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CARNAGE A TOULOUSE

Envoyé par albert 
Re: CARNAGE A TOULOUSE
26 mars 2012, 09:26
Re: CARNAGE A TOULOUSE
27 mars 2012, 14:28
PUBLIÉ LE 27/03/2012 08:32 - MODIFIÉ LE 27/03/2012 À 12:43 |
PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE CHALLIER

Mohamed Merah avait des relations avec la DCRI, selon l'ex-patron de la DST

Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST)

Pour reprendre le mot d'Alain Juppé, y a-t-il eu des « failles » dans l'affaire Mohamed Merah ?

La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), c'est vrai, connaissait Mohamed Merah. Est-ce pour autant que la DCRI a failli en ne le mettant pas sous surveillance plus importante, plus serrée ? Je ne pense pas qu'il faille aller jusque-là parce que c'est toujours difficile de savoir ce que quelqu'un a l'intention de faire. Je le sais par expérience. De plus, il ne faut jamais oublier que la surveillance d'une personne nécessite des moyens considérables et qu'aujourd'hui, s'il y a une faille, c'est dans la modicité des moyens de nos services de sécurité. Indiscutablement, les moyens qui sont mis à la disposition de la DCRI ne sont pas suffisants pour couvrir la totalité des besoins. Je parle des moyens matériels, mais surtout, humains.

Pourtant, des éléments interpellent. Le 10 septembre 2010, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, expliquait au Journal du Dimanche qu'il plaçait en tête des menaces du terrorisme islamiste « le Français converti qui se radicalise et monte son opération seul » et les djihadiste français « qui partent en Afghanistan ». Comment expliquer que Merah repéré, la DCRI n'ait pas vu de risque après avoir eu un entretien avec lui, le 14 novembre 2011 ?

Ce qui, personnellement, me paraît poser question, c'est que le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même. C'est-à-dire qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça « correspondant », appelez ça « officier traitant »… je ne sais pas jusqu'où allaient ces relations, voire cette « collaboration » avec le service, mais on peut effectivement s'interroger sur ce point.

Pour mettre un mot sur les choses, était-il un indicateur de la DCRI ?

Eh bien voilà… c'est exactement ça le problème. Car ce qui interpelle, quand même, c'est qu'il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu'il était islamiste, mais parce qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n'est pas tout à fait innocent. Ce n'est pas anodin.

On a évoqué aussi un retard au début de l'enquête. Qu'en pensez-vous ?

Oui, il y a eu du temps perdu par les juges. On aurait dû dès le départ considérer que c'était un acte terroriste. Tuer des militaires gratuitement est un acte terroriste. Mais il faut reconnaître, et c'est malheureux, qu'on s'est moins intéressé aux assassinats de militaires qu'aux assassinats d'enfants. Ce qui est un autre débat. Mais oui, dès le départ, un juge antiterroriste aurait dû être saisi et c'est bien un problème judiciaire, car dès qu'il y a un crime commis, c'est la justice qui intervient.

A ce propos, c'est pourtant Claude Guéant qui a monopolisé les écrans. était-ce le rôle du ministre de l'Intérieur de commenter en direct l'action du Raid ?

Claude Guéant n'avait absolument pas à communiquer. C'est tout à fait clair. Le ministre de l'Intérieur n'a pas à intervenir dans une affaire qui est entre les mains des juges. Non seulement l'autorité administrative n'a pas à interférer sur l'enquête -je rappelle que M. Guéant, tout ministre qu'il soit, n'est pas officier de police judiciaire- mais il a encore moins à commenter le déroulement de l'enquête.

Que pensez-vous de la façon dont a été conduite l'intervention pour interpeller Mohamed Mehra ? Ce choix du siège et de l'assaut plutôt que celui, qui prime habituellement lors des interpellations d'etarras, par exemple : une arrestation discrète, dès que le suspect sort de chez lui ?

A priori, il y a eu un grand temps de latence. Le temps de latence devrait profiter aux professionnels, les plus nombreux, les mieux équipés, les mieux entraînés… Après, sur les données de l'intervention, je m'en remettrai à l'avis de Christian Prouteau, s'il y a un expert en France, c'est bien lui : il est étonné qu'on n'ait pas réussi à le prendre vivant. Il pense qu'on n'a pas utilisé les bons moyens, et qu'on s'est bêtement privé de l'expertise du GIGN, et il faut reconnaître que dans ce genre d'affaire, les plus professionnels, les plus qualifiés et les meilleurs, ce sont les gendarmes du GIGN. Après, pourquoi a-t-on voulu prendre le Raid..?

Pour des questions politiques ?

Certains le disent. Je n'irai pas jusque-là : je n'ai pas le dossier en mains. Mais quand on juge d'une intervention violente où les policiers risquent leur vie il faut être prudent et mesuré, faire en sorte que les policiers ne risquent pas leur vie et ça pour moi, c'est une donnée extrêmement importante. à présent je suis de ceux qui regrettent vraiment qu'il n'ait pas été pris vivant et beaucoup de questions restent posées. Sur une affaire comme celle-là, il faudrait une expertise.

