LE PTB ET MOI.

Même pas d'une oeuvre, connue ou inconnue, de Breitou et compagnie ?

Meyer,

Tu parles de HORS D OEUVRE OU DE BONNES OEUVRES..?
Soyons modeste, disons d'une petite 'oeuvre'.

-Tiens Papi aussi.

YERRE.



Yerre encore, j’y étais
Voir mon petit freluquet.

Mon petit enfant Abraham
A la tête blonde, mesdames
Messieurs, chers papis.
Mamies.

Oui d’Yerre, sans me lasser, j’en reviens
Encore par ce gris et nuageux matin.

Mais avant,
Je pousse la porte.
Il est en pyjama bleu.
Un pan relevé sur son joli mollet
Et l’autre qui lèche le beau parquet.

‘..Papa...’ ‘Papi’.
Je le corrige.
Il saute dans mes bras,
Et je m’enivre déjà
Par son odeur de lavande.

Il m’abandonne un court instant.
Le voilà, qu’il grimpe prestement
Les escaliers du premier
Et redescendre en se laissant glisser.
Pour me montrer ces nouveaux jouets.

Il rampe comme un petit furet.
Au milieu du salon.
Un joli sourire aux lèvres.

Se relève,
Et le revoilà courir comme un lévrier
Libre dans son espace bien conquis.

Il me fait des cabrioles
Je le trouve bien drôle.
Puis, il monte sur moi
Et sur mon aire de lancement,
Ma poitrine velue, je le lève à bout de bras,
Pour laisser sa petite bave tomber sur mes yeux.


Rachel dort, elle est dans son monde angevin
Elle sourit à qui...? A son univers étrange.

Il est un monde étraAAAnge.
Celui des rêves et des soOOOnges.

Chanté par mille et cents Mages,
Compositeurs et chansonniers
Et chasseurs d’images.

Par des riches, des indigents,
Misérables, parents et grands-parents.
Par tous ceux qui chaAAAntent...§§§§§
Ce parfait monde des enfants.


De quoi est t’il fait...???
Pour que nous soyons si emportes.
De presque rien, de gestes et mimiques,
De moues rires grimaces et de pleurs aussi.

Et nous voilà entraînés dans leur manéEEEge.
Nous revoilà les becqueter sur leur siége.
Changer leurs couches et chauffer leur biberon.
Nous sommes tombés dans le piége.
Ahh... ! Quels jolis piéges, jugez en chers tendres.

Ah qu’ils sont jolis ces piéges dans lequel je me suis fourré
Avec délices et plaisirs sans jamais rechigner.

Notre cher CAMUS DANS .....
Le grand nettoyage.
Quelques conseils pratiques pour ceux qui veulent Kacheriser leur vaisselle.....Pour Pâque...!

AU PETIT THEATRE DE BREITOU....



Que de courage faut-il afin d’executer le grand nettoyage de Pessah ! Quelqu’un affirmera-t-il qu’il n’ait pas la nausee d’avance ? L’agaala, consiste a ebouillanter Les ustensiles et de les rafraichir apres, afin qu’ils soient cacher, et d’effacer toute trace de hamets.

Dans les prochaines semaines, vous lirez, je parle pour les acros du PTB, à une série de récits policiers et autres ainsi que de nouvelles inedites.La programmation vous sera toujours annoncée une ou deux semaines à l'avance par voie de Presse.

Vous découvrirez '...L'inconnue sans tête..!' Policier, '...CLAIRE-FONTAINE OU LE SENTIER AUX ALOUETTES...Roman...'..LE BILLET..' Une nouvelle sur la déportation...!' '..LE SAUT DANS LE VIDE..Policier...'..LE HARKI...'Roman....'...Lilia...!' Roman...'...Ma CONSEILLERE BIEN AIMEE...!'Roman....'...ADELE FROMENT...! Nouvelle etc....Sans oublier '...THIMOTE HARISSON...! Fiction...Le film programmé mais pas encore passé '...AU CHATEAU DES NAZES...!' Et tant d'autres écrits...!

Une salle portant le nom de Jacquot verra bientôt le jour en hommage au
GRAND CHATELAIN HARISSIEN.

Soyez au rendez-vous...

Merci.

La Pâque arrive.
La galette suit.

C’est le grand chambardement.
Le remue -ménage s’entend.

Il y a de ceux qui ne font rien.
Qui laissent tout en l’état.
Puis ceux qui font tout bien.
Qui astiquent leurs étals.

Rien n’a changé, chez nous, depuis des lustres.
Les murs vont être rafraîchis et les lustres
Vont retrouver une nouvelle jeunesse.
L’ancienne vaisselle va retrouver sa caisse
Dans la cave, loin du cœur et des yeux.

Elle n’aura pas le temps de s’endormir
Puisque elle reprendra son ancienne place.
A moins que la maîtresse de maison,
N'en juge autrement et l’envoie à la casse.

Vive la nouvelle batterie qui l’a remplace.

