BOUKHOBZA ou Bocobza ou ....
Le nom Bokhobza vient de l’arabe et signifie littéralement « l’homme au pain ».Ce nom d'origine arabe est composé de bû (pour abû=père ou homme) et khubza (pain) : donc l'homme au pain c'est à dire boulanger. Il était donné à un enfant dans l’espoir qu’il ne manquerait jamais de pain.
Ce patronyme est à rapprocher de Bouhnik : « L’homme à la bouchée de pain », attribué aux nouveaux nés dans le même esprit et de Lahmi, Lahmy ou Halahmi qui vient, lui, de l’hébreu « lehem », « pain ».
Ce dernier nom, très ancien, se retrouve dans le Talmud sous la forme Bar Lahma.Au XXème siècle, le patronyme Bokhobza est très répandu en Tunisie (Tunis, Djerba, Gabès, Kairouan, Moknine, Monastir, Sfax, Sousse) en Algérie ( Alger, Bône, Guelma) et en Libye.
Il est attesté en Tunisie dans les registres matrimoniaux : le 29 août 1860, Sa’adani, fils de David Boukhobza épouse Esther, fille de Salomon Hay Elhaïk
Variantes : Bokhobza, Bokobsa, Boukhobza, Bokobza, Bocobza, Boucobza, Boccobza, Bokbza, Boukabza, Aboukhobza, Elhobz, Elkobz.
Célébrités : Qui dit Bokobsa pense boukha, le fameux alcool de figues tunisien. La famille Bokobsa s’est illustrée, depuis des siècles,
dans la distillerie et la production de la boisson préférée des Tunes. Bokobsa, Leon est le createur de la Boukha actuelle a Paris.
Sans oublier l’écrivaine Chochanah Boukhobza (née à Tunis en 1959) est l'auteur de plusieurs romans. Elle a étudié les mathématiques en Israël. Son premier roman, Un été à Jérusalem, a reçu le Prix Méditerranée 1986. Son second roman, Le Cri, a été finaliste au Prix Fémina 1987.
et sa consoeur Nina Boukhobza ( Miracle a Noel 1985)
ou encore les peintres Eliahou Eric Bokobza ( [www.harissa.com] ), Elie Bokobza sans oublier Biano Boukhobza, victime du terrorisme à Tunis en 1955.
Par ailleurs, de nombreux rabbins tunisiens, tels Itshak Boukhobza de Gabès (1853-1930), David Boukobza grand rabbin de Sousse (1855-1955) Talmudistes de grande classe se sont distingués par leur érudition.
Le copain Bokhobza de l'année soixante au Lycée Carnot, on lui disait : Quoi ? Toi ? Le père du pain et tu vends du Vin ?
Elle était bien bonne, et il en riait comme tous les copains,,,
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