Election Présidentielle 2007 - 2ème Tour
Par Lapid (Lapid) le dimanche 29 avril 2007 - 22h27:
Braham,
A chacun d'entre-nous sa conception du Civisme. Je respecte la votre. Mais de grace respectez celle des autres, sans vous sentir obliger de les appeler a ne pas voter ! Dans ce cas, je pense que vous ferez preuve d'encore plus de civisme.
Par Girelle (Girelle) le lundi 30 avril 2007 - 02h47:
Meyer, Michka avait écrit:
"Amusant de voir que ces 2 bandeaux ont disparu du site, seulement sur le Net, des personnes se chargent d'archiver."
Après avoir publié une image de Bayrou aux coté d'une femme au foulard, je m'adressais donc à elle en disant vous.
Le "vous" en français est un pluriel de politesse que l'on emploie quand on ne tutoie pas son interlocuteur.
Mon message commençait par quelque chose comme: "votre histoire de bandeau est obsolète", elle était la seule à avoir parlé de bandeau, c'était facile à comprendre, si tu m'avais fait la grâce de regarder un peu.
Je regrette le parti pris qui règne ici quand on a eu l'idée de voter selon ses convictions en suivant au demeurant au premier comme au second tour, Rudy Salles qui est en France un des plus grands amis inconditionnel d'Israel.
Par Girelle (Girelle) le lundi 30 avril 2007 - 03h31:
Lapid, je vous dis ce que j'entends et personnellement, ça m'est profondément égal, ce n'est pas ce qui fait l'élection et vous le savez bien.
A propos de la campagne de second tour, juste une anecdote:
Samedi, je descends en ville à l'heure du débat Ségo/Bayrou, pour faire des courses, je rencontre deux amies, électrices de Bayrou, nous parlons de l'élection, elles me disent voter pour Royal au second tour, je leur explique ce que j'en pense, elles finissent par me donner raison, à ce moment là arrive une copine: "je n'ai entendu qu'une partie du discours de ces deux enc...." etc...
Les deux autres après: "tu as vu comment elle parle de notre candidat...etc"
Je les récupère, (je cite les consignes d'un député, ami de Bayrou) mais manque de chance, en voilà une autre: "ces deux c.....ds...etc"
J'ai eu beau faire et beau dire, mes amies ont été catégoriques: "tu es sourde ou quoi, tu as vu comment ces gens nous traitent, on vote Royal, c'est plus sûr".
Voilà comment deux crétines convaincues et bien intentionnées envers Sarkozy lui ont fait perdre en un rien de temps les voix de deux familles.
Ca non plus n'est pas déterminant.
C'est pour cela que je vous demande un peu de patience, pas à vous Lapid qui argumentez, mais à d'autres harissiens(nes)Il serait fin et diplomate de remettre, si l'on n'est pas capable de s'en abstenir, attaques et persiflages à plus tard. (il y a près de 7.000.000 de voix à récupérer)
Il faut se méfier de ses amis lors d'une campagne de second tour, c'est le b + a = ba.
Par Girelle (Girelle) le lundi 30 avril 2007 - 03h41:
Hadjkloufette, je sais bien que ce que l'on peut faire dans la diaspora pour aider Israel, à la Wizo, au Fonds Social ou au KKL est complètement insignifiant à coté de l'effort fait pour aller voter.
Je sais aussi que le lobbying incessant auprès des parlementaires ne compte en rien.
Mais, comme vous qui continuez à montrer un grand dévouement pour la France, je continuerai à faire ce que j'estime devoir faire pour Israel, même si vous trouvez cela dérisoire.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 30 avril 2007 - 03h28:
Madame Hajkloufette,
J'entends bien que l'Alya soit une démarche d'homme libre, comme celui de revenir en France ou ailleurs... etc,,, il ne manquerait plus que cela !
D'ailleurs je l'ai expérimenté à de nombreuses reprises, ne m'en suis jamais plaint, quand à la panique que vous évoquez, relisez donc les textes, et vous verrez que je n'ai fait que reprendre ce qui fut écrit sur ADRA.
Quand à votre bien aimé, lui qui n'a fait que renforcer, l'influence des islamistes de l'UOIF, en quelles circonstances a t il prouvé qu'il était l'ami d'Israel, pouvez vous au moins citer des faits avérés, plutot que des profession de foi ?
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 30 avril 2007 - 03h32:
Il y avait le triumvirat de la complaisance :
Il y avait le petit maître à penser qui avait soulevé l’épouse de son copain Jacques, la volage Pomponette, qui elle s’est vite fait la male avec un Matou de gouttière dénommé Attias, qui se faisait passer pour un richard.
Il n'est pas trop nécessaire de fantasmer, pour imaginer ce qui pend au nez, tant au national,
qu'à l'international, d’une nation qui serait gouvernée par ce triumvirat de rêve, et des futures prises d’otages aux mains de paparazzi, dont les scandales à répétitions, feront les délices et la fortune, aux dépends de contribuables, qui votent selon une moelle épinière et des mots d'ordre, plutôt que selon la sagesse de l'encéphale, et du bon sens,,,
,,,mais du moment que l'amant porte un nom bien de chez nous, le linge salle se lavant en
famille, l'affaire d'état devient une affaire de famille, bien de chez nous !
Toutes similitudes ne seraient bien sur, que le fruit de coïncidences, purement fortuites !
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 30 avril 2007 - 03h07:
Voyons Messaoud, mais tu n'y penses pas, moi posséder un chat Aryen, d'Iran, il est blanc c'est sur, mais alors que le Persan a un museau aplati, le mien a un museau pointu, et à ce sujet, tu devrais retourner chez l'opticien pour rectifier tes corrections optiques.
Mon chat est un Forêt de Norvège blanc, qui à l'origine sont des chats sauvages du Grand Nord, qui furent apprivoisés par les Vikings.
Il pèse dix kilos, et fait presque un mètre de long.
Voila pour le chat, à qui tu peux donner ta langue.
Quand aux Tunes qui font leur Alya en Suisse, c'est pour mieux se les faire en or, d'ailleurs tous sont prêts à te le confirmer, et nous nous ferrons un grand plaisir, à te confier les bons tuyaux.
Pour ce qui est de ton Alya, il me semble que c'est à Bastia, je te félicite car tu as choisi un pays magnifique, surtout quand on contemple la plage de la Giralia, le soir au coucher du soleil.
Par Lapid (Lapid) le lundi 30 avril 2007 - 08h03:
Girelle,
Lapid, je vous dis ce que j'entends et personnellement, ça m'est profondément égal, ce n'est pas ce qui fait l'élection et vous le savez bien........Il faut se méfier de ses amis lors d'une campagne de second tour, c'est le b + a = ba.
Le B.a.Ba du principe democratique d'une election presidentielle (ou autre) est que chacune de nos voix "fait l'election" aussi bien la votre que la mienne.
Quant a votre anecdote,........, excusez moi de vous le dire, elle est si peu convaincante !!........
Par Mena (Mena) le lundi 30 avril 2007 - 08h04:
Espoir (info # 012804/7) [Analyse]
Par Guy Milllière © Metula News Agency
Malgré les pesanteurs et les rigidités toujours omniprésentes, malgré les analyses lacunaires et les difficultés à penser le monde tel qu’il devient sans recourir à des notions devenues obsolètes, il est visible qu’une bonne part du peuple français est en train d’essayer de tourner une page. Et il est visible aussi que l’élection, désormais très probable, de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, le 6 mai prochain, symbolisera la métamorphose en cours.
Durant les douze années qui viennent de s’écouler, les « années Chirac », ce que j’ai appelé dans d’autres textes, un « syndrome » s’est renforcé jusqu’à en venir à ressembler à une maladie mortelle. L’économie française est passée de l’essoufflement à une asthénie, que quelques toilettages de chiffres n’ont pu dissimuler. Le « modèle social français », déjà chancelant, est devenu un repoussoir pour quiconque a l’esprit d’entreprise et un aimant puissant, pour qui veut vivre de manière parasitaire. Les zones de non droit, à la périphérie des grandes villes, se sont élargies, comme la ghettoïsation de populations issues de l’immigration, que la France n’a su ni assimiler ni même intégrer.
La déliquescence a aussi touché la justice, toujours plus politisée, plus liberticide, et plus maculée d’erreurs et d’atteintes, tant à la présomption d’innocence, qu’au droit des gens du commun et des intellectuels d’être protégés des criminels. Elle a touché la recherche et l’enseignement, ce qui s’est traduit par une fuite, sans cesse accélérée, des cerveaux. Elle a touché l’information et le savoir : et le fait que la France soit le pays développé où on comprend le moins bien les ressorts de la mondialisation, les vertus de l’économie de marché et les soubassements du terrorisme international, constitue, en soi, le constat d’un échec consternant. Elle a touché la politique étrangère, bien sûr, où les dirigeants du pays ont fait le choix de tourner le dos à l’alliance des démocraties face aux dangers totalitaires qui les menacent, pour se placer en chefs de file des dictatures du tiers-monde.
L’essentiel de ces traits s’était esquissé ou dessiné au cours des années précédentes déjà, sans que nul ou presque, en France, ne dise ce qu’ils laissaient entrevoir. Il en avait résulté une montée conjointe de l’antisémitisme, de la haine des Etats-Unis et d’Israël, d’une extrême-droite rance et pétainiste, d’une extrême-gauche ressentimentale et potentiellement violente. Quelques ouvrages, ceux de Nicolas Baverez « La France qui tombe », ou les miens, « Un goût de cendres », « Pourquoi la France ne fait plus rêver », avaient tenté d’expliquer ce qui était en train de prendre forme. Ni les sondages, ni les résultats électoraux, ni la majorité des livres disponibles en librairie, ni les commentaires distillés par les grands médias n’ont montré qu’une évolution profonde se dessinait. Il semble, en dépit de tous les maquillages, que ce soit pourtant le cas.
Le message à tirer du premier tour de l’élection présidentielle française n’est pas univoque et dépourvu d’ambiguïtés bien sûr. Le score, sans précédents, de Nicolas Sarkozy est allé de pair avec un score relativement élevé de Ségolène Royal, malgré la vacuité médiocre des discours de celle-ci. En dépit de l’incompétence dont elle a fait plusieurs fois la démonstration, et de l’archaïsme profond d’un programme dont aucun social-démocrate ouvert d’esprit n’aurait voulu, ailleurs en Europe, il y a vingt ans déjà. La mort en direct du parti communiste s’est accompagnée du maintien d’un gauchisme émietté entre six candidats, mais encore bien présent. L’érosion du Front National a eu pour corollaire la réémergence d’un centrisme opportuniste et sans consistance, où se sont retrouvés, transitoirement, tous ceux qui voudraient avoir à la fois l’immobilité et le mouvement, le dynamisme économique et le statu quo. Ce centrisme est d’ailleurs venu polluer l’essentiel des débats de l’entre deux tours jusqu’à ce jour, poussant le dirigeant de l’UMP vers une édulcoration feutrée de ses propos, et la madone du PS vers une agitation et des manœuvres qui n’avaient pas eu d’équivalents depuis la fin de la Quatrième république.
Néanmoins, des signes existent qui ne trompent pas et qui pourraient se révéler prometteurs. Chez les gauchistes, c’est, visiblement, la panique et le ralliement aigre et désabusé au « tout sauf Sarkozy ». Chez les droitistes, c’est, souvent, l’amertume bilieuse, voire l’appel à voter Royal, au nom du refus du « mondialisme », de l’ « américanisation » et du « complot sioniste », que ces gens croient détecter. Mieux vaut, selon eux, par défaut, la nouvelle Jeanne d’Arc du borgne ou du pauvre.
Au parti socialiste, on s’est mis à distiller des mots fielleux, comme si la haine de l’adversaire pouvait tenir lieu de programme, et on prend, dans la fébrilité et l’improvisation, des cours de danse classique pour s’exercer au grand écart. Seule figure qui permettrait de réunir ceux pour qui, comme disait le maréchal, la terre ne ment pas, et ceux pour qui les damnés de la terre devraient se changer en dictateurs du prolétariat. En passant par les adeptes du tracteur et les amoureux du Béarn, qui aimeraient bien, de leur côté, faire main basse, un peu plus tard, sur le socialisme à la française et le faire devenir PD, parti démocrate.
Des signes ne trompent pas, assurément. Et ils pourraient se révéler incontestablement prometteurs. Je n’ai, ces derniers jours, rencontré personne pour douter de l’élection de Nicolas Sarkozy. Je n’ai rencontré presque personne pour douter que cette élection allait être porteuse de changements profonds.
Au minimum, l’élection de Sarkozy signifiera une réhabilitation du travail et de la liberté d’entreprendre, une diminution du poids de l’Etat sur la société française, un retour vers quelques unes des valeurs les plus fécondes parmi celles nées dans les sociétés ouvertes. Au minimum, aussi, l’élection de Sarkozy ouvrira, sur un plan international, à des relations plus saines et plus productives entre la France, Israël, et les Etats-Unis.
Aller au delà du minimum, faire que la France renoue pleinement avec le dynamisme économique planétaire et retrouve le rang plein et entier d’alliée des sociétés ouvertes et libres, serait souhaitable, mais constituerait un changement tellement radical par rapport à l’état actuel des choses, que cela est, pour l’heure, à peine envisageable.
Voyant les défauts de Sarkozy, mais aussi ses immenses qualités, je ne pense pas, cela dit, qu’il soit un homme prêt à mener une politique du chien crevé au fil de l’eau et à accepter de laisser le pays glisser sur la pente sur laquelle il glisse depuis un temps certain. Je pense, au contraire, que c’est un homme d’audace, de volonté et de courage, et je pense qu’il n’hésitera pas devant les obstacles.
Peut-être décevra-t-il et me donnera-t-il tort. Peut-être s’avérera-t-il que le « malade France » se trouve dans un état si désespéré que nul ne peut désormais le sauver. Peut-être Nicolas Sarkozy s’engluera-t-il dans la mélasse tiède et glauque de la politique politicienne, une fois installé à l’Elysée. Peut-être laissera-t-il ses tendances bonapartistes prendre le dessus. En ce cas, il n’y aurait plus qu’à partir. On reviendrait en France pour voir les vieilles pierres et quelques musées.
Je ne puis, en tous cas, me résigner à voir le pays qui m’a vu naître à être gouverné par un courlis [1] méprisant, autoritaire, opportuniste, technophobe, antiaméricain, à même de s’assimiler à Sainte Blandine, Léon Blum ou Hassan Nasrallah, selon le jour de la semaine et le lieu où il se trouve.
Peut-être Sarkozy décevra-t-il et son carrosse s’avérera, à l’usage, vide et niais comme une grosse citrouille, mais Ségolène, de par sa conduite politique, son programme et son attitude, se situe déjà au delà de tout risque de déception. Une candidate à la présidence qui se réjouit du soutien d’Arlette Laguillier, d’Olivier Besancenot, de José Bové, de Marie-Georges Buffet, de Dominique Voynet, et qui a pu applaudir et approuver les propos d’un « député » appartenant à un mouvement terroriste lors d’un voyage au Liban, s’est, à mes yeux, déjà cent fois disqualifiée et a déjà mille fois fait la preuve de son inaptitude à accéder à la fonction qu’elle brigue.
Note :
[1] Courlis : oiseau échassier migrateur à long bec courbé vers le bas (Larousse).
Par Lapid (Lapid) le lundi 30 avril 2007 - 08h19:
Cacouboulou,
"Quand aux Tunes qui font leur Alya en Suisse, c'est pour mieux se les faire en or,............"
Ils auraient intereret a verifier l'origine de cet or quand on connait les relations plus que douteuses de la Suisse avec le regime Nazi qui a negocie l'or confisque aux juifs avec les banques suisses !
Quant a votre Triumvirat de complaisance, j'ai un Scoop qui va satisfaire vos fantasmes:
Le prochain Premier Ministre choisi par Sarkozi : .........Richard ....Attias !
Faut bien rigoler, Cacouboulou !!!
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