L’évolution de notre cuisine à travers les âges.
Alors que les cuisines dites occidentales évoluent selon les chefs de saisons, la notre
Est restée statique….Nous en sommes encore à la Gnaouiyé ou baba mché ââ’liyé, à la
BSAL OU BOUNIE, aux HLALEMS, aux Nikitouches, aux Homs, aux aubergines farcies,
Dites BEITENJEL MAHCHIENS, aux complets poissons traditionnels, aux casses croutes tunes
Qui se baladent de toutes parts ici et ailleurs, à la MLOUKHIYE, aux BIJILOUCHES, aux fricassés,
Aux boulettes royales, aux AKOUDS, aux pates du DIMANCHE, aux HASSIDATS, et j’en passe
Sur cet immobilisme qui fait de nous les TUNES des personnes conservatrices.
Il serait impensable par exemple d’ajouter des champignons dans le plat noir, ou dans les gombos,
De relever avec des asperges du Portugal des pois chiches, ou insérer dans les haricots qqe chose d’inédit
Sans porter atteinte à la structure et à l’histoire de nos plats..Médiévaux.
Est-ce nous manquons vraiment d’imagination pour insuffler un souffle nouveau à ces plats ancestraux… ?
DANY, en effet, je viens de lire pour le KHAMOUCH JENE...Toda.
La petite histoire d’un petit paradis perdu.
Je pense que D ieu avec ses bonnes intentions et ne voulant pas se priver de paradis crée la Goulette….Pas bien loin d’Israël…( lol) obligé de le dire.
Bref, il trace deux lignes presque parallèles…Coincé entre deux eaux.
Sans doute pour nous rappeler que MOISE était passé par là.
Moise donc marcha entre ces deux avenues…Aucun écrit ne l’atteste mais c est nous goulettois qui créons l’événement.
Les juifs au centre, ils ont été tjs au centre les juifs, jamais de coté, et au Nord la petite Italie….Qqs stations pour nous rappeler
Le calvaire du CHRIST….Des gares de plaisance où nous avons bcp soufferts à tel point que nous portons en nous des stigmates….
Pour nos amis musulmans, il leur a dit ‘…Soyez patients, je ne vous oublie pas.. !’ il crée donc trois communautés…
Il crée des arbres, de belles filles, des jeunes hommes les plus beaux au monde, des farfelus, des idiots, des intelligents, des pervers, des homos etc….Et pour les distinguer les uns des autres il les a affublés de surnoms…Aussi rigolos qu’ils le sont….Des maniaques…Des fous mais pas aussi fous que l’ont veux le croire, des malins surtout…futés et rusés.
Puis un jour, deux petits peuples s’en allèrent sans trop de repaires…Mais guidés par la grande ETOILE que fut notre Goulette…
L’histoire retiendra tout ce qu’il y avait de bien et de bon…
Qu’est ce qu’un quai… ? Sinon le dernier endroit où on lève les pieds avec ou sans regrets, avec ou sans larmes.
Un quai de départ définitif est toujours triste. Rares sont les rires lors des dernières embrassades.
Du coup, les regards rentrent en jeu et les paroles sont vaines. Comme si la parole s’éteint juste avant
Un départ sans retour, les dés sont jetés et avec eux un nouvel avenir qui se profile au loin.
Ceux qui sont partis en Israël par bateau se sont mis à genoux sur les quais pour embrasser cette nouvelle terre,
Cette nouvelle vie pleine d’espérance sans imaginer un seul instant qu’ils allaient bouffer de la vache enragée. Les anciens olims parmi eux mon oncle et ma tante, les familles de 1955 ont eu bcp à souffrir non pas de la nostalgie de leur pays de naissance mais des difficultés à se poser.
Lors de ma dernière virée en Israël, alors que j’étais attablé au café Gladis de Netanya avec la bande à Elsa, un monsieur d’un certain âge, 70 ans, ruminait sans cesse son ‘calvaire’ lors de son arrivé en terre sainte. Il avait 20 ans, et avait immigré seul en laissant sa famille en France. Il était parti retrouver son frère ainé plus âgé de 5 ans. Il débarque donc avec sa valise et perdu dans cette cohue, naïf il demande aux autorités où habite son frère. Il donne le nom et bien sur, on lui apprend que ce nom là n’existait pas chez eux et qu’il fallait s’adresser au service des olims à Tel Aviv. En attendant, il est prit en charge et ‘jetè’ dans un camp pas loin du Néguev. Il se présente pour être enrôlé dans l’armée comme volontaire, il fera 3 guerres deux en tant qu’appelé. Mais l’idée de retrouver son frère ne le quitte pas. Il cherche des amis qui l’on peut être connu. Mais en vain. Il se marrie. Sa situation s’est nettement améliorée et il achète son appart à Natanya.
