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AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.

Envoyé par breitou 
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
15 décembre 2011, 00:24
Comment un si triste personnage ose se regarder encore dans un miroir ?

Il ne mérite que notre plus profond mépris.


Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
16 décembre 2011, 06:58
Une nouvelle bataille pour la vérité remportée par Philippe Karsenty. Mais ce n’est pas fini…

Rédigé par JSS le Dec 15th, 2011

Il y a quelques jours, dans un certain silence médiatique, Philippe Karsenty remportait une nouvelle bataille dans sa lutte contre France 2 et Charles Enderlin. Si peu de médias en ont parlé, la toile “juive” ou “israélienne francophone” était en ébullition pour célébrer “cette victoire.” Interrogé par JSSNews, Philippe Karsenty se dit heureux mais demande à chacun de temporiser jusqu’à ce que les juges prennent une décision finale dans cette affaire qui dure depuis plus de 11 ans.

JSSNews: Philippe Karsenty, quels sont les derniers développements dans l’affaire Al Dura ?

Philippe Karsenty : L’Avocat Général près de la Cour de Cassation a rendu son avis et a recommandé le rejet du pourvoi de France 2 et de Charles Enderlin qu’ils avaient formé contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 21 mai 2008 qui m’avait relaxé (ndlr : l’avis est en ligne ici).

JSSNews : C’est à dire ?


PK : C’est à dire que l’Avocat Général a développé des arguments convaincants pour que les juges de la Cour de cassation rejettent le pourvoi de France 2.
Je reçois beaucoup de messages enthousiastes et je vois beaucoup d’articles circuler sur Internet qui célèbrent une victoire, comme si elle était définitivement acquise. Je souhaite préciser que, s’il est vrai que cet avis est une bonne nouvelle, ce n’est pas la fin de l’histoire pour autant. Nous n’avons pas encore gagné puisque l’audience où les juges se réuniront se tiendra le 3 janvier 2012. Puis, c’est dans les jours qui suivent que nous aurons leur décision définitive. La victoire n’est pas complète et ne le sera que lorsque, et si, les juges suivent l’avis de l’Avocat Général… Et, en matière de justice, rien n’est jamais sûr à 100% tant que le jugement n’est pas rendu.

JSSNews : Si je comprends bien, l’Avocat Général a expliqué que vos dires : “la mort Mohamed Al Dura est une mise en scène de France 2″, n’est pas un mensonge ni une diffamation ?


PK : C’est bien mieux… enfin si les juges confirment l’avis de l’Avocat Général. Cela signifiera que tout le monde pourra dire partout dans le monde, que le reportage de Charles Enderlin que France 2 a diffusé au sujet de la « mort » de Mohamed al Dura le 30 septembre 2000 était « pure et simple une mise en scène », « une mascarade déshonorante », « une imposture médiatique ».

Vous en tirerez les conclusions que vous voudrez. J’espère que la décence conduira France 2 à reconnaitre sa faute et la mise en scène.
Depuis près de 4 ans, depuis que j’ai gagné mon procès à la cour d’appel de Paris, France 2 se réfugie derrière cette décision pendante à la Cour de cassation pour ne pas avoir à reconnaitre l’évidence. Ils affirment « l’affaire est encore entre les mains de la justice ». Depuis 11 ans, ils n’acceptent pas de reconnaitre la mise en scène. Depuis 4 ans ils n’acceptent pas leur défaite judiciaire et Nicolas Sarkozy a fait remettre la Légion d’honneur à Charles Enderlin.

JSSNews : On entend ici et là des rumeurs sur une possible fin de contrat entre France 2 et Charles Enderlin. Savez-vous quelque chose de particulier ?


PK : Non. Et je ne compte pas entrer dans ces supputations. Mon combat n’est pas contre tel ou tel journaliste. Je me bats pour la vérité, un point c’est tout.

Propos recueillis par Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

[jssnews.com]
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
17 février 2012, 06:31
Affaire al-Dura: le chirurgien israélien Yehuda David relaxé en appel en France

ACTUALITÉS - Publié le 16 Février 2012

Dans une interview à Actualité Juive, le médecin avait révélé que la paralysie à la main du père de Mohamed Al Dura datait de 1992 et non de la fusillade de septembre 2000.

C‘est une décision importante qui a été rendue mercredi 15 février 2012 par la cour d'appel de Paris et qui vient renforcer un peu plus les doutes sur l’authenticité des images tournées par France 2 lors de la fusillade de Netzarim le 30 septembre 2000.

Depuis plus de dix ans la polémique fait rage sur ces images montrant Mohamed Al Dura et son père Jamal pris entre les tirs de deux positions israéliennes et palestiniennes. Selon les indications données par le caméraman de France 2, Mohamed, 12 ans, aurait été tué lors de cette fusillade par des balles israéliennes et son père gravement blessé. Or, en septembre 2008, le Dr Yehuda David, un chirurgien israélien de l’hôpital Tel Hashomer, avait affirmé dans une interview à Actualité Juive que la paralysie à la main droite présentée par le père de l’enfant comme une blessure consécutive à la fusillade datait en fait d’une rixe à Gaza survenue en 1992. Le dossier médical, retrouvé dans les archives de l’hôpital Tel Hashomer, attestait de la date de cette blessure opérée par le chirurgien en 1993.

