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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2012, 15:08
Ils étaient pour beaucoup d’entre eux sveltes.

Les marcheurs de l’avenue F. Roosevelt.
Certains marchaient en écoutaient de la musique
Du moment tendance yé yè ou romantique
Sortie d’un radio qu’il tenait sur les bras.

D’autres arborant le bouquet de jasmin
Collé à leurs oreilles ou pendu à leurs colliers.
Mais tous avaient un rendez vous qqs part.
Au café, dans une rue, dans un coin de plage.
En bombant le torse, nos jeunes prenaient la pose.

Les filles par deux par trois, riaient
Sur nos passages, en se retournant.

Chez nous, on n’osait pas le clin d’œil
Juste un salut, un bonjour un bonsoir
Le regard baissé presque fuyant.

Sur l’avenue Franklin Roosevelt
Il n’y avait pas que des sveltes
Des filiformes aussi, des biens portants
Affublés de surnoms qui ont fait leur temps.
Il y avait les vieux et les vielles assis
Jouant de leur éventail chinois ou tunes.
Par ces journées chaudes, devant
Une petite table, invitant l’ami de passage.
Chez le Sitbon elles étaient bien connues ces assises
Tandis que le père YAFFI fermait sa porte
A double battant de sa petite échoppe
De vins et de sodas
Bien avant que le soleil ne se couche.
Chez les Krief, les amis d’en face, la concurrence
Etait rude mais l’ambiance était la même.
Je vois et je raconte un pan de cette nostalgie
Qui ne semble pas finir mais qui commence

Toujours par YE HASSRA.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2012, 01:47
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2012, 10:20
POUR ELSA...FLEURS DE JASMINS CUEILLIES PAR UN BEAU SOIR DE BONHEUR A NATANYA.


hebergeur d'image
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2012, 10:35
Vous avez surement remarque que je suis un grand observateur. Oui j'observe tout ce qui me parait hors normes. Je décris certaines personnes de cette société, tout comme l'ont fait bcp de narrateurs du 19 iéme siècle. Je vois, regarde et puis je note dans ma tête tout ce qui me parait anormal.

Dans le récit qui va suivre CHOUF PAULETTE, vous allez lire un portrait qui loin d'être imaginaire reflète tant soit peu la personnalité de certaines femmes.

C'est de la pure ACHON ARA bien que celà soit vrai DANS CHOUFF PAULETTE.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2012, 10:36

PAULETTE.
PAR BREITOU FLEMARION.

Paulette est une amie presque d’enfance de ma femme. Et aussi une amie perdue de vue. Nous la rencontrons à l’abri du soleil sous un parasol sur la plage de Nataniya.

Elle fait partie d’une grande tribu tunisoise qui ne compte pas moins de 250 membres tous affiliés à la grande bouffe. Chaque membre accusant sur la balance pas moins de 150 kgs de viande. Autant les filles que les hommes. Devenues épouses et mamies aujourd’hui, le poids à suivi. Aucune balance digne de ce nom ne peut les supporter.
Donc, nous voilà assis en compagnie de Paulette. D’une épaisseur et d’un volume à vous donner le vomi et le vertige.

Des plantes de pieds bien larges supportant une paire de jambes poilues aussi grosse que les colonnes d’Hercule garnies de graisse. A hauteur des hanches, deux grands airbags sur les cotés latéraux. Lorsque nous l’avons vu rentrer sur la plage, elle peinait à avancer. Ces airbags tout en chair molle freinaient sa marche. Elle a mit 15 minutes pour faire 10 mètres et venir se jeter sur le transat tout en sueur tout en pouffant d’un ‘…AhHHHHHHHH ya rabi… !’ De soulagement.

J’ai horreur des grosses femmes qui se laissent aller dans la difformité.

Son visage bien mouchette la faisait ressembler à une grenade épluchée dont les grains rouges/ bruns, décor naturel, lui donnaient l’aspect d’un bombaloni ( chichi) percé sur lequel sont venus se greffer des petites pierres d’ombre. Hmoum ou brad.

Qu’à cela ne tienne, un profil monstrueux, une vue de face horribilus et vu par derrière, infamante nature qui donne à ses formes les disgracieuses rondeurs d’une bassine à linge cabossées made in La Goulette.

L’ensemble pour le moins étonnant et surprenant mais qu’importe ne connait pas de complexe. Pour couronner le tout un maillot à une pièce couleur noir qui m’a semblait avoir reconnu à l’époque goulettoise. Soit 30 ans depuis. Tout effiloché, laissant apparaitre des brins d’élastique.

Bien avant qu’elle n’arrive vers nous, je décortiquais sa démarche. Une démarche qui ne ressemblait en rien à une personne sortie d’une peinture de l’ ARTBOUSIER mais plutôt à de l’ARTOBESIEN. Picasso en aurait fait son modèle, la peindre en fermant les yeux, tant tout se confondait. Sans être trop méchant, j’ai cru voir Guernica remis en ordre.

Seule éloge en sa faveur, Paulette est drôle. Lorsqu’elle sourit, l’interstice d’entre ses gencives permet à l’air marin de circuler librement dans son palais. Et ainsi son gosier ne manquant pas de fraicheur marine n’a point besoin d’être hydraté. Tout est bien ventilé dans son for intérieur.

Lorsque j’ai vu de biais les fesses de Paulette, allongée, j’ai eu l’impression de contempler une montgolfière avachie sur la toile prête à prendre son envol dans le cas où un gaz impétueux et pervers viendrait prendre sa source à la sortie du mont de son cul.
J’ai prié pour que cela ne le soit pas, dans le cas contraire, j’aurai fait les frais, pour la première fois de ma vie, d’un survol de la crique, accroché à ses airbags.

D ieu merci, il n’en fut rien. J’avais pris mes précautions, alourdir mes jambes par trois gros lest de de sable pesant chacun 100 kgs, accrochés à mes chevilles afin d’éviter une envolée sournoise.
Il y a des situations merdiques dans la vie qu’il faut prévoir.
Une fois assise et son couffin de victuailles mis au frais, sous la petite tablette blanche, voilà qu’elle demande à son mari Hector, un mou fabriqué avec de la guimauve franco-tunisienne, s’il veut bien..
‘…Hector chéri, veux tu me passer de la crème solaire sur le dos… ?’
‘…Oui, ma poule adorée et comment… !’


A Suivre…

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2012, 11:50
Elle tire de son sac, un grand bidon d’huile solaire L’Oréal, fabriqué spécialement à son intention par la fabrique sur commande tout frais d’envoi payés.

Il le pose entre ses genoux alors que sa poule adorée s’étale de toute sa beauté sur le transat. Elle présente son dos. Son mari appuie sur le bec du bidon et dépose trois grosses giclées d’huile. Un peu comme le ferait un marchand de beignets qui verse son bidon d’huile dans son large récipient.

Le dos de la poule doit mesurer 50 cm sur 50 soit 250 cm2 de surface moucheté de grains de beauté aussi épais que le sont mes cors aux pieds. Et vas y qu’il commence à masser sous les gloussements de sa dulcinée qui émet de temps à autre un ‘…Oui, j’aime… !’ ‘Plus bas… ! Qu’elle lui ordonne. ‘…Ah comme c’est bon… !’ Le mari transpire met continue son massage avec bcp de soin. Et de crainte. Une demi heure plus tard, le dos de notre belle star est huileux, si huileux qu’une planche à voile glisserait sur cet affreux plan.

‘…Tu veux chérie aussi que je te passe la crème sur les jambes….?’ La guimauve.
‘…E’li bdé liltou i cemela…. !’ (Celui qui a passé une belle nuit qu’il la continue…!’)
Il reverse encore trois grandes bonnes mesures d’huile à bronzer sur ses grosses cuisses et fesses dont les plis ‘vagueux ‘ donnent le vertige.

Et là, le voilà reparti pour ce qui restera dans ma vie le plus grand des massages vu sur une plage. Couvrir 500 cm2 de peau crevassée n’est pas une sinécure mais le mari semble apprécier ce va et vient discontinu qui donne à son OBESITE MAJESTUEUSE une grande satisfaction.

Une heure à l’huiler. Enfin, elle se retourne et la même opération reprend sauf que, la surface de réparation est moins grande au vu du maillot à une pièce. Lorsque je me suis mis debout, j’ai eu l’impression de voir, vu de haut, deux très grosses concombres bien cirées, brillantes, dégoulinantes, RUTHY-LANTES prêtes à fendre les vagues de la mer avec par-dessus son mari, tout en équilibre, heureux d’avoir mis trois heures pour graisser l’obèse.

Arrive l’heure du déjeuner. Là mes amis, j’ai encore eu le sentiment de voir un traiteur garnir une table de convives de 100 personnes.
Il a fallu accoler une autre table à la première pour poser dix petits plats d’assortiments de salades de toutes sortes et trois gros contenants en alu. Dans l’un, un poulet frit, dans l’autre une bonne dose de pommes de terres cuites, quant au dernier, quatre belles tranches de gigot coupé en lamelles et baignant dans une sauce aux câpres. Elle nous invite à la curée mais au vu de tout cela, nous nous confondîmes, ma femme et moi, en excuses et en désolation.

En une heure tout était fini. Ramassé et mit dans un sac poubelle, la poule se transforma en CHAPON en moins de 60 minutes chrono. Un temps record digne de figurer dans le GUINESSE ET FACE BOOK.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2012, 11:51
C'est une histoire vécue dans l'un de nos villages! il s'agit d'un mec qui est tout le temps ivre mort et qui a des répliques osées mais assez marantes. Ce mec habite un peu loin du village et il avait une chienne de garde qui faisait le bonheur des chiens du coin. ayant marre de la voir se faire sauter par le premier "kelb" venu, il décida un jour d'y mettre un terme, alors il décida d'imbiber chaque matin le derrière de cet animal de Gas-oil avant de la laisser courir dans les champs. C'est ainsi que cette tâche fut prise en charge par sa femme et son fils et tous les jours que Dieu fait l'un ou l'autre parfumait la bête au Gas-oil ce qui lui rendit une certaine virginité du fait qu' à chaque fois qu'un chien la reniflait il était repoussé par l'odeur du mazout qu'elle avait à sa zoute. Ne voila t-il pas qu'un beau jour l'un comptant sur l'autre ils oublièrent de maquiller la chienne. Le soir venu notre chef de famille rentre comme à son habitude bien bourré, après avoir traversé son jardin, il se rend compte ne pas avoir aperçu la chienne..... il ressort s'assurer qu'elle était vraiment absente et comme il ne pouvait tenir longtemps sur ses pieds il appela son fils :" ya lakhdar! rouh chouf wine el kelba" en demandant au fait vous lui avez mis du gas-oil? l'enfant ne répondit pas du fait que ni sa mère ni lui ne l'avaient fait; il se mit au seuil de la porte entrain de scruter l'horizon pour voir où était cet animal et son père cria encore: "Wech? wouini el kelba?" et le gosse répondit: ya baba! je crois qu'il ne lui restait plus de gas-oil car je vois qu'elle est ramenée en remorquage.'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 juin 2012, 00:05
hebergeur d'image





LA HARA…SIDI MARDOUM
PAR BREITOU DE FLEMARION.

Je croyais avoir tout raconté, tout chanté, tout ‘proser’ mais je me rends à l’évidence, j’ai encore à raconter.
Cela remonte à bien loin, à presque plus d’un demi siècle. Lorsque tout enfant, mon père Deidou z’al m’emmenait certains vendredis à Tunis. Plus précisément dans le quartier dit de la HARA (quatre) ainsi était nommé le quartier juif de Tunis.
Il avait prit l’habitude d’aller déjeuner chez sa sœur Fritné, marié à un gentil rabbin. Chaydou était son prénom. Fritné était une femme au grand sourire, accueillante, généreuse bien que sa situation ne pétait la graisse ( me tboss él chyam) c'est-à-dire une situation financière juste. Très juste. Au delà du seuil de pauvreté d’où que mon papa tous ces vendredis midi passait pour lui donner une certaine somme au vu de sa précarité et de sa famille nombreuse.
Lorsque je tenais la main de papa pour traverser les ruelles, ma curiosité m’amenait à voler qqs images tels que ces boutiques, je dirais échoppes où tout un chacun tenait son petit commerce. Des cordonniers, des petites boucheries, et surtout des gargotes au plafond vouté. Des tailleurs, des colporteurs juifs La plupart des petites maisons suspendues avaient des fenêtres en fer forgé au style turc qui débordaient en hauteur sur les rues et ruelles étriquées. Des petits escaliers en ciment massif, rarement en marbre, étaient coincés entre deux murs souvent mal blanchis et mal éclairés. Sans rampe pour se tenir. L’étroitesse de ces escaliers usés aux nez incurvés en leur milieu ne permettait pas deux passages à la fois. Il fallait soit attendre en bas que le locataire monte ou laisser descendre le voisin debout en haut.
Il y avait surtout des ‘zenkats’ des impasses. Et ces impasses se terminaient parfois en cul de sac. Le soleil était interdit d’accès.
Les rues de vraies coupe gorge étaient pour la plupart étroites, et mal entretenues.
Donc papa et moi nous montions ce genre d’escaliers sombres pour enfin atterrir au logement de ma tante FRITNE qui habitait une loge à deux chambres donnant sur la terrasse, le dernier étage d’un immeuble à trois paliers.
Un petit wc turc était engoncé dans un petit coin de cette loge qui avait deux chambres. L’une d’elle faisait office de salle à manger, l’autre de chambre à coucher. Le soir, tout se transformait. Les zrabis ( tapis) prenait la place de la table et des chaises. Aucune commodité, que de la promiscuité.
Une terrasse aux parapets construits en ciment, d’une hauteur de un mètre et blanchis à la chaux vive avec par moment des endroits où des croutes humides étaient accrochés au coté latéraux.
Des fils électriques étaient suspendus à hauteur d’homme et il fallait que toute cette smala prenne ses gardes pour ne pas être pris dans les fils lorsqu’elle devait aller d’un coté à l’autre. Le péril était quotidiennement présent.
Vers le mois de Mai, je voyais souvent courir des lézards sur les parapets et des blattes rentrer et sortir par des interstices , ces nids à insectes en tout genre. Mais chez ma tante Frité, malgré tous ces inconvénients, elle était exigeante sur la propreté.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 juin 2012, 13:02
Un goulettois ca rigole aussi.

