Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 juin 2012, 12:05
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 juin 2012, 13:47
REFUS SUICIDAIRE.

Certains récits, certaines histoires viennent à moi comme les fleuves se jettent à la mer.

Je ne les cherche pas. Non, elles me parviennent souvent par des amis, par ma femme aussi.

Et voilà ce qu’elle me raconte ce soir alors que mes dents craquent une feuille de brik à l’œuf.

‘…J’ai rencontré hier soir….. !’



Dédé et son frère Ben sont inséparables bien que nos jumeaux, ils se sont retrouvés d’année en année sur les mêmes bancs de classe, jusqu’au jour où l’après bac les sépare durant qqs années.

Ces années qu’ils trouvent longues et interminables. L’un devient docteur et l’autre pharmacien.

Le hasard encore fait qu’une fois leurs études terminées, ils se mettent à leur compte. Là encore heureux hasard, la pharmacie de l’un est juste en face du cabinet de l’autre.

Les voilà donc réunis pour déjeuner et sortir ensemble pour se distraire.

Ils ont un an de différence mais lorsqu’on les voit, les passants les prennent pour des jumeaux. Ils en rigolent. La vie de célibataire ne va durer trop longtemps pour l’un. A 30 ans l’âge l’égal pour Dédé convoler en justes noces sonne à sa porte. Deux clientes se présentent donc à sa pharmacie. Deux sœurs assez jolies qui entrent pour se faire servir, du moins pour l’une d’entre elle. Ariane, que je nomme. Dédé tombe sous le charme de cette jeune fille et tout en la servant, dialogue un instant avec elle. Les deux jeunes sœurs rient de ce que leur raconte le pharmacien.

Dédé assez entreprenant propose aux deux jeunes filles de se rencontrer dans un café en compagnie de son frère. Ariane hésite mais promet de le rappeler. Un rappel qui ne va pas tarder à ce faire.

Les deux adultes et les deux sœurs, se rencontrent autour d’un pot sur la terrasse d’une grande brasserie à Paris.

Bref, de fil en aiguille, les rencontres se font de plus en plus fréquentes et les cœurs se mettent à l’unisson. Les deux frères et les deux sœurs s’amourachent. Dédé sans hésiter propose à Ariane le mariage après un an de fréquentation.

Le mariage de Dédé et Ariane est célébré.

Trois mois plus tard, c’est au tour du frère de demander la main de l’autre sœur. Sophie.

Sophie toute heureuse consent. Ses parents sont d’accord. Dédé est super heureux d’avoir comme beau frère, son frère.

Mais la famille des garçons grincent des dents et font dire à leur fils Ben..

‘…Il n’est pas question que tu te marries avec cette fille…On ne veut pas de deux belles filles d’une même famille… !’

Ben ressent cela comme une affliction et parlemente avec ses parents des jours et des jours. Son frère défend la cause de l’autre. Mais rien n’y fait. Les parents refusent catégoriquement en invoquent les mêmes motifs.

Ben prend sur lui et ne veut en rien abandonner sa dulcinée. Il en pleure devant son frère. 6 mois ainsi. Six mois de relance et six mois de refus.

Vers les 18 heures d’un certain mois de l’année. Les parents du dernier fils célibataire sont assis dans leur salon à voir la télé lorsque le téléphone sonne.

Au bout du fil, une voix neutre qui leur annonce ceci…

‘…Madame……………………………….. !’

‘…Oui…… !’

‘…Nous venons de repêcher votre fils dans la Seine… !’

Ben s’est suicidé à cause d’un refus, celui de convoler en justes noces, tout simplement.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2012, 02:14
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2012, 04:10
Voilà de quoi satisfaire la gourmandise d'Henri....sauf qu'elles ont l'air d'avoir été fabriqué dans le mème moule ....
va donc savoir avec le "made in taiwan"( comme la confection), attention à la "contre-façon".
allez Henri aucun regret ..on se contente de celles que l'on trouve
autour de la Méditerranée..
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2012, 12:48
Durant mon séjour en Israêl…J’ai loué chez une amie Patricia une amie de Elsa, à Natanya, un joli appartement avec vue sur mer. J’ai eu tout juste deux centimètres de décor marin ???
Dans le salon….Ma femme…


