LE GTB ET NOUS

Freddy, avec tous ces enfants de rêve ce week-end,
on se doute que tu n'as pas eu le temps de retrouver l'histoire,
mais, s'il te plaît, n'oublie pas de la chercher.


Pièces jointes:

Elsa, sans indiscrétion, vous revenez quand?

J'y ai pris goût!!!

girelle a écrit:
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> Freddy, avec tous ces enfants de rêve ce week-end,
>
> on se doute que tu n'as pas eu le temps de
> retrouver l'histoire,
> mais, s'il te plaît, n'oublie pas de la chercher.
>
j'avais essayé , de reconstituer , deux histoires parallèlement , par une coquine ironie de l'informatique , elles ont disparue de mon brouillon .
C'est plus que décourageant .
Le courage me reviendra peut être , en attendant vous pouvez comme moi revoir , ce qu'écrit Ladouda , ce sont des histoires a relire .

Qui se souvient de ce proverbe
Elouella aassel , etania Shmen , ou talta katran .
La première est de miel , la deuxième de shmen(matière grasses butyriques) , et la troisième elle est de goudron .
On le disait pour ceux qui aimaient prendre des risques .
Pour leur rappeler , que si la première fois s'est très bien passée , et que la deuxième bien que moins bonne fut profitable quand même , à la troisième, ils peuvent y laisser des plumes .

Pierrot et le grand vizir

Nous avons connu , la florissante affaire de pierrot , (conseils de toutes sortes ). Avec pignon sur rue .
Mais il n'en fut pas toujours ainsi , ses débuts furent plus difficiles.
C'était à une époque de crise économique , avec une grande pénurie de l'emploi.

Dvora (abeille) ,sa douce moitie , excédée , de le voire chômer , commençait à lui chercher querelle .
__ Baqui dakhel be toul , ou harej bel aard (proverbe tunisien pour designer quelqu'un , qui va et vient sans rien faire).Sort ,va chercher du travail .
__ Tu sais très bien , qu'il n'y a pas grand chose , pour les garçons ,intelligents et doués comme moi .
__ Fais n'importe quoi . Tiens j'ai une idée , mets la veille djellaba de ton grand-père , coiffe toi d'un turban , et fais toi passer pour un deguèze .
__ N'y compte pas

Pourtant , après quelques semaine de bouderies , et de privations, surtout celles que je ne voudrai pas mentionner , notre ami errait dans les rue de Sousse , affublé de la djellaba , et coiffé d'un tarbouch , en criant , "Deguèze , deguèze , tbib en dawoui"(sorcier , sorcier médecin , guérisseur).

Ce que notre deguèze ne savait pas , c'est que le grand vizir ,aimait poursuivre les petits charlatans de son espèce , et les démasquer .
Il les soupçonnait à juste titre ,d'exploiter la crédulités des pauvres gens .

Un jour ,dans propriété à hammam Soussa , alors qu'il dégustait des fruits , sous son figuier préféré , une abeille vint se poser sur la grappe de raisins .Un moineau qui la poursuivait vint la rejoindre .
Surmontant sa grande surprise , il recouvrit d'un geste prompte la corbeille , avec son couvercle et appela ses gardes .
__ Que l'un de vous aille tout de suite me chercher , le premier deguèze , qui lui tombe sous la main .

Le coquin de sort voulu que se soit Pierrot , qui se retrouve une heure plus tard ,tout tremblant devant la haute personnalité ,qui ne tarda pas à jeter sa carte
__ Tu prétends être deguèze , si tu l'est vraiment , tu dois savoir ce qu'il y a dans cette corbeille .