Poursuivis en diffamation par Jamal al Dura, Yehuda David et le journaliste Clément Weill-Raynal avaient été condamnés l’an dernier par la 17e chambre correctionnelle de Paris. Mercredi 15 février, la cour d'appel de Paris a infirmé ce jugement en considérant que le médecin n'était pas de mauvaise foi et s'était exprimé "sur une base factuelle suffisante".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité par téléphone le docteur Yehuda David "pour avoir mené un combat exemplaire en faveur de la vérité". "Vous êtes un exemple de la défense de la justice qui est le fait de notre peuple (...) vous avez rendu un grand service pour le peuple d'Israël", a ajouté M. Netanyahu, selon un communiqué de son bureau. Le chef du gouvernement a également annoncé que le prochain conseil des ministres allait prendre des mesures pour que l'Etat d'Israël rembourse les frais de justice engagés par le docteur en France.

« C’est une très grande victoire de la vérité sur le mensonge palestinien », a déclaré le Dr Yehuda David à la newsletter du CRIF. « Ce verdict est très important pour le peuple d’Israël qui avait comme une épine dans le cœur », a-t-il ajouté.

« C’est une très grande victoire de la vérité sur le mensonge palestinien ».

[www.crif.org]

Dans une interview à Actualité Juive, le médecin avait révélé que la paralysie à la main du père de Mohamed Al Dura datait de 1992 et non de la fusillade de septembre 2000.


Pièces jointes:
Al-Dura-Dr Yhuda David-CRIF-0212.JPG
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
20 avril 2012, 06:42
Lettre ouverte à Charles Enderlin
Par Pierre Rehov


Préface du président du CRIF, Richard Prasquier :

Nos lecteurs savent que nous ne pensons pas que l’ « affaire Al Dura » soit à remiser au rayon des vieilleries. Nous considérons au contraire qu’elle a eu, qu’elle continue d’avoir, des conséquences dramatiques et qu’il est absolument nécessaire d’établir la vérité, pour des raisons de morale et de politique argumentaire. Il est faux d’écrire que le gouvernement israélien ne le souhaite pas. Il a effectivement longtemps considéré le développement de cette affaire avec un fatalisme passif, mais il s’est récemment clairement exprimé à ce sujet.

Nous pensons que cette vérité est accessible, bien que les lieux aient été détruits, par une analyse des documents établie par des professionnels, détachés de toute polémique partisane. Nous plaidons en ce sens, et nous n’en faisons pas une croisade pour ou contre qui que ce soit.

Ce n’est pas le même type d’enquête, apparemment, que demande Charles Enderlin, qui déclarait dans un blog récent qu’il faudrait faire une recherche pour savoir lequel des soldats du poste de l’armée israélienne était l’auteur des tirs… Alors qu’une analyse balistique élémentaire, plusieurs fois répétée, indique que les tirs ne pouvaient pas provenir de la position israélienne…

Errare humanum est, perseverare diabolicum….

C’est pourquoi il nous a paru utile de publier le beau texte de Pierre Rehov qui nous plonge dans les premiers temps de l’« affaire Al Dura » et dans les premières difficultés de son élucidation…


La lettre ouverte de Pierre Rehov:

Charles,

Dans nos échanges nous avions pris l’habitude de nous tutoyer, je ne vais donc pas prendre de ton pseudo-officiel pour m’adresser à toi publiquement.

La lettre ouverte que tu as toi-même publiée contre Philippe Karsenty m’a mis dans une telle rage qu’après des années de silence sur cette affaire, je me dois d’intervenir ou, pour parler de façon populaire, d’ajouter « mon grain de sel ».

Les raisons de cette colère ? La mauvaise foi sous-jacente dans chacune de tes phrases qui me conduit à éprouver de la honte pour le grand reporter que je respectais... fut un temps.

Tu le sais sans doute déjà, j’ai été le tout premier, avec l’appui du Bn’ai Brith, à me révolter contre le faux reportage meurtrier que ta chaine et toi-même avez diffusé en septembre 2000. Mon incrédulité face à de telles images, la certitude qu’il y a avait trucage, manipulation ou, au mieux, mauvaise interprétation des faits, m’ont conduit à l’époque à m’impliquer corps et âme dans le conflit et, sans toi, et les images bidonnées de ton cameraman militant, je n’aurais sans doute pas entrepris cette carrière de réalisateur de documentaires indépendant, qui m’a lancé sur ta voie. Mais évidemment, pas sur tes traces.

Entre septembre 2000 et janvier 2001, je me suis rendu 4 fois en Israël et une fois à Gaza, pour y rencontrer la plupart des intervenants, certains hommes politiques, et les soldats Druzes de Magen Shaloch accusés du « meurtre » de Al Dura, que toi-même affirmes dans ta lettre ouverte n’avoir jamais approchés.