‘…Mets la télé chéri…. !’ Alors qu’elle rentre prendre sa douche.
J’allume la télé avant de brancher mon ordinateur. J’attends.
Une heure plus tard, ma femme sort en peignoir de bain.
‘…Tu regardes la télé… ?
‘…Oui voilà, je l’ai allumé mais il n’y a pas d’images ni de son… ?’
‘…Attends encore un peu…!’
Une heure plus tard, après avoir séché ses cheveux, elle vient s’asseoir à mes cotés.
‘…Tu vois quoi… ?’
‘…Rien ca fait deux heures que j’attends, lejjem ils ont deviné que je suis SARFAT et ils ne veulent pas que je regarde leurs programmes… Russe….!’
‘…Tant pis… !’
‘…Lou, je vais voir un peu derrière la télé… !’
Je me lève et j’inspecte la télè. Il y a des fils par terre, j’en prends un au hasard et je l’introduis dans un trou. Au bout de qqs minutes, j’entends un bruit suspect. J’introduis l’extrémité d’un second fils dans un autre orifice, et là encore j’entends deux bruits suspects et un long râle. Puis plus rien.
‘…Chérie, je crois que la télé Toyota de Patricia a expiré, je vais dire à Elsa, elle saura arranger tout cela avec son amie… !’
Bref, on monte au lit. On se regarde par-dessus la couette. Pour meubler notre ennui sans télè, elle tire un livret de jeu de mots croisés. Je vais dans la cuisine fumer une clope.
Je remonte au lit et là je m’aperçois que ma femme à solutionner trois grilles.
‘…Pas possible, comment as-tu fais…. ? Je n’ai pas pu trouver un seul mot dans l’avion… ?’
‘…Je me suis fait aider par les solutions…!’

Ma femme est une cruciverbiste hors paire.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2012, 13:05
LE CHOUK.

PAP BREITOU FLEMARION.



Dans quelques pays que l’ont soit, il y a toujours un marché centrale. Que l’ont soit à TEL AVIV, à Batiam ou à Nataniya il y a un CHOUK. Tout étranger qui visite une ville ne peut s’empêcher de visiter son marché central. Celui de Nataniya est aussi grand sinon plus grand que le marché central de Tunis. Tout y est. Des étals de marchands de quatre saisons jusqu’aux rôtisseries, pâtisserie orientales et occidentales, tout respire l’abondance.

Des pyramides de fruits s’offrent à la vue du quidam à des prix très abordables. Il y règne une grande animation et se frayait un passage parmi tous ces gens demande patience, beaucoup de patience dans un espaces qui sent les épices et où les israéliens ignorent la discipline, tenir la queue relève de l’exploit et le visiteur est un peu surpris par ces ‘passes droits’. Mais à la longue, l’autochtone s’y fait et au bout d’un certain temps, il rentre dans le jeu, jouant des coudes pour se faire une place devant le crieur.

Apparemment, les étals sont tenus par des membres de la même famille. Beaucoup d’ambiance, beaucoup de cris, de la gouaille pour vanter tel ou tel produit. Un spectacle que l’on retrouve partout dans les marchés méditerranéens.

Beaucoup de couleur, beaucoup de gentillesse, pas d’énervement et tout se fait avec sourire et plaisanterie. Bien que je ne comprenne pas la langue véhiculaire, l’hébreu, tous parlent un langage connu, l’anglais surtout et parfois le français. Natanya tient à présent sa renommée comme étant une grande cité balnéaire où la langue des sarfats (qualificatifs donnés aux français) s’établie surement et lentement. Chacun y trouve son compte.

Je me suis rappelé notre bon marché de la Goulette mais en cent fois plus grand. Il y a le coté boucherie, le coté poissonnerie, le coté souk etc…Et toujours animé. On y entend toutes formes de langage, du russe, de l’italien, du yiddish, arabe, de l’espagnole, du kurde, de l’éthiopien et d’autres dialectes. Ici vous n’avez pas l’impression d’être dans un pays typiquement juif mais dans une ville cosmopolite si ce ne sont que les rues, avenues et places portent des noms célèbres des pères fondateurs d’Israël , des héros de l'indépendance des Rav célèbres etc.... Les panneaux routiers sont écrits en hébreu, en anglais et en arabe.

