LE PTB ET MOI.

RAHEM.........

Jonathan Azria........Le jeune juif 10 ans.
Shlomo Halevy......Le jeune martyr 8 ans.



Il y a des idées comme cela.
Qui jaillissent de l’ombre.
Pour éclairer ma nuit.

Lorsque j’écoute Rahem,
Monte en moi une émotion à fleur de peau,
Bien que je ne comprenne pas les paroles
Mais juif comme je suis, nul besoin de traduction.
J’ai compris et la musique et les refrains.
RAHEM.

‘...Bonjour, les enfants, aujourd’hui, je voudrais vous parler de la Shoa.... !’

A suivre....

5 NOUVELLES SALLES AU PTB.


La nouvelle

'...RAKHEM...!

Passera dans la salle JACQUOT.

A bientôt.

LA CHMEUNKA DE BREÏTOU


Dans la rubrique recettes CUISINE de tata Ishtir un vrai cordon bleu.

Taqlououè bél chfè ma CHMEUNKA.
Vous la mangez avec bon appétit.

RAHEM

.


‘...Bonjour, les enfants, aujourd’hui, je voudrais vous parler de la Shoa.... !’

Ainsi commence en ce matin du 25 Avril.....Le cours de Madame Liliane Habib, mère de famille de trois enfants, institutrice dans une école religieuses à Paris dans le 20 iéme.
Les enfants qui comme d’habitude sont dissipés et indisciplinés comme le sont tous les enfants à leur âge, font silence. La SHOA, ils en connaissent l’histoire. Parce la mémoire juive se transmet génétiquement. Et puis la plupart d’entre eux ont fait le voyage à Auschwitz.
On vu, entendu et lu ces pages noires d'une partie de notre communauté sacrifiée.
Et l’enfant juif n’a pas besoin de connaître son histoire, il la connaît déjà par sa mère lorsqu’il est dans son ventre.


‘...Voilà, je vous recommande, si vous le voulez bien, d’en connaître un peu plus sur leur histoire, en vous associant à la mémoire d’un enfant martyr...!' A suivre.


La nouvelle passera entiérement dans la salle JACQUOT Nouvellement crée au PTB.

La progression du récit arrive à terme.

Nissim et Myriam

Nissim et Myriam, deux vieux juifs sont couchés dans leur lit.
Soudain Nissim réveille sa femme:
- Dis moi Myriam ? Quand nous vivions en Pologne et que les paysans du village voisin ont fait un pogrom et brûlé notre maison, tu étais avec moi ?
- Mais oui, Nissim, j' étais avec toi!

- Dis moi Myriam ? En 42 à Paris lors de la rafle où les nazis nous ont capturés, tu étais avec moi ?
- Mais oui, Nissim, j' étais avec toi!

- Dis moi Myriam ? A Auschwitz dans le camp, tu étais avec moi?
- Mais oui, Nissim, j' étais avec toi!

- Dis moi Myriam ? Quand on s' est échappé du camp, tu étais avec moi?
- Mais oui, Nissim, j' étais avec toi!

- Dis moi Myriam ? Quand les allemands nous ont rattrapés après trois jours de marche dans la neige, tu étais avec moi?
- Mais oui, Nissim, j' étais avec toi!

- Dis moi Myriam ? tu ne me porterais pas un peu la poisse? ....

Tu as le Bonjour de...
C'est entre toi et moi... Bises

Ok,bouche cousue et le Majeur au lever.

IN CHALLAH PAR ADAMO.
L'air et les paroles ont été changès selon l'air du temps en 1993.
Comme quoi rien n'est définitif.
Rien ne se perd tout se transforme.




La version de 1966
J'ai vu l'orient dans son écrin
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière

Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché

Ne vois-tu pas humble chapelle
Toi qui murmures : "Paix sur la terre"
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu : "Danger frontière" ?

Le chemin mène à la fontaine
Tu voudrais bien remplir ton seau
Arrête-toi Marie-Madeleine
Pour eux ton corps ne vaut pas l'eau

Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah

Et l'olivier pleure son ombre
Sa tendre épouse son amie
Qui repose sur les décombres
Prisonnière en terre ennemie

Sur une épine de barbelés
Le papillon guette la rose
Les gens sont si écervelés
Qu'ils me répudieront si j'ose

Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel
Toi qui te trouves où bon te semble
Sur cette terre d'Israël
Il y a des enfants qui tremblent
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah

Les femmes tombent sous l'orage
Demain le sang sera lavé
La route est faite de courage
Une femme pour un pavé

Mais oui j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem
Lorsque sur lui je suis penché

Requiem pour six millions d'âmes
Qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui malgré le sable infâme
On fait pousser six millions d'arbres
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah



La version de 1993 et le politiquement correct
(un gilet pare balles en quelque sorte )
Inch'Allah



J'ai vu l'orient dans son écrin
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière

Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché

Ne vois-tu pas humble chapelle
Toi qui murmures paix sur la terre
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu "danger frontière"

Mais voici qu'après tant de haine
Fils d'Ismaël et fils d'Israël
L'hiver d'une main sereine
Une colombe dans le ciel

Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah

Et l'olivier retrouve son ombre
Sa tendre épouse son amie
Qui reposaient sur les décombres
Prisonnières en terre ennemie

Et par dessus les barbelés
Le papillon vole vers la pose
Hier on l'aurait répudié
Mais aujourd'hui enfin il ose
Requiem pour les millions d'âmes
De ses enfants séparent les hommes
Tombés des deux côtés du drame
Assez de sang

shalam shalam

Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah.


Vous remarquerez qu'en 1993 les strophes évoquant les enfants tremblants de jérusalem et les six millions d'âmes sont parties en ......fumée

Correspondance privé.

J’ai cru avoir perdu ma bonne raiIIIIson.
Avec ce remue ménage à la maiIIIIson.
Encore heureux de m’être suspendu auUU plafond
Pour échapper à tout ce désordre boOOOn enfant.
Je ne trouve plus le paillasson, y'a des bonbons,
Et de la pâte à mâcher sous l'édredon.

Des jouets de partout même dans mon grand liIIIt.
Sans parler des ‘kelloggs’ qui étaient de laAAA partie.
Quelques uns ont flirtes avec mes plaAAAtes fesses
Et j’en garde traces sur ma beEEElle face....§§§§§§§§

Il a fallu que je sois sur mEEEes gardes.
Faire attention surtout là où jeEEEE marche.
Des gommettes de partout collées à meEEEEs talons.
Achille s’en est plein mais aucune attention.

Y’avait même de la ‘Bchiha’ sur la tétine des biIIIIberons.
Sur le siége de mon séant des taches brunes touUUUtes en rond.
J’ai hurlé de joie, ma paire de ‘demba’ était bien maAAAculée.
Qu’importe les stigmates, depuis longtemps j’en ai bieEEEn rêvé.
Je le dois au Seigneur bien compatissant de m’avoir donné
Des petits eEEEnfants qui sont les rois chez moi. Sans rechiIIIgner.

Ma grand-mère me disait souvent
‘... En challah dareq tebqa mokhliya bél sghaï’rèt.. !’
Que ta maison soit désordre par les petits enfants... !’

Sages paroles.

A l’instant où je mets tout sur presse.
Me voilà tout ému par tant de tendresse.
Ils viennent de quitter la forteresse
Et le calme est revenu et son sale faciès.

Le vilain silence déjà m’obsède.
Je me suis habitué à leurs cassettes.
Leurs rires et leurs tendres caresses.
Me manquent déjà, aHHHh quelle faiblesse...!