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ECONOMIE ET COMMERCE

Envoyé par lapid 
Investisseurs en Israel
19 juin 2009, 22:28
Les investisseurs étrangers seront dorénavant exemptés de taxe sur le capital-investissement. - Par IsraelValley Desk - 16 juin 2009

Israël mise sur la réforme fiscale pour stimuler l’investissement étranger. Le Ministère des Finances déclare que les investisseurs étrangers seront dorénavant exemptés de taxe sur le capital-investissement.

Jusqu’à présent, les investisseurs étrangers devaient s’acquitter d’une taxe de 15% à 25% sur les profits réalisés par des fonds de capital-investissement.

La nouvelle mesure “anti-crise” a pour objectif d’augmenter les flux de capitaux étrangers en direction d’Israël.

Tirant les leçons de la précédente suppression de la taxe sur les investissements dans les fonds de capital-risque, (qui fut plébiscitée par les opérateurs étrangers), le gouvernement espère aller plus loin dans la réforme fiscale.

L’on dénombre actuellement 10 fonds de capital-investissement dans le pays, pesant environ 2,5 milliards de dollars.


Source : Invest in Israel Newsletter
Economie - Israel
17 février 2010, 08:18
LA CROISSANCE S'ACCÉLÈRE: le PIB israélien a progressé de 4,4 % en rythme annuel au quatrième trimestre 2009 - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 17 février 2010



Les Israéliens achètent davantage et les entreprises exportent plus. C’est ce qui ressort du bilan économique de 2009 que publie l’Institut de la Statistique à Jérusalem: au second semestre de 2009, le produit intérieur brut ( PIB ) a augmenté de 2,9% en rythme annuel. On pourrait même affirmer que l’économie israélienne s’est emballée à la fin de l’année passée: au cours du dernier trimestre de 2009, le rythme annuel de croissance était de 4,4%, ce qui laisse envisager un taux semblable pour 2010.

La hausse du PIB au second semestre de 2009 a été rendue possible grâce à la forte consommation des ménages (+ 6,1%), à la poussée des exportations de biens et services (+ 11,2%) et aux dépenses publiques (+ 3,2%). Même les investissements ont redémarré (+ 1,9%), et en particulier dans la construction (+ 3%).

Les économistes israéliens indiquent que le principal facteur qui tire aujourd’hui la croissance est la consommation privée. Les illustrations ne manquent pas: au second semestre de 2009, les Israéliens ont acheté davantage d’automobiles (+ 37% par tête) et d’appareils électroménagers (+ 29% par tête). De même, ils ont déboursé 21% de plus pour voyager et 10% de plus pour s’habiller.

Quant aux exportations, il semble qu’elles n’aient pas trop souffert de la faiblesse du biller vert. En effet, la reprise de l’économie s’effectue malgré un taux de change défavorable qui réduit la contrepartie financière des exportations. Les entreprises israéliennes ont compensé, en partie, la baisse de rentabilité de leurs exportations en élargissant leurs débouchés extérieurs.

Autre signe de la reprise de l’économie israélienne: les importations ont rebondi de 8,5% au second semestre de 2009. La hausse des importations confirmerait que les entreprises israéliennes accélèrent leur approvisionnement en matières premières pour accroître leur production future.
Re: Economie - Israel
17 février 2010, 08:26
Les indicateurs de janvier réservent de bonnes surprises: les prix ont baissé de 0,7% alors que les emplois vacants ont augmenté de 9,6%. - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 16 février 2010

L’indice des prix à la consommation pour le mois de janvier a surpris plus d’un observateur: il a baissé de 0,7%, soit un recul nettement plus fort que prévu.

Parmi les facteurs qui ont contribué à la baisse des prix en janvier: la baisse de la TVA (- 0,5 point) et des baisses saisonnières comme l’habillement (- 9.0%) et les légumes frais (- 5,9%). Même l’indice du logement a baissé (- 0,6%), ce qui pourrait anticiper une accalmie sur le marché de l’immobilier.

En revanche, d’autres postes de dépense ont vu leur prix augmenter en janvier: les transports en commun (+ 4,5%), les fruits frais (+ 3%) et l’ameublement (+ 1,4%).

On se souvient qu’en 2009, l’inflation a été contenue à 3,9%, notamment grâce à un indice nul en décembre. C’était mieux que ce qu’avaient pu craindre certains spécialistes, mais c’est encore au-dessus de l’objectif annuel maximal (3%) que le gouvernement israélien s’était fixé. Pour 2010 aussi, l’objectif d’inflation a été fixé dans la tranche de 1%-3%.

Sur le front de l’emploi, l’Institut de la Statistique a publié hier les résultats de sa dernière enquête mensuelle sur les postes vacants dans le secteur privé de l’économie israélienne (Job Vacancy Survey). Il en ressort qu’à la fin janvier, le nombre d’emplois vacants s’élevait à 39.700. Il s’agit d’une augmentation de 9,6% en un mois.

Le métier le plus recherché par les entreprises israéliennes en janvier était celui d’agent commercial (2350 jobs offerts). La liste des emplois vacants comprend aussi des ingénieurs et techniciens informatiques (1990 emplois), des vendeurs de magasin (1920 emplois), des serveurs et garçons de café (1560 emplois) et des employés de maison (1390 emplois).

Selon la même enquête, la population active comprenait 2 048.800 Israéliens à la fin janvier; autrement dit, les 40 000 postes vacants représentaient 1,9% de la population active du pays, soit légèrement plus qu’en décembre (1,7%). Cette augmentation des emplois vacants ne signifie pas que les chômeurs soient réticents à les occuper: il existe toujours un stock de jobs qui ne trouvent pas preneurs.

La tendance à l’augmentation des emplois disponibles indiquerait plutôt que les entreprises israéliennes ont repris leurs embauches. Les créations d’emplois devraient s’accélérer au fur et à mesure que la croissance se confirmera.

Si les indicateurs de prix et de l’emploi de janvier sont encore très partiels, ils donnent une première indication de la tendance conjoncturelle de 2010: le chômage est en repli et les prix au détail semblent être maîtrisés.
Re: Economie - Israel
17 février 2010, 08:57
Le FMI table sur une croissance du PIB israélien de 3,5% pour 2010. - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 15 février 2010

L’indicateur habituellement utilisé pour mesurer la richesse nationale est le produit intérieur brut ( PIB ) par tête, exprimé en parité des pouvoirs d’achat (ce qui permet la comparaison internationale).

En 2008, le PIB par tête d’Israël se montait à 27.900 $. C’est bien plus que celui du Portugal (23.280 $); c’est un niveau semblable à celui de la Grèce (28.800 $), légèrement inférieur à l’Espagne (31.400 $) et derrière l’Irlande (41.500 $).

La crise de certaines économies européennes va donc mettre en valeur la richesse relative produite d’Israël et la bonne tenue de son économie, même en période de turbulences internationales. Si pour 2009, le chiffres précis du PIB ne sont pas connus, on sait déjà que l’écart de richesse par habitant entre Israël et l’Europe s’est encore réduit: le PIB par tête d’Israël a reculé de 1%, contre une chute de 4% en moyenne dans les pays européens.

Pour 2010, les prévision de croissance du PIB que vient de publier l’OCDE sont négatives pour l’Irlande (- 2,3%); Grèce (- 0,6%); Espagne (- 0,3%). Le Portugal devrait connaître une croissance positive (+ 0,8%). Quant à Israël, les prévisions sont beaucoup plus encourageantes: le FMI table sur une croissance du PIB israélien de 3,5% pour 2010.
Re: Economie - Israel
14 mars 2010, 16:36
BONNE NOUVELLE: LE PIB A AUGMENTÉ DE 0,7% EN 2009 - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 11 mars 2010

Les Israéliens ont épargné 16% de leur revenu disponible, ce qui n'a pas empêché la consommation des ménages d'augmenter de 1,5%.

L’Institut israélien de la Statistique relève ses chiffres de la croissance de l’année passée : en 2009, le PIB a augmenté de 0,7%, contre 0,5% selon la précédente estimation. Comme la population a augmenté de 1,8% au cours de 2009, il en ressort que le PIB par tête d’habitant a bien reculé de 1,1%. A titre de comparaison, le PIB par tête dans les pays de l’OCDE a chuté de 4% en moyenne en 2009.

Selon les chiffres publiés hier, l’Israélien est resté un grand épargnant, même en temps de crise. Car malgré les fluctuations boursières, l’épargne des ménages a continué sa progression: en 2009, le taux d’épargne des ménages israéliens a grimpé de 27%, pour s’établir à 15,7% du revenu disponible. En 2008, les ménages s’étaient contentés d’une épargne plus modeste, équivalente à 12,3% de leur revenu. Selon l’Institut israélien de la Statistique, on n’avait pas vu de tels niveaux d’épargne depuis la forte croissance de 2006.

La baisse du PIB par tête en 2009 (- 1,1%) n’a donc pas empêché l’Israélien de mettre de l’argent de côté. Une des explications de ce surcroît d’épargne se trouve dans la hausse du chômage: en 2009, le taux de chômage en Israël s’est élevé à 7.6% de la population active, contre 6,1% en 2008. Et lorsque l’emploi est incertain, les ménages ont tendance à économiser pour faire face à un coup dur.

Paradoxalement, la hausse de l’épargne ne s’est pas accompagnée d’une baisse de la consommation, bien au contraire : la consommation des ménages a augmenté de 1,5% en 2009. Ces chiffres confirment que les Israéliens effectuent une large partie de leurs achats à crédit.

Le communiqué de l’Institut de la Statistique publie aussi un bilan comparé de l’économie d’Israël avec les pays de l’OCDE pour 2009. Il en ressort que le produit par tête d’Israël (en termes de pouvoir d’achat) correspond à 83% de la moyenne des pays de l’OCDE. En 2009, Israël a dépassé sept pays de l’OCDE pour la production par tête (la Hongrie, la Turquie, le Mexique, la Slovaquie, la Pologne, la Portugal et la Tchécoslovaquie).
Re: Economie - Israel
17 mars 2010, 08:21
INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS RECORDS À LA BOURSE DE TEL AVIV - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 17 Mars 2010

En janvier, les étrangers ont acheté pour 2,1 milliards de dollars en valeurs boursières.

L’année 2010 a démarré sur des chapeaux de roue à la bourse de Tel Aviv: les flux d’investissements financiers étrangers en Israël ont atteint le montant record de 2,1 milliards de dollars pour le seul mois de janvier. C’est autant que durant toute l’année 2009 et c’est deux fois plus qu’en 2008.

En janvier aussi, les étrangers ont préféré les valeurs sûres. Ils ont investi l’essentiel de leurs capitaux ($ 1,9 milliard) dans les obligations d’Etat qui garantissent un intérêt fixe.

En revanche, les actions israéliennes n’ont attiré “que” 205 millions de dollars en janvier dernier. Les principaux secteurs qui continuent d’attirer les investisseurs étrangers à la Bourse de Tel Aviv sont restés les télécoms, la finance et les produits pharmaceutiques.

Sur toute l’année 2009, les étrangers ont investi en Israël 9,3 milliards de dollars. C’est 8% de moins que les investissements étrangers effectués en 2008 ($ 10,1 milliards). Le principal changement de tendance apparaît dans la répartition des investissements étrangers: en 2009, les investissements directs sont en diminution alors que les placements financiers ont fortement progressé.

Le communiqué de la Banque d’Israël indique qu’une grande partie des fonds investis en 2009 par les étrangers ($ 3,8 milliards) a été consacrée à des investissements directs dans l’immobilier et dans les entreprises (notamment dans les branches du biomed et du high tech). Le reste des capitaux étrangers ($ 2,5 milliards) a été placé dans des valeurs financières (bourse et dépôts bancaires).

Les observateurs estiment que c’est la faiblesse du dollar vis-à-vis du shekel qui incite les étrangers à placer leurs capitaux à la bourse de Tel Aviv; les placements libellés en shekels permettent d’éviter les fluctuations qui caractérisent le billet vert.
Re: Economie - Israel
09 avril 2010, 16:37
Israël en pleine forme économique : pourquoi ? - Adaptation Yerouchalmi de S. Castellion, Metula



L’image d’Israël en Occident est, sous l’influence de journalistes préservant une importante clientèle musulmane et d’hommes politiques peu courageux, surtout associée à la guerre. Image fausse d'un pays qui vit une vie quasi-normale, où la guerre ne joue qu’un rôle donné. Le récent livre de Senor & Singer "Start-up Nation - Council on Foreign Relations" parvient à montrer la bonne forme économique d'Israël et la fausseté de son image médiatique.



Israël en tête du High Tech et de l'innovation

L’industrie militaire - défense, sécurité, antiterrorisme - ne représente que 5% du PIB israélien. Examinant la création d’entreprises en Israël, les auteurs ciblent les domaines où Israël dépasse largement ses concurrents européens. Malgré une population 60 fois plus faible, Israël

* attire la moitié du capital risque investi dans l’Union Européenne (UE). Au cours de notre décennie, malgré la 2ème Intifada et les guerres du Liban & Gaza, la part d’Israël dans ce marché a doublé !

* compte sur le Nasdaq (CAC 40 US du high tech) plus d’entreprises que l'UE n'en a

* est le N°1 mondial de la R&D/habitant ( effort = 4,5% de son PIB ) et est en tête pour le nombre des brevets déposés (essentiellement les industries civiles)

* attire les grandes entreprises High Tech – eBay, Cisco, Intel, Microsoft, Google, Renault... – qui y ont localisé leurs programmes les plus innovants de R&D.



Outre la sécurité, les points forts de l’innovation israélienne comprennent l’informatique, les communications, les équipements médicaux, les biotechnologies et l’environnement. Parmi les innovations made in Israël :

* la puce Duo Intel
* les pilules à caméra intégrées utilisées en médecine
* le téléphone portable
* le système de recherche de Google
* les dernières versions de Microsoft Outlook
* le système de détection de fraudes en ligne de Paypal
* ...

En matière de création d’entreprises et d’innovation, Israël a donc trouvé un modèle qui en fait l’un des pays les plus performants et supérieur aux pays de l'UE.
Succès qui paraît surprenant pour un ex-pays pauvre et socialiste, à forte immigration et très occupé par 9 guerres en 60 ans d'existence et par le terrorisme. Quelle est donc l’explication de ce miracle israélien ?

Les atouts qu'Israël s'est donné

Senor et Singer analysent l'impact sur l’esprit d’entreprise et l’innovation de 6 caractéristiques israéliennes :

1. Faible hiérarchisation de la société. Les Israéliens n’accordent aucun respect particulier à ceux qui détiennent l’autorité, de l’instituteur au Premier ministre. Ils les critiquent ouvertement et, s’ils ne sont pas d’accord, le leur disent en face. Cette liberté de ton est, selon Senor et Singer, un atout par rapport à l'UE où les employés osent peu faire part de leurs désaccords et obéissent aux ordres, même s'ils les désapprouvent.



2. Responsabilités dès le jeune âge. De nombreux Israéliens ont, lors de leur service militaire, de lourdes responsabilités, à un jeune âge : des officiers de 22 ans dirigent des opérations complexes, où la vie de leurs camarades ou des populations civiles est en danger. Dans l'article 1 ci-dessus, Shimon Pérès avait, ce qui n'est pas rare, des lourdes responsabilités dès 30 ans. Ils reçoivent ainsi une formation unique pour des postes de direction ou pour affronter les crises.

3. Brassage social. Le grand brassage social du service militaire, associéé à la petitesse d'Israël (un département français !) fait de lui un pays idéal pour la constitution des réseaux, si indispensables à la R&D et à la réussite de l'entreprise (facilité à identifier les talents ou à trouver les partenaires) : tout le monde connaît tout le monde, tout le monde a été à l’armée avec le frère de tout le monde, la mère de tout le monde était professeur dans votre école et son oncle était votre commandant ...

4. Apports étrangers. Israël est (avec USA ou Canada) plus ouvert que tout pays pour attirer les nouveaux talents de l’étranger. Les Juifs du monde qui souhaitent s’y installer sont incités à y rester faire leur vie.

5. Rôle favorable de l'Etat. L’Etat israélien avait créé dans les années 90, un financement du capital-risque,"Yozma" a bien favorisé le développement de l’innovation israélienne (même si son importance a depuis décru).

6. Formation des meilleurs. L’Etat d’Israël a développé le repérage et la formation des meilleurs pour les employer dans des unités militaires spéciales à fort degré scientifique et qui enrichiront ensuite le civil : "Talpiot" pour l'élite, "Mamram" pour l'informatique, "l’unité 8200" pour l'anti-terrorisme...

Les facteurs de risque d'Israël

Les auteurs identifient, comme risques principaux :

* la part croissante de la population israélienne qui ne participe pas à l’économie : les ultra-orthodoxes ('haredim) restant dans leurs Yechivas et les femmes arabes qui sont coincées chez elles.

* L’écart croissant entre une éducation scientifique de premier ordre et une éducation scolaire dont le niveau moyen décroît.

* NDLR : auxquels nous rajoutons les risques élevés de guerre : Iran, Hezbollah au Liban, Hamas à Gaza, palestiniens ou arabes excitésen Israël...

Le plus gros atout : l'esprit de résistance



Au-delà de ces risques, Senor & Singer restent optimistes sur l’avenir de l’économie israélienne. Le vrai secret de son succès réside dans le fond de l’esprit israélien : la détermination à survivre malgré tous les obstacles, la volonté de prouver que la haine et les missiles ne mettront pas fin à l’amour des Juifs pour la vie. Ils citent l'exemple d’Iscar, société de machines-outils de Galilée, dont le PDG, sous les missiles du Hezbollah à l’été 2006, appela son actionnaire US : «nous allons montrer qui a gagné cette guerre en augmentant la production au maxi et en garantissant qu’aucun de nos clients ne souffrira d’aucun retard de livraison, même d’un seul jour, du fait de la guerre».
L’esprit de résistance d’Israël – cette détermination à réussir d’autant plus que le monde vous est plus hostile – reste l’atout le plus important des entreprises du pays. Et les investisseurs ne peuvent être que tentés par un pays où les entreprises et leurs salariés ont la 'hutzpah (l'audace) d’annuler ainsi le risque de guerre.


Liens :

[yerouchalmi.web.officelive.com] YEROUCHALMI N°124 - 6 Mars 2010

[www.israel21c.org] Start-Up Nation analyzes Israel’s 'secret sauce'

[www.menapress.com] Israël, terre d’entreprise - Par Sébastien Castellion - Pour Metula News Agency
Re: Economie - Israel
15 juillet 2010, 02:15
Israël : 17e pays le plus compétitif du monde - Par SHARON WROBEL - Pour Jerusalem Post - 6 juin 2010

Israël : Premier en endurance face aux cycles économiques et dix-septième pays le plus compétitif du monde, selon le dernier classement annuel de la compétitivité mondiale.

"La position en numéro 1 d'Israël pour son endurance face aux cycles économiques s'explique par les actions prises par son ministre des Finances et la Banque d'Israël, qui n'ont pas cédé à la pression en versant de grandes sommes d'argent aux organisations en souffrance et aux institutions financières, comme tel a été le cas aux Etats-Unis et en Europe au moment de la crise", a expliqué Ouriel Lynn, président de la Fédération des chambres de commerce israéliennes.
Son classement comme dix-septième pour sa compétitivité (sur 58 pays) le place après l'Allemagne, mais devant la Chine. L'an dernier, Israël occupait la 24e place.

Le classement a été réalisé par l'Institut suisse pour le management et le développement (IMD). "L'IMD est un corps indépendant politiquement et ses classements ne sont pas moins sérieux que ceux publiés par l'OCDE", a affirmé Lynn.
Quatre aspects sont analysés pour parvenir à un tel classement : la performance économique, l'efficacité gouvernementale, l'efficacité commerciale (Israël s'est vu décerner la palme en ce qui concerne son réservoir de main-d'œuvre qualifiée et ses qualités d'entrepreneurship) et la structure de l'économie. Les pays sont ensuite classés selon la qualité de leur secteur de R&D (recherche et développement), les liquidités sur le marché des capitaux, ainsi que d'autres paramètres.

Côté négatif, Israël a glissé à la 51e place pour le nombre de jours dont un entrepreneur a besoin pour monter son affaire et il pointe désormais à la 48e place dans le ratio de la dette du gouvernement par rapport au PIB.

Un certain nombre de défis pour l'économie israélienne ont été identifiés, notamment la réduction des coûts du secteur public et de ses dépenses, la réduction du coût de la bureaucratie et du poids qui en découle sur le secteur commercial, l'investissement en infrastructures dans la périphérie (notamment le développement en structures scolaires et PME), et la réduction de la dette étrangère.

La crise financière mondiale a délogé les Etats-Unis de la première ligne du classement pour la première fois en 17 ans. Les Américains ont dû se satisfaire d'une troisième place, derrière Singapour et Hong Kong. "Les Etats-Unis ont réussi à surmonter la crise économique et financière grâce à la finesse de leur économie, leur gouvernance forte et leur suprématie technologique", explique le rapport.
Les pays européens eux restent les mauvais élèves. La raison : une dette importante, des structures affaiblies et des inefficacités continues sur le marché du travail. Résultat : L'Allemagne est 16e, le Royaume-Uni 22e, la France 24e et l'Italie 40e.
Re: Economie - Israel
02 août 2010, 23:19
Les exportations israéliennes sont en pleine forme - Par Guysen News Israel - 3 aoit 2010

Selon les chiffres de l'Institut national de l'exportation, le premier client d'Israël serait les Etats-Unis avec 5,7 milliards de dollars et une augmentation de 8% en un an. L’Inde arrive au second rang alors qu’elle était au huitième rang auparavant, avec une augmentation de 102%. Le Royaume Uni est toujours le premier client européen, en augmentation de 54%. Les Pays-Bas sont au quatrième rang. Pour la première fois, la Chine est passée du 11ème au cinquième rang des exportations israéliennes. Les exportations vers la Chine (sans les diamants) se sont élevées à 755 millions de dollars, soit une augmentation en dollars de 115%. Au sixième rang se trouve l’Allemagne. Au septième rang, c’est l’Italie, Au huitième rang, la Turquie. Au neuvième rang, c’est la France avec un volume d’exportations de 595 millions de dollars. Et finalement l’Espagne.
Re: Economie - Israel
17 août 2010, 01:10
Augmentation de 4.1% du PNB - Par Yéochoua Sultan - Pour Israel7.com - 16 aout 2010

Le Bureau central des statistiques informe que le PNB a augmenté de 4.7% au cours du deuxième trimestre de l’année 2010. Si on en déduit l’accroissement naturel de la population, il se résume à 1.7%. L’activité économique, quant à elle, s’est accrue de 3.6%, contre 4.3% pour le dernier trimestre 2009.

En tenant compte de l’ensemble des mois de l’année, pour 2010, et par extrapolation, la croissance globale annuelle s’élève pour l’instant à 4.1%. Pour le premier semestre, elle a été de 3.3%. Ce dernier se distingue de la période parallèle en 2009, où la croissance a été négative, avec – 1.5%. Les exportations des marchandises et des services se portent mieux, et la courbe prévue doit suivre une augmentation de 15.8%. En outre, les dépenses budgétaires familiales s’élèveront de 8.7% (données sur l’année) et les investissements immobiliers seront plus forts de 10.9%.
Re: Economie - Israel
17 août 2010, 02:02
ISRAËL ÉCONOMIE – Bonne surprise sur le front de l'inflation: l'indice des prix à la consommation n'a augmenté que d'un petit 0,5% en juillet. Sur un an, l'inflation s'établit à 1,8%. - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 15 aout 2010

Contrairement aux prévisions pessimistes de ces derniers jours, l’inflation n’a connu aucune flambée en juillet: les prix à la consommation ont augmenté de 0,5%, ce qui est considéré comme une hausse modérée pour un mois d’été. La hausse la plus significative a été enregistrée dans l’immobilier avec un bond de 1,1% en un mois. De même, les hausses saisonnières ont fait bondir les prix des légumes frais (+ 7,1%) et des services touristiques (+ 4,2%).

Par ailleurs, une partie de la hausse des prix de juillet s’explique par les augmentations décidées récemment par le Trésor israélien: taxes sur les cigarettes, eau, essence, etc. En revanche, les hausses de juillet ont été compensées par la baisse des étiquettes dans l’habillement (- 10,1%) et les chaussures (- 5,4%). Traditionnellement, l’indice du mois de juillet est élevé en Israël: il avait bondi de 1,1% en juillet 2009 ainsi qu’en juillet 2008.

Sur un an, l’inflation s’établit à 1,8%. La tendance annuelle confirme que l’inflation en Israël est maitrisée: d’ici à la fin de l’année, le taux d’inflation sera contenu en dessous des 2%, qui est l’objectif fixé par le gouvernemenent israélien.
Re: Economie - Israel
21 août 2010, 10:19
Les exportations israéliennes vers la France ont fait un bond de 21% de janvier à juillet 2010; en revanche, les ventes françaises à Israël n'ont progressé que d'un petit 2%. - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 19 aout 2010

Les exportations israéliennes à destination de la France se sont élevées à 762,4 millions de dollars au cours des sept premiers mois de 2010; c’est un bond de 21% par rapport aux exportations israéliennes vers la France enregistrées durant la même période de l’année précédente (629,9 millions de $).

En sens inverse, les exportations françaises vers Israël progressent lentement depuis le début de cette année: au cours des sept premiers mois de 2010, la France a exporté vers Israël pour 823 millions de dollars contre 805 millions l’année précédente, soit une augmentation de 2% seulement.

Le communiqué de l’Institut israélien de la Statistique relève un certain ralentissement des exportations israéliennes vers l’Europe au cours des trois derniers mois: de mai à juillet, les fournitures israéliennes à l’Europe n’ont progressé que de 3% en rythme annuel. Ce ralentissement est sans doute le résultat de la baisse de l’euro qui défavorise les exportateurs israéliens. En revanche, le renforcement du dollar a favorisé les exportations vers les Etats-Unis: celles-ci ont progressé de 23% de mai à juillet.

Malgré le ralentissement du commerce avec l’Europe, celle-ci reste le principal partenaire économique d’Israël: de janvier à juillet 2010, elle a absorbé 30% des exportations israéliennes (diamants exclus) et a fourni à Israël 35% de ses importations.
Re: Economie - Israel
02 septembre 2010, 01:40
Le chômage en chute libre - Par SHARON WROBEL - Pour Jerusalem Post edition en francais - 1er septembre 2010

Le taux de chômage retombe. Avec 6,2 % au second semestre, il est ainsi presque revenu aux 6 % d'avant la crise économique mondiale, affirme le Bureau central des statistiques. Il est en baisse pour le quatrième semestre consécutif après un pic à 7,9 % en mai 2009.



"Le chômage a augmenté rapidement en 2009 mais le gouvernement a réussi à endiguer sa croissance en combinant une politique solide et un secteur privé flexible. Cependant, il faut rester prudent parce que la crise n'est pas encore derrière nous. Le gouvernement doit maintenir sa discipline fiscale et appliquer pleinement le plan de financement pour relancer l'emploi comme il est prévu dans le budget 2011-2012", a expliqué le ministre des Finances, Youval Steinitz.

L'explication de cette baisse du chômage : une accélération inattendue de la croissance économique au deuxième semestre. Elle est passée de 3,6 % au premier trimestre 2009 à 4,3 % au quatrième.

Par ailleurs, le service des recrutements a révélé, la semaine dernière, que les licenciements ont presque augmenté de 10 % en juillet passant à 14 180, alors que le nombre de demandeurs d'emploi est descendu à 0,3 %.
Re: Economie - Israel
09 septembre 2010, 09:17
Prévisions: 4.1 % de croissance annuelle
- Par Yéochoua Sultan - Pour Israel7.com - 7 septembre 2010

Pour reprendre le calendrier européen, ce qui permet au Bureau central des statistiques d’effectuer des études comparatives entre les différentes économies mondiales, les données concernent l’année 2010. La croissance économique prévue pour l’ensemble de cette année est de 4.1%. Entre autres estimations optimistes, les exportations suivent globalement une croissance de 13%.

En comparaison de la situation de l’année passée, on constate en outre une augmentation de 1.8% de la population du pays. 50% de la population juive d’Israël vit dans la région centrale côtière du pays, ou 40% de la population globale, minorités comprises. En revanche, seul un Israélien juif sur dix vit dans le nord du pays. Or, 60% de la minorité arabe s’y trouve rassemblée. Elle représente quant à elle la moitié de la population de la Galilée.

Quelques données concernant la densité. La ville la plus peuplée est Bené Berak, avec 7425 habitants au km2. Elle passe à 1415 habitants au km2 pour Jérusalem et de 1402 pour Tel-Aviv.
Re: Economie - Israel
14 septembre 2010, 02:10
Hausse du budget des foyers israéliens - par Claire Dana-Picard - Pour Israel7.com - 13 septembre 2010

Entre les années 2008 et 2009, le budget moyen d’un foyer israélien aurait augmenté de 2 %: c’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le Bureau national des Statistiques qui a estimé les dépenses d’une famille à 13 000 shekels environ. Ces chiffres sont le résultat d’une enquête effectuée auprès de 6 270 foyers dans 174 agglomérations différentes du pays.

Dans les dépenses mensuelles, c’est le logement qui est le plus coûteux et consomme un quart du budget total (avec un peu plus de 3 000 shekels). Ensuite, ce sont les frais de déplacement et de communication qui constituent près d’un cinquième des dépenses totales d’une famille. L’alimentation arrive en troisième position avec 16 % de la totalité du budget.

Au sein des couches les moins favorisées, environ 4,4 personnes vivent dans un appartement alors que la moyenne n’est que de 2,6 pour les familles aisées. Chez ces dernières, dans plus de 70 % des cas, il y a au moins deux téléviseurs à la maison contre seulement 18 % chez les plus pauvres. En ce qui concerne les voitures, l’écart est évident entre les deux classes: chez 51 % des familles riches, il y a au moins deux voitures, privilège dont ne bénéficient qu’1 % des familles dans les milieux où les moyens sont beaucoup plus faibles.

On constate une différence analogue en ce qui concerne les ordinateurs: 49 % des familles nanties en possèdent au moins deux alors qu’elles ne sont que 6,3 % à en avoir dans les milieux moins favorisés.
Re: Economie - Israel
14 septembre 2010, 13:59
Le commerce bilatéral sino-israélien a fait un bond de 50% au premier semestre 2010. - par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 14 septembre 2010

La session d’été du Forum économique mondial se tient à Tianjin en Chine. La réunion se prolongera durant trois jours, du 13 au 15 septembre. A cette occasion, Benyamin Ben Eliezer, le ministre israélien de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi, effectue un séjour en Chine où il rencontrera différentes personnalités du monde de l’économie et des affaires. Cette réunion économique, qui se déroule traditionnellement dans un pays d’Asie, se tient cette année sous le signe de la croissance durable. Plus de 1.300 personnalités en provenance de 85 pays différents participent à ce Forum. Côté israélien, on remarque aussi la présence de l’homme d’affaires Shaï Agassi, fondateur de “Better Place” qui lancera bientôt en Israël la première voiture électrique.

A la veille de son départ pour la Chine, Benyamin Ben Eliezer a déclaré vouloir « accroître les échanges entre les deux pays et améliorer les structures commerciales d’Israël avec la Chine ». Au cours des sept premiers mois de 2010 (janvier-juillet), le commerce entre Israël et la Chine s’est monté à 3,6 milliards de dollars; c’est une progression de 50% par rapport à la même période de l’année précédente.

Le carnet de rendez-vous du ministre israélien est déjà bien rempli. Il rencontrera notamment trois ministres chinois qui sont responsables de domaines importants pour les relations bilatérales: Science et de la Technologie; Commerce; Coopération internationale. Hier, Benyamin Ben Eliezer a signé un premier accord de coopération avec le ministre de la Planification. Par ailleurs, il signera un protocole d’accord dans le domaine de l’eau avec le maire de la ville de Tianjin qui accueille le Forum mondial.

Depuis quelques années, les relations commerciales, industrielles et technologiques, entre les deux pays connaissent un regain d’intérêt. Régulièrement, de nombreuses délégations israéliennes effectuent des séjours d’affaires en Chine. Les domaines de la coopération bilatérale concernent principalement l’électronique, les communications, l’eau, l’informatique, etc.
Re: Economie - Israel
20 septembre 2010, 05:37
La balance des paiements a présenté un excédent exceptionnel de 4 Milliards de dollars. - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 20 septembre 2010

La balance des paiements d’Israël continue d’accumuler les excédents. A la fin du premier semestre de 2010, le compte courant de la balance des paiements présentait un excédent de 4 milliards de dollars. L’excédent a été croissant depuis le début de l’année: il s’est monté à 1,7 milliard de dollars au premier trimestre, contre 2,3 milliards au second trimestre.

La balance des paiements récapitule les flux d’échanges entre Israël et l’étranger dans quatre domaines: les marchandises, les services, les revenus et les transferts. L’institut de la Statistique précise que, depuis le début 2010, le compte des services et celui des transferts sont positifs pour Israël, avec un excédent respectif de 3 et 4,7 milliards de dollars. En revanche, les comptes des marchandises et des revenus sont déficitaires, respectivement 0,8 et 2,9 milliards de dollars.

2010 sera une bonne année pour les investisseurs étrangers. Au cours du premier semestre, les profits qu’ils ont retirés de leurs placements financiers en Israël se sont montés à 3,9 milliards de dollars. C’est un bond de 8% par rapport au semestre précédent. Il semble que les investissements étrangers en Israël aient encore un avenir fructueux devant eux.

Par ailleurs, les Israéliens qui ont investi leurs économies à l’étranger ont sans doute fait le bon choix. Au second semestre de 2010, ils ont engrangé des revenus de 2,5 milliards de dollars. Certes, c’est un peu moins que durant le dernier semestre de 2009, mais des placements financiers bien choisis à l’étranger restent une source confortable de revenus pour certains Israéliens.

La balance des paiements indique aussi la quantité de devises que les visiteurs étrangers ont dépensée durant leur séjour en Israël. Au cours du premier semestre 2010, le tourisme étranger a fait rentrer 2,2 milliards de dollars dans les caisses de la Banque d’Israël, soit 2,2% de mieux qu’au semestre précédent.

Quant aux travailleurs étrangers en Israël, ils rapatrient chez eux une partie des salaires qu’ils y gagnent: de janvier à juin 2010, ils ont envoyé dans leur pays d’origine un montant de 1,8 milliard de dollars.
Re: Economie - Israel
18 octobre 2010, 12:53
L’économie en plein essor en Israël - par Claire Dana-Picard - Pour Israel7.com - 18 octobre 2010



Le niveau de la pauvreté en 2008 était alarmant, si l’on en croit les chiffres du Bureau national des Statistiques. En revanche, ses pronostics pour l’année 2010 sont plus qu’encourageants puisqu’il annonce une hausse sensible du niveau de vie et une nette amélioration des réalisations de l’économie israélienne.

Pour être plus précis, d’après des données publiées dimanche, on doit s’attendre à une augmentation de 2,7 % du niveau de vie et le PIB par habitant est évalué à 105 000 shekels, ce qui correspond à plus de 28 000 dollars. Pour la première fois, la production globale de l’économie israélienne dépassera la ligne des 800 milliards de shekels, ce qui constitue un record encore jamais atteint.

Cette croissance serait même spectaculaire à l’échelle mondiale, avec un taux annuel, pour 2010, de 4 %, qui dépasse celui obtenu dans la plupart des pays développés. On prévoit également des progrès importants dans le secteur des affaires, avec un accroissement de 4,3 % après un gel enregistré l’an passé.
Re: Economie - Israel
25 octobre 2010, 12:23
LE CHÔMAGE S'EST STABILISÉ. Le taux de chômage en Israël (6,3%) est nettement plus faible que la moyenne des pays de la zone euro (10,1%). - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley - 25 octobre 2010

La baisse continue du chômage, qui a démarré en août 2009, semble se ralentir: pour le troisième mois consécutif, le chômage est reste stable en août dernier, à 6,3% de la population active. Selon un communiqué de l’Institut israélien de la Statistique, il y aurait aujourd’hui en Israël 194.000 chômeurs à la recherche d’un emploi.

Le ralentissement de la baisse du chômage semble indiquer que les entreprises hésitent à accroître leurs effectifs, préférant s’assurer d’abord que la poursuite de la croissance va remplir leur carnet de commandes. Néanmoins, le taux de chômage en Israël (6,3%) est nettement plus faible que la moyenne des pays de la zone euro (10,1%).

La crise mondiale de l’an passé avait relevé le taux de chômage en Israël jusqu’à un pic de 7,8% en juillet 2009. Mais à partir du mois d’août 2009, la tendance s’est renversée et l’amélioration est régulière: un an après la reprise de l’emploi, le taux de chômage est retombé à 6,3% de la population active.

Le marché israélien de l’emploi se rapproche du taux de chômage le plus bas de la dernière décennie qui a été observé en juillet 2008 (5,9%). Beaucoup d’économistes considèrent que moins de 6% de chômage est une situation proche du « chômage frictionnel » qui existe toujours, même en période de forte croissance.

La baisse actuelle du chômage signifie aussi que les syndicats israéliens vont accroître leurs pressions sur les employeurs pour augmenter les salaires. La Histadrout menace déjà d’une grève dans la fonction publique: le syndicat des fonctionnaires réclame du gouvernement une revalorisation du traitement des fonctionnaires de 3,5% par an pendant trois ans.
Re: Economie - Israel
04 novembre 2010, 13:21
Israël, le quinzième des pays développés - Par Yéochoua Sultan - Pour Israel7.com - 4 novembre 2010

L’organisation du «Programme de développement» de l’Onu vient de publier les résultats de son classement des différents Etats en fonction de leur niveau de développement. L’indice du développement humain (HDI) a fait grimper Israël de douze points sur son échelle, le faisant passer de la vingt-septième à la quinzième place. C’est donc la première fois depuis son histoire récente qu’Israël arrive à se classer parmi les meilleures économies du monde. Même des pays comme l’Italie et l’Angleterre, cette dernière subissant de sérieux changements sociaux économiques, se trouvent plus bas dans le classement.

Des critères suffisamment précis permettent d’obtenir des résultats de niveau scientifique, bien qu’ils ne tiennent pas compte des différences de niveau entre les plus riches et les plus pauvres des populations de chacun de ces Etats, ni des prévisions économique pour l’avenir. Les éléments de mesure sont le salaire moyen, la longévité, et le niveau des études supérieures des citoyens de chaque pays.

Le peloton de tête compte surtout des pays européens, ou des pays dont les ressortissants sont d’origine européenne. La Norvège se retrouve la première de ce classement, suivie de l’Australie, la Nouvelle Zélande et les Etats-Unis. Viennent ensuite l’Irlande, le Lichtenstein, la Hollande, le Canada, la Suède et l’Allemagne. La grande puissance asiatique que représente le Japon est onzième. Les suivants sont la Corée du Sud, la Suisse et la France. Israël, quinzième donc, précède la Finlande, l’Islande, la Belgique, le Danemark et l’Espagne. La troisième dizaine se déroule comme suit: Hong-Kong, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, l’Autriche, l’Angleterre, Singapour, la Tchéquie, la Slovaquie et le Honduras. Dernier de la liste, ou cent soixante-neuvième: le Zimbabwe.

L’objectif de cette étude, ou la raison pour laquelle elle aurait été instituée, consisterait en le repérage des pays les plus en difficultés, afin de pouvoir gérer l’aide internationale, bien qu’en ce cas l’ordre eût dû être inversé, avec le Zimbabwe en haut de la liste. Indirectement, et c’est là que le classement du plus grand au plus petit en matière de niveau économique reste avantageux, c’est qu’il permet à des trusts et à des investisseurs internationaux de vérifier la fiabilité et la rentabilité potentielle des marchés. Pour Israël, cette distinction, qui inspire la stabilité, permettra de renforcer encore davantage la confiance des groupes étrangers et internationaux dont les capitaux sont attirés par le pays.
Re: Economie - Israel
17 février 2011, 09:11
Israël: la croissance s'emballe à 7,8% au quatrième trimestre 2010

L'économie israélienne a progressé de 7,8% au quatrième trimestre 2010, une nette accélération qui a porté la croissance pour l'année 2010 à 4,5%, a indiqué jeudi le Bureau central des statistiques.

La progression du PIB a atteint 4,4% au troisième trimestre 2010 et 5,2% durant le deuxième trimestre.

Cette croissance annuelle est très supérieure à la moyenne des pays de l'OCDE (+2,8%), organisation qu'Israël a intégré l'an dernier.

Les analystes eux-mêmes ont été surpris, qui s'attendaient à une croissance de 4% pour le dernier trimestre 2010.

Le mois dernier, le FMI a salué les "fondamentaux robustes" et la "résilience" de l'économie israélienne en 2010.

"Israël a été modérément affecté par la récession globale, après un ralentissement en 2009, la production devrait croître de 4% en 2010", avait indiqué le FMI en soulignant la baisse du chômage de 8% en 2009 à 6% en 2010.

Selon les projections du FMI, le PIB devrait enregistrer en 2011 une croissance de 3,5%, le taux de chômage devrait diminuer à nouveau à 5,5%, et les réserves en devises étrangères devraient atteindre le montant record de 74 milliards de dollars (contre 70,9 milliards en 2010).


En Israel, le PIB par tête d'habitant est actuellement évalué à 27.904 dollars par an.

PIB par tête d'habitant - Pays du Moyen-Orient ( au 1er janvier 2009 )

Qatar 85,600
Koweït 54,300
Émirats arabes unis 37,400
Bahreïn 33,300
Israël 26,700
Arabie saoudite 19,800
Oman 19,200
Liban 10,300
Jordanie 4,800
Syrie 4,700
Iraq 3,500
Yémen 2,400


La Banque d'Israël a pour sa part suivi le mois dernier les recommandations du FMI et annoncé une hausse de 0,25% de son taux directeur à 2,25% en vue de maintenir sous contrôle l'inflation qui devrait atteindre 2,6% cette année contre 2,7% en 2010.

La Banque centrale a également justifié sa décision par l'augmentation des prix des logements (+17,3% en 2010).

La hausse du taux directeur va provoquer une augmentation des taux d'intérêt pour les prêts immobiliers accordés aux particuliers par les banques.


Les Echos
- 17 fevrier 2011
Re: Economie - Israel
26 avril 2011, 00:21
L'ÉCONOMIE ISRAÉLIENNE IGNORE LES RÉVOLTES DANS LES PAYS ARABES: la bourse de Tel Aviv atteint un record historique, le dollar s'effondre, etc. - Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley.com




Traders de la bourse de Tel Aviv

ANALYSE – La Bourse de Tel Aviv lance un défi au “printemps arabe”: en fin de semaine dernière, l’indice TA-25 a atteint et dépassé son record historique. Quant au dollar, il est à son niveau le plus bas depuis trois ans. Pourtant, le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahou avait lancé un avertissement dans une récente interview: « Le “printemps arabe” pourrait se transformer en un “hiver iranien” ». Mais pour l’instant, l’économie israélienne ne distingue pas les changements de saison dans le monde arabe: elle reste indifférente aux révoltes populaires qui secouent la Syrie, l’Egypte et la Libye.

Bourse de Tel Aviv : record historique

La semaine boursière fut brève à Tel Aviv: en raison des fêtes de Pessah, le marché financier a connu seulement trois jours de cotation. Cette courte semaine a suffit à l’indice boursier TA-25 pour battre son plus haut niveau de tous les temps. Le sursaut de l’indice boursier a été particulièrement fort au cours des trente derniers mois: depuis novembre 2008, il a fait un bond de 130%.

Malgré le vent d’euphorie qui souffle à Tel Aviv, tous les analystes ne font pas preuve d’un optimisme démesuré. Par exemple, les brokers de la maison israélienne d’investissement Halman-Elduby estiment que « les manifestations dans les pays de la région ne sont pas encore derrière nous, tout comme les retombées de la catastrophe naturelle au Japon ». Autrement dit, les marchés financiers vont encore se caractériser par leur grande instabilité, avec des pics à la hausse comme à la baisse.

Billet vert : chute libre

Si la semaine de Pessah a été propice aux valeurs cotées à Tel Aviv, elle aura été tendue pour le cours du dollar face au shekel. Le billet vert a poursuivi sa chute libre pour s’échanger au cours de 3,40 shekels qui est considéré comme un « rempart psychologique » pour de nombreux spéculateurs.

Certes, la baisse du dollar n’est pas un phénomène israélien. En relavant son taux d’intérêt, la Banque centrale Européenne a provoqué un renforcement de l’euro face au dollar. De même, en abaissant la perspective de la note des Etats-Unis (de stable à négative) l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a contribué au renforcement des devises face au dollar. Il n’empêche que le renforcement du shekel face au dollar est aussi le reflet de la confiance des investisseurs dans l’économie israélienne.

Le dilemme du Gouverneur

Ce dimanche, le Gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer a décidé que le taux d’intérêt resterait inchangé à 3% en mai prochain. Le mois dernier, il avait créé la surprise en le relevant d’un demi-point. Aujourd’hui, la Banque d’Israël redoute les effets négatifs d’un relèvement des taux sur le cours du dollar et pour cause: depuis la dernière augmentation, au début du mois d’avril, le shekel a gagné 4% sur le dollar. Une nouvelle hausse des taux accélèrerait la chute du billet vert face au shekel, ce qui handicaperait davantage les exportations israéliennes.

Contrairement à ce qu’ont pu écrire certains médias israéliens pendant Pessah, Stanley Fischer, le gouverneur de la Banque d’Israël, n’est pas parti en vacances; il a même été un des rares fonctionnaires à travailler sans relâche. En revanche, il doit composer avec une marge de manœuvre qui se réduit dramatiquement. D’un côté, les tensions inflationnistes le conduisent à relever les taux d’intérêt; de l’autre, le relèvement des taux attire davantage de dollars en Israël et renforce à nouveau le shekel face au billet vert. Pour sortir de ce dilemme, la Banque d’Israël indique qu’elle examine des mesures pour freiner les crédits hypothécaires; ceux-ci sont, en partie, responsables des prix de l’immobilier qui ont flambé de 16,1% au cours des douze derniers mois.


Re: Economie - Israel
26 avril 2011, 11:39
L'agence de notation Moody's relève la note d'Israël à A1

L'agence de notation internationale Moody's a décidé de relever la note d'Israël au niveau A1, soit "stable", dans son étude annuelle. Moody's souligne que "la note d'Israël illustre l'équilibre entre le niveau élevé de l'économie d'Israël, de ses institutions, de sa puissance financière et les défis géopolitiques auxquels sera confronté ce pays."
Re: Economie - Israel
27 avril 2011, 05:33
« Moody’s » félicite Israël - Par Shraga Blum - Pour Israel7.com - 27 avril 2011

A l’occasion du 63e anniversaire de l’Etat d’Israël, la société internationale de classement et notation financière « Moody’s » a rédigé un Rapport très positif sur l’économie israélienne, dans lequel il est notamment écrit « qu’elle est dynamique et forte », et « que la politique macro-économique du gouvernement est judicieuse ». Pour le moment Moody’s n’a cependant pas encore élevé au niveau maximal le niveau de crédit d’Israël à l’étranger à causes des troubles et de l’instabilité qui règnent au Moyen-Orient, mais le Rapport fait allusion à cette promotion à l’avenir, et la classification d’Israël pourrait atteindre « A1 » (fourchette haute) qui est l’équivalent de « A » chez les autres organismes de notation financière. La notation d’un pays a une grande influence auprès des investisseurs étrangers car elle montre la confiance dont jouit un pays auprès des organismes financiers à travers le monde.

Le ministre des Finances, Youval Steinitz, a réagi à cette bonne nouvelle en déclarant « qu’il s’agissait d’un satisfecit quant à la politique économique et financière suivie par le gouvernement israélien malgré la crise qui a frappé l’économie mondiale ».

Le Rapport ne tarit pas d’éloges sur la politique économique suivie par les trois acteurs principaux, le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le ministre des Finances Youval Steinitz et le Gouverneur de la Banque d’Israël Stanley Fischer : « Nous sommes convaincus que la riche expérience d’Israël, qui doit se mesurer à des situations géopolitiques sensibles, lui permettra de surmonter d’autres crises, ce qui fait que nous tablons sur une stabilité de l’économie israélienne », écrit Anthony Thomas, vice-président de « Moody’s ».

L’organisme a toutefois averti « que la poursuite des troubles dans la région pourrait avoir des conséquences économiques désagréables comme par exemple une augmentation notoire des dépenses en matière de sécurité et une baisse des investissements étrangers ».

« Mais », conclut Thomas, « le passé a montré que les dirigeants israéliens ont une capacité impressionnante à se mesurer à ce genre d’événements ».
Re: Economie - Israel
11 mai 2011, 09:35
Les exportations font prospérer l'économie israélienne - Par Diane Fink - Pour Guysen International News - 11 mai 2011



Depuis la naissance d'Israël en 1948, les exportations ont augmenté de 13 400% et sont passées de 6 millions de dollars à 80,5 milliards de dollars.

Les exportations israéliennes ont énormément augmenté depuis la création du pays en 1948. Selon un rapport du gouvernement le chiffre initial aurait été multiplié par 13 400.

Les exportations annuelles sont ainsi passées de 6 millions de dollars à 80,5 milliards de dollars rapportent les chiffres enregistrés par l'Institut de coopération internationale et l'exportation d'Israël, un bras du ministère de l'Industrie, du Commerce et du Travail. Ces données ont été révélées la veille de la journée de l'Indépendance.

Les exportations de diamant ont augmenté par un facteur de 3 190. Plus précisément, elles sont passées de 2,8 millions à 8,9 milliards de 1948 à nos jours.

"Grâce à un exportateur d'oranges ces dernières années, Israël est devenu un pays développé. Le changement n'est pas juste quantitatif mais qualitatif", a précisé le président de l'Institut, Ami Erel.

Il a cependant mis en garde que le développement des exportations ne finisse, au fil du temps, par nécessiter des investissements supplémentaires dans l'éducation et les usines de recherche. Ce développement pourrait également avoir besoin d'un effort pour soutenir l'amélioration du niveau d'innovation et les domaines dans lesquels certains estiment qu'Israël a pris du retard.

Au fil des décennies, Israël a transformé les bases de ses exportations constituée à l'origine d'agrumes et d'autres produits frais en produits de technologie avancée. Les principales exportations israéliennes sont aujourd'hui les biens électroniques, les systèmes d'ordinateurs et les logiciels, les plaquettes de silicium, les outils de communication et enfin les instruments médicaux.

Le secteur israélien de la high-tech, y compris les services de Recherches et Développement, ont généré près de 28,5 milliards de dollars grâce à l'exportation l'an dernier. Ces exportations représentent près de 35% du total des exportations israéliennes.

L'agriculture ne représente que 2% des exportations du pays de l'année 2010 en dépit d'une augmentation de 1,3 milliards de dollars.

L'analyse des chiffres d'exportations révèle que depuis 1948, l'Amérique du Nord et l'Europe sont restées les destinations favorites des exportations israéliennes. Dans les années 1950 et 1960, près de 70% des biens israéliens vendus à l'étranger sont allés vers l'Europe tandis que seuls 32% des exportations sont aujourd'hui achetées par des clients européens. Près de 33% des exportations se dirigent vers l'Amérique du Nord.

Dans les années 1950, seul 1% des exportations du pays étaient vendus à des clients asiatiques. Aujourd'hui ce marché représente 24% des exportations israéliennes.

Le premier accord de commerce avec l'étranger a été signé avec la Hongrie en décembre 1949 a indiqué l'institut. Dans celui-ci, les Hongrois s'étaient engagés à fournir du boeuf, des céréales, des machines et du matériel industriel lourd. Pour sa part, Israël devait fournir de la peinture, des produits chimiques, du fil, des agrumes et des denrées. Le commerce avec la Hongrie s'élève aujourd'hui à 376 millions de dollars.

Les prévisions de l'Institut prévoit pour une augmentation des exportations de biens et services de 7% en terme de dollars pour l'année à venir. Autrement dit, ces exportations atteindraient 86 milliards de dollars.
Re: Economie - Israel
11 mai 2011, 14:10
Le Modèle Economique Israélien, un exemple pour les pays européens ? Comment Israël peut-il attirer en valeur relative 30 fois plus d’investissement en capital-risque que l'Europe ? - Par Fabien Risterucci - Pour IsraelValley.com - 11 mai 2011

Le « modèle économique israélien », un exemple à suivre pour les pays européens ? Le taux de croissance de l’économie israélienne est remarquable. Fortement stimulé par le secteur des hautes technologies, le PIB a augmenté de près de 4,5% en 2010 selon le bureau central des statistiques, dépassant largement la moyenne de +2,8% pour les pays de l’OCDE, organisation qu’Israël a intégré l’an dernier. Cela suscite des interrogations :

« Comment Israël avec une population inférieure à celle du New-Jersey, sans ressources naturelles, entouré de nations hostiles arrive-t-il à produire plus de sociétés de hautes technologies cotées sur le Nasdaq que l’Europe, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et la Chine réunies ? Comment Israël peut-il attirer en valeur relative 30 fois plus d’investissement en capital-risque que l’Europe ? Comment Israël peut-il ainsi produire les meilleures start-ups technologiques du monde » et offrir des universités aussi renommées dans le domaine scientifique que Technion (Israel Institute of Technology) et l’Institut Weizmann ?

Voici des questions tout à fait pertinentes que se posait le magazine Newsweek il y a quelques mois. A cette période, d’une manière un peu inaperçue en France sortait Start-up Nation: The Story of Israel’s Economic Miracle , une analyse du succès de l’économie entrepreneuriale israélienne, facilité par son environnement social et culturel. Selon Dan Senor et Saul Singer, coauteurs, cette performance serait à la fois le résultat d’une politique libérale enrichie du transfert de connaissances et de compétences par l’accueil de plus d’un million d’immigrés hautement qualifiés, et le fruit d’un état d’esprit entrepreneurial reposant sur des valeurs de progrès et de résistance.

Le monde professionnel est caractérisé par l’absence de hiérarchie et de formalisme, la mise en avant de la responsabilité personnelle et de l’apprentissage, la prime aux initiatives individuelles, et les capacités d’improvisation, de travailler ensemble ou encore d’adaptabilité extrême face à des situations ambiguës en partie héritées du service militaire.

En somme, ce qui dans une perspective européenne pourrait aboutir à un manque de repères, voire à une certaine confusion, favoriserait en Israël l’émergence de solutions non conventionnelles, libérant les énergies, chacun et chacune réalisant ce pour quoi il ou elle est doué.

Ces valeurs et ces enseignements cultiveraient donc l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat auprès de la jeunesse israélienne et serviraient de toute évidence de terreau pour les futures startups du pays. Cette dynamique serait-elle transposable en Europe?

Les pays européens, et la France en particulier, sont dans une situation d’affaiblissement et de perte de marchés parmi des Etats stratèges dans un contexte d’hyper concurrence mondiale, face à l’Asie qui est au cœur des stratégies d’influence et des enjeux économiques mondiaux (recherche et développement, mise en place des normes de demain, etc.) et qui redessine la carte du monde.

L’Europe pèche de son manque de témérité et d’opportunisme. Ses capacités d’innovation semblent anesthésiées. Le fonctionnement pyramidal sur lequel elle s’est construite semble se déliter peu à peu. Elle n’a d’autre alternative que d’insuffler un nouvel état d’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation si elle veut préserver son niveau de vie et devenir elle aussi un incubateur pour les hautes technologies, sources d’emplois et de projection à l’international.

Pour répondre à ceux qui parlent de déclin « inexorable » de l’Occident et de la montée des pays dits « émergents », bien que parfois « dominants » dans certains secteurs d’activités, les européens devraient peut-être se placer dans une posture du faible face au fort afin de concentrer leurs moyens et d’économiser leurs efforts en faveur d’une force d’action libérée et démultipliée au bénéfice du développement économique.

Le cas israélien, dont les experts y compris le prix Nobel d’économie Paul Krugman qualifient de « modèle économique », pourrait servir d’exemple à suivre. Cette autre façon d’envisager le développement individuel conjugué à des réformes profondes de l’économie telles qu’Israël a su les conduire pourrait servir aux européens de préalable à la mise en œuvre de politiques de sécurité économique fondées sur la recherche de puissance.

A cet effet, il est urgent pour les acteurs politiques et économiques, les leaders d’opinion, mus par des forces nouvelles, de recentrer le débat sur les vrais enjeux de l’économie de demain. Comme pourrait l’en inciter le modèle israélien, une évolution de l’état d’esprit des générations montantes permettrait à l’Europe de rebondir, de créer des start-ups compétitives au niveau planétaire et de prospérer pour le bien-être de la collectivité. Et grâce à un système éducatif revisité la jeunesse pourrait être réconciliée avec la recherche non pas du confort mais de l’ambiguïté nécessitant une remise en cause permanente, le leadership.

Le cœur du problème résidant peut-être dans l’absence d’un esprit combatif, et de stratégies durables dans le domaine geoéconomique. L’annonce de la tenue à Paris le 5 décembre 2011 des premières journées France-Israël de l’innovation, en présence du ministre français de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, et de son homologue israélien, est à ce titre prometteur.
Re: Economie - Israel
20 mai 2011, 16:00
Les dix leçons de l'indépendance économique d'Israël - Par Jacques Bendelac - Pour Hamodia No 170 - 18 mai 2011

Que faudra-t-il retenir de la 63e année de l’indépendance de l’État d’Israël qui s’achève ?

En guise de bilan, nous avons choisi de retenir, dans l’actualité économique, les dix titres qui continueront à faire parler d’eux dans le courant de la soixante-quatrième année
.

1. Les Israéliens se sont lourdement endettés pour accéder à la propriété.

La flambée de l’immobilier a contraint les ménages israéliens à s’endetter pour accéder à la propriété. Dorénavant, le volume total des prêts hypothécaires contractés par les Israéliens se monte aujourd’hui à 202 milliards de shekels, soit 40 milliards d’euros. Pour le seul mois de mars dernier, les Israéliens ont emprunté 5 milliards de shekels (1 milliard d’euros) pour devenir propriétaires. Autre sujet d’inquiétude : 63 % du volume des prêts ont été octroyés à des taux variables, ce qui est considéré comme des crédits dangereux par la Banque d’Israël : les taux peuvent s’envoler et de plus en plus de ménages israéliens risquent de se retrouver dans l’impossibilité de rembourser leurs emprunts.

2. L’automobiliste israélien est une « vache à lait » de l’État.

La hausse continue du prix de l’essence à la pompe agace les Israéliens : le 1er mai, le prix du 95 SP a été porté à 7,62 shekels le litre, soit 1,55 euro. La hausse du cours du brut dans le monde n’est pas la seule cause de l’inflation de l’essence : en Israël, près de 55 % du prix de l’essence aboutissent dans les caisses de l’État. Si en 2006, la fiscalité sur l’essence a rapporté à l’État 10 milliards de shekels, elle lui rapportera 17 milliards de shekels en 2011 (3,5 milliards d’euros), soit + 70 % en cinq ans. La sortie prochaine des premières voitures électriques finira, peut-être, par convaincre le gouvernement que l’automobiliste ne peut pas être mis indéfiniment à contribution.

3. En Israël, on n’a pas de pétrole mais on a du gaz en grande quantité.

La soixante-troisième année de l’État d’Israël aura été l’année de la découverte d’énormes nappes de gaz au large des côtes israéliennes. Dorénavant, les réserves israéliennes totales sont estimées à 700 milliards de mètres cubes de gaz, pour une consommation actuelle de 4 milliards de m³ par an seulement ; autrement dit, Israël a de quoi garantir sa consommation intérieure de gaz pendant plusieurs décennies et même d’en exporter à l’étranger. Si Israël a encore moins de réserves que l’Iran, le Qatar, l’Arabie saoudite et la Russie, il en a davantage que l’Égypte, les États-Unis et les pays d’Europe. Voilà qui tombe bien : l’Égypte menace de doubler le prix du gaz vendu à Israël.

4. Israël est devenu un pays-refuge pour les investisseurs étrangers.

Malgré les nombreux appels au boycott, jamais les investissements étrangers en Israël n’ont été aussi importants : ils sont passés de 8 milliards de dollars en 2005 à 11 milliards en 2009 et à 18 milliards en 2010. Les investisseurs étrangers viennent chercher en Israël les avantages qu’ils ne trouvent pas ailleurs : une main d’œuvre qualifiée et compétitive, un esprit d’initiative, des capacités d’innovation, une stabilité du système financier, etc.

5. Les réserves en devises de la Banque d’Israël explosent.

Pour freiner la baisse du billet vert causée par l’afflux des devises, la banque d’Israël a dû en racheter massivement : au cours de la soixante-troisième année de l’État d’Israël, la banque centrale a racheté 13 milliards de dollars. Le 1er mai dernier, les réserves en devises du pays battaient tous leurs anciens records, en atteignant le montant de 77 milliards de dollars.

6. Israël s’affirme comme une puissance high-tech.

Plus que jamais, la 63e année confirme qu’Israël a bien fait de miser sur la « matière grise » de ses chercheurs, scientifiques et techniciens. Malgré sa petite taille, Israël s’est hissé au tout premier rang mondial pour la part du PIB consacrée aux dépenses de R&D (4,7 %). Sa compétence dans certains domaines dépasse les frontières du pays : technologies de l’information et de la communication, biotechnologies, traitement des eaux, énergies renouvelables, etc. Désormais, les activités liées à la technologie représentent une part importante de l’économie israélienne : en 2010, le high-tech contribuait pour 30 % aux exportations de biens et services, employait 8 % de la population active et contribuait pour 17 % au PIB marchand.

7. Les investisseurs français font confiance en la téléphonie israélienne.

Les Français montrent un intérêt croissant pour la téléphonie israélienne. Il y a quelques mois, deux investisseurs français se sont portés candidats à l’appel d’offre pour devenir le cinquième opérateur mobile d’Israël: Patrick Drahi, patron de Numéricable en France et de Mirs en Israël, et Michaël Golan qui, avec Xavier Niel, a créé et développé Free en France. Si le premier a remporté l’offre, le second reste impliqué dans les médias israéliens. Par ailleurs, France Télécom vient de signer un partenariat avec la société israélienne de téléphonie mobile, Partner. Cet accord permettra notamment de continuer à utiliser la marque “ Orange ” en Israël, tout en permettant à Partner de bénéficier des mêmes prix que France-Télécom auprès des fournisseurs européens.

8. Un médecin des hôpitaux publics est rémunéré au salaire minimum.

Depuis plusieurs mois, un conflit oppose les médecins hospitaliers au ministère des Finances. Ils revendiquent une revalorisation de leur pouvoir d’achat qui a subi, selon leur syndicat, une érosion de 50 % au cours des dernières années. Le conflit s’accompagne d’une « guerre des chiffres ». Selon les fiches de paie que certains médecins ont présentées à la presse, leur salaire horaire ne dépasserait pas les 21 shekels (4 euros), soit tout juste le smic horaire. Pour obtenir un salaire décent, les médecins doivent enchaîner les gardes les unes après les autres. Quant au Trésor, se dit prêt à accorder aux médecins hospitaliers une revalorisation de leur salaire de 18 %, échelonnée sur 6 ans.

9. Le gouvernement refuse de plafonner les hauts salaires.

Après plusieurs mois de débat public autour du salaire indécent de certains grands patrons de l’économie israélienne, le gouvernement israélien a tranché : les pouvoirs publics n’interviendront pas directement pour fixer le salaire des dirigeants des sociétés anonymes. En revanche, l’État se dit disposé à accroître son contrôle sur les décisions du conseil d’administration des sociétés cotées en Bourse. Par ailleurs, une commission interministérielle a fixé certains critères pour déterminer le salaire des dirigeants, comme les intérêts des actionnaires et les performances de la société.

10. Le fromage coûte plus cher que la viande.

Israël est un des rares pays occidentaux où un kg de fromage coûte, en moyenne, deux fois plus qu’un kg de viande. Cette situation est d’autant plus paradoxale qu’une grande partie de la viande est importée de l’étranger alors que le fromage est de fabrication locale. L’explication des experts : les monopoles israéliens de la laiterie (Tnouva et Strauss) font bloc pour briser la concurrence et ils refusent de baisser leur prix. Certes, la hausse des prix est justifiée, partiellement, lorsque le coût des matières premières augmente; mais on n’a jamais vu les prix baisser lorsque les matières premières baissent


Source : [www.hamodia.fr]
Re: Economie - Israel
20 mai 2011, 17:32
LA RECHERCHE D'ISRAËL AU TOP MONDIAL. SUR 59 PAYS, ISRAËL PASSE A LA PREMIERE PLACE EN R&D DANS L'INDEX MONDIAL (2011) DE LA COMPETITIVITE DE L'IMD DE LAUSANNE (SUISSE). - Par Daniel Rouach - Pour IsraelValley.com - 19 mai 2011



Les israéliens peuvent savourer une victoire mondiale bien plus importante que toutes : la R&D du pays (indice d’investissement en Recherche par tête d’habitant) est classée en numéro un dans le classement de l’IMD de Lausanne. 59 pays sont en compétition dans ce classement très sérieux et bourré d’analyses. Dans le classement global, Israël est plaçée à la 17ème place. Sans aucune équivoque Israël se retrouve dans le TOP 20 des meilleures performanes économiques au monde. L’économie israélienne est donc en progression et ce fait vient d’être confirmé encore une fois par son classement qui lui a accordé pour l’année 2011.

L’IMD (Institute for Management Development) est un institut qui examine chaque année les performances économiques de plus d’une cinquantaine de pays en matière de compétitivité. Cette année encore, Israël se distingue par sa capacité de résistance aux crises économiques touchant le monde.

L’information a été communiquée par l’Union des Chambres de Commerce, qui représente l’IMD en Israël. Il s’agit, précisons-le, d’un institut qui classe chaque année les économies des Etats en fonction du niveau de leur compétitivité, en prenant en compte plus de 300 paramètres économiques et en se basant sur des données recueillies auprès de groupes financiers dans le monde. A la tête de ce classement, on trouve presque toujours Singapour, Hong Kong, les Etats-Unis, la Suisse et l’Australie.


Globes : "Israel is the world’s top investor in R&D as a proportion of GDP in 2011, according to the World Competitiveness Index of 59 countries by Switzerland’s IMD Business School. Israel is ranked 17th in competitiveness overall, the same as in 2010. Israel was also ranked first by IMD in the functioning of central banks.Hong Kong and the US tied for first place in global competitiveness this year, taking over from Singapore, which fell to third place.

The Federation of Israeli Chambers of Commerce represents IMD in Israel. Chambers of Commerce president Uriel Lynn said, “The Israeli economy continues to demonstrate robustness and stability compared with the world’s leading economies. The survey puts Israel among the top 20 countries, economically speaking, despite the challenges facing Israel over the coming year, such as reducing the public sector and spending, cutting bureaucracy, and the burden on the business sector, investment in infrastructure in the periphery, including in education, and boosting exports.”

Israel is ranked 54th out of the 59 countries in participation in the labor force, the same as in 2010. Israel’s ranking for cost of living fell to 49th place from 47th place, and its ranking for persons dependent on the government was the penultimate 58th place. "
Re: Economie - Israel
26 mai 2011, 14:31
L'OCDE EST OPTIMISTE POUR L'ÉCONOMIE ISRAÉLIENNE: selon l'organisation internationale, le PIB israélien augmentera de 5,4% en 2011. - Par Jacques Bendelac - 26 mai 2011

Selon les nouvelles projections économiques de l’OCDE, la production intérieure brute progressera de 5,4% en 2011, contre 4,5% en 2010. La croissance sera tirée par les exportations (+ 13,6%), par les investissements (+ 13,3%) et par la demande intérieure (+ 4,5%). Ces prévisions de l’OCDE pour 2011 sont supérieures à celles de la Banque d’Israël (4,6%) et du Trésor (5%). D’après la dernière édition des Perspectives économiques de l’OCDE publiée hier à Paris, la reprise mondiale est bien engagée mais elle se déroule à des rythmes différents selon les pays et régions.

Les experts internationaux précisent que la croissance du PIB israélien de 2011 devrait dépasser celle de 2010, mais des contraintes grandissantes au niveau de l’offre de main-d’œuvre et de nouvelles hausses des taux d’intérêt modéreront l’activité en 2012. Selon eux, l’inflation annuelle se maintiendra au-dessus de la fourchette objectif de 1-3% jusqu’au début de l’année prochaine.



Un timbre israélien pour les 50 ans de l’OCDE

Le rapport de l’OCDE indique que les augmentations récentes du taux d’intérêt directeur marquent un tournant opportun vers la normalisation de l’orientation monétaire. En revanche, les efforts persistants déployés pour combattre l’appréciation de la monnaie reflètent une stratégie moins exclusivement ciblée sur l’inflation. Les objectifs budgétaires seront probablement atteints, en dépit des mesures budgétaires prises pour contrer la hausse des prix à la consommation. L’OCDE recommande à la Banque d’Israël de relever le taux d’intérêt jusqu’à 4,75% d’ici à la fin 2011 pour freiner l’inflation. Hier, la banque centrale avait déjà relevé son taux à 3,25%.

Ce mercredi 25 mai, l’Organisation de coopération et de développement économiques a célébré son cinquantième anniversaire à Paris. A cette occasion, le ministre israélien des Finances Youval Steinitz a surpris le Secrétaire général, M. Angel Gurría, en lui présentant un timbre spécial célébrant le cinquantenaire de l’institution internationale.

Des prévisions mondiales en demi teinte

À l’échelle mondiale, le PIB devrait croître de 4,2% cette année et de 4,6% en 2012. Pour l’ensemble des pays de l’OCDE, la progression du PIB devrait atteindre 2,3% cette année et 2,8% en 2012, conformément aux prévisions antérieures de novembre 2010. Aux États-Unis, l’activité devrait augmenter de 2,6% cette année et encore de 3,1% en 2012. La croissance de la zone euro devrait s’établir à 2% cette année et l’année suivante, tandis qu’au Japon, le PIB devrait se contracter de 0.9% en 2011 avant de croître de 2,2% en 2012.

« C’est un moment délicat pour l’économie mondiale et la crise ne sera pas terminée tant que nos économies ne recommenceront pas à créer suffisamment d’emplois », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría. « On peut aussi craindre que les risques de détérioration se renforcent mutuellement, leur impact cumulé pourrait alors affaiblir sensiblement la reprise, voire déclencher une phase de stagflation dans certaines économies avancées ». Les risques de détérioration qui pèsent sur ces prévisions sont liés à la possibilité d’une nouvelle augmentation des prix du pétrole et des matières premières, ce qui pourrait alimenter l’inflation sous-jacente dans le monde.
Re: Economie - Israel
27 mai 2011, 20:50
Après un an à l’OCDE, Israel est à la pointe du progrès - Par Ftouh Souhail - 26 mai 2011

Depuis un an, Israel est membre à l’Organisation de Coopération et de développement économiques. Son entré à l’OCDE, le club des économies les plus développées, était l’aboutissement de seize années d’efforts qui lui donne aujourd’hui le statut d’économie développée. Pour les Israéliens c’est un « succès historique » de faire part de cette prestigieuse institution.

Israël a été admis en mai 2010 dans le cercle illustre de l’OCDE. Un succès considérable que d’autres pays, comme la Russie, n’ont pas réussi à obtenir. Même confronté à une hostilité considérable dans sa région, Israël s’est développé en une des nations d’exportation les plus innovantes du monde, entretenant entre autres des relations étroites avec toutes les nations industrialisées.


La décision de faire entrer Israël au sein de l’OCDE a été prise à l’unanimité le 10 mai 2010. L’institution a déclaré que son choix était le signe d’une reconnaissance à l’égard des efforts entrepris par le pays pour réformer son économie. Durant les années 80, Israël accusait une inflation à trois chiffres, et à maintes reprises s’est vu obligé de dévaluer sa monnaie. Au milieu des années 90 il redresse la barre pour arriver aujourd’hui à se hisser parmi les 31 membres de l’OCDE.

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a prévu cette année pour Israël une croissance de 5.4 % et de 5.7% en 2012.

En 2010, le PIB israélien par habitant est évalué à 28 000 dollars par personne, le classant au 22e rang des 31 pays membres de l’OCDE. Il se situe derrière l’Italie, mais devant le Mexique, le Portugal ou encore la Corée du Sud. Le prochain objectif d’Israël est de faire partie du « top 15 » d’ici les dix prochaines années.

Israël est classé aujourd’hui 17e dans le Top 20 des meilleures performances économiques. Israël arrive en effet au 17e place dans le Top 20 de L’IMD (Institute for Management Development) pour l’année 2011. L’IMD, un institut basé à Lausanne, examine chaque année les performances économiques de plus d’une cinquantaine de pays en matière de compétitivité. Cette année encore, Israël se distingue par sa capacité de résistance aux crises économiques touchant le monde.

L’économie israélienne se porte donc bien. Selon les données publiées le 16 mai 2011 par le Bureau central des statistiques, le PIB a augmenté de 4,7%, en rythme annuel, durant le premier trimestre 2011.

Israël dispose d’une économie diversifiée et technologiquement avancée. Les industries de technologie de pointe représentent approximativement 40% du PIB. Les autres secteurs d’activité importants en Israël sont la taille de diamants, le textile et le tourisme. Ce dernier est toujours considérable malgré le conflit Israélo-palestinien. Le secteur pharmaceutique enregistre de bons résultats car Israël s’est spécialisé dans les médicaments génériques.

Israël bénéficie aussi d’autre atouts : une forte activité de R&D, une main d’oeuvre qualifiée et polyglotte. Ce pays est un tout petit pays rempli de gens de talent. Jérusalem a assoupli enfin sa législation fiscale dans un effort évident pour attirer de nouveaux investisseurs.
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