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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 05:00
Avoir des enfants, c’est une bénédiction de D ieu. Ne pas en avoir dans un couple c’est triste. Très triste. La faute à la nature certainement qui fertilise selon son bon vouloir.

Les enfants c’est de la joie mais avoir des petits enfants c’est plus que de la joie.
C’est magique, c’est le nirvana, c’est le plus beau cadeau que nos enfants nous offrent.

Dans ma naïveté, j’ai cru me reposer maintenant que mes enfants sont adultes et mariés.
Dans leur foyer .

Erreur. Les charges ont quadruplèes.

L’un ou l’une d’elle ‘BEEEEess... ? ‘(Péte) Me voilà prendre la voiture pour en savoir la cause.
‘KoOOOOOOOh’( Tousse) Alors là, je mets mes turbos réacteurs.
‘...Aânda oulle âând’ou chréEEEEEEne( Qu’il a ou qu’elle a de la fièvre... ? Me voilà atterrir en hélico sur la terrasse.
‘..MechoqOOOOOum ???’ (Enrhumé... ?) Là, le 747 m’attend.
‘..Tah... ? ( Il est tombé... ?) J’appelle les motards pour m’ouvrir la route.
‘...Oujje el moOOOkh... ?’ Mal de tête... ? Ye benti ââ’mella chouyè khel fouq rassa.... !’
(...Ma fille fait lui un peu de vinaigre sur sa tête... ?’)’...Mais papa enfin, nous ne sommes plus au moyen âge... !’

‘...B’erdét oulle bred... ? ( Elle ou il a prit froid... ?’ Ye benti â’âmela chwiyè couligna ââla cam’bouyat rassa.... ?’ (Ma fille frictionne lui le milieu de la tête avec un peu d’eau de cologne... !) ‘...Mais papa enfin tu te crois encore chez les gaulois.... ?’
Lorsqu’on sait que l’eau de Cologne n’a que 250 ans d’âge et que les gaulois se parfumaient avec l’eau de la Seine.
‘...A’âtéch oulle â’ât’chet... ? ‘ Il ou elle a éternué.... ?’ Ma fille.... !’ ‘ C’est bon ok je sais ce que tu vas me répéter... Papa...!’
‘...Grejém ber’dou... ? (Sa gorge est enflammée...) ‘Ye benti... !’ ‘ A’âmelè ...... ?’ ‘...Ok, je lui fais de l’huile chaude sur du coton en cataplasme…Papa…?’ ‘ Comment tu sais cela... ? ‘‘...Je connais les remèdes de ta maman... !’
‘Jouffe zret... ? ‘Elle a la diarrhée... ? ‘...Ma fille fait lui un peu de riz... !’ ‘Elle n’a plus de diarrhée grâce à l’ercefuril... !’ ‘ Miracle.... ! Pardon ma fille, c’était juste un conseil... !’

En plus je ne dors pas lorsque j’entends que l’un d’eux est fatigué.

C’est un kif que de se lever à n’importe qu’elle heure pour ses petits-enfants.
Si je le savais j’aurais fait d’autres enfants pour avoir plus de petits-enfants.
Rien que pour ce grand PLAISIR... ! L’amour de nos petits-enfants qui ne nous fait pas oublier que Papi est un beau rôle (de)....MER....VEILLEUX.
Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 05:21
DE HENRI...

Tres cher Bebert,

J'ai encore pense a toi ce matin.
Dans ma petite etude de torah quotidienne, avant de le travail.

Dans la guemara on rapporte que deux hahamims, sont au shouk et l'un dit a l'autre, tu vois cet homme qui plaisante et fait rire les gens, et bien sa place est au premier rang au gan Eden, pour la tres grande mitsva qu'il fait de rejouir les gens avec ses plaisanteries.

Rabi maak ya houya.


La nature mon cher ami Henri donne généralement à ce qui ont un bon cœur, la faculté de pardonner d'une part, même si l'on pas tellement tort. Toute personne qui se dit positive est par essence même bonne.

Cela se remarque sur un visage, sur des comportements, sur des actes, sur des écrits.

Je sais que tu me suis depuis l'ancien PTB dans Adra et jamais j'ai failli à mes rôles, rire, faire rire, donner de l'émotion grâce à cet ESPRIT qui habite nombre d'hommes ou de femmes quel que soit leur confession ou identités.

