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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
20 mars 2008, 05:09
Je suis, de presque rien néEEE...EEEEE
Quelque part d’un ventre de femme.
D’un peu de séve, fermenté..... EEEEE..§§§§§§
Gloire au PèEEEEre.

HonneuUUUr à ma Mère.

Je suis, de presque rien né..EEEEE...§§§///.
D’un suc pur et bien blanc semé EEEEE....§§§§§§§...
Dans les entrailles d’une femme bien cultivèe...EEEE.....§§§§
Qui m’a portée sans blâmes JAMAISSSSS....§§§§

J’étais mal barré ..../////
Elle m’a donnée,
Quelques centilitres de sang
Car j’étais...AnémiéEEEE....§§§§§§§

Et depuiIIIIs, elle s’est accroché EEEe
A son dû alors que je n’ai rien deEEEEmandé.

Et depuis, c’est là mon drame parfaiIIIt
Moi qui croyait l’avoir rembourséEEEEe,

Me voilà, selon ses diIIIIres, toujours dans l’impayé....HE HE HE....smiling smiley smiling smiley smiling smiley .

Et je traîne depuis ce grand débiIIIIt .
MaiIIIIIs...... Je n’en fais pas.....UUUUUn dépiIIIIt.
Re: LE PTB ET MOI.
20 mars 2008, 05:37
Je n’ fais pas d’AlexandriIIIIns...§§§§§§§
Je n’ suis pas grand écrivaiIIIIn ...HEIN HEIN....§§§§
Mais j’ riIIIme lorsque priIIIme l’envie déprime.

En tout lieu je compoOOOse
Selon les circonstances, j’oOOOse...§§§§
Et décompose à mes convenaAAAAnces moroses...§§§§§§

Sur le lieu de mon bouloOOOt
Je n’ fais pas qu’des vers mi sots
Mais des quatrains comme un sot.
Ou des refrains, je suis un nigaud.

Sur mon chemin, en voiture,
Je ‘pause’ un instant près du caniveau
Et sans rien dire j’ouvre mon capot* (cerveau)
Pour allonger mes écritures
Sur un papier plein de ratures.

Sur un fauteuil de métroOOOO...§§§
Je tiens aussi un styloOOOO....§§§§
Tout en lorgnant ma belle voisine
J’essaye de faire le beau...§§§§
Ca c’est du culot.....§§§§§§


Mes écrits sortis tous chauUUUds
J’vous les impose moi qui cause
Sans tenir compte d’Elsa la rose.

Mais un jour, je passeraiIII
Foi d’Albert le passereaAAAu....§§§§§
Poser un beau alu, un cadeau
Fumant, sur son rideEEEEEEEEau...§§§§


Re: LE PTB ET MOI.
20 mars 2008, 06:00
Tiens Tiens Tiens ....§§§§

C’est aujourd’hui la fête des crécelles
Moi qui n’habite pas SarceEEEElles
Je pense à mes amis d’Israël.

A Henri le pieu, à Braham le fleuri
Et à tous les autres, c’est l’essentiel...§§§§§


Je me souviens de m’ Pourims
En culotte courte ou en blues- jeaAAAn
On vivait notre saint Jean
Sans feu mais avec nos bâtons
De dynamites et nos banis banis
Dans nos mains, on ‘joy O.S.E’. (Nous étions joyeux)

On paradait entre nous,
Autrefois,
Sur la grande avenue
Des relouUUUUs...§§§§§§
Y’avait Claudine, Rita et Pinhas
Et tous les amis d’ma classe.

Aujourd’hui, à Paris
J’n’entends plus les fouchiIIIks
Tant pis, je fais dans le tméniq
Ca compense les jours pourriIIIs.



HAG SAMEAH HARISSIENS.
HAG SAMEAH MICHKA.


Re: LE PTB ET MOI.
20 mars 2008, 06:20
Dringggg.
DringgggGGGG...
DriNNNNNNGgggg...

Elle compose.
Mon numéro.
C’est elle.
Elle va me faire son numéro.
Me raconter ses histoires de mytho.

‘...Papi, tu sais, à l’école, y’a François qui est gentil et que j’aime...’
‘...Déjà ????
‘....Et il me tient par la main ... !’
‘....DéjAAAAAAAAA.. ???’
‘...Il me dit des mots... ????’
‘....QuoiIIII.... ?’
‘...Gentils...!’
‘...Ah.... !’
‘...Des mots... !!!’
‘....Quoi.... ?’
‘...Super gentils...!!’
‘....Ah... !’
‘...Et il ... !’
‘...Quoi... ??? Sharon...?’
‘...Il me fait des bisous... !’
‘...DéjAAA.... ????’

Et moi qui l’écoute,
Cause Cause...Toujours.... ! Ma belle mytho.

'....DoriIIIIs....?'
'...Mytho...!!!'

Elle ressemble à son père le farceur
Qui, lorsque je m’endors vient me biser le front.

Mon grand garçon... !
Re: LE PTB ET MOI.
23 mars 2008, 01:32



AU PETIT THEATRE DE BREITOU....

'...EN DIRECT DE CHEZ CAMUS...!'

LA SUITE DE....Non bis in idem


Nouvelle de Reuven (Roger) Cohen sur l'assassinat d'Itshak Rabin (suite)



Neta - II


Re: LE PTB ET MOI.
23 mars 2008, 02:05
Le pourim a Tunis.
Chaque annee, au cinema colise, on revoyait ce meme film de Zorro si mes souvenirs sont bons.

Mon Papa zicrono le brakha, vendait ce jour la, a la rue sidi bou-hadid, des jouets,et aussi les fameux bani-bani.
Avec le recul, je crois qu'il ne gagnait pas grand chose sur ces bani-bani tant j'en utilisait. Sans compter les jouets que j'aimais demonter.

