Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
11 septembre 2007, 15:25
La police israélienne a démantelé un groupe de néo-nazis d'origine russe
LE MONDE

Israël est sous le choc. Comment est-il possible que dans le pays des victimes de l'Holocauste puisse exister, soixante-cinq ans plus tard, une cellule néonazie ? La police a en effet interpellé, dimanche 9 septembre, huit jeunes gens âgés de 16 à 21 ans. Tous à l'exception d'un seul ont reconnu adhérer à l'idéologie nazie.



Les fouilles ont permis de retrouver tout un matériel qui ne laisse guère de doutes sur les motivations de cette bande dont la plupart sont originaires de Petah Tikva, à proximité de Tel-Aviv. Mais surtout, l'exploration de leurs ordinateurs a révélé que ce groupe s'était livré à des agressions filmées de juifs religieux, d'homosexuels, de travailleurs étrangers, de drogués, de SDF au nom de la suprématie blanche, de la croix celtique et d'Adolf Hitler. Ces jeunes skinheads qui s'affichent avec le salut nazi avaient même pour projet de célébrer l'anniversaire de la naissance d'Adolf Hitler au mémorial de Yad Vashem qui commémore la mort de six millions de juifs au cours de la seconde guerre mondiale.

C'est à la suite de la profanation de deux synagogues, il y a un an environ, que les enquêteurs sont remontés jusqu'à cette bande de néonazis. Tous ont été placés en détention dans l'attente de leur mise en examen. Un neuvième membre a fui le pays il y a un mois. Comme il n'existe pas de législation pour réprimer les activités néonazies en Israël, ils devront être poursuivis pour racisme, agression ou d'autres délits relatifs à la haine raciale.


DOCUMENTS FALSIFIÉS


Ces huit jeunes sont tous originaires de Russie ou d'Ukraine. Aucun d'entre eux n'est un juif au sens religieux du terme, c'est-à-dire né de mère juive. C'est pourquoi les juifs de préférence orthodoxe étaient considérés une cible comme toutes les autres. La grand-mère de l'un d'entre eux citée par le quotidien Yedioth Ahronoth a été particulièrement choquée par cette affaire. La vieille dame avait en effet survécu, à l'époque, à la Shoah, à l'âge de 6 ans, protégée par les cadavres de ses proches.

De nouveau se repose la question de l'immigration en provenance de Russie. Sur un peu plus d'un million de personnes s'étant établies en Israël, le ministère de l'intérieur estime que près de 300 000 d'entre eux ne sont pas juifs. Il s'agit de chiffres officiels. Beaucoup d'autres auraient fourni des documents falsifiés, ce qui fait dire que plus de la moitié de la communauté d'origine russe ne serait pas juive. La plupart seraient venus pour des raisons économiques. C'est pourquoi il est désormais question de remettre en cause la loi du retour qui permet à tout juif d'émigrer en Israël. Le ministre de l'intérieur, Meir Shetrit, souhaite que, désormais, la citoyenneté israélienne ne soit pas accordée immédiatement à tout nouvel immigrant mais après un laps de temps au cours duquel ce dernier apprendrait l'hébreu et déclarerait formellement son attachement à l'Etat juif.

Michel Bôle-Richard
Attaque de Qassam :
11 septembre 2007, 15:53
Attaque de Qassam :
2007-09-11 16:54:00


A la suite de l'attaque de roquette qui s'est déroulée ce mardi 11 septembre, sur la base militaire de Zikim, les réactions ne se sont pas faites attendre.

Dès ce matin, le vice Premier ministre Haïm Ramon, lors de son entrevue avec le ministre des Affaires Etrangères français, Bernard Kouchner, a déclaré "qu'Israël ne pourra plus rester stoïque face à de tels évènements".
Il a expliqué qu'Israël n'aurait d'autre choix que de couper l'électricité et le gaz dans la Bande de Gaza si les tirs de Qassam ne cessaient pas rapidement.

Par ailleurs, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, la ministre des Affaires Etrangères, Tsipi Livni, et le Chef d'Etat Major, Gaby Ashkenazi ont discuté ce matin de la manière dont ils peuvent répondre à ces attaques.
Tsipi Livni a notamment affirmé que "le Hamas aurait pu stopper l'attaque de Qassam".

En guise de représailles, Tsahal a déjà lancé une opération aérienne sur la Bande de Gaza, à l'endroit même d'où sont tirées habituellement les roquettes qui visent Israël, blessant 4 personnes.

Les familles des victimes, indignées par le manque de protection autour de la base militaire, sont sous le choc.
Re: Attaque de Qassam :
11 septembre 2007, 16:14
Desole Jero, je n'avais pas realise que vous aviez accede a mon voeux, celui d'ouvrir une revue de presse, qui va grandement faciliter nos communications, ce dont je vous remercie.