Je peux autant joyeux que triste mais jamais vindicatif.
Tous mes amis et détracteurs le savent puisqu'ils m'ont fréquentés ici et ailleurs.

Le rire chez moi est prépondérant, j'aurai pu m'appeler Itshaq aussi pour couronner le tout et faire dire aux gens '...Normal, il s'appelle Itschak, celui qui fait rire...!' Mais voilà je suis Breitou plus proche d'un CHYAA qui se temps en temps reçoit le bâton.

Cela n'est pas très grave car je sais que ce bâton est fait de caramel.
Personne, je dis bien personne ne peux m'en vouloir.

Ta présence ici me réconforte autant que BRAHAM, MEYER TAWFIQ SUZANNE VIVI CAMUS FREDDYB RAHEL etc comme tu ne peux l'imaginer.
Ceux qui m'ont fait un mauvais procès l'ont fais par ignorance des faits.
Mais je ne m'en plains pas pour autant.
Car la justice sortira un jour de tous ce qu'on me reproche.

Continue à penser à moi lorsque tu lis la torah.
Tu fais deux mistvoths.
Par ce que à chaque fois que tu tournes les pages, tu verras ma tronche hilare.

RABI I KHELIQ OU I BAYAD ÄÂLIQ EL SE’OUE. ( cheyè)
Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 05:43
Ye li fi elbiIII....§§§§
Ou fi hayéti...§§§§§§
Qlem él hob me ouch hob, qlem él ghe'lia fi oust él jininè qif él ââssel fi fom él nah'lè...

EL ZEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII...§§§§§




Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 06:42
Les paroles de la chanson.

ENNNnssaAAA...////

EnnsSSSSaAAAA niIII....////

Met ou’lLLLLLch .

NeEErgaltéEEEEEniiiiIIIIIIIIIIIIIIIIII....

EnNNN....SsAAAe.

E’nssé NiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. ;;;
Me olt’ch.....

NergatéEEEEEEEEEEEEEEEniIIIII.
Ou beleEEEEch .....BeléEEEEEEEch


Tet’raga fiIIIIyeEEEEE
TebqiIIII alIIIiyeEEEE
Mouch’mom’qon el youmMMMMMM HADARA EN SAMEH

Tet’raga fiye
Tebqi aliyeEEEE
Mouch hensse yoOMMMMm en net te’gueraAAAAAAAh....

REFRAIN...

Tet'raga fiye
TebqiIIIIII aliyeEEEEE
Mouch mom’qon ouliem hadara en semeh…..§§§§

Te’traga fiye
Tebqi aliye

Mouch hensse yoOMMMMm en net te’gueraAAAAAAAh....

EL ZEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII...

El zeï e’lbeq i zideq
E’ssé ââlle elbe habibeq...
Ou zed oued nar ou mar el zeiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

El bod e’hne tha’meltou
Ziten fel tariq qemeltou.
Yen’ssar qollou marrAAAAAar ……
Ou zeide él ouaqt t’goli khallass
Me khallass elbi gueï khalllaAAAASSSSs
Elbi gal khallaAAAAAAss …

KHAAAAAALLLASSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS….§§§§§§§§§


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Tet’ragani fiIIIIyeEEEEE
TebqiIIII alIIIiyeEEEE
Mouch’momqon el youmMMMMMM HADARA EN SAMEH

Tetraga fiye
Tebqi aliyeEEEE
Me hensse el yom en net te’guarah....


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

DOUM DOUM DOUM....


BaAAAAAAt…. //////
Batil.......I KhoOOOOn..////

Khon tiliIIII gueïIIIII
Bad i bet hessi biIIIIyeEEEE

HoOOOOOb

HoOOOOOb li nhel
Oue elli chooOOOOOOOOOOO
Choo elli mi met olch liIIIIIyeEEEEEEEEEE….


El zeï elbeq i zideq e’ssé ââlle elbe habibeq...
Ou zed oued nar ou mar el zeiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
El bad ehne tha’meltou ziten fel tariq qemeltou.

Ten’ssar qollou ou marraAAAr ……ou gheib él’ouaqt tgoli khallass
Me khallass elbi gueï khalllas elbi garh khallass

KhallaAAAAAAAAAAAAss….



Tetragani fiye
Tebki aliye


Tet’raga fiyeEEEE
Tebqi aliye
Mouch mom’qon OULIE M HADARA EN SAMEH

Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 07:25
CE SOIR SI TOUT VA BIEN...