Pierrot n'en menait pas large, néanmoins son esprit analytique , jugea la situation .
C'est une corbeille à fruits ,et sa vue perçante , avait distingué ,parterre quelques pépins , et noyaux , avec un peu de chance il pourra deviner , son contenu .
__ Je suppose que dans cette corbeille il y a des fruits , des rais ...
Le haut fonctionnaire lui coupa la parole .
__ Oublie les fruits ,dans cette corbeille , il y a encore autre chose , que moi seul est sensé savoir ,et je voudrai que tu me le dises , sinon "couic" (en passant son indexe , de gauche a droite sur sa gorge , comme pour imiter le couteau du Chohet ).
Le malheureux leva ses yeux au ciel , pour chercher un message , et surtout pour implorer .
Bon D. qu'est ce que j'ai fait pour mériter ce sort , j'ai pourtant mis les tephilines , et embrassé la mezouza avant de sortir .
Son tortionnaire interrompit ses méditations ,
__Elle vient cette réponse ou... (il refit le fameux geste).

Acculé ne sachant que dire , ni que faire , il décida d'avouer son imposture , en évoquant surtout les circonstances qui l'on mené là .
__ Ya sidi , je tiens d'abord à vous dire ,que sans cette effrontée d'abeille , le pauvre Pierrot ,(autre nom du moineau) , ne serait jamais tombé dans le panneau.
C'est exactement ce qu'il y a , s'écria le grand vizir émerveillé , en découvrant la corbeille , libérant ainsi l'insecte et l'oiseau .

En se tournant vers ses gardes .
Reconduisez cet homme , et dites au trésorier , de lui payer ses honoraires .

]Pierrot et le grand vizir (2eme partie)


Pierrot toujours se reposant dans sa maison de Hammam Soussa et profitant des généreux honoraires du grand vizir, voit a sa stupéfaction une cavalerie arriver :

- le grand vizir a besoin de tes services !! nous avons ordre de te ramener a lui ...

tout tremblant notre Pierrot arrive devant le maître des lieux du grand palais ..

voila le sujet de mon appel .. et je suis sur que tu vas honorer cette mission :

- je me suis attache a mon chameau, a qui il ne manque que la parole
alors je te donne une semaine pour le faire parler ou sinon "couic" (en passant son indexe , de gauche a droite sur sa gorge , comme pour imiter le couteau du Chohet ).
a nouveau le malheureux leva ses yeux au ciel , pour chercher un message , et surtout pour implorer .
Bon D. qu'est ce que j'ai fait pour mériter ce sort , j'ai pourtant mis les tephilines , et embrassé la mezouza avant de sortir .

et la réponse de pierrot arrive sans tarder : OULAI !! OULAI !! OU OULAI
(ou alors ! ou alors !! ou alors !!!)

le vizir ne comprend rien a ce charabia mais son secrétaire demande a Pierrot : que veux dire ces 3 mots prononcés ????

et pierrot de répondre ..........

j'ai une semaine ? eh ben :

OULAI le chameau il meurt
OULAI le vizir il meurt
OULAI moi je meurs ........

si je lui dit non tt de suite (qui peux faire parler un chameau) ma tete elle est par terre ...........

cette histoire est raconté pour expliquer que ds toute situation désespérée !! le temps joue .................[/[/size]s


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special Dany .........


Quelle est la différence entre un Corse et Claude François?
- Tu ne verras jamais un Corse mourir avec une ampoule à la main.

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Comment est le drapeau communiste Corse ?
- Rouge, mais sans les outils.

Un jeune Corse vient de passer l'oral du bac. Dès qu'il rentre à la maison, son père l'attend anxieusement et lui demande :
- Alors ça c'est bien passé ?
- Très bien papa ! Tu peux être fier de ton fils ! Ils m'ont interrogé pendant 2 heures, je n'ai rien dit !

Pièces jointes:

Pierrot et le grand vizir (suite)



Alors qu'il était dans la cour de sa propriété à hammam Soussa ,admirant de superbes gallinacés , qu'il avait fait récemment importé, le grand vizir s'aperçut , qu'il avait perdu la précieuse bague , sur laquelle était fixé le sceau , sans lequel , il ne pouvait remplir ses fonctions.
Après avoir ratissé , et fait passer au crible , chaque centimètre carré de la cour ,il eut une idée .

