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La cuisine israélienne

Envoyé par lapid 
La cuisine israélienne
26 mai 2011, 00:39
La cuisine israélienne s'exporte avec succès - Par Diane Fink - Pour Guysen International News - 23 mai 2011



Israël est un melting-pot, un véritable mélange de toutes les origines. L'Etat juif n'est cependant pas qu'un melting-pot en terme de population, il l'est également en matière de cuisine. Si la cuisine israélienne n'est pas toujours casher, les résultats affirment qu'elle s'exporte de mieux en mieux et ce avec l'aide du ministère des Affaires étrangères.

"Le ministère israélien des Affaires étrangères essaie actuellement d'améliorer l'image d'Israël dans le monde", a expliqué Michael Katz, chef cuisinier à Melbourne. Cette semaine M. Katz fera découvrir à ses clients australiens les plats israéliens qui ont fait de ses quatre restaurants de Jérusalem des success-story.

"Le gouvernement a décidé, par le biais de la culture, d'améliorer l'image d'Israël. Ils ont commencé avec les artistes, les chanteurs, les peintres, les réalisateurs et l'idée d'envoyer des chefs cuisiniers à l'étranger est finalement apparue".

La contribution de M. Katz à la cuisine israélienne est fortement empreinte d'influence européenne, reflétant son cursus à L'Ecole du Palais Royal de Bruxelles. Aujourd'hui âgé de 41 ans, il a déjà passé 20 ans dans le milieu de la cuisine en tant que chef en Israël, en Europe et au Mexique.

Considéré comme l'un des meilleurs cuisiniers d'Israël, il a souvent été sponsorisé par le gouvernement pour voyager aux Etats-Unis, aux Philippines et aujourd'hui en Australie.

"Israël est devenu un melting-pot pour ce qui est de la cuisine. Au-dessus de tout cela, il y a la population palestinienne qui influence énormément la cuisine en Israël. Le coeur de notre cuisine est la cuisine du Levant ou celle de la méditerranée", a-t-il expliqué.

Beaucoup de la cuisine israélienne a cependant des différences subtiles par rapport aux plats de pays arabes. Le falafel israélien, contrairement à son équivalent égyptien, ne contient aucune herbe. Le shawarma – le pain pita qui entoure de la viande et de la salade – ne continent ainsi pas de sauce au yaourt en raison de la cacheroute.

Katz a en outre donné une touche personnelle à son plat israélien favori : pastèque avec du fromage de feta. Il a fait une expérience au cours de laquelle il a ajouté des échalotes et des endives. "Les gens adorent tout simplement. En ce moment il y a énormément de compétition pour déterminer qui a le meilleur houmous. Certains l'aiment moelleux, d'autres l'aiment grossiers. Certains le serviront avec de l'huile d'olive. C'est une valeur sûre en Israël – comme le falafel.

Katz entend apporter sa contribution à l'Australie et éventuellement y donner des cours de cuisine.

"De nombreux chefs ici viennent du monde entier. Je ne crois pas qu'il existe une véritable cuisine australienne. J'ai plusieurs livres de cuisine australienne et ils représentent un véritable mélange qui la rend très enrichissante – comme en Israël".

Michae Katz tentera par ailleurs de faire connaître la cuisine israélienne cette semaine au Musée Juifs d'Australie situé à Saint Kilda.
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