Une commission parlementaire ?

Je verrais plutôt l'Inspection générale de la police nationale et l'inspection générale de la gendarmerie. Pour moi, c'est un problème de techniciens. Les parlementaires n'apporteraient rien au débat, si ce n'est que la commission d'enquête parlementaire a des pouvoirs juridiques.

Y a-t-il eu une légèreté de l'action policière au vu de tout cela ?

La légèreté, c'est peut-être beaucoup dire mais on peut avoir le sentiment que les considérations médiatiques l'ont emporté sur tout le reste. Et on peut se poser la question de l'efficacité du dispositif « Vigipirate rouge ». Je la pose de façon récurrente, car en l'occurrence, on aura remarqué sa parfaite nullité. Les écoles sont censées être protégées par Vigipirate rouge et le contre exemple est terrible. Vigipirate, c'est de l'affichage et ça ne sert à rien. Par contre, renforcer les moyens de la DCRI, et des services de police en amont, oui. Mais depuis un certain nombre d'années, on sacrifie, on rogne sur les crédits, on baisse sur la qualité des personnels. Quand j'étais député, on a supprimé un certain nombre de postes de commissaires pour les remplacer par des gardiens de la paix, excusez-moi, mais ce n'est pas le même niveau.

Ces événements ont cependant fait remonter la droite au créneau sur le thème du « laxisme » supposé de la gauche, sur ces questions de sécurité. Qu'en pensez-vous ?

Cette accusation ne vaut pas un clou. Vraiment pas un clou. J'ai été directeur de la DST sous des gouvernements de gauche, la suite a prouvé que je n'étais pas de gauche puisque je suis devenu député Udf, mais la gauche ne m'a jamais demandé ma carte et j'ai pu agir de manière totalement libre, sans contraintes et avec le soutien de mes ministres, singulièrement Gaston Deferre. Dire que la gauche est plus laxiste que la droite, c'est du grand n'importe quoi.

Les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy ?

Je dis attention aux libertés, il ne faut pas tomber dan le travers de mesures liberticides. De plus, notre arsenal de lois est suffisant. Commençons par appliquer les lois.

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Une semaine après la tragédie, les questions qui se posent encore

Quel a été le rôle des services de renseignements intérieurs ?

A l'automne 2011, Mohammed Merah revient d'Afghanistan. Le 22 novembre, il se rend à une convocation au commissariat. Il est interrogé par deux personnes. Un policier de la direction régionale du renseignement intérieur, la DRCI, et un spécialiste de la mouvance islamiste, envoyé spécial de la direction centrale à Paris. Mohammed Merah se remet alors d'une hépatite contractée au Pakistan, va leur expliquer qu'il s'était rendu là-bas pour faire du tourisme…

Les fonctionnaires seront bien obligés de le laisser repartir car faute d'infraction, aucune charge ne peut être retenue contre lui. Il Mais ils vont poursuivre une surveillance discrète, qui a débuté il y a déjà bien longtemps, dès ses premiers séjours au Pakistan ou en Afghanistan. Ils trouvent le garçon « bizarre », sournois, potentiellement dangereux… Alors, qu'aurait-il fallu faire à ce moment-là ?

À quoi a servi Vigipirate ?

Depuis le 7 juillet 2005, date des attentats à Londres, le niveau d'alerte Vigipirate a constamment été maintenu au rouge. Vigipirate associe l'action des forces armées et de la police sur les sites sensibles. Les patrouilles mixtes armées-police sont assurées de 7 heures à 22 heures, en principe. Les écoles, les lieux de culte, les endroits dits « sensibles ». Mais ce plan n'a rien empêché dans l'accomplissement des meurtres, notamment devant le collège Ozar Hatorah.

« Un nazi ou un islamiste » ?

Dès le début de l'enquête, tout de suite après les meurtres des soldats de Montauban, les policiers ont eu la conviction que ce geste ne pouvait être que celui d'un « nazi ou d'un islamiste ».

Or, selon certains policiers, les personnes pouvant correspondre à ce profil dans le Grand sud représentent à peine une quinzaine de personnes. Pourquoi n'a-t-on pas repéré plus vite Mohammed ? Sans doute parce que le garçon avait un profil atypique, entre le petit voyou de quartier et l'islamiste d'occasion : contrairement à son frère, il n'avait pas les habitudes ou les comportements d'un islamiste. « Il nous a roulés dans la farine » dit un enquêteur .

[www.ladepeche.fr]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
01 avril 2012, 01:18
Les responsables politiques et médiatiques de la tuerie des Juifs à Toulouse
Posted by: Rachel Franco

Famille Sandler assassinée à Toulouse 500x291 Les responsables politiques et médiatiques de la tuerie des Juifs à Toulouse

Ne demandez pas qui est le tueur, quel est son profil et pourquoi un enfant de trois ans, un autre de six ans et encore un enfant âgé de huit années à peine, ainsi que le père de deux de ces enfants sont morts, assassinés à bout portant devant l'école Juive où ce père venait offrir les enseignements d'une Thora de liberté et où ces enfants venaient apprendre que le monde est ordonné et que l'histoire a un sens pour le peuple juif.

La responsabilité ne s'arrête pas au tueur et à ceux qui ont armé son bras, mais aussi à ceux qui aujourd'hui, en toute sincérité, déplorent ce carnage et le condamnent, sans comprendre que leurs bêtises ou leurs lâchetés permettent chaque jour l'irréparable.

Ce tueur, un islamiste isolé ou commandité , dont toute l'idéologie se nourrit de la détestation des Juifs afin de mieux supporter sa monstruosité. La responsabilité ne s'arrête pas au geste fatidique…
Elle commence bien avant :

1. Dans les salons où l'on accepte que des diplomates en exercice critiquent les Juifs ;
2. Dans la désinformation systématique concernant le conflit du Proche-Orient ;
3. Dans la diabolisation de l'État d'Israël et la présentation victimaire des Palestiniens ;
4. Dans le refus de France 2 d'assumer sa responsabilité dans le traitement mensonger de l'affaire Al Dura ;
5. Dans l'usage pervers d'un vocabulaire qui induit une vision mensongère de la réalité politique en Israël, etc.

La liste est longue, elle est malheureusement sans fin.
Ils sont nombreux, les ennemis du peuple juif ; ils sont sans nombre, les haineux qui ne supportent pas de voir un Juif qui se tient debout sur sa terre, vivant dans un état démocratique, traversant les guerres et les attentats, une dans une main, et la Bible pour comprendre ce monde dans l'autre main.

Ils sont jaloux à en crever ceux qui, de toutes leurs forces, cherchent à isoler Israël et à en faire le paria du monde ; ils en bavent de ne réussir dans aucune de leurs tentatives à boycotter la technologie et les produits israéliens, dont le monde entier ne saurait se passer sous peine de retomber dans la préhistoire.

Ne venez pas pleurer sur la tombe de Aryeh, de Gabriel, ni de la petite Myriam !

Ne présentez pas vos excuses à la dépouille de Jonathan Sandler et surtout pas vos condoléances à sa veuve qui aujourd'hui a perdu deux de ses enfants et son époux !

Messieurs les politiques, vous êtes coupables d'avoir laissé fleurir en France une propagande médiatique propalestinienne qui ne cache même plus sa haine antijuive.

Messieurs les politiques, vous êtes coupables de permettre à l'A.F.P d'être trop souvent le porte-parole du Hamas, devenu maitre dans l'art de la désinformation et qui prêche ses mensonges sans que les journalistes de l'A.F.P ne fassent le travail élémentaire de tout journaliste honnête qui consiste à vérifier ses sources.

La manière dont les médias analysent le conflit qui nous oppose aux terroristes de la bande de Gaza est une honte pour la France, mais aussi pour l'Europe. La manière partiale et abjecte dont les médias relayent les informations de ce que nous vivons en Israël permet d'allumer un feu d'incendie contre la communauté juive de France.

Je sais que ce que je dis est grave. La colère en moi est bien plus forte que le désir de me protéger de ceux qui seraient offusqués par mes mots.

Je le dis et je le répète : le bras de ce tueur a été armé par tous ces journaleux qui cultivent sournoisement la haine d'Israël, sans rien comprendre de l'essentiel du conflit qui nous oppose à nos voisins et sans rien comprendre des enjeux politiques qui se jouent là pour l'ensemble du monde libre.

On peut tout dire et critiquer toutes les politiques de tous les gouvernements du monde. Mais on ne peut fermer les yeux sur la complexité d'un conflit qui nécessite analyse profonde et honnêteté Intellectuelle.

On ne peut en toute liberté permettre d'élever des murs de haine en stigmatisant un peuple et en permettant que la haine antijuive renaisse des cendres de plus de six-millions de Juifs.
Car enfin, nul besoin d'être prophète pour savoir que la stigmatisation d'Israël par les médias fait le lit des fanatiques de tous bords.

En 2012, en France… on insulte les Juifs, on les maltraite, on les assassine.

En 2012, en France… on permet à la haine d'être le vecteur de la violence.

Hier Ilan Halimi et aujourd'hui trois enfants juifs et un père enseignant.

Demain, que se passera-t-il ?

La compassion exprimée par l'ensemble des hommes publics est sincère ; je n'en doute pas, mais elle ne peut effacer une politique coupable de nourrir et d'aviver un sentiment anti-Israël qui inéluctablement fait payer aux Juifs de France, le prix d'un antisémitisme et d'une insécurité galopante.

Je souhaite consacrer les derniers mots de ce billet aux victimes et puisque le lieu de leurs morts se nomme « les trésors de la Thora », je dirai :
Le prénom Aryhe veut dire « lion ». Le lion est le symbole de la royauté de la Tribu de Juda. Les lions sont revenus sur leur terre.

Gabriel est le nom de l'un des anges qui garde Israël et Myriam est la sœur de Moise qui a permis à l'enfant d'être tiré des eaux du Nil et qui par son mérite a permis au peuple juif de s'abreuver dans le désert, par le puits miraculeux.

Ces trois enfants morts aujourd'hui, pour moi, symbolisent la certitude du retour définitif sur notre terre, la protection divine et la matrice de notre délivrance. Paix à leurs âmes !

Jonathan était, bien sûr, l'ami le plus fidèle qui soit du Roi David et son attachement à David s'est fait au détriment de son propre intérêt puisqu'il était le fils du Roi Shaoul. Cet attachement et cette fidélité sont la preuve que le peuple juif sait traverser toutes les épreuves dans la fidélité la plus totale. Paix à son âme !

Et prions pour la guérison de cet adolescent grièvement blessé et dont l'état est critique.


Agence Imamili News.
Re: CARNAGE A TOULOUSE
01 avril 2012, 12:04
« L’esprit du peuple juif ne peut jamais être éteint ; son lien avec la Torah et ses commandements ne peut jamais être détruit »

Mon cœur est brisé. Je suis incapable de parler. Il m’est impossible d’exprimer l’immense et dévorante douleur engendrée par l’assassinat de mon cher mari, Rav Yonathan, de nos fils, Aryeh et Gavriel, et de Miriam Monsonego, la fille du dévoué directeur d’Ozar Hatorah et de son épouse, le Rav Yaakov et Mme Monsonego.Puisse personne ne jamais avoir à endurer une telle détresse et une telle souffrance.L’esprit du peuple juif ne peut jamais être éteint parce que beaucoup d’entre vous, mes chers frères et sœurs en France et partout dans le monde, demandent ce que vous pouvez faire pour moi-même, pour ma fille Liora et pour les âmes de mes chers mari et enfants, je pense que, aussi difficile que ce soit pour moi, il est de mon devoir de répondre à vos sollicitations.Mon mari avait voué sa vie à l’enseignement de la Torah. Nous sommes retournés dans son pays natal pour aider les jeunes à apprendre la beauté de la Torah. Il était vraiment un homme bon, aimant, généreux et désintéressé. Il était sensible à toutes les créatures de D.ieu, toujours à la recherche de moyens pour révéler la bonté chez les autres.Lui et moi élevions Aryeh et Gavriel dans les chemins de la Torah. Qui aurait pu s’imaginer que leur séjour sur cette Terre, et le temps que moi, leur Maman, je passerais avec eux serait aussi bref ?Je ne sais pas comment moi et les parents et la sœur de mon mari trouverons la consolation et la force de continuer, mais je sais que les voies de D.ieu sont bonnes, et qu’il nous montrera le chemin et nous donnera la force d’avancer. Je sais que leurs saintes âmes resteront avec nous pour toujours, et je sais que, très bientôt, le temps viendra où nous serons de nouveau réunis avec la venue du Machia’h.S’il vous plaît, invitez une autre personne chez vous afin que tous aient une place à un Seder pour célébrer la fête de notre liberté. Je crois de tout mon cœur en les mots du verset : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a repris ; que le Nom de l’Éternel soit béni. » Je remercie le Tout-Puissant pour m’avoir donné le privilège, aussi bref qu’il fût, d’élever mes enfants avec mon mari. Maintenant, le Tout-Puissant a voulu les reprendre près de Lui.À tous ceux qui souhaitent apporter la consolation à notre famille et le bien-être aux âmes des défunts : perpétuons leur vie sur cette Terre.Aux parents, s’il vous plaît, embrassez vos enfants. Dites-leur combien vous les aimez, et comment il est cher à votre cœur qu’ils soient des exemples vivants de notre Torah, pénétrés de crainte du Ciel et de l’amour de leurs semblables.S’il vous plaît, augmentez votre étude de la Torah, que ce soit seul ou avec votre famille et vos amis. Aidez ceux pour qui il peut être difficile d’étudier seul.S’il vous plaît, ajoutez de la lumière au monde en allumant les bougies du Chabbat ce vendredi soir et chaque vendredi soir. (Et, si vous le pouvez, faites-le un peu plus tôt que l’horaire publié, afin d’ajouter de la sainteté à notre monde.)La fête de Pessah est proche. S’il vous plaît, invitez une autre personne chez vous afin que tous aient une place à un Seder pour célébrer la fête de notre liberté.S’il vous plaît, ajoutez de la lumière au monde en allumant les bougies du Chabbat ce vendredi soir et chaque vendredi soir tout en évoquant la douleur de nos souffrances en Égypte il y a si longtemps, nous déclarons toutefois chaque année comment « dans chaque génération, ils se sont dressés contre nous pour nous détruire ». Cette année aussi nous proclamerons d’une voix claire et puissante : « Et D.ieu nous sauve de leurs mains. »L’esprit du peuple juif ne peut jamais être éteint ; son lien avec la Torah et ses commandements ne peut jamais être détruit.Puisse être la volonté de D.ieu que nous ne connaissions dorénavant que le bonheur.J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille Monsonego pour la perte de leur fille Myriam, et je prie pour le prompt rétablissement d’Aaron ben Leah, qui a été blessé dans l’attaque.Je vous remercie pour votre soutien et votre affection.

Éva Sandler


Agence NEWS. POUPEE
Re: CARNAGE A TOULOUSE
04 mai 2012, 05:24
ACTUALITÉS
Publié le 4 Mai 2012

Lyon : l’homme qui avait fait l’apologie de Merah lors du Yom HaShoah a été condamné

Une décision de justice a été prononcée le 20 avril 2012 à l’encontre de l’auteur de menaces de mort proférées à Lyon le 19 avril 2012, lors d’une commémoration pour Yom HaShoah organisée par la communauté juive libérale de Lyon.

Rappel des faits : l’homme s'était présenté demandant quel était l’événement. Alors qu'il était questionné par les volontaires du SPCJ, l’individu avait fait l’apologie de Mohamed Merah, annoncé vouloir tuer des enfants dans une école juive et menacé de revenir avec une mitraillette sur place pour tuer (en mimant) tous les gens qui s’y trouvent. Les volontaires du SPCJ avaient retenu l'homme pour contrôler son identité et alerté la police qui l’avait interpelé et placé en garde à vue.

L’individu a été condamné en comparution immédiate à trois mois de prison ferme. Les charges retenues par le tribunal correctionnel de Lyon sont “menaces de mort réitérées commises en raison de la religion”.

[www.crif.org]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
16 mai 2012, 06:33
Plainte contre l'auteur d'une affiche antisémite moquant la tuerie de Toulouse

Publié le 15.05.2012, 12h53

Une plainte a été déposée lundi contre l'auteur d'une affiche antisémite qui moque la mort de quatre Juifs dont trois enfants, assassinés par Mohamed Merah à Toulouse, a indiqué mardi l'avocat du plaignant, Charles Baccouche.

Cette plainte "vient en complément" d'une plainte avec constitution civile auprès du doyen des juges d'instruction, déposée le 7 novembre à l'encontre du signataire de cette affiche, ZEON, pour deux autres affiches, selon Me Baccouche.

Les trois affiches relèvent "de la propagande pétainiste et nazie", expliquent Me Baccouche et le plaignant, le Bureau national de vigilance contre les actes antisémites (BNVCA), dans le texte de cette plainte consulté par l'AFP mardi.

La dernière pastiche l'ancien journal satirique Hara Kiri en s'intitulant "L'Hebdo Shoahkiri", surmonté des mentions "fasciste et antisémite". Elle indique en Une: "Bar-Mitzvah tragique à Toulouse - 4 morts", en référence à un titre du journal pour la mort du général de Gaulle en 1970, qui avait fait scandale ("Bal tragique à Colombey: 1 mort").

Selon la plainte, elle a été découverte le 10 mai placardée dans le centre de Paris (IIe arrondissement), mais la page Facebook de ZEON l'affiche dès le 16 avril.

Le BNVCA a dénoncé "un titre insupportable, d'une haine innommable", dans un communiqué.

"Bar-Mitzvah est la célébration de la majorité religieuse des garçons à l'âge de 13 ans. C'est pourtant sans pitié, sans retenue, que le prétendu ZEON célèbre lui la barbarie antijuive qui a tué Aryé 4 ans, Gabriel, 7 ans, leur père, et Myriam, 8 ans" à Toulouse le 19 mars, s'indigne le BNVCA.

L'une des deux affiches ayant conduit au dépôt de la première plainte en novembre représentait notamment un Juif, né crochu, petit chapeau noir et barbichette, arborant une grosse bague en or au doigt.

[www.leparisien.fr]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
06 juin 2012, 00:35
Quelques révélations sur :


[www.lexpress.fr]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
06 juin 2012, 05:49
Affaire Mohamed Merah: les ombres d'une traque

Par Christophe Barbier, publié le 05/06/2012

Aurait-on pu empêcher les terribles meurtres de Toulouse et de Montauban? C'est l'une des questions que pose sur cette affaire le livre d'Eric Pelletier et de Jean-Marie Pontaut, de L'Express. De l'itinéraire de Mohamed Merah à l'assaut final, leur enquête interpelle. Extraits exclusifs.

Des vérités qui vacillent et des informations qui dérangent. Telles sont, près de cent jours après l'affaire Merah, les ruines que l'on peine à déblayer. Elles livreront leurs derniers secrets, un jour à l'archéologie journalistique. Déjà, alors que les cendres du deuil et de l'effroi sont encore chaudes, Eric Pelletier et Jean-Marie Pontaut, respectivement grand reporter et rédacteur en chef à L'Express, ont mené une investigation impressionnante, de rapidité et de précision, sur les faits qui ont tétanisé la France du 11 au 22 mars. Affaire Merah. L'enquête (Michel Lafon, sortie le 14 juin), qui retrace aussi la vie du tueur et décrit les filières de formation terroriste au Pakistan, est un modèle du genre, car cet ouvrage révèle des faits et soulève des doutes. Le lecteur en sort renseigné et troublé. Profondément troublé.

Une telle lecture laisse une intime conviction: Mohamed Merah aurait pu, Mohamed Merah aurait dû être arrêté avant ses meurtres. Son profil d'islamiste, plus encore que son CV de petit délinquant, établit son terrible potentiel. Il est ainsi fiché au terrorisme, et ses déplacements et agissements sont notés et rapportés, d'octobre 2006 à mars 2010. En bref, il cesse d'être surveillé quand il commence à être vraiment dangereux. Ou plutôt, il est guetté différemment, avec des écoutes téléphoniques, vite suspendues parce que les premiers comptes rendus n'apportent rien de compromettant, comme sera stérile l'audition de Merah à son retour du Pakistan, le 14 novembre 2011.

Quand le poisson passe ainsi entre les mailles du filet, il y a trois hypothèses. Un: le pêcheur le fait exprès, mais rien dans l'ouvrage des deux limiers ne laisse accroire que l'assassin des enfants juifs de Toulouse était stipendié ni protégé par la police. Deux: le poisson est très fort, et la vie de Merah révèle, il est vrai, une effrayante aptitude à la duplicité, proche de la schizophrénie, ajoutée à un mélange de rage absolue et d'individualisme déterminé. Trois: le filet n'est pas bon, chalut trop lâche passé trop lentement. Et en effet, au fil des pages, on a l'impression que tous les agents de tous les services font leur travail, mais que cela mène le renseignement français à être toujours en retard sur le tueur, à le sous-estimer, à trop écouter la voix de la paperasse et pas assez les murmures de l'intuition.

C'est donc l'organisation policière qui est en cause dans le suivi raté du cas Merah, tout comme elle l'est pour l'interminable assaut de la rue du Sergent-Vigné. Il est ahurissant que Merah ait pu quitter son appartement pour appeler les médias, quelques minutes avant l'assaut - s'il avait fui, cela aurait d'ailleurs été une affaire d'Etat. Il est surprenant, au vu des moyens déployés, que le Raid se soit fait cueillir à sa première tentative d'ouverture de porte (voir l'extrait pages ci-dessous). Il est stupéfiant que l'ultime attaque ait été aussi laborieuse et n'ait pas permis d'attraper Merah vivant.

"Mon frère n'est pas le seul à vouloir faire le djihad sur la région toulousaine"

Sur tout cela, le rapport commandé par Manuel Valls, nouveau ministre de l'Intérieur, apportera d'autres lumières. Il dira peut-être au pouvoir s'il faut supprimer la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) et rétablir l'organisation ancienne. Il expliquera, aussi, espérons-le, comment Merah a pu se retrouver en possession de la carte de visite d'un policier chargé de la protection du chef de l'Etat... (voir l'extrait ci-dessous). Cependant, la France, épargnée par le terrorisme islamiste sur son sol entre décembre 1996 et mars 2012, sait que son bouclier est percé et trop mou. "Mon frère n'est pas le seul à vouloir faire le djihad sur la région toulousaine", a lâché Abdelkader Merah pendant son interrogatoire, estimant cette cinquième colonne à "trente ou quarante" terroristes. Soit plusieurs centaines sur tout le territoire national, s'il a raison. Glaçant.

Il est néanmoins une question à laquelle aucun livre ni rapport administratif ne pourra répondre: comment la société française a-t-elle pu laisser l'un de ses enfants devenir un tueur de militaires et un monstre antisémite, exécutant à bout portant des soldats et des enfants, tout en filmant ses crimes? Affaire Merah. L'enquête, qui s'attache beaucoup aux témoignages des proches des victimes, insiste sur un point: des politiques aux policiers, tous ceux qui ont vu ces vidéos de l'horreur en ont été bouleversés, traumatisés. L'opinion publique, elle, préfère ne pas voir, ne pas savoir, et s'abandonner au confort de l'amnésie, comme s'il suffisait de crier "Plus jamais ça !" pour que ne se lève aucun autre Merah. Cette lecture peut la réveiller.

EXTRAITS

Premier assaut, premier échec Toulouse. Mercredi 21 mars, 3 h 10


Clang. A 3 h 10, mercredi 21 mars, la porte de l'immeuble du 17, rue du Sergent-Vigné vient de se déverrouiller. Ce claquement sourd est un premier soulagement pour les hommes du Raid. Dans l'après-midi, l'un de leurs collègues, appartenant au renseignement toulousain, a dégoté le "passe" de l'immeuble. Il leur a remis la carte magnétique sans être en mesure de certifier qu'elle allait fonctionner correctement. [...]
En tenue d'intervention, vêtus de noir et casqués, les policiers progressent maintenant en colonne, longent les boîtes aux lettres et tournent à l'angle du couloir plongé dans l'obscurité. A 2,50 mètres au-dessus de leur regard, ils distinguent la ligne franche du palier. Une volée de marches, une dizaine tout au plus. Porte de gauche: ils y sont.
Clang. Dans ce petit immeuble mal insonorisé, le verrou de la porte d'entrée en se désaimantant résonne comme dans un hall de gare. Au premier, on entend les voix étouffées d'une fin de soirée entre jeunes.
Dans son appartement équipé comme pour un siège, Mohamed Merah tend l'oreille. Il s'est préparé, installant des matelas et un sommier à lattes contre les fenêtres, elles-mêmes occultées par des volets en fer constamment fermés. [...] Chaque soir, au moindre bruit suspect, le jeune homme prend position sur une chaise posée derrière la porte, légèrement de biais pour ne pas se trouver dans un axe de tir. Il se lève maintenant et pointe son regard au-delà de l'oeilleton, un colt 45 dans chaque main. Ces deux armes de poing, toutes deux munies d'un chargeur rallongé capable d'accueillir une quinzaine de balles, ne pèsent pas lourd face à l'armement sophistiqué de la police. A courte distance, leur puissance fait cependant des ravages. Difficile de distinguer quoi que ce soit dans l'obscurité. Et justement, c'est un signe. A cette heure tardive, un voisin aurait forcément allumé le plafonnier du palier pour ne pas risquer de trébucher. On n'y voit goutte. Quelque chose cloche.

Les flics? Déjà? Merah en a bientôt la confirmation, lorsqu'il entend un grattement, là, tout contre sa porte, comme un chat qui se ferait les griffes. Deux policiers viennent de poser un système d'ouverture de porte hydraulique, baptisé Door-Raider, qui se déclenche à l'aide d'une bouteille de gaz. Pour assurer une prise solide, il faut au préalable le positionner soigneusement contre le chambranle. Un policier a déjà en main le dispositif permettant de libérer la pression et de souffler la porte vers l'intérieur. Mais soudain le panneau de bois éclate de part en part. Derrière la paroi, Merah a ouvert le feu. Il ne s'est pas embarrassé de sommations. Il est 3h12. [Deux hommes du Raid sont blessés. L'un d'eux a reçu une balle au niveau du genou, l'autre dans son casque en Kevlar.] Depuis sa planque, Mohamed Merah, surexcité, nargue les policiers. "Approchez! Venez, je sais ce que j'ai à faire! J'en ai pas tué assez! Je suis le messager d'Allah et je soutiens Al-Qaeda! Je veux taper la France!" Un enquêteur de la PJ a le réflexe de saisir son iPhone pour enregistrer ces paroles, ses premières revendications.

[...] A 7 heures, Merah demande à parler à un policier toulousain qu'il a rencontré quatre mois auparavant. Karim (1), un brigadier appartenant à la Direction régionale du renseignement, passe pour un enquêteur d'expérience: voilà près de vingt ans qu'il s'est engagé dans la boîte, d'abord aux Renseignements généraux puis à la DCRI. Il a débriefé Mohamed Merah à son retour du Pakistan, quatre mois auparavant. Sans jamais détecter sa dangerosité réelle. A l'époque, le courant semblait être passé entre les deux hommes. Karim est maintenant dans l'appartement voisin, réquisitionné pour servir de PC opérationnel au Raid. Il lance: "Momo, c'est moi. Tu m'entends?"

Un échange s'engage entre Mohamed et Karim, tantôt en français, tantôt en arabe, devant des voisins médusés qui se souviennent, presque mot pour mot, de leur dialogue. Parfois, la discussion tourne au discours théologique sur le recours à la violence selon le Coran. Le jeune djihadiste cherche à en imposer. [Plus tard, il lancera au policier: "Si tu es musulman, moi, je suis cosmonaute..."] - Salut Karim. Tu n'as rien vu venir, hein ? T'as vraiment pensé que j'allais faire du tourisme au Pakistan ?

La carte du garde du corps de... Sarkozy Toulouse. Mercredi 21 mars, 15 h 20

[Alors que les négociations se poursuivent, la police judiciaire saisit un document troublant dans la planque de Merah.]
Que faisait cette petite carte de visite, pliée en deux, sur le sol du box de l'avenue de Grande-Bretagne? Le parking souterrain où l'assassin cachait son scooter est un endroit où l'on ne s'attend pas à trouver les coordonnées d'un collègue chargé de la protection... du chef de l'Etat. Sur le morceau de bristol figurent pourtant une identité, un numéro direct au palais de l'Elysée, ainsi que la mention d'un service: le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République). Le fonctionnaire, un quinquagénaire considéré comme un excellent pro, travaille depuis près de vingt ans au sein de l'unité: il a notamment protégé Jacques Chirac, et ensuite Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat. Ce membre du GSPR pouvait-il être un agent traitant? Son unité n'a aucune compétence en matière antiterroriste, et ses membres ne sont pas habilités à traiter des sources, ce qui rend l'hypothèse peu crédible.

Alors pouvait-il être une cible du tueur ou l'une de ses connaissances? L'homme répond sans détour: "Je tombe des nues. Lors de nos missions, nous distribuons nos cartes de visite à de nombreux responsables, des collègues, des gendarmes et des personnalités locales. Peut-être l'une de mes cartes a-t-elle été perdue ? A part cela, je ne vois aucune explication, car je n'ai accompagné le chef de l'Etat ni dans son déplacement à Toulouse, ni dans celui de Montauban. Et je n'ai jamais suivi l'affaire Merah." Le mystère demeure donc entier.

[www.lexpress.fr]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
05 juillet 2012, 04:32
Un lycéen de l'école Ozar Hatorah de Toulouse victime d'une agression antisémite

Le Monde.fr avec AFP | 05.07.2012

Un adolescent scolarisé à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, où quatre juifs ont été tués en mars par Mohamed Merah, a été victime d'une violente agression antisémite mercredi soir dans un train reliant Toulouse à Lyon, annonce jeudi 5 juillet le ministère de l'intérieur. Deux jeunes hommes ont été interpellés jeudi matin dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon et placés en garde à vue, selon une source policière.

"Un adolescent de 17 ans, portant un signe religieux distinctif et par ailleurs scolarisé à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, a été pris à partie et insulté par deux individus. L'adolescent a ensuite été agressé au niveau de la plateforme des toilettes par ces deux mêmes individus qui l'ont roué de coups", indique le ministère. Selon une source proche de l'enquête, la victime rejoignait sa famille à Lyon.

D'après les premiers éléments de l'enquête, il aurait été pris à partie dans un compartiment après que les deux individus ont remarqué une chaîne à son cou. "Seule l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences", poursuit le ministère de l'intérieur, qui juge que "ces actes d'une extrême violence sont inadmissibles".

"CONSTERNATION ET EFFROI"

Le président de la communauté juive de Toulouse a estimé jeudi que les Juifs étaient victimes d'une "forme d'acharnement qui devient insupportable", après cette agression. "Nous sommes devant un nouvel antisémitisme qui ravage la France, incontestablement, l'affaire Merah semble susciter énormément de vocations", a déclaré Arié Bensemhoun. "C'est la consternation, l'effroi", a-t-il ajouté.

"Nous sommes extrêmement inquiets car depuis une dizaine années, cette haine, cette violence ne font que s'amplifier", a encore dit M. Bensemhoun, estimant que l'essentiel des agressions étaient le fait "de jeunes et moins jeunes issus de l'immigration". "Il semblerait qu'il y ait une sorte de folie qui se déchaîne et il suffit de croiser un Juif identifiable en tant que tel pour qu'immédiatement cela donne lieu à des accès de violence", a-t-il ajouté, se défendant de tout "amalgame". "Tous les musulmans qui vivent en France ne sont pas des antisémites", a-t-il ajouté.

"SANCTIONS SÉVÈRES"

Souffrant d'une interruption temporaire de travail de huit jours, le jeune homme a déposé plainte dans la nuit au commissariat de Lyon et "les identités des deux agresseurs sont connues grâce à l'action en gare de la police ferroviaire", précise le ministère de l'intérieur. Selon une source proche de l'enquête à Lyon, ils avaient été contrôlés dans le train.

Le ministère s'est dit déterminé "à combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme", "une offense aux valeurs et à l'histoire de notre République". "Les lois de la République prévoient en réponse des sanctions sévères", met-il en garde.

[www.lemonde.fr]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
05 juillet 2012, 05:33
Un élève d'Ozar Hatorah violemment agressé cette nuit
05/07/2012

ANTISÉMITISME. Un adolescent de 17 ans, scolarisé à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, a été victime d'une violente agression antisémite mercredi soir dans un train reliant Toulouse à Lyon, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur.

Portant un signe religieux distinctif - une chaîne à son cou-, l'adolescent qui rejoignait sa famille dans le Rhône a été pris à partie et insulté par deux individus dans son compartiment. Il a ensuite été agressé au niveau de la plate-forme des toilettes par ces deux mêmes individus qui l'ont roué de coups,

Souffrant d'une interruption temporaire de travail de huit jours, le jeune homme a déposé plainte dans la nuit au commissariat de Lyon et «les identités des deux agresseurs sont connues grâce à l'action en gare de la police ferroviaire», a précisé l'Intérieur qui dit sa volonté de «combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme».

Ozar Hatorah est l'école où étaient scolarisés les trois enfants tués par Mohamed Merah qui avait aussi assassiné là un père de famille, le 19 mars dernier.

C'est l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF qui a pu mettre un terme aux violences, poursuit le ministère de l'Intérieur, jugeant lesdites violences «inadmissibles».
«Les lois de la République prévoient en réponse des sanctions sévères», met en garde le ministère.

Deux jeunes hommes ont été interpellés, ce matin peu après 11h00 dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon et placés en garde à vue.

Source AFP

[www.libetoulouse.fr]
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