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et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour

Envoyé par elsa 
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
29 mars 2011, 15:06
MEMRI Middle East Media Research Institute
Dépêche fr. n° 240

Des militantes françaises pro-Kadhafi manifestent en Libye et accusent Sarkozy de crime de guerre

Ci-dessous des extraits d´interventions de Maria Poumier, co-présidente de l´association Entre la plume et l´enclume, et de Ginette Hess-Skandrani, co-fondatrice du parti des Verts (qui en a été exclue en 2005). Maria Poumier et Ginette Hess-Skandrani se sont toutes deux illustrées dans le passé par leur soutien à des personnalités renommées négationnistes. Ces extraits ont été diffusés sur les chaînes libyennes Al-Jamahiriya et Al-Libiya le 28 mars 2011.

Voir les extraits vidéo en français : [www.memritv.org]

Al-Jamahiriya TV (Libye), 28 mars 2011

Maria Poumier (co-présidente de l´association Entre la plume et l´enclume) : C´est extraordinaire ! Le soutien du peuple à Kadhafi est merveilleux. Nos médias sont menteurs. Notre président Sarkozy est un criminel de guerre et il doit être jugé comme criminel de guerre, complice de génocide. Il attaque la Libye pour détruire la Libye, détruire la souveraineté du peuple libyen, l´intégrité du territoire libyen, et le peuple français n&acu te;est pas d´accord avec Sarkozy. Le peuple français est perplexe ; il ne comprend pas ce qui se passe, parce que les médias nous mentent tout le temps.

Ginette Hess-Skandrani (co-fondatrice du parti des Verts) : Et ils disent que Kadhafi est un dictateur, que c´est un sanguinaire. Ils ont même traité Kadhafi de raciste, parce qu´il met les noirs devant, pour protéger le peuple libyen. Ils ont raconté chez nous ça, nous l´ont raconté en France. Ils disent que c´est un fasciste. Ils disent que Kadhafi c´est Hitler, que c´est un nazi, et nous, nous sommes venues ici pour montrer que ce n´est pas vrai.

Al-Libiya TV (Libye), 28 mars 2011

Maria Poumier : Sarkozy est victime d´un personnage israélien qui est une catastrophe : Bernard-Henri Lévy. Il manipule Sarkozy comme un marionnettiste. Il a dit à Sarkozy : Il faut dire du mal de l´Iran. Maintenant il faut dire du mal de la Libye.

Ginette Hess-Skandrani : Nous ne pouvons parler qu´ici. Nous venons ici pour pouvoir parler.
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
30 mars 2011, 02:06
Mardi 29 mars 2011
19:46 Dieudonné : "Kadhafi plus honnête que Sarko et BHL" qu'il invite à "retourner dans son pays, Israël" (Guysen.International.News)
"L'humoriste" français Dieudonné est arrivé sur le sol libyen pour venir en aide à Kadhafi, victime selon lui "d'une agression occidentale". Dieudonné a motivé son séjour en Libye au travers d'une vidéo postée sur son blog, où il revient sur l'action militaire "aberrante" en Libye et soutient Kadhafi "une figure africaine importante bien plus honnête que Nicolas Sarkozy ou que Bernard Henri Lévy". Dieudonné poursuit sur sa lancée et s'en prend à Israël et au lobby juif. "Je ne peux pas laisser l'Afrique se laisser bombarder par les forces sionistes. La France est devenue le chien de garde des intérêts américano sionistes. Ce n'est pas la France qui attaque, c'est l'Américain Sarkozy et Bernard Henri Lévy, aidé par le lobby juif français". "BHL, dégage de l'Afrique et retourne avec l'armée française te faire butter par les soldats libyens qui défendent leur pays, car le peuple libyen ne veut pas de toi. BHL tire-toi, dégage. Laisse la France tranquille, retourne dans ton pays en Israël, laisse l'Afrique tranquille. L'Afrique t'a jeté à coup de pompes dans le cul avec ta famille. Bientôt ce sera la France"…
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
09 juin 2011, 09:55
Kadhafi distribue du Viagra pour inciter ses troupes au viol des opposantes

Le dictateur libyen Mouammar Kadhafi vient de lancer une distribution massive de petites pilules bleues à ses troupes et mercenaires, pour les inciter à violer les opposantes au régime ! De quoi créer le scandale (et on le comprend !) chez les féministes et associations des Droits de l’homme.


