Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE GTB ET NOUS

Envoyé par elsa 
Re: LE GTB ET NOUS
12 février 2009, 11:47
Pierrot et le grand vizir (suite et fin)


Après son dernier exploit Pierrot jouissait d'une grande popularité .
Le grand vizir , qu'il a tiré d'une mauvaise situation , éprouvait pour lui une sincère reconnaissance , et le considérait , comme un ami proche , et en tant que tel , sa présence était recherchée , pour toutes occasions ,Réceptions mondaines , inaugurations , évènements municipaux etc..etc .

Un jour en l'occasion , de la visite du Pacha-Bey dans la ville de Sousse ,Il fut convié , à un repas dans la propriété du grand Vizir , à Haman-Soussa (aujourd'hui Cantaoui).
Il accepta avec plaisir , son seul défaut c'était la vanité , pas trop , juste ce besoin d'afficher sa réussite , en s'habillant avec recherche , en passant chez le meilleur coiffeur , et en entretenant sa forme , et sa ligne pour avoir bonne apparence .

Avec sa belle prestance , et sa taille un peu au dessus de la moyenne , il captait , tous les regard , y compris celle de l'invité d'honneur , qui ne put retenir sa curiosité , et demanda au maître de maison .
__ Qui est cet homme , qui capte les regards de toutes les femmes , y compris sa majesté mon épouse ?
__ C'est Pierrot le deguese , un homme charmant , et de plus un ami personnel.
Il n'en croyait pas ses oreilles
__ Quoi un deguese chez toi ?Un charlatan à la même table que moi ?
__ Ce n'est pas un simple degueze , c'est un vrai devin .
__ Je veux le tester moi même , si il s'avère être ce tu dis , il aura un titre d'honneur , Sinon "couic" il sera décapité comme tous les imposteur , et toi tu seras libéré de tes fonctions .
__ Quand sa majesté , voudras , il sera à vos ordres .
__ Pas plus tard que tout de suite . Débarrassez une table des ses victuailles , et amenez le moi .
Le pacha- bey chuchota quelques paroles à l'oreille de son secrétaire qui disparut après avoir effectué une courbette .

Entre temps on avait arrêté l'orchestre , Pierrot comparaissait devant le roi , le secrétaire , revenait avec trois cruche hermétiquement fermées , qu'il déposa sur la table vide , et toute l'assemblée s'était réunie en demie cercle , pour jouir de ce spectacle improvisé .
Sa majesté pris la parole .

__ Nous avons devant nous un citoyen soussien , qui se dit être Degueze (en montrant Pierrot , dont le coeur battait la chamade).Moi je ne crois que ce que je vois , je vais donc le tester devant vos yeux , si il s'avère être ce qu'il prétend , il sera libre , et honoré , Sinon "couic" (encore ce geste si significatif de l'indexe qui passe sur la gorge de gauche à droite).
Bon D. pensait Pierrot , qu'est ce que j'ai bien pu faire pour vous déplaire ,Depuis la dernière épreuve , je prie avec deux paires de tephilines ,Il est vrai que j'ai berné le fisc , mais je ne savait pas que c'était pécher. par contre j'ai distribué 10% pour cent de mes revenus aux pauvres . Est il possible que les dons anonymes ne soient pas enregistrés la haut ?pourtant je jure que je l'ai fait ...
Il fut tiré de ses pensées , par le pacha qui lui demanda :
__ Êtes vous prêts M. le degueze
__ Oui sa majesté ,( en faisant une courbette)
Ses jambes tremblaient tellement , que si on aurait fixé des cymbales à ses genoux , on aurait obtenu , une drôle de symphonie .
__ Vous voyez M. le degueze sur cette table il trois cruches , chacune à un contenu diffèrent , pouvez vous nous dire ce qu'elle contiennent ?
Ça y est je suis mort pensait le pauvre homme . Il est triste de mourir ,mais être avant cela démasqué, devant toute cette foule qui l'admirait , c'est pire encore .
Comment savoir ce que ce machiavélique pacha , a fait mettre dans ces cruches ?
L'impatience du pacha , le tira à nouveau de ses méditations
__ M. le degueze ! cette honorable assemblée , attends avec impatience la preuve de vos capacités .

C'est fini pensait il ,il avait trop joué avec le sort , il a été sauvé à deux reprise par la providence , et cette fois elle semble être fatiguée , de le surveiller ,. tant pis il vas avouer ,et il ouvrira ses aveux , par un vieux proverbe soussien .
__ Ya Sidi que puis je vous dire , Elouella aassel , etania shen , ou talta katran , si j'ai fait...
__ Incroyable s'écria sa majesté on lui coupant la parole , c'est exactement , ce qu'il y a dans ses cruches .
Après les ovations de l'assemblée il continua .
__ Demain vous aurez un titre honorifique , et vos capacités seront récompensée .

Il accepta les honneur , et la récompense , et il décida d'en finir avec le surnaturel .
Un petit malin , qui répond au nom de Freddo , lui avait donné une petite idée , il ferra comme lui , il mettra son ingéniosité , et son intelligence , au service des autres .

