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La science et la technique israéliennes

Envoyé par MeYeR 
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
01 novembre 2012, 09:35
BE Israël 81 >> 12/10/2012
Mathématiques
Avraham Trahtman, un mathématicien au parcours hors du commun

La théorie des graphes est un domaine des mathématiques aux applications multiples et variées. Un graphe est composé d'arêtes et de sommets et peut être utilisé pour modéliser différents types de réseaux, tels que des réseaux routiers, des réseaux de télécommunication, réseaux ferroviaires... Les applications sont très variées et dépassent le cadre des réseaux.

Cette théorie a aussi un impact très important dans le domaine des mathématiques pures et peut intervenir lors de démonstrations de théorèmes. De nombreux problèmes sont célèbres en théorie des graphes et bon nombres d'entre eux sont restés ouverts pendant longtemps, comme le théorème des quatre couleurs [1] qui consiste à savoir s'il est possible de colorier un graphe planaire à l'aide de quatre couleurs tel que deux sommets reliés par un arc soient de couleurs différentes.

Un problème longtemps resté sans solution appelé le "Road coloring problem [2]" fut celui de répondre à la question suivante. Etant donné un graphe ou chaque sommet est relié à un certain nombre d'autres sommet par des arcs orientés dont on a fixé la couleur et un sommet que l'on désigne comme objectif, et étant donné un point du graphe, existe-il une suite de couleurs permettant de se rendre à l'objectif à partir de n'importe quel sommet du graphe en suivant la suite d'instructions donnée par les couleurs? Autrement dit, à chaque sommet on peut choisir de se déplacer vers un sommet suivant s'il lui est relié par un arc. Chaque arc ayant une couleur, on peut donner une instruction comme "bleu-rouge-bleu-vert-vert", et partant d'un point quelconque, on se dirige vers le sommet suivant le long de l'arc bleu, puis au suivant selon l'arc rouge, puis le bleu, puis le vert puis le vert. Quitte à répéter cette série d'instructions plusieurs fois, est il possible d'arriver au sommet objectif à partir de n'importe quel sommet? Si oui dans quels types de graphes ce type d'instruction existe-t-il ? Cette question peut avoir un impact sur le routage des paquets sur un réseau comme internet.

Trahtman a répondu à cette question restée ouverte pendant 37 ans. Ce qui est intéressant, c'est le parcours atypique de ce mathématicien de génie. Arrivé de Russie en Israël en 1992, à l'âge de 48 ans, il se retrouve sans emploi et est donc contraint d'accepter un poste d'agent d'entretien et de gardien de nuit pour subvenir à ses besoin, sans désespérer et en envoyant des centaines de CV et de lettres aux universités. C'est finalement l'université de Bar Ilan qui accepte sa candidature en 1995. Candidature que cette université n'a pas due regretter puisque ce dernier a réussi à prouver cette conjecture restée ouverte pendant trop longtemps

Origine :
BE Israël numéro 81 (12/10/2012) - Ambassade de France en Israël / ADIT - [www.bulletins-electroniques.com]

Pièces jointes:
Trahtman-4 couleurs-BE-Israel-121012.jpg
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
06 novembre 2012, 12:24
Une Nanotech israélienne découvre le talon d'Achille des virus les plus menaçants
Vanessa Lamaire

26 novembre 2012

Une société israélienne de nanotechnologies médicales, ouvre des perspectives fascinantes, de lutte contre les virus.

Contrairement aux méthodes traditionnelles de lutte contre les virus (injections antivirales ou médicaments), les nanotechnologies permettent de concevoir de nouvelles solutions.

Grace aux nanotechnologies, la Start-up israélienne Vecoy Nanomedicines a mis au point une action offensive contre les virus, qui diffère des actions défensives traditionnelles.

Les nanotechnologies sont souvent comparées à une "révolution silencieuse"; la société israélienne, Vecoy Nanomedicines a pris la mesure de ce potentiel d'innovation, pour neutraliser les virus les plus dangereux.

Erez Livneh [lifeboat.com], fondateur de Vecoy Nanomedicines explique "Alors que toutes les thérapies actuelles inhibent les virus dans la cellule infectée, ce qui est un peu trop tard, nous visons les virus à l'extérieur des cellules humaines et nous les "désactivons" avant que le mal soit fait »,

Pour cela, Erez Livneh et son équipe de biologistes et chimistes, ont conçu un piège complexe de molécules qui imitent les cellules humaines, et attirent les virus à envahir cette fausse cible afin de les désarmer.

Erez Livneh explique : "Tout virus a son point faible et c'est un élément qui ne peut pas changer, même sur un virus en constante évolution". Cela revient à dire que chaque virus a un talon d'Achille.

