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*****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS I II III IV V...RECITS.

Envoyé par breitou 
Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
05 avril 2009, 12:04

CRIMES ET CHÂTIMENTS.





Il sirotait, à l'ombre de sa vétuste marquise en tôle grise, ondulée et toute cabossée, son thé sous le chant des cigales et des libellules qui venaient le frôler par moment. Les rayons du soleil 'dardaient' la campagne. Le ciel était si bleu qu'il s'y prit à rêver. Rendre visite, de l'autre côté de l'Atlantique, à une vieille tante qui se mourrait, en France, et aussi à des familles juives et françaises qui furent ses voisins à cette époque trouble.
Mais voilà, il n'avait pas leur adresse et pensait qu'il trouverait sans trop de difficultés, s'imaginant sans doute, que la France, n'était qu'un vulgaire Douar. Ou un vaste champ de blé et d'oliveraie entourée par des cases de l'Oncle Bou -Samouna. Qu'il pouvait les rencontrer tous à la fois dans ce bazar français ! Au cas où….!

Il s'était même mit dans l'idée, une fois sur place, d'aller demander les noms et adresses de ses anciens amis, à l'Ambassade d'Algérie ou de France. Ignorance quand tu nous tiens. Naïveté, sœur de l'analphabétisme. Le pauvre.

'…..Lagriv ouzgero lebhar…§§§§§…..Zyé'den él wél'diya fi li'èm..§§§§§§….Wini mah'kir ediah'kou ak'tar..§§§….Déchou isna'khdoum yèrabiom…§§§§§§§…
('Je n'ai jamais dépassé les frontières de la mer, mais j'ai laissé partir mes proches et quand je m'en suis confié à un ami, il m'a dit que son problème était plus grand que le mien'!)


Il regrettait leur départ. Et n'avait jamais accepté leur absence. 'Mektoub ' se disait il….Dans ce silence serein. Il voyait souvent passer au-dessus de sa tête ses objets volants, les avions, balafrant cette blanche couverture d'air et d'azote. Il se posait toujours la même question….Comment pouvaient ils tenir en l'air….? Ces petits points lumineux qui brillaient dans le firmament.

Il dominait aussi, de là où il était, la mer. Il voyait au loin, les paquebots et les bateaux marchands. Les cris des mouettes lui parvenaient. Les sirènes des bateaux aussi. Il revoyait, dans ses souvenirs ce jour, où il accompagna sur sa vieille charrette désuète, tirée par sa mule, la famille Henriquez, un couple et ses trois enfants, ses plus proches voisins. Ce jour là, il dut refaire le chemin inverse alors qu'ils étaient à mi- parcours. La toute dernière, avait oublie d'emporter sa petite peluche, elle pleurait à chaudes larmes, et le bon Daoud, sans même réfléchir rebroussa chemin pour apaiser son chagrin. Malgré, toute leur bonne volonté et la sienne, ils fouillèrent de fond en comble les chambres mais en vain. Point de 'babby doll' et la petite fille embarqua sur le bateau sans sa mascotte. Ce n'est que sur le sentier du retour, que Daoud aperçut, la petite poupée, Magy allongée avec sa robe jaune et sa tignasse blonde, nouée par un petit fichu rouge; sur la terre battue. Elle était sûrement tombée pendant leur 'fuite'. Il la garda précieusement dans un débarras avec les pelles, pioches et les arrosoirs. De temps à autre, il allait jeter un coup d'œil, la prenait dans les mains, histoire de se retremper dans l'atmosphère de cette époque qui l'avait marqué. Il se disait, qu'un jour, il l'emportera avec lui pour la remettre à Géraldine lorsqu'il prendra le paquebot, un moyen de transport plus approprié et plus sur pour voyager; l'avion lui faisait peur. Et puis, il avait bien reçu quelques missives de leur part, après quelques semaines, mais ne sachant ni lire et écrire, il les cachait dans l'espoir de les traduire, un jour, par un gars du village. Il ignorait que certaines, d'entres-elles étaient lues par les services de police. Méfiant, il craignait que cette démarche ne lui porte préjudice, à cette époque sombre, dans laquelle les suspects étaient traités de félons d'autant plus que sa communauté kabyle n'était pas très bien vue par les gouvernants. Il alla jusqu'à les enterrer, secrètement, à quelques centimètre sous terre, dans un carton qu'il pensait imperméable. Et les intempéries firent le reste, l'eau avait coulé sur ses missives et l'encre délavée avait pris une tournure de dessins à la Picasso. Il remit toutes ses lignes manuscrites dans la même boîte et les combla à nouveau, enterrant définitivement des anciennes 'images', des souvenirs devenus surannés. Il mit en bière en réalité une ancienne partie de sa vie passée.

La paix était en lui. A Présent. A présent, La paix régnait chez lui et en bas aussi.

'…EEEEEEEEEEEEEEEEEEEy Méééééééééééé zizen yè méé….éééééééé….§§§§… Tourzi'hi sess'lèh del habs…§§§§….Ou nez'gouOUUUUUU…OUUUUUUUn zar'kawa tabrat inioura oufoussiouOUUUU….OUUUU….OUUUU…§§§§…..AhhhhhhhhhhhhAAAAAAAAA….§§§§§…..Guè'chi'wi jitai'mè traba'diyèd él'mahinaAAAAAAAAA..§§§§§…..Ech'fiw migue mout vévââ ek'raaaaaaaaAAAAd
our'ssi'gha'ram dou'nièt emik téEEEla..§§§§…Inés bdaq'érmida…§§§§….Toura rabi ya'fa dichi'da…§§§§§….Yé mèè èl haninèèEEEEEEEEE}

('Oh ma maman bien aimée, je suis emprisonné et je suis dans un gouffre, enchainé, la lettre que je t'ai manuscrite et cachée dans mon costume. Bien que tu m'es élevé dans la misère, je me souviens de la mort de mon père et je me suis réveillé sans grande expérience de la vie mais D ieu m'en a excusé…Maman affectueuse!')


Son jeune fils, Abdou était allé chercher de l'eau au puits.

Il dut vite déchanter et reporta son hypothétique projet de voyage à plus tard lorsque Daoud, de son perchoir, vit trois camions militaires bâches, s'arrêter à la lisière du village qui lui annihilèrent toutes pensées et tout espoir de déplacement. Plusieurs hommes en tenue kaki descendirent et se dirigèrent en arme vers les premières maisons.


-'El ââskar oughèlendè…!'
('Les militaires sont revenus' )

se dit-il…

A suivre….


Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
19 avril 2009, 10:51
Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont purement imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat de quelle œuvre qui soit. Les noms des personnages cités ici, sont purs fiction. Aucun fait rapporté ici ne peut être considère comme ayant appartenu à un fait divers passe ou récent.

Roman.

Chapitre III



'…..Meurtres et châtiments..'





En quelques minutes, ils investissent rues et ruelles, tirant à bout portant sur tout ce qui bouge. Des cris d'horreur et d'effroi arrivèrent à ses oreilles. Les hommes du GIA, habillés en uniformes de l'armée, coupaient et tranchaient sans distinction d'age tout ce qui avait l'allure d'un être humain. Même les bêtes n'étaient pas épargnées. Il se leva, tout remué ne comprenant pas ce qui se passait en contre bas quand, une lame froide, vint trancher nette sa gorge.



Sa tête roula sur la pente et s'arrêtât parmi ses moutons. Son corps décapitè, encore debout fut pris de convulsions puis s'affala et roula à terre en contre bas. Les enfants et l'épouse eurent le même sort. Le sang giclait de partout sous les cris de 'Allah Ou Akbar'. Les murs, jusqu'au plafond, étaient éclaboussés par de la chair comme si une bombe venait d'exploser au centre de la pièce. Les bêtes n'échappèrent pas à la tuerie, toutes égorgées. Le sang de Daoud était mêlé aux leurs.

Dans le village, la tuerie dura trois heures toujours sous les invocations de D ieu. On purifie en son nom. 850 âmes furent effacées en un laps de temps. Sans que personne ne s'en aperçoit. Hassibou était devenu en quelques heures, un village fantôme habité par des corps frétillants et convulsifs. Sous le soleil chaud de la Willaya. Les oiseaux et les serpents eurent plus de chance, les uns s'envolèrent, les seconds se terrèrent sous les hurlements des femmes enceintes et vierges. Les caniveaux étaient gorgés de plasma chaud et les flaques de sang formaient de larges tapis avec, comme frange, des cordons rouges.

Tout un paisible village, vivant en paix, venait de subir les affres de la guérilla islamiste. Un massacre qui dépassait en horreur la nuit de la Ste Barthélemy.

Le jeune Abdou revenait avec ses cruches. L'horreur s'offre à ses yeux, il dévale la cote allant à la rencontre de son père gisant. Il s'accroupit et essaye de recoller la tête avec le tronc, croyant sans doute que cette opération ressusciterait son père. Geste d'un enfant perdu. Et sous le choc. Il rentre chez lui, dans la maison et là il ne comprend plus rien. Il voit les images les plus horribles qu'un enfant de son âge puisse découvrir. Il se mett à genoux pour pleurer. Toute sa famille était devant lui en petits morceaux. En quelques heures, Abdou se retrouve orphelin. Sans lien et sans attache.

L'armée mit six heures pour arriver sur les lieux pour constater les faits.

Le jeune Abdou échappa ainsi à son destin. Il fut recueillit par son oncle du côté paternel, à Alger.

Ses nuits ne furent que cauchemars. Toutes ces images hantaient ses nuits sans cesse. Il en perdait le sommeil.

Le temps passa mais non pas l'oubli.

A 18 ans, Abdou, qui suivait des cours d'informatique, après son bac, au lycée de son quartier fut abordé par des collègues étudiants comme lui, mais de la Mederssa de Sidi Bou Chérif. Le prédicateur n'était ni plus ni moins que son grand-père maternel, celui qui sermonnait en d'autres temps, ses fidèles contre la colonisation française.
Mais lui l'ignorait car son père Daoud à l'époque, était outré par les agissements de ce beau-père enrichit par ses magouilles. Il avait même ordonné à sa femme Nora, de couper tout lien avec lui. Son épouse soumise ne put que s'y résoudre.
Abdou n'avait jamais vu cet imam, Sidi Ibrahim, comme on l'appelle.

Abdou réfléchissait à son entrée dans l'école coranique. Les harcèlements de ses amis devenaient pressants.
Une idée germa dans sa tête et en quelques secondes, il décida de s'y inscrire avec un seul but, 'pénétrer' plus tard la nébuleuse islamiste et remonter, aux assassins de ses parents et sœurs.

Le futur Imam Abdou, franchit donc pour la première fois de sa vie un lieu religieux, la mosquée. Il laissa ses joues se faire dévorer par une barbe et s'accoutra de l'attirail cher aux 'Muslims', en ce vendredi de l'an 2000.
Il fit connaissance lors des prêches avec le prédicateur, son grand-père. Par contre le vieux, parlait de paix et de concorde à ses fidèles accrochés à ses lèvres. Son influence était grande parmi la communauté.

Quelques mois suffirent au jeune homme pour avaler tous les textes et chapitres du coran. Il étonna tous ses amis et même le vieux par ses analyses et déductions. Il forma autour de lui un noyau de sympathisants mais Abdou n'avait confiance que parmi quatre d'entre eux. Il attira l'attention du grand prêcheur mais ce dernier ne voulant pas le rencontrer de si tôt, délégua son secrétaire pour s'informer du degré de ferveur de 'son petits-fils'. Dont il ignorait aussi cette affiliation.

Il vit arriver chez lui, dans son studio, ce Haj….(En berbère)

-'Yess'ya Abdou, él Moufti kourouiss yiss'yè attass lehdemi, imiyez tchinou lakchich él ââli Imam. Ket'chini dé'mouss new él'ghèri fél poulitique…Iné'yid ek'saligh si'in'you tirough'za…I'ddissis el syaw'diyè Moufti Jaddeh ..Masraoui issen kôlch…!'

-(Tu sais Abdou, le mufti a des intentions particulières pour toi, il te destine à d'autres taches plus appropriées que celles que tu fais en ce moment. Il a jugé que tu pourrais être un bon imam…Ton acuité politique l'intéresse au plus haut point…! Il m'a fait part aussi de son désir d'aller te perfectionner en Arabie Saoudite, auprès du grand Mufti de Jeddah…… Haj Youssef Ibn Moussa….Un égyptien très érudit…!')

Abdou écoutait son interlocuteur.

A suivre….
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Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
07 mai 2009, 10:42
Albert Simèoni.
L' Enfant de la Goulette.

Le 27/8/2003

Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont purement imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat de quelle œuvre qui soit. Les noms des personnages cités ici, sont purs fiction. Aucun fait rapporté ici ne peut être considère comme ayant appartenu à un fait divers passe ou récent.


CRIMES ET CHÂTIMENTS.




Roman.

Chapitre IV



-' Inéss él Moufti, rabi él ââlamin, edi'hèli idéss fèl tèj'ribââ …'l'essai..'!
('Dis à notre Mufti, que D ieu soit avec lui, que j'accepte son offre de perfectionnement….!')
Le plan était en marche et rien ni personne ne pouvait l'arrêter.

Il s'embarque pour Rome, puis fit escale à Beyrouth pour se retrouver finalement, dans le pays des princes et émirs omnipotents.
Il fut prit en charge par le grand Mufti Ibn Moussa, et sans perdre de temps, on l'installa dans une grande villa, tout on lui indiquant la mosquée qui allait lui servir de perfectionnement. On alternait pendant ses cours, explications du coran mais plus approfondie en insistant sur le côté politique. On lui apprend que chaque verset coranique a un message révolutionnaire…..'La reprise en mains des états corrompus et infidèles…!'. Un leurre. Un lavage de cerveau dont Abdou n'était pas dupe. Mais il feignait, sans attirer l'attention, l'assiduité. Tout cela ne l'intéressait vraiment pas, il jouait le jeu.

Ses progrès étaient fulgurants au point que le grand Mufti, un homme de petite taille, et de forte corpulence, joufflu, transpirant sans cesse malgré la clim de tous les pores de sa peau, lui fit une proposition alléchante par l'intermédiaire de son secrétaire particulier '….Aller en Afghanistan…! Pour affiner son apprentissage….!'
Et toujours ce perfectionnement.

Sans broncher, il répondit positivement à cette requête. Il était pour l'instant soumis à leur volonté, la volonté de ceux qui parlait paix en Algérie et révolution là-bas.

A Kaboul, il eut la grande surprise de retrouver ses quatre amis, d'Algérie; Jamèl, Said, Ali et Najib. Les talibans régnaient en maître. Malgré sa 'dévotion' et son engagement politique, on le surveillait et il le savait. Pour mieux l'imbriguer dans les affaires, on lui assigna une mission, celle d'assassiner un imam véreux qui parlait deux langages, c'est du moins ce qu'on lui a fait croire. On le présenta comme suppôt de Satan, à la solde des américains et des juifs, ces infidèles. Il agira seul. Sa mission était pour le lendemain de l'entrevue.

Armée d'une kalachnikov et en djellaba, il se mit aux aguets, devant la porte de la mosquée où enseignait l'imam. Le religieux sortait entouré de ses fidèles, lorsqu'il voit apparaître devant lui Abdou qui pointait son fusil d'assaut. Il eut un recul mais Abdou, ajustant son arme, pressa sur la détente et là rien ne sortit. On ne lui avait pas mit les balles en haut lieu. Les gardes du corps de l'homme pieux le saisir, le mirent à terre et commencèrent à le 'malaxer' avec leurs pieds. Tant et si fort, qu'Abdou perdit connaissance. Il fut sauvé in extremis par la 'police taliban- les gueux' qui le recueillirent à toutes fins utiles. Une intervention de haut rang le fit libérer..

-'Nevra 'ken jorob terbha..!'
('Nous avons voulu te mettre à l'épreuve et tu as réussi ton test …!')

-'Les ordeures…!'
('Les ordures…!' ) Pensa t'il..

Il fut admis dans la communauté et on l'éleva au rang d'Imam.

Quelque temps plus tard, on le renvoya dans son pays d'accueil. On le réceptionna discrètement sous la surveillance des autorités du pays, de la sécurité interne .

Il demanda à sa hiérarchie de prendre quelques jours de repos avant de reprendre du service, juste le temps de souffler, de se remettre les idées en place et d'affiner son projet de vengeance.

Il était dans ses pensées quand, le surlendemain, on sonna vers les 20 heures, à sa porte. Il ouvrit et là il fut surprit de voir 'son grand-père', le grand prédicateur debout sur le seuil de l'entrée.

Jamèl, en Afghanistan lui avait caché la véritable identité du Mufti. Lors d'une conversation en tête-à-tête. Les autres compagnons le savaient aussi mais ne voulaient pas en souffler mot, dévoiler leur secret, sans doute, pour mieux sonder les intentions d'Abdou qui leur parla du massacre de ses parents car eux aussi furent les orphelins des carnages. Ils avaient les mêmes idées et projets.

Cette visite le prit de court. A t 'il été dénoncé et la visite de ce vieux allait elle mettre fin à son plan…?'

'Sallem ââlik ou barkat Allah…!'

Ces mots de paix lui, ôtèrent tout soupçon.

Il fit rentrer le religieux véreux et le fit asseoir dans le salon. La 'Jomââ Ismaliyiè' lui avait loué un pavillon.

-' Tou'ra, illak est fol eldri, kvella, Abdou, él ââlam etes'ran temusnim hadit…!Ekradma téj'mâât lekhod'ma..!'
('A présent, il est temps que tu prennes la direction d'une mosquée, Abdou, tes connaissances accumulées te permettent d'enseigner le 'hadit'…! Je vais t'adjoindre un groupe de travail. …!'


A suivre…[/color
Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
10 mai 2009, 11:57


Le 27/8/2003

Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont purement imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat de quelle œuvre qui soit. Les noms des personnages cités ici, sont purs fiction. Aucun fait rapporté ici ne peut être considère comme ayant appartenu à un fait divers passe ou récent.

.
Roman.

CRIMES ET CHÂTIMENTS.


Chapitre V


-'Téj'mâât..?'
('Un groupe….?')

-'Téj'mou'nè él eslam nekeyiou ist'commandi, béch edikess yèdéwèn 'leslam…!')
('Notre jomââ él islamiyia, est chapeautée par mes soins, elle a pour but d'éliminer tous les pervers, ces infidèles……!')

Et là, à mesure qu'il racontait, les images de sa famille lui revinrent en tête, les corps morcelles, coupés comme des tranches de salamè, ces lambeaux de chair accrochés aux os, ces bouts de viande collés aux murs….! L'affreux spectacle de son enfance remontait en tête.


-'…Nok'ni'yôm we dah'wè'jère ed'bââden fél anè yok'jen ed'bââ ounvrââ éh'doun li'yèd'new…! Allah i khallèss..!'
'…..Ces chiens, ces mécréants qui ne veulent pas rejoindre notre communauté…D ieu les a puni…!'

D ieu a donc punit les membres paisibles et sereins de tout le village de Hassibou….

-'Ourouk kle'len edyachen our'koul elyiba din'rè ouit'semenem tsarbi seb'hanou…Inik'ssa'wen i novkyi en kess egued ikhichouw'yen…!'
('….Ils ne méritaient pas de vivre, kèlèb ….! Tous ces ignorants de la parole d'Allah sebhanou, ces campagnards….! Bon, notre mission est de purger cette vermine impie, sans foi ni loi….!')

Les mots résonnaient dans sa tête comme un bourdonnement d'essaim d'abeilles folles….!'

-'Inkinou youzâ slevre erniyèk téjmââ Nassir Hamidou , elmjehed dram él ââs'kar, est'fall em'kèniss koudrè..arif tédért Abouanif….! Ezkes'tèm dit, ifla'hèn adrohenb aké'win…!'
('…J'ai décidé donc de mettre à ta disposition le groupe Nassir Hamidou, du nom de notre martyr, tué par les militaires…!Tu prendras sa place dans la montagne près, du village de Abouhanif….…! Dés demain soir, nos hommes vendront te prendre…!')

C'était donc lui l'assassin de sa famille……Il se retint pour ne pas faire apparaître son émotion. Il écoutait..

Les mots sortaient de sa bouche avec un tel mépris qu'il se retint pour ne pas le trucider sur l'heure.

-'Ak'li i dou'wèn, lo'kod'ma nak et'kè'mè…!Ivè'youssen..!'
('Je suis à votre service, notre cause ne peut se permettre de ne pas aller de l'avant…! De ces renégats..!')


Ce qu'il ne savait pas, c'est que toute leur conversation était mise sur écoute.
Il remercia son hôte pour cette promotion inattendue….Ils se quittèrent sous un 'Allah Ou Akbar..!'

Après son départ, il resta un long moment pensif, assis, abasourdi, comme groggy par ce qu'il venait d'entendre, la tête entre les mains, prise dans un vertige.
Ils décrocha le combiné et appela ses quatre compagnons. Abdou jeta un regard par la fenêtre du premier étage, il remarqua la présence de ' policiers' dans une voiture banalisée, qui faisait le guet depuis une bonne heure. Il descendit allant à leur rencontre.

-'Hessél'khir, slighlhin imidi doughalov…!'
('Bonsoir Messieurs, je sais que vous m'écoutez depuis mon retour et…..!' )

Il discuta un moment avec eux.

Les inspecteurs lâchèrent leur surveillance et la Renault démarra en trombe.

Quelques minutes plus tard, ses amis sonnaient à la porte….

-'Eq'chèm…!'
('Rentrez…!')

Et sans perdre de temps…

-'Tsoura éyè adrââ…!'
('Voilà il est temps de vous en parler…..!')

Et de narrer toute son histoire, sa vie d'homme assassinée mais en sursis..!'

A suivre…


Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
20 mai 2009, 12:26
Albert Simèoni.
L' Enfant de la Goulette.

Le 27/8/2003

Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont purement imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat de quelle œuvre qui soit. Les noms des personnages cités ici, sont purs fiction. Aucun fait rapporté ici ne peut être considère comme ayant appartenu à un fait divers passe ou récent.

CRIMES ET CHÂTIMENTS.



Roman.



Chapitre VI.

-'En'kini erguez el ââli..!'
('C'est le Mufti qui manigance tout….!')
-'Ej 'di…….?'
('Ton grand-Père…..?')
-'Net'ssa , dèm ââ'llèm lou'layà…! Net'ssa ek'ze'lloun…!'
('Oui, il est le patron du groupe de notre willaya…! C'est lui, qui commandite les assassinats…!')
-'Et'toura Dechou…..?'
-'Ca alors….?' Lui répondit Jamèl…
-'Nki'you sér él moukh zquir dechou' illen , nki'you sémha…!'
('J'ai donc décidé de passer à l'ultime étape de notre plan, sauf si vous vous interposez..!')
-'Kov'lém…. ! A marchè enegh…!'
-'Nous marchons….! Je marche sans problème..!'
-'Ser orveldam kouram…!'
('Je l'ai en horreur…!')
-'Ek'de'neghr él hajjè, Abdou, noukou derw eh'waten et'kechmow dit'viya en'ssem , nikiyou ousse''egheraw la'mèn id'ssen weh'dess fkè'yèd lak'dar, emir….!'
('Il faut que nous te disions quelque chose, Abdou, nous sommes des agents infiltrés chez eux, mais le mufti doute de nous et nous a jamais mis dans les confidences, tu es le seul à qui il s'est confié et surtout te nommer Emir…! Nous n'avions pas de preuves pour le désarçonner..! Il a une liste de noms, que nous n'avons pas trouvé, malgré nos fouilles chez lui en son absence…! Il nous la faut pour démanteler son réseau..!')

Les jeux étaient faits..

C'était le 27 Ramadan. L'Imam dans un rituel immuable, comme il le fait depuis 67 ans, était entouré par sa famille. Il s'apprêtait à sortir pour prêcher devant les notables de la ville et les hauts dignitaires du régime.

Abdou et ses amis se présentèrent à son domicile. Le Mufti fut surprit de cette visite inattendue à un pareil moment.

-'Ey'def'ka khè'mssa tkâ'yak…!'
('Je ne peux vous accorder que quelques minutes…!')
-'Bezzèf…! Hess'er attas ess'war chi'toh…!'
('C'est assez suffisant, nous avons quelque chose d'important à te dire…!')
-'Dokh'lou…! Eqchemséd inid ey'èn déch'tév'ram…?
('Alors rentrez et dites moi tout..!')



Voilà nos cinq hommes dans le cabinet particulier de son domicile dont personne n'y avait accès. Pas même un membre de sa famille.

Abdou….

-'….Hassibou…..! …Bou Assida….! Bou-Merdès….! Médèa…! El ââli tess'ne'tèm….?'
-'….Hassibou…..! Bou Assida….! Bou -Merdès….! Médea…! Grand Mufti…! Tu connais…?')

Lui….
-'Nit'ssa , dékss'eya ghi, él yibed equiou ouvrin'narew edéf'ken él sour'diyèn….! Nez'laten…!'
('Oui, il y a bien longtemps, ces vauriens ne voulaient pas participer à notre effort de guerre malgré nos mises en garde, Daoud, ce veul….!')

-'Edguèlik..?'
-'Votre gendre….?'

-' Eh'mik'itss'nav…? Ak'joul yè'rèt ecrif, goss'miyou iz'zoudj idiss, istss'mè ib dod essis..? Dé'chou itssa'ââm ogh'vèl ar'ghouri….? Ouk'rab….?'
-'Comment le savez- vous…..? Ce chien a soumis ma fille au silence depuis le premier jour de son mariage, il a eut ce qu'il méritait…..! Et puis que me voulez vous….? De quoi êtes vous venu m'entretenir de si important…? Et ces cabas…?'

Sans un mot, les cinq compagnons d'arme sortirent de leur sac quatre harpons dont les fléchettes étaient mises sans être retenues par leur ficelle.

A la vue, de ces engins silencieux, de mort, le Mufti prit de panique se leva….

-' Dechou it vram …! Yét'khè'dmen…?'
-'Vous n'allez quand même pas ….! Qu'est que vous faites….?)

Il recula et se retrouva collé au mur les mains devant son visage.

Sa parole fut coupée par une fléchette qui vint s'encastrer dans sa bouche. Au fond de sa gorge. Une première giclée de sang s'échappa. Quatre autres pointes décochées, à bout portant, encastrèrent par leur puissance, le corps du 'saint homme' sur le mur. Il était presque suspendu. Le sang coulait par filet.

Ils déshabillèrent 'l'assassin de leurs parents', alors qu'il gigotait tout chaud comme une poule. Najib, sortit son coutelas et tout en crachant sur son visage, lui trancha la gorge. Sa tête, pour ne pas choir, fut retenue dans le mur, par un couteau planté dans un oeil. Son corps, par les ruissellements du plasma qui s'écoulait de toutes parts, se retrouva peint en rouge,. Abdou, au final, lui sortit les yeux de leur lobes comme on retire un jaune d'œuf de sa coquille creuse et les encastra dans sa bouche ouverte.

Ils mirent ses bras en croix et enfoncèrent deux poignards dans le creux de ses paumes.
Tout en inscrivant, sur son front, avec son sang….' Allah Ou Akbar'

En s'approchant du moribond, il s'aperçut que des morceaux de plâtre, sous l'impact de la puissance des fléchettes, se détachèrent du mur et qu'un trou était apparu. Il pénétra la main, et là il en sortit un almanach, qu'il ouvrit. Il tomba sur la liste tant recherchée par les services secrets. Tout y était indiqué, une tenue de livre presque comptable avec noms, adresse, états de service de tous les hommes de main du véreux Imam. Il s'en empara.

La famille qui attendait en bas, eut le même sort.

Les quotidiens du matin en firent leurs choux gras. La nouvelle s'empara du pays.

Le grand Mufti d'Alger et sa famille, assassinés chez eux par des inconnus..!'
Titraient la plupart des journaux du soir et du matin.

Le gouvernement eut le fameux document. Toutes les têtes du réseau tombèrent. Dans un coup de filet gigantesque.

Abdou, se retira de la religion, pour se consacrer à ses études d'informaticien. Il émigra en France, loin de toutes ces turbulences. Il se maria avec une française et eut trois enfants, Daoud, Nora, et Ibtissém.


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