Aussi, sans le vouloir et par inatention, je n'avais pas postes les derniers articles a la bonne place a la bonne place, aussi je vous demanderais, de bien vouloir les y deplacer.

Un Shana Tova chaleureux a vous et votre famille.
Consistoire de Paris et Alya: faux débat et vraie polémique.
11 septembre 2007, 15:49
Consistoire de Paris et Alya: faux débat et vraie polémique.

Par Marc Haviv pour Guysen International News

Lundi 10 septembre 2007 à 21:24


Nous sommes le 23 Aout. Comme tous les matins, aux aurores, j'écoute la revue de presse des journaux israéliens à la radio, le commentateur cite la première de couverture de Haaretz, parlant d'une déclaration du Président du consistoire de Paris, Joël Mergui.

Je devais être mal réveillé car les propos rapportés me paraissent irréels. Je me rassure en me disant que l'hébreu n'est pas ma langue maternelle cela ne faisant que 35 ans que je la parle, je dois avoir encore des lacunes.


Et puis non, après réflexion, si de telles déclarations font la "Une" du journal réputé le plus sérieux dans ses investigations, c'est effectivement qu'il y avait matière à s'étonner.

Pour la première fois, un dirigeant communautaire, de la seconde communauté juive de diaspora, la plus sioniste, devait émettre des réserves quant à la vague d'Alya.

Tournant mon stylo 7 fois dans mes doigts, je cherche à en savoir plus avant de réagir et j'achète le trés respectable journal "Actu J" du 7 Septembre qui a largement développé le sujet. Le dossier est complet, depuis l'interview de Joël Mergui jusqu'aux nombreuses analyses sur le phénomène de l'Alya.

Un sentiment lourd ressort de tous ses articles. On a exposé ce qui pouvait être bien pour la communauté juive de France en général, pour les différentes communautés en particulier, pour les entrées financières, pour les candidats olims etc. Cependant, je trouve qu'il aurait été intéressant de s'interroger sur les effets positifs de l'Alya des Juifs de France en Israël. Pour Israël, les ''olims'' français deviennent les meilleurs des citoyens qui se demandent chaque jour ce qu'ils pourraient faire pour leur pays...

Là est le véritable décalage entre les juifs français-israéliens et les juifs de France.

Nos préoccupations respectives sont souvent aux antipodes, même si les juifs de France pensent être proches des préoccupations des israéliens.

C'est incroyable de seulement imaginer que des représentants de la communauté juive puissent soulever le débat de l'opportunité du retour des juifs vers la Terre d'Israël.

Pour mémoire, même la Paracha de la semaine dernière NITSAVIM parle de la période actuelle.

"L'Eternel ton D…, te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil et il te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t'aura dispersé….. Et il te ramènera, l'Eternel ton D…, dans le pays qu'auront possédé tes pères et tu le posséderas à ton tour et il te rendra florissant et nombreux, plus que tes pères"

Cette prophétie ne s'applique qu'à notre exil. C'est le seul qui nous a dispersés dans le monde entier.

Comment des autorités communautaires peuvent-elles, ainsi, sortir de tels propos sur l'Alya?

Ce n'est pas en ayant une communauté juive de France forte que l'on renforcera Israël, c'est justement l'inverse. C'est parce qu'Israël est fort que la communauté juive de France est fière et libre.

Pendant 2000 ans et jusqu'à la création de l'Etat d'Israël, aucune communauté de la diaspora ne pouvait réellement protéger ses membres face aux autorités du pays lorsque ces dernières avaient décidé d'agir à leur aise, le plus souvent pour le mal de la communauté.
Dans une période fortement "Post sioniste" en Eretz, les juifs de France qui font leur Alya ravivent le vrai sionisme, celui qui fait vibrer les cœurs.

Dans un pays où la scission religieuse et laïque est un véritable problème de société, les émigrants de France amènent différents courants judaïques, traditionaliste, sioniste et sioniste religieux, un souffle nouveau en quelque sorte.

Les juifs de France? Ils sont suffisamment bien organisés afin de "survivre" à quelques milliers de départs.

Et puis, en France, le travail encore à faire est énorme, il y a les ''brebis égarées'' parmi les quelques 250 000 juifs non communautaires.

L'Alya? C'est au contraire en la favorisant que l'on renforce le lien entre Israël et les juifs de France.

Grâce à ce mouvement d'Alya, nombreux sont les français qui auparavant n'avaient jamais mis les pieds en Israël et qui viennent justement pour visiter leur famille émigrante. L'effet secondaire en est probablement plus bénéfique qu'un séjour unique dans une synagogue à l'occasion d'une Bar Mitsva, ou d'un mariage. Lorsque des dirigeants communautaires ont un discours pouvant amener la confusion dans les esprits et c'était le cas des propos de Joël Mergui me semble-t-il, alors pour nous, en Israël, c'est inacceptable.

Inacceptable vis-à-vis des jeunes soldats qui viennent de France pour défendre le peuple juif en servant son armée.

Inacceptable pour ceux qui ont fait, le sacrifice ultime, celui de leur vie pour que vivent les juifs à travers le monde.

Inacceptable vis à vis des juifs du monde entier qui se sont retrouvés extirpés in extrémis de leur pays d'origine, parce que pour eux le vent avait brusquement tourné.

Et vous êtes en train de vous demander s'il faut dégarnir la communauté juive de France!! Mais alors pour qui nous battons nous? Pourquoi tant de sacrifices pour maintenir ces 20000 km2 que l'on veut nous arracher? Pour qui préservons-nous cette Terre?

Israël doit gagner une de ces batailles les plus difficiles, la bataille démographique. Tout juif souhaitant venir s'installer en Terre Sainte doit le faire sans retenu, certainement pas par celle des instances dirigeantes communautaires juives françaises.
Affaiblir la communauté juive par l'Alya? Il y a de nombreuses communautés en France qui sont autonomes, non consistoriales, bien organisées et qui n'ont pas d'Etat d'âme lorsque certains de leurs membres partent, fussent ils des responsables.

Et que dire du débat sur le "manque à gagner " à cause de ceux qui choisissent de fêter un heureux évènement en Israël. Franchement ce raisonnement est exaspérant.

Encore un manque de considération pour les israéliens, pour ceux qui sont justement heureux de voir leurs famille de France leur permettre de participer aux festivités sans se ruiner pour un billet d'Avion ou, le plus souvent sans pouvoir participer aux fêtes familiales.
Et Pourquoi l'économie israélienne ne profiterait-elle pas un petit peu aussi des mariages…?

Je suis convaincu, Messieurs les responsables de la communauté juive de France, que votre devoir est d'œuvrer, certes, pour le bien de la communauté, mais avant toute chose, d'aider sans aucune réserve, ceux qui ont décidé de compléter le programme Divin du retour en Terre d'Israël.

Et si vous avez du mal à expliquer cela au Président de la république française, si vous voyez un malaise d'expliquer que ce ne sont pas tous les juifs de France qui se sentent d'abord français et juifs ensuite, c'est un problème que vous aurez à gérer mais pas au détriment de l'Alya.

Si vous pensez perdre le noyau dur du judaïsme actif, militant, communautaire, donateur, alors rédigez un nouveau Business Plan pour chercher dans ce vivier potentiel d'un demi million d'âmes, les remplaçants de ces perles rares partis vers leur destin.
Motivez les brebis égarées afin d'apprécier les institutions juives, les écoles juives, les restaurants Cachers, les épiceries, les radios juives, la presse juive, la synagogue, le centre communautaire, les activités, les vacances Cachères.

Prenez une bonne agence de communication et communiquez, demandez l'avis de vos "administrés" vous serez certainement étonnés des réponses.

De toutes façons, les juifs de France, sauront décider de ce qui est bien pour leur avenir et s'ils veulent partir, informez-les, aidez-les, mettez-les en garde mais surtout: LET MY PEOPLE GO!!!!!!!


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 septembre 2007, 02:54
Quelle présomption a piquée Mr. Mergui qui annonce :

"Et puis, en France, le travail encore à faire est énorme, il y a les ''brebis égarées'' parmi les quelques 250 000 juifs non communautaires."

Comme si le faitde ne pas s'inscrire, ou faire partie de la communautée, peut conduire à se faire traiter de Moutons Noirs,,,

Il ne manquerait plus que le Bon Pasteur, utilise sa crosse,pour les ramener dans son giron !
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 septembre 2007, 03:33
D'autant qu'avec une bonne agence de communication, il y a là aussi, parmi ces "brebis égarées", un "vivier"très important.

En effet, ne pas appartenir à la communauté juive de France ne veut en rien dire que l'on est éloigné d'Israel, de son modernisme, de son courage, de ses progrès scientifiques, de sa jeunesse et de l'éclatante réussite économique qu'apportera, si D. veut, la paix à toute cette région.

Appuyer l'alya sur la peur de l'antisémitisme ou du nombre de musulmans en France est négatif...et suscite aussi des départs vers le Canada et les Etats Unis.

L'appartenance à un peuple est ancrée même chez les gens qui ne sont pas pratiquants, et ce peuple là, c'est Israel qui lui donne sa dignité.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 septembre 2007, 08:43
Israël a mené un raid aérien sur une cible non identifiée en Syrie
LEMONDE.FR


Israël a bien conduit un raid aérien en Syrie la semaine dernière, vraisemblablement dans le but de mettre en garde Damas de ne pas réarmer la milice chiite libanaise du Hezbollah, a indiqué, mardi 12 septembre, un responsable militaire américain. "Ce n'était pas très important. C'était une attaque rapide. Ils étaient visés par les Syriens, ils ont riposté et sont partis", a expliqué ce responsable sous couvert d'anonymat. Ce militaire a dit ignorer la cible de cette attaque, conduite jeudi dernier, mais a précisé que le Pentagone l'avait interprétée comme un message aux Syriens. "Les Israéliens essaient de dire aux Syriens : 'Ne soutenez pas une résurgence du Hezbollah au Liban'", a-t-il déclaré.




Dans le New York Times, un membre de l'administration Bush indique qu'Israël a aussi mené des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie, prenant en photo ce qui pourrait être des installations nucléaires. Pour lui, les Israéliens pensent que Pyongyang se débarrasse des restes de son arsenal nucléaire en Syrie et en Iran.


La Syrie affirme que sa DCA a tiré sur des appareils israéliens ayant violé son espace aérien. La Syrie a protesté mardi devant l'ONU, dénonçant une agression et une "violation flagrante" de son espace aérien. L'ambassadeur de Syrie à l'ONU, Bachar Ja'afari, reproche à Israël d'avoir "largué des munitions, sans pour autant causer aucune perte humaine ni aucun dégât". M. Ja'afari n'a réclamé aucune sanction particulière, mais il veut porter l'attention sur "ces violations flagrantes commises par Israël contre l'espace aérien de la République arabe syrienne".


TROUPES EN ÉTAT D'ALERTE


Israël n'a pas confirmé cette incursion. Le premier ministre, Ehoud Olmert, a "donné pour consigne aux ministres de ne pas souffler mot sur l'incident lié à la Syrie", a déclaré un haut responsable israélien. Israël a décidé de maintenir ses troupes en état d'alerte élevé le long de la frontière syrienne pendant les célébrations de Rosh Hashana, le nouvel an juif, qui débutent mercredi.


De son côté, Ankara a demandé des explications à Israël, son principal allié dans la région, au sujet de deux réservoirs de carburant retrouvés dans le sud-est de la Turquie après le survol du territoire syrien par des avions israéliens, ont indiqué des sources diplomatiques turques. Selon les journaux turcs, ces réservoirs appartiennent à des appareils F-15 utilisés par l'aviation israélienne.
L'année du malaise
13 septembre 2007, 03:23
5767, l'année du malaise
Editorial de Roch Ha Chana et de la semaine du 15/09/2007

Par Guy Senbel pour Guysen International News

Mercredi 12 septembre 2007 à 00:35


Cette semaine, nous souhaiterions attirer l'attention de nos lecteurs sur l'année 5767, qui s'achève non sans doute et inquiétude. En Israël, 5767 fut l'année de toutes les questions et des remises en question. Les questions qu'il a fallu poser au lendemain de la deuxième guerre du Liban, révélatrice d'un malaise au sein de la société israélienne, comme celles qu'il faudra continuer de se poser à Jérusalem à propos des relations avec les pays voisins, pour construire une paix indispensable dont rêvent les Israéliens depuis 1948, depuis bientôt soixante ans.


Révélé, le malaise, par les premières conclusions de la Commission Winograd ; Dan Haloutz, contraint de démissionner de son poste de chef d'Etat-major de Tsahal. Révélé le malaise, par les affaires indignes d'une grande démocratie, qui ont touché le plus haut niveau de l'Etat, d'Ehoud Olmert à Haïm Ramone, en passant par Moshé Katsav, contraint d'abandonner la présidence de l'Etat, remplacé par Shimon Peres récompensé pour services rendus à la Nation...

Le malaise s'explique aussi par les inquiétudes de la nucléarisation de l'Iran qui affirme haut et fort par la voie d'Ahmadinejad sa volonté de " rayer Israël de la carte ". Le malaise, c'est aussi le constat qu'une chaîne de la terreur composée des maillons que sont Téhéran, Damas, Beyrouth et Gaza rend impossible une paix moyen orientale à laquelle il est interdit de ne plus croire.

Le malaise israélien, c'est aussi l'incapacité des pouvoirs publics à trouver une solution digne pour le relogement des personnes déplacées du Goush Katif il y a deux ans déjà ; qui peut comprendre que l'avant-garde de la société israélienne héroïquement installée aux frontières les plus incertaines soit salie par la plupart des médias occidentaux qui donnèrent de cette jeunesse orange l'image de féroces colons, finalement sacrifiés sur l'autel d'une paix improbable à Gaza ? Qui peut comprendre que le désengagement si redouté aura permis au Hamas d'attaquer Israël en faisant de Sdérot et du Néguev occidental une cible quotidienne ? Et qui peut l'accepter ? Et qui le condamne ?

5767 fut l'année de discours inacceptables tenus par Avraham Burg, l'ancien Président de l'Agence juive, sur le sionisme, ou celui de la ministre de l'éducation nationale Yuli Tamir qui a permis que les manuels scolaires arabes israéliens qualifient la création de l'Etat d'Israël de " catastrophe ".

5767 fut l'année de moments inacceptables. Les rescapés de la Shoah qui vivent pour la plupart sans aide ni assistance, pauvres, oubliés. N'oublions jamais les slogans qu'ils clamèrent lors de la manifestation qu'ils organisèrent le 5 août 2007, " pardon d'avoir survécu ".

5767 fut l'année de l'enterrement d'Ilan Halimi (z'l) en Israël : jamais les Juifs de France n'oublieront le discours du nouvel ambassadeur de France en Israël, Jean-Michel Casa. Un discours tellement beau et fort, un discours qui n'aurait jamais dû être dit.

5767, c'est aussi des centaines de tués sur les routes d'Israël ; la guerre que le Ministre des transports Shaoul Mofaz mène contre les accidents de la route n'est pas terminée.

5767 fut aussi l'année de l'antisémitisme au sein même de l'Etat juif. Admirateurs d'Hitler, des jeunes sont aujourd'hui accusés d'avoir persécuté des dizaines de personnes et d'avoir vandalisé des synagogues…

Comment peut-on être israélien en 5767 ?

En gardant l'espoir que l'année 5768 sera celle de grands changements politiques ou de clarifications diplomatiques. En gardant l'espoir que 5768 placera Jérusalem unie, capitale éternelle d'Israël et des Juifs, au cœur des célébrations du soixantième anniversaire de la création de l'Etat.

L'année 5768 sera une année décisive, parce qu'Israël ne peut laisser la chaîne de la terreur produire d'autres maillons, parce que l'Europe doit comprendre que " l'Orient lointain " est compliqué : c'est devenu un espace où la concurrence entre modérés et extrémistes fait rage, où il faut gommer la représentation simplificatrice et réductrice du conflit israélo-arabe, qui ne veut plus dire grand'chose, sinon servir d'alibi à la critique.

L'année 5768 appelle une prière, un vœu seulement, celui de la vérité. La vérité des menaces qui se transformeront peut-être en conflit décisif. La vérité des hommes de bonne volonté en Jordanie ou au Maroc, en Egypte et en Turquie, ailleurs encore pour éviter tout conflit. La vérité de l'information, et celle de la liberté d'écrire et de filmer.

Pour toutes les rédactions de Guysen, 5768 sera aussi une année d'espoir. Celle de diffuser une chaîne de télévision sur Israël et le Moyen Orient, au ton juste, à l'image précise, à la réalisation nette, au service d'une cause et d'une seule, celle de l'information.
Montrer les enjeux d'une déclaration politique, les nuances de sociétés complexes et mal connues.
Répondre dans l'urgence au souci de ceux qui veulent savoir et comprendre Amman ou Jérusalem, Ramallah ou Damas.

Au terme d'une année troublée, 444 jours nous séparent de la date de l'enlèvement de Guilad Shalit, Eldad Reguev, Ehoud Goldwasser, dont on ne sait dans quelles cellules ils agonisent. L'année 5768 ne peut s'envisager sans leur retour chez eux.

Guilad, Ehoud et Eldad sont devenus les symboles d'une liberté bafouée, d'une inégalité de traitement médiatique flagrante, d'une fraternité oubliée.
Que 5768 nous donne la force de continuer à dire au monde des choses simples, des paroles d'enfants. Car oui, tous nous attendons que 5768 " répare " 5767, que le monde libre se mobilise davantage en faveur d'une démocratie qui prône la liberté.

Toutes les rédactions de Guysen souhaitent à leurs lecteurs et à leurs téléspectateurs une année douce et heureuse, une année de paix et de respect, une année d'espoir.

A la semaine prochaine,

Shana tova et Chabbat Shalom,

Le Roi Lion inspire le Hamas
13 septembre 2007, 03:16
Le Roi Lion inspire le Hamas

Par Stéphanie Zenati et la Rédaction pour Guysen International News.

Dimanche 9 septembre 2007 à 14:48


Après Mickey, c’est au tour du Roi Lion d’être 'islamisé'.
Depuis quelques mois, le Hamas emprunte à Disney ses personnages fétiches afin de servir ses propres idéaux pour mieux enrôler la jeunesse palestinienne.


Le Hamas en roi lion, le Fatah en rats des champs. C’est ainsi que la chaîne Al Aqsa a décidé de médiatiser l’actuel conflit entre les deux groupes palestiniens.

Un porte-parole de la chaîne affirme que de la sorte, les enfants peuvent apprendre à faire la différence entre le bien et le mal.

"Nous n’incitons pas à la violence, du moins pas plus que les dessins animés diffusés sur des chaînes européennes ou américaines" a-t-il déclaré.

Dans cette vidéo, les 'rats Fatah' s’attaquent pourtant aux préceptes de l’Islam ; ils pillent les mosquées de Gaza, profanent le Coran et déshonorent les femmes voilées.

Parmi eux, leur chef, le 'rat Mohammed Dahlan', l’un des responsables du Fatah, distribue des liasses de dollars à ses partisans afin qu’ils massacrent les enfants.

'Heureusement', le roi lion, en héros, vient à leur secours en écrasant les rats ou en les obligeant à s’enfuir. "Tous en Jordanie !" s’exclament alors les rescapés, laissant le lion seul maître du territoire.

Le représentant du Fatah à Gaza, Hazem Abou Chanab, a qualifié cette parodie de "honteuse". "Le Hamas sème la haine dans les esprits des générations à venir".

Ce nouveau moyen de propagande, très apprécié par le Hamas, permet de toucher le jeune public, qui a une confiance absolue dans les héros de Disney.
Ils s’identifient si bien à eux qu’à l’issue des programmes, certains n’hésitent pas à dire "moi plus tard, je m’engagerai dans le djihad".

Un impact qui dépasse toutes les espérances : le responsable de la chaîne, Hazem Charaoui, déclare en effet que "les téléspectateurs ont adoré. Ils ont appelé de partout pour nous féliciter".

Cependant, le Fatah, qui apprécie moins, a diffusé en guise de représailles, des images de la mosquée Ard al-Ribat après les attaques perpétrées par le Hamas, et souhaite entamer une campagne internationale contre ce dessin animé.

Malgré les menaces de procès évoqués par Disney, il y a quelques mois, la chaîne a annoncé qu’elle continuerait à utiliser les figures standards des dessins animés américains pour 'éduquer' les enfants.

Rappelons que le 29 juin dernier, 'Farfour' (papillon en arabe), le Mickey islamique, a succombé à ses blessures après l’attaque d’un agent du Mossad, qui voulait lui voler sa terre.

"Il a été tué par les tueurs d’enfants, tel un martyr" a expliqué Saraa, l’animatrice de l’émission, 'les Pionniers de demain', afin de réconforter les jeunes spectateurs attristés.

Depuis 'Fafour' a été remplacé par Nahoul, une abeille géante, dont l’objectif est de laver la vieille ville de Jérusalem des "impuretés des juifs criminels" et de libérer la mosquée Al Aqsa.

Mais qui sera le prochain à s’engager pour défendre la cause terroriste ? Peter Pan ou la Belle au bois Dormant ?
Re: Le Roi Lion inspire le Hamas
13 septembre 2007, 22:14
LE GENERAL PETRAEUS A PRIS LE PERIPHERIQUE

Tout succès militaire doit être suivi d'un progrès sur le plan politique, aussi bien à Bagdad qu'à Washington



Editorial de l'Opinion Journal, émanation du Wall Street Journal du 12/09/07

Traduit par Albert Soued, écrivain, nouveau livre QUAND LE MOYEN-ORIENT VERRA-T-IL LA LUMIERE ? – 411p



Ainsi les 2 hommes les plus capables de donner le compte rendu le plus honnête et le plus complet sur l'Irak sont venus devant le Congrès américain pour lui dire que la contre-insurrection marche bien et que les objectifs américains sont en voie d'accomplissement.

Mais ces témoignages n'ont fait la manchette d'aucun journal ni média et ceci donne le ton du débat politique aux Etats-Unis. Les seules "nouvelles" rapportées sont que le général David Petraeus aurait recommandé que 5000 soldats soient remplacés à la fin de l'année et que les forces armées pourraient retrouver leur niveau d'avant la contre-insurrection en juillet 2008, si les progrès continuaient. Ce n'est pas une mince affaire, mais cela obscurcit le message important apporté par le témoignage du général et de l'ambassadeur Ryan Crocker, c'est que les Etats-Unis étaient en train de gagner en Irak, et souvent pas de la manière attendue.

Prenez en considération certains extraits de l'allocution de Mr Crocker. Le gouvernement d'Irak a vendu aux enchères son réseau de télécommunications par portable, et il a obtenu beaucoup plus qu'il n'espérait, soit 4 milliards $! A une récente conférence à Doubai, des centaines d'hommes d'affaires d'Irak ont rencontré autant d'homologues étrangers désireux d'investir dans des sociétés irakiennes. Le pétrole est aujourd'hui exporté à travers des pipelines turcs et le Fonds Monétaire International prévoit une croissance de l'économie de 6% cette année.

Près d'Abou Ghraib, 1700 hommes, la plupart des ex-insurgés sunnites, ont rejoint les forces de sécurité irakiennes, en majorité shiites.

En toute quiétude, le gouvernement irakien offre des emplois ou des programmes de retraite aux soldats de l'ancienne armée de Saddam Hussein, dont certains étaient membres du parti Baath. Et ceci sans prendre la moindre mesure politique, par exemple déclarer une amnistie générale ou légiférer sur une "dé-Baathification".

Comme le remarque Mr Crocker, ces avancées ne peuvent pas être mesurées, et elles ne sont pas visibles loin de Bagdad. Les sénateurs Démocrates des Comités des Relations étrangères et des Services armés, ainsi que des Républicains comme John Warner et Dick Lugar n'ont pas bien compris la situation en Irak. Pour eux tous, l'Irak est une cause perdue, du fait que le 1er ministre Nouri al Maliki n'a pas réussi la "réconciliation nationale" et que nombre d'objectifs prévus sur le papier n'ont pas été atteints. Cette vision des choses est propre au Congrès qui mesure la situation en nombre de lois votées. Or sur le terrain, on ne trouve aucun Irakien opposé à la "réconciliation nationale", mais celle-ci ne peut pas précéder la sécurité et l'amélioration de la qualité de vie. Elle les suit.

Dans son témoignage, le général Petraeus note que les pertes civiles ont diminué de 45% en Irak et de 70% à Bagdad. Les attentats-suicide et à la voiture piégée ont diminué de 50% depuis mars. Et là aussi, les bonnes nouvelles viennent d'endroits non prévus. Les tribus sunnites de la province d'Anbar et d'ailleurs ont réalisé que leur intérêt n'était pas avec al Qaeda, mais avec le gouvernement démocratique d'Irak, avec lequel elles peuvent négocier. Des esprits critiques prétendent que ces succès n'ont rien à voir avec la contre-insurrection; pourtant il est évident que les chefs tribaux n'auraient pas pris le risque de se battre contre al Qaeda, s'ils n'avaient pas été rassurés par la volonté de gagner du gouvernement irakien appuyé par les Etats-Unis.

Et les avancées dans la province d'Anbar auraient été plus difficiles si Mr Maliki avait refusé d'armer les chefs tribaux sunnites, étant donné le risque de les voir se retourner contre les forces shiites. Mr Maliki aurait montré un courage politique en laissant les forces américaines venir à bout des milices de Moqtada al-Sadr, leader shiite qui, il y a seulement un an, avait aidé le 1er ministre à prendre son poste. Moqtada Al Sadr vient de décréter un cessez-le-feu unilatéral de 6 mois, après que certaines de ses troupes eurent attaqué des shiites en prière à Kerbala. Tout autant qu'al Qaeda en Irak, al Sadr est allé trop loin dans les massacres et s'est mis à dos la population. Et la contre-insurrection permettra au général Petraeus de venir à bout des troupes Mahdistes (affiliées à l'Iran). Ce qui renforcera la Force de Sécurité Irakienne pour maintenir l'ordre après un retrait américain.

Mais un facteur reste manquant, la non-interférence des voisins de l'Irak dans ses affaires.

Alors qu'un Démocrate, candidat à la présidence, Dennis Kucinich, allait courtiser Damas, il était utile d'entendre le général Petraeus décrire le rôle "diabolique" de la Syrie en Irak et fournir des détails sur l'assassinat par l'Iran de soldats américains et de chefs politiques Irakiens. Nos propres sources nous indiquent que les Gardes Révolutionnaires d'Iran sont responsables de 70% des pertes américaines. Mais cela mériterait un autre éditorial. Maintenant que la contre-insurrection suit son cours, il faudrait que le président Bush soit plus strict à l'égard de Téhéran, lui disant que tuer des Américains ne peut pas rester impuni. Mais pour le moment, on ne voit rien venir (1).

En ce qui concerne la politique américaine, la leçon qu'on peut tirer, c'est qu'il ne faut pas promettre au Congrès Américain le retrait des troupes américaines d'Irak. Comme on l'a vu au Vietnam, cette volonté de se retirer de partout est devenue une habitude au Congrès. Les Américains veulent moins de troupes en Irak et la plupart d'entre eux veulent un départ dans l'honneur et le succès. Le seul moyen de freiner les appels à un retrait trop rapide, c'est de gagner la partie militaire et la partie politique sur le terrain.

Les avancées de la contre-insurrection à ce jour ont donné du temps et un soutien à G W Bush dans sa politique en Irak et au Moyen Orient. Le général Petraeus et les troupes américaines y sont pour quelque chose dans cette percée qu'il lui appartient d'exploiter, notamment vis-à-vis de la Syrie et de l'Iran. (1)



Note de la traduction

(1) On attend incessamment que les Gardes Révolutionnaires d'Iran soient déclarées "groupe terroriste" par le gouvernement américain. Cela serait le prélude à une frappe américaine des installations nucléaires Iraniennes au printemps 2008. Il faut rappeler ici que ces "Gardes" détiennent le pouvoir économique dans le pays et, si elles sont déclarées "terroristes", elles seront boycottées par l'Occident sur le plan économique et financier.



Petraeus Takes the Beltway
Political progress--in Iraq and the U.S--follows military success.
September 12, 2007 –Opinion Journal



So the two men best qualified to give an honest and comprehensive account of events in Iraq have marched through Congress to say--and show--that the surge is working and America's goals are still within reach. Yet it's a sign of the U.S. political debate that their evidence of progress seemed to make the headlines in none of our leading news sources yesterday.

Instead, the "news" seems to be that General David Petraeus has recommended that some 5,000 U.S. troops can rotate out of Iraq by the end of this year, and that U.S. forces might be able to return to pre-surge levels by next July if progress continues. That's no small matter, but it obscures the larger message of the testimony by the General and Ambassador Ryan Crocker. To wit: The U.S. is gaining ground in Iraq--often in the least expected of ways.

Consider some excerpts from Mr. Crocker's testimony. The Iraqi government puts its cell phone spectrum up for auction: It nets a better-than-expected sum of nearly $4 billion. At a recent conference in Dubai, "hundreds of Iraqi businessmen met an equal number of foreign investors newly interested in acquiring shares of business in Iraq." Iraqi oil is now flowing out of the country via Turkish pipelines, and the International Monetary Fund predicts economic growth for Iraq of 6% this year.

In the vicinity of Abu Ghraib, 1,700 men--many of them former Sunni insurgents--have joined the Shiite-dominated Iraqi Security Forces. The Iraqi government is quietly offering jobs or retirement packages to thousands of former soldiers, many of them one-time members of the Baath Party. Significantly, it is doing so without taking the politically sensitive steps of declaring a general amnesty or enacting legislation on de-Baathification.

As Mr. Crocker notes, these developments "are neither measured in benchmarks nor visible to those far from Baghdad." It's a point that seems to have been missed by Democrats on the Senate Armed Services and Foreign Relations Committees, as well as by such Republicans as John Warner and Dick Lugar. Their collective view seems to be that Iraq is a lost cause because the government of Prime Minister Nouri al-Maliki has failed to achieve "national reconciliation," on the grounds that a series of legislative benchmarks have still not been met.

We don't know anyone who opposes "national reconciliation," though perhaps only on Capitol Hill would it be measured by the quantity of legislation passed rather than the quality of life for ordinary Iraqis. (In the U.S., these measures tend to be inversely correlated.) Yet "reconciliation" isn't something that precedes basic security. It follows from it.

In his testimony, General Petraeus noted that violent civilian deaths have declined by 45% in Iraq and 70% in Baghdad. Car and suicide bombings are down by nearly 50% since March, another astonishing turnabout. Here, too, the good news comes from the least expected of places: Anbar province, where Sunni tribal leaders and many former insurgents have realized their best interests lie with the U.S. and a democratic Iraqi government in which they have a say, and not with al Qaeda. Critics claim this realization has nothing to do with the surge, but surely the tribal sheikhs would not risk fighting al Qaeda unless they believed the U.S. and Iraqi government had shown the will to stay and prevail.

Progress in Anbar would also have been harder had Mr. Maliki not agreed to allow the arming of Sunni tribal leaders, despite the danger that could pose to Shiite power. Mr. Maliki has also shown political courage by allowing the U.S. to go after the Mahdi Army of Moqtada al-Sadr, who only last year helped the prime minister get his job. Mr. Sadr recently agreed to a unilateral ceasefire after some of his men attacked Shiite worshippers in Karbala. Like al Qaeda in Iraq, he too may have overplayed his hand, and one reason for the surge to continue is to give General Petraeus time to further degrade Mahdi elements. This will leave the Iraqi Security Force in a stronger position to keep order after the surge.

One element that's still missing is the non-interference of Iraq's neighbors in its affairs. With Democratic Presidential hopeful Dennis Kucinich paying court this week in Damascus, it was especially useful to hear General Petraeus describe Syria's role in Iraq as "malign" and provide specific details of Iran's killing of U.S. soldiers and Iraqi government leaders. Our own sources say Iranian-backed forces are now responsible for 70% of U.S. casualties. The problem of Iran in Iraq is worth another editorial, but as the surge continues President Bush is going to have to get far more serious about proving to Tehran that there really are "consequences" for killing Americans. So far Mr. Bush has shown the opposite.

As for U.S. politics, the lesson of the last few months is that the way to gain ground on Capitol Hill is not with the promise of troop withdrawals. As our experience in Vietnam showed, such withdrawals quickly become a Congressional addiction. All Americans want fewer troops in Iraq; most Americans also want that drawdown to be honorable and victorious. The way to stop, or slow, the calls for too-rapid withdrawal is to succeed in making further military and political progress in Iraq.

The success of the surge so far has bought Mr. Bush more time and support to press the initiative in Baghdad and the larger Middle East. He owes it to General Petraeus and U.S. troops to exploit this opening on every front--including Syria and Iran.
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved