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DIVERS

Envoyé par lapid 
Re: Napoléon, le libérateur châtié des Juifs
31 août 2007, 08:36
Voilà un dernier post fort intéressant.

Aucun personnage de l'Histoire n'est tout à fait blanc ou tout à fait noir, et si, à bien des égards, Napoléon n'est pas entièrement ma tasse de thé, je crois qu'il est intéressant toujours de dégager les aspects positifs.
LIBRE OPINION : Interdire l’Islam? - par Daniel Pipes
31 août 2007, 02:55
Interdire l’Islam? - par Daniel Pipes - Pour New York Sun - 29 août 2007

VO: [www.danielpipes.org]

Les non-Musulmans soulèvent parfois l’idée d’interdire le Coran, l’Islam et les Musulmans. Par exemple, ce mois-ci, Geert Wilders, un leader politique des Pays-Bas, a appelé à faire prohiber le Coran (qu’il compare au Mein Kampf de Hitler) et deux représentants politiques australiens, Pauline Hanson et Paul Green, ont exigé un moratoire sur l’immigration de Musulmans.

Que faut-il penser de ces initiatives?

D’abord, un peu d’histoire. Il existe des précédents d’une autre époque, à laquelle des gouvernements chrétiens intolérants forcèrent des Musulmans à se convertir (notamment en Espagne, au XVIe siècle) et où d’autres encouragèrent fortement les conversions, surtout au sein des élites (comme dans la Russie des XVIe et XVIIe siècles). Mais à l’ère moderne, avec l’instauration de la liberté d’expression et de religion au titre de droits humains fondamentaux, les tentatives de se protéger contre l’intolérance en interdisant le Coran, l’Islam ou les Musulmans ont clairement échoué.

Dans ce qui constitue peut-être le plus contemporain des projets d’interdiction du Coran, en 1984 et 1985, un groupe hindou avança que les écritures islamiques contiennent «de nombreuses déclarations, répétées sans relâche tout au long de l’ouvrage, qui, sous couvert de religion, promeuvent la mésentente, l’inimitié, la haine et la malveillance entre différentes communautés religieuses et incitent les gens à commettre des actes de violence et à perturber l’ordre public».

Le traitement en tribunal de cette demande, connue sous le nom de «The Calcutta Quran Petition» provoqua des émeutes et des incidents mortels au Bengladesh. L’affaire inquiéta tant New Dehli que le ministre de la Justice en personne appuya les efforts procéduraux visant à écarter la pétition, laquelle, comme il fallait s’y attendre, fut rejetée.

Cette pétition a établi la référence en matière de collection de versets coraniques problématiques. D’autres efforts ont été plus rhétoriques et moins opérationnels. Le plus important d’entre eux a été celui de Pim Fortuyn, qui tenta de stopper l’immigration musulmane aux Pays-Bas. S’il n’avait pas été assassiné en 2002, il aurait peut-être pu mener ce projet depuis le fauteuil de premier ministre.

En 2005, Roberto Calderoli, le coordinateur de la Ligue du Nord italienne, écrivit que «l’Islam doit être déclaré illicite jusqu’à que les islamistes soient prêts à renoncer aux éléments de leur pseudo doctrine politique et religieuse glorifiant la violence et l’oppression des autres cultures et religions».

Le député britannique Boris Johnson releva en 2005 que l’introduction d’une loi sur la haine raciale et religieuse «implique obligatoirement d’interdire la lecture – publique ou privée – d’un grand nombre de passages du Coran lui-même». À la suite de cette remarque, une délégation de Musulmans réclama (et obtint) l’assurance du Département de l’Intérieur qu’une telle interdiction ne serait pas prononcée. En 2006, Patrick Sookhdeo, de l’Institut pour l’étude de l’Islam et du Christianisme, appela à l’interdiction d’une traduction du Coran, The Noble Koran: a New Rendering of its Meaning in English (Le Noble Coran: une nouvelle interprétation en anglais) en expliquant que celui-ci «expose une stratégie visant à tuer les infidèles et à leur faire la guerre».

D’autres pays occidentaux ont abrité des efforts moins conséquents: en Norvège, le Parti du Progrès de Kristiansand chercha à interdire l’Islam en 2004. En Allemagne, le Bundesverband der Bürgerbewegungen tenta de faire interdire le Coran en 2006 en raison de son incompatibilité avec la constitution allemande. Au début de 2007, l’initiative danoise «Stop à l’islamisation du Danemark» exigea l’interdiction de certaines parties du Coran et de toutes les mosquées, les qualifiant d’anticonstitutionnelles. En 2004 en Australie, Catch the Fire Ministries plaida la thèse selon laquelle «le Coran contredit la doctrine chrétienne en de nombreux passages et, en regard de la loi sur le blasphème, est de ce fait illicite».

Ailleurs, des auteurs ont émis ces mêmes exigences. Ainsi, Alain Jean-Mairet, en Suisse, a élaboré une stratégie en deux volets, l’un populaire et l’autre juridique, visant à rendre «tous les projets islamiques impossibles à réaliser en Suisse». En France, un auteur anonyme souhaite l’interdiction de l’Islam sur le site de Liberty Vox, à l’instar de Warner Todd Huston aux États-Unis.

À signaler aussi que le film de 2006 «V for Vendetta» montre une Angleterre future dans laquelle le Coran est interdit.

Mon opinion? Je comprends le besoin de sécurité qui appelle à exclure le Coran, l’Islam et les Musulmans, mais ces tentatives sont trop indifférenciées, elles balaient des éléments inspirés en même temps que des passages contestables, assimilent les réformateurs et les extrémistes, les amis et les ennemis. Et elles ignorent la possibilité d’une évolution positive.

Il serait plus pratique et plus adéquat de réduire la menace du djihad et de la charia en interdisant les interprétations islamistes du Coran, de même que l’islamisme et les islamistes. Il existe ici des précédents modernes. Un Coran sponsorisé par l’Arabie Saoudite a été supprimé des bibliothèques scolaires. Des prêcheurs ont été emprisonnés en raison de leur interprétation du Coran. Des versions extrêmes de l’Islam peuvent être poursuivies pénalement. Des organisations peuvent être déclarées hors-la-loi. Des représentants politiques peuvent exiger que les islamistes quittent leur pays.

L’Islam n’est pas l’ennemi. L’ennemi est l’islamisme. Il faut tolérer l’Islam modéré. Et il faut éradiquer ses versions radicales.

Source : [www.ajm.ch]
Pat Condell - “L’islam en Europe” - défense de la liberté d’expression… -
27 août 2007, 22:04
Pat Condell - “L’islam en Europe” - défense de la liberté d’expression… - 22 Aout 2007 -

Le comédien britannique Pat Condell commente l'interdiction de la manifestation du 11 septembre à Bruxelles (SIOE)...

[www.dailymotion.com]
LA NECESSITE DE REFORMER LA LOI DU 1er AVRIL 1952 SUR LA NATIONALITE ISRAELIENNE
27 août 2007, 12:44
LU SUR ADRA Par Lapid (Lapid) le vendredi 18 mai 2007 - 01h03:

J'ai recu l'email suivant ou Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH suggere des reformes concernant le droit a la nationalite israelienne.

16 Mai 2007

LA NECESSITE DE REFORMER LA LOI DU 1er AVRIL 1952 SUR LA NATIONALITE ISRAELIENNE

Par Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH

La loi sur la citoyenneté israélienne du 1er avril 1952, entrée en vigueur le 14 juillet 1952, a consacré divers modes d’acquisition de la nationalité israélienne.

La nationalité israélienne a naturellement été réservée aux personnes nées sur le territoire israélien et aux personnes nées à l’étranger dont l’un des parents est israélien. Par,ailleurs, le texte a préconisé des conditions pour l’acquisition de la nationalité israélienne aux personnes non juives en l’occurrence, une résidence sur le territoire israélien d’une durée au moins égale à 5 ans au cours des 10 dernières années et le renoncement à la précédente nationalité.

Enfin, pour ce qu’il en est des personnes d’origine juives, l’acquisition de la nationalité israélienne s’inscrit dans le cadre des dispositions de la « loi au retour » du 5 juillet 1950.
Ce dernier texte confère à tout juif le droit de venir s’établir en Israël comme immigrant (art 1er). L’intéressé reçoit alors un visa d’immigration et l’acquisition de la nationalité est automatique à moins que le Ministre de l’Intérieur ne s’y oppose en cas de participation à des activités hostiles aux personnes juives, de mise en danger de la santé public ou encore de la sécurité de l’Etat (art 2).
Cette « loi du retour » de 1950 a été amendée à deux reprises : tout d’abord la loi du 23 août 1954 a donné compétence au Ministre de l’Intérieur et non plus au Ministre de l’immigration pour s’opposer à la demande. Plus tard, la loi du 10 mars 1970 a étendu le bénéfice de la mesure aux membres de la famille (art 4-a loi 1950 issu de la loi de 1970) tout en précisant qui est juif et qui ne l’est pas (article 4-b issu de la loi 10 mars 1970) : est juif (en vertu du texte), toute personne née d’une mère juive ou qui s’est convertie au judaïsme sans appartenir à une autre religion.

En tout état de cause, pour les juifs de diaspora, le bénéfice de la nationalité israélienne est subordonné à la mise en œuvre d’un processus d’immigration et d’une volonté de s’établir en Israël.
Le problème se pose donc de savoir s’il convient toujours de lier la nationalité israélienne à la résidence sur le territoire israélien ou si au contraire, il ne conviendrait pas de rattacher la nationalité israélienne à la vocation initiale de l’Etat hébreu et au fonctionnement d’un univers mondialisé.

Dans la déclaration portant fondation de l’Etat d’Israël du 14 mai 1948, il est rappelé que le peuple juif a le droit d’être une nation comme les autres et d’être maître de son destin dans son propre état souverain. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les fondateurs de l’Etat ont entendu réserver la souveraineté de l’Etat à la seule nation juive afin d’éviter qu’un contrôle non juif de l’Etat ne remette en cause le devenir du peuple juif.

Or, dans la mesure où les juifs de diaspora font bien partie de la nation juive, il serait peut-être légitime de leur accorder la nationalité israélienne, dès lors qu’ils la sollicitent, alors même qu’ils n’entendent immédiatement s’établir en Israël.

L’immense majorité des juifs de diaspora est plus proches d’Israël que ne le sont certains citoyens israéliens qui ne cessent d’appeler à sa disparition. Il est donc nécessaire de faire d’Israël, dans un premier temps, la résidence spirituelle du peuple juif sans qu’il n’ait à s’interroger sur le point de savoir si Israël doit disparaître en raison d’une population juive locale insuffisante.

En tout état de cause, une telle adaptation de la loi sur la nationalité serait parfaitement compatible avec les règles d’un univers mondialisé : lorsque les chinois s’implantent économiquement dans les diverses les régions du monde, il n’entendent pas renoncer à leur nationalité.

Lorsque les populations de l’hémisphère sud migrent vers l’hémisphère nord, elles n’ont aucune volonté de nier leur culture ou abandonner leurs traditions ancestrales. L’exemple libanais est à cet égard très intéressant : la population libanaise résidant au Liban s’élève à 3.6 millions personnes alors que la diaspora libanaise qui se monte à plus de 13 millions de libanais, ne souhaite pas abandonner les liens avec le pays d’origine.

En cas d’adaptation de la loi de 1952 aux règles nouvelles d’un univers mondialisé, les juifs de diaspora (sans pouvoir spécifique) pourraient être consultés par l’intermédiaire d’une assemblée des juifs de diaspora sur toutes questions intéressant le devenir de l’Etat, les frontières, et plus généralement les relations internationales.

Sur un plan strictement technique, une telle mesure ne seraient pas difficile à mettre en œuvre puisqu’un amendement de la loi de 1952 sur la citoyenneté israélienne datant de 1971 permet déjà à l’Etat Hébreu d’accorder le bénéfice de la nationalité israélienne à certaines personnes juives qui n’entendent pas résider en Israël. Il suffirait juste d’en systématiser la mesure et de confier aux agences juives dans le monde le rôle d’interface en l’Etat hébreu et les nouveau israéliens.
Bien évidemment, de telle dispositions ne contrediraient pas les prévisions Bibliques : car la terre d’Israël a vocation à revenir au Peuple d’Israël : « le pays que j’ai accordé à Abraham et Isaac, je te l’accorde et à ta postérité après toi ». (Genèse XXXV, 12).

Cette spécificité a été rappelé par Joseph lorsqu’il s’est adressé aux juifs qui demeuraient en Egypte : « D vous ramènera de ce pays dans celui qu’il a promis par serment à Abraham, Isaac et Jacob » (Genèse L, 24) et D a naturellement tenu sa promesse : « je suis l’Eternel ! Je veux vous soustraire aux tribulations de l’Egypte et vous délivrer de la servitude. Je vous introduirai dans le pays que j’ai solennellement promis à Abraham, à Isaac et à Jacob. Je vous le donnerai comme possession héréditaire » (Exode VI, 6-8).

Il est vrai que dans les prophéties d’Ezéchiel, les juifs doivent revenir physiquement en Israël : « vous demeurerez dans le pays que j’ai donné à vos père, vous serez pour moi un Peuple, et moi je serai pour vous un D » (Ezéchiel XXXVI, 28). Il en est de même pour Jérémie : « quand Babylone sera au terme de soixante dix ans pleinement révolu, je prendrai soin de vous et j’accomplirai en votre faveur ma bienveillante promesse de vous ramener en ces lieux » (Jérémie XXIX, 10).
Aujourd’hui, dans l’attente du retour prochain des juifs en Eretz Israël, ce qui importe c’est de figer définitivement le lien entre les juifs et la terre d’Israël et de placer Jérusalem au sommet de toutes nos joies (Psaumes CXXXVII, 5-6).

Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH
Bertrand.ramas-muhlbach@wanadoo.
Re: LA NECESSITE DE REFORMER LA LOI DU 1er AVRIL 1952 SUR LA NATIONALITE ISRAELIENNE
27 août 2007, 12:45
Un premier commentaire :

Cela ne serait pas une mauvaise idee mais uniquement si ce droit est accompagne de certains devoirs envers l'Etat d'Israel; tout cela sera a determiner dans les moindres details; mais le plus important sera de servir dans Tsahal (service normal ou periode de reserve) ou a la place d'effectuer un service civil. Ceci permettra a ceux qui reclameront la nationalite israelienne, tout en residant a l'etranger, de pouvoir mieux s'integrer dans la societe israelienne dans l'attente de leur Alya definitive . Un exemple est celui donne par Arnold Klarsfeld qui en 2002, à trente-sept ans, a pris la nationalité israélienne; ayant passé de près de dix ans la limite d'âge, Arno Klarsfeld s'est engage dans les Magav, les garde-frontières de l'armée israélienne. Franco-israelien, cela ne l'empeche pas, aujourd'hui, de jouer un role preponderant dans la vie politique francaise ou il reside en tant que franco-israelien
argumentaire pour défendre les positions israéliennes lors d'une discussion
22 août 2007, 08:02
argumentaire pour défendre les positions israéliennes lors d'une discussion

Source : [www.sefarad.org]

Voici un texte essentiel sur le plan de l'argumentaire pour défendre les positions israéliennes lors d'une discussion.

CICAD (Coordination Intercommunautaire contre l’Antisémitisme et la Diffamation) - 40, rue du Stand – Case postale 5020 – 1211 Genève 11 – Tél. (022) 321 48 78 – Fax (022) 321 55 28 – cicad@cicad.org

Questions et Réponses sur le conflit israélo-arabe

Depuis 10 ans, la CICAD lutte contre l’antisémitisme et défend l’image d’Israël quand elle est diffamée. Elle intervient dans les écoles, les médias, les communautés religieuses, les tribunaux et les forums publics de Suisse romande et au-delà. Fidèle à sa mission d’information, la CICAD présente sa nouvelle publication, Questions et Réponses sur le conflit israélo-arabe.

Cette synthèse rappelle les origines du conflit israélo-arabe, l’échec des négociations de paix et l’aggravation de la situation actuelle. Le sujet pourrait être sans cesse développé et allongé. Mais nous pensons que ce résumé en quelques pages peut déjà être utile, pour opposer des faits historiques au discours diffamatoire qui circule sur Israël, pour lutter contre l’antisémitisme déguisé sous un masque antisioniste tout aussi inacceptable, pour expliquer la complexité d’une situation trop souvent réduite à la culpabilité d’Israël.

Pour toute remarque ou recherche d’informations, n’hésitez pas à prendre contact avec nous et à visiter notre site Internet www.cicad.org

Les Juifs ont-ils toujours été attachés à Israël ?

- L’attachement à la terre d’Israël et en particulier à Jérusalem est au centre de la religion et de la culture juives. Le Roi David a fait de Jérusalem sa capitale, il y a 3000 ans. Le Mur occidental (ou Mur des Lamentations), dernier vestige du Temple de Jérusalem, reste le lieu le plus sacré du judaïsme aujourd’hui.

- Malgré les exils, les persécutions et les expulsions, les Juifs ont maintenu une présence quasi ininterrompue en Israël. Au XIXe siècle, ils constituent la communauté la plus importante à Jérusalem et 61,9 % de la population en 1892.

- A toutes les époques, ils ont essayé de revenir, mais c'était très difficile. Ils étaient pauvres, pas organisés, les voyages étaient longs et peu sûrs. Certains pensaient qu'il fallait attendre le Messie pour retourner en Israël.

Pourquoi des Juifs ne sont retournés en Israël qu'à partir du XIXe siècle ?


- Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que le nationalisme apparaît dans le monde. Les Juifs veulent un Etat pour se protéger et s'épanouir.

- Avant le XIXe, la notion de nationalisme n'existait pas et les Juifs pouvaient vivoter dans les sociétés environnantes.

- Avec la montée des nationalismes, les Juifs sont parmi les seuls à ne pas avoir d'Etat. Le sionisme est la réalisation politique d’une aspiration religieuse et culturelle à constituer un foyer juif en Israël.

Le monde arabo-musulman ne porte-il aucune responsabilité dans le martyre du peuple juif?

- Rien n'égale les souffrances subies par le peuple juif dans le monde chrétien, que ce soit principalement pendant les Croisades, l'Inquisition ou le nazisme.

- Cependant, le monde arabo-musulman a toujours considéré les Juifs comme une population inférieure maintenue, comme les Chrétiens, dans une situation d’“ apartheid ” (la condition de “ dhimmi ”).

- Le monde chrétien a fait des progrès en matière de lutte contre le racisme depuis 50 ans. Ce travail d'auto-critique n'a jamais été entrepris dans le monde arabo-musulman qui poursuit plutôt la tendance inverse (déclarations politiques, médiatiques, religieuses).

Le sionisme est-il une forme de colonialisme?

- Le sionisme n'est pas une forme de colonialisme car l'implantation des Juifs d'Europe, d'Asie et d'Afrique n'a pas été ordonnée par une puissance européenne comme les colons français en Algérie. La terre d'Israël ne recelait aucune matière première et aucun intérêt stratégique.

- De leur côté, les dirigeants arabes ont été bien plus soutenus par les colonialistes anglais et français que les Sionistes.

- Si Israël a acquis des territoires, c’est à l’issue de guerres provoquées par le refus arabe. Il s’est aussi retiré de territoires pour parvenir à la paix (Sinaï rendu à l’Egypte, villes autonomes aux Palestiniens, retrait du Sud-Liban).

Quelle est la légitimité internationale d'Israël ?

- La SDN avait édicté dès 1920 des actes juridiques contraignants selon lesquels les Juifs avaient droit à un foyer national en Israël/Palestine.

- D'ailleurs, tous les Etats arabes de la région (Irak, Jordanie, Syrie etc.) tirent leur légitimité juridique de leur création par la SDN à la même époque.

- Après la Deuxième Guerre mondiale, l'ONU a conféré une légitimité juridique incontestable à Israël en votant une résolution en faveur de sa création (n°181). Presque tous les Etats du monde ont reconnu cet Etat.

L’Etat d'Israël a-t-il été créé à cause de la Shoah?

- C’est faux, puisque dès 1920, la SDN avait prévu la constitution d'une forme d'Etat pour les Juifs.

- De plus, en 1937, un premier plan de constitution d'un mini-Etat juif avait déjà été proposé (Commission Peel).

- Sans la Shoah, les pressions pour constituer un Etat-refuge auraient été encore plus fortes car il y aurait eu près de 6 millions de personnes de plus à la recherche d'un foyer.

La Shoah n'a-t-elle alors joué aucun rôle dans la création de l'Etat d'Israël ?

- Après la guerre, les Occidentaux se sont retrouvés avec des milliers de déportés qui avaient échappé de justesse à la mort. Comme ils ne voulaient pas les accueillir, ils avaient besoin d'un Etat où les installer.

- La Shoah a eu un impact moral sur certains dirigeants occidentaux qui ont pris conscience de la souffrance du peuple juif.

- La Shoah a rallié la majorité des Juifs de Diaspora, surtout Américains, au sionisme, dont ils avaient jusqu'alors parfois contesté la nécessité.

Les Arabes portent-ils une certaine responsabilité dans le génocide des Juifs ?


- Oui, puisque le mufti de Jérusalem, Hadj Amin El Husseini, s’est engagé aux côtés des nazis. Il rallie Berlin en 1941, encourage à l’extermination des réfugiés juifs en Palestine et demande à Hitler de “ régler la question juive dans l’intérêt national et populaire, sur le modèle allemand. ”

- Dans les quelques pays arabes et musulmans occupés, il y a eu autant de collaborateurs (et aussi peu de résistants) que dans les pays chrétiens (escadrons criminels musulmans bosniaques, fascistes irakiens et égyptiens, etc.).

- Aujourd’hui encore, de nombreux leaders politiques et religieux musulmans tiennent des propos négationnistes, c’est-à-dire niant la Shoah (le guide iranien Khamenei, le mufti de Jérusalem Ikrema Sabri, la presse gouvernementale syrienne, égyptienne, etc.)

Pourquoi les Arabes ont-ils attaqué Israël en 1948 ?

- Les Arabes, y compris les Palestiniens, ont commencé la guerre parce qu'ils étaient persuadés de la gagner. On commence toujours une guerre parce qu'on espère la gagner. Ils voulaient rayer le jeune Etat d’Israël de la carte.

- Avec 5 armées bien entraînées, l'Egypte, la Syrie, la Transjordanie, le Liban, l'Irak et leurs alliés palestiniens étaient persuadés d'écraser ces quelques milliers de Juifs sans appui international et submergés de réfugiés du nazisme.

- Les Etats arabes considéraient leurs propres frontières, tracées par la SDN et l'ONU, comme artificielles. Ils espéraient pouvoir non seulement avaler l'Etat d'Israël mais aussi l'Etat palestinien prévu par l’ONU.

L'attaque arabe contre Israël est-elle génocidaire ?

- Oui. Si les Arabes avaient gagné la Guerre de 1948, ils auraient “ repoussé les Israéliens à la mer ” car ils n'avaient proposé aucune autre solution les concernant.

- Dans de nombreux discours publics, des dirigeants palestiniens et arabes appelaient au meurtre systématique des Israéliens.

En 1947, les Arabes ont-ils eu raison de refuser l'Etat palestinien du Plan de Partage de l'ONU ?

- Non, car l'Etat palestinien aurait regroupé la majorité des Arabes et les meilleures terres de Samarie et de Galilée, ainsi qu'un accès illimité à la zone internationale de Jérusalem.

- De plus, les Arabes avaient déjà réussi en 1920 à extraire la Jordanie du territoire prévu pour le Foyer national juif, contrairement aux promesses britanniques contenues dans la Déclaration Balfour de 1917.

- Il n'était attribué à Israël qu'un minuscule bout de terre de moins de 15'000 km2, soit la région désertique du Néguev, ainsi que des terres déjà achetées par les pionniers juifs : une mince bande autour de Tel-Aviv et quelques régions marécageuses autour de Tibériade.

Israël est-t-il responsable du problème des réfugiés palestiniens ?

- Non, car sans la guerre génocidaire menée par les Arabes en 1948, il n'y aurait pas eu de réfugiés, puisque la majorité des Palestiniens devaient habiter dans l'Etat palestinien prévu par l’ONU.

- Israël n'a procédé à aucun « nettoyage ethnique ». Aucun document n'atteste qu'un tel ordre ait été édicté par une autorité israélienne.

- Il y a aujourd'hui plus d'un million de Palestiniens citoyens de l'Etat d'Israël. C'est une preuve supplémentaire qu'ils n'ont pas été entraînés vers l'exil.

Pourquoi y a-t-il quand même eu 700’000 réfugiés palestiniens ?

- Leur propagande avait convaincu les Palestiniens qu'ils allaient gagner la guerre et leurs leaders n'avaient pas préparé des milices d’auto-défense décentralisées comme les Israéliens.

- Dans ce contexte, les débuts de victoire israélienne ont provoqué une énorme panique et une débandade chez les Palestiniens, ce qui arrive dans toutes les guerres du monde (ex-Yougoslavie, Afghanistan etc.).

- Dans deux cas marginaux, l’armée israélienne a fait évacuer une partie de la population arabe des villes de Ramleh et Lod. Mais il y a aussi eu de nombreux départs volontaires, comme l’écrit le journal Filastin du 19.5.49 : “ Les Etats arabes encouragèrent les Arabes de Palestine à quitter temporairement leurs demeures afin de ne pas gêner l’avance des armées arabes. ”

Les Palestiniens ont-ils un “ droit au retour ” ?


- Non, la résolution 194 des Nations Unies de décembre 1948 ne mentionne pas la notion de “ droit au retour ”. Elle envisage différentes solutions pour les réfugiés, comme leur installation en Israël ou leur indemnisation ou leur réinstallation ailleurs.

- Les réfugiés palestiniens vivent dans des camps misérables en Egypte, Syrie, au Liban et dans les pays du Golfe. Seule la Jordanie leur a accordé nationalité et égalité de traitement. L’exigence d’un soi-disant “ droit au retour ” de 3,5 millions de réfugiés palestiniens à l’intérieur d’Israël est une manière de tuer l’Etat d’Israël par l’arme démographique.

- Une solution humaine est néanmoins nécessaire. A Taba, en décembre 2000, le gouvernement Barak avait accepté d'en accueillir près de 100'000, en priorité du Liban. Les autres pourraient s'installer dans l'Etat palestinien à naître.

Pourquoi ne parle-t-on jamais des réfugiés juifs des pays arabes?

- Entre 1948 et 1958, environ 900’000 Juifs sont chassés ou s’enfuient des pays arabes du Proche-Orient et d’Afrique du Nord : notamment 265’000 au Maroc, 140’000 en Algérie, 135’000 en Irak, 105’000 en Tunisie, 75’000 en Egypte, 55’000 au Yémen, 38’000 en Libye, 30’000 en Syrie.

- Ils ont tous été déchus de leur citoyenneté et souvent spoliés de leurs biens. Aucune aide internationale, comme celle de l’ONU aux Palestiniens, ne leur a été accordée pour s’intégrer dans leurs pays d’accueil, en particulier Israël (650’000 réfugiés), la France et le Canada. Ils ont reçu le soutien et la solidarité des seules communautés juives pour refaire leur vie après l’expulsion.

Les Arabes sont-ils discriminés en Israël ?

- Plus d'un million d'Arabes jouissent de tous les droits du citoyen. Il y avait, fin 2001, un ministre arabe au gouvernement, Salah Tarif, ainsi que 13 députés au Parlement.

- Il est remarquable qu'après plus de 50 ans d'hostilité génocidaire, il n'y ait aucun “ apartheid ” et que les Arabes israéliens puissent résider n'importe où, accéder à tous les services publics et exercer toutes les professions.

- A part les Druzes, les Arabes israéliens ne servent pas dans l'armée où ils seraient en porte-à-faux par rapport à leurs frères palestiniens. Des améliorations des conditions de vie des Arabes sont néanmoins encore possibles.

Pourquoi l'Etat palestinien n'a-t-il pas été créé en Cisjordanie et à Gaza entre 1948 et 1967?

- La Jordanie et l'Egypte, qui occupaient respectivement la Cisjordanie et Gaza, refusaient absolument de céder ces territoires aux Palestiniens pour qu'ils y édifient un Etat.

- Les Palestiniens craignaient qu'en établissant un Etat palestinien uniquement en Cisjordanie et à Gaza, cela diminue leur légitimité à détruire l'Etat d'Israël.

- Les Palestiniens n'avaient pas encore développé une conscience nationale spécifiquement palestinienne, beaucoup se voyaient avant tout comme des Arabes, des Syriens du Sud ou parfois comme des Jordaniens.

Pourquoi Israël a-t-il déclenché la Guerre des Six-Jours ?

- L'Egypte et la Syrie avaient créé un climat de haine en multipliant les discours visant à détruire Israël. Ils avaient fusionné leurs pays en une République Arabe Unie, avaient coupé les accès au port d'Eilat et retiré les Casques bleus qui devaient empêcher une attaque égyptienne.

- Les Palestiniens avaient multiplié les incursions terroristes pour tuer le maximum de civils israéliens et démoraliser les Israéliens, tout en entraînant des ripostes qui isolaient Israël du fait des condamnations internationales.

- La Jordanie, qui avait été entraînée dans un commandement militaire commun avec l'Egypte et la Syrie, avait bombardé les quartiers juifs de Jérusalem, malgré les demandes claires et répétées d'Israël de ne pas entrer en guerre.

La Résolution 242 de l'ONU de 1967 prévoit-elle le retrait de tous les territoires occupés ?

- A dessein, la version anglaise, la seule qui fait foi, utilise l'expression « retrait DE territoires » (« withdrawal of Israeli forces from territories occupied in the recent conflict ») et non pas « retrait DES territoires ». Des modifications territoriales mineures sont donc possibles.

- Quand l'Egypte a sérieusement voulu faire la paix, Israël s'est retiré de la totalité du Sinaï (env. 80% des territoires occupés). Au printemps 2000, la Syrie a refusé la proposition de Barak de rendre le Golan en échange d'une démilitarisation.

- En décembre 2000, Barak avait accepté un retrait de la Cisjordanie, de Gaza et des quartiers arabes de Jérusalem. Israël annexerait les trois implantations les plus importantes et donnerait en échange aux Palestiniens un territoire équivalent de 180 km2. L’enjeu territorial se résume donc à la moitié d’une commune suisse ou française.

Pourquoi y a-t-il des implantations juives en Cisjordanie et à Gaza?

- Après la Guerre des Six-Jours, les implantations juives visaient à ralentir une attaque en provenance de Jordanie, de Syrie et d'Egypte afin de laisser suffisamment de temps pour rappeler les réservistes. Un risque confirmé par la déclaration de la Ligue arabe à Khartoum en septembre 1967: “ Non à la paix, non à la reconnaissance, non à la négociation avec Israël. ”

- Dans la région de Jérusalem, les implantations (les “ quartiers juifs ”) visaient à désenclaver la partie juive qui était complètement encerclée par la Jordanie jusqu'en 1967.

- Après l'attaque-surprise de Kippour (1973), les nationalistes israéliens ont considéré qu'il n'y avait aucun espoir de paix et qu'il était désormais légitime de construire des implantations dans des lieux historiquement juifs (Hébron).

Les implantations pourraient-elles être évacuées ?

- La droite israélienne affirme qu'elle n'autorisera jamais leur démantèlement. Pourtant, lorsqu'elle était au pouvoir, elle avait procédé à leur destruction dans le Sinaï (Yamit, Sharm El Sheikh) dans le cadre des accords de paix avec l’Egypte.

- La gauche israélienne serait disposée à démanteler les colonies du Golan, de Gaza, ainsi que celles de Cisjordanie, à l'exception des quartiers juifs de Jérusalem-Est et des 180 km2 des trois blocs (Gush Etzion, Ariel et Maale Adoumim) qui comprennent la grande majorité de la population juive des territoires.

Pourquoi les Israéliens sont-ils tellement obsédés par leur sécurité ?

- Depuis sa création, l’Etat d’Israël a dû lutter contre les guerres génocidaires de ses voisins arabes. Perdre une de ces guerres signifiait disparaître de la carte.

- Les principales villes d’Israël ne se trouvent qu’entre 500 mètres (Jérusalem) et 12 km (Tel Aviv) du futur Etat palestinien. Toute nouvelle attaque-surprise (type Guerre du Kippour) serait catastrophique.

- Israël prend très au sérieux les appels à sa destruction et à la haine antisémite diffusés quotidiennement dans les écoles, les mosquées et les médias palestiniens, irakiens, syriens et égyptiens notamment.

Sharon est-il responsable du massacre de Sabra et Chatila ?

- L’ignoble massacre de centaines de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila au Liban (16-18 septembre 1982) a été commis par des milices chrétiennes qui voulaient se venger de l’assassinat terroriste de leur chef, le Président libanais Bechir Gemayel, et d’autres horribles crimes collectifs commis par des milices palestiniennes .

- Le principal responsable de ce massacre est le commandant chrétien Elie Hobeika. Mais, entre-temps, il est devenu un protégé du monde arabe car il s’est rallié à l’occupant syrien et a participé grâce à cela à plusieurs des gouvernements de l’Etat libanais fantoche.

- En 1982, Ariel Sharon était alors ministre de la défense et avait demandé à ses alliés chrétiens de vérifier que des armes n’étaient pas cachées dans ces camps en violation d’un accord qui avait été signé par l’OLP.

- La Commission indépendante (Kahane) a conclu sa minutieuse enquête en affirmant que Sharon n’était pas responsable de ce crime. Il porte néanmoins une responsabilité indirecte par la “ légèreté ” avec laquelle il avait négligé les risques de “ vendetta ” dans un pays marqué par une guerre civile sanguinaire.

- L’équation “ Sharon, bourreau de Sabra et Chatila ” n’est qu’une manipulation de la propagande arabe pour diaboliser Israël et justifier le recours des Palestiniens à la violence et au terrorisme plutôt qu’à la négociation.

Pourquoi Israël a-t-il longtemps été opposé à la création d'un Etat palestinien ?

- Jusqu'en 1993, la Charte de l'OLP prévoyait expressément la destruction de l'Etat d'Israël et un plan génocidaire à l’endroit des Israéliens. Les dirigeants palestiniens encourageaient le terrorisme.

- L'Etat palestinien aurait été un avant-poste de l'impérialisme soviétique et communiste.

- Les Israéliens ont longtemps cru qu'il était possible de s'accommoder avec la Jordanie ou avec un leadership palestinien plus modéré.

Pourquoi la plupart des Israéliens acceptent-t-ils désormais un Etat palestinien ?

- Les pressions américaines sur Israël ont été très fortes afin d'obtenir le soutien des pays arabes après l’invasion du Koweït par l’Irak.

- Les Israéliens ont compris le caractère inéluctable de l’aspiration nationale des Palestiniens et la nécessité de passer par la création d’un Etat palestinien pour parvenir à la paix. Durant leurs mandats dans les années 1990-2000, les dirigeants travaillistes (Rabin, Peres, Barak) se sont engagés dans des négociations en vue de la création d'un Etat palestinien.

- Sharon accepte désormais le principe d’un Etat palestinien démilitarisé.

Pourquoi est-ce que le discours de l'OLP par rapport à Israël est devenu moins hostile ?

- Après ses défaites militaires au Liban contre Israël et la Syrie, et l’affaiblissement de ses soutiens dans les pays communistes, en Irak, en Libye et en Arabie Saoudite, l'OLP s'est résignée à la voie politique.

- Arafat et les principaux dirigeants de l'OLP ont reconnu l'Etat d'Israël et disent de manière ambiguë avoir abandonné leur Charte génocidaire, tout en promettant de renoncer au terrorisme. Ils ne reconnaissent cependant ni la légitimité morale ni historique de l'Etat d'Israël.

- Certains partis importants au sein de l'OLP comme le FPLP sont ouvertement contre cette reconnaissance, ainsi que le Hamas et le Djihad islamique : “ Le Hamas continuera dans la voie du djihad [guerre sainte] jusqu’à ce que toute notre terre sacrée soit libérée, de la rivière [le Jourdain] à la mer [Méditerranée]. ”

Pourquoi les Israéliens disent qu’Arafat est hypocrite face au terrorisme ?

- Arafat et les dirigeants palestiniens condamnent certes les attentats terroristes devant les médias occidentaux, mais leur discours en arabe à usage intérieur restent totalement belliqueux.

- Ils légitiment les attentats en attribuant systématiquement la responsabilité à “ la politique d'oppression israélienne ” et en laissant sous-entendre que le Mossad serait l'instigateur de ces crimes.

- Arafat refuse de faire arrêter les auteurs ou les instigateurs d’attentats, notamment au sein du Hamas, ou du Djihad islamique. Il libère ceux qui sont en prison, encourage à la violence aveugle et glorifie les “ martyrs ” auteurs d’attentats-suicides. Plusieurs attaques ont été commises par des factions de l’OLP (FPLP, Tanzim).

Sharon a-t-il déclenché l’Intifada ?


- Non, sa visite sur le Mont du Temple, premier lieu saint du judaïsme, était annoncée de longue date et s’est déroulée dans le calme, en présence de députés arabes israéliens.

- Le rapport Mitchell du 30 avril 2001 confirme que “ La visite de Sharon n’a pas causé l’Intifada el-Aksa. Mais son timing était inapproprié et son effet provocateur aurait dû être prévu.”

- L’Autorité Palestinienne admet elle-même avoir préparé l’Intifada dès l’échec de Camp David. Arafat a encouragé la violence, a libéré des terroristes et a fait l’éloge des auteurs d’attentats-suicides.

Israël pratique-t-il un « terrorisme d'Etat » ?

- Israël ne pratique pas de « terrorisme d'Etat » car il ne vise jamais des personnes qui ne sont pas en état de combattre. Néanmoins, en plus de 50 ans de ripostes, il y a eu des dommages collatéraux qui ont toujours fait l’objet de demandes d’excuses.

- Les USA et les Etats européens sont également responsables de dommages collatéraux au Kosovo et en Afghanistan. Depuis les attaques de Ben Laden du 11 septembre 2001, ils rejoignent la position israélienne et considèrent qu'il est légitime d'exercer des représailles contre les Etats qui abritent des terroristes.

- Israël cherche à éliminer physiquement les instigateurs et les auteurs des attentats qu’Arafat refuse d’arrêter en les protégeant contre l’action de la justice. La notion de « terrorisme d'Etat » est en fait un terme de propagande arabe pour banaliser le terrorisme palestinien.

Les dirigeants palestiniens sont-ils respectueux du droit international ?

- Non, puisqu'ils ont créé l'OLP dans le seul but de détruire Israël, un Etat membre des Nations Unies.

- Non, puisqu'ils ont inventé le terrorisme moderne et sont à la source ou ont couvert plus de 50 % des attentats terroristes meurtriers de ces 50 dernières années, causant des milliers de morts civils.

- Non, puisqu'ils ont applaudi à la destruction du Koweït par l'Irak, un Etat membre des Nations Unies.

Les organisations terroristes Hamas, Djihad et FPLP sont-elles comparables à celle de Ben Laden?[[/i]

- Oui, car elles organisent des attentats-suicides visant à tuer un maximum de civils innocents au nom d’un islam fondamentaliste.

- Elles s’inspirent des mêmes discours antisémites et anti-occidentaux qui sont diffusés dans les mosquées, les écoles et les médias de Gaza, Kaboul, Beyrouth ou Téhéran.

Faut-il quand même négocier avec Arafat?

- La plupart des Israéliens, y compris le Premier ministre Ariel Sharon, pensent qu'on ne choisit pas son interlocuteur et qu'il faut donc négocier avec Arafat. Toutefois, la représentativité et la responsabilité d’Arafat se pose, puisqu’il ne maîtrise pas les courants terroristes et les abrite.

- La plupart des Israéliens craignent que le successeur d'Arafat soit encore plus radical et ne bénéficie pas d'autant d'autorité politique.

Les dirigeants arabes ont-ils des leçons à donner en matière de démocratie ?

- Non, aucun des dirigeants des 22 pays de la Ligue arabe n'est arrivé au pouvoir à la suite d'élections libres et non truquées. Ils n'ont aucun sens de la liberté d'expression et de la responsabilité vis-à-vis de leur population.

- Arafat a ainsi depuis longtemps “ oublié ” de procéder à de nouvelles élections. Il jette en prison ceux qui critiquent la corruption de son gouvernement et fait exécuter certains de ses opposants après des parodies de procès.

- L’absence de démocratie retarde l’achèvement de la paix car ce type de dictatures a naturellement davantage tendance à résoudre les problèmes politiques par la violence que par la négociation.

Les dirigeants arabes ont-ils des leçons à donner en matière de racisme ?

- En Irak, le pouvoir est confisqué par un clan sunnite qui a massacré des centaines de milliers de citoyens kurdes et chiites, parfois à l’arme chimique.

- Au Soudan, la haine raciste et génocidaire du gouvernement arabe musulman a entraîné la mort de plus de 1,5 million de citoyens chrétiens et animistes.

- En Syrie, le pouvoir est confisqué par un clan alaouite qui discrimine systématiquement les citoyens sunnites et chrétiens.

- En Arabie Saoudite, les Chrétiens ne peuvent même pas ériger d’église, voyager dans certaines régions et acquérir la nationalité. Les Juifs y sont totalement interdits d'entrée.

- En Egypte, les Chrétiens (Coptes) sont interdits d'accès à la plupart des professions dans la fonction publique. Les auteurs d'assassinats racistes contre des Coptes ne sont pas jugés. Les homosexuels sont condamnés à mort.

- En Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Libye, les minorités non arabes de souche (Berbères, Kabyles, Sahraouies, etc.) sont persécutées et limitées dans l'utilisation de leur culture.

- Au Liban, toute la division du pouvoir est fondé sur une base raciste. La Constitution interdit ainsi à un Chrétien de devenir Premier ministre.

Les dirigeants arabes ont-ils des leçons à donner en matière d’impérialisme ?

- L'Irak a tenté de rayer de la carte le Koweït en 1990, provoquant des centaines de milliers de morts.

- L'Irak a envahi une partie de l'Iran en1980, entraînant plus de 1’200’000 morts.

- L’OLP a tenté de prendre le pouvoir en Jordanie (1970-71 et au Liban (1976-82) provoquant des dizaines de milliers de morts.

- La Syrie n'a jamais reconnu l'indépendance du Liban et l'occupe militairement en dépit d’une résolution du Conseil de Sécurité.

- Le Maroc, avec le soutien de la Mauritanie, a annexé le Sahara occidental en dépit de résolutions de l’ONU.

- La Libye a tenté d'annexer des territoires de la Tunisie et du Tchad (bande d'Aozou).

- L'Arabie saoudite ne reconnaît aucune de ses frontières avec ses voisins.

- La Jordanie et l'Egypte avaient annexé la plus grande partie de l'Etat palestinien prévu par le Plan de Partage de 1947.

Comment peut-on expliquer la haine des peuples arabes et souvent musulmans à l'encontre d'Israël et des Juifs ?

- Il y a un fond de judéophobie dans l’Islam (certaines sourates du Coran) et dans le traitement par les Arabes des Juifs pendant des siècles comme une sorte de “ sous-homme ” (condition de “ dhimmi ”).

- Les innombrables défaites des pays arabes face à ces “ sous-hommes ” juifs, alors qu’ils étaient certains de gagner leurs différentes guerres du fait de leur énorme supériorité géostratégique, démographique, économique et diplomatique constituent une humiliation permanente.

- La haine d’Israël, assimilé sans nuance à un avant-poste de l’impérialisme, doit être également mise en relation avec la relation d’attirance et de répulsion du monde arabo-musulman face à un Occident dont l’avance économique, technologique et militaire ne cesse de s’accroître.

- Les dirigeants arabes ont en outre trouvé dans la haine d’Israël un bouc émissaire pratique pour détourner les frustrations de leurs populations lassées de leur pauvreté, de leur inefficacité, de leur corruption et de leur manque de démocratie, et aussi de leur manque de soutien militaire aux Palestiniens.

Comment peut-on différencier les critiques d'Israël qui sont tolérables de celles qui sont racistes et antisémites ?

- Toute personne démocrate et sincèrement attachée aux Droits de l’homme a le droit de critiquer n’importe quel gouvernement du monde, y compris celui d’Israël. Dans le judaïsme, la critique a toujours été considérée comme une vertu. D’ailleurs, les Israéliens ne s’en privent pas à l’égard de leurs différents gouvernements.

- Mais très souvent, la critique à l’égard d’Israël véhicule un discours qui nie à ce seul Etat le droit à exister et à se défendre, malgré sa légitimité internationale.

- Il y a un caractère antisémite dans cette recherche systématique “ de pailles dans les yeux ” d’Israël, alors qu’il y a des “ poutres ” énormes dans celles des pays arabes. Cela s’apparente aux judéophobes qui reprochent aux Juifs des défauts qu’ils possèdent eux-mêmes au centuple. L’Etat juif est ainsi devenu “ le Juif des Nations ” dans la Conférence contre le racisme de Durban (août 2001), ainsi que les Conférences internationales de la Croix-Rouge et de la Commission des Droits de l’Homme de Genève.

Est-il vrai que les Arabes ne peuvent pas être antisémites car ils sont eux-mêmes sémites ?[[/i]

- Le terme “ antisémite ” a été inventé par un journaliste allemand au XIXe siècle, pour désigner uniquement l’hostilité contre les Juifs. Ce terme est mal choisi, mais il est entré dans l’usage courant, toujours pour désigner la haine contre les Juifs, jamais contre les Arabes (tous les dictionnaires le confirment).

- A l’origine, le mot “ sémite ” ne désigne pas un groupe ethnique, mais un groupe de langues de la même famille (hébreu, arabe, araméen, etc.). Les Arabes peuvent donc être antisémites, c’est-à-dire détester les Juifs.

- En fait, la propagande arabe joue sur ces confusions pour prétendre que les Arabes ne peuvent pas être judéophobes.

Pourquoi est-il indécent de comparer le sionisme à une forme de nazisme ?

- Le sionisme n’a jamais eu pour but et n’a jamais procédé au massacre d’un autre peuple.

- Une telle assimilation banalise la souffrance et la mémoire juive en comparant le massacre systématique et organisé de près de 6 millions de civils juifs totalement innocents, avec les victimes palestiniennes de dommages collatéraux d’une guerre dont la responsabilité principale incombe aux dirigeants arabes.

- L’équation de la propagande arabe “ sionisme = nazisme ” vise en fait deux objectifs : (1) légitimer la violence et le terrorisme palestinien puisque les “ Israéliens se comportent comme les Nazis ”; (2) retourner les Occidentaux contre Israël en les déculpabilisant de leur responsabilité morale face à la Shoah.


Sites Internet à visiter :

Traduction des médias arabes : [www.memri.org]

Contre la désinformation : [www.desinfos.com]

Textes fondamentaux : [www.chretiens-et-juifs.org]

Quotidien Haaretz : [www.haaretzdaily.com]

Quotidien Jerusalem Post : [www.jpost.com]

Ambassade d’Israël à Paris : [www.amb-israel.fr]

Données générales : [fr.fc.yahoo.com]
Re: DIVERS
21 septembre 2007, 02:04
cHER MR LAPID JÀI LU votre Expose sur l`histoire du peuple juif et je tiens a vous feliciter
Jàurai voulu savoir pour qui ces arguments etaient destines
Vous pensez que la logique ou la verite historique puissent changer le cours du rapport des nations envers Israel
La realite de voir Israel se reinstaller et prosperer augmentent la haine aveugle nourrie de jalousie innee
Cher Lapid il faut se dresser et se degager de l``ètat d``accuse
et surtout au sein de notre peuple !!
Gmar hatima tova
Bonne annee sarel
Re: DIVERS
21 septembre 2007, 04:28
**sarel a écrit:**

cHER MR LAPID,
J'ai lu votre Expose sur l`histoire du peuple juif et je tiens a vous feliciter. J'aurai voulu savoir pour qui ces arguments etaient destines.
Vous pensez que la logique ou la verite historique puissent changer le cours du rapport des nations envers Israel.
La realite de voir Israel se reinstaller et prosperer augmentent la haine aveugle nourrie de jalousie innee.

Cher Lapid, il faut se dresser et se degager de l``ètat d``accuse
et surtout au sein de notre peuple !!

Gmar hatima tova

Bonne annee sarel

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Cher Sarel,

Detrompez-vous. Si je presente ces arguments, c'est non pas pour rester sur la defensive mais pour essayer de mieux combattre nos adversaires; il est vrai que je ne me fais pas la moindre illusion quant a nos possibilites de convaincre ces ennemis de toujours d'Israel et des juifs (Antisemitisme = Antisionisme est surtout de rigueur aujourd'hui parmi les trop nombreux "Sone Israel" - "ceux qui ont la haine des juifs et d'Israel" -). J'espere qu'a travers Harissa, vous commencez a mieux me connaitre, pour etre convaincu que ce n'est pas du tout mon genre de me considerer dans cet "etat d'accuse" . Cela fait plus de 39 ans deja que je me trouve au sein de l'Etat d'Israel ou j'ai essaye d'apporter ma contribution aussi maigre soit-elle. Cela fait depuis plus de 69 ans que je me trouve au sein de mon peuple et j'y resterais jusqu'au bout, soyez en convaincu !

Hatima Tova

Lapid
Re: DIVERS
23 septembre 2007, 06:58
Cher lapid je n``ai jamais eu de doute sur votre cours de
pensee .J``essaye de rapeller que le vrai probleme se trouve en nous .Le sentiment nationnal trouve un accord quasi general chez tous les Harissiens qui se sentent fiers .
ET les arguments que vous avez enumere peut y ajouter .
Alors comme prevu on doit faire face a tous ceux qui n`ont jamais accepte notre presence nulle part !!
Tout le monde se trouve occupe a combattre tel antisemite ou anti israelien .
En realite la situation dans laquelle nous nous trouvons decoule
directement de la volonte du juif de copier et paraitre comme tous les autres peuples !!
La definition phylosophique de l`identite juive n`a pas encore ete resolue . Vous 'vous me comprenez
Il y a dans le peuple {La geographie n'a rien a voir}deux forces
differentes sur des routes contraires qui s'accrochent au terme "JUIF" .
Bien a vous hag sameah
sarel
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