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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
17 mars 2008, 13:27
Henri a écrit....

J'étais comme un prince a la très belle synagogue de Beer-Sheba, avec mes petits enfants a mes cotes.
Et pour te faire plaisir, c'est une synagogue marocaine, mais il y a naturellement de tout dans cette syna, sans oublier nos frères Ethiopiens, et dont le rav est louba,oui! oui!, et il règne une entente et un amour du prochain exemplaire.

J’étais beau... Comme un Prince*
Sans armure mais avec pantalon à pinces.
A la syna de Beer Sheva.
Là où on s’interdit de Beer, (bière)
J’étais ivre de plaisir.

Un rav Louba qui n’est pas un chou-fleurs,
Une assemblée cosmopolite bien à l’heure.
Une entente qui ressemble à du bonheur.
Et moi attentif à mes petits enfants
Assis auprès de moi, bien sages sur leurs bancs.

Et moiIIIIIIIIIII avec mes petits mollets bien charnus
Je me sentais pousser des ailes bien touffues.

Bientôt Pourim, on va se masquer comme des corsaires.
Et bien moiIIIII...§§§§§§

Qui lis tes douceurs, je vais m'habiller avec mes grands airs.
Ceux de Monsieur Albert le Comte, qui fait quelques vers
A l’endroit ou à l’envers.
Mais t’inquiètes pas l’ami depuis d's' hiers.
J’ai les pieds bien sur terre mais la tête en l’air.

On rit Henri n’est ce pas..... ?

(*Se référer à la gravure de Braham).MahLeq, comme tu es beau mon Prince
.
.
Re: LE PTB ET MOI.
17 mars 2008, 14:18
J'aime la Poésie, mais je n'ai pu la dompter. Alors je cherche chez les Grands ce que je sens et ne peux exprimer.

Voilà quelques vers de Victor Hugo, qui le fait de la plus noble manière dans "L'Art d'être Grand Père". Des vers choisis ici et la, guide uniquement par le plaisir de les relire.

Moi qu'un petit enfant rend tout à fait stupide,
J'en ai deux; George et Jeanne; et je prends l'un pour guide


(J'EN AI CINQ, contre le mauvais œil)

Et l'autre pour lumière, et j'accours à leur voix,
Vu que George a deux ans et que Jeanne a dix mois.


(YAHEL A DEUX ANS ET AURORE A DIX MOIS)

Leurs essais d'exister sont divinement gauches;
On croit, dans leur parole où tremblent des ébauches,
Voir un reste de ciel qui se dissipe et fuit;


Ô Jeanne! Georges! voix dont j'ai le coeur saisi !
Si les astres chantaient, ils bégaieraient ainsi.
Leur front tourné vers nous nous éclaire et nous dore.
Oh ! d'où venez-vous donc, inconnus qu'on adore ?
Jeanne a l'air étonné; Georges a les yeux hardis.
Ils trébuchent, encore ivres du paradis.

Enfants, dans vos yeux éclatants
Je crois voir l'empyrée éclore;
Vous riez comme le printemps
Et vous pleurez comme l'aurore.




Ils ramènent notre âme aux premières années;
Ils font rouvrir en nous toutes nos fleurs fanées;
Nous nous retrouvons doux, naïfs, heureux de rien;
Le coeur serein s'emplit d'un vague aérien;
En les voyant on croit se voir soi-même éclore;
Oui, devenir aïeul, c'est rentrer dans l'aurore.
Le vieillard gai se mêle aux marmots triomphants.
Nous nous rapetissons dans les petits enfants.
Et, calmés, nous voyons s'envoler dans les branches
Notre âme sombre avec toutes ces âmes blanches.



A Gauche c'est Mr, a Droite, c'est Melle.
Pièces jointes:
240208.JPG
Re: LE PTB ET MOI.
18 mars 2008, 02:55
Cher Braham, pas besoin de préciser ou est le garçon et ou est la fille, ça se voit du premier coup d'oeil, c'est fou de voir des enfants qui se ressemblent tant et qui, l'une fille et l'autre garçon, sont si différents: ils sont magnifiques, et toi, en "grand père culture", tu les célèbres avec ce si beau texte du grand Hugo !!
Multiplie l'image par 5

Pièces jointes:
images.jpg
Re: LE PTB ET MOI.
18 mars 2008, 02:58
Recu par e-mail.



'...Cette photo est très rare, elle a été prise par la NASA avec le téléscope Hubble. Ce type d’événement se produit une fois tous les 3000 ans. Cette photo a déjà produit des miracles dans bien des vies. Émets un souhait… tu es en train de voir l’œil de D ieu...!'

Je ne sais pas quoi penser de celà.
Re: LE PTB ET MOI.
18 mars 2008, 04:35
Sur l'ancien PTB, j'avais écrit une nouvelle

'...LE LOUBA ET L'ENFANT...!'



Or, il se trouve que lors d'une émission de télévision que j'ai vue par deux fois et dont parle plus haut Monsieur Victor, je raconte justement? avec mon imagination? un épisode de ces tueries par balles.


ALBERT SIMEONI.
L'Enfant de la Goulette ( Bébert)
Récit.…

Le 26/06/2003


Rav Elièzer……………….…...Né en 1925.
Stanislas l'Enfant……………...Né en 1945.
Fuite du Rav de Pologne en …1945
Première rencontre entre le Rav et l'enfant ..En Mai 1957.
Olga la vieille maman de ……Natacha.
Davidovitch l' époux de……..Natacha.
Les filles du couple…………..Irina, Larissa, Karina.
Le rav Meyer de Cracovitch.

\bleu{Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Fidèle à sa tradition, le petit Théâtre de Breitou, le minuscule espace du rire, de la chanson et de l'émotion, l'unique Théâtre Judéo-Arabe au monde, dans le virtuel, à le plaisir de vous présenter ce soir, sous la houlette, 'houppette' smiling smiley smiling smiley smiling smiley de son maître à penser et à réfléchir Albert et par la voix de son acteur connu sous le nom de Breitou en papillotes, son modeste récit, toujours imaginaire.

Il vous livre ce soir une histoire, une nouvelle, un récit, sortit de sa calotte, qui n'a jamais existé. Ni ici, ni dans cet univers perdu ou bien souvent les faits et évènements relatés à ce propos, auraient pu exister.
Il arrive parfois que la fiction et la réalité se rejoignent et ne sont séparés que par un fragile cordon ombilical, autant dire presque rien. Il suffit de fermer les yeux et de croire…..}……Au Rav et à l'Enfant.


' Ou Eliezer le Louba et Stanislas l'Enfant ' I
A Olga, que je n'ai jamais connu.

Suivi par ' ….Le Rav Hanina Davidovitch de Grassovik....'


'...Il marchait depuis une bonne heure, sur un chemin de campagne, sous le soleil timide de la Pologne. Sur l'ancienne terre de ses ancêtres. Cette terre où le vent règne en maître. A présent. Il est revenu à la source de ses entrailles après des années d'absence. Dans ce coin perdu, sur cette portion de sol qui a vu passer tant et tant de souffrances. Tous les malheurs d'un peuple qui n'aspirait qu'à vivre....!


Prenez votre temps. Il est passé entiérement dans la nouvelle salle E.T

Emile Tubiana qui se cache dans un fourré.
Re: LE PTB ET MOI.
18 mars 2008, 05:04
I qemel ââliq papi BRAHAM. Houtte ââliém.
Re: LE PTB ET MOI.
18 mars 2008, 05:30




Au..... premier cri, mon enfant
Toute seule tu souris déjà
Aux premiers temps ma chérie
Nous étions là et je t'aperçois
Et moi qui bat la mesure
Heureux qui mesure mon émoi
Et mon cœur qui bat la mesure
Me murmure murmure tout bas

{refrain:}
Une enfant à quatre ans
Je m'offre encore le temps
On s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Tous les jours
Comme c'est charmant
Une enfant à quatre ans
C'est beaucoup attrayant
C'est énorme et dansant
Mais tout aussi charmant
Qu'un enfant à trois ans
Une enfant à quatre ans
Lorsqu’elle aura à vingt ans
je serai bien grinçant
Et bien plus tremblotant
Mais toujours plus enivrant
Qu'une valse à trois temps
Une enfant à vingt ans
Je lui souhaite cent ans
Un garçon à deux ans
Je l’aime ça s'entend
A chaque carrefour
Dans Yerre que l'amour
Rafraîchit au printemps
Mon p’tit garçon à deux ans
Un coquin cependant
Une Léna a mis temps
Je patienterais pour tes vingt ans
Pour que tu aies vingt ans
Et pour que j'aie quatre vingt ans
Cette valse n’est plus de ce temps
Une Rachel bien dormante
Quelle valse à mille temps
M’offre tous ces bons moments
Trois cent trente-trois fois le temps
De bâtir des romans

Au deuxième temps de la valse
On est deux je te serre mes bras
Au troisiéme temps de la valse
Nous sommes deux trois quatre et plus
Et Léna qui bat la mesure
Mes enfants qui mesurent mon émoi
Et Sharon qui bat la mesure
Emmanuel fredonne fredonne déjà

{refrain}

Au troisième temps de la valse
Je suis assis, les jambes en compote
Je vous regarde valser enfin tous les trois
Aux bras de vos amoureux...
Au troisième temps de la valse
Il y a l'amour et y a moi
Et eux qui battent la mesure
Moi qui sommeille déjà
Endormi sur ma chaise
Je ne bats plus la mesure
Mais je compte les moutons.


Re: LE PTB ET MOI.
18 mars 2008, 05:40




Un enfant
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ça s'endort de l'or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver

Un enfant
Ça écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent
Un enfant
C'est le dernier poète
D'un monde qui s'entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées

Mais un enfant
Et nous fuyons l'enfance
Un enfant
Et nous voilà passants
Un enfant
Et nous voilà patience
Un enfant
Et nous voilà passés
.


PAROLES DE JACQUES BREL.
Re: LE PTB ET MOI.
18 mars 2008, 07:24
Bel'Art d'être grand-pére.



‘..Lorsque l’enfant parait... !
Monsieur Hugo en paAAArlait
Moi qui suis, un passionné
D’un Hugo Boss, bien parfumé.

Grand’ Rabelais enfantait déjà.
Gargantua, homme qui riait et qui pleurait
Penché sur le berceau de son fils Pantagruel
Et son épouse allongée qui se mourrait
Sous les couches de son destin. Cruel.

Et le bon Henri le quatre
Le roi à la barbe fleurie
Qui les portait déjà sur son dos
Tout en rampant à quatre pattes....
Ses enfants.

Et Reines et Rois s’en sont chargés
Tout au long de leur règne
A leurs manières, ils les ont tous aimées.

Je crois être entouré
Par millions d’anges ailés et agités
J’entends d’ici par derrière moi
Les frous-frous de joie de cette ‘volée’.


Je veux seulement vous diIIIIre pour terminer
Que les fleurs ne poussent pas sur les tOOOombes
Et que les enfants qui nous sont cheEEEErs
N’ont pas leur place dans les cimetières.


Gargantua.

‘...En cest estat passa jusques à un an et dix moys, onquel temps, par le conseil des médecins, on commença le porter, et fut faicte une belle charrette à beufs par l'invention de Jehan Denyau1. Dedans icelle on le pourmenoit par cy par là joyeusement; et le faisoit bon veoir, car il portoit bonne troigne2 et avoit presque dix et huyt mentons; et ne crioit que bien peu; mais il se conchioit à toutes heures, car il estoit merveilleusement phlegmaticque3 des fesses, tant de sa complexion naturelle que de la disposition accidentale qui luy estoit advenue par trop humer4 de purée septembrale5. Et n'en humoyt goutte sans cause, car, s'il advenoit qu'il feust despit, courroussé, fasché ou marry6, s'il trepignoyt, s'il pleuroit, s'il crioit, luy apportant à boyre l'on le remettoit en nature7, et soubdain [il] demouroit coy8 et joyeulx. Une de ses gouvernantes m'a dict, jurant sa fy9, que de ce faire il estoit tant coustumier, qu'au seul son des pinthes11 et flaccons il entroit en ecstase, comme s'il goustoit les joyes de paradis. En sorte qu'elles, considerans ceste complexion divine, pour le resjouir, au matin, faisoient davant luy sonner des verres avecques un cousteau, ou des flaccons avecques leur toupon10, ou des pinthes11 avecques leur couvercle, auquel son il s'esguayoit, il tressailloit, et luy mesmes se bressoit12 en dodelinant de la teste, monichordisant13 des doigtz et barytonant du cul.... !
Re: LE PTB ET MOI.
19 mars 2008, 14:04
Vers libres.



Le rêve est permis.
Des châteaux en Espagne
J’en ai bâti.

Certains se sont effondrés
Comme châteaux de cartes.
Ensevelis.

Rares sont ceux qui ont tenus le cap.



Tout être bien fait
Si son âge le permet
Et si mère Santé y consent
Vit d’espoir, projets avec le temps.

Loucan hab rabi.* Si D ieu le veut.

Le rêve est permis.

Je me vois en frac, pas en vrac, en costume de cérémonie,
La couleur et la façon n’ont point d’importance.

Chaussé de pompes bien cirées,
La forme du nez pas trop étriquée,
Je me vois,
En cravate, sourcils touffus et le regard dans le vague,
Nœud papillon ou pas ce n’est pas une blague.

Je me vois,
Debout sur la première marche usée d’une grande syna
Qu’importe le lieu, cela n’étant pas une condition, toda* ( Merci)
Affublé d’un chapeau pastèque ou alors d’une ancienne kippa.

Je me vois...
Sur une canne avec ou sans pommeau, appuyé,
Où est la belle différence, à surprendre l’arrivée,
De la grande et belle voiture blanche décapotable.
Et tous les klaxons stridents annonceront tous en chœur
Celle qui, toutes voiles en tulle dehors, fera vibrer mon cœur.
Chancelant.

Sous les yous-yous,

Elle descendra le marchepied de sa belle et pure mécanique.
Sous les vivats et tout,
De la belle assemblée pleine de chaudes et jolies rhétoriques.

J’espère être ce jour là encore potable.
Et surtout bien à l’heure sans portable* (ici sans fauteuil).

Belle comme une icône de Michel Ange sans pareil
Elle viendra vers moi, l’iris brillant au bras de son bien aimé
Me chuchoter tout bas, au creux de ma vieille oreille décalée
‘...Papy comme tu es beau et je t’aime... !’

Mes larmes d’émotion, sur mes pâles joues ridées, retentiront,
Comme Shofar, accompagnées par cent Et Mille beaux violons
Sous la voûte enchantée de la demeure de D ieu et tous ses fans.

Et lorsque sous le dais, Sharon goûtera au bon vin
Qui dort dans ce vierge calice argenté et sain,
Je lèverai mon crochu de nez qui n’est rien smiling smiley smiling smiley smiling smiley
Vers le ciel, remercier D ieu et tous ses saints.

Loucan i hab rabbi.




Mon rêve est permis.
Des châteaux en Espagne
J’en ai bâti.

Certains se sont effondres, coulés
Comme châteaux de cartes d’emblée.
Rares sont ceux qui ont tenus le cap.
Qui ont échappè à la trappe.


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