Pour mémoire, pour ceux qui l'ignorent et combien dois-je le rappeler, je suis cosmeteur c'est à dire que je commercialise des articles pour les gens de couleur noir. Ainsi que qqs produits de magie et aussi qqs crèmes pour voluminer les fesses. Etc...

Une dame bien bronzée super, couleur charbon franchit le seuil de ma boutique..

'....Bonjour Monsieur, il parait que vous vendez des crémes pour faire grossir les fesses...?
'...Oui madame résultat garanti au bout de trois semaines....! 20 €...!'

Elle paye et elle s'en va.

Trois semaines plus tard elle revient...

'...Vous vous souvenez de moi...? Monsieur...?
'...Non qui êtes vous...?'
'...La dame de la crème grossissante...!
'...Ah alors ca a marché....?
'....Regardez donc par vous même....!
'...Vous avez une fesse bcp plus grosse que l'autre...!
'...Justement, ca a marché d'un coté mais de pas l'autre...!'
'...Vous avez bien équilibré les doses...?
'...C'est à dire que on mari est MANCHOT...!

-Rentre une dame de couleur avec son chien.

'...Monsieur, n'avez vous pas une crème éclaircissant pour mon petit chien...??? Je voudrais que ces taches disgracieuses disparaissent...?
'...Aâl sbah él fétah...? (Pour ce matin de paix)
'...Combien elle coute donc cette crème citée...?
'...Ye rabi sobhanéc...?
'...Donnez moi en deux alors....!'
'...Al sbah él mabrouk...! Pour ce matin de joie.
'...Ok, je les prends les trois...!'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 juin 2012, 14:05
Je me suis réveillé ce matin
Avec mes 18 ans.
De par en dessous mon balcon
‘…J’arrive mon bon Pierrot,
J’ai fini mes leçons… !’
Et nous voilà tous les deux
Marcher ensemble
Vers le terrain de notre passion.
‘…Salut Charly, y’a quoi ce soir… ?’
‘…Nous allons à la chasse des têtards… !’
‘….Salut Roger où vas-tu… ?
‘…J’ai un match de volley à jouer… !
‘…Salut Nino comment vas-tu… ?’
‘…Je dois prendre mon train… !’
‘….Et toi Dédé que fais tu… ?’
‘…Je dois voir mon ami Farhi… !’
‘…Salut Mireille y’a quoi dimanche… ?’
‘…C’est mon anniversaire, il y a boum… !’


Je me suis réveillé ce matin
Avec mes 18 ans d’il y a longtemps.
Et ne j’sais plus comment.
Le temps a filé ma belle maman
Et toi avec depuis qq temps.

‘..Salut mes amis d’avant.
Vous restez tous avec vos 20 ans.

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Je me suis réveillé ce matin
Avec mes beaux 20 ans.
Et dans ma tête des refrains
Des chansons d’antan.
Le pick up de l’ancien temps
Bouffait des disques à chansons.
Il était beau ce temps, ce temps
Que nous vivions en toute saison.
Le temps de la plage, des jeux d’enfants
Etait bien loin derrière nous.

Puis arrive le ballon qui nous tourne la tête
Bien plus que les filles de raison, nous en étions
Amoureux sur tous les terrains du moment.
Puis le temps a passé et loin sont mes vingt ans.
Mais je garde dans ma nostalgie cependant
Cet air de fête ……Qui me rappelle mes jeunes ans.

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Ding dong
Ding dong,
Il sonnait le carillon au loin
Celui de la modeste église
Il sonnait tous les dimanche matin.

A la Goulette,
Tous les dimanches
Le son des cloches
Nous rappelait la messe.
DiiiiIIng…D oooonnng….
Il effrayait les oiseaux,
Les noirs martinets,
Les moineaux de notre cité
Et les mouettes blanches aux vols blancs
Dessinait de grandes circonvallations
Dans le ciel bleu, sans nuages et sans orages.

Et sur le parvis de l’église, les vieilles usées
Enveloppées dans leurs mantilles noires
Trainaient leurs pas, le chapelet dans la main,
Elles se signaient sous la voute du portique,
En baissant la tête pour prier le Seigneur.

Je n’ai plus vingt ans….
Mais dans mon cœur, il sonne autant.


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