Durant cette même époque, j’ai engagé un avocat, Maître Julien, pour porter plainte contre France 2 « pour diffusion de fausse nouvelle ayant entraîné un trouble de l’ordre public ». N’avait-on pas crié « mort aux Juifs » dans les rues de Paris, dès le lendemain ? À la plainte, j’ai ajouté un dossier dont on peut encore retrouver trace sur le net aujourd’hui.

[www.debriefing.org]

Curieusement, l’affaire a été rejetée par le Procureur de la République en moins de temps qu’il n’en faut à un propagandiste arabe pour convaincre son auditoire de la monstruosité d’Israël. Mon avocat, pourtant spécialisé dans les affaires de diffamation, n’en revenait pas.

J’espérais, avec nos échanges, percevoir une forme de regret de ta part, car j’étais convaincu que tu t’étais fait manipuler et que tu défendais désormais, tant bien que mal ton honneur. J’en étais venu à avoir de la compassion pour toi. En effet, quel fardeau cela doit être, pour un Juif, de se savoir indirectement, involontairement, et par maladresse, responsable de la mort de tant d’innocents. Innocents des deux côtés, Charles !

Car, si au lieu de préparer son Intifada Al Aqsa depuis deux ans déjà, Arafat n’avait pas refusé la proposition de Barak, s’il avait accepté la trêve proposée par Bill Clinton après la montée d’Ariel Sharon sur le mont du Temple, si Mr Chirac ne s’en était pas mêlé, avec toute la morgue et toute la suffisance qui caractérisent la politique française à l’égard d’Israël, et si, enfin, tu ne t’étais pas fait berner, rouler dans la farine, par le neveu d’un des fondateurs de l’OLP, j’ai nommé ton bien-aimé Talal, des milliers de morts auraient été évitées des deux côtés et, peut-être, aujourd’hui, les Arabes vivant dans les territoires disputés ( je confirme, il s’agit là d’une terminologie officielle, ancrée dans le droit international ) auraient déjà un pays, pour autant qu’ils en soient capables, sans l’aide internationale et celle d’Israël.

Tu as choisi l’ironie pour attaquer mon ami Philippe Karsenty. Ce faisant, indirectement, tu m’as attaqué. Car, pour la petite histoire, c’est moi qui ai initié Philippe à l’affaire Al Dura, quand nous étions tous deux membres d’une association Juive. Je lui ai confié mon dossier. J’ai fait acheter, par cette même association, le premier film d’Esther Shapira, que j’avais précédemment aidée, en lui confiant tous mes contacts en Israël et ma propre version des faits.

Beaucoup d’encre a coulé depuis cette tragique affaire. Nous avons tous deux écrit, été publiés, et nous avons tous deux réalisé nombre de documentaires et de reportages. Toi, avec les moyens d’une chaine qui te soutient. Moi... avec les moyens du bord.

Et c’est, en résumé, toute l’histoire d’Israël et de la propagande antijuive, qui s’est développée dans le monde comme un virus. Beaucoup, beaucoup de moyens, côté musulman. Peu d’engouement pour la propagande, ni de temps pour la mettre en oeuvre, côté israélien. J’emploie cette fois le terme musulman, car s’il ne s’agissait que d’un conflit territorial, celui-ci aurait été résolu depuis longtemps !

Confortablement installé à Jérusalem, muré dans tes positions indéfendables, ne sens tu pourtant pas souffler ce vent nauséabond qui, déjà, plus d’une fois dans notre histoire commune, nous a contraints à opter pour une position de survie ?

Dans nos échanges, tu m’as presque fait douter, lorsque tu m’as affirmé être un vrai sioniste, qui ne voulait pas prendre en charge le destin d’une population de culture différente. Ce point de vue qui consiste à vouloir tout céder pour enfin vivre en paix est, dans le fond, honorable, sinon acceptable. Mais dans ce cas, pourquoi systématiquement diaboliser Israël et fermer les yeux sur la réalité qui sévit en face ?

Pour que deux parties puissent arriver à un accord, encore faut-il que leurs espérances et objectifs soient réalistes, sinon réalisables. Tu sais, tout autant que moi, que les dirigeants palestiniens, et les dictatures arabes qui les soutiennent n’ont jamais eu d’autre but que la destruction d’Israël et que, faute d’y parvenir par la force armée, ils ont choisi la voie de la démonisation. Grâce à toi, entre autres « journalistes de bonne foi », cela fonctionne plutôt pas mal. De provocation en provocation. De mort en mort. Le malheur s’installe. Et le monde est convaincu que seul le Juif est porteur du Mal. Histoire connue.

Je conclurai ce billet d’humeur à toi adressé par une petite anecdote, que je t’ai déjà racontée et à laquelle tu n’as pas cru.

Alors que je tournais « La route de Jenin » (qui a été rediffusé la semaine dernière sur Arutz 1, en commémoration de la bataille), et que, pour faire plaisir à mon interlocuteur palestinien ( c’était aussi une question de survie ) je chantais hypocritement les louanges de Talal et de son scoop, celui-ci s’étant pris de sympathie pour moi m’a demandé si je « pourrais être intéressé par une affaire semblable » en affirmant que cela pouvait s’arranger si j’avais quelques moyens. Tu n’as pas cru à mon histoire. Pour ma part, j’ai refusé que l’on tue un enfant de plus afin de me rendre célèbre et de faire avancer la cause palestinienne.

En contrepartie, mon interlocuteur a eu la gentillesse de m’arranger le faux témoignage d’une Palestinienne ayant soi-disant accouché à un checkpoint, par la faute des méchants soldats de Tsahal. Ce faux témoignage, et sa préparation, y compris l’intervention du médecin qui lui fait répéter son texte, sont partie intégrante de ce film que je t’ai envoyé et que je te recommande de voir.

Même si tu affirmes l’avoir déjà vu. Et même, si, pour reprendre tes termes, par gentillesse à mon égard, tu n’as voulu faire aucun commentaire après son visionnage.

Je regrette tout ceci. Et je rêve, tout comme toi, d’un retour dans le temps, à l’instant précis où tu as pris la décision de diffuser cette mort en direct, sans savoir. Le scoop avant tout !

Que ferais-tu si c’était à recommencer ?

Je te souhaite tout simplement d’arriver à dormir de temps en temps.

Pierre Rehov

« mon interlocuteur a eu la gentillesse de m’arranger le faux témoignage d’une Palestinienne ayant soi-disant accouché à un checkpoint, par la faute des méchants soldats de Tsahal »

[www.crif.org]
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
06 février 2013, 06:05
Publié sur Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France

Affaire Al dura : interview à une sortie d’audience

Esther Schapira, journaliste, chef du département documentaire ARD (la Chaîne publique allemande) et son prédécesseur Georg Haffner, sont interviewés à la sortie de l'audience où ils ont témoigné pour Philippe Karsenty, poursuivi par France 2 et Charles Enderlin en diffamation.

Affaire al Dura - Audience du 16 01 2013 - Esther Schapira - Georg Haffner

[www.youtube.com]




[www.crif.org]
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
20 mai 2013, 10:00
Un rapport israélien sur un reportage contesté de France 2 appuie la thèse d'une manipulation

LE MONDE | 20.05.2013

Jérusalem Correspondant

Ce qu'il est convenu d'appeler l'" affaire Al-Doura " a connu un rebondissement spectaculaire, dimanche 19 mai, avec la publication d'un rapport du gouvernement israélien dont les conclusions ont reçu le plein soutien du premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Celles-ci démentent la thèse défendue depuis plus d'une décennie par la chaîne France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin, selon laquelle le petit Mohammed Al-Doura, âgé de 12 ans, a été tué par les tirs de soldats israéliens, le 30 septembre 2000, au carrefour de Netzarim, au centre de la bande de Gaza, au début de la seconde Intifada.

Les images de cet enfant palestinien, apparemment mourant dans les bras de son père, Jamal Al-Doura, lui-même atteint de plusieurs balles, avaient fait le tour du monde. Elles étaient devenues le symbole de la seconde Intifada. Ce rapport est le résultat d'une commission d'enquête créée en septembre 2012, à la demande de M. Nétanyahou, et confiée au ministre des affaires stratégiques de l'époque, Moshé Yaalon, aujourd'hui ministre de la défense, sous la direction du général Yossi Kuperwasser, directeur du ministère des affaires internationales et stratégiques. La commission conclut que " les accusations et allégations centrales du reportage de France 2 ne sont pas soutenues par les éléments que la chaîne avait en sa possession au moment du reportage ".

Elle souligne que, dans les rushes de ce reportage (non diffusés à l'antenne), " l'enfant apparaît en vie ". Il n'y a donc pas de preuve que Jamal Al-Doura ou son fils ont été gravement blessés et, au contraire, " de nombreuses indications qu'ils n'ont pas du tout été atteints par des balles ".

Couverture " mensongère "

La commission assure que le reportage a été " monté et commenté de façon à créer l'impression trompeuse qu'il conforte ces accusations ". Elle relève enfin que le reportage repose sur le correspondant local de France 2 - le cameraman Talal Abou Rahmeh, qui travaillait pour Charles Enderlin, lequel n'était pas présent sur les lieux du tournage -, et met en garde contre une couverture médiatique " mensongère " des conflits.

Après la diffusion du reportage, en 2000, le général israélien Giora Eiland, chef des opérations de l'armée, admettra que les tirs sont venus d'une position israélienne - et non palestinienne -, avant de se rétracter. M. Nétanyahou a estimé, dimanche soir, qu'il est important de " se concentrer sur cet incident, qui a entaché la réputation d'Israël. C'est une manifestation de la campagne ininterrompue et mensongère pour délégitimer Israël ", insiste-t-il. Le bureau du premier ministre assure que le reportage a eu pour effet immédiat d'" attiser les flammes de la terreur et de la haine ", et que depuis cette époque, " il a servi d'inspiration et de justification au terrorisme et à l'antisémitisme ".

Tout en étant extrêmement virulent - l'accusation d'un montage de la part de France 2 est clairement suggérée -, ce rapport n'apporte aucune nouvelle preuve de nature à contredire la thèse de la mort de Mohammed Al-Doura suite à des tirs israéliens, et repose sur une interprétation des rushes du reportage, visionnés par la justice française. Charles Enderlin, interrogé par Le Monde, rappelle qu'il demande depuis des années la constitution d'une " commission d'enquête officielle indépendante, composée selon les standards internationaux ", c'est-à-dire non militaire.

Une telle commission pourrait procéder à l'exhumation et à l'autopsie du corps de l'enfant. Jamal Al-Doura est prêt à accepter un tel examen, assure le journaliste. Charles Enderlin souligne qu'il n'a jamais été contacté par la commission d'enquête, et que " ce n'est pas un hasard " si ce rapport est rendu public peu avant le 22 mai, date à laquelle la cour d'appel de Paris doit se prononcer sur la plainte en diffamation qu'il a déposée contre Philippe Karsenty, directeur du site Internet Media-Ratings. Ce dernier accuse depuis dix ans le correspondant de France 2 de " supercherie " et d'" imposture ". Le rapport du gouvernement israélien conforte l'essentiel de la thèse de M. Karsenty.

Laurent Zecchini

© Le Monde
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
15 juillet 2013, 06:32
Philippe Karsenty : «La vérité est en marche, rien ne pourra l’arrêter»

1 JUILLET 2013
Interview exclusive de Philippe Karsenty Par Michaëla Benhaim

Le 26 juin 2013, la Cour d’appel de Paris a condamné Philippe Karsenty pour diffamation envers Charles Enderlin et France 2. Il devra en outre leur verser 7000€.

Cela fait près de 13 ans que la polémique se poursuit au sujet du reportage emblématique du début de la seconde Intifada, reportage qui semblait montrer la mort d’un enfant en direct à la télévision, «le petit Mohamed», un enfant palestinien.

Depuis plus de 11 ans, Philippe Karsenty affirme que ce reportage n’était qu’une «pure et simple mise en scène». Plus d’une décennie de polémiques et de débats judiciaires au cours de laquelle Philippe Karsenty rencontrait, le plus souvent, une opposition généralisée.

Depuis le 19 mai 2013, les choses ont évolué puisque le gouvernement israélien a publié un rapport officiel, d’une quarantaine de pages, qui soutient ses accusations.

Afin d’en savoir plus sur cette affaire complexe et de connaître sa réaction après sa récente condamnation, nous avons interrogé Philippe Karsenty, 47 ans, fondateur de Media-Ratings, une agence de notation des médias, mais aussi maire-adjoint de Neuilly-sur-Seine.

Michaëla Benhaim :Vous venez d’être condamné pour diffamation envers Charles Enderlin et France 2. Vous devrez en outre leur verser 7000€. Quel est votre sentiment après ce verdict ?

PK Boston Oct 10Philippe Karsenty : Je suis assez triste d’observer que mes arguments n’ont pas été entendus par la Cour d’appel de Paris. Je regrette aussi qu’elle ait jugé utile de me condamner à verser une forte somme aux plaignants. Cela signifie qu’il y a de sa part une réelle volonté de faire mal, de frapper au portefeuille.

«Ce reportage est un faux, une pure et simple mise en scène».

M.B : Pouvez-vous nous donner une analyse de l’arrêt qui vous condamne ?

P.K : Non, je ne peux le faire car pour la première fois dans cette longue procédure, je n’ai pu obtenir la décision de justice sur le champ. Je l’ai demandée mais il m’a été clairement signifié que cela ne serait pas possible ; la greffière m’ayant indiqué que je ne la recevrai que dans une à trois semaines.

M.B : Disposez-vous de recours pour poursuivre le combat judiciaire ?

P.K : Oui, bien sûr, je pourrais faire comme France 2 et Charles Enderlin l’ont fait, lorsque j’ai gagné en 2008, et me pourvoir en cassation pour tenter de faire casser cet arrêt de la Cour d’appel sur des arguments techniques.

M.B : Allez-vous le faire ?

P.K : Non, je ne le ferai pas, et ce pour trois raisons. La première est que l’attitude des magistrats français ces derniers temps m’apparait discutable sur certains dossiers. J’observe que pour parvenir à me condamner, les magistrats de la Cour d’appel ont dû reporter leur décision à deux reprises et délibérer pendant plus de cinq mois. Peut-être connaitrons-nous un jour les raisons de ces reports. Peut-être saurons-nous un jour ce qui s’est déroulé à la Cour d’appel de Paris. En attendant, pour ma part, j’ai perdu une partie de ma confiance dans la justice française.

La deuxième raison pour laquelle je n’irai pas en cassation est que la justice ne fut qu’un outil, pas une fin en soi. En effet, c’est moi qui ai choisi de provoquer France 2 pour engager un débat avec eux. Grâce à cela, nous avons obtenu deux choses importantes :

- France 2 a été contraint de présenter ses «preuves», et on a vu qu’ils n’en avaient pas. On a pu ainsi voir qu’ils n’avaient pas ce qu’ils prétendaient détenir depuis des années : l’agonie de l’enfant.

- Les médias du monde entier se sont intéressés à l’affaire al Dura ; à l’exception notable de la plupart des médias français qui nous font vivre dans une petite Corée du Nord dès que ce sujet est abordé.

La troisième raison pour laquelle je ne continue pas le combat sur le terrain judiciaire est que, lorsque j’ai demandé à des parlementaires français de s’intéresser à l’affaire, ils ont courageusement décliné ma proposition en se retranchant derrière le fait que, cette affaire étant devant la justice française, ils n’auraient pas la possibilité de la traiter. Nous allons donc lever l’obstacle que certains pensaient avoir devant eux en retirant cette affaire des prétoires français où elle traînait depuis près de 9 ans.

Et puis, j’ai envie de citer Michel Onfray lorsqu’il dit : «La justice dit le droit, elle ne dit pas le juste ni le vrai». Cela me semble particulièrement vrai dans le cadre de cette affaire. Il faut savoir arrêter une bataille, utiliser les avantages qu’elle a procurés et mener le combat sur d’autres terrains. C’est ce que je vais faire.

«Je leur montre des faits. Ils m’opposent leur foi. Leur foi que les Israéliens sont des tueurs d’enfants».

M.B : C’est-à-dire ?

P.K : Je pourrais par exemple prendre une page de publicité dans un grand quotidien français et renouveler mes accusations contre France 2 et Charles Enderlin avec plus de force et d’éléments que ceux que je détenais en 2004.

Oseront-ils me poursuivre ? J’en doute.

Je pourrais aussi lancer une association qui se donnerait pour objectif de faire reconnaitre la vérité par d’autres moyens. Nous serions plus forts si nous étions plus nombreux et surtout, coordonnés. Si certains veulent me rejoindre dans cet objectif, ils peuvent me contacter par Facebook ou par email philippe@karsenty.frJe pourrais aussi continuer le combat en quittant la France. C’est une éventualité que j’étudie sérieusement.

M.B : Comment analysez-vous l’utilisation que France 2 et Charles Enderlin ont faite de la justice ?

P.K : En 2004, ils l’ont instrumentalisée pour faire taire les critiques mais cela s’est retourné contre eux. Ils pensaient que j’abandonnerais très vite le combat et ils n’ont pas imaginé que cela les conduirait à devoir montrer qu’ils n’avaient aucune preuve pour soutenir leur accusation initiale.

Pour ma part, l’objectif poursuivi en attirant France 2 et Charles Enderlin sur le terrain judiciaire, était de les contraindre à montrer tout ce qu’ils détenaient, et aussi en fait ce qu’ils ne détenaient pas :

- les 27 minutes de rushes qu’ils prétendaient détenir et dont ils n’ont pu produire que 18 minutes encore plus grotesques que ce que l’on ne pouvait l’imaginer.

- l’agonie de l’enfant qu’ils prétendaient détenir et qu’ils n’ont pu produire. En revanche, ils ont dû produire les images qui suivent la «mort» de l’enfant qui avaient été coupées au montage : on y voit un mouvement parfaitement contrôlé de l’enfant qui lève le coude, tourne la tête en direction du caméraman de France 2 alors qu’il est censé être mort.

«Il faut savoir arrêter une bataille, utiliser les avantages qu’elle a procurés et mener le combat sur d’autres terrains».

M.B : Maintenant que nous avons abordé l’actualité chaude, pouvez-vous résumer votre position sur l’Affaire al Dura ?

P.K : Le 30 septembre 2000, France 2 a diffusé au journal de 20 heures un reportage tourné par un cameraman arabe de Gaza, Talal Abu Rahma, puis monté et commenté par le correspondant de la chaîne à Jérusalem, Charles Enderlin, un journaliste franco-israélien. Son commentaire indiquait que l’enfant avait été tué intentionnellement et le père gravement blessé par des soldats israéliens. Pourtant, contrairement à ce qui nous est dit en commentaire, l’image montre que ni le père ni l’enfant n’ont été tués ou blessés par les tirs de l’armée israélienne. Ce reportage est un faux, une pure et simple mise en scène. Je peux prouver qu’à la fin du reportage, l’enfant n’est pas mort et que son père n’est pas blessé ; aucun des deux n’ayant été touché. Ainsi, alors qu’ils sont censés avoir reçu 15 balles d’armes de guerre à eux deux, il n’y a aucune trace de sang sur leur corps, leurs vêtements ou sur le mur auquel ils étaient adossés. Et quelques secondes plus tard, alors qu’il est annoncé que l’enfant est mort, il lève le coude pendant 10 secondes, tourne la tête vers la caméra, baisse le coude et garde le pied suspendu au-dessus du sol. Si vous trouvez un seul médecin au monde capable de soutenir que l’enfant était mort à ce moment là, je m’incline.

M.B : Le père et l’enfant seraient donc vivants contrairement à ce que suggère le reportage de France 2 ?

P.K : Quand le caméraman de France 2 éteint sa caméra, oui, ils sont vivants. C’est le point essentiel à prendre en compte car il démontre que ce reportage est un faux de la première à la dernière image. Tout ce qui se passe après ne relève pas de notre démarche. Ceux qui nous demandent de présenter l’enfant vivant maintenant ne connaissent pas le dossier, ou bien sont de mauvaise foi. En effet, je n’ai jamais dit que l’enfant était encore vivant aujourd’hui car je n’ai aucun moyen de le prouver, 13 ans après les faits. Il a pu lui arriver beaucoup de choses depuis. Et même si nous retrouvions Mohamed al Dura 13 ans après les faits, il serait devenu un jeune adulte et on nous dirait que ce n’est pas le même, que c’est un frère ou un cousin. En effet, si des gens sont prêts à accepter les absurdités décrites précédemment (le coude levé une fois « mort » et l’absence totale de sang malgré les circonstances décrites), ils rechigneront toujours à voir la vérité.

Je leur montre des faits. Ils m’opposent leur foi. Leur foi que les Israéliens sont des tueurs d’enfants.

Ces constatations sont corroborées par des dizaines de travaux de recherches effectués par des gens compétents, des expertises balistiques, médico-légales, biométriques et même graphologiques.

M.B : Pourquoi aurait-on organisé ce que vous décrivez comme une véritable mise en scène ?

P.K : Ce n’est pas à moi qu’il faut le demander mais au caméraman de France 2 et à la chaîne qui couvre ce mensonge depuis 13 ans…

M.B : Est-ce que tout le monde à France 2 soutient la version de la chaîne ?

P.K : Il y a beaucoup de journalistes en France qui ne veulent même pas regarder les images. C’est Enderlin donc c’est vrai. En revanche, il y a aussi des esprits libres qui ne peuvent agir ouvertement car ils risqueraient de perdre leur emploi. Ces personnes courageuses m’aident depuis de nombreuses années en me communiquant des documents accablants pour France 2. C’est ainsi que j’ai obtenu le document du caméraman de France 2 qui, dans un fax envoyé à la chaîne dès 2002, rétractait ses accusations initiales de crime intentionnel. Cette information capitale n’a par exemple jamais été révélée au public par France 2. C’est aussi comme cela que j’ai obtenu les fameux rushes de France 2, les images à partir desquelles ce reportage emblématique de 50 secondes a été monté.

«On ne peut affirmer vouloir lutter contre l’antisémitisme en France si on ne l’attaque pas à la racine, la propagande de haine »

M.B : Pouvez-vous nous en dire plus sur ces fameux rushes de France 2 ?

P.K : Trois jours après les événements, le caméraman de France 2 a effectué une déclaration sous serment au Centre Palestinien des Droits de l’Homme à Gaza, dans laquelle il certifiait avoir filmé « 27 minutes de l’incident ». Pendant des années, France 2 a affirmé détenir ces 27 minutes d’images qui prouvaient l’authenticité de leur reportage. Une semaine après la diffusion, le directeur de l’information de France 2 déclarait en direct à la télévision que, pour respecter leur charte éthique et la sensibilité des téléspectateurs, ils avaient renoncé à montrer les images des balles atteignant le père et l’enfant. Puis, pendant de nombreuses années, Charles Enderlin et ses collègues de France 2 affirmaient détenir la scène de l’agonie de l’enfant.

Ces informations mises bout à bout, répétées par tant de monde, pouvaient légitimement intimider tous ceux qui auraient eu l’idée de remettre en cause la version des faits de France 2. Mais, en octobre 2004, trois journalistes français ont eu accès à ces images et ils ont révélé qu’elles ne contenaient aucune scène d’agonie, qu’on ne voyait pas l’enfant mort à la fin des rushes et aussi, que ces images comportaient de nombreuses scène jouées. C’est lorsque ces informations m’ont été révélées par l’un des trois journalistes que j’ai compris que nous avions définitivement raison, c’était bien une mise en scène. Puis, en novembre 2007, lorsque France 2 a été contraint de montrer ses images à la Cour d’appel de Paris, on a pu observer que ces 27 minutes n’étaient plus que 18 minutes – 9 minutes d’images avaient disparu – mais surtout, que l’enfant était bel et bien vivant à la fin des images de France 2, qu’il levait même le coude de façon très contrôlée et tournait sa tête en direction du caméraman après avoir été déclaré mort par Charles Enderlin.
Le visionnage de ces rushes fut un véritable point de retournement : nous avions la preuve absolue du fait que France 2 ne détenait aucune preuve pour soutenir ses accusations et que la chaîne, et ses collaborateurs, mentaient depuis plus de 7 ans sur le contenu de ces images. Pour leur part, en 2008, les magistrats français de la Cour d’appel n’étaient pas très heureux d’observer qu’un tiers du matériel demandé avait disparu.

M.B : Charles Enderlin est-il complice de la manipulation ou s’est-il fait manipuler par son cameraman ?

P.K : Je ne peux pas prouver s’il est complice ou non de la manipulation. Reste que le reportage est faux. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans la tête de Charles Enderlin. Dès le départ, le journaliste de France 2 disposait des dix secondes où l’enfant lève le coude et tourne la tête en direction de la caméra. Il avait aussi les images où l’on voit, deux secondes plus tard, que le cameraman arrête de filmer puis reprend. À ce moment-là, on ne voit plus personne derrière le baril, ni le père ni l’enfant, et aucune trace de sang… alors que, selon France 2, le père et l’enfant auraient reçu pas moins de quinze balles d’armes de guerre qui leur auraient transpercé les corps !

M.B : Pour conclure, avez-vous un message à faire passer ?

P.K : Oui, je souhaiterais citer le dernier paragraphe d’un article que Richard Prasquier a publié chez Causeur récemment :

« Compte tenu de son impact mondial et persistant, le dossier Al-Dura doit être rouvert et traité de façon transparente. Si France 2 ne s’y résignait pas, ce serait alors à l’échelon politique, à l’Etat français, de prendre ses responsabilités : on ne peut affirmer vouloir lutter contre l’antisémitisme en France et contre l’islam radical dans le monde si on ne l’attaque pas à la racine, la propagande de haine nourrie par des images meurtrières, probablement mensongères ».

[www.israelactu.com]
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
12 septembre 2013, 14:49
11 SEPTEMBRE 2013 - 16H43
Reportage à Gaza: la condamnation d'un journaliste annulée

La Cour de cassation a annulé mardi la condamnation en diffamation du journaliste Clément Weill-Raynal à 1.000 euros d'amende avec sursis pour un article relatif à la controverse sur un reportage du journaliste Charles Enderlin, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

La Cour de cassation a annulé mardi la condamnation en diffamation du journaliste Clément Weill-Raynal à 1.000 euros d'amende avec sursis pour un article relatif à la controverse sur un reportage du journaliste Charles Enderlin, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

AFP - La Cour de cassation a annulé mardi la condamnation en diffamation du journaliste Clément Weill-Raynal à 1.000 euros d'amende avec sursis pour un article relatif à la controverse sur un reportage du journaliste Charles Enderlin, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Cette affaire prend sa source dans un reportage diffusé par France 2 le 30 septembre 2000 consacré aux affrontements survenus le jour même dans la bande de Gaza.

Comme le rappelle la Cour dans son arrêt, le reportage montrait "un Palestinien, Jamal Al-Dura, tentant de protéger son enfant de tirs, qui selon le commentateur, provenaient de positions israéliennes et blessèrent mortellement cet enfant".

Dans le numéro du 4 septembre 2008 de l'hebdomadaire Actualité juive, Clément Weill-Raynal avait, sous le pseudonyme Daniel Vavinski, publié une interview du chirurgien israélien Yehuda David.

Ce dernier, qui avait opéré Jamal al-Dura en 1994, y affirmait que ses blessures étaient antérieures à la fusillade de 2000.

Jamal Al-Dura avait saisi la justice française pour faire condamner cette interview et un article de M. Weill-Raynal, publié le 25 septembre 2008.

Le 15 février 2012, la cour d'appel de Paris avait relaxé le Dr David, mais condamné Clément Weill-Raynal pour son article à 1.000 euros d'amende avec sursis, 1.000 euros de dommages-intérêts et 6.000 euros de frais de justice.

"Comment expliquer que les blessures à la main droite exhibées par M. Al-Dura sur son lit d'hôpital le 30 septembre 2000 sont - de façon certaine ainsi qu'en atteste son dossier médical - consécutives à une rixe survenue à Gaza en 1992 et réparées par le Dr David en 1994, soit plus de six ans avant la fusillade de Netzarin?", écrivait le journaliste.

La cour d'appel avait épinglé son ton "péremptoire" et "l'absence de mesure" dans cet article.

MM. Weill-Raynal et Al-Dura avaient chacun formé un pourvoi en cassation.

La défense du journaliste estimait que la cour d'appel n'avait pas tenu compte du "caractère d'intérêt général du sujet traité", alors qu'il résulte de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme que "dans le cadre d'un débat d'intérêt général, la liberté d'expression autorise la mise en cause des personnes avec une dose d'exagération et même de provocation qui exclut toute condamnation pour injure ou diffamation publique".

La Cour lui a donné raison, estimant que "le passage incriminé (...) ne dépassait pas les limites admissibles de la liberté d'expression sur le sujet d'intérêt général constitué par le débat relatif à la couverture par la chaîne France 2 d'un événement ayant eu un retentissement mondial ainsi qu'à l'origine des blessures présentées par M. Al-Dura".

La Cour a en revanche rejeté le pourvoi de ce dernier contre la relaxe du chirurgien.

[www.france24.com]
Re: AFFAIRE AL DURA....ENFIN LA VERITE.
02 octobre 2014, 01:21
Pris sur JForum.
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"Faites à Fr 2 la pub. qu’elle mérite !

Partager sur Facebookjeudi 2 octobre 2014, par Hoax international

France 2 : DIFFUSEUR 2 FAUSSES NOUVELLES !

Le 30 septembre 2014, exactement 14 ans jour pour jour après avoir diffusé la plus nuisible propagande mensongère de l’époque contemporaine – la mise en scène de la « mort » de Mohamed al Dura le 30 septembre 2000 – France 2 lance une campagne de communication destinée à « moderniser et changer son image"

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