Il appela son bras droit .
__ Court me chercher dans les rue de Sousse, ce fameux deguese ,, qui a déjà fait ses preuves chez moi , et ramène le d'extrême urgence.
Une heure plus tard , le pauvre Pierrot , plus inquiet que jamais , était de nouveau présenté à sa grandeur.

__ Ya sidi , que puis je faire pour vous
__ J'ai perdu à cet endroit même un objet très précieux , il s'agit du sceau , sans lequel , je ne suis qu'un simple citoyen ,,nous avons tout passé au peigne fin sans rien trouver , je crois qu'il s'agit de force occulte et je compte sur vous pour élucider ce mystère .
__ Ça prendra du temps.
__ Je suis en congé pour une semaine , Si tu ne me rapporte pas l'objet dans 7 jour ,"couic" (Le fameux geste de l'indexe qui passe de gauche à droite ).

le pauvre homme ,murmura un "Chemaa Israel "en levant les yeux au ciel , il pensa " Ya rabbi Esh aamelt" , pour que tu me fasse passer de telles épreuves ,puis il se résigna si il faut mourir autant que se soit le ventre plein . en se retournant vers le grand vizir .
__ Pouvez me dire ,qui ont été les témoins .
__ Personne , il n'y avait que moi , j'admirais ces jolies volatiles .
__ Des poules et des coqs c'est aussi des témoins , J'en emmène 7 avec moi pour , pour l'enquête , leur interrogatoire sera long et pénible , et il se peut qu'il tourne mal pour eux .
Sur ce il choisit les volailles les plus grasse , et les emporte avec lui .

À son arrivée sa femme étonnée lui demande ,
__ Qu'est ce que toute ces volailles , alors que kippour est si loin?
__ Femme ! par ta faute , je vais mourir dans 7 jours , Et il lui raconta son entrevue , avec le grand vizir .
J'ai décidé qu'a chacun de mes dernier jours , je ferai un festin ,emmène une des volailles chez le chohet , et mets toi au travail .

La pauvre abeille a accompli les ordres de son mari la tête basse , regrettant de l'avoir poussé a cette aventure ..
Le lendemain un autre gallinacé fut sacrifié , et un autre festin fut fêté , et ainsi de suite jusqu'au dernier jour ..

Le 7em coq fut égorgé , pierrot très triste et résigné , savait qu'il allait bientôt le suivre , il se passera de ce dernier festin , sa gorge était trop nouée , pour lui permettre d'avaler quoi que ce soit .
Il pensait déjà à la route vers hamman Soussa , quand sa femme l'appela de la cuisine .
__ Pierrot ! viens voire ce que j'ai trouvé ,coincé dans le gésier ,du coq
Ce qu'elle peut être conne , pensait Pierrot il me reste quelques heures à vivre , et je dois les perdre a ,regarder dans les viscère d'un volatile .
Elle insista tellement , qu'il traîna ses babouche jusqu'à la cuisine .
Et là , l'incroyable s'est produit ,sa femme tenait dans sa main la bague tant recherchée .

L'après midi il remit l'objet perdu à son maître .
__ Voilà la bague ya sidi , et je m'excuse , l'interrogatoire , a été si dur pour ces pauvres bêtes qu'elles ont toutes succombé.

Il se foutait le grand vizir ,de ces volailles , après la semaine d'incertitude , qu'il avait passé , et bien entendu notre degueze fut royalement récompensé

Chronique de Saraï et Edouardo les Juliette et Romeo de Sousse.

En ce temps là il y avait dans notre Principauté de Sousse, un jeune pécheur de condition très modeste, il avait une petite barque amarrée au quai du marché aux poissons, vous connaissez cet endroit où les chats sont obèses, tant ils savent voler les sardines qui débordent des cageots, sur l’étalage des poissonniers.

Notre Edouardo et sa barque qui n’était pas une Balancelle, ni una Rondine, ne ravageait pas nos côtes car elle ne traînait ni chalut, ni palangre, mais c’était une pêche plutôt écolo, rien qu’une pêche à l’épervier, ce filet volant lancé de main de maître qui permettait de ramener toutes les petites bêtes bien vivantes.