Tout est fait chez nous avec rigueur.
Madame y met un point d’honneur.
Elle chassera la petite miette, la petite horreur
Jusque dans ses moindres recoins avant l’heure.
Tandis que Monsieur, sans mettre sa touche finale
Se prélasse comme Seigneur, un vrai ‘juif-fhal’* Mâle.

Je tiens à m'excuser auprés de vous, mais il y une erreur dans la liste que je vous ai envoyé.

Il fallait lire...

- Fontaine, je ne pisserai pas dans ton eau
- Le pot dans le vide (avec une belle poule ... au pot)
- Le Raki (avec kemia)
- Ma comptable mal élevée (Ciel mon mari !)
N.B. Ciel = logiciel comptable
- Amélie Farine (pas pour Pessah)
- Thymus Harissien (genre akoud)
- Au manoir des blases (une histoire de blair et de flair)

Voilà, prenez en note.
Merci pour votre indulgence.

Voilà, j’ai mûrement réfléchi.
Au vu d’une constatation réelle, je me suis rendu compte que le PTB (Le Petit Théâtre de Breitou) n’est plus ce qu’il était. Il n'est plus rentable parce que des minables en tout genre ont voulu que cela soit ainsi.
La mort du PTB ferait jouir quelques estropiés comme jouissent ceux qui ont vu le BB s’éteindre.

Ils ont œuvre en silence pour que cela soit ainsi.

Mais moi, j’ai la peau dure comme celle d’un rhinocéros.
Ma libre expréssion qui écorche sans blesser restera intacte quoique en dise les vilains.

Que je sois seul ne m’empêche pas de jouir au delà de ce que vous pouvez imaginer.
En plus, j’ai deux espaces, choses rares ici.
Oui, je m’occupe de LUI ici et AILLEURS, n’en déplaisent à ceux qui nagent à contre courant.

Vous êtes tous fatigants par vos écrits, par vos vicieuses propagandes, par vos articles inintérressants, par vos commérages photos-copiés qui me laissent de MARBRE.

Abandonné par la ‘bella roba’, des complexes de l’émotion, déserté par toutes les dames, lu par quelques uns d’entre vous, lorsqu’ils s’emmerdent, hait par d’autres, il en faut de la haine et du mépris, me retrouvant seul dans ce petit espace où il fait froid, bien que chauffé comme il se doit, trahi par beaucoup, j’ai donc décidé avec beaucoup de regrets et de tristesse à le transformer en T.P.B. Travaux Publics en Bâtiment).

Je ne perds rien au change puisque je garde les initiales à l’envers comme beaucoup de tordus qui essaiment le site Adra.

L’affaire sera plus rentable et comme j’ai une grande expérience dans le bâtiment, je serai à même de prendre des appels d’offres émanant de grands OFFICES GOUVERNEMENTAUX.
Et pourquoi pas privés.

Je travaillerai pour L’OPAQUE au moins avec eux les marchés seront clairs.
L’OPAC comme vous le savez tous est un marché où tout est OPAQUE.
Pourquoi ne pas m’enrichir aujourd’hui quitte plus tard à rendre des comptes mais d’ici là, je serai parti sous d’autres cieux plus cléments avec un grand pactole.
Les détournements de biens sociaux et autres magouilles ont l’avantage au moins d’être découverts bien après les délits.

Les marchés payés au noir et en dessous de table sont monnaies courantes.
Rien en dessus de la table tout est en dessous, il suffit de se pencher pour ramasser l’oseille.
L’office des H.L.M est un bon client avec eux pas de soucis surtout si j’ai des appuis bien placés. Et des appuis j’en ai, même beaucoup.
J’ai mes entrées à Matignon et au Ministère de la Défense, MAM est une grande amie même si elle n’est plus au sommet de l’ARMEE. Je lui en toucherai un mot avec délicatesse et bien sur une enveloppe dans laquelle je glisserai une jolie carte de VŒUX pour NOEL...’ ...LE PERE GUIGNE EST UN SALAUD... ! MERCI DE LUI AVOIR COUPE LE SIFFLET... !’

Je vais concurrencer BOUYGUES.
Je me suis mis en rapport avec quelques chefs de chantier en secret afin qu’ils viennent poser la PREMIERE PIERRE DE MON ENTREPRISE. J’ai aussi quelques architectes connus sur la place de PARIS qui veulent bien travailler pour moi.
LE LCL ma banque m’a promis aussi de m’ouvrir un crédit OFF SHORT...A hauteur de 8 MILLIONS D €, histoires d’acquérir le matériel. Bulldozer, excavatrices, pelleteuses, pelles, pioches, grues marteaux et clous bref tout ce dont j’ai besoin.

La signature du projet va se faire dans les prochains jours. Dés que j’aurai les fonds, je me mettrai à l’œuvre.

