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LA CUISINE DE TATA ICHTIR.

Envoyé par breitou 
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
31 mars 2008, 11:55
ena mehboul ya breitou?! ya hassra alik...

si tu veux j'ai une recette de quiche lorraine aux lardons. j'aimerais la partager avec toi

smileys with beer


sinon sorry about that j'ai fait du copier coller j'ai pas lu la recette en entier
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
01 avril 2008, 10:30
Ok, envoie nous ta recette mais KACHER cette fois ci.
Merci.
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
01 avril 2008, 12:35
en fait c'etait pou rire le coup de la recette de la quiche lorraine lol
spinning smiley sticking its tongue out
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
01 avril 2008, 22:35
Tu vois que tu es maboul...!
Horna fiq ye Halouf sghir.
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
03 avril 2008, 09:38
LA CHMEUNKA DE BREÏTOU



Sorte de soupe, de tripes.
Ce plat représentait le repas du pauvre, car il était préparé à bases de tripes, partie la moins chère de la bête.
Ingrédients:
1 kg de gras double, tripes ou skate
Une livre de navets frais viloets
une demi livre de carottes nouvelles
cinq gousses d'ail
de l'huile
deux feuilles de laurier
une cuillerée d'harissa maison
une cuillerée de coriandre moulue
une cuillerée de felefel jeina
une pincée de sel
une pincée de poivre.

Les tripes se vendent à présent nettoyées à souhait donc pas de la vage, grattage etc..
Couper les tripes en petits carrés de 'cm environ .
Dans une marmite mettre l'huile, le sel, remplir celle ci d'eau (2litres ), poser sur feu vif, dés ébullition mettre les tripes dedans et diminuer le feu(moyen). Laisser cuire une heure à peu prés.
Pendant ce temps, gratter les carottes les découper en rondelles, nettoyer les navets, les découper en quartiers minces, nettoyer l'ail, le piler au mortier ou l'écraser.
Mettre ensuite dans la marmite, les carottes, les navets, l'ail, l'harissa, le coriandre, le paprika, les feuilles de laurier, le poivre, et laisser cuire le tout à feu moyen encore une heure environ.

On peut présenter ce plat en deux parties, l'une dans une grande assiette comportant les tripes et les légumes en décor, l'autre dans une soupière comprenant le bouillon.
Cette composition se mange avec du pain rassis(de la veille ou plus), comme pour le lablabi, que l'on aura présenté en tranches pour les tremper dans le bouillon auquel on aura rajouté le jus d'un demi citron.
Plat peu cher et consistant.
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
09 avril 2008, 11:45
LA OSBANA :UNE DES COMPOSANTES PRINCIPALES DE LA RITUELLE MKHALTA"OU MSOKI° DE PESSAH
OSBANA POUR PESSAH





Nos habitudes en Tunisie et principalement à Nabeul sont conditionnées par nos traditions, qui veulent que pour chaque fête nous préparions une spécialité culinaire.
Pour PESSAH, nous régalons notre famille en confectionnant les Osbane, dans des poches de tripes ou des boyaux. Ces fameux coussins de"panses de brebis"!
Avec la polémique de la vache folle , en France, on a supprimé pratiquement les tripes et les boyaux, en les remplaçant par de la viande et des boyaux en plastique alimentaire (qui pue). Si l'on est en Tunisie ou ailleurs, prendre environ 2mètres de boyaux que l'on retourne, racle et nettoie jsuqu'à ce que l'eau que l'on met à l'intérieur, soit pure .
Pour ma part ,je me débrouille et trouve des tripes cacher chez un boucher dans à la porte de la villette!! et pour remplacer les boyaux, je confectionne comme un boudin , dans une gaze propre que j'ôte ensuite.
Nous avons tous les ingrédients allons y:
2kgs de tripes, nettoyées, cachérisées, blanches, on peut pour ôter toute odeur et les faire blanchir, les faire frémir dans l'eau chaude où l'on aura mis du citron.
500 gr environ de viande de mouton (certains préfèrent le boeuf, mais pâques sans l'odeur de l'agneau c'est pâques "chouri ou souri".)
Du mou (le poumon que l'on met à bouillir)
250 gr de foie (quelques tranches que l'on sale et que l'on fait griller)
750 gr d'épinards
500gr d'oignons frais avec les queues vertes
Quelques gousses d'ail
3 bouquets de persil
2 bouquets de coriandre(kosbore)
1 bouquet d'aneth
un demi bouquet de menthe "nâana"
150 gr de riz rond , environ
deux grosses cuillerées d'harissa maison
du sel, du poivre, du curcuma,
De l'huile d'olive.
Prévoir un entonnoir spécial pour farcir