Natanya est partie pour un grand relooking. Elle s’étend bien au-delà de ce qu’elle était il y a 20 ans, me dit t’on. Tout le littoral se construit, de vieux immeubles sont mis à bas afin que de nouveaux les remplacent.

Dans Natanya centre, des immeubles éventrés, des macadams refaits, des infrastructures reprises à niveau. Lorsque vous êtes allongés sur votre transat, vous apercevez au loin les hauts squelettes en béton d’immeubles.

L’expansion immobilière sur le littoral et dans le ville est devenue priorité nationale.

C’est la course au beau. Les prix des appartements flambent d’année en année et trouver un appartement sur le bord de mer coute cher, très cher. Mais l’investissement vaut le coup puisque on m’entretient d’une augmentation de 4% annuellement sur la valeur du prix d’achat. D’autant plus que ceux qui veulent acheter et souhaitent ne pas passer toute l’année là bas, peuvent toujours louer leur bien à l’année ou par fraction de mois ou de semaines à des loyers très honorables.

Pour un achat immobilier, surtout s’armer de patience pour tomber sur la bonne occasion et ne pas faire les frais de certains aigres fins.

La vie est très agréable sous le soleil de Natanya pour des retraités en mal de retrouver leurs anciennes habitudes perdues.

Il est vrai que nous les tunes juifs aimons la khaida et la zaza mais dépassé un certain âge, le calme serait meilleur donc pour échapper un peu à cela, rien de mieux que de prospecter à qqs dizaine de mètres à l’intérieur du centre ville, ou alors au sud. Là où poussent comme des champignons ces immeubles qui rivalisent de beauté les uns des autres et surtout face mer à 100%.



Après le premier saut de puce, Tunis-Paris des premières familles juives, il ne reste plus qu’à prendre le vol PARIS-TEL AVIV dernière étape pour ceux et celles qui veulent bien vivre leurs dernières années sous les couleurs bleu et blanc du ciel juif.

Beaucoup l’ont fait, d’autres vont le faire tardivement certes mais le choix vaut la peine d’être considéré comme étant le dernier et le meilleur pour vivre enfin sereinement parmi nos juifs venus de diverses communautés hétéroclites du monde entier et qui n’entendront plus jamais ‘…MORT AU JUIFS… !’

Et si vous regardez bien l’œil du soleil, vous verrez en son centre, ce grand MAGUEN DAVID en filigrane qui s’y reflète dans cette portion de ciel bicolor.





Le vendredi matin de 8 heures jusqu'à 15 heures, il est pratiquement impossible de se frayer un passage dans la cohue.

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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2012, 13:31
[tendancedesantipodes.blogspot.fr]



juin 2012
Rav David Menaché: Le pouvoir du chiffre 5..