Car notre Edouardo, bien qu’issu d’une longue lignée de pêcheurs, ne pouvait pas se résigner à faire de mal ni à un poisson, ni à tout ce qui vie dans la mer. Quel drame ! me direz vous pour un pêcheur professionnel, mais détrompez vous ! Edouardo faisait un gros business, en revendant ses poissons au moins dix fois le prix du marché ! Alors là je vois déjà que vous ne comprenez plus, la rasra quoi ! L’angoisse !

En fait notre cher ami, pêchait avec parcimonie car il ne vendait jamais ses poissons, aux restaurants, mais seulement à ses concitoyens et concitoyennes qui possédaient une piscine d’eau de mer, car à Sousse, les familles aisées se devaient d’avoir une piscine d’eau de mer, avec des poissons vivants dedans, vieille coutume héritée des Romains qui eux avaient des piscines avec des murènes, histoire de faire peur aux esclaves !

La fille benjamine du Bey, Saraï bien heureuse soit-elle, était sa meilleure cliente, un femme superbe en vérité, de longs cheveux noirs, des yeux de gazelle, des hanches élancées, une poitrine délicieuse, et une peau laiteuse… A bab ab ! Quel Style mé zailleux !

Elle venait tous les jour trouver Edouardo pour lui acheter ses rougets bien vivants, que voulez vous les Cypinus Auratus ( poissons rouges en langue romaine ) ne peuvent vivre dans l’eau de mer. Et sur le port tous les pêcheurs, se rendaient bien compte qu’elle n’avait de beaux yeux que pour Edouardo, le bien heureux. Mais le pauvre savait bien que la chance ne faisait que lui sourire, et que sont amour pour la belle Saraï ne pouvait être que platonique, tant était grande, la différence de leur condition sociale.

Elle vivait au palais de son père le Pacha Bey dit le bien aimé, et lui vivait seul dans sa cabane de pêcheur à Soussa Vecchia ! Quelle adversité !

Alors, un jour qu’il n’y tenait plus, notre Edouardo se rendit chez Freddo, le rusé, le Jurisconsulte de la boutique des Milles Révélation, à cent dinars le conseil, et de lui dire :

«  Ya BaBa Freddo, mon âme s’enflamme de joie quand je la vois, et mon cœur saigne trop chaque fois qu’elle disparaît, je ne peux lui déclarer ma flamme, sans encourir le courroux de notre Bey le bien aimé son père ! Alors ya BaBa toi qui sait tout, indique moi par pitié pour un pauvre pêcheur, un poison qui abrégera ses souffrances ! «

«  Fils ! ça va pas la tête ? Bel ras Oueldi, tu m’as pris pour un empoisonneur ? Fou que tu es ! Et ignorant aussi ! ton problème est très simple à résoudre, et je me charge de l’affaire, C’est cent dinars ! paye je sais que tu peux ! Et Edouardo paya le Jurisconsulte « 

Freddo ajouta «  Tu es vraiment un ignorant des coutumes de tes ancêtres, les Romains de Sicilia ! Ô Culture et Sagesse perdue dans la nuit des temps ! Quand Saraï viendra ce soir chercher son poisson bien vivant, tu lui parleras ainsi :

« Ô ma Sublime Abeille,
Ya Habibi déploies donc tes ailes,
Ô amour au mien pareil,
Voles vers ma barque et le Soleil,

Je t’ y attendrai avant son levé,
Alors tu m’emporteras,
De tes ailes déployées,
Dans un bien sublime carrussella. »

«  Pour le reste j’en fais mon affaire, notre Bey le Saint Homme ne me refuse rien ajouta Freddo le rusé « .

Ainsi fût-il fait, et notre Belle Saraï de Hak El Ouet, fût emportée sur les flots dans la gondole de notre Edouardo.