'..PORTRAIT D UN PERSONNAGE...MOUMOU ATTIA...'

Dans les dossiers de l'histoire.

Certains textes que j'ai écrit mettent en valeur de vieux proverbes judéo arabe.




Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 09:45
DANS LES DOSSIERS DE L HISTOIRE.....

LE GRAND TROUBADOUR CONNU UNIVERSELLEMENT BREITOU RACONTE.....


Moumou Attia.

Proverbe de ma grand-mère Meiha z’al.
Khde’m, Stah’fed chrè mche ou Khe’le.
Il a bossé durement, économisé, acheté et il a tout laissé.




Tous les événements cités ici sont vrais.
Les noms* ont été changés pour cause de mauvais procès envers ma personne.

El rab mta e’chahout elli khla’qou rebi...
Le summum de l’avarice que le seigneur a crée pour certains.

Appelons le Moumou Attia*.

Chouilem Attia le papa du jeune Moumou Attia* est tailleur ( pas de pierres) dans une petite ruelle à la Goulette.
Un modeste tailleur très consciencieux, et surtout économe.
Quand je dis économe, entendez par là qu’il n’achetait rien de superflu.
Juste le stricte nécessaire. Ni plus ni moins.

Si économe que chez lui rien ne se jetait.
Sa femme, appelons là Mreïma, se devait de cuisiner au plus juste, Pas de gâchis. Ni trop ni moins, tout juste.
Chouilem pu ainsi sous sa gérance, amassait sous par sous par le fruit de son labeur. Et de son avarice de misère.

Une tirelire lui servait de coffre fort. Et lorsque la tirelire était à raz le bord une autre venait s’ajouter à la première. Lorsque Moumou Attia faisait son marché, car c’est lui qui vaquait aux frais de bouche de sa maisonnée, les marchands de légumes et autres ambulants n’étaient pas très enclins à le servir parce qu’il marchandait énormément les qqs fruits ou légumes qu’il achetait.

Pour la viande, il ne s’embarrassait pas, que de ‘Gergijét’ (Cartilages) ou de la ‘jelda’
(Peau). La viande.... ? Il n’en était pas friand quant aux poissons, il attendait la dernière heure de fermeture pour s’offrir trois ou quatre maquereaux chétifs ou bien un bouquet de merlans aux yeux mornes. Ce qui lui importe le plus est d’économiser au cas où la bourse de WALL STREET s’effondrerait. Un coup dur qui lui ferait perdre la vie.

Quant au loyer, il avait trouvé un moyen astucieux pour alléger celui là.
Faire du troc avec son propriétaire. Un costume et une chemise contre paiement de ce premier.

Son fils Moumou ne présentait pas de grandes qualités pour les études.
Il ne sera pas médecin ni avocat. Il sera tailleur. Ainsi en a décidé le papa pour son unique bien. Le fil et les ourlets dans la continuité.

Après sa bar mitsva, Moumou se retrouve donc derrière une vieille machine à coudre de marque Singer. Juste à coté de celle de son père qui surveillait son apprentissage. D’un œil vigilant.

‘...Ye Moumou ye ouldi, ech’mââ lejjem dimé teqra lach’cheb él ghadoua.. ! Es’tafed... !’
(.......................................il faut toujours prévoir et assurer ses lendemains... ! Economise... !’)
Sous entendu, il faut que tu ne sois pas dépensier pour ton avenir.

Moumou écoute, travaille et apprend sous la direction de son père qui de temps en temps, le réprimande par des jurons.

‘...In yadin rabeq, rod’beleq ââl khit, lejjem tes’tafed, flouUUUch edeq... !’
(…Blasphème, fait attention au fil, il faut l’économiser, c’est de l’argEEEEent…!’)

Un jour, le fils attrape une vilaine bronchite.
Le médecin lui interdit bien sur, tout travail.
Mais qu’à cela ne tienne, Chouilem, surchargé par les commandes, ne s’embarrasse pas pour demander à son fils alité de lui poser quelques boutons...’

‘..Ye ouldi béch me teb’khelch ââmeli el grizet eh’dou…!’
(Mon fils pour ne pas que la fainéantise t’accapare, couds moi pose moi ces qqs boutons... !)

Moumou obéit.

A suivre dans quelques instants. La fin du feuilleton.
Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 09:50
SECOND VOLET. Suite.


Il ne doit donc ne pas énerver son père. Il s’oblige à calculer au plus juste la bobine.
Sinon, l’argent part en couilles. Pareil pour les boutons, pareil pour le tissu, pareil pour les doublures, pareil pour les épaulettes, pareil pour tout ce qui touche à la confection d’un pantalon, d’une chemise.
Les morceaux de tissus qui tombent sont recyclés. Il en fera des oreillers pour les indigents. Qu’il revendra. Des sous qui ne sont pas superflus. Tout est bien calculè.

Moumou fait des journées de 12 heures. Lorsque la nuit tombe et que l’atelier sombre dans l’obscurité, son papa l’éclaire par une lampe à pétrole et quand le pétrole vient à manquer, une bougie fera l’affaire.

Il faut économiser.

Le fils apprend et devient surtout encore plus économe que son papa.
Le métier de tailleur l’accapare tellement qu’il ne se mariera jamais.

Un matin, le propriétaire de son appartement lui demande de le payer en argent liquide.
Il ne veut plus entendre parler de troc.

La remise en question de ce contrat verbal met notre Chouilem mal à l’aise. Il accuse le coup.
Le soir même, alors qu’il remue cette clause avec son fils dans son petit atelier, son Chouilem penche la tête sur sa machine.

Elle ne se relèvera plus, Chouilem est mort sous la confection d’un pantalon et le regard du fils. Un vilain arrêt cardiaque. Personne ne saura si c’est la mauvaise nouvelle ou bien le stress de son travail qui l’a tué. Même une autopsie ne saura le dire.

Une mort bête. Qui laisse au fils, un joli pécule. Plus de dix tirelires bien pleines et bien cachées sous une trappe. Un trésor, tout le fruit d’un travail paternel de 25 ans.
A la perte de son mari à l’âge de 40 ans, Mraïma se cause un gros chagrin.
Elle ne tardera pas à rejoindre son mari car elle a horreur des médecins et puis elle ne s’est jamais soignée pour cause d’économies. Une mauvaise bronchite l’emporte.
Qu’elle a attrapée un jour de grande pluie au cimetière de l’Avenue de Londres.
Le mari lui ayant inculqué la devise, celle de penser aux lendemains. Et de ne jamais faire de dépenses extravagantes.
Moumou prend donc les rênes du petit atelier de son papa. Comme un grand jeune homme qu’il est devenu.

Devant l’afflux des commandes, il s’offre les services d’un jeune employé arabe, Ahmed*.
Une idée géniale. Oubliant aussi un moment les directives de son papa, que D ieu le pardonne, il s’offre un néon parce que la lampe à pétrole de son géniteur a vécu. Elle a eu un malaise de piston. Il s’est détérioré à force de se faire pomper l’âme.
Que voulez vous, les êtres et les objets chers s’épuisent avec le temps. Mais Moumou se garde bien de la jeter. Qui sait si un jour, elle ne reprendra pas du service dans une cave ou une autre pièce obscure. Une relique comme celle là et un souvenir comme celui là ne peut aller à la décharge publique. Ce serait un crime contre les lampes universelles à pétrole et surtout contre son père. Il en mourrait deux fois son misérable de papa s’il venait à l’apprendre sans sa tombe.

Le jeune apprenti apprend à ces débuts à poser les boutons, puis à faire les ourlets, ensuite à repasser et avec le temps, à faire des patrons. Allégeant ainsi les charges de travail de son patron. Tout en faisant attention au papier, au fil et au tissu. Une condition sine qua non pour garder sa place. Une seule entorse au règlement intérieur de la grande industrie MOUMOU et père défunt et notre Ahmed se retrouve au chômage une main par devant et l’autre dans le cul.

Au bout de six mois, Ahmed devient un professionnel économe de la couture chez Moumou le tailleur.

Avec le temps et à force de travail non stop, les valeurs dans les tirelires de Moumou ont triple. A 28 ans notre couturier est immensément riche.

Dans sa solitude, il prend le temps d’oublier un instant les patrons, les boutons et les ourlets. Il se dit, en son for intérieur, qu’il ne compte pas faire toute sa vie ce métier harassant qui lui courbe l’échine, lui donne mal au dos et surtout lui bouffe la vie. Il veut passer à autre chose.

Il va acheter un immeuble de trois étages. Sur la grande avenue de la Goulette.
Un joli immeuble bien propret que les propriétaires juifs mettent en vente pour cause de Alya en Israël.

Il paye rubis sur ongle. La vente est faite chez le notaire Barouch*. Un notaire bien connu à Tunis à l’époque puisqu’il laissa en plan des dizaines de notables pour fuir en France en 1956.
Ce sera la plus grosse dépense qu’il fera, les frais de l’homme de droit.

Il décide de vendre son atelier. Adieu les essayages, les caprices des clients, les boutons, les ourlets, les emmerdes. Adieu le métier de son père. Il devient encaisseur de loyers.
Un job beaucoup moins fatiguant. Mais qui rapporte beaucoup plus.
Comme il est homme à apprendre vite, il va apprendre quelques rudiments de droit. Il ira même assister à des procès entre bailleurs et propriétaires pour mieux s’initier aux ficelles du métier d’avocat. Un an plus tard, Moumou devient un as du droit locatif tunisien.

Imbu par ce nouvel élan, il va revoir les baux des locataires. Il estime que certaines familles juives bien sur, pas très aisées sont trop favorisées par le faible loyer qu’ils payent.
Il intente des procès et parvient à mettre dehors quelques locataires. Des indigents.
Les malédictions pleuvent sur lui, pendant que les huissiers foutent à la porte ces indélicats payeurs qui ne sont pas aux normes. Il les remplace vite fait par d’honorables citoyens plus aisés.

Moumou est aussi un homme super économe, il ne laissera jamais le soin à quiconque pour exécuter les travaux d’entretien. Il s’en chargera. Il devient domestique de son immeuble.

Pour les petits remplacements de lampe de palier, c’est lui. Pour les coups de peinture, c’est lui aussi. Pour une serrure qui ne tourne plus rond, ce sera lui aussi. Moumou fait tout. Même essuyer au quotidien, les 40 marches de son immeuble. Rien ne le rebute, son immeuble sera la femme qu’il n’aura pas mais qu’il entretiendra à moindre frais.

Pour les encaissements de loyers, il se présentera lui-même toutes les fins de mois pour faire sa tournée. Aucun délai n’est permis à ces locataires qui voient en cet homme, le plus grand rapace que la Goulette ait connu.

Pour un changement de rampe qui présente un certain danger pour les enfants de l’immeuble il met à contribution les locataires, après tout, ils sont responsables des dégradations. Il fait miroiter ses connaissances en droit pour les persuader du bien fondé de ses prétentions. Sinon, Moumou dans le cas d’une rébellion d’une famille, il prendra les mesures qui s’imposent envers elle.

Moumou est un homme sans cœur. Seul l’appât de l’argent l’intéresse, le reste ne le regarde pas. On le maudit à son insu pour sa grande avarice. Que la municipalité lui intime l’ordre de badigeonner la façade de son immeuble une fois l’an, et voilà notre généreux Moumou trouver l’article qui lui fera profiter d’un long répit. Que les nez d’escaliers, au bout d’un certain nombre d’années présentent un danger pour les femmes enceintes, les enfants ou les vieux, ceux là ne le regarde pas. Moumou saura quoi répondre au cas où.
Les locataires ont seulement le droit de se taire et de payer sinon Moumou brandit le bâton sans la carotte.

Moumou, malgré sa richesse vit comme un misérable reclus dans son ancien appartement.
Toujours plongé dans les nouveaux chapitres de droit. Il en sait tellement qu’il offre ses services au seuil du tribunal aux personnes qui veulent bien l’écouter. Ce service bien sur étant payant.
Non content d’être propriétaire super riche, le voilà conseiller dans les pas perdus des diverses cours des tribunaux, un avocat au noir. Et oui. Il s’est fait ainsi connaître par une poignée de gens qui lui font confiance. Il va même parler au nom de ces clients, se faisant passer pour un parent. Et souvent, il gagne. Encore des sous qui iront dans son compte courant bancaire.

Voilà qu’un matin à l’heure ou le laitier ne passe pas encore et alors qu’il lave les escaliers de son immeuble, il pose le pied sur un montant d’escaliers ébréché. Il perd l’équilibre et dégringole les 40 marches. La chute est brutale.