Re: LE GTB ET NOUS
12 février 2009, 14:12
Ah non!!!!

Pas le mot "fin", Freddy, quand on vient de comprendre
que pour garder la vie, il est essentiel de
connaitre les proverbes soussiens.

Et on a un grand plaisir à te lire!!!
Re: LE GTB ET NOUS
13 février 2009, 11:02
Merci Elsa, merci vraiment,

Tu as raison, et puisque nous parlons de Henri,

Il ne s'était pas trompé d'un iota sur toi,

C'est un bon jour pour te le dire.
Re: LE GTB ET NOUS
13 février 2009, 14:33
Une grande astuce de Freddo pour faire faire baisser le prix des pierres précieuses.


A Sousse, on raconte que le Bey, la Paix est avec Lui ! aimait beaucoup les pierres précieuses, et que ses sujets, les aimant beaucoup plus que lui même ne les aimait, ses sujets donc raflaient tout ce qu’ils pouvaient trouver sur le marché, et ainsi l’inflation devenait galopante.

Le Bey décida de réunir son Conseil des Sages, afin d’élaborer une stratégie pour faire baisser les prix, ceci pour que le trésor de la Cité de Sousse, se constitue à meilleur compte.

Après la tenue du Conseil, les Sages de Sousse s'en vinrent trouver le Bey, et lui annoncèrent :

«  Majesté ! il se trouve que nous n’avons pas de solution, tant les Soussiens aiment les pierreries, mais il nous a semblé que l’on pourrait consulter, notre JurisConsulte  ! Lui qui a plus d’un tour dans son sac, devrait pouvoir trouver une solution. « 

Le Bey répondit : «  Alors à quoi ça sert que je vous paye aussi grâcement , si c’est pour sous traiter, le conseil à un brigand comme Freddo ! Bénit soit-il, plus clairvoyant que vous n’êtes ! « 

Mais le Bey préférant avoir une bonne solution « Clé en Mains », que de hasardeuses spéculations politico-financières, convoqua le rusé d’entre les rusés.

Et Freddo de demander à l’Assemblé :

«  Quelle est la matière la plus digne de remplire un coffre, où l’on abrite sa fortune ? « 

Et eux de répondre tous en cœur :

«  Les pierres précieuses, bien sur ! « 

«  Ignorants que vous êtes, prenez ce chaton de bague en diamant, qui se vent dix milles dinars sur le marché, et brisez le en morceaux « 
Ceci fut fait, et Freddo de demander : « Combien vaut-il maintenant ? « 
«  Même pas un milime le fragment, répondirent-ils »

Et Freddo ensuite présentant une pièce de vingt dinars or, il demanda qu’on la coupa en morceaux, ce qui fut fait, il demanda : «  Combien vaut-elle maintenant ? « 

Les Sages de répondre «  A peu prés dix neuf dinars, fils ! « 

Et Freddo de conclure :

“ La matière la plus digne de remplir un coffre à trésor, est celle qui, coupée en morceaux perd une partie infime de sa valeur, et non pas celle qui brisée, ne conserve qu’une partie infime de sa valeur ! « 

Cette histoire tirée du livre antique «  Le Collier de Glibettes «, fit le tour du Royaume, et les Soussiens firent fortune en délaissant les pierreries, pour se consacrer aux pièces d’or ! 

En récompense Freddo fut anobli le Bey, et il reçu le titre de Sidi qui comme chacun sait se traduit par Sir en Anglais!

Les Soussiens quant à eux continuèrent à lui accorder leur clientèle, ce qui fit son immense fortune.

Pièces jointes:
picsoucaseposter07a001.jpg
Re: LE GTB ET NOUS
14 février 2009, 02:22
Hello le GTB
>
> un SHABBAT SHALOM de Sousse ou je coule des
> heures heureuses...
>
> Gigi quoi qu'en en dise et que l'on fasse !! tu es
> la meilleure, tu es LA FEMME !! celle qui etait au
> coté de Raph de si longues années, et avec qui je
> n'en doute pas un seul instant c'etait rempli de
> bonheur et de complicité....
Re: LE GTB ET NOUS
14 février 2009, 03:25







ABAT-JOUR


Tu demandes pourquoi je reste sans rien dire ?
C'est que voici le grand moment,
l'heure des yeux et du sourire,
le soir, et que ce soir je t'aime infiniment !
Serre-moi contre toi. J'ai besoin de caresses.
Si tu savais tout ce qui monte en moi, ce soir,
d'ambition, d'orgueil, de désir, de tendresse, et de bonté !...
Mais non, tu ne peux pas savoir !...
Baisse un peu l'abat-jour, veux-tu ? Nous serons mieux.
C'est dans l'ombre que les coeurs causent,
et l'on voit beaucoup mieux les yeux
quand on voit un peu moins les choses.
Ce soir je t'aime trop pour te parler d'amour.
Serre-moi contre ta poitrine!
Je voudrais que ce soit mon tour d'être celui que l'on câline...
Baisse encore un peu l'abat-jour.
Là. Ne parlons plus. Soyons sages.
Et ne bougeons pas. C'est si bon
tes mains tièdes sur mon visage!...
Mais qu'est-ce encor ? Que nous veut-on ?
Ah! c'est le café qu'on apporte !
Eh bien, posez ça là, voyons !
Faites vite!... Et fermez la porte !
Qu'est-ce que je te disais donc ?
Nous prenons ce café... maintenant ? Tu préfères ?
C'est vrai : toi, tu l'aimes très chaud.
Veux-tu que je te serve? Attends! Laisse-moi faire.
Il est fort, aujourd'hui. Du sucre? Un seul morceau?
C'est assez? Veux-tu que je goûte?
Là! Voici votre tasse, amour...
Mais qu'il fait sombre. On n'y voit goutte.
Lève donc un peu l'abat-jour.