Après avoir nettoyer les boyaux, les tripes, faire durcir ces dernières dans de l'eau bouillante, ainsi que le mou.
Griller les tranches de foie.
Toutes les herbes seront lavées, séchées de leur eau, et hachées finement après les avoir équeutées.
les épinards seront lavées très sérieusement dans plusieurs eaux, car ils contiennent de la terre, faire sécher, hacher finement dans leurs queues.
Eplucher l'oignon et l'ail, les laver, passer à la râpe pour l'oignon, découper menu pour l'ail.
Dans une grande bassine , mettre les légumes et herbes hachés.
Par ailleurs découper en tout petits morceaux, les tripes (feuillets , caillette etc..), le mou, la viande, le foie, rajouter le tout sur les légumes, le riz lavé, l'harissa,assaisonner avec les épices, rajouter de l'huile afin de bien malaxer le tout.

Selon le nombre de poches osbana que l'on veut faire ,on aura d'abord découper des rectangle que l'on pliera en carré pour en faire des coussinets, cousus sur deux côtés et demi, l'espace laissé servira à le farcir. On les coud en général avec une aiguille et du fil rouge(porte bonheur).
Après avoir bien mélangé la farce, prendre un à un les coussinets cousus , mettre dans l'espace réservé l'entonnoir, farcir, coudre l'orifice, mettre de côté. Prendre les boyaux, découper des longueurs de 20cm environ, à l'aide de l'entonnoir les farcir, laisser une petite queue non farcie de chaque côté, piquer la surface à l'aide d'une aiguille afin qu'à la cuisson le risque d'éclater soit réduit.
Faire cuire ensuite les différentes osbanes dans un faitout rempli d'eau salée.
On peut utiliser ensuite cette eau pour arroser la "mkhalta"., ou faire cuire un riz.
Le foie est grillé pour des raisons de cachrout, mais aussi pour mieux tenir.
L'huile crue que l'on met dans la préparation sert à mieux farcir, mieux faire glisser les ingrédients.
Les épinards ne lâcheront pas leur eau, si on les met en dernier dans la farce.
Ne pas trop tasser le boyau car il éclate quand le riz cuit et gonfle.
Cette préparation aux tripes appelée osbana peut accompagner différents plats dans l'année, notamment le bouillon du couscous du chabbat, la bkaïla, la loubia etc..
On peut congeler la osbana, crue ou cuite dans son jus.

La délicieuse odeur qui envahit nos narines est ancrée dans nos mémoires et nous bercent d'histoires . Laissons nous emportés par ce merveilleux parfum de nostalgie et rêvons à un monde meilleur, plus solidaire, plus pacifique ....
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
10 avril 2008, 09:13
Mongi, si tu veut la recette de la "TFINA" le plat judéo-tune que tu appelle "MEDFOUNA" dans ton jargon, il faut que tu me dis la base de ce qu'il y avait dans le plat.

En effet il y a plusieurs bases de "TFINA".

est ce que c'était du blé? des haricots blancs? des pois chiches? des épinards? y avait il dedans a part la viande, de la "GELDA MESSLOUKA"? ou des "PIEDS DE BOEUFS MESSLOUKINE"? y avait ils aussi des œufs durs cuits dans le "TFINA" qui une fois épluchés était d'une belle couleur "marron ambre"?

Si tu me donne des précisions je t'envoie ta recette tant recherchée.

CHEF KAKO
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
13 avril 2008, 09:20
LA TABLE: Un ART de Vivre qui prend ses racines dans la Tradition.



Les recettes et les traditions attachées aux fêtes du calendrier juif se transmettent de génération en génération, grâce à leurs valeurs mythiques et symboliques.
Nous savons que le calendrier juif est "solo-lunaire", l'année est divisée en douze, voire treize mois débutant à la lune nouvelle, les mois lunaires étant insérés dans l'année solaire.7 fois par cycle de 19 ans, un mois supplémentaire "Adar2" est ajouté au calendrier.
Dans les traditions juives, la fête a non seulement un sens joyeux, festif mais est aussi une cérémonie La fête est le rappel de l'histoire, du passé ,mais elle signifie aussi avenir, car nous la transmettons à nos descendances, nous leur donnons une identité fondée sur un passé commun et un ensemble de traditions.
Chaque communauté juive du monde emporte dans ses bagages, aux talons de ses souliers, un peu sa vie, ses traditions, un mixte des principes du judaîsme et des us du pays, de l'esprit local.
Nous sommes au seuil de la fête de Pessah, liée au cycle agraire de l'année: le printemps.
Pour passer à table ,un rituel s'impose, se laver les mains, ce qui veut dire, faire une pause entre les moments.La nourriture permet d'exprimer sa spiritualité.
Les mots :Manger = Makhal et Malakh =ange sont composés des mêmes lettres: dans la nourriture on puise sa spiritualité.