Et de déclamer à celui qui l’avait enlevée :

«  Comme je suis heureuse Ya Habibi, Ya Azizi, nous allons faire croire que durant notre petite fuite, l’irréparable a été commis, et après tout deviendra très simple, ainsi que me l’a expliqué Freddo, qui au passage m’a facturé cent dinars !  Quel Mzaour  celui là ! «

Et lui de répondre à Saraï sa bien aimée :

« Habibi Saraï ! Azizi Saraï ! ne crains rien, je suis un homme de bien et loyal, homme d’honneur et de probité, et tous les Cheïtans des enfers ne pourront jamais me détourner, du respect que je dois à notre Bey, à Toi et tous les Tiens, nous ne consommerons notre hyménée, qu’une fois unis en juste noce par devant ton père notre Bey Le Bien Aimé, bénit soit-son nom ! « 

Sans plus aucunes nouvelles de sa fille chérie, notre Bey adoré tout vêtu de larmes se désespérait, répandant de la cendre sur sa tête, il avait convoqué les déguaizas pour effectuer les actes qui devaient conjurer les mauvais sorts, les amiraux qui voulaient lui faire armer une escadre de félouques, mais le Brave et Saint Homme ne pouvant se résoudre à rien de semblable, convoqua son Jurisconsulte lui disant :

«  Mon Fils Freddo ! Toi dont la sagesse a dépassé les confins du Royaume, guides mes actes, et éclaires moi de tes conseils, tu sera récompensé généreusement pour cela « .

Et Freddo de répondre :

«  Mon Bey ya Amri ! ma plus belle récompense serait de revoir la joie illuminer les traits de ton visage, voici ce que je te conseille, j’ai apporté avec moi dans cette cage, une colombe voyageuse, qui portera un petit message vers ton enfant bien aimée, écris sur le message que tu lui pardonnes sa fugue, et qu’elle pourra s’unir en bonne et juste noce à l’être de son choix, tu signeras ce message de ton Seau Beyical, ce qui vaut Décret Royal et Serment Irrévocable, et sur mes richesses je fais le serment, que tu verras te revenir ton Infante adorée « .

«  Freddo fils ! tu me rends la vie, faisons vite ce que tu me conseilles « .

Ainsi il fût fait, la blanche colombe messagère du bonheur, ramena à tire d’aile nos deux tourtereaux, tout deux furent pardonnés, grâce à Freddo l’irréparable ne fût pas évoqué, et les noces furent célébrés durant sept jours et mille et unes nuits ! L’Honneur et l’Amour étaient saufs ! Ajeb !

Mabrouk à tous les convives Soussiens, Vous voyez mes amis, à Sousse, il ne peut y avoir, de Roméo et Juliette, ni de Paul et Virginie, car nous les Soussiens on est trop sentimentaux, et pour nos Saraï et Edouardo, tout est toujours bien qui finit bien, même si pour cela on doit se lamenter et finir par éclater de «  rire aux larmes « , ça c’est tout notre portrait.

Yeham Oueldik comme disait l’autre.

“Ma largesse, comme la mer, est sans limites,
Et mon amour aussi profond. Plus je te donne,
Plus je possède, car tous les deux sont infinis”.

Pièces jointes:

"Le jour ou mourra Mémouna vous entendrez les cris à Radès" !

Radès est une petite ville qui se trouve pas loin de Tunis.

Mémouna était sage-femme

Mais chaque fois qu'elle terminait d'accoucher une femme, avant de quitter les lieux elle lançait :
"Le jour où mourra Mémouna vous entendrez les cris à Radès" !
Et à chaque fois le même refrain.....

Après plusieurs années Mémouna est morte et l'on s'aperçu qu'elle n'était pas une femme mais un homme.

Le bruit s'est répandu dans tout Radès, et s'est là que partit dans la ville des gémissements et des lamentations surtout chez les femmes
Tunisiennes qui sont très pudiques.

"Ya choumi, ya choumi ( Quelle honte, quelle honte).

Phonétiquement en Tunisien : "Naar lite moute Mimouna tachamyou layate fi Radès".
Pièces jointes: