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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 avril 2014, 02:34 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
L’Enfant de la Goulette…Raconte…
MEIHA…La reine chez nous.
Chapitre 8°
Elle avait un regard très doux, plein de sagesse, reposant rassurant la mémé YINYIN.
On ne se rend pas compte du bien de la présence d’une vieille chez soi.
Chez nous, tout tournait autour d’elle, de sa bonne humeur, elle était la cheville ouvrière, le guide spirituel, le challom personnifié.
Les tensions s’apaisaient en sa présence. Elle ne donnait jamais raison à sa fille lorsque papa rentrait un peu bu. Elle lui disait pour l’apaiser ‘…Rabi mei i yarickch… ! E’de koulou mei i doumch… !’Que D ieu ne te prive pas de lui, tout cela va passer… ! Et tout est passé lorsque nous avons grandi et que papa n’osait plus se montrer bu en notre présence parce que maman trouvait en nous ses avocats.
Papa la respectait beaucoup et entre eux jamais un mot de travers, que du respect. Un respect qui maintenait la bonne entente. Un jour Fatouma notre voisine n’en pouvait plus des beuveries de son mari Kilani…Un jour, elle alla le voir chez lui, le fit asseoir et le réprimanda comme un enfant gâté, lui faisant savoir qu’un jour ses enfants lui tiendront rancune de ce qu’il faisait à sa femme. Kilani se mit à pleurer et depuis, il ne rentrait plus chez lui ivre. Il avait compris la leçon. La famille bien que pauvre était souvent habillée modestement, un matin Fatouma rentra dans la chambre de mémé avec une robe légèrement déchirée sur la coté. Elle conseilla à notre voisine de la coudre. Elle alla même lui apprendre comment repriser une étoffe et depuis Fatouma reprisait ses robes mais bien plus, elle apprit à se maquiller pour être belle pour son mari.
Plus tard chez eux, l’atmosphère avait changé, les conflits devenaient rares et leur situation financière changeait depuis que papa avait soufflé à son ami, ministre DU TRAVAIL , d’embaucher leur grande fille comme secrétaire. Cette rentrée d’argent providentielle allait faire d’eux bien plus tard des gens bien comme il faut.
Meiha z’al en femme avertie savait prévoir, elle inspira un jour maman de piquer du fric dans les poches de son gendre parce que ce dernier gaspillait son flouss dans les apéros. Papa avait la main facile, très généreux avec ses amis. Maman suivra son conseil et l’argent prélevé durant des mois et des mois allait servir un jour. Le jour de la faillite de notre père en 1957.
Nous devons tous à la vieille aujourd’hui notre situation car c’est par elle qu’est venue l’idée
‘…Ekrââ lah’cheb el ghadoua… ! Ouelli mei yek’rah hssa’betou el ghadoua kol ém tetbirou…’ Pense aux lendemains… !’ Et celui qui ne prévoit pas est responsable de ses soucis… !’
Car toutes situations muent. Selon les aléas de la vie.
MEIHA…La reine chez nous.
Chapitre 8°
Elle avait un regard très doux, plein de sagesse, reposant rassurant la mémé YINYIN.
On ne se rend pas compte du bien de la présence d’une vieille chez soi.
Chez nous, tout tournait autour d’elle, de sa bonne humeur, elle était la cheville ouvrière, le guide spirituel, le challom personnifié.
Les tensions s’apaisaient en sa présence. Elle ne donnait jamais raison à sa fille lorsque papa rentrait un peu bu. Elle lui disait pour l’apaiser ‘…Rabi mei i yarickch… ! E’de koulou mei i doumch… !’Que D ieu ne te prive pas de lui, tout cela va passer… ! Et tout est passé lorsque nous avons grandi et que papa n’osait plus se montrer bu en notre présence parce que maman trouvait en nous ses avocats.
Papa la respectait beaucoup et entre eux jamais un mot de travers, que du respect. Un respect qui maintenait la bonne entente. Un jour Fatouma notre voisine n’en pouvait plus des beuveries de son mari Kilani…Un jour, elle alla le voir chez lui, le fit asseoir et le réprimanda comme un enfant gâté, lui faisant savoir qu’un jour ses enfants lui tiendront rancune de ce qu’il faisait à sa femme. Kilani se mit à pleurer et depuis, il ne rentrait plus chez lui ivre. Il avait compris la leçon. La famille bien que pauvre était souvent habillée modestement, un matin Fatouma rentra dans la chambre de mémé avec une robe légèrement déchirée sur la coté. Elle conseilla à notre voisine de la coudre. Elle alla même lui apprendre comment repriser une étoffe et depuis Fatouma reprisait ses robes mais bien plus, elle apprit à se maquiller pour être belle pour son mari.
Plus tard chez eux, l’atmosphère avait changé, les conflits devenaient rares et leur situation financière changeait depuis que papa avait soufflé à son ami, ministre DU TRAVAIL , d’embaucher leur grande fille comme secrétaire. Cette rentrée d’argent providentielle allait faire d’eux bien plus tard des gens bien comme il faut.
Meiha z’al en femme avertie savait prévoir, elle inspira un jour maman de piquer du fric dans les poches de son gendre parce que ce dernier gaspillait son flouss dans les apéros. Papa avait la main facile, très généreux avec ses amis. Maman suivra son conseil et l’argent prélevé durant des mois et des mois allait servir un jour. Le jour de la faillite de notre père en 1957.
Nous devons tous à la vieille aujourd’hui notre situation car c’est par elle qu’est venue l’idée
‘…Ekrââ lah’cheb el ghadoua… ! Ouelli mei yek’rah hssa’betou el ghadoua kol ém tetbirou…’ Pense aux lendemains… !’ Et celui qui ne prévoit pas est responsable de ses soucis… !’
Car toutes situations muent. Selon les aléas de la vie.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 03 avril 2014, 10:16 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2014, 11:14 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2014, 12:00 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
…… le meilleur cœur congelé… !
L’amour qu’on appelle de tous ses vœux,
Sourd parfois reste dans le cœur des muets…
…..Un peu trop.. OccupéE par une vie d’soucis
Qui n’laisse pas Le temps d’élever de vrais sentiments…
Alors que quelque part un cœur plein d’ennuis
Attend….Attend ….Sa destinéEE…
Tourne…Tourne joli cœur solitaire
Papillon errant perdu à la belle saison
Confetti pris sous le vent…
Tourbillonne mon cœur au dessus des ponts
Des puits solitaires et il s’en va mourant au couchant
Dans l’abime profond où tout se confond…
Un geste sincère décongèle
…… le meilleur cœur congelé… !
L’amour qu’on appelle de tous ses vœux,
Sourd parfois reste dans le cœur des muetsi
Kalb khelli meghir maaAAliIII…..
Un cœur désert sans locataire…§§§§§
Un clin d’œil d’amour réveille parfois le frisson…
D’une âme qui attend……D’un cœur …
Aimant….
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2014, 12:42 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
Aux espoirs nés sur un baiser
Aux lendemains qui chantent…
Une larme suffit pour mettre à bas les illusions.
Les rêves les plus fous…
Aux alliances précieuses, souvent un mot
Aux mors mal dit et les dents se serrent
Le regard se détourne, la haine née. …
Elle salive les bords des lèvres des anciens amours,
Elle sort comme pointe d’acier et le cœur se meurt
Transpercé à tout jamais par les maux, les mots.
La folie guette parfois et larme devient ruisseau….
Et les ondes arcs tirent leurs flèches sans discontinuer
Sur l’éternel chagrin qui ne sait mourir…!'
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2014, 23:54 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
"La belle-mère et la bru dans la même maison sont comme deux chats dans un sac."
Légende…ou malédiction… ?
Les rapports belle mére belle fille.
Dans les temps reculés, Zaira, appelle là comme cela, son fils et sa belle fille vivaient sous le même toit.
Moumou travailleur modeste dans la hara, portefaix et Joueijé sa belle et jeune femme habitait donc une bitta à l’écart du quartier.
A quelques cent mètres de leur petite maison habitait Chouchou le bijoutier, homme riche et qui un jour jeta son dévolu sur la belle et jeune Joueijé agée seulement de 18 ans. A Force de cadeaux et de yeux doux la jeune fille succomba aux charmes du jeune Chouchou.
Arrive ce qui arrive et une relation secrète se noue entre les deux amants.
Un jour que la belle mère passait par hasard par la rue de Sidi El Mektoub, elle voit sa belle fille sortir de l’appartement du jeune bijoutier et pour en avoir le cœur net, elle se mit à la suivre toutes les fois qu’elle sortait. Elle découvrit le pot aux roses et sans en référer à son fils, elle laissa les choses telles quelles et même qu’elle encouragea sa bru dans cette voie, tout en trouvant son compte.
D ieu qui ne rate rien dans ce monde s’en offusqua à tel point qu’un jour, il apparut sous l’aspect d’un vieillard.
Il tapa à la porte de la belle mère et lui annonça
‘…Vous serez maudites toutes les deux pour complicité…Et que vos vies ne seront que conflits et disputes et mésententes… !’
Qqs jours plus tard, le guijél (la mésentente) fit son entrée à la maison et nos deux femmes finirent par se séparer. Laissant ainsi le fils/mari dans la plus grande désolation.
Ainsi donc la rumeur fit le tour du quartier et depuis ce jour là, belles- filles et brus furent maudites par D ieu.
Légende…ou malédiction… ?
Les rapports belle mére belle fille.
Dans les temps reculés, Zaira, appelle là comme cela, son fils et sa belle fille vivaient sous le même toit.
Moumou travailleur modeste dans la hara, portefaix et Joueijé sa belle et jeune femme habitait donc une bitta à l’écart du quartier.
A quelques cent mètres de leur petite maison habitait Chouchou le bijoutier, homme riche et qui un jour jeta son dévolu sur la belle et jeune Joueijé agée seulement de 18 ans. A Force de cadeaux et de yeux doux la jeune fille succomba aux charmes du jeune Chouchou.
Arrive ce qui arrive et une relation secrète se noue entre les deux amants.
Un jour que la belle mère passait par hasard par la rue de Sidi El Mektoub, elle voit sa belle fille sortir de l’appartement du jeune bijoutier et pour en avoir le cœur net, elle se mit à la suivre toutes les fois qu’elle sortait. Elle découvrit le pot aux roses et sans en référer à son fils, elle laissa les choses telles quelles et même qu’elle encouragea sa bru dans cette voie, tout en trouvant son compte.
D ieu qui ne rate rien dans ce monde s’en offusqua à tel point qu’un jour, il apparut sous l’aspect d’un vieillard.
Il tapa à la porte de la belle mère et lui annonça
‘…Vous serez maudites toutes les deux pour complicité…Et que vos vies ne seront que conflits et disputes et mésententes… !’
Qqs jours plus tard, le guijél (la mésentente) fit son entrée à la maison et nos deux femmes finirent par se séparer. Laissant ainsi le fils/mari dans la plus grande désolation.
Ainsi donc la rumeur fit le tour du quartier et depuis ce jour là, belles- filles et brus furent maudites par D ieu.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 avril 2014, 03:46 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
Si de loin sa blancheur nous suffit…
Pourquoi la rendre bien plus gaie….
Quand sa clarté nous pâlit…
Sous un grand pylône réverbère,
Allongés, on se cache à sa face.
Ombres enlacées étreintes
Et caresses tout le long
De son ombre dressée…
Sur une plage déserte
Le minuit d’un été
Aussi sombre que la nuit
Entend l’écho du baiser
Sous la lune qui sourit.
Et l’écho de la grande mer…
Aux oreilles des amoureux…
Se glisse dans leurs ébats…
Qui commencent sous la lune apaisée…
Et les cornes* au loin s'effacent sous
L'amour d'une Goulette bien aimée......§§§§§§§§
*Bou Kornine.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 avril 2014, 05:14 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 avril 2014, 05:36 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 avril 2014, 06:25 |
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