Ce nouveau type de stratégie antivirale, pourrait fonctionner contre les virus les plus mortels au monde, comme le VIH, l'hépatite B et C et le virus Ebola, ainsi que d'autres tels que le virus du papillome humain (VPH) et l'herpès.

La technologie est actuellement testée dans les laboratoires de Vecoy Nanomedicines situés dans le centre de nanotechnologie de l’Université Bar-Ilan. L'entreprise y a désamorcé 97% des virus, testés à la fois dans des boîtes de Petri et sur des animaux, en utilisant des cafards.

L'entreprise est à la recherche d'un investissement supplémentaire de quelques millions de dollars, afin de réaliser les tests chez les mammifères, la prochaine étape avant les essais cliniques sur l'homme. Selon Erez Livneh, il faudra quatre ou cinq ans, pour arriver à des essais cliniques.

De la même façon, qu'il y a 200 ans, les premiers vaccins sont venus quasiment à bout de virus comme la polio et la variole, Erez Livneh aspire à être le pionnier qui va créer la solution de demain, face aux virus et aux menaces de guerres biologiques.

La technologie de "Vecoy Nanomedicines" pourrait être inoculée contre un large éventail de virus ou être fabriquée sur mesure pour cibler un virus spécial. Elle pourrait être appliquée dès les premiers signes d'infection ou comme mesure prophylactique.

Erez Livneh, a créé "Vecoy Nanomedicines" après avoir participé à la Singularity University [singularityu.org], un établissement d'enseignement à but non lucratif de la Silicon Valley dont le but est de faciliter le développement des technologies pour faire face aux grands défis de l'humanité. Il a, par la suite, participé au "Ames Research Center" de la NASA [www.nasa.gov]. Il s'agit d'un groupe de scientifiques venus du monde entier, qui partage ses idées sur des solutions innovantes. Erez Livneh était parmi les 80 scientifiques invités à rester au sein de la résidence "earth-bound", en 2010. C'est à ce moment-là, que l'idée de "Vecoy" lui est venue.

[siliconwadi.fr]
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
30 janvier 2013, 12:56
Numéro 1190 - 30.01.2013 - 19 Shevat 5773

L'université hébraïque de Jérusalem s'offre un astéroïde
par Mylène Sebbah

L'université hébraïque de Jérusalem vient de réaliser une excellente opération de communication grace à un astéroïde, initialement nommé 271 763.

En effet, un Canadien, l'un des découvreurs d'astéroïdes les plus prolifiques au monde, ancien élève de l'Université hébraïque de Jérusalem, vient de nommer une de ses découvertes, l'Astéroïde 271763, 271763.s'appelle désormais HebrewU.

L'Université hébraïque est déjà connue comme l'une des plus réputées de la planète.
L'Asteroid 271763 (pardon le tout nouveau HebrewU), est situé dans une ceinture d'astéroïdes qui s'étend entre l'orbite de Mars et de Jupiter.
Il ne représente aucune menace pour la planète Terre.
Il a été découvert par David H. Levy et Wendee Levy domiciliés en Arizona, et Tom Glinos, un canadien.

David H. Levy est un astronome canadien et un écrivain scientifique célèbre depuis sa co-découverte de la comète Shoemaker-Levy 9 qui est entrée en collision avec la planète Jupiter en 1994 (un événement sans précédent, la première collision de deux corps du système solaire jamais observée).
David H. Levy a déjà découvert ou co-découvert 22 comètes et plus de 150 astéroïdes.

Cela faisait quelque temps que le Dr Levy voulait nommer un astéroïde du nom de l'Université hébraïque; en fait, depuis juin 2010, date à laquelle il y a présenté sa thèse au département d'anglais. Des travaux originaux qui explorent la relation entre le ciel nocturne, les œuvres de Shakespeare et d'autres écrivains de l'époque moderne de la littérature anglaise.

Dans une lettre annonçant à l'Université sa dénomination, David H. Levy écrit :
"Félicitations, vous êtes l'une des rares universités au monde à avoir l'honneur d'être dans l'espace. J'ai voulu rendre hommage à un institut de recherche de premier plan dans le monde.
Voici donc un monde avec des levers et des couchers de soleil beaucoup plus petits, mais semblables aux nôtres.".

Le président de l'Université hébraïque, le Professeur Menahem Ben-Sasson, a exprimé la fierté de l'Université Hébraïque de rejoindre le cercle restreint des institutions ayant leurs noms dans les étoiles "Ce geste symbolise, a-t-il souligné, l'ambition de l'Université hébraïque de briser les limites de la connaissance et de la recherche."
Avant HebrewU, seuls Jérusalem, le premier astronaute israélien Ilan Ramon, et l'écrivain et satiriste Éphraïm Kishon ont eu leur nom associé à un astéroïde.

Moins de vingt universités à travers le monde ont donné leur nom à un astéroïde.

[www.israel-infos.net]
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
17 juin 2013, 09:30
Orcam, les lunettes israéliennes high tech qui vont rendre fou Afflelou
Par Eric Hazan

Publié le 10 juin 2013

On croyait avoir tout vu après l’œil bionique « made in Israël » pour les aveugles, mais les scientifiques israéliens ont encore eu, visiblement, une nouvelle lumineuse idée en mettant au point des lunettes à réalité augmentée qui pourront ainsi prochainement aider les personnes souffrantes de déficience visuelle à lire.

OrCam, une société israélienne vient ainsi de présenter sa paire de lunettes d’assistance à la lecture basée sur la technologie de réalité augmentée.

Les lunettes sont équipées d’une interface informatique, d’une caméra et d’écouteurs. Il suffit de pointer du doigt un texte pour que les lunettes repèrent la section à lire et en propose la lecture via un module de synthèse vocale.

OrCam permet ainsi de lire du texte sur des livres ou autres indications de précaution d’usage sur les étiquettes de certains produits toxiques, mais permet également de lire les indications des panneaux dans la rue. Une solution idéale pour les personnes souffrantes de lourde déficience visuelle et pouvant leur apporter une nouvelle forme d’autonomie.

La société indique que les lunettes sont également capables de reconnaitre des objets ou certaines situations. Par exemple, les lunettes peuvent indiquer automatiquement à son porteur lorsque le voyant d’un passage piéton passe au vert ou au rouge.



Comme pour Google Glass, les lunettes utilisent un système audio par conduction osseuse permettant au porteur d’être le seul à entendre, (une option détournée dans le cadre de la vidéo pour présenter le projet).

Pour l’instant, le dispositif n’est compatible qu’avec la langue anglaise, mais des applications devraient rapidement corriger le tir et permettre des traductions instantanées.

OrCam espère envoyer une première livraison de 100 exemplaires (facturée 2500 $ l’unité tout de même) auprès d’acheteurs en septembre prochain, un plan de commercialisation plus large étant prévu pour le début de l’année 2014.

[www.lemondejuif.info]
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
08 juillet 2013, 12:35
Prémonitoire !
Le gaz du Léviathan : une ressource spectaculaire au fond de la mer
[www.voltairenet.org]
Leviathan
Le poisson du Messie et le Léviathan
[www.youtube.com] (klic klic)

און אויב מיר האבן אַ מאָלצייַט
Et si nous avions une petite bouffe??(A fresséraye)


Objet : Le rêve d'Israël de devenir un nouveau Qatar commence à se réaliser

Vendredi, 21 Juin 2013 07:06
Le rêve d'Israël de devenir un nouveau Qatar commence à se réaliser
[img.over-blog-kiwi.com]
Devenir un nouveau Qatar: ce rêve d’Israël a commencé à prendre forme le week-end dernier, avec les premières livraisons de Tamar, un important champ gazier découvert il y a trois ans, au large de la Méditerranée, qui va rapporter 3,2 milliards de dollars par an.

D’ici quelques années, l’État hébreu, qui dépendait entièrement de l’étranger pour ses approvisionnements énergétiques depuis sa création, en 1948, va devenir exportateur de gaz naturel. Selon les dernières estimations, les réserves prouvées se rapprochent de la barre des 950 milliards de mètres cubes, un volume suffisant pour se lancer à la conquête du monde. [...]

Les projections officielles tablent sur des recettes de 130 milliards de dollars d’ici à 2040. Nobel Energy, un groupe pétrolier texan, détenteur de 40 % de Leviathan, le plus gros gisement, évoque un pactole de 240 milliards de dollars, soit près de 90 % du PIB israélien. Les groupes étrangers ne s’y sont pas trompés. Total, le russe Gazprom ou l’Australien Woodside Petroleum ont multiplié les offres de service ces derniers mois.


Seule certitude: le temps presse. La production à Leviathan va débuter dans trois ans, tandis que les exportations pourraient commencer en 2018. Pas moins de dix-neuf champs potentiels vont être prospectés durant les deux prochaines années pour un investissement de 2 milliards de dollars, dans l’espoir de trouver du gaz supplémentaire, mais aussi du pétrole.
[philosemitismeblog.blogspot.fr]

BYE POUPEE..LTD.
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
10 juillet 2013, 10:45
Energie
Du falafel dans le moteur

[www.bulletins-electroniques.com]

Israël ! Pour certains, une "Nation Start-up", à la pointe de la science et de la technologie, pour d'autres, le pays de la plage, du soleil, des vacances et... du falafel (boulette de pois chiche frite). A priori, le falafel et la high tech n'ont pas l'air de partager de nombreux points communs mais des chercheurs israéliens nous prouvent le contraire.

A défaut d'être digne d'éloges culinaires, le falafel, ou plus exactement l'huile dans lequel il baigne, aurait toutes les propriétés d'un biocarburant. Les docteurs Sobhi Basheer et Ahmed Tafesh de la société TransBioDiesel ont développé une enzyme catalyseur capable de recycler l'huile de friture en biocarburant compatible avec les moteurs diesels et non polluant.

Si de telles molécules existent déjà, l'innovation réside dans la qualité de l'enzyme synthétisée. En effet, la plupart des procédés de synthèse de biocarburant impliquent des catalyseurs alcalins qui comportent plusieurs limitations. D'une part, ils génèrent une grande quantité de déchets toxiques alcalins et qui sont, pour certains, explosifs ; d'autre part l'huile utilisée doit être de qualité et préalablement chauffée. Sans compter que les catalyseurs ne peuvent pas être réutilisés. L'enzyme inventée par Basheer et Tafesh ne se heurte pas à ces limitations et s'avère très prometteuse pour l'avenir du biocarburant.

La société TransBioDiesel est en recherche de financement pour continuer son effort de recherche et développement.

Sources :[siliconwadi.fr]
Rédacteurs : Yonathan Aflalo, Volontaire international chercheur au Technion - Israel Institute of Technology

BE Israël numéro 87 (10/07/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - [www.bulletins-electroniques.com]
Boulettes de falafel baignant dans l'huile
Crédits : Yummyporky


Pièces jointes:
Falafel.jpg
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
11 juillet 2013, 01:58
C'est une mauvaise nouvelle!!!!!
Ils vont augmenter le prix du felafel.
Tres sérieusement des céréales sont cultivees pour en faire du carburant el la famine dans le monde augmente
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
11 juillet 2013, 04:36
Ça pourrait au contraire diminuer le prix du falafel si l'huile de friture usagée était davantage valorisée. La collecte de cette huile serait optimisée et il y aurait moins de pollution car beaucoup d'utilisateurs s'en débarrassent n'importe où, malgré l'interdiction.

Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
16 juillet 2013, 07:07
Israël: 4 ème rang mondial des meilleures universités!
12 juillet 2013 |

Le Center for World University Rankings (cwur.org) a publié son classement de 2013 des 100 meilleures universités au monde.

Nous pouvons être fiers ! Israël se place en 4ème position – ex aequo avec le Canada et la Suisse – dans le classement des meilleurs universités du monde.

Voici ci-dessous le palmarès détaillé :

Les 10 meilleures universités sont : Harvard, Stanford, Oxford, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Columbia, Berkeley, Princeton, Chicago et Yale.

La répartition des 100 meilleurs établissements entre les pays est la suivante : États-Unis (57), Angleterre (6), Japon (6), France (5), Canada (4), Israël (4), Suisse (4), Australie (2), Allemagne (2), Danemark (1), Finlande (1), Italie (1), Pays-Bas (1), Norvège (1), Russie (1), Écosse (1), Singapour (1), Corée du Sud (1) et Suède (1).

Le Center for World University Rankings (CWUR) est la seule institution à publier des tableaux de performance des universités du monde entier qui mesurent la qualité de l’enseignement et de la formation dispensés aux étudiants, ainsi que le prestige des membres des facultés et la qualité de leur recherche.

Le CWUR utilise sept indicateurs objectifs et robustes pour classer les 100 meilleures universités au monde :

1) Qualité des membres des facultés : nombre d’universitaires à avoir remporté des récompenses, des prix et des médailles au niveau international

2) Publications : nombre d’articles de recherche parus dans des revues internationales de renom

3) Influence : nombre d’articles de recherche publiés dans des revues très influentes

4) Citations : nombre d’articles de recherche hautement cités

5) Brevets : nombre de demandes de brevet international

6) Emploi des anciens élèves : nombre d’anciens élèves d’une université occupant actuellement un poste de PDG au sein d’une des 2 000 meilleures entreprises publiques au monde par rapport à la taille de l’université

7) Qualité de l’enseignement : nombre d’anciens élèves d’une université à avoir remporté des récompenses, des prix et des médailles internationaux par rapport à la taille de l’université.

Un grand bravo aux universités !

Alexandra Mathiot pour – Tel Avivre -
[tel-avivre.com]

Voir le détail du classement sur [cwur.org]

Pour Israël :
Université Hébraïque de Jérusalem - 21ème
Institut Weizmann de Rehovot - 33ème
Université de Tel Aviv - 57ème
Institut Technion de Technologie de Haïfa - 66ème

Pour la France :
Université Paris-Sud Paris XI - 36ème
Université P. et M. Curie Paris VI - 48ème
Ecole Normale Supérieure de Paris - 64ème
Ecole Polytechnique de Paris - 86ème
Université Denis Diderot Paris VII _ 99ème

Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
30 septembre 2013, 10:48
Espace
Le Technion prépare une nuée de satellites miniatures

Tous les appareils électroniques ont vocation à diminuer en taille : les téléphones, ordinateurs, etc. Leur puissance computationnelle et leurs capacités augmentent dans le même temps. Il en est également ainsi pour les satellites artificiels. Les chercheurs du Technion -Israel Instiute of Technology examinent ainsi la possibilité de remplacer les lourds satellites actuels par un essaim de plus petits. L'idée : faire plus avec moins gros.

L'un des gros problèmes de l'envoi d'engins dans l'espace est que l'énergie nécessaire (et donc le combustible) augmente exponentiellement avec la masse que l'on essaye de mettre en orbite. Il devient alors intéressant de mettre au point des petits satellites. Il en existe plusieurs catégories : mini-satellites (100-500 kg), micro-satellites (10-100 kg), nano-satellites (1-10 kg) ainsi que d'autres plus petits encore. Il devient également intéressant de faire travailler ces petits satellites ensemble. C'est sur ces sujets que travaille l'Asher Space Research Institute du Technion à travers le projet SAMSON.

Chorégraphie spatiale : faire travailler les satellites ensemble

La première des difficultés à surmonter est de savoir s'il sera possible de coordonner ces satellites entre eux. Il s'agit notamment de les faire voyager en formations de trois, gardant des distances plus ou moins constantes l'un avec l'autre. Le professeur Pini Gurfil du Distributed Space Systems Laboratory du Technion a récemment présenté l'état de ses recherches à des acteurs majeurs de l'industrie aérospatiale israélienne : 3 mini-satellites capables d'opérer dans l'espace, en toute autonomie, et en maintenant entre eux une formation. Un compromis a été réalisé entre le poids du satellite et la quantité de carburant (seulement 300 g). Cette difficulté aurait été résolue entre autres par l'utilisation d'un propulseur de dernière génération construit spécialement par la société aérospatiale israélienne Rafael, le Pulsed Plasma Thruster.

La seconde difficulté est de faire en sorte que ces satellites évoluent ensemble, de manière rapprochée, mais sans risque de collision. L'objectif du projet est en effet d'identifier la provenance de signaux terrestres par triangulation, qui est rendue possible par la proximité et le degré de synergie des trois satellites. Pour cela, ils seront parfaitement coordonnés (ils emportent pour cela une horloge atomique) et seront capables de connaître à tout moment leur position respective.

Un défi presque réussi

Un premier lancement est prévu en 2015. Trois satellites SAMSON seront envoyés ensemble dans l'espace et devront maintenir leur formation pendant au moins un an. Leur capacité à fonctionner efficacement ensemble sera évaluée. S'il réussit, le projet pourrait valider encore plus le concept des mini-satellites et encourager l'économie du spatial low cost.

Espérons seulement que la question des déchets spatiaux sera réglée prochainement. Il y a en effet autour de la Terre des centaines de milliers de déchets spatiaux de diverses tailles : de la poudre issue de lanceurs à des morceaux de panneaux solaires. Tout ceci augmente grandement les risques de collision et donc le coût de l'exploitation spatiale. Un mini-satellite est encore plus exposé puisqu'il n'est généralement pas bien protégé et n'a pas une quantité énorme de carburant pour retrouver sa position en cas de déviation.

Supplément : Israël et la recherche spatiale

Israël est l'un des 9 pays dans le monde capables d'envoyer des engins dans l'espace. Depuis sa création en 1983, son agence spatiale, l'ISA (Israel Space Agency) multiplie les projets de développement : satellites de reconnaissance Ofeq et Eros, satellites de télécommunication Amos, etc. L'ISA s'apprête à lancer avec le CNES (Centre national d'études spatiales) français le satellite VENmicro-S (Vegetation and Environment monitoring on a New Micro-Satellite), visant à étudier la végétation et l'environnement sur la planète Terre.

BE Israël numéro 92 (30/09/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - [www.bulletins-electroniques.com]
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