[jssnews.com]
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
09 juin 2011, 12:01
elsa a écrit:
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> Kadhafi distribue du Viagra pour inciter ses
> troupes au viol des opposantes
>
> Le dictateur libyen Mouammar Kadhafi vient de
> lancer une distribution massive de petites pilules
> bleues à ses troupes et mercenaires, pour les
> inciter à violer les opposantes au régime ! De
> quoi créer le scandale (et on le comprend !) chez
> les féministes et associations des Droits de
> l’homme.
>
> [jssnews.com]
> -viagra-pour-inciter-ses-troupes-au-viol-des-oppos
> antes/

Surtout que c'est la Libye qui préside le Conseil des Droits de l'Homme,

pas celui des Droits de la Femme !
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
16 juin 2011, 02:24
Des missiles lybiens livrés à Gaza

mardi 14 juin 2011,

Géographiquement, les émeutes en Libye se passent loin d’Israël, mais à Jérusalem on s’inquiète à présent d’une de leurs conséquences : une nouvelle route de contrebande par laquelle plusieurs centaines de roquettes Grad ont d’ores et déjà pénétré dans la bande de Gaza.

Les combats en Libye ont affaibli le régime de régime de Kadhafi mais ont aussi permis à des organisations terroristes et des marchants d’armes d’obtenir d’importantes quantités d’armement.

Une partie de ces armes ont été passées en contrebande vers Gaza et, ces dernières semaines, le Hamas a reçu plusieurs centaines de roquettes Grad de 120 et 122 millimètres de calibre d’une portée de 60 à 70 kilomètres, capables d’atteindre le centre d’Israël. Des roquettes de 60 millimètres, à courte portée, des fusils et de nombreuses munitions ont également été fournies. De même, Israël a eu vent de vieux missiles antichars russes qui seraient tombés entre les mains d’organisations dans le sud de la Libye et on craint que ces missiles parviennent eux aussi jusqu’à la bande de Gaza.

Cette nouvelle route de contrebande qui part de Libye, passe par l’Egypte et le Sinaï pour aboutir aux tunnels de contrebande qui mènent à la bande de Gaza, inquiète beaucoup les services de sécurité israéliens. Les Egyptiens essaient de lutter contre ce nouveau phénomène et bombardent les convois d’armes, mais de nombreux convois parviennent malgré tout à destination.

Amos Guilad, directeur des affaires politiques et de sécurité au ministère de la Défense, était récemment au Caire pour s’entretenir de la situation au poste-frontière de Rafah mais aussi de la situation dans le Sinaï et d’autres questions de sécurité.
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
18 juin 2011, 15:14
Le débat continue d’enfler aux USA sur l’intervention en Libye



Les républicains américains, majoritaires à la Chambre des représentants, s’interrogent toujours sur les bases juridiques de l’engagement américain en Libye et leur chef de file, John Boehner, a laissé entendre jeudi que le Congrès pourrait fermer les "cordons de la bourse".

Le débat fait rage aux Etats-Unis sur la légalité de l’intervention américaine aux côtés de ses alliés de l’Otan.

L’opposition républicaine réclamait de la Maison blanche qu’elle demande l’autorisation du Congrès afin de poursuivre la mission ; la Maison blanche a répondu que la loi de 1973 sur les pouvoirs de guerre, invoquée par les républicains, ne s’appliquait pas dans ce cas de figure, car les Américains n’ont plus qu’un rôle de soutien logistique dans le cadre d’une opération menée par l’Otan depuis la mi-mars.



Mais John Boehner a haussé le ton, appelant la Maison blanche à de nouvelles clarifications d’ici ce vendredi sous peine de voir le Congrès agir. "La Chambre a différentes options, que nous évaluons (...) Le Congrès tient les cordons de la bourse et c’est assurément une option", a prévenu le président de la Chambre des représentants.

"Nous dépensons 10 millions de dollars par jour (ndlr, pour l’intervention en Libye)", a-t-il rappelé.

A la Maison blanche, on dit s’en tenir au document explicatif de 32 pages remis la veille au Congrès. Et Jay Carney, le porte-parole de la présidence, a assuré que la Maison blanche avait consulté à 41 reprises le Congrès sur le conflit en cours. La Constitution américaine prévoit que le Congrès déclare la guerre mais que le président est le commandant en chef des forces armées.

La loi de 1973 visait à lever l’ambiguïté de ces dispositions institutionnelles en empêchant que des soldats américains soient engagés dans des actions militaires sans l’autorisation des parlementaires au-delà d’une période de 60 jours, assortie d’une période supplémentaire de 30 jours pour permettre leur retrait. Selon John Boehner, cette période de 90 jours est terminée.

Mais son raisonnement ne fait pas l’unanimité dans les rangs du parti : le sénateur John McCain, candidat malheureux du Grand Old Party à l’élection présidentielle de 2008, a appelé ses collègues républicains à ne pas s’opposer à une guerre "simplement parce qu’un leader d’un parti opposé occupe la Maison blanche". "Je crois que le président a pris la bonne décision en intervenant pour mettre fin à la catastrophe humanitaire en Libye", a-t-il dit, sifflant la fin du débat et demandant à ses collègues de réfléchir avant de se porter au secours du "chien fou du Moyen-Orient".
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
20 juin 2011, 22:28
Le passé juif de la Libye refait surface - Par Isabelle Kersimon - Pour Guysen International News - 19 juin 2011


Dans la Libye ravagée par la guerre, les fantômes de l'histoire juive locale se réveillent dans le coeur des Juifs libyens et de leurs descendants installés à l'étranger.

De ce qui fut la plus belle synagogue de la capitale Libyenne, il ne reste rien. On y entre aujourd’hui en se faufilant à travers un trou qui déchire des murs noircis, puis en grimpant sur des tas de poussière et en empruntant un escalier où traînent des chaussures abandonnées jusqu’à un espace envahi par les pigeons.

La synagogue Dar al-Bishi fut autrefois le centre d’une communauté juive prospère, dont les vestiges furent mis au jour il y a plusieurs décennies, aux premiers temps du régime de Mouammar Khadafi.

Dans le pays lui-même, il reste peu de traces des antiques synagogues. Mais à l’étranger, des survivants et des descendants de la communauté juive libyenne sont, eux, toujours bien vivants. Ils assistent, fascinés, aux combats entre les forces loyalistes et les insurgés soutenus par l’OTAN pour le contrôle de ce pays que certains d’entre eux voient toujours comme le leur.

« J’ai des sentiments partagés. J’ai de la sympathie pour les gens qui veulent le (M. Khadafi) mettre dehors », raconte Gina Bublil-Waldamn, qui est née en Libye et qui est responsable d’une organisation de Juifs des pays arabes à San Francisco.

Elle raconte aussi être toujours en colère et toujours meurtrie par le souvenir de l’expulsion de sa famille de Libye. « Ces sentiments sont encore très forts », dit-elle, au point qu’elle aurait peur d’y retourner.

Pour Navit Barel, une jeune Israélienne d’origine libyenne âgée de 34 ans, le soulèvement actuel lui a donné envie de se rendre dans le pays de naissance de ses parents. Sa mère et son père, aujourd’hui décédés, ont tous les deux grandi près de la synagogue Dar al-Bishi.

« Cela me donne l’impression d’avoir de nouveau l’envie de parler à mon père », ajoute-t-elle.

Les Juifs lybiens semblent fiers de leur héritage, et nostalgiques de leur patrie ancestrale. Mais ils sont aussi amers à cause du traitement qu’ils ont subi lorsqu’ils vivaient sous le joug musulman. Ils n’ont pas oublié l’élimination de l’antique communauté lors des vagues de violence antijuive qui ont accompagné le succès du mouvement sioniste et la création d’Israël.

Aujourd’hui, la majeure partie des vestiges de la communauté se trouvent à Hara Kabira, un bidonville ensablé qui fut autrefois le quartier juif de Tripoli.

A l’intérieur de la synagogue Dar al-Bishi, des inscriptions en hébreu délavées appellent, au-dessus d’une arche vide où les rouleaux de la Torah étaient garder, « Shema Israel », « Ecoute, ô Israël », les premiers mots de la principale prière juive. Le sol est jonché d’ordures qui pourrissent là depuis des décennies.

Ce qui fut un bain rituel à côté de la synagogue abrite maintenant des familles libyennes misérables. Dans une allée voisine, trois portes cintrées dans une façade jaune affichent des boucliers de David. « Ce bâtiment, c’était le club des jeunes Juifs Ben Yehouda », raconte Maurice Roumani, un Israélien né en Libye, spécialiste des Juifs Libyens. Le père de Barel, Eliyahu, y a appris l’hébreu.

Il appartient maintenant au gouvernement.

Les Juifs sont arrivés dans ce qui est devenu la Libye il y a environ 2 300 ans. Ils se sont installés principalement dans des villes côtières telles que Tripoli ou Benghazi. Ils ont vécu sous des régimes variés : Romains, Ottomans, Italiens… et finalement sous le régime de l’Etat arabe indépendant qui est entré en guerre civile.

Ils ont prospéré comme marchands, médecins et joailliers. Sous le pouvoir musulman, ils ont connu des périodes de relative tolérance et des pics d’hostilité. L’Italie a pris la relève en 1911, puis le gouvernement fasciste de Benito Mussolini a promulgué ses lois antijuives, en chassant certains de leurs postes administratifs, et ordonnant qu’ils travaillent le samedi, jour de Shabbat.

Dans les années 1940, des milliers furent déportés dans les camps de concentration d’Afrique du Nord où ils furent des centaines à mourir. D’autres furent déportés dans les camps d’Allemagne et d’Autriche.

Leurs problèmes n’ont pas disparu avec la fin de la guerre. Dans tout le monde arabe, le projet sioniste en Palestine a déclenché une furie et transformé les voisins juifs en ennemis. En novembre 1945, les foules se sont déchaînées dans tout le pays et les Juifs ont subi trois jours de pogroms au cours desquels au moins 130 d’entre eux ont trouvé la mort. Parmi eux, une trentaine d’enfants.

Après sa fondation en 1948, Israël est devenu un refuge pour les communautés juives de l’antique Moyen-Orient. Le père de Barel y est venu en 1949, et sa mère peu de temps après.

Aujourd’hui, les Juifs libyens et leurs descendants représentent environ 110 000 personnes. La plupart vivent en Israël, d’autres en Italie. Aucun d’entre eux n’a envie de retourner vivre en Libye, mais Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement assiégé de M. Khadafi, a déclaré qu’il les autoriserait à rentrer. A condition qu’ils abandonnent leur nationalité israélienne. « Ils ne peuvent pas avoir les deux », a-t-il dit.

Le gouvernement des insurgés basé à Benghazi n’a pas précisé s’il avait ou non l’intention de prendre langue avec la vieille communauté juive libyenne. Son porte-parole Jalal al-Gallal a indiqué que la future Libye accorderait la liberté confessionnelle à ses citoyens.

Roumani, le spécialiste des Juifs de Libye, aimerait assez y retourner, mais il sait que tous les endroits qu’il a connus ont disparu.

Il se souvient de son enfance à Benghazi : se rendant à la synagogue avec son père, entendant une récitation chantée du Coran, le livre saint musulman, depuis le poste radio d’un café voisin.

La synagogue est maintenant une église copte. La tombe de son père a disparu quand le régime de Kadhafi a reconstruit le cimetière.

Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
22 août 2011, 06:45
LIBYE - SCENES DE LIESSE ET JOUR HISTORIQUE : LES REBELLES SONT DANS TRIPOLI.
QUAND BOURGUIBA SE MOQUAIT DE KADHAFI.


Par Jacques BENILLOUCHE

Publié le 22 août 2011

Les rebelles libyens ont pénétré, dimanche 21 août, dans la capitale du pays. Dans la nuit de dimanche à lundi, ils affirmaient tenir toute la ville, exceptée la résidence de Mouammar Kadhafi. Un article de J.Benillouche : "Le colonel Kadhafi s’est toujours moqué des dirigeants du monde avec la morgue qui le caractérisait. Il ne se privait pas de leur donner des leçons alors qu’il se trouvait en visite officielle, en France en particulier. Il profitait de sa richesse pétrolière pour rabrouer des gouvernements qui le ménageaient car ils avaient le regard figé sur leur balance commerciale. Il s’est joué des politiques et il a humilié ceux qui n’osaient pas le contrer parce que, en tant que client potentiel, il devait être traité avec beaucoup de déférence. Mais il était surtout craint à cause de sa capacité de nuisance à susciter et fomenter des actions terroristes.

Seul un président lui a tenu tête ouvertement et, devant les caméras de télévision, il l’a mouché comme un gamin pris la main dans le pot de confiture. Le président Habib Bourguiba, avait su s’opposer à son arrogance déplacée, face à lui, regard contre regard et parole contre parole. Cet épisode de l’altercation, encore dans les esprits des anciens, a été immortalisé par la télévision.

Le président tunisien avait infligé, en décembre 1972 au cinéma le Palmarium, une estocade publique dont le jeune colonel libyen se souvient encore aujourd’hui comme d’un affront qu’il digéra dans le silence et dans le respect dû au « combattant suprême ». Kadhafi avait exigé, au cours de sa visite officielle à Tunis, de s’adresser, seul, aux corps constitués tunisiens dans un discours tout aussi enflammé que délirant. Il lança alors un appel à ses interlocuteurs : « Les luttes de libération nationale doivent maintenant déboucher sur un combat pour l’édification d’une nation arabe unifiée, du Golfe à l’Atlantique… le monde arabe doit répondre au défi de certaines puissances étrangères, au premier chef les Etats-Unis. ».

Bourguiba suivait le discours depuis sa résidence de Carthage. On le prenait alors pour un président fatigué par l’âge, usé par le pouvoir et incapable de réagir aux phantasmes d’un illuminé. Il n’hésita pas à quitter son palais dans la voiture d’un policier pour débouler en trombe au cinéma, à la stupéfaction générale de l’assistance de ses hauts fonctionnaires. Il décida d’interrompre sur le champ le discours du jeune donneur de leçon et il improvisa alors, en arabe dialectal, une de ses harangues politiques dans lesquelles il excelle. Il apostropha un Kadhafi interloqué : « L’année de ta naissance j’étais en prison en France pour avoir lutté pour l’indépendance de la Tunisie. »

Puis, renonçant à modérer ses propos, il mêla l’ironie à la condescendance en usant, sans fioritures, du langage populaire direct qui lui sied le mieux : « L’unité arabe ? En 1967, quatre pays ont été écrasés par Israël. La raison ? Les différences de niveau entre les civilisations, surtout dans le domaine technologique… et nous, nous voulons défier l’Amérique… Tu veux vaincre Israël, regarde-nous ! La Tunisie est encore au moyen âge mais la Libye, elle, en est à la préhistoire ».

Le colonel n’avait pas apprécié la franchise de son aîné et, honteux et confus comme dans la fable, il reprit son avion le jour même sans avoir osé donner la réplique. Cet anecdote prouve que les grands dirigeants, les vraies bêtes politiques, sont les seuls à avoir le courage de ne montrer aucune complaisance vis à vis des personnages douteux, cette même complaisance dont on a usé et abusé en France parce que l’on n’osait pas se comporter autrement qu’en marchand d’armes, de Rafale et d’usine atomique.

Un regret cependant. Bourguiba n’a jamais été jusqu’au bout de ses convictions bien qu’il ait réitéré ses propos à Jacques Chancel dans la célèbre émission « radioscopie » en 1974. Il n’a jamais reconnu l’Etat d’Israël ni ouvert des relations diplomatiques officielles qui auraient fait de lui un Anouar El Sadate avant l’heure."

Lire la suite sur [www.israelvalley.com]-
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
22 août 2011, 07:21
vendredi 5 juin 2009

Discours d’Ahmed MESTIRI devant la communauté juive tunisienne
Discours de Monsieur Ahmed Mestiri, Secrétaire d’etat à la JusticeA la dissolution de la Communauté Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotesJe suis venu ici au nom du Gouvernement de la République, procéder à l’installation de la Commission provisoire de Gestion du Culte Israélite de la Région de Tunis, institué par la loi du 12 juillet 1958.

Cette loi a fixé, comme vous le savez,un nouveau régime au culte israélite, tenant compte des changements importants intervenus depuis deux ans dans le statut de la Tunisie et dans ses institutions.

Aux lieu et place de l’ancienne Communauté Israélite de Tunis et des caisses de secours du Culte Israélite de l’intérieur, des Associations cultuelles israélites seront constituées pour gérer les intérêts du Culte israélite.
Ces associations, une fois constituées, élaboreront elles-mêmes leurs propres statuts, conformément à la loi.
Elles seront dirigées par des Conseils d’Administration élus, composés uniquement d’Israélites Tunisiens.
Une innovation mérite à cet égard d’être soulignée : les femmes israélites pourront désormais participer aux élections pour les associations cultuelles.
Cette promotion de la femme israélite est une suite logique à d’autres promotions plus importantes intervenues dans le domaine politique et dans le domaine juridique. Sa participation aux élections municipales, commme celle de sa concitoyenne musulmane, a consacré son émancipation politique.
De même, depuis le 27 septembre 1957, de nombreuses dispositions du Code du Statut personnel ont consacré son émancipation juridique : je ne citerai que pour mémoire le droit d’héritage et l’abolition du Lévirat.
Une autre innovation doit également être soulignée : l’éviction des étrangers des Organes de direction des Associations cultuelles.Il est normal, dans un pays indépendants, que les seuls nationaux soient appelés à gérer les collectivités publiques, quelles qu’elles soient.
Il en est ainsi dans la plupart des États européens où le culte israélite est officiellement reconnu et organisé. Il n’est pas question, bien entendu, d’exclure totalement les étrangers des nouvelles associations cultuelles. Ils peuvent avoir la qualité d’adhérents et même d’électeurs.
Les anciens organismes, et en particulier la Communauté Israélite de Tunis, de par leur composition, la mission qui leur était reconnue ou qu’ils se sont donné, reflétaient trop les conceptions du Protectorat et de l’ancien régime pour être tolérées plus longtems dans la Tunisie d’aujourd’hui. C’est pourquoi leur dissolution a été prononcée et la gestion des intérêts des Israélites, du Culte Israélite à Tunis et à l’Intérieur a été confiée provisoirement à des comités provisoires de gestion du Clte Israélite, qui cèderont la place aux organes réguliers des Associations cultuelles dès qu’ils se seront constitués.
Mais ce n’est pas là le plus important. La réforme tend essentiellement à limiter le champ d’action des associations cultuelles et à bannir tout ce qui dans leur activité pourrait, d’une façon ou d’une autre, accentuer les particularisles au sein de la Nation.
Ce que nous ne voulons pas, c’est se laisser se créer dans la société tunisienne de véritables castes où le citoyen vivant en vase clos serait prisonnier d’un milieu fermé qui l’entoure de toutes parts.
De quelque côté qu’il se tourne, dans n’importe quel domaine où il exerce son activité, le citoyen juif se trouverait en face d’organisations de toutes sortes, sociales, cultuelles, artistiques, sportives, qui l’accapareraint, lui faisant sentir à chaque instant qu’il est différent de son compatriote musulman.
Or c’esr précisémant à cela que tendait l’activité de l’ancienne Communauté
Il est évident que cette situation cadrait bien avec les conceptions du Protectorat et de l’Ancien Régime. Ce n’est plus possible dans la Tunisie d’aujourd’hui, où il ne peut y avoir de place pour d’autres communautés que la Communauté nationale.
Certes la religion musulmane, qui est celle de la majorité dez citoyens, est la Religion de l’État tunisien, tout comme la religion anglicane est celle du Royaume britannique. Mais le citoyen tunisien est libre dans ses croyances : l’État le lui garantit et protège le libre exercice du culte s’il n’enfreint pas la loi. Les premiers articles votés par l’Assemblée Constituantes le disent expressément.
Le citoyen israélite est donc libre de suivre les prescriptions de sa religion, de la pratiquer ou de ne pas la pratiquer s’il le veut, de s’associer à ses coreligionnaires pour la gestion du Culte et des intérêts qui s’y rattachent, à la seule condition de ne pas porter atteinte à l’ordre public.
En dehors de ce domaine spirituel, rien ne doit désormais distinguer le citoyen juif des autres citoyens. C’est un citoyen comme les autres, ni plus, ni moins, soumis aux même obligations et jouissant des mêmes droits.
Aucune discrimination ne le frappe, ni dans la loi, ni dans les faits. Il a accès à tous les emplois, à toutes les charges publiques, y compris celles de ministres et de magistrat. Il est électeur et éligible. Il bénéficie de l‘assistance de l'État sous toutes ses formes comme élève, comme étudiant, comme malade, exactement dans les mêmes conditions que son compatriote musulman.
Mais d’autres liens, plus forts que les liens de la citoyenneté rattachent le Juif à la terre tunisienne : ce sont les liens qui ont été forgés par les siècles, liens de toutes sortes où l’on retrouve la tradition, la langue, l’art culinaire, la musique, le théâtre, jusque et y compris cette vieille coutume des familles u Cap Bon, d’origine andalouse, qui ont gardé la grosse clef de la maison que leurs ancêtres ont rapportée d’Espagne.
Si malgrè cela il y a encore des gens qui gardent uns certaine nostalgie du Protectorat, qui ne conçoivent la vie dans ce pays que protégés par les gendarmes français, le contrôleur civil et le Résident général, qui songent à partir parce qu’ils se sentent plus Français que Tunisiens, ou même plus Français que les Français eux-mêmes, qui restent ici mais transfèrent ailleurs leurs capitaux et leurs entreprises; s’il y a encore d’autres gens qui rêvent de la terre promise, qui vivent dans le pays mais tournent leurs regards vers Israël, qui font consciemment ou inconsciemment le jeu du sionisme.. Eh bien, nous disons aux uns et aux autres qu’il vaut mieux - pour eux comme pour la Tunisie - qu’ils partent,et nous ne les empêcherons pas de partir, à n’importe quelle destination.
Ceci dit, le gouvernement prendra lui-même l’initiative de faire partir tous ceux qui s’avisent de nouer des relations plus ou moins occultes avc les organisations sionistes pour semer dans ce pays la discorde et troubles la paix sociale.
Enfin je voudrai dire un mot d’une question qui préoccupe à juste titre nos compatriotes israélites. Il s’agit du cimetière de l’avenue de Londres. L’existence de ce cimetière désaffecté qui occupe une superficie de 6 hectares et demi en plein centre de la Ville, a toujours posé aux pouvoirs publics un problème angoissant : juridiquement, ce cimetière, comme tous les autres cimetières musulmans ou chrétiens, fait partie du domaine public communal.
En fait, la commune de Tunis, pour répondre aux besoins impératifs d’une ville en pleine exptension, pour satisfaire les règles d’hygiène et de salubrité publique les plus élémentaires daans une cité moderne, et pour faire face aux nécéssités de l’urbanisme, a dû changer l’affectation d’un certain nombre de cimetières sis à l’intérieur du périmètre communal.
Elle a commencé par désaffecter bon nombres de cimetières musulmans et prendre toutes les dispositions pour le transfert des ossements.
Vous seriez peut-être étonnés si je vous citais le nombre de cimetières musulmans, à Tunis et ailleurs, sur lesquels les bull-dozers des Travaux Publics sont passés pour faire de la place aux routes, aux jardins d’enfants, aux parcs et aux terrains de sport. Vous voyez bien que la Commune n’a pas visé spécialement le cimetière israélite.
Il appartiendra en tout cas à la nouvelle Commission provisoire de Gestion du Culte Israélite de Tunis, et à Monsieur le Gtand Rabbin, de régler définitivement le problème avec Monsieur le ¨résident de la Municipalité.
Voilà ce que j’ai tenu à dire en cette ocasion, avec le langage franc er direct qui sied entre citoyens.
Je ne voudrai ps terminer sans m’acquitter d’une agréable obligation. Je voudrais remettre à Monsieur le Grand Rabbin Meiss Cohen le décret par lequel Monsieur le Président de la République le nomme Grand Rabbin de Tunis. Par ce décret, le Président de la République reconnaît Monsieur le Grand Meiss Cohen comme le Chef spirituel des israélites habitant le territoire de la République;
17 juillet 1958



[tunisie-republicaine.blogspot.com]
Re: et ca cartonne aussi a tripoli ... a qui le tour
22 août 2011, 07:22
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