ce grand jour, aucune autorité juive n’ayant plus existé sur Jérusalem depuis près de deux mille ans.
Re: Jerusalem - 2
31 mai 2011, 15:50
Jérusalem - 4000 ans d’histoire en cinq minutes - Par Victor Perez - 31 mai 2011

Une vidéo sur l’histoire de Jérusalem de sa création à nos jours. Ou la nécessité de la garder sous le régime israélien le seul ayant un respect pour toutes les croyances.

En Hebreu



En anglais




Source : [victor-perez.blogspot.com]

Pour en savoir plus : [www.terredisrael.com]
Re: Jerusalem - 2
31 mai 2011, 16:17
28 Iyar, Yom Yeroushalayim !

28 Iyar, Yom Yeroushalayim, marque cette année, le 44 ième anniversaire de la libération et de la réunification de la capitale d'Israël.



Jérusalem touche le cœur de certaines personnes plus que d’autres ! C’est le cas, des cœurs des Juifs, car elle est éternelle et capitale de la terre de l’Etat d’Israël et elle est chargée de sens pour tout le peuple Juif. En effet, il ne peut être plus riche source d’identification juive que la ville de Jérusalem, elle unit tous les Juifs, ceux d’Israël et ceux de la Diaspora, avec la richesse de son parcours, véritable source de nos racines, de notre culture, de notre vie, de nos espoirs pour l’avenir.

Jérusalem est le centre de l’existence juive, cela depuis l’époque du roi David, il y a trois mille ans ! Même si la majorité des Juifs, vivent en exil, Jérusalem est restée et restera un élément central de la vie juive. Tout au cours de son histoire, des Juifs y ont vécu, même si à une période, ils ne furent qu’une petite poignée.

Aujourd’hui, depuis le retour du peuple juif à sa terre, et depuis la réunification de Jérusalem après la guerre des Six Jours en 1967, la ville est devenue un véritable centre pour toutes les institutions et organisations juives.

Aujourd’hui, comme beaucoup de fois dans le passé, Jérusalem est au centre d’une grande discorde. Depuis les accords d’Oslo, Jérusalem se retrouve au centre des discussions entre Israël et les Palestiniens, Israël et la grande majorité des Juifs de tout horizon, considèrent la Jérusalem unifiée comme étant la capitale éternelle du peuple juif, et ne sont pas prêts d’accepter la division de la ville de nouveau. Les Palestiniens quant à eux, revendiquent la partie orientale et veulent en faire la capitale de leur futur Etat palestinien.

Jérusalem est-elle vouée à devenir un symbole de paix entre Juifs et Arabes, ou restera t-elle le sujet de la discorde ?


Rappel historique de Jérusalem : Lire

[www.rkhfm.com]

[lessakele.over-blog.fr]

A voir :


[www.lookstein.org]

[www.lookstein.org]

[www.lookstein.org]
Re: Jerusalem - 2
27 juin 2011, 15:16
Bonjour à toutes et à tous...
Juste pour le plaisir je veux partager avec vous une de mes vidéos...



Bon visionnage

FDIDA Jérémy
MYJER PROD]
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