Durant ces années de célibat et à force de se renseigner trois ans durant auprès d’anciens compagnons militaire avec une photo de son frère désuète, il trouve enfin une piste. On lui dit que son frère vit peut être à Hachdod…Qu’à cela ne tienne fort de cette info, il décide d’aller là bas, seul, avec le seul moyen qu’il connaisse, la charrette tirée par un cheval. …les routes à cette époque n’étaient que sentiers et caillasses, sans compter les attaques des fédayins. Mais il brave le danger, trois jours à ‘rouler’. Il arrive et là encore, il enquête. Personne ne connait son frère.
Las et fatigué, retour au bercail. Sans se démoraliser, ayant seulement une vieille photo et un nom de famille, il
Cherche sur le minitel tous les noms de famille ressemblant au sien. Il appelle donc ces noms de famille éparpillés sur
Tout le territoire. Mais hélas, ces recherches restent infructueuses. Têtu comme une mule, ayant peu de moyens
Pour engager un détective, auquel il avait pensé, il change de méthode, il passe un encart dans la presse locale.
Mais en vain.
Comme à son habitude, il va prendre son café dans une brasserie du coin et là, il a la surprise de rencontrer
Un ancien pote du pays, de Tunis, à qui il confie ses démarches pour retrouver son frère
‘…Mais ton frère vit à BATYAM… !’Qu’il lui dit. ‘… Il s’appelle Uri et plus René, ici on porte des prénoms
Israéliens, bcp ont pris d’autres prénoms et je crois qu’à son nom de famille, tel que je le vois sur ta CIN, il manque une lettre.. ! Amar et non Amran… !’
Fort de cette précision, le cadet re-consulte le minitel et là, il voit le nom et prénom de son frère apparaitre et l’adresse. Il se rend à Batyam et retrouve son frère aine marié avec des enfants après 20 ans de séparation.
Il apprend que le nom de famille de son frère est du à une mauvaise transcription qd il est venu faire son Alya.
Il termine son récit en pleurant au CAFE CHEZ GLADYS..
Chez les MEBEL….Magie, cheveux, bibles, sortilèges etc….
Madame Yassine, une marocaine…
‘…Albert, as-tu du plomb… ?’
‘…Où dans l’aile… ?’
‘…Pour le tekh’fif…. ?’’(Allégement par le plomb)
‘…Exact, je me sens lourde en ce moment… !’
‘…Et bien sur, tu veux devenir légère… !’
‘…Si je peux le faire ici, avec ton aide…. !’
‘…Ok dc vient jeudi, mon frère ne sera pas là vers les 7 heures du mat, une heure propice.. !’
‘…Ok… !’
Le lendemain, elle vient me voir à l’heure dite, de mon coté j’ai préparé un seau d’eau et aussi le réchaud… !
Elle rentre en baissant la tête, le rideau n’est pas complètement ouvert. Elle ne l’a pas vue et PAN sur le front, ca commence bien…
Elle semble soucieuse…J’allume le réchaud et l’eau commence à chauffer, au bout de dix minutes, l’eau boue…J’attends un peu et d’une belle lancés de main, j’envoie le plomb en disant ‘..BESS MALLAH…
Là le plomb fond et au fond de la cuvette je vois une forme de cheval…
‘..BARAK…. !’ Que je lance…La femme sursaute….’…QUOI BARAK… !’ ‘..LE CHEVAL DE MAHOMET… !’ ‘…Ah bon, c est bon signe alors… ?’ ‘…Attends, je vois aussi, une ânesse accrochée à sa queue… !’ ‘..C’est bon signe alors… ? ‘…Attends, je vois aussi, un petit ânon… !’ ‘..C’est bien alors… ?’
‘…Attends, je vois aussi une mule… !’ ‘…Ah c’est bien alors… ?’ ‘ Attends, je vois, zut alors, je ne vois plus rien… !’
‘…Ah bon… ? C’est mauvais alors… ?’ ‘…Non, pas du tout, l’interprétation est la suivante, le cheval c’est la conquête l’ânesse c’est une femme, L’ânon représente le fils de l’ânesse, donc l’ânesse et son fils s’attellent à la conquête, la mule, c’est celle qui porte les charges qui voit et ne peut rien dire… !’ ‘..MON MARI A UNE
MAITRESSE ET UN FILS…C’est cela alors… ? MOI JE SUIS LA MULE…‘…Attends payes d’abord 250 €… !’ Tiens, donnes moi la suite… !’…TON MARI VA PARTIR AVEC SA MAITRESSE ET SON FILS…Toi tu seras seule.....
… !’…Ouf merci Albert, tu es un vrai voyant…En fait, je suis sa MAITRESSE… !’
‘…
2015/2016.
Dis ../////…
où réveillonnes- tu.. . ?
Dis ./////// …
où passes tu, ton minuit… ?
Dit…/////….Est ce que tu vas t’amuser… ?
Comme nous nous amusions..
Autrefois entre amis…Dans nos 20 ans… !!!!
Les uns blottis dans les bras de la copine… !
Les autres à regarder l’avenir…. !
Milles baisers bien légers,
Tu échangeais… d’autres plus profonds
Et l’amour qui brillait dans tes yeux
Et …..
Dis l’ami où réveillonnes-tu…Cette année ???
Dis serais tu chez des amis… Ou bien
Confiné dans tes idées… ?
N’oublies, s’il t’es permis,
De réveillonner, de chanter de danser…
De lever ton verre pour les oubliés
De la terre…. !
Pièces jointes:
LES 12 COUPS DE MINUIT.
Tout me renvoie à ces cloches de minuit que je n’ai plus entendues depuis que mes deux oreilles ont quitté la GOULETTE.
Les cloches de l’église s’entendaient de loin mais pas la messe sauf
Pour les catholiques présents sous la nef…
Nous les jeunes juifs d’autrefois, nous écoutions et apprenions,
Car au-delà de notre religion, il y en avait d’autres chez nous que nous partagions par l’esprit.
Et nous étions attentifs à la vie en société à la Goulette.
Nous n’avions pas d’écrans plasma, point de téléphone, donc nous ne pouvions pas vivre et suivre ces moments intenses d’une veillée d’un soir de Noël dans une église, d’une hanoukia à la syna de la Goulette, d’une fête musulmane, par lucarne interposée.
Les seules images qui nous parvenaient, sortaient d’un écran de ciné, lors des infos qui duraient qqs minutes avec cette voix d’un chroniqueur français dont je garde encore dans mes neurones son beau langage choisi.
12 coups de minuit pour une année qui s’achève et une autre qui prend le relais.
12 coups de minuit que l’on peut voir et entendre assis dans notre lit, ou sur un fauteuil d’handicapé. Pour les malades.
12 coups de cloches et le monde prie pour soi même, pour les siens, car ce changement d’année est universel bien que chacune de notre religion a la sienne.
Je me souviens des paroles de maman qui vers le minuit faisait des vœux pour que l’année nouvelle soit mieux que celle qui va trépasser.
Alors à mon tour, je vous souhaite que cette année vous soit meilleure que l’année précédente et pour ces toutes les familles endeuillées, qu’elle atténue leur chagrin et douleur… Amen.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE CHERS VOUS TOUS.
Bonne année.
Chana tova é métouqa.
Aâm mabrouck ou kol senin dei’mei.
Buon anno…
Good year…
A Ma femme à mes enfants à mes petites enfants et à tous ceux qui me sont proches...Amen.
AVANT DERNIER SKETCH DANS LA BONNE HUMEUR...
Toujours chez MEBEL, Jésus, Paul etc en statues et icônes…
‘…Mr bonjour, je vois que vous avez une belle galerie de statues…Auriez vous STE PHILOMENE… ?’
‘…Oui bien sur mais en IMAGE…. !’
‘…Et la VIERGE NOIRE… ?
‘…Oui en image… !’
‘…Et aussi ST CARAPACE…. ?
‘…Non ST PANCRASSE…en image… !’
‘…Par contre, je ne pense que vous ayez SAINT AUGUSTIN….. !’
‘…Oui en PRIERE SUR PARCHEMIN…. !
‘…Qu’avez-vous encore…. ?’
‘…Attendez, je vous apporte les SAINTS KHEREDINOIS…’ Et là je lui apporte mon père et mes frères
En cadre… !’ Tenez, regardez les APOTRES…ST SIMEON et ses enfants…. !’
‘..Tiens mais ils sont nouveaux ces bienheureux…. ?’
‘…Oui, c’est le PAPA FRANCOIS qui les as béatifiés ‘subito’ alors qu’ils sont vivants… !’
‘….Même celles qui sont en BIKINI…. ?’
‘…Surtout elles, MERES DOUILLES ET EN POULES… ! L’illumination, je vous dis pour 45 €… !’
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Pièces jointes:
'...ABRAHAM...ABRAHAM...!' Ainsi D ieu appella ABRAHAM....!'
Pièces jointes:
Ils sont tous là....5...
Pièces jointes:
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