Le Rav David Menaché a suivi un parcours plutôt atypique. Italien d’origine, il se rapproche de D’ieu et de la religion alors qu’il suit des études de sciences exactes. À la demande de son père, il termine sa thèse avant de partir en Israël, à la yechiva.
Conférencier polyglotte, avec de l’humour et beaucoup de démonstrations, le Rav David Menaché parcourt le pays et le monde pour livrer un message original sur les textes et la véracité de la Torah en maniant la guematria (la valeur numérique des lettres hébraïques).
Nous lui avons demandé des précisions sur ce fameux 5 et sur le mauvais œil !
Le P’tit Hebdo : Comment voyez-vous votre étude et votre enseignement ?
Rav David Menaché : Je m’attache à enseigner et à démontrer la véracité à toute épreuve de la Torah. Je prouve qu’il n’y a absolument aucune contradiction entre la Torah et les théories scientifiques.
Lph : Pourtant, certaines théories ne vont pas dans le sens de nos textes.
Rav D.M : Eh bien, dans ce cas c’est la théorie scientifique qui est à revoir. La science est empirique, c’est-à-dire que ses théories ne sont valables que jusqu’au jour où des nouvelles les remplacent. La science n’est pas figée, elle évolue, elle change en fonction des époques et des découvertes.
En revanche, la Torah, elle, est immuable.
Lph : Vos cours reposent beaucoup sur la valeur numérique des lettres hébraïques, la guematria. Qu’est-ce qu’apporte cette lecture des textes ?
Rav D.M : L’être humain est composé de trois dimensions : la pensée, la parole et l’action. L’action correspond à l’histoire et à son déroulement, aux faits qui nous sont relatés dans la Torah. La parole permet d’exprimer cette action, ce sont les écrits. Nous devons percevoir la pensée divine pour comprendre encore mieux les deux autres niveaux. Dans Sa bonté, le Créateur nous a dévoilé une façon d’atteindre Sa pensée. C’est la guematria : chaque lettre a une valeur numérique.
Lph : En quoi des chiffres révèlent-ils une pensée ?
Rav D.M : Les chiffres, tout comme la pensée, se situent dans le domaine de l’abstrait. De plus, ce que l’on trouve au niveau de la parole doit se retrouver au niveau de la pensée. Il est donc logique qu’il existe un lien entre ce qui est écrit et ces valeurs numériques. Celles-ci viennent nous apprendre des éléments qui sous-tendent chaque parole et donc chaque action.
Lph : La guematria serait-elle une »vulgarisation » de la pensée divine ?
Rav D.M : En quelque sorte. Le divin se situe sur le plan métaphysique, qui est très difficile à atteindre pour nous. La guematria place ce divin sur le plan des mathématiques et donc du physique, plan que nous atteignons et comprenons. Cela rapproche la pensée humaine de la pensée divine.
Lph : Ne peut-on pas dire que l’étude par la guematria est parfois »tirée par les cheveux » ?
Rav D.M : Dans mes cours, j’apporte de nombreux exemples. Chaque idée que j’avance est démontrée par plusieurs aspects ne laissant aucune question ou zone d’ombre. Alors on peut une fois ou deux tomber juste, on peut penser »Ils sont super chanceux ces barbus ! ». Mais quand les théorèmes sont prouvés comme je le fais dans mes conférences ou dans mes livres, cela ne relève plus de la chance.
Lph : Que pouvez-vous nous dire sur le chiffre 5 ?
Rav D.M : Il me faut une conférence de 5 heures pour vous en parler ! Plus sérieusement, il est vrai qu’il y a beaucoup à dire sur le chiffre 5. D’abord, il faut savoir que l’étude de la kabbale nous aide à comprendre beaucoup d’aspects que nous ne voyons pas dans chaque chiffre. C’est le cas, en particulier, pour le 5. La kabbale parle de 5 mondes desquels nous provenons. Plus exactement, elle en décrit quatre : le monde des idées, celui de la création, celui de la formation et celui de l’action. Le cinquième est à part, il s’agit d’un monde inabordable par l’entendement humain.
Lph : Le 5 aurait-il un »pouvoir » ?
Rav D.M : Effectivement. Quelques exemples pour vous le prouver. Notre âme est composée de 5 degrés : nefesh, roua’h, néchama, ‘haya, ye’hida. Nous salissons ces degrés à chaque faute que nous commettons. Quel est le jour où nous sommes nettoyés de nos fautes ? Yom Kippour, autrement appelé le jour des 5 prières !
Je continue ? Chaque degré d’âme capte les messages qui nous sont transmis par notre environnement. Nous les captons à travers nos sens qui sont au nombre de… 5 !
L’organe qui nous permet de passer de la parole à l’action : la main avec ses 5 doigts ! Et quelle est la Loi qui nous régit : la Torah avec ses 5 livres ! Et pourtant D’ieu n’est pas tune !
Lph : N’êtes-vous pas en train de faire tout simplement un inventaire de tout ce qui comporte le chiffre 5 ?
Rav D.M : Cela va beaucoup plus loin ! D’abord, ces éléments ne sont pas pris au hasard, ils ont un sens, une signification dans notre vie et notre but sur terre.
Par ailleurs, laissez-moi vous montrer que ces exemples se rattachent tous au schéma des 5 mondes que décrit la kabbale. Nous avons dit que le cinquième monde était à part. Regardez : la neïla, cinquième prière de Yom Kippour est à part, nous ne la faisons que ce jour ; nos sens sont tous reliés physiquement à notre tête, sauf un : nos mains ; le cinquième livre de la Torah est aussi appelé Michné Torah, c’est un résumé des quatre autres ; nous avons quatre doigts alignés et le cinquième est à part !
Lph : Alors pourquoi invoque-t-on le 5 pour se protéger du mauvais œil ?
Rav D.M : Nous le faisons à juste titre mais rares sont ceux qui savent pourquoi. Et oui, c’est pour toutes ces raisons que nous avons recours au 5 contre le mauvais œil.
Le chiffre 5, en quelque sorte, correspond à la plénitude, à la perfection. Or qu’est-ce que le »ayin hara » ? C’est une force qui veut toucher notre intégrité physique ou matérielle. Nous lui opposons donc la perfection : le 5 !
Lph : Alors il faut croire au mauvais œil ?
Rav D.M : Bien sûr ! La guemara dit que 99% des gens meurent à cause de l’ayin ara ! Il faut le prendre très au sérieux ! Nous avons tous dans le Ciel des accusateurs qui s’appuient sur nos fautes et les mettent en regard de ce que nous possédons. Personne n’est parfait. Ce mauvais œil peut avoir une emprise sur tout le monde, y compris les talmidé ‘Ha’hamim.
Lph : Alors comment s’en protéger ? Avec une main ?
Rav D.M : Il existe différentes segoulot qui peuvent aider. Mais pour moi, elles ne sont que de petits parapluies sous un orage. Pour ne pas attirer l’œil sur soi, il faut savoir rester discret, éviter d’éveiller les discussions sur son propre compte. Il est aussi important de ne pas trop parler nous-mêmes, et rajouter »Bli Ayin Ara » est conseillé. Sachons aussi nous éloigner des personnes qui ont tendance à parler de nous. Surtout, surtout, il faut s’attacher au nom de D’ieu, à l’Arbre de Vie par l’étude de la Torah. Cette étude nous protège de tout.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 juin 2012, 03:57
LES PLAGEs DE NATANYA.

Il y a des plages à Nataniya. Plages publiques et privées.

Elles sont sur le PTB SIEGE.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 juin 2012, 12:57
L'AVENUE FRANKLIN ROOSVELT A LA GOULETTE.

Cette avenue était considérée comme étant la principale. Prenant sa source à partir du canal nord de la Goulette, elle s’arrêtait à la frontière du quartier dit de la Piccola Chichilia plus exactement à hauteur du SQUARE. A proximité de la station d’essence Esso tenue par les frères ?????

Tout au long de cette avenue, que l’on soit sur le coté pair ou impaire, de nombreux commerces tenus particulièrement pas des juifs goulettois étaient à l’honneur.

On y trouvait des gargotes comme celle de Khlifa, le roi de la brique à l’œuf ( Bri Kha), face à CHEZ BICHI, des marchands de beignets à l’huile, zlebia sfenj, makrouds, frites dans les vitrines etc…Ces magasins étaient tenus par des musulmans issus du sud de la Tunisie. Tout comme les épiceries. Les patrons travaillaient trois ans d’affilés et ensuite repartaient pour deux ou trois mois pour rendre visite à leur famille durant le mois de Ramadan de préférence, laissant leurs échoppes à des cousins. Je me rappelle de Hamza l’épicier pas loin de l’oukalla, grand spécialiste des salaisons. Et de celle dite à DEUX PORTES pas loin du Casino.

Sur cette avenue se trouvaient aussi les célèbres restaurants CHEZ BICHI et son concurrent qui lui faisaient face, CHEZ KAHLOUN.
La boutique Galerie Albert était très connue. On y trouvait presque tout, du petit bouton à la bobine de fil ainsi que des étoffes Son employé Mistro bamout de son vrai prénom Mouchi, avait du mal à mesurer un mètre de tissus. Celle de Franco mercerie était aussi bien connue par les dames.

Les cafés et brasseries étaient nombreux et chacun des goulettois avait son ou sa préférée. Certains restaurants se transformaient en salle de prière lors du YOM KIPPOUR. MADAME LAGARDE. Sur cette grande avenue, beaucoup de petites rues menaient aux plages. Elle était la seule qui nous ouvrait le grand air marin.

Des noms comme le Takket’S, le Casino, le Printania, étaient des lieux très prisés par la grande communauté juive.

Un pigeonnier, à proximité du Casino, culminé à 50 mètres au dessus de la mer, bien raide il faisait face au Bou-Kornine. Un jour sa coupole fut emportée par le vent. Sans faire de victimes et depuis les pigeons trouvèrent refuges ailleurs.

Cette avenue avait aussi sa petite synagogue sur rue tenue par intermittence par Monsieur Feu KRIEF, le papa de Ruthy.
Durant la période estivale, elle était l’avenue des grandes promenades. Des allés et venues sans interruption qui obligeaient les voitures à slalomer d’entre les passants indisciplinés durant la saison chaude.

L’apport des tunisois en masse durant cette saison augmentait considérablement la population locale. Nous goulettois, retrouvions alors nos copains tunisois qui se mêlaient à toutes nos agapes et à nos jeux. Beaucoup de membres de famille aimaient à installer une petite table devant le seuil de leur maison pour y gouter à leur apéro ou tout simplement restaient allongés sur leur chaises longue pour ressourcer leurs poumons du bon air frais marin de la cité. Je n’ai pas connu de tuberculeux à la Goulette. Mais beaucoup de cons et de couillons sains d’esprit.

L’ambiance sur cette avenue équivalait à celle des CHAMPS ELYSEES mais à petite échelle. Bien éclairée la nuit, ses arbres blanchis à la chaux vive, elle vivait ses longues soirées en harmonie avec ses estivants et ses locaux.

Le café VERT était le plus prisé des endroits autant par les jeunes goulettois que par les jeunes tunisois sans oublier les familles attablées sur sa terrasse dés le coucher du soleil.

C’est sur cette grande avenue que les vendeurs de Jasmin et autres marchands de condiments arpentaient sans discontinuer ce ‘boulevard’ de la joie et du plaisir. Elle offrait à cette cohue insatiable un certain bonheur non retenu.

La grande avenue FRANKLIN ROOSVELT était aussi l’avenue des défilés du 1 Juin, commémoration de la rentrée de Bourguiba par le port.
Elle devrait être inscrite au PATRIMOINE NATIONALE MONDIALE tant elle a dépassé largement sa renommée.

Je m’excuse de ne pouvoir citer dans les détails certaines boutiques, échoppes et magasins qui ont fait la fierté de cette avenue tels le marché centrale et sa poissonnerie.

A vous chers amis, de compléter ce que j’ai oublié certainement. Merci.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2012, 14:50
AVENUE H. BOURGUIBA et Nos rues en générale.

Après la RUE HAMOUDA PACHA et hier L’avenue FRANKLIN ROOSEVELT, je survole l’autre grande avenue principale l’ AVENUE H. BOURGUIBA.
Avenue ainsi nommée en reconnaissance et gratitude envers le grand ZAIEM.

C’était la plus grande avenue de la Goulette. Elle commençait au tout début de l’ancien chenal, là où les balancelles prêtaient leurs flancs aux quais du fort CHARLES QUINT.

Elle saluait le Fort Charles Quint sur son passage, sans s’arrêter, puis elle flirtait avec la place AHMED BEY,( je crois) longeait le square VERDUN puis accélérait sa course d’entre les trois Goulettes pour traverser le pont Nord, puis Kherredine et l’Aéroport sans s’arrêter. Elle contournait le rond point de cette dernière citée pour poursuivre sa route vers le KRAM puis tout en longeant la voie ferrée du TGM, elle traversait Salammbô, Carthage Byrsha, Carthage Dermech, CARTHAGE Présidence, Amilcar, et enfin le carrefour de SIDI BOU SAID.

Notre portion d’avenue commençait donc à partir du chenal jusqu’au PONT NORD.