Il a une très vilaine blessure à la tête, il saigne abondamment mais personne n’est là pour entendre ses faibles cris. L’homme ne peut se relever. Il perd connaissance et la vie dans une marre de sang.

Il est emmené par les secours qui arrivent bien tard.
Personne à son enterrement à part Ahmed son ancien employé.
Il n’aura même pas une tombe puisqu’il n’a personne pour l’assister.

Son immeuble est aujourd’hui à l’abondant. En errance. N’en parlons pas de tout son fric en banque, il est mort aussi depuis longtemps.

C’est en passant ce matin par ce vieil immeuble bien délabré et protégé par des barrières de sécurité que l’histoire de Moumou a réveillé en moi cette anecdote bien loin d’être imaginaire.



NDLR/Vous savez ce qu'on disait chez nous lorsqu'on avait affaire à tel spécimen. Yati asba...na bel doud.
Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 10:30
AU THEATRE CE SOIR.
BIENTOT SUR LE PTB...DANS LA SALLE JANET...!'



Hammamet le 5/08/2008.

Tous les événements, faits et noms cités sont imaginaires.

La pièce en un acte qui vous est présentée ce soir est l’œuvre de Monsieur Albert Siméoni.
Mise en scène de Camus Bouahniq
Lumières Vivi Bouahniq alias el diavolo.

Dans le rôle de...

Irène..............................Poupée.
Emilie.............................Sarah.
Salomon............................Meyer.
Petrus.............................Vivi Bouahniq alias él Diavolo.
Vodkaya............................Cherifa Zoglami du TNI.
Jibekov............................BRAHAM du TNT.
Michka.............................Nadia Romanov de la troupe Breitounia.
Whyskas le chiot..............Appartient à la fondation Animaux du monde.



Le GRAND PETRUS.



‘....Mais enfin Emilie, comment peux tu me faire cela à moi... ? Et à ton père... ?’
‘...L’amour ne se commande pas... ! Le hasard en a voulu ainsi... !’
‘...Le hasard le hasard, pauvre hasard, que ne doit t’il pas supporter... ! Tu aurais pu au moins me prévenir avant que le hasard ne s’en mêle... ! S’enticher d’un ruSSSSTRE... ? D'UN RUUUUUSSE....?’

A Suivre.
Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 11:31
Sur mon chan...Delier,
J’ai posé mes sept bougies.

Accompagné d’un chant aussi.
Et j’ai chanté des paroles anciennes
Qui me sont revenues en mémoire.
‘Evenou challom’ Je chantais si bien
Qu’une première bougie s’est éteinte.
‘Ma voix enrouée y est pour quelque chose... !’
Me suis-je dis...

Surement.

La seconde suivie son ainée.
Encore ma voix certainement.

Sans me décourager, je continuais mon chant.
Au second couplet, la troisième imite les deux autres.
Je me suis tu juste le temps de réfléchir.

Sans me décourager, j’ouvre une nouvelle fois mon bec.
Pour en avoir le cœur net.
Sans perdre de temps, la quatrième me gratifie d’un petit filet noir, tfat.
J’étais convaincu à présent que ma voix y était pour quelque chose.
La cinquième brulait, et là sans la brusquer, je chuchotais,
‘EeeEEEEve... !’ La cinquième flamme rend l’âme.
Là, j’étais persuadé que c’était bien ma voix qui en était la cause.
Je me suis dis que si la sixième s’éteint à la reprise de ma chanson
C’est que ces bougies là, n’aiment pas bruler sous ma voix.
A ma grande peine, elle s’éteint sans me rendre des comptes.
Je n’ai qu’une seule lueur. Celle de la septième bougie.
Que faire ??? Pour terminer mon chant... ? Sans qu’elle ne meurt.
Là, sans perdre de temps, je lui dis...

‘...Pourquoi tes sœurs s’éteignent t’elles lorsque je chante la paix... ?’

Sans oser me répondre, elle redouble d’intensité et son noir de fumée inscrit ceci au plafond.

‘...Albert…! Ces bougies là sont ingrates, par contre moi je brille de mille feux car j'aime ta voix de la paix...! Pas celles des rabougries qui se répètent à l'infini...!'








Re: LE PTB ET MOI.
18 septembre 2008, 13:25
mon cher breitou le 5 je comprend mais le 2 non? second enfant , cest toujours le meme! il a 1 an et demi pour l instant pas de deuxieme bebe juste un peu trop de couscous!
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





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