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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 août 2014, 02:06
Est que c'est Vivi Hayoun que est sur cette photo?
le premier a droite, a l'occasion de la bar-mitsva de son fils en Israel il y a plusieurs annees
Pièces jointes:
VIVI HAYOUN.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 août 2014, 02:18
Salut a tous,
Le sandwitch tunisien!!!
A Ashdod, il y a un jeune marocain de Beer-sheba, specialiste du sandwich tunisien,tres tres bon,et je ne manque jamais de lui rendre visite chaque fois que je vais a Ashdod, et mes petits enfants me demandent souvent le sandwith tunisa..iii.!!!
Cela fait plus de vingt ans que je n'ai mis les pieds a Natanya!!!!
Les plages d'Ashdod sont d'acces plus facile, il y en a plusieurs.
Cela n'arette pas de bombarder, ma laassot.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 août 2014, 23:09
Shalom Yosseph

Notre ami Vivi Hayoun' aujourd'hui Dr Victor Hayoun est tres actif dans la communaute de Nathanya' sa photo dans cet article

[www.harissa.com]

et tout recemment il etait un des organisateurs et le presentateur de la soiree a la mamoire de Raoul Journo, a Affoula, dont voici le link:

[www.harissa.com].
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 août 2014, 02:08
Merci Braham,
Je constate qu'il ne sagit pas du meme Vivi Hayoun.
Toda Raba
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 août 2014, 12:09
Lei yekhedmem bel AYOUN amin.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 août 2014, 12:10
LA MORT DU HAMSTER.

Ma belle sœur, avant de partir en vacances, confie aux bons soins de notre employée son hamster.

Elle lui laisse des directives bien précises comme nettoyer sa cage tous les jours, lui donner à manger, à boire etc…..Hier Dimanche…Au phone..

‘…Mr Albert,bonjour, s’il vous plait, s’il vous est possible de remplir le bol d’eau du Hamster… ! Merci.’
‘…Lydia, j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer, j’ai trouve ce matin le hamster en lambeaux, déchiqueté… !’
‘…Comment cela qu’est ce qui s’est passé Mr Albert…. ?’
‘…Il a été attaqué, je pense par des souris voraces, elles ne lui ont laissé aucune chance juste deux yeux, un bout de patte et plus rien… !’
‘………………………….. !’
‘…Tu es là Lydia… ?’
‘….Pas possible, meskine, si je savais je l’aurai pris chez moi, qu’est ce que je vais dire à Yaël… ?’
‘…Ben, écoute, je vais lui envoyer un faire part, et bien sur, nous allons demain l’enterrer devant le seuil de la boutique, je ferai un kaddich et toi une fatha… !’
‘…Meskine… !’ Je sens qu’elle va pleurer.
‘…C’est pas grave enfin, ce n’est qu’un hamster ni plus ni moins….Il aura tous les honneurs dus à son rang de toutes les façons, tu as bien lu le petit mot de mon frère ‘…HAMSTER MTA Z…!’Donc il s’en contrefiche… ! Encore heureux que sa femme ne nous ai pas laissé un âne… ! Allez calme toi, tout va s’arranger, il est au paradis ne t’inquiètes pas… !’
‘…Meskine…Le pauvre….!’
‘…Ecoutes Lydia ce n’est ni un frère ni une sœur juste un petit rat… !’

Ce matin, elle rentre au boulot avec une tête d’enterrement mais ce qui l’a faite le plus flipper, c’est que j’avais fais une demi heure avant qu’elle vienne, un trou devant le seuil….Et là, elle s’est mise à pleurer.
‘…Lydia mais enfin ne pleure pas, c’est juste pour enterrer un petit poisson devant le seuil…Ton hamster est bien vivant… Va lui donner à manger…!’

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 août 2014, 12:13
CONTES ET LÉGENDES DE TUNISIE. PAR ALBERT S.

Bââbouss el bled.

Pour une fois, cette narration ne parle pas du fameux CHÂÂ mais d’un certain Chloumou El Khfif natif de la Goulette.

En 1954, sans doute bien avant l’apparition des soucoupes volantes, par un mois d’été alors que la sieste et la canicule battaient son plein, Chloumou en saroual ( pantalon traditionnel tunisien) se met à hurler dans la rue….

‘…Yé ness CHOUFFOU ‘….BABOUSS EL BLED’…Regardez bonnes gens la queue de la ville… !’