Il me faut bien sur des employés chevronnés et des secrétaires attitrées.
Je ne veux que des gens de couleur, des sénégalais, des maliens et surtout quelques sans papiers. Histoire de leur faire miroiter un contrat de travail en bonne et due règle.
Des roumains et des polonais mais pas de français surtout, c’est les plus grands emmerdeurs que je connaisse dans le bâtiment. Ils sont capables de faire des grèves à répétition me laissant sur le CARREAU DU TEMPLE. Les français dans le bâtiment sont pour la plupart syndiques FO. Je n’ai pas besoin de FORCE OUVRIERE pour lever des briques ou des matériaux.
Des simples jeunes gens plein d’entrain et surtout motivés par des salaires de base de 500 € feront l’affaire pour 8 heures de boulot. Et ils seront bien contents. Je connais le systéme.
Le travail au noir avec des noirs et des blancs mérite bien un CAPUCIN.
Ah, je vais aussi innover. Pour le respect des identités et des religions, je ferai des minis mosquées ambulantes, et des petites églises en bois toujours déplaçables.

Pas de syna parce que les juifs ne sont plus maçons et encore moins manœuvres.
Je laisse BETON ces gens là qui aspirent à des fonctions plus honorables et surtout plus onéreuses. Vous voyez vous.... ? Un jeune HAIM casser de la brique... ?? Ou lever une brouette.... ? Jamais ye HASSRA....Fini tout cela. Donc ces taches sont dévolues aux autres pas pour nous. La blouse blanche a remplacé la tenue traditionnelle, le bleu de chauffe, des ouvriers du bâtiment.

Ils on troqué le CASQUE SECURITAIRE pour les instruments plus nobles.
STETOSCOPES, CANNULES, LASER, COLOSCOPES, MICROSCOPES etc bref tout ce qui est en SCOPE. Les mamans juives lorsqu’elles parlent entre elles de leurs grandes progénitures, ne disent plus ‘...MON FILS EST CORDONNIER OU TAILLEUR... !’
Elles disent avec fiértè ‘...MOI..... ! MON FILS IL FAIT DE LA CHIRGIE ESTHETIQUE... ! Y raqa ( il rapièce) EL LHOUMET( la viande).

Voilà des métiers, ‘charcuteur’ DE VIANDE pour les HANDICAPES DE LA CERVELLE qui passent la plupart du temps à se mettre des ANNEAUX que le SEIGNEUR interdit.
Où se rafistole le visage pour une petite ride.

Moi, je vais travailler gros.
Pour gagner PLUS en un rien de temps.
Et puis, je n’ai pas besoin de remplir des feuilles de SECUL.... ! Non, je laisserai le soin à mon cabinet comptable BACHAUMKHA pour tout déclarer.
Et oui comment voulez vous déclarer un salaire de 1500 € lorsque le loyer coûte déjà 1350 €.... ? Que vous avez une femme dépensière qui passe des journées entières dans les grands magasins... ? J’en connais beaucoup qui flirtent avec ce système aberrant. 40 ans à Paris et pas un carreau qui ne leur appartienne. Je connais un magasin BLACK IS BLACK, qui ne fait que du BLACK. Imaginez un peu, la caissière ne change qu’une bobine de papier pour sa caisse enregistreuse une fois l’an.... !

Moi, j’aurai une caisse enregistreuse rien que pour marquer les dépenses.
Les recettes seront en dessous de ma table.

Le travail du BATIMENT est dur, harassant mais rentable.
Mais je me sens trop vieux pour mettre en route tout ce CHANTIER.
L’idée est bonne en vérité, honorable, mais je ne me sens pas D’APLOMB.
Le fil risque de casser.

Je viens encore une fois de réfléchir, à un sage décision.
Si je laisse tomber le PTB pour le T.P.B, je vais perdre le peu d’énergie que j’ai encore.
Je verrais moins ma femme, mes enfants, mes petits enfants surtout, donc je préfère un THEATRE DESERT dans lequel je joue honnêtement et qui me donne juste de quoi vivre avec vos oboles qu’UN GRAND BAZAR qui raccourcira mes jours.
Et puis, j’ai horreur de fuir avec de l’argent mal gagné.

Je reste là. MODESTE MAIS HEUREUX.

J'espere sincerement que c'est un vrai POISSON D'AVRIL

Je vis dans un monde étrange
Oû les rêves n’existent plus.
Mais où les cauchemars
Sont réels.

L’angoisse y est permanente.
La moindre mauvaise nouvelle
Me fait sursauter.

Je suis en attente.
Suspendu comme une peluche
Sur une branche sciée d’avance,
Qui ne chante plus
Mais qui bégaye des vieilles ritournelles
Sans rythme.

Pas même un doudou
Pour me réconforter
Lorsque le noir m’envahit.

Se plaindre n’est plus d’actualité.
Celui qui gémit porte en lui
La guigne.
Alors, je me tais.
Préférant ressasser
Qu’emmerder.

Je me suis bâti
Mon monde.
Celui de l’imaginaire
Pour que tout soit beau.


Un monde de couleur
Un jardin de mots fleuris,
Ou rassis,
Que j’essaye d’arroser
Comme j’arrose mes fleurs artificielles.
Lorsque pèse trop mon mal être
J’y vis