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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 octobre 2014, 11:16
Sombre présage.

Loin d’être sadique, je ne peux réfréner cette envie de rappeler au monde entier mes anciens cauchemars. Mes études.

Seul le sport et le volley firent de moi un gars très très intelligent aux yeux de mes fans tunisois et goulettois mais au fond, au vu de que je ressens et de ce qui peut m’arriver, tjs au vu de mon âge, il n’est jamais trop tard pour écrire ce qui, il y a 50 ans ou même 55 ans, m’écœurait au plus au point, mes classes secondaires, yââ’tiem katra amin.

Ceci dit sans complaisance, Goulettois vous serez en coupe réglée à moins d’un sursaut national Goulettois.

Nous avons quittés nos patelins en Tunisie, et les juifs tunes/français auront aussi déserté la France, je suppose et je prédis qu’ils seront qqs milliers tout au plus 20 000 dans 15 ANS.

Le cimetière de Pantin sera aussi dépouillé des ses tombes juives car les futures jeunes générations auront à cœur de voir les tombes de leurs parents enterrées à Jérusalem.

L’actualité du moment le permet. Mais de cela je n’en doute pas, dans 50 ans la Goulette juive chrétienne sera oubliée…Elle sera barbue, entièrement barbue et elle n’intéressera plus notre ancienne génération.

Ceci est mon testament, sachez que tout ce que j’écris vous appartient, vous pourrez en faire usage autant de fois que le souhaitent les générations futures, ne pas oublier seulement de mentionner vos sources.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 octobre 2014, 12:17
LES ARABES DANS NOS CLASSES.

Combien étaient-ils donc les arabes dans nos classes… ? Pourquoi étaient t’ils peu nombreux dans les années 55…Et suivantes, jusqu’en 1960… ? Je me rappelle d’un seul d’entre eux un ROMDANE.

Sa famille était modeste mais lui était riche d’instruction, un très bon élève dans toutes les matières, jamais une effronterie, d’un calme olympien, il participait à toutes les questions émises par nos maitres.
Sa moyenne générale frisait les 16 dans toutes les disciplines.

Je pense qu’à cette époque dite coloniale, il y devait y avoir un numérus clausus, accepter le moins d’arabes dans les écoles primaires sauf connaissance.

J’ignorais aussi si dans l’école des filles, il y avait des jeunes filles arabes, je ne peux l’affirmer avec précision mais je suis sur d’une chose, elles n’étaient pas nombreuses et elles se comptaient sur les bouts des doigts.

Au lycée de Carthage, ils étaient sélectionnés aussi et pour le lycée CAILLOUX DE LA MARSA, là encore il fallait faire jouer les connaissances sinon le pauvre, le modeste arabe n’avait pas droit de cité.

Avec l’arrivée de Bourguiba, tout cela avait changé qqs années plus tard et les jeunes enfants arabes étaient scolarisés et pouvaient enfin porter la blouse blanche dans certains cas.

La mission culturelle française ne pouvait rester plus longtemps dans l’ignorance de cette population qui aujourd’hui parle un français qui fait rougir le plus français d’entre les français.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 octobre 2014, 12:41
LA MÉMOIRE ET SES TROUS.

Des trous de mémoire, tout le monde peut en avoir.
Mais qu’une mémoire ressemble qqs années plus tard à un gruyère cela je ne le souhaite à personne.

Le trou de mémoire peut dc arriver à n’importe quel âge et cela met mal à l’aise celui qui raconte.

Si le narrateur a bcp de trous, des oublis, alors là personne ne va l’écouter. Il est de son intérêt de ne plus raconter car un trou plus un trou cela fait un puits et même un abime. Ce qui drôle est ce besoin de vouloir se rappeler ce trou durant la nuit et au petit matin, EUREKA l’oubli revient. C’est ce qu’on appelle l’acharnement à vouloir réparer l’oubli.