La tradition juive veut que l'on ne consomme pas les produits carnés et les produits lactés en même temps. Le lait est un élément qui est produit par un animal vivant, tandis que la viande provient d'un animal que l'on a abattu, donc mort.
La cuisine juive ne comporte que des viandes provenant d'animaux herbivores, quadrupèdes, ruminants à sabot fendu.
La cachérisation, salage et lavage de la viande obéit à des règles de "cachrout".

PESSAH commémore la fin de l'oppression du peuple juif en Egypte ancienne. Le passage de l'état d'esclave à celui de peuple libre.
On appelle cette fête aussi "la Pâque" ou en Tunisie "Aîde el Ftira" ,la fête des galettes.
Toute consommation de "hamets", levain, aliment comportant de la pâte levée, est interdite: pâtes, pains, gâteaux, etc...La matsa, appelée pain de misère est à base de farine de galette , de sel et d'eau,cuite telle que.

La fête démarre par une recherche du hamets, le 13 Nissan au soir, on appelle cette cérémonie "Bdikat Hamets", le chef de famille inspecte tous les lieux de la maison à l'aide d'une bougie, la maîtresse de maison aura auparavant semé dans les différentes parties de la maison dix morceaux de pain enveloppés dans du journal en tous petits paquets. Le père de famille se sert d'une boite en fer ou d'une casserole et d'un couteau il fait le geste de gratter les morceaux,avec le couteau les fait glisser dans l'ustensile, le lendemain matin quand tout est net, prêt pour la fête, on brule les morceaux et l'on met dehors la poubelle.
Deux soirées de fête se succèdent ensuite, , réunion de toutes les familles "SEDER" , ces soirs là on lit la "Haggada", récit de la traversée du désert d'Egypte. Le plateau du Séder est traditionnellement préparé selon certaines règles, il circule autour des têtes des convives porté par la jeune fille de la maison.
Toutes les prières sont chantées, petits et grands se souviennent des airs ou paroles traditionnellement entonnées.le rituel "ma nichtana" en quoi cette nuit est elle différente des autres nuits" est chantée par les enfants qui ont un rôle important à pessah.
Les commentaires évoquent le récit de la sortie d'Egypte.
La phrase "ha lakhma anya" voici le pain de misère que nos ancètres ont mangé en Egypte évoque le récit de l'exode.
Le séder se déroulait aussi dans le temps, assis sur de moelleux coussins.L'énumération des dix plaies dont furent frappés les égyptiens pour laisser sortir les esclaves hébreux.
En Tunisie le soir, la veille du premier seder, on mangeait les grillades de l'agneau immolé à cette occasion, par terre sur des matelas ou des peaux de mouton, et l'on évitait de répandre des miettes.
La tradition veut que pendant cette fête on sacrifie un agneau et que l'on mange de la viande d'agneau en gardant l'os de l'épaule pour le plateau du séder.
Le plateau du séder qui trône au milieu de la table, recouvert traditionnellement d'un voile rouge, peut être en paille , en cuivre ou en argent comporte sur le dessus trois matsots, l'une sur l'autre, séparées par une serviette; sur la droite du plateau on place l'os d'agneau"zeroa", on place un œuf dur "beytsa", symbole de sacrifice et d'espoir car l'œuf est porteur d'une vie nouvelle. On dispose des herbes amères "maror", on choisit souvent le cèleri, ensuite on rajoute l'"atseret", une verdure qui peut être laitue ou romaine. Le céleri, le persil ou un végétal représente le "karpass". Dans une petite coupelle, de l'eau salée ou vinaigrée, dans lequel le karpass est trempé. Ne pas oublier les "harossot", mélange, pâte de fruits de dattes et noix, que l'on rajoute à la romaine en morceaux. On pose un petit morceau de cette pâte à la fin de la fête sur les mézouzotes à l'entrée de la maison, pour protéger la demeure.
on dit que les djerbiens rajoutent une tête d'ail à 7 gousses et une cosse de fèves fraiches à 7 fèves. ces deux légumes seront suspendus ensuite dans leur cuisine à la fin de la fête.
La coutume veut que l'on prépare pour les deux sédarims un plat selon les régions, Mkhalta, "msoki" compossé de tous les légumes possibles et de la fameuse "osbana" poche farcie de tripes , foie, coeur, mou, persil, oignons,épinards, riz etc... et du plat typique le fadd(recettes à venir).
Quelques pâtisseries avec la farine de matsots sont préparées rituellement, fritèches, sphéries, etc..

HAG SAMEAH LE KOULAM BONNES FETES KMARA AM AKHOR
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
17 avril 2008, 04:59
Re: LA CUISINE DE TATA ICHTIR.
17 avril 2008, 09:57
Monsieur Kako:...il y avait des haricots blancs des pois chiches des epinards et de la viande...tout le reste n'y etait pas .
merçi Chef.
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