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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 septembre 2014, 07:36
Anna-Nina Bizougli.


'......Bonjour mes frères! je suis Tunisienne comme vous ,mais Musulmane par accident;un peu comme toute l'humanité,nous ne choisissons pas ,ni le lieu de naissance,ni la confession des parents! Toute petite mon père m'emmenait tous les jeudis prendre un croissant dans son Café( à la rue de Rome il n'était pas cafetier ,mais ingénieur,je dis son café parce qu 'il le nommait ainsi);donc nous habitions la médina;il faisait un crochet et me faisait traverser la HARA ,et me disait:"tant que nos frères de confession Juive vivront ici tant qu'il y aura des ghetto de par le monde ,il faudra avoir honte ! Nous naissons libres et égaux!Il n'y a aucune différence entre les êtres humains!Mon père comme moi était musulman par "accident" il était DEISTE à la manière de Voltaire.'Les Musulmans que nous connaissions c' étaient nos voisins ou la famille.Nos amis connaissances étaient Juifs moi j'étais à l'école des soeurs,ma petite soeur était à l'école de la rue el méchenka dans l'ancien palais du caïd NESSIM .Mes copains et copines étaient Juifs,j'allais gouter chez omi Rahil,la grand_mère de mon frère et ami Samuel Tubiana(que Dieu ait son âme),quand on sortait du Lycée elle nous guettait du balcon du premier étage de leur immeuble de l'avenue de madrid,et quand je ne voulais pas monter elle me disait monte "yarrani kobbara alik"(ce qui rendait Sam fou furieux),je t'ai fait des you-you,ou des fricassés,ou un couscous boulettes(manger u n couscous boulette à 17h il fallait le faire! Qui a dit que les Juifs étaient"radins",racistes,FAUX FAUX!Je suis là pour témoigner! Omi Rahil voulait mourir en Israel,moi du haut de mes 15ans je lui disait"je te promet omi Rahil ,dés que je travaillerais je t' achéterais le billet,alors elle m'embrassait,elle sentait,le hénné ,le clous de girofle ,l'ambre et le musc ,elle sentait fort la TENDRESSE! Elle est morte avant d'aller en Israel je l'ai pleuré et j'ai "porté "son deuil 40 jours ö ya mimti Rahil comme tu me manques!Je sais que de ton Paradis tu veilles sur moi!Les jours ou je sens la déprime me grignoter le coeur,je pense trés fort à toi :tu me disais "idhak li dounia didhaklik"voila ma Rahil d'AMOUR j'essuie mes larmes et NIDHAK! je sais qu'on ne peut pas arrêter le temps,mais je sais que vous manquer à la Tunisie!Oh mes TUNES je vous aime!

Ô mes amis ,si vous saviez le déchirement ,quand vous êtes partis,je pleurais dans les bras de"BABA SIDI" le gd-père de Samuel mon frère,je ne voulais pas qu'il parte ,c'était un peu égoïste de ma part,car j'ai fait un transfert quand omi Rahil est morte,la maman de Sam avait pris la relève pour les gâteries,mais l'empreinte d'Omi Rahile était indélébile! Comme la vie est drôle parfois!je me retrouve avec plein de frères et soeurs sur HARISSA,!IL y a une chose qui me vient en mémoire,un jour,en passant par l'avenue madrid,je passais mon chemin,ne voulant pas monter,omi Rahil m'apelle:monte,devant mon refus ,elle descend m'attrape par le col de mon manteau m'oblige à monter(je ne sais où elle à trouvé la force de me traîner),me"jette"dans le hall et me dit:"tu es fâchée avec cette bourrique de Sam,quelque soit le motif deux choses ne prend jamais de décision en colère,et ne dit pas un mot en colère,en plus si tu as partagé' l'eau et le sel, c'est à la vie ,à la mort !"et j'applique ces deux règles! merci NICOLE GANDUS et merci CLAUDE BONAN pour votre petit mot CHABAT CHALOM !vive l'amitié entre TUNES!

ÉCRIT PAR Anna-Nina Bizougli Sur Harissa.com DE FACE BOOK.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 septembre 2014, 13:03
Chez Mabel notre boutique magie hrouchouts cosmétique etc….

Rentre un monsieur marchant avec deux béquilles. Il est handicapé d’une jambe.

‘…Bjr monsieur, on m’a dit que vous avez une huile SANS PIEDS…( En effet, il y a une plante des iles qui s’appelle SANS PIEDS…)
Surpris, je le regarde et la question tombe toute seule…
‘…Que comptez vous en faire Monsieur… ?’
La noire qui est prés de lui se met à rire doucement.
Je lui conseille de s’éloigner un peu. Mais elle rigole plus encore.
‘…Donc Monsieur… ?’
‘…Il parait que si je ointais ma jambe je pourrais peut être ….
‘…Retrouver le morceaux qui manque mais dans ce cas là, c’est l’huile AVEC PIEDS qu’il vous faut ou alors MACHE PRESSE..( Elle existe celle là aussi)
‘…Conseillez moi alors… !’
‘…Ecoutez prenez la deuxième et je vais vous trouvez dans ma cave AVEC PIEDS comme ca vous augmentez vos chances de retrouver votre demi jambe… !’
Je lui vends dc les deux huiles.
Trois mois plus tard…

Le revoilà mais sans les béquilles.
‘…Alors, elle a repoussé à ce que je vois…. ?’
‘…Non, à l’hosto ils m’ont mit une PROTHESE… !’


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 septembre 2014, 03:08
Chez Mabel notre boutique magie hrouchouts cosmétique etc….
Rentre un monsieur qui cache sa bouche avec du scotch noir, et oui il est noir donc il est assorti.

‘….Qu’est ce qui vous arrive mon brave… ?’
‘….MMMMMMmmmmm… !’
‘…C’est votre dernier mot…. ?’
‘…MmmmMMMMM….. !’
‘…Ah vous êtes muet… ?’

Enfin une parole prononcée…

‘…Sans dents… !’
‘…Ah vous êtes un sans dents et vous cachez votre infirmité pour ne pas recevoir des quolibets… ?’
‘…O…ui…. !’
‘…Sans paroles aussi, et bien il en cause notre président national… !’
‘…Bis..Cuits… !’
‘…Biscuits quoi… ?’
‘…Un bis..cuit…. !’
‘…Un sans dents ne peut pas croquer de biscuits enfin… !
‘….Alors un bis..Pas cuit mais trempé dans l’eau comme de la fteta…. !’
‘…Ok…Ftété…C’est…quoi… !’

En marmonnant.

‘…Comme de la mie plus facile à macher… !’
‘…MAIS Je n’AI pas de dents je suis sans… !’
Enfin, il retire son scotche devant tous les clients.
‘…HOU…HOU…UN SANS DENTS…MON D IEU QUELLE HORREUR…. !’ Crient tous mes clients et le voilà fuir meskine en laissant glisser son pantalon qui n’a pas d’attache.

SANS DENTS ET SANS PANTALON. Quelle misére.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 septembre 2014, 10:00
Sam le chat de RODOLPHE mon gendre.

Il y a 10 ans ou presque, Sam mon premier beau fils fait une surprise à celui qui allait être mon second gendre, un chaton. Juste âgé de qqs jours et comme il aime à le répéter une petite boule recroquevillée.
Le petit chat portera dc le prénom de SAM.

Rodolphe l’adopte donc et s’en occupe avec bcp de soins. Le petit chaton grandit et lorsque RODOLPHE se marie, le chaton âgé de 6 mois fait partie de la maison.

Emmanuel nait, le chat ente temps a prit du poil et du poids. A la naissance d’Emmanuel, SAM prend plaisir à veiller au sommeil du bébé.
Arrive le moment où Emmanuel se met debout et le voilà jouer et câliner avec ce qui sera son ‘jouet’.

Rachel arrive deux ans plus tard puis ce fut le tour de GABRIEL. Sam est tjs là à se balader d’ente les jambes des petits sans jamais montrer une mauvaise humeur ou une saute d’humeur.

Les enfants s’habituent à sa présence dans l’appartement de la rue des Bordeaux à Charenton-Ecoles puis dans le pavillon d’Yerres où SAM trouve le grand espace. Il sort et rentre quand il veut à des heures fixes sinon, il trouve la porte fermée dés 20 heures.

Il est membre à part entière de la famille.

Le 20 Juillet 2014, toute la famille fait son Alya sauf SAM qui est confié aux bons soins d’une amie de RODOLPHE qui habite Bordeaux.
Mon gendre promet de venir le reprendre et effectivement, Rodolphe est là à Paris pour ses affaires personnelles et surtout remplir sa promesse faire l’ALYA POUR SON CHAT. D’autant plus qu’il manque bcp aux enfants. Les formalités sont faites et SAM voyagera en terre sainte dans qqs jours.
Mon gendre l’a retrouvé bien triste et surtout amaigri. Mais quelle ne fut sa joie de voir devant lui son protecteur. Il saute dans ses bras et le lèche à n’en plus finir.

Les enfants l’attendent avec impatience et je pense que lui aussi sera heureux de retrouver sa famille en ISRAEL.

Reste un problème de taille devra t’il faire lui aussi son OULPAN… ? Pour se faire intégrer…. ? Seul un grand RAV pourra nous le dire.
La famille de mon gendre est à présent au complet.
Bonne Alya SAM et bcp de joie et de santé.






Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 septembre 2014, 11:51

Faites connaissance avec Amanda le travesti.

(Dans ma boutique cosmétique, hrouchouts de magie et capotes, rentre Amanda, un futur travesti ‘….brésilien… !’

J’ai connu AMANDA alias Zeinéb dans ma boutique du Fbg Du Temple le 14 Décembre 1998.Il/ Elle avait 18 ans.

Elle se fait passer pour une brésilienne et donc j’ai joué le jeu pour ne pas la blesser. Respect.

Dans les précédents sketchs Amanda fait parler d’elle.)

Il y a qqs jours, je vois rentrer dans notre boutique une dame sur une chaise d’handicapée, poussée par une autre dame aux cheveux éméchés.

Elle a la tête enveloppée de bandage (genre momie) un bras dans le plâtre et sa jambe gauche emplâtrée aussi.

Celle qui pousse..

‘…Bonjour Albert… !’
‘…Nous nous connaissons Madame… ?’
‘…Elle si mais elle ne peut pas parler comme vous le voyez… !’

Celle qui a le bandage enveloppant sa tête, découvre légèrement la partie de sa bouche.

‘….Albert c’est moi… !’
‘….Pardon, qui toi… !’
‘…Amanda… !’
‘…Amanda pas possible mais qu’est ce qu’il est arrivée… ?’
‘..Une tragédie, je ne te raconte pas .. !’
‘…Tant pis.. !
‘…Si si je te raconte alors, j’ai passé trois semaines aux iles Canaris, avec des copines, on s’éclatait comme pas possible, chez un riche magnat du pétrole, un émir… Un vicieux comme pas d’autres....!' Pour mettre de l’ambiance, il m’a mit dans une grande CAGE, tu sais pour faire mon numéro devant tout le monde, une très bonne idée d’ailleurs… Je me suis contorsionnée comme je ne te dis pas et j’étais vraiment la star de MINUIT ce soir là… Une fois sortie, j’étais toute en sueur…
‘…Tu vas me raconter toute ta vie, abrège, j’ai du monde… !’
‘…Je transpirais tellement que j’ai eu une envie d’aller faire trempette dans sa grande piscine…Un bain de minuit avec tout le monde, je sors la première et …
‘…Fissa Fissa… !
‘…Chut enfin, je ne veux pas qu’on me prenne pour une arabe, donc, je cours comme une folle, je prends mon élan sur le tremplin et je fais un plongeon comme je ne te raconte pas et là, alors que j’étais en vol plané en l’air, je m’aperçois qu’il n’y a avait d’eau…
‘…Pas un sceau d’eau… ?’
‘…Rien et hop sur le carrelage, j’ai senti la mort dans l’eau… !’
‘…Comment la mort dans l’eau puisqu’il n’y avait pas d’eau… ?
‘…Enfin Albert, c’est une expression, je me suis retrouvée dans le coma de la mort. Je ne te dis pas, toute ma famille est passée devant mes yeux mais moi j’ai fais semblant de ne pas les reconnaitre parce que si je les avais reconnus, ils m’auraient demandé du fric… ! Voilà, trois jours dans le COMA…..Puis deux jours dans la reconnaissance ( elle veut dire convalescence) et finalement j’ai retrouvé toutes mes impressions ( elle veut dire sensations) , comme c’est dur de mourir mais tu sais, j’en ai profité durant l’opération pour rajouter un peu de sein…. !’

‘…La prochaine fois YE HMARA ne sort plus de ta cage AUX FOLLES… !Quand tu retourneras aux CANARIES… !’


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 septembre 2014, 12:03
Il est marrant ce chat, un chat pitre.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 septembre 2014, 01:50
CHAT PEAU....Meyer.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 septembre 2014, 01:51
Lydia, notre seconde main dans la boutique se prépare à se marier. 3 mois qu’elle court à droite et à gauche pour que tout se passe bien.

D’un coté sa maman et de l’autre sa belle mère qui lui mettent la pression, elle ne sait plus qui écouter. L’une lui demande de faire un mariage comme au bled (Algérie) et l’autre lui demande de faire une partie orientale et une partie occidentale. Et bien sur le chantage lui donne des nausées à tel point que sa tension est tombée.

L’une lui dit que ‘...Si tu ne fais pas ce que je te dis, je ne viendrais pas… !’l’autre hausse les enchères ‘…Si tes oncles et tes tantes du bled ne sont pas présents, personne de chez nous n’assistera.

Les deux familles sont à cran parce le mari est d’ Alger mais né en à Paris et elle de Constantine née aussi à Paris. Bref, rien ne va plus à qqs semaines du mariage.

Lydia craint qu’une des deux familles ne vienne pas pour marquer sa désapprobation et elle redoute des incidents durant la soirée du mariage.
Elle me dit ‘….Qu’est ce que je vais faire Albert…Dans le cas où je me retrouve avec ma famille et sans sa famille… ?’

‘….Ecoute fais comme chez nous, tu élèves un rideau entre les deux familles comme cela elles ne se rencontreront pas et cela évitera les problèmes, un coté tout orientale et de l’autre moitié-moitié ainsi tu les départageras… !’
‘…Ah c’est une bonne idée, je vais le leur dire…. !’


Elle appelle donc sa belle mère et sa mère pour les informer du partage de la salle afin de satisfaire les susceptibilités.
Résultats des courses, les deux familles veulent le coté droit.

‘…Abelt ye Albert… !’( je vais devenir folle) Me dit Lydia complètement perdue.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 septembre 2014, 02:34
Si les vieux tunisois juifs et autres s’en souviennent, il y avait deux sortes d’apéritifs à la Goulette ou à Tunis ou ailleurs.

Le premier en jour de semaine après le travail l’apéritif dit ‘léger’ c'est-à-dire, juste une rencontre au bar avec quatre amis après le travail. Boukha bien sur et fekia sans rien d’autres, pris sur le comptoir. Temps mit pour ce kif, une demi-heure.

L’apéro du vendredi avait les honneurs que chez soi.

Pour la boutargue, il y avait tjs un qui sortait une demi- paire de poutargue pour la partager. Chacun payait sa tournée. 1/8 iéme et pas plus et cela pour ne pas rentrer trop éméché à la maison pour le diner.

Celui du samedi midi, après la syna ( bcp ne sortait pas de la syna mais de leur lit), était bcp plus ‘touffu’. En général six à huit personne autour d’une table disons au chalet goulettois à proximité du grand et vieux palmier.

Là la partie était plus abondante, ce n’est plus un 1/8 mais un litre de Boukha que le garçon posait sur la table après avoir posé ‘fekia’ et petites salades de circonstances. Ensuite arrive le plat ‘d’akoud’ mit au centre. Là encore, la paire boutargue sortait tjs de la poche d’un ‘apéretivant’, le bar ne sert pas ce genre de condiment.

La pkaila (tfina) n’est servie que rarement par la brasserie parce que l’une des épouses se fait forte de l’apporter dans un couffin, à une heure précise, idem pour l’harissa avec sa koukla. Qqs boulettes étaient aussi sorties du couffin et attiédies, elles étaient mises pour cela au dessus du faitout de la marmite.

Surtout pas de tfina nikitouch, elle n’est pas d’actualité.

Il s’agit de gouter et d’apprécier et pas de s’empiffrer démesurément.

En générale, chacun se sert un peu de ce ragout dans son assiette.

Le durée de cet apéritif durait environ 2 heures et ensuite chacun chez soi pour s’endormir, en attendant le samedi suivant.

Pourquoi donc l’apéritif du samedi midi était t’il tant apprécie par les juifs goulettois ou autres alors que c’est le dimanche chez les SICILIENS… ??

Chez les musulmans, l’islam interdit l’alcool et le vin bien que bcp de nos amis arabes partageaient souvent nos agapes. Dc l’apéro du chabath était aussi leur apéro.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 septembre 2014, 01:44
CONTES ET LÉGENDES DE TUNISIE. SEPTEMBRE 2014. PAR ALBERT.S.

(Les dates et les années qui situent ces événements ne sont pas importantes, on ne connait pas la date de Naissance de Zeus et des autres D ieux et pourtant la mythologie en parle.)

Dans une école de l’Alliance Israelite de Tunis, le jeune Elie baillait aux corneilles au fond de la classe.

Le jeune homme s’endormait souvent sur son pupitre, sa tête posée sur ses bras croisés.

Le maitre Mr Habib, las de cet enfant endormi, baissa les bras et le laissa pour compte.

Par contre durant les récréations, le petit bonhomme aimait amuser ses amis en mimant qqs attitudes, des moues, des grimaces et surtout des tours de passe-passe.

Les instituteurs s’en amusaient drôlement durant cette pause.
Il créait de l’illusion sous les regards admiratifs de ces petits copains qui lui en demandaient d’autres.

A 13 ans, il se retrouve à la maison sans école, caracolant entre les jupes de sa maman qui ne savait trop faire de lui.

‘…Ye Ouldi, él ascoula qalcét ménèc barra chouff khdimé… !’ Mon fils l’école en a eu marre de toi, essaye de trouver un petit job pour ne pas top t’ennuyer… !’)
Le jeune garçon avait son idée en tête, pourquoi ne pas faire de son ‘art’, un métier… ?

Sur la place de la Hafsia, Elie le natif de la Hara, se fait une petite place d’entre les marchands ambulants et les vendeurs à la sauvette. Habillé modestement, un béret entre les mains et une canne posée par terre, notre débrouillard se fait comique et étale ses petits tours de magie.

Un petit attroupement se crée et une galerie de gens hétéroclites se forment et trouvent ses numéros magiques….

Elle applaudit à ses drôleries et chacun y va de son dourou.

Il rentre le soir, et remet sa petite cagnotte à sa maman qui lui pose un tas de questions sur cette petite manne.

Elie se fait expliquer au grand bonheur de sa maman enfin rassurée.
Elie fait ce qu’on appelle communément le Prestidigitateur. Il fidélise un petit public tout acquis à ses forfanteries

Son béret se mua en chapeau et là apparait autant d’œufs que le public en demande, il bouffe des petites billes qui ressortent de ses manches, des cartes disparaissent et réapparaissent et sa canne se plie à volonté devant les Kiki et les Tita.

Il change de quartier et le voilà à présent debout en costume noir et cravate rouge en plein centre de l’avenue Jules Ferry.

Il se fait construire une petite baraque en bois pour mieux préparer ses tours de magie. Les enfants sont fascinés par ses numéros aussi divers qu’amusants et les adultes ne sont pas en reste.

Il a la bonne idée de prospecter du coté des écoles et là le succès ne se fait pas attendre.

On le demande de partout et les contrats affluent.
Vous avez reconnu bien sur RIBIBI.

CHALLOM.


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