Jusqu’à présent, aucun de mes amis goulettois ne m’a signifié un trou de mémoire, un oubli, une absence, un détail important qui me relègue chez les séniles, d’où que je profite pour écrire, étaler ma sauce, pour ne rien oublier et passer ainsi dans la postérité mais je ne me demandais pas ce que j’ai bouffé hier.

Je peux rappeler à votre mémoire des faits connus qui datent de 55 ans 55 MOIS 55 MINUTES ET 55 SECONDES…

Bref, tant que la mémoire de mon ordinateur est là pour archiver mes mémoires, je ne crains pas l’avenir.

Mais si un jour elle tombe en panne, facile, je change de mémoire et je recommence tout. Quoique tout soit téléchargé dans d’autres petites mémoires qu’on appelle GIGA.

En attendant d’être GAGA.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 octobre 2014, 13:42
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 octobre 2014, 00:14
Oui, MEYER....Faut bien qu'un jour je le sois.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 octobre 2014, 00:15
CONTES ET LEGENDES DE TUNISIE PAR ALBERT S. OCTOBRE 2014.

(Les dates, les années et les personnages qui situent ces événements ne sont pas importants, on ne connait pas la date de Naissance de Zeus et des autres D ieux et pourtant la mythologie en parle.)

Le SALTIMBANQUE DES RUES.

L’époque importe peu et combien même son histoire fait partie de la légende, nous avons presque tous eu affaire à lui, un jour.

Yah’kiou, on raconte que dans le village de DIAR quelque part en Tunisie, sous le règne du BEY LAMINE MOUSTAPHA, vivait un jeune homme d’une grande pauvreté.

Orphelin et démuni de tout, habillé de nippes, Dia, c’était son prénom, était souvent harcèle par les enfants du village qui n’hésitait pas à lui lancer des pierres sur son passage.

Il fuyait donc devant ces petits gamins qui trouvait en lui un moyen de rires et de s’amuser.

Dia souvent allait se cacher dans les bois environnants pour échapper à tous ces quolibets. Et là une fois seul sous son arbre, il se mettait à pleurer.

Un jour, le carrosse du Bey empruntant le chemin qui mène à son Ksar (château) aperçut par sa fenêtre ce jeune homme gémissant et pleurant.
Il donne ordre à son cocher de s’arrêter, descend de con carrosse…

‘…Pourquoi pleures stu jeune homme et quel est ton nom… ?’

Le jeune homme surprit par la présence du BEY se leva…

‘…Je ne connais pas mon nom mais je m’appelle DIA… !’

Devant le dénuement complet du jeune homme, le BEY décide de le prendre avec lui. Une fois arrivé au palais, le MAITRE DU ROYAUME ordonne à ses domestiques de le laver et surtout de lui changer de vêtements.

Le lendemain, le BEY convoque dans la grande salle des fêtes le jeune homme. Et devant ses janissaires …

‘…Dia que sais tu faire… ?’

Le jeune homme très intimidé demanda qu’on lui apporte un masque, des habits lacérés mais de couleurs différentes, un masque et des cymbales.
Ce qui fut fait sur le champ. Le jeune homme ainsi accoutré émit aussi le désir de faire jouer une musique entrainante. Ce qui fut fait aussi.
Durant une demi heure, Dia se mit à danser, à tournoyer, allant de janissaire en janissaire tout en présentant sa cymbale afin de recevoir une obole, et tout en mimant des gestes qui mirent ce petit monde de nobles dans des fous rires.

Le BEY s’en amusait tandis que les femmes, cachées derrière leur moucharabiés esclaffaient devant ces pitreries.

Ainsi tous les après midis, et durant deux ans, Dia offrait son spectacle dans la cour du BEY, devant ministres et ambassadeurs étrangers.
Il le nomma depuis ce jour du titre de FOU DU BEY.

La nouvelle courut dans tous le pays. Le BEY avait un DIA. Celui qui amusait la cour.

Un jour, Dia demanda audience au BEY en ces termes…

‘…Sidi, enti e’li Allah sémec MELLEC, enti e’l ââz mél ââzét, yom’kon’ chi noua’ri él chéb e’li naref nââmel… ?
(Maitre, Sire, toi que D ieu t’a nommé ROI, toi le meilleur des meilleur, me serait-t-il possible de me montrer ce que je sais faire à ton peuple dans les rues de ton ROYAUME… ?)

Le Bey trouva l’idée excellente. Il pensa que la prestation de son fou attitré mettrait aussi un peu d’ordre dans son royaume. Il accepta sans rechigner.
‘…Sidi, él assfour mei yeb’ka farhan cent loucen yeb’ka hor… !’
( Sire, l’oiseau ne peut être heureux que s’il il est libre…!’

Le Bey compris que son fou voulait être affranchi

Mais avant de lui permettre cet affranchissement, le BEY se leva de son trône et devant les yeux médusés de sa cour et de ses femmes, il apposa un baiser sur le front de DIA.

Suprême honneur, il le décora du NICHEN EFTIKHAR du Royaume.
Et c’est ainsi que DIA devient BOUCHA- DIA . LE BAISER DIA,
Le célèbre Boussadiya des rues que les enfants craignaient.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 octobre 2014, 03:38
LA PERSPECTIVE.

La perspective me revient en mémoire.

Les parallèles se distinguent bien vues de haut.

Pour apercevoir une perspective, il faut se mettre par exemple en plein centre d’une route boisée puis lorgner au loin sur cette enfilade d’arbres enracinée.
Au bout, ils ont l’air de se rejoindre. C’est la perspective.

Pour bien m’expliquer, du haut de mes 13 ans, le sens de la perspective, Charlino mon ami de banc à l’école de la Goulette me fit une démonstration par un dimanche joyeux.

‘…Viens… ! Mettons nous là, au centre de ce pont (Celui de Khérrè) et porte ton regard au loin qu’est ce que tu vois… ?’

Je me concentre bien.

‘…Je vois au fond le CLOCHER de L’église… !’
‘…Non, laisse tomber l’église, je te parle de l’ensemble, les trottoirs, les cumus ( il voulait dire Ficus) , Ils forment quoi… ?Quelle figure géométrique…De loin… !’
‘…Ah, je vois par contre, Madame Taieb, Madame Bellhassen, Madame Freoa, mais où vois-tu une figure Charlino… ?’
‘…Viens… !’ On va aller là bas au fond pour que tu comprennes mieux… !’

Nous marchons sur les pavés de la grande seconde avenue de La Goulette. Nous étions enfin arrivés en face de Zana z’al le Tailleur dont la boutique était adossée à l’un des murs du Fort Charles le Quint.

Charlino légèrement déçu… me dit

‘…C’est bizarre, je croyais trouver une jonction…!’
Je lui rétorque ‘…Charlino retourne toi, tu t’es trompé la jonction est là où nous étions, allons la voir… !’
‘…On ne va pas passer notre dimanche à aller et venir pour une jonction qd même… !’

Les jeunes d’aujourd’hui ont de la chance, plusieurs opportunités s’offrent à eux après l’obtention du BAC.

Ceux ou celles qui ne l’ont pas eu restent tjs sur les rails ici en France à l’inverse de nous autres qui pour la plupart d’entre nous à 95 % se sont retrouvés avec la mention ‘…..ORIENTATION DEMANDÉE… !’.

Certains sont partis continuer en Métropole d’autres ont quitté définitivement l’école ou le lycée pour travailler.

Dans la vie ce qui compte est de joindre les deux bouts une fois adulte et en charge de bcp de choses, mais, bien avant cela, il faut surtout tenir compte de ses PERSPECTIVES D’AVENIR.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 octobre 2014, 04:29
EL MAK’HOUT.

Sur le seuil de son taudis
Kmihou, tous les matins
Invoquait Rabi pour le sortir d’affaires.

Il était si pauvre, qu’il s’obligeait
De glaner depuis des années,
Dans les champs de blé.

Un matin béni, il entend par derrière
Sa porte mal fermé un bêlement.
Il constate un jeune agneau
Et se dit que la providence
A entendu ses pleurs et gémissements.
Sans doute que Sire Merlin est passé
Par là.

Au lieu de l’égorger, il décide d’aller
Le vendre sur la place du marché.

6 sous en poche, Kmihou laisse deux pièces
De coté et s’en retourne acheter un autre mouton.
Deux mois plus tard, un petit troupeau se forme.
Six mois passent et notre ancien pauvre devient
Fournisseur à la cour du BEY.

Son taudis change de visage, il devient
Une belle maison à tel point que
Sa femme engage une domestique.

Un an plus tard il devient notable.
Riche à souhait.

Un matin de grande pluie,
Un vieillard frappe à sa porte.

Khmihou devant ce mendiant misérable
Venu lui demander un peu d’eau et une mie de pain
n’a d’autres réponses que de botter le derrière
Du malheureux. Le vieux tombe à la renverse
Et se retrouve dans la boue.

Le malheureux s’éloigne en clopinant,
S’abrite dans un tronc d’arbre creux
D’un séculaire olivier.

Voilà que soudain des grêlons aussi épais
Que des cailloux mettent à bas brebis et moutons
De notre avide sire.
Par la violence de cette mitraille, le toit du riche
Prend feu mettant ses riches locataires dehors.

Kmihou et son épouse, transis de froid
Se précipitent vers le vieillard, le déloge
Laissant ainsi le vieillard, étalé sous la grosse averse.

Une foudre, surgit des ténèbres, frappe le vieil olivier tuant sur le coup la paire de misérable.

El mekhout mé yel’ka él chekh’fe loucent kalbou
Gbir.
L’avide ne trouve son salut que si son cœur est généreux.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 octobre 2014, 02:51

Monsieur Jean de la Fontaine.

Il y a des réveils tardifs, des oublis anesthésiés qui un jour ou l’autre tombent soit pour toujours qqs part dans l’abime de la mémoire ou au contraire remontent en petits tas, en vrac à la surface de cette dernière.

Monsieur de la Fontaine, c’est le CANARD ENCHAINE de cette époque, à lui tout seul il osa comme tant d’autres à user du langage autodérisionnaire. Celui qui irritait les grands du royaume de France.
Mr Jean de La Fontaine terminait souvent ses fables par de la MORALE. La morale je l’ai apprise autant bien que mal dans mes premières classes. On appelait cette matière L’INSTRUCTION CIVIQUE.
Il parait qu’elle est revenue après 30 ans et après tant de dégâts et de maux.

Est-ce que les arabes et les africains des banlieues ou même de Paris vont apprendre la MORALE… ? Alors qu’une grande partie de nos jeunes juifs JUIFS naissent avec dés la sortie du ventre de leur mère… ?

CONCLUSION/L’instruction civique n’a plus cours par contre L’INVASION PHYSIQUE OUI.




L’Ane.

Un âne est bête et têtu
Selon les intelligents.
Mais manque t’il de cœur… ?’

Un âne bien apprivoisé, sans guide, sur un sentier tordu, avait pour mission
De porter un lot de marchandises
A destination.

Sur une pente escarpée, il perd
Sacs de blé, tombés dans un ravin.

En bas de la côte, notre âne se met à pleurer
Redoutant les coups de son patron.
Arrivé à destination, le destinataire comprend
Bien vite que le malheureux transporteur
Au vu de sa mine défaite, avait perdu sa commande.

Le brave homme le consola et lui fit comprendre qu’il réglera sa charge.
Il intime à l’âne de repartir rejoindre son maitre. Ce dernier refusa en hochant de la tête.
Le commerçant compris que l’âne voulait
Acquittait sa dette, sa responsabilité étant engagée. Il se mit donc à son service.

Moralité.
Il faut savoir parfois payer de sa personne.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 octobre 2014, 07:17
Mon ami Bebert,
Esssaye de repondre a Mikkou, qui demande que veut dire l'expression
"Zquezch" en tunisien.
Rabi maak ya hkouya.
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