Paul Géraldy






Re: LE GTB ET NOUS
14 février 2009, 04:16



St-Valentin: à 106 et 91 ans, Jean et Andrée vivent l'amour "tous les jours"
Paru aujourd'hui, samedi 14 février 2009

Photo : Pierre Andrieu
Jean et Andrée montrent leur photo de mariage, dans leur maison de Mérignac le 12 février 2009
.

Fêter la Saint-Valentin? Quand on a fêté ses noces d'or voici 20 ans, c'est une question superflue: Jean et Andrée, 106 et 91 ans, vivent l'amour "tous les jours" depuis 71 ans de vie commune sans l'ombre d'un orage.

"J'avais 34 ans, elle était gosse. J'ai trébuché devant elle et elle m'a ramassé. Voilà!", résume, l'oeil rieur, Jean, les mains appuyées sur le pommeau de sa canne, dans leur maison de la banlieue bordelaise. C'était avant-guerre, en 1937 à Chinon (Indre-et-Loire) et depuis "chaque jour est un beau cadeau".

Des résultats d'analyses médicales traînent sur la toile cirée, quelques photos de petits-enfants ici et là, une pile de journaux déjà lus. Et les éclats de rire d'Andrée, mariée à "18 ans et demi" pour tourner la page d'une enfance malheureuse pavée de deuils.

"Quand je me suis mariée, ça a été le paradis. Et s'il y avait quelque chose qui ne me plaisait pas, Jean faisait des grimaces dans la glace jusqu'à ce que je me mette à rire", avoue Andrée, chevelure blanche peignée en arrière.

"On ne s'est pas marié à l'église, le curé n'a pas voulu de nous parce que j'avais refusé de me confesser", se rappelle Jean sans s'émouvoir. La belle robe de mariée est restée dans les rêves d'Andrée, par manque d'argent. "On était en costume de tous les jours", regrette-elle un peu aujourd'hui.

Un an de séparation pendant la deuxième guerre mondiale, puis deux enfants -Jean l'ainé, âgé aujourd'hui de 70 ans, et Michèle sa soeur cadette de cinq ans- et "pas une dispute" en 71 ans de vie conjugale...

Comment faire durer l'amour si longtemps ? "Il faut être patient et que chacun se comprenne", répond simplement Andrée, qui passe de temps à autre la main sur le crâne lisse de son "petit mari" et corrige un peu les dates qui s'embrouillent dans la mémoire de Jean.

Pour l'ancien électricien, à la retraite depuis 1958 après avoir participé à l'électrification des campagnes dans les années 30, la jalousie pourrait pimenter un peu l'affaire: "tous les jours je suis jaloux. Chaque fois que tu vas au portail je regarde à qui tu parles!", reconnaît-il devant sa femme amusée.

"Je n'ai rien à lui reprocher. Si la soupe n'est pas prête à l'heure, j'attends, je ne dis rien", illustre avec humour le centenaire, en chemise à carreaux. "On s'aime comme au premier jour. On n'a pas vu le temps passer", disent-ils en choeur, les rides du sourire au coin des yeux.

Par Béatrice LE BOHEC © 2009 AFP




Re: LE GTB ET NOUS
14 février 2009, 11:59
Je ne vous dit pas ce qu'est Nice
aujourd'hui:

Le carnaval plus la Saint Valentin, les restos
sont bondés!!


Pièces jointes:
carnaval-ustensile.gif
Re: LE GTB ET NOUS
14 février 2009, 14:06
A propos de la Saint Valentin,

Parmi tous les cadeaux choisis avec soin,

même s'ils sont superbes et précieux,

le plus beau des cadeaux c'est ce "je t'aime" dit et

répété, c'est ce regard, cette tendresse, cette joie...


Pièces jointes:
dyn002_original_300_350_gif_2584014_1636e877ddc73ccea0dcf6f5869c816f  couple.gif
Re: LE GTB ET NOUS
15 février 2009, 04:34
Elsaaaaaa, sans indiscrétion, tu en reviens quand de ton examen

de plafond de la syna de Sousse?

Dés que l'on te parle de cette synagogue, tu fonces!

Remarque, tu as la valise facile

Et je suis sûre que tu vas craquer très vite pour aller voir Freddy le voyant
et ta cousine Aline.

Freddy, on attend tes histoires avec impatience.

Même chose pour Douda.

Bonne journée


Pièces jointes:
Bonsoir disney_208.gif
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved