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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
10 janvier 2008, 14:41
La scission du mouvement Loubavitch entre "messianistes" et "non-messianistes" s'accentue.

Le mouvement Loubavitch israélien a vivement critiqué le rabbin américain Loubavitch Wolfe qui avait déclaré que Ehoud Olmert devait être pendu avec d'autres ministres. Les grandes organisations orthodoxes des Etats-Unis ont également condamné ces déclarations.

[www.forward.com]

Rabbi’s Incitement Against Olmert Threatens To Split Apart Chabad
Lubavitch Messianist: Prime Minister Should Be ‘Hanged From the Gallows’

By Nathan Jeffay
Wed. Jan 09, 2008

In a major blow to a decade-long campaign to play down divisions within the Chabad-Lubavitch ultra-Orthodox movement, the sect’s Israeli leadership appears ready to publicly distance itself from a significant messianic strand within the movement.

The unexpected development has been forced on the Chabad leadership by a spreading tide of anger toward the movement this week, after a rabbi from the messianic strand declared that, were Israel properly run, Prime Minister Ehud Olmert would be “hanged from the gallows.”

Rabbi Shalom Dov Wolpe, a Chabad educator and author, launched into a tirade about Israel’s negotiations with Palestinians at the conference of a right-wing organization he runs, S.O.S. Israel.

“The terrible traitor, Ehud Olmert, who gives these Nazis weapons, who gives money, who frees their murderous terrorists, this man, like Ariel Sharon, collaborates with the Nazis,” Wolpe said on Wednesday, January 2, in remarks that were shown on Israeli television news.

A Chabad spokesman in Israel, Moni Ender, lashed out at Wolpe for his comments.

“This is not Lubavitch. Rabbi Wolpe is talking by himself. We have nothing to do with him. He makes dirt for Chabad,” Ender said.

(...)
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 janvier 2008, 14:44
CIGARETTE

Polémique sur des t-shirts pro-tabac avec une étoile jaune

NOUVELOBS.COM | 12.01.2008 | 07:17

Une entreprise allemande vend sur internet des t-shirts pro-tabac frappés d'une étoile jaune estampillée du mot "Fumeur". Le Conseil central des Juifs d'Allemagne est scandalisé.
Le Conseil central des Juifs d'Allemagne s'est dit scandalisé vendredi 11 janvier par la fabrication et la vente sur internet par une entreprise allemande, DMP, de t-shirts pro-tabac portant une étoile jaune où est inscrit le mot "Fumeur".
Le T-shirt en question est "le plus agressif de la résistance fumeuse", il est destiné à protester contre la "mise au ban" des fumeurs, traités en "citoyens de seconde zone", selon l'entreprise DMP, qui a déclaré avoir enregistré plus d'un millier de commandes de ce t-shirt rien qu'en décembre.

Suspension des ventes

Pour le vice-président du Conseil central des Juifs d'Allemagne Dieter Graumann, "il est vulgaire et dangereux, tout simplement indécent, d'instrumentaliser l'Holocauste pour les besoins des fumeurs d'aujourd'hui". Les nazis avaient en effet imposé aux juifs le port d'une étoile jaune pour les identifier.
Celui qui conçoit ou vend un tel t-shirt "est soit malintentionné soit stupide, probablement les deux". Quiconque compare le sort des juifs sous le IIIe Reich aux fumeurs soi-disant discriminés par le renforcement de la législation anti-tabac "n'a vraiment rien compris", a-t-il ajouté.
Le Conseil central n'envisage cependant pas de poursuites judiciaires pour le moment, mais un porte-parole du parquet compétent à Itzehoe a confirmé qu'une enquête avait été ouverte, sans plus de détail.
Face à la polémique suscitée par son t-shirt, l'entreprise, située dans le du Schleswig-Holstein (nord) à Neuenbrook, a suspendu ses ventes vendredi 11 janvier.

[tempsreel.nouvelobs.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 janvier 2008, 19:53
La visite d’un super touriste vue d’un autre angle (info # 011101/8) [Analyse]

Par Sami El Soudi © Metula News Agency

Hier, c’était la première visite d’un président américain à l’Autorité Palestinienne, un acte symbolique fort, ça n’est pas discutable. J’étais à Ramallah. J’y ai vu des policiers palestiniens organisés comme jamais auparavant : à l’allure impeccable, bien équipés, disciplinés et efficaces. Certes, les fusils de la double garde d’honneur étaient vides, par mesure de précaution. Et, partout autour de nos policiers et agents en civil, des centaines de soldats des forces spéciales US, et des dizaines de leurs véhicules, si bien que Ramallah avait des airs d’une ville de province américaine. Des snipers sur les toits, aussi, des hélicoptères et un ballon espion, muni de caméras.

La population était, dans la quasi-totalité de la cité, confinée chez elle. Les quartiers très éloignés des axes empruntés par les officiels ont vécu au ralenti ; échoppes vides, circulation très aérée. A deux kilomètres de la Moukata, 200 islamistes ont tenté une manifestation anti-Bush : ils ont été dispersés, sans ménagement et en moins de cinq minutes par la police.

Mon voisin de "spectacle" me souffla à l’oreille, avec un large sourire : "si seulement Bush pouvait rester ici un mois, cela résoudrait tout notre bord… !".

J’avais également suivi le président de la plus puissante nation du globe à Jérusalem ; il y régnaient les mêmes dispositions de sécurité : axes de déplacement vides, interdiction aux habitants de regarder le cortège depuis les trottoirs, et même, interdiction de sortir la tête des fenêtres.

Stérilité. Le président est venu à la rencontre des dirigeants, non des peuples. Et les gens, quoi de plus naturel, se sentant tenus à l’écart, maugréaient à voix basse, tout en se plaignant des inconvénients de la visite historique sur leurs activités quotidiennes.

Agacement également du côté de la classe politique israélienne : hier soir, au dîner chez Ehoud Olmert, seuls dix Israéliens étaient conviés. Pas la plupart des ministres, ni les chefs de l’opposition, mais les vice-premiers ministres, la secrétaire de la Knesset, Dahlia Itzik, et surtout, les leaders des partis appartenant à la fragile coalition gouvernementale d’Olmert.

Stéphane Juffa avait parfaitement décodé l’objectif numéro un de la visite de Bush, dans son article de mercredi : aider son allié Olmert à se maintenir au pouvoir après la publication du rapport Vinograd à la fin du mois. Pour ce faire, le résident de la Maison Blanche n’a pas hésité à encourager directement les convives du dîner à soutenir Olmert, "un excellent 1er ministre". Il l’a dit à Ehoud Barak, le chef de file travailliste, mais également aux religieux du Shaas, ainsi qu’au Le Pen israélien, Avigdor Libermann. Plus étonnant encore, il a fait l’article au no.1 du parti des retraités, Raphi Eitan, un ex des services, pourtant interdit de territoire américain pour le rôle qu’il avait joué dans l’affaire Pollard.

Si j’étais israélien, je n’apprécierais guère cette ingérence grossière dans leur débat politique interne. C’était comme si le président US avait dicté son agenda à ses hôtes : il avait à parler à Libermann, qui menace de quitter la coalition si Olmert engage avec nous une discussion sur le foyer du différend, mais il n’avait rien à dire à leur ministre des Finances…

L’autre temps fort, ce fut, mercredi matin, les longues heures consacrées à une mise à jour du dossier de l’uranium iranien, en compagnie des stratèges de Jérusalem et des chefs du renseignement hébreu.

Restait le pan palestinien de la visite, 7 heures, en tout et pour tout. Les conditions atmosphériques ne permettant pas un transfert par hélicoptère à la Moukata, Bush fit le trajet Jérusalem-Ramallah par la route. Les véhicules et les hommes en armes étaient si nombreux, qu’on aurait dit une division entière. Une force assurément assez puissante pour prendre le contrôle de l’Autorité Palestinienne, et ce n’est pas un euphémisme de ma part.

Les aléas de la météo avaient bien fait les choses, cela a permis au no.1 américain de redescendre un moment de son nuage et des visions d’avenir dorées qu’il diffuse, pour recevoir un aperçu de la situation "au sol" et de sa complexité. Il aura longé la barrière de sécurité, il aura traversé l’un des fameux check post, et surtout, il aura pu apprécier la contiguïté des territoires soumis à la dispute. Le parcours de Jérusalem à Ramallah ne dure que quelques minutes, lorsque l’artère n’est pas embouteillée. Pour un Texan, habitué aux horizons infinis, ça a dû être difficile à assimiler. Dur de saisir que les gouvernements israélien et palestinien siègent à quelques kilomètres de distance, dans ce qui, aux Etats-Unis, constituerait probablement deux quartiers de la même agglomération.

Un saut de puce, puis la Moukata. Tapis rouge. Accolade cordiale avec Mahmoud Abbas. Bush, fidèle à ses principes, ne s’arrête pas au mausolée tout neuf, élevé à la mémoire de Yasser Arafat. Il considérait Arafat comme un terroriste opposé à la paix, rien n’a changé dans la conception du président depuis le décès du petit raïs.

A l’intérieur de l’immeuble du gouvernement, Bush et Mademoiselle Rice serrent les mains et font la bise à tous les ministres de notre gouvernement, alignés par ordre d’importance. L’ambiance est authentiquement chaleureuse, on voit que les deux teams ont plaisir à se retrouver.

La conférence de presse commune, Abbas-Bush, n’a pas grand intérêt. Le président américain brode sur le thème de "I have a dream", et son rêve c’est la conclusion d’un traité de paix avant la fin de son mandat. Attention aux mots : comme le disait Albert Camus, "Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde". Bush parle de la signature d’un accord en 2008, mais de son application ultérieure. Ceux qui imaginent un Etat indépendant en décembre 2008, ne saisissent pas la vision du Texan.

D’où déception et grimaces. D’autant que, si George Bush appelle à la fin de l’occupation, - que c’est la première fois que l’on entend ce thème dans la bouche d’un président US - et d’un territoire continu pour l’Etat palestinien, il reprend également les exigences israéliennes. La fin absolue du terrorisme, dit-il, l’Etat hébreu n’acceptera jamais de vivre à côté d’un Etat palestinien qui n’aura pas liquidé cette menace. Le président hôte revient plusieurs fois sur la coexistence pacifique entre "deux régimes démocratiques". Frissons et vertige dans l’assistance : est-ce une condition pour parvenir à l’accord ? Un blanc-seing à Jérusalem pour ne rien signer avec nous tant que nous ne nous serons pas démocratisés ? Et selon quels critères, d’après quel exemple dans le monde arabe ?

On lui demande ce qu’il pense des barrages, Bush affirme qu’ils servent à la sécurité d’Israël, et qu’ils disparaîtront graduellement, comme la barrière de sécurité, lorsque la paix sera venue.

Le président américain met l’accent sur la nécessité pour l’AP de persuader d’autres pays arabes de s’associer au processus de paix. Or, à Ramallah et dans le monde arabe, on insiste pour que la normalisation des relations avec l’Etat juif ne prenne forme qu’après la signature et l’application d’un traité. Pour Abbas c’est une fin, pour Bush, un moyen.

Et Bush d’insister sur la nécessité d’une entente Abbas-Olmert et d’une coopération étroite avec les Israéliens. A Ramallah, on espérait plutôt des pressions sur Olmert pour qu’il mette fin aux implantations et qu’il s’engage à fond sur le foyer du différend.

Le président Bush a formulé "l’espoir que le nouvel Etat sera le foyer des Palestiniens, tout comme Israël est l’Etat juif", ce qui a eu pour effet de dresser le monde arabe sur ses pattes arrières.

La Moukata est déçue, la rue plus encore : on a l’impression que les Israéliens ont à nouveau hérité du fromage et nous des promesses de fromage. Il aura fallu attendre hier soir, pour voir un peu remonter le moral palestinien, avec la publication des conclusions politiques du voyage présidentiel.

Enfin un peu de solide. George W. Bush aborde les questions du cœur du différend : on ne pourra pas exiger un retrait d’Israël sur les lignes de l’armistice de 1949 (la frontière jordanienne de 1967), il faudra tenir compte des changements imposés par la réalité… Ooooh ! Mais ces changements n’affecteront que 3%, au plus, de notre territoire… Aaaah ! Olmert en voulait huit. D’autre part, les capitales des deux Etats se situeront à Jérusalem, et 50 000 réfugiés seront autorisés – pour des raisons humanitaires – à s’installer en Israël. Nous en voulions 150 000, les Israéliens n’en acceptaient aucun. Les autres réfugiés recevront un dédommagement financier.

C’est peu, rapport à nos attentes, mais la discussion sur le foyer du contentieux est enfin ouverte et rendue publique. Ehoud Olmert a annoncé que son gouvernement ne se considérait pas lié par les déclarations américaines, et il faut voir cela comme un développement positif de la situation. C’est signe du contraire !

Faut-il croire à ces augures ? Oui et non. Oui, car ils expriment, pour la première fois, la position des USA sur ces questions, que ces positions sont réalistes, et qu’elle constituent un précédent qui va perdurer après le changement de pensionnaires à la Maison Blanche. Non, car tout le monde sait ici, que cela ne se passera pas en 2008 : Olmert n’interviendra pas massivement contre les implantations avant et après la remise du rapport Vinograd ; Bush s’est montré tout sauf intraitable face à son ami, et Olmert a besoin de ne pas froisser Libermann et les religieux, s’il veut sauver sa coalition. Quant à nous, il nous faudra trouver une solution pour déloger les islamistes de Gaza avant de pouvoir signer sur n’importe quel accord. Et le Hamas ne craint pas les hologrammes.

En fait, si ce voyage se déroulait au début du premier mandat de Bush, je trouverais ses résultats encourageants. Mais la période de fin de règne durant lequel il a lieu nous force à diminuer de moitié les promesses qu’il contient, déjà que les promesses… dans cette partie du monde…

Ce que je retiendrai personnellement de cette visite, tant à Jérusalem qu’à Ramallah, c’est l’incapacité des Américains d’intégrer vraiment les données d’un conflit qui leur échappent mentalement. En posant ses pieds sur nos tapis rouges, George W. Bush avait chaque fois l’air plus dépaysé que Neil Armstrong, lorsqu’il posa le sien sur la lune. En vidant les rues de leurs habitants, on a créé un décor hollywoodien, destiné à perpétuer les illusions américaines. Rien à voir avec l’authentique Proche-Orient.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 janvier 2008, 07:58
Le pianiste et chef d'orchestre israélien Daniel Barenboim acquiert la citoyenneté palestinienne.

"C'est un grand honneur de se voir offrir ce passeport", c'est ce qu'il a déclaré samedi après un récital de piano d'oeuvres de Bethoven à Ramallah, la ville de Cisjordanie où il a agi pendant plusieurs années pour promouvoir les relations entre les jeunes musiciens arabes et israéliens.

[www.haaretz.com]

Last update - 17:26 13/01/2008

Israeli pianist Daniel Barenboim takes Palestinian citizenship

By News Agencies

Daniel Barenboim, the world renowned Israeli pianist and conductor, has taken Palestinian citizenship and said he believed his rare new status could serve a model for peace between the two peoples.

"It is a great honor to be offered a passport," he said late on Saturday after a Beethoven piano recital in Ramallah, the West Bank city where he has been active for some years in promoting contact between young Arab and Israeli musicians.

"I have also accepted it because I believe that the destinies of ... the Israeli people and the Palestinian people are inextricably linked," Barenboim said. "We are blessed - or cursed - to live with each other. And I prefer the first."

"The fact that an Israeli citizen can be awarded a Palestinian passport, can be a sign that it is actually possible," he continued.

Former Palestinian Information Minister Mustafa Barghouthi, who helped organize Saturday's concert, said the passport had been approved by the previous government of which he was a member and which was replaced in June. The passport had actually been issued about six weeks ago, he added.

Argentine-born Barenboim, 65, is a controversial figure in his adoptive homeland, both for his promotion of 19th-century composer Richard Wagner - whose music and anti-Semitic writings influenced Adolf Hitler - and vocal opposition to Israeli policies in the Palestinian territories.

Asked about U.S. President George W. Bush's remarks last week on a visit to the region that a peace could be signed this year, Barenboim warned of the danger of raising hopes too high.

"It would be absolutely horrible if now, with good intentions, expectations are raised which will not be able to be fulfilled," Barenboim said. "Then we will sink into an even greater depression."

Though he dismissed any wish to play a political role, the former music director of the Chicago Symphony Orchestra took a dig at Bush's strikingly forceful call in Jerusalem last week for Israel to end, in the president's own words, "the occupation."

"Now even not very intelligent people are saying that the occupation has to be stopped," Barenboim said.

Along with the late Palestinian academic Edward Said, he co-founded the West-Eastern Divan Orchestra, made up of young musicians from Israel, the Palestinian territories and neighboring Arab countries.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 janvier 2008, 09:51
A t'il commis une fausse note...????
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 janvier 2008, 15:08
Un grand entretien avec Boualem Sansal (extrait)(nouvel obs)

Alors qu'il publie «le Village de l'Allemand», le grand romancier algérien s'explique ici sur les liens entre hitlérisme et islamisme, la politique de Bouteflika et les choix diplomatiques de Sarkozy. Ce qu'il dit est terrible.


...En avançant dans mes recherches sur l'Allemagne nazie et la Shoah, j'avais de plus en plus le sentiment d'une similitude entre le nazisme et l'ordre qui prévaut en Algérie et dans beaucoup de pays musulmans et arabes. On retrouve les mêmes ingrédients et on sait combien ils sont puissants. En Allemagne ils ont réussi à faire d'un peuple cultivé une secte bornée au service de l'Extermination; en Algérie, ils ont conduit à une guerre civile qui a atteint les sommets de l'horreur, et encore nous ne savons pas tout. Les ingrédients sont les mêmes ici et là: parti unique, militarisation du pays, lavage de cerveau, falsification de l'histoire, exaltation de la race, vision manichéenne du monde, tendance à la victimisation, affirmation constante de l'existence d'un complot contre la nation (Israël, l'Amérique et la France sont tour à tour sollicités par le pouvoir algérien quand il est aux abois, et parfois, le voisin marocain), xénophobie, racisme et antisémitisme érigés en dogmes, culte du héros et du martyre, glorification du Guide suprême, omniprésence de la police et de ses indics, discours enflammés, organisations de masses disciplinées, grands rassemblements, matraquage religieux, propagande incessante, généralisation d'une langue de bois mortelle pour la pensée, projets pharaoniques qui exaltent le sentiment de puissance (ex: la 3ème plus grande mosquée du monde que Bouteflika va construire à Alger alors que le pays compte déjà plus de minarets que d'écoles), agression verbale contre les autres pays à propos de tout et de rien, vieux mythes remis à la mode du jour.... Fortes de cela, les dictatures des pays arabes et musulmans se tiennent bien et ne font que forcir. Plus que mille discours, cinq petits jours de Kadhafi à Paris ont suffi pour édifier les Français sur la nature de nos raïs. Ah, quelle morgue, ce Kadhafi! Maintenant, ils peuvent comprendre ce que nous subissons tous les jours qu'Allah nous donne à vivre sous leurs bottes.



N.O. - Mais ce que raconte votre roman, c'est surtout la découverte du nazisme lui-même, aujourd'hui, par les deux fils de l'Allemand devenu Algérien. Pour eux, qui vivent dans une cité de la banlieue parisienne, cette découverte est un traumatisme. La question de la transmission de cet insupportable héritage est ainsi au cœur du livre - notamment à travers le texte de Primo Levi qui s'y trouve cité. Est-ce une question qui vous hante directement? S'agit-il de lutter contre une forme de négationnisme ambiant?

Boualem Sansal. - Je me pose souvent la question: comment réagiront nos jeunes le jour où ils ouvriront les yeux et que tomberont les certitudes débilitantes qui ont été leur pain, leur lait et leur miel quotidiens depuis la prime enfance. On imagine le chaos. Ils devront repenser tout ce qui leur a été inculqué: religion, identité, histoire, société, Etat, monde. Je me dis avec tristesse qu'ils ne pourront pas mener ce travail de reconstruction et que probablement ils ne trouveront personne pour les aider. Les vieux auront aussi à se refaire. C'est parce que leurs yeux se sont quelque peu décillés au début des années 1980 sur l'impasse dans laquelle le FLN avait mis le pays, que les jeunes Algériens ont massivement rejoint le FIS et les groupes armés. Ils avaient besoin d'autres certitudes, c'était urgent. Vers quoi iront-ils maintenant qu'ils ont compris que l'islamisme ne payait que par la mort et que la voie de l'émigration leur était fermée?...
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 janvier 2008, 01:25
Dimanche 13 janvier 2008

11:36 Renault-Nissan va produire des voitures électriques en Israël. Ce titre fait la une du quotidien Ouest-France qui annonce l'arrivée du PDG du groupe français Carlos Ghosn en Israël le 21 janvier, pour conclure la transaction avec Shaï Agassi, de la société Better Place. (Guysen.International.News)

Ce projet prévoit la mise en place à travers tout le pays de bornes pour recharger les batteries des voitures électriques, une révolution qui permettra aux automobilistes israéliens de réduire en moyenne de deux tiers leurs dépenses jusqu'à présent destinées au carburant, s'ils adoptent le concept.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 janvier 2008, 12:16
DÉRAPAGE
Par Gilles-William Goldnadel pour Guysen International News
Samedi 12 janvier 2008 à 17:03

Apprenez qu’il s’est passé quelque chose d’écoeurant sur la deuxième chaîne télévisée d'État, le mercredi 9 janvier, aux alentours de 20 heures.
Le contexte était celui de la visite de George Bush en Israël et dans l'Autorité Palestinienne.
Passons sur le fait, désormais tristement récurrent, que les journalistes ont présenté le problème des implantations comme le seul véritable obstacle à la paix, à l'exclusion de la violence terroriste qui continue de se perpétuer quotidiennement. France 2 n'a pas le monopole de cette occultation qui concerne l'ensemble des médias européens.

Aussi, la plupart des téléspectateurs européens n’ont pas su que ce même jour, il était tombé plusieurs fusées Kassam sur le territoire israélien.
Passons également sur le fait qu'un reportage de Charles Enderlin a présenté les constructions controversées de Har Homa à Jérusalem comme se situant "en territoires occupés", ce qui est pour le moins, juridiquement et géographiquement, approximatif et que le terme honnête devrait être "contestés". Mais après tout, Mme Rice, elle-même, a dit tout le mal qu'elle pensait de la poursuite du programme de construction dans le cadre des pourparlers en cours.

En conséquence, je ne vous ennuierai pas de la sorte, s'il ne s'agissait que de la désinformation habituelle par omission ou demi-mensonge.

Mais un saut qualitatif exceptionnel vient d'être franchi, qu'il convient, à mon sens, de ne pas accepter.
Le présentateur, Philippe Rochot, commentant le discours du président américain, s'est en effet permis de dire que celui-ci avait commis "un dérapage de langage" en déclarant que les États-Unis étaient déterminés à protéger "l'État juif".

À en croire le journaliste de la chaîne de service public, les Arabes d'Israël étaient en droit de se sentir offensés par une telle référence.
En réalité, c'est ce journaliste qui a commis un dérapage très contrôlé, en contestant délibérément la légitimité de l'État juif.
Il ne s'agit pas seulement d'une ignorance historique stupide : Les Nations Unies ayant voté en 1947 le partage de la Palestine mandataire en deux états, l'un Arabe, l'autre Juif.
Il s'agit surtout d'une entreprise déterminée -- et très actuelle -- de délégitimation de l'État d'Israël, qui n'aurait pas le droit d'abriter en son sein une minorité nationale protégée.

Il importe peu à cette catégorie de journalistes militants de comprendre que l'entité étatique "palestinienne" que la communauté internationale se propose de créer à côté de l'État juif est l’ État Arabe dans lequel, les habitants juifs qui y résident sont sommés de déguerpir incontinent. Ce qui compte c'est de mettre fin à la souveraineté nationale juive sur une partie, fût-elle réduite, du sol palestinien, en conformité avec le refus arabe de toujours.

Il y a longtemps qu'une telle cochonnerie n'avait pas été proférée à la télé d'État.
Peut-être depuis une certaine affaire Al Dura.

Je vais donc demander dans les jours qui viennent à la directrice de l'information de France 2, au président de la chaîne, M. Patrick de Carolis, au Président du CSA, et au Président de la République s’ils considèrent ou non de telles déclaration comme une atteinte à la neutralité du service public de l'information.

Il me semble, quant à moi, que les Français ont droit à une information honnête.
La sottise ne passera pas.


Gilles-William Goldnadel est avocat pénaliste, fondateur et président d'Avocats sans frontières ainsi que président de l'association France-Israël, Alliance du Général Koenig.

Photo : V. Chemla
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 janvier 2008, 13:20
Affaire Rochot : Chabot présente ses excuses à Prasquier

14/01/08 - - : Médias

Arlette Chabot a écrit à Richard Prasquier pour lui présenter ses excuses à la suite du commentaire de Philippe Rochot, qui avait qualifié de « dérapage » les paroles de George Bush, sur le caractère juif de l’Etat d’Israël. Dans un courrier adressé le 11 janvier au président du CRIF, la directrice générale adjointe chargée de l’information, écrit :

« J’ai pris connaissance du communiqué émanant du CRIF concernant le commentaire du voyage du président Bush en Israël diffusé dans le journal de 20 heures du mercredi 9 janvier. Vous retenez la formule du journaliste qualifiant « de dérapage de langage » la phrase du président américain parlant de la « sécurité d’Israël en tant qu’Etat Juif ». La formulation journalistique aurait dû être différente de manière à ce qu’il soit clairement établi que cette critique avait été exprimée par des responsables palestiniens.
Notre journaliste Philippe Rochot est un journaliste très expérimenté. Ce jour-là exceptionnellement il a été maladroit mais en aucun cas il n’a voulu être malhonnête. Pour éviter tout malentendu je vous présente nos excuses, vos remarques ayant été comprises et acceptées. »

Cette lettre faisait suite au communiqué du CRIF publié ce même jour sous le titre « Israël est l’Etat juif ».
Le CRIF déplorait « que le journaliste de France 2, Philippe Rochot ait « dérapé » lui-même très gravement en qualifiant de dérapage les paroles du Président George W Bush sur le caractère juif de l'Etat d'Israël, le 9 janvier dernier dans le cadre du journal télévisé de 20 heures. »

Le communiqué se poursuivait comme suit :

« Le CRIF rappelle que la notion d'Etat juif était incluse dans le vote des Nations Unies du 29 novembre 1947 qui a conduit à la création de l'Etat d'Israël. La solution d'un Etat juif aux côtés d'un Etat palestinien est la seule base sur laquelle des négociations peuvent être engagées. Bien entendu, le caractère juif de cet Etat n’empêche pas, comme c’est le cas, les arabes israéliens d’exercer leur droit de pleine citoyenneté.

En faisant valoir son propre point de vue militant pour délégitimer les déclarations parfaitement normales du président des Etats-Unis, le journaliste Philippe Rochot a failli à l'éthique de son métier. Ses propos, qui vont à l'encontre des prises de position de l'ensemble de la classe politique française, engagent la chaîne nationale France 2. Le CRIF attend des dirigeants de France 2 une réaction sans équivoque à ces déclarations d'une extrême gravité. »

[www.crif.org]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 janvier 2008, 23:56
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