Cette grande avenue au nom du RAIS, bien plus longue que L’avenue FRANKLIN ROSEVELT n’était pas aussi animée que cette dernière. Loin de là. Les restos presque inexistants, les cafés se comptaient sur le bout des doigts, aucune ouverture sur la plage sauf qu’elle n’avait pas bcp de commerces bien sur. Aujiurd3hui, il n’y a que cela, un méli mélo de boutiques sans état d’âme.

Un coté du marché central donnait sur cette avenue tandis qu’il y avait aussi un hamas prés d’un marchand de cycles et motos.
Je rappelle pour mémoire la grande quincaillerie AUGOGUGLIARO. C’est sur cette grande avenue que le bey passait avec son carrosse chaque été pour rejoindre sa résidence d’été d’Hamam’lif sous les youyous des autochtones.

N’oublions pas que les encarts du Cinéma Rex annonçaient les prochains films en technicolor. Encarts placés juste sous le balcon de notre cher ami DEDE BISMUTH.
Nos deux grandes avenues principales étaient les nerfs de notre cité balnéaire.
N os rues n’étaient pas totalement propres. Dans certaines endroits, on pouvait voir des tas d’immondices qui dégageaient des odeurs nauséabondes surtout en été. Elles étaient souvent inondées lors des grandes pluies à tel point qu’ils nous étaient par moment impossible de sortir. Le tout à l’égout présentait des carences et les égouts se mêlaient à ces eaux tombées du ciel. Il arrivait que la mer en hiver déborde sur l’avenue Franklin Roosevelt. Les grands bacs de poubelle à couvercles étaient mal entretenus et les mauvaises odeurs stagnaient dans l’air. Il fallait les contourner pour ne pas sentir ces dernières. On y voyait aussi des tas de matériaux hétéroclites joncher les coins de certains endroits, déchets de construction. C’est par cette avenue que le défilé du 1 juin poursuivait sa route sous les hourras des habitants juchés sur leur balcon ou les terrasses, applaudissant le fils ou la fille en tenue de sport.

Il se terminait enfin du coté du square Verdun, face au restaurant Lucullus. Bien avant tout cela, du coté du Square, durant l’été, il y avait des bals populaires sous la direction d’un orchestre juché lui aussi sur une grande scène hexagonale faite d’un battis. Elle surplombait les têtes des fans de musique occidentale puis orientale après le départ des italiens et des français.

Pour les amoureux de la nostalgie goulettoise, nos rues ruelles impasses et avenues étaient nos plus beaux lieux de rencontres furtives. Elles nous ont apportés cet esprit de solidarité d’amitié jamais démenti et de partage.

Elles étaient nos points de rencontre qui sans elles la Goulette aurait vécu en vase clos. Elles étaient nos repaires d’amour.
Ces rues et ruelles bien loin d’êtres des coupe gorge formaient un ensemble où le bon vivre ensemble ne sait jamais démenti.
Nous les enfants de la rue goulettoise, sommes reconnaissants envers elles car c’est par elles que nous sommes ce que nous sommes. Des enfants pacifiques autrefois et des adultes instruits aujourd’hui sans aucuns complexes.

De quels cotés où l’on se place que nous soyons goulettois ou autres, cette cité balnéaire qui à première vue pouvait paraitre aux yeux de l’étranger de passage qu’une cité comme une autre n’était en fait un chaudron d’amour entre gens d’une grande famille auto proclamée italienne, juive ou musulmane.

Ce qui la faisait distinguer des autres villes et villages de Tunisie c’est qu’elle était ouverte à tous. A toutes les religions. Elle était fraternelle et jamais repliée sur elle-même. L’hospitalité de ces habitants n’a jamais été prise à défaut et je rappelle pour cela ces échanges culinaires entre voisins, entre famille de diverses tendances qui donnaient à cette cité son cachet spécial. Nous parlions le même langage celui de la fraternité. Du bon sens.

Tout le monde se connaissait et l’école française a dilué toutes nos différences pour former un tout qui respectait les sentiments et les affinités de tout un chacun.

Il n’y avait pas de musulmans, de juifs ou de catholiques, il y avait des GOULETTOIS qui échangeaient rires et peines. Chacun vivait sa foi en respectant celle du voisin en y apportant aussi son aide, sa compassion et son amour des choses simples de la vie.

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