L'oncle et la tante de ma mere, tonton Leon et tata Fortunee,zicronam le brahka, me supliaient de ne pas leur mettre ces fouchiques sous leurs chaises, Edoui!!!!
Re: LE PTB ET MOI.
23 mars 2008, 03:30
Quels souvenirs...

ca me rappelle mon enfance sad smiley
Re: LE PTB ET MOI.
23 mars 2008, 04:00
Aiche ouldi, aiche ouldi , ma tehotlich el fouchikat taht el querchi.

La, la, ourasse ba Youda. et des qu'il tournait la tete, adrob les banis-banis.

Mon pere avait un associe, qui, des qu'il me voyait se mettait a trembler. Il n'y avait pas un jouet que je ne demontais pas.

Quand je vois mes petits enfants aujourdh'ui, je sais d'ou ils ont pris toutes les betises qu'on peut faire.
Adhak Bebert ya houya
Re: LE PTB ET MOI.
23 mars 2008, 11:58
Des épitaphes, bien sur que j’en ai gravés.

Sur toutes sortes de pierres, marbres blancs pur ou gris et granit noir.
Des poèmes pleureurs aussi bien entendu. Ils me hantaient tous le soirs.
Sans parler des proses, ces cris, ces colombes
Aux ailes brisées comme la vie, à la bel’fleur
De l’age, tranchée. Pour marquer le malheur.

Des douleurs que je martelais
Avec mon burin aiguisé, j’en ai gardé le son
Qui résonnait sous la voûte* et dans mes oreilles.* Mon atelier.

Je plombais.
Oui, il fallait couler du plomb dans les lettres
Incrustées pour donner plus de poids à la douleur.

Comme c’est dur de graver le nom de son père
Moi le fils marbrier et de dresser son habit
Parmi tous ces habits de blancs vêtus.
C’était hier.

Penchée sur la grosse pierre blanche,
L’hébreu, le français
L’arabe ou l’anglais
Se mêlaient sur la surface lustrée
Pour se terminer soit par un T.N.SI. B. H.
Par une croix ou par un chapitre de coran.
Mêmes douleurs. Mêmes chagrins. Mêmes larmes.

Mais là, où je ne pouvais continuer
Ma tâche et mon labeur, c’était lorsque
La maman et le papa venaient à moi, courbés
Comme des ceps de vigne, par l’affreux destin qui les a piégés.
Et qu’ils me tendaient ce carré de papier à carreaux, plié.

Et je déchiffrais.
Le prénom de leur unique fils ou fille, décimé,
Qui n’avait pas encore 20 ans.
Où n’était qu’un nouveau né.
Ou alors les prénoms de ces jeunes mamans ou papas
Qui laissaient derrière eux l’indéfinissable
Horreur.

Dans ces moments là, j’abandonnais les ‘belles’ écritures
Pour laisser la suite à mon ouvrier et les viles cannelures.

Je ne suis pas fait que de joie et de liesse.
Je suis aussi habité par beaucoup de tristesse.
Il y a des souvenirs qui me collent à la peau.

Et voilà que je me rappelle soudainement
Que je suis un être fait de chair et de sang.

De mon métier, j’en ai gardé la futilité de la vie.
Et je m’interroge.



Re: LE PTB ET MOI.
23 mars 2008, 12:40
Je viens de rentrer du célèbre parc Disneyland.
Un cadeau* que j’ai promis à mes petits enfants.* bourimem à part ...!)
Autant dire une aventure avec poussettes et gilets pare froid.

Un Eole froid et glacial soufflait.
Mais la pluie ne nous a pas trahie.
Elle a manqué son rendez vous par ici.
Bien que les nuages nous guettaient.

Marne la Vallée s’ouvrait à moi
Et oui, pour la première fois.
Que des détours pour y arriver
A cause d’un GPS mal inspiré.

Bref, nous y voilà.
Le temple se découvre à nos beaux yeux.
Emmanuel dormait comme un religieux.
Léna tétait tout regardant le gris des cieux.

Sharon était habillée en Blanche-Neige.
Et moi, ressemblant à un vieux singe.
Ce qui m’a valu un ‘...Tu n’es pas beau papi... !’
Par ma belle et espiègle Sharon qui en rit, Henri.
Ma barbe en était la cause.
Je me tue sur la juste chose.
Contredire sa grande petite fille
C’est révolu.

Je ne suis plus du tout dans le coup.
A peine arrivé, j’avais faim.
Je grelottais et j’avais envie d’une couche
Pour faire mon petit besoin.

Je me tue.

Je poussais la poussette en maugréant.
Sous les regards inquisiteurs de mes ‘bourelles’. (Féminin de bourreaux).

Je me tue.
Je ne pouvais que subir.
Et tous les jeux et toutes les queues.
Et tout le froid de France qui était en moi.
Que faire lorsqu’on ne compte presque plus... ?
L’age aidant, je deviens silencieux, compréhensif
Car si je disais un mot...§§§§§....Vous connaissez Le refrain... ?
Il est de notoriété publique que le silence dans ce cas précis
Relève d’une grande performance. On s’y habitue, pardi.




Me voilà enrhumé.
Je me tue.
Je subissais.

Enfin, quatre heures plus tard,
Je respirais.
Mes petits enfants sont venus à ma rescousse.
Ils commençaient à s’endormir sous les secousses.
Des poussettes sur les pavés mal réglés.

‘....Dommage ... !’ Ais-je cru dire... ????'...Je commençais à m’amuser...!!’

Sur l’instant, je fus fusillé par deux paires de regards inquisiteurs.

Je pressais le pas, heureux de retrouver mes draps.
Mais on ne m’y reprendra plus.


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