Il court à travers les rues et ruelles comme un dingue tjs en hurlant sur cette apparition qui de détache dans le ciel bleu du coté de SIDI BOU SAID.
Intrigués, les goulettois qui sur leur balcon, terrasse ou fenêtres voient cette chose qui semble danser entre ciel, mer et terre.

En qqs minutes, une foule immense se forme sur l’avenue ROOSVELT ainsi que sur l’avenue AHMED BEY (devenue HABIB BOURGUIBA depuis).

On accourt de toutes parts et tout un chacun y va de son interprétation. Bcp pense à un signe divin, et les italiens de la Piccola Chichilia se signent devant l’apparition alors que d’autres tombent à genoux.

Pour peu, les cloches de l’église auraient sonné devant ce ‘miracle’.
Plus de 3000 personnes, agglutinées les uns contres les autres, prisent d’un élan fiévreux et guidés par notre sire, décident d’aller voir cela de plus prés.

La passerelle nord est franchie, le Kram est dépassé ainsi que Salammbô, Carthage, etc et à mesure de leur avancement vers ‘la chose divine’ la foule grossissait à vue d’œil. Bcp imploraient Marie et Jésus, d’autres ‘…Allah..’ et les Juifs ‘MOUCHI RABI’, Moise.

La colonne d’imbéciles était si longue et étirée que les premiers de tête étaient déjà sur la corniche de la MARSA tandis que le peloton à l’arrière était encore au KRAM.

Enfin, c’est l'assaut des flancs de la colline de SIDI BOU SAID, la falaise rouge là où trône le sémaphore. La montée du sentier était si pénible, sous le soleil ardent, que bcp d’entre eux s’assirent à même la terre, allumant des bougies à la gloire des saints, refusaient, par tant harassement, de continuer l’ascension du mont ‘EL RIH’.

Les premiers arrivés, exténués avec à leur tête CHLOUMOU EL KHFIF ( le léger) ne purent que constater à leur grande déception que le fameux ‘babouss’ n’était rien d’autre qu’un cerf volant qui volait bien haut dans le ciel pur et tenu par un gamin en compagnie de son papa.

Pour toute compensation on surnomma l’idiot de CHLOUMOU EL BÂÂBOUSS.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 septembre 2014, 00:25
CONTES ET LEGENDES. AOUT 2014.

Le 17 Avril 1902, vers les 14 Heures 30, Maïra Abitbol épouse Nathan, est debout devant sa dekhana (bâtit avec un fourneau) manque d’imagination pour bien honorer la fête de Ytro.

Comme chaque année, la famille s’accommode des qqs pâtisseries et confiseries que son mari, rabbin à la hara, apporte dans son couffin.

Maïra, devant sa pate pétrie, peine à imaginer ce qu’elle pourrait créer d’innovent pour surprendre son mari et ses enfants. Elle décide d’étaler sa miche de pâte sur le plan de travail tout en lui donnant une forme rectangulaire, mais très fine avec son rouleau, un bout de manche à balai.

Comme inspirée par une fée pâtissière, elle découpe des fines lamelles qu’elle laisse reposer. Son intention est de les plonger, plus tard, dans l’huile chaude pour en faire des lamelles frites et ensuite les saupoudrer de sucre.

Elle verse une bonne quantité d’ huile d’olive vierge dans une casserole qu’elle pose sur la grille de sa dokhana, puis elle va se reposer un moment sur le divan.
Elle s’assoupit tandis que l’huile chauffe.

Sa fille Kmi’ché, âgée de 9 ans, rentre dans la cuisine et remarque ces lamelles de pâtes fines étalées en bon ordre.

Pour s’amuser un peu, elle se saisit de l’une d’elle. Elle l’enserre autour d’une cuillère en bois et la plonge dans l’huile bien chaude. Elle laisse la matière se dorer légèrement, puis retire la cuillère et voilà qu’une forme se crée, une pâtisserie ronde, aux lamelles bien serrées.

Elle pose cette dernière sur une écuelle en bois pour l’égouttage. Elle récidive l’opération au moment où sa maman réveillée en sursaut, se précipite dans sa cuisine. Et là elle voit sa fille faire des ronds de pâtisseries.

‘…Ech’kââ’da tââ’mel ye benti… ? ‘Qu’est ce que tu fais ma fille… ?’
‘…Chey habit net’jabél ye mââ… ! Je voulais m’amuser… !’
‘…Kifféch ââmelt el fourmat e’dou… ? Comment a tu fais pour faire ces formes… ?’

Et de lui montrer la façon de procéder.

Maïra n’en revient pas. Elle s’exécute sur le champ, essaye de régulariser les formes tant bien que mal. Une heure plus tard, toutes les lamelles en forme rondes sont frites.

Avec un peu plus de maitrise, ces dernières se retrouvent bien régulières dans leur rondeur.

Un fois les formes égouttées, elle les saupoudre de sucre. Elle en goute une et trouve cela très délicieux.

Son mari rentre le soir et le voilà bien surpris de constater cette nouvelle pâtisserie trôner sur la table.

‘…Chnoué e’dou yé mrââ… ? Qu’est ce donc cela femme…?’
‘ …Basta m’douara ou mghel’fé bél soccor… ! Une forme de pate ronde saupoudrée de sucre… !’

Le lendemain, elle décide de faire gouter son œuvre à sa voisine. Cette dernière est enchantée tant par la forme que par ce gout croustillant et fondant.
En qqs jours, Maïra se fait connaitre, dans le quartier de la Hara pour ses ‘…Basta m’dourin … !’

Elle décide de commercialiser sa sucrerie pour deux demi sous la pièce.
Elle enchaine les commandes à tel point que sa cuisine ne suffit plus à contenir les plateaux et les paquets.

Faute d’espace, elle loue une petite grange, juste en face de chez elle, qu’elle aménage en atelier de fabrication. Sa renommée est faite.

‘…Ye mââ, loucen fi youd, el soccor tgha’dessem fél ââchel... ?’Maman, et si au lieu de saupoudrer avec du sucre tu ne les plonges pas dans un bain de miel… ?’
La Basta ‘mdoura… ! Prit ainsi le nom de DEBLA ( manicotte) grâce à l’idée géniale de la fille de Maïra.

Son arrière- petit- fils ouvrira sa première boutique au centre ville de Tunis sous l’enseigne de NATHAN.

A Paris, deux boutiques ‘…CHEZ NATHAN ‘voient le jour en 1950, une dans le quartier de Montmartre, l’autre sur le Bd de Belleville.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 septembre 2014, 02:01
CONTES ET LÉGENDES DE TUNISIE. SEPTEMBRE 2014.PAR ALBERT S.
1946.

Abdelmajid Nabli alias Bouscara (buveur de vin) de condition miséreuse, on pourrait dire aujourd’hui SDF, mendiant autrefois, vivaient de qqs subsides et surtout de ce qu’il trouvait dans les poubelles du coté de la Goulette.
Il disait à tout ceux et celles qui voulaient l’entendre qu’il était descendant de MAHOMET.

Il logeait dans un petit abri sous les murs du FORT CHARLES QUINT. Un tas de cartonS lui servait de litière et pour se couvrir et se protégeait du froid hivernal, des journaux comme couverture venaient s’ajouter à son manteau usé.
Par un heureux hasard, alors qu’il fouinait dans une poubelle, il tombe nez à nez avec une petite bourse.

Curieux, il s’empresse de l’ouvrir et là ébahi, frémissant par tout son corps, il découvre des pièces d’argent. Il en compte 135.

Il enfouit ce petit trésor dans sa poche et s’en retourne vers son abri. Par sécurité, il planque sa fortune dans un trou creuser dans le sol et pour le repérer il pose par-dessus une grosse pierre.

Première chose qu’il fait, il se paye un bon hammam du coté de la RUE TAHOUNET EL RIH. Il se rase et notre homme change de vêtements, ces vieilles nippes sont remplacées par un costume modeste au grand étonnement des goulettois qui voit cette curieuse transformation.

Son allure a changé au fil du temps et le voilà rentrer à la mosquée pour prier, lui qui, du soir au matin invectivait D ieu et tous ses anges.
Abandonnant son abri, il achète un lopin de terre derrière la gare DE GOULETTE NEUVE. Un endroit désert, marécageux.

Il construit de ses mains, une modeste bicoque en bâtit. Une autre pièce viendra s’ajouter sur l’un des cotés de ce réduit de 15 M2.
Les goulettois se posent des questions quant à ce changement survenu du jour au lendemain.

Nabli se fait saluer même dans les rues de la Goulette par ses congénères.
Assis devant le seuil de sa bicoque, Nabli pense à fructifier son petit trésor. Il engage un jeune manœuvre et lui propose de défricher le lopin de terre qui se trouve devant sa maison.

Une semaine plus tard, le petit terrain est défriché.

Errant parmi les ronces, il voit des graines brunes sur des bourgeons de ‘…HORIC... !’ Curieux, il en prend qqs unes dans sa paume et les porte à sa bouche. Il trouve le gout un peu sec et amer. Une idée lui vient en tête, faire griller cette dizaine de matière. Mieux encore pour lui donner un peu plus de ‘piquant’ il rajoute un peu de sel sur ce qu’il est entrain de griller.

L’opération terminée, il re-goutte ses graines et trouvent qu’elles sont comestibles et apaisantes.

Muni d’un couffin, il s’en va cueillir tous les bourgeons secs des ronces et trois heures plus tard, son tas de graines pèse 3 kgs.

Fort de cela, il se met au travail. Son tas de graines brunes est grillé et salé. Il confectionne des petits cornets qu’il remplit de cette denrée et s’en va dans l’après midi se poster juste devant le café ‘…Au petit Pompon Rouge.. !’ Café bar tenue par une française, pas loin du Casino. La patronne trouve ce sans gêne, en gandoura, mal placé et elle le lui fait savoir.

Nabli se poste alors juste en face. Agenouillé devant son couffin, il guette son premier client et pour mieux appâter les passants, il leur offre qqs graines de sa fabrication.

Enfin, après deux heures d’attente, un premier curieux lui achète un paquet de sa production. Pour 5 centimes. Puis un second et en fin de journée, ses trente paquets sont partis. Il compte sa recette, 150 centimes.

Il est heureux notre NABLI qui chaque jour se postera face au bar en question.
Le matin, il s’active à récolter toutes les graines ( de lin) issues des ronces sauvages qui tombent entre ses mains allant même faire la quête dans les champs abandonnés bien loin de la Goulette…Le Kram, Salammbô, Carthage, etc…Et vers le midi c’est par kgs qu’il rentre bien chargé chez lui.
Une semaine plus tard, c’est 100 qu’il commercialise devant les cafés, brasseries et devant le cinéma REX. Toute la goulette en raffole de ces graines pépites brunes et salées.

La MELHA BNINE est née sous les mains de très connu NABLI, originaire de FOUM TATAOUINE.

Voulant diversifier son petit commerce, des graines de GROSSE COURGE. Trois mois plus tard, il en récolte les graines blanches, les fameuses pépites qu’il fait encore griller et saler. Les ‘gloubes’ apparaissent dans son panier d’osier tjs en cornets.

Au mois de Mai 1947, il se rend dans sa ville d’origine pour retrouver sa famille mais aussi avec une idée derrière la tête. Acheter des sacs de cacahuètes.
Sa livraison arrive jusqu’à chez lui et notre ingénieux monsieur se met à l’ouvrage. La cacahuète grillée est née aussi avec ou sans son écorce. Les amandes grillées, les pépites noires et tout cela sera exposé dans sa vitrine ambulante garée un peu partout dans la grande avenue principale de la Goulette.

Il achètera, plus tard dans sa ville d’origine des terrains que ses cousins ensemenceront de toutes sortes de plants.

Sa fortune est faite grâce à ces condiments très appréciés par les tunisois et les banlieusards.

Sur les plages, il se fera connaitre par son cri devenu célèbre, autrefois ‘…JE SUIS LA…Bonnes gens… !’

A sa mort en 1969, ses enfants prendront la relève de son commerce fleurissant sous les pseudonymes de la ‘…Perche…’ ‘…OUI…OUI… !’ et ‘…VOILA …VOILA… !’

Vous les verrez encore aujourd'hui , foulant pieds nus les sables dorées écumer les grandes plages de la cote nord avec des blouses différentes, blanches ou grises.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 septembre 2014, 02:23
Malheureusement ces deux magasins NATHAN de Paris ont fermé. En premier celui de la rue Richer à Montmartre, remplacé par les Ailes, qui a aussi fermé. Puis celui de Belleville, remplacé par un fast-food-pâtisserie non cacher.
A Belleville il ne reste plus que Nani. Avec beaucoup de boutiques fermées la rue Richer est bien calme. L'animation d'antan a disparu.

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