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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
20 janvier 2008, 08:06
Date de parution : samedi 19 janvier 2008
Nicolas Sarkozy : le décrochage
Alain Duhamel

La saison des vœux officiels s’achève, la saison des élections municipales commence. Pour la majorité présidentielle, elle est obscurcie par le net décrochage de Nicolas Sarkozy dans les sondages.Quels que soient les instituts, les diagnostics concordent : lLa belle image du président de la République s’écorne, ses scores passent en dessous de la barre des 50 % d’adhésion.

Les deux raisons qui reviennent régulièrement sont sans surprise.Les promesses d’amélioration du pouvoir d’achat ne se concrétisent pas.

Nicolas Sarkozy avait bâti sa campagne autour du thème du “travailler plus pour gagner plus”.Si le système des heures supplémentaires détaxées et défiscalisées fonctionne bien, le reste se fait attendre.

Le rachat des RTT et le déblocage de la participation auront peut-être un effet positif mais il est à venir et ne concernera qu’une fraction des Français.Le relèvement des pensions modestes n’aura lieu qu’après la conférence générale sur l’avenir des retraites. Il y a donc de la déception et du désenchantement dans l’air.Par ailleurs, le style très personnel de Nicolas Sarkozy, son mode de vie insolite pour un chef de l’État, avaient au départ intrigué et amusé. Ce mouvement perpétuel, ses initiatives à jet continu, ses ruptures à la chaîne avaient impressionné.

Sa vie personnelle agitée a été moins bien accueillie, notamment par les personnes âgées, et son goût trop décomplexé pour le “star-system” ont déplu, d’autant plus qu’il contrastait avec les problèmes de vie quotidienne que rencontrent les Français.

Ceux-ci ont envie d’un président qui s’occupe d’eux et non pas de lui-même, qui ne proclame pas sa proximité avec les citoyens tout en en s’éloignant, au moins en apparence.

Ils ont élu un homme de changement concentré sur leurs problèLmes et n’ont pas pour objectif que le chef de l’État soit heureux dans sa vie personnelle.

La question est maintenant de savoir quel impact ce changement de climat peut avoir sur les élections municipales, le premier test politique significatif depuis la victoire de Nicolas Sarkozy.Les élections municipales sont certes des consultations avant tout locales. Elles n’en comportent pas moins, inévitablement, une part d’enjeu national. Le désamour au moins provisoire dont est victime Nicolas Sarkozy ne peut donc constituer qu’un facteur négatif pour la majorité.

Peut-il être redoutable, notamment dans les grandes villes, les plus politisées? Nicolas Sarkozy est un homme réactif.D’ici au 9 mars, il ne pourra certes pas infléchir le fond de sa politique et moins encore les résultats à en espérer. En revanche, il évitera probablement les erreurs de communication et le brouillage d’image qui lui ont nui.

Il va méthodiquement se représidentialiser. Il compte aussi sur les divisions et les flottements de la gauche au niveau national. Il n’est cependant pas évident que cela puisse suffire.Avant Noël, les sondages électoraux locaux donnaient de l’espoir à la majorité. Aujourd’hui, ils préservent ses zones de force mais menacent ses positions plus fragiles.


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
20 janvier 2008, 10:03
Publié dans La Tribune de Genève :

Genève et région Sarkozy lié à l’affaire du banquier genevois?

François Rouge, ex-président de la Banque de Patrimoines Privés, a reçu une proposition explosive d'un juge.

Il devrait clarifier le rôle de l'actuel président de la République en faveur de la réouverture d'un cercle de jeux.

En échange, le banquier obtiendrait le statut de «repenti». Son avocat genevois, Me Marc Bonnant, s'insurge.

En fouillant dans les affaires de François Rouge, l'ex-président de la Banque de Patrimoines Privés (BPP), les enquêteurs vont de surprise en surprise. «C'est une affaire à tiroirs. Vous allez voir!» promet un policier qui connaît bien le dossier.

Un des tiroirs renfermerait-il Nicolas Sarkozy lui-même? C'est en tout cas une présomption du juge qui, selon l'avocat Marc Bonnant, demande à son client d'éclaircir le rôle de l'actuel président de la République, lors de la réouverture du Cercle de jeux Concorde en 2005, alors qu'il était ministre de l'Intérieur (voir ci-dessous).

Toujours à l'isolement

Voilà bientôt deux mois que le banquier genevois dort derrière les barreaux de la prison des Baumettes, à Marseille.

Arrêté dans un restaurant près de Lyon, le 26 novembre, le banquier genevois, 46 ans, est toujours à l'isolement. Il a perdu six kilos et aurait confié à son entourage souffrir des conditions de détention. Mêlé à une affaire de grand banditisme (voir ci-contre), il se retrouve poursuivi pour «blanchiment d'argent et association de malfaiteurs».

Au lendemain de son arrestation, il quittait la présidence de la Banque de Patrimoines Privés dont il détient plus de 20% des parts. Si le banquier se retrouve aujourd'hui dans les griffes des juges marseillais, ce n'est pas pour des broutilles. On le soupçonne, en effet, d'avoir voulu recourir à des méthodes expéditives pour éliminer l'un des clans corses, devenu trop gourmand, auquel il s'était associé pour reprendre le Cercle Concorde, un établissement de jeux parisien rouvert en 2005.

Actionnaire de référence à travers la société Sextius, domiciliée à l'étude de Me Bénédict Fontanet, le banquier s'est ainsi retrouvé impliqué dans ce qui ressemble à une guerre des gangs. Au menu: fusillades, exécutions sommaires, menaces... Suffisant pour que certains affublent François Rouge du sobriquet de «banquier de la pègre».

L'histoire pourrait s'arrêter là. Sauf qu'en fouillant entre Genève, Marseille et Paris, les enquêteurs français sont allés de surprise en surprise. D'abord, ils ont découvert que François Rouge avait, par l'entremise du célèbre avocat Jacques Vergès, sollicité l'assistance de l'ancien supergendarme Paul Barril.Lequel dort, lui aussi, dans une cellule des Baumettes depuis le 24 décembre. Pris dans la nasse pour avoir suggéré à François Rouge de prendre contact avec Olivier Bazin, une figure des réseaux Françafrique apparemment prête à venir en aide au banquier.

Un langage martial

De quelle manière? Les comptes rendus des écoutes téléphoniques réalisées en France laissent supposer qu'il n'était pas exclu d'avoir recours à des méthodes expéditives. Ce que les intéressés nient farouchement aujourd'hui. Me Marc Bonnant, l'avocat de François Rouge, reconnaît que le vocabulaire utilisé par son client est «martial et viril», mais assure qu'il s'agissait juste «d'intimider» des rivaux, pas de les éliminer physiquement.

Les juges ont encore du pain sur la planche. Le scénario est confus. Ce qui l'est de moins en moins, c'est le second volet de l'affaire, jusque-là occulté et qui renvoie aux contrats pétroliers et à la politique française. Peut-être la vraie source des ennuis de François Rouge.




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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
23 janvier 2008, 04:03
Discours du premier ministre Australien : John Howard
"
Les musulmans qui veulent vivre selon la loi de la Sharia Islamique se sont fait dire tout récemment de quitter l'Australie, dans le but de parer à d'éventuelles attaques terroristes, le gouvernement ayant ciblé les radicaux.

Apparemment, le premier ministre John Howard a choqué quelques musulmans australiens en déclarant qu'il appuyait des agences espions chargées de surveiller les mosquées de la nation. Citation : " LES IMMIGRANTS, NON AUSTRALIENS, DOIVENT S'ADAPTER. A Prendre ou à Laisser, je suis fatigué que cette nation s'inquiète à savoir si nous offensons certains individus ou leur culture. Depuis les attaques terroristes à Bali, nous assistons à une montée de patriotisme chez la majorité des Australiens."

"Notre culture s'est développée depuis plus de deux siècles de luttes, d'habileté et de victoires par des millions d'hommes et de femmes qui ont recherché la liberté."

"Notre langue officielle est l'ANGLAIS; pas l'Espagnol, le Libanais, l'Arabe, le Chinois, le Japonais, ou n'importe quelle autre langue. Par conséquent, si vous désirez faire partie de notre société, apprenez en la langue!"

"La plupart des Australiens croient en Dieu. Il ne s'agit pas d'obligation chrétienne, d'influence de la droite ou de pression politique mais c'est un fait, parce que des hommes et des femmes ont fondé cette nation sur des principes chrétiens, et cela est officiellement enseigné. Il est parfaitement approprié de les afficher sur les murs de nos écoles. Si Dieu vous offense, je vous suggère alors d'envisager une autre partie du monde comme votre pays d'accueil, car Dieu fait partie de notre culture."

"Nous accepterons vos croyances sans poser de question. Tout ce que nous vous demandons c'est d'accepter les nôtres, et de vivre en harmonie pacifiquement avec nous."

"Ici c'est NOTRE PAYS, NOTRE TERRE, et NOTRE STYLE DE VIE. et nous vous offrons l'opportunité de profiter de tout cela. Mais si vous en avez assez de vous plaindre, de vous en prendre à notre drapeau, notre engagement, nos croyances chrétiennes, ou de notre style de vie, je vous encourage fortement à profiter d'une autre grande liberté Australienne, "LE DROIT DE PARTIR."

"Si vous n'êtes pas heureux ici, alors PARTEZ. Nous ne vous avons pas forcés à venir ici. Vous avez demandé à être ici. Alors acceptez le pays que VOUS avez accepté."


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
23 janvier 2008, 07:07
Merci, Mamili, cet article dit exactement ce que nous sommes nombreux (extrêmement nombreux) à penser.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
23 janvier 2008, 10:59
Contente Girelle que tu ne vois pas là de propos raciste ...
mais juste un rappel de la conduite qu'un invité doit observer ...
.et surtout ne pas trembler de "vexer " par ce type de rappel, les minorités "dangeureuses" parcequ'il faut quand même souligner que la majorité des émigrés de quelques pays qu'ils soient entendent vivre en bon citoyen dans le pays qu'ils ont choisis et qui les a accueilli.


Il a été ajouté ceci au texte de John Howard:

(Peut-être que si nous faisions circuler ceci parmi les Européens, les Américains, les Canadiens et les citoyens du monde entier, nous trouverions le moyen de tenir debout et commencerions à parler et à répandre les mêmes vérités. La commission Bouchard-Taylor devrait d'abord s'inspirer de cette déclaration avant n'importe quoi d'autre)


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
25 janvier 2008, 00:41
Les Français sont misérables mais Sarkozy est mon Napoléon


'The French are miserable but Sarkozy's my Napoleon,'
says his lover (or wife) Carla Bruni.

[www.wikio.fr]


Daily Mail 19/01/08 :Former supermodel Carla Bruni may have maintained a dignified silence about her relationship with the French president. But in a startlingly frank interview conducted not long before she met Nicolas Sarkozy, Carla revealed her true feelings about the "miserable" and "negative" French people and the "unbearably polluted" Paris. She even likened the 52-year-old President - who some reports claim she has secretly married - to the pop star Prince and Napoleon Bonaparte, saying they were short men with "attitude"....

Traduction : L’ex-supermodel Carla Bruni a maintenu un silence digne sur sa relation avec le président français. Mais elle fut étonnamment franche dans une interview réalisée peu de temps avant qu’elle a rencontre Nicolas.

Bien que vivant en France depuis l'âge de 5 ans, Carla a admis qu'elle n'avait pas voté à la dernière élection présidentielle, et se considère toujours comme italienne."Je ne suis pas du tout française. Je ne dispose pas d'un passeport français, j'ai un passeport italien. J'aime être italienne. J'aime le tempérament italien et j'aime la nourriture italienne. Français sont de mauvaise humeur pour une raison quelconque, et les Italiens sont les gens de bonne humeur."

"J'ai vraiment été surpris par la façon dont Londres est magnifique. Et à Londres, vous ne vous sentez pas à la pollution, car il ya tellement de parcs. A Paris, j'habite à la lisière de la ville parce que c'est le seul endroit où vous avez des espaces verts. "Dans le coeur de Paris, c'est vraiment difficile, vraiment insupportable. Les Français sont toujours négatifs. Ils sont aussi fous de leur propre langue, donc à chaque fois il ya quelque chose qui n'est pas en français, ils piquent une colère."

l'amour pour la vie de Carla avant que Sarkozy est complexe. Il y a 7 ans, elle a quitté l'écrivain français Jean-Paul Enthoven pour son fils marié Raphaël. Elle a également eu des relations avec Eric Clapton, Mick Jagger et Donald Trump.

Mais a la demande si elle préférait les hommes plus âgés, Carla, 40 ans - qui a lancé une nouvelle carrière comme chanteuse pop - a dit: «Ils ne sont jamais matures - seulement l'âge. Un homme, c'est la manière dont il est à l'âge de 20 ans, essentiellement pour toujours. Ils ne semblent pas avoir une évolution. L'homme plus âgé est juste plus vieux,il n'est pas plus fort. Ils apprennent dans la vie et de leur travail, mais dans leurs relations, ils restent ce qu'ils sont."

Elle a rappelé comment elle a rencontré Prince, le petit chanteur noir, à un défilé de mode à l'hôtel Ritz à Paris pour Gianni Versace. "Prince est vraiment petit, vraiment mignon, mais vraiment bizarre. "
Les petits hommes ont-ils plus d'attitude que les grands ? «Eh bien il y a quelque chose dans ce Napoléon - Sarkozy ..."




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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
27 janvier 2008, 02:00
Oser repenser l'immigration


irioufol@lefigaro.fr
25/01/2008 | Mise à jour : 06:29 | Commentaires 23
.
Le bloc-notes d'Ivan Rioufol du 25 janvier.
Lucide, Jacques Attali ? Oui, quand il décrit la France immobile, devenue une «société de connivence et de privilèges». Président de la commission pour la libération de la croissance, son rapport, rendu mercredi, décrit bien le mal économique français. Cette remarque : «l'enrichissement n'est pas un scandale, seule l'est la pauvreté». La fougue libérale est même réjouissante, ve­nant de celui qui, en 1982, défendit les nationalisations. Mais l'in­sistance à vouloir relancer l'im­migration affaiblit la crédibilité du diagnostic.

Soutenir l'«urgence à ac­cueil­lir des étrangers, pour combler (des) lacunes démographiques et développer des innovations» re­vient à vouloir ignorer une inquiétude des gens face aux repliements identitaires nés d'une immigration sacralisée. Si la gauche universaliste se flatte d'être insensible à la préservation des civilisations, voir ce même relativisme défendu par un repenti des «110 propositions» socialistes fait douter de sa conversion. Faut-il rappeler qu'un peuple n'est pas interchangeable ?

En fait, ce sont tous les experts de la commission qui ont oublié cette évidence, en accordant la priorité au paiement des retraites et à la croissance. Alors que la question posée, y compris par le chef de l'État, est la consolidation d'une culture partagée permettant de vivre ensemble, l'attrait matérialiste pour la table rase, partagé par une gauche «antiraciste» et un capitalisme hautain, risque de frustrer les Français en quête de destin.

L'indifférence pour ce qui constitue l'âme d'un peuple se retrouve d'ailleurs dans d'autres propositions. La commission suggère ainsi que chaque élève sorte de sixième en maîtrisant le français, la lecture et l'écriture, mais aussi l'anglais, l'économie, l'informatique. Or, elle omet l'histoire et la mémoire commune. Le choix de supprimer les départements, porteurs d'une forte proximité, procède de ce désintérêt.

La vision comptable d'une immigration destinée à équilibrer les comptes sociaux est un non-sens quand elle conduit à fragiliser la solidarité nationale. Qui peut assurer que les immigrés de demain accepteront de payer les retraites de leurs hôtes ? La France court à son éclatement en mettant son identité à l'encan, au prétexte que 50 000 nouvelles entrées par an apporteraient 0,1 % de croissance. Il faut oser penser une autre immigration : celle qui, pour l'essentiel, ne ferait que passer.


Faiblesse du diagnostic

La jubilation avec laquelle certains médias ont accueilli la proposition de relancer «l'immigration, inévitable, indispensable» (Le Monde) s'accommode du flou entretenu sur le sujet. Non seulement l'échec de l'intégration des populations extra-européennes est relativisé par une bien-pensance qui n'y voit qu'un effet du chômage, mais les chiffres se prêtent à des contestations qui conduisent à sous-estimer le solde migratoire. Alors que le pays accueille officiellement 200 000 personnes chaque année (clandestins et demandeurs d'asile non compris), le discours convenu qui a trouvé écho auprès d'Attali assure que la France n'est pas un pays d'immigration massive. Comment élaborer une politique dans cette opacité acceptée ?

La faiblesse du diagnostic sur cette question, qui entache la cohérence que revendique la commission pour l'ensemble de ses 316 propositions, se retrouve dans l'élaboration du plan Espoir banlieues, présenté mardi par Fadela Amara. La cacophonie montre le désarroi des politiques devant une réalité mal assumée : le ministre de la Ville a son idée, qui n'est pas celle de sa secrétaire d'État, tandis que le ministre de l'Intérieur en a une autre qui ne semble pas convenir au président de la République, qui présentera lui-même son plan le 8 février…

Ce qui reste indicible est pourtant vérifiable : il existe désormais des Français qui se vivent comme étrangers à la nation. Deux France apparaissent, en dépit des dénégations des «sociologues». Le 11 janvier, à Bruxelles, des institutions musulmanes européennes dont l'UOIF pour la France ont signé une charte qui stipule, concernant les pays d'accueil : «Lorsque les lois en vigueur s'opposent éventuellement aux pratiques et règles islamiques, les musulmans sont en droit (le projet initial disait : «sont tenus») de s'adresser aux autorités pour expliquer leurs points de vue et exprimer leurs besoins et ce dans le but de trouver les solutions les plus adaptées.» Un encouragement à contester les lois.

Il faut répondre à cette fracture occultée et à ce risque de subversion. Même le mouvement d'émancipation Ni putes ni soumises, créé par Fadela Amara, cède la place dans les cités à un «féminisme voilé», tandis que le nombre de quartiers «sensibles» (751) ne cesse de croître. Les solutions ne se résument pas à des rénovations urbaines ou à de nouvelles lignes de bus. L'État doit reprendre pied dans ces territoires autonomes, qu'une constante immigration éloigne toujours davantage. Où voit-on que celle-ci pourrait être le «puissant facteur de croissance» vanté avec tant d'autosatisfaction par Attali ?


Parti pris

La France ne peut vivre recroquevillée, et la commission a raison de soutenir que les Européens y ont leur place. Mais pourquoi «supplier» (Attali, hier) les étrangers de venir occuper les 500 000 emplois vacants, alors que le pays compte plus de deux millions de chômeurs, surtout dans les cités ? Laisser croire que ceux-ci seraient inaptes aux métiers du bâtiment, du commerce, de la restauration, de la santé, de l'agriculture témoigne d'un mépris qui s'ajoute au sentiment d'abandon de la jeunesse. «Il faudra se lever le matin, la vie ce n'est pas glander», a expliqué mardi Nicolas Sarkozy, à Sartrouville (Yvelines). Cette politique paraît autrement plus convaincante.


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rd
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
27 janvier 2008, 02:57
hier, en finale du tournoi de melbourne, le double israelien a battu le double francais.
rien de bien extraordinaire, un résultat sportif comme tant d'autres.
ce matin, j'ai beau retourner mon "parisien dimanche" dans tous les sens, pas un mot.(ou alors svp,ouvrez moi les yeux)
dans le "jdd",1/6 de ligne, microcaractères, page25.
pas intéressant une finale de tournoi grand chelem?
pourtant il y avait des francais en lice..
alors peut etre de la superstition le jour ou jw tsonga va défendre nos couleurs?
pourtant la moitié de la meme page rapporte la défaite des handballeurs bleus en demi finale de l'euro contre la croatie.
linformation ne doit sans doutes pas etre d'actualité.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
28 janvier 2008, 14:05
L'Etat d'Israël s'excuse officiellement d'avoir annuler, il y a 43 ans, un concert prévu par les Beattles.

Après une invitation officielle en 1965, le concert avait été annulé en raison de l'opposition d'hommes politiques israéliens qui craignaient que les beattles corrompent la jeunesse israélienne.


Israel apologizes to The Beatles

Foreign Ministry decides to rectify historic injustice, extend apology to British band over cancellation of its performance in Jewish state 43 years ago

Itamar Eichner

After accomplishing the mission of rehabilitating Israel's problematic image in the world, the Foreign Ministry has now found the time to deal with the real important issue: Extending an official apology to The Beatles, 43 years after the British band was banned from performing in the Jewish state.

Israeli Ambassador to Britain Ron Prosor was expected to meet Monday morning with John Lennon's sister, Julia Baird, at The Beatles museum in Liverpool and to present her with an official letter of apology from the State of Israel for banning the band's members from performing in the country in 1965.

Full story

The Israeli Embassy in London was also expected to send similar letters to the two remaining Beatles, Paul McCartney and Ringo Starr, and to the relatives of George Harrison.

"We would like to take this opportunity," the letter says, "to rectify a historic missed opportunity which unfortunately took place in 1965 when you were invited to Israel. Unfortunately, the State of Israel cancelled your performance in the country due to lack of budget and because several politicians in the Knesset had believed at the time that your performance might corrupt the minds of the Israeli youth.

"There is no doubt that it was a great missed opportunity to prevent people like you, who shaped the minds of the generation, to come to Israel and perform before the young generation in Israel who admired you and continues to admire you."

Prosor was expected to take advantage of this opportunity and invite the two remaining band members to take part in Israel's 60th anniversary celebrations.

"We would like to see them sing at the State of Israel," the letter concludes.

So what really happened in 1965?

Opinions differ as to the actual events which took place 43 years ago. The band members were invited to perform in Israel, but the concert did not take place eventually due to the firm objection of politicians who believed that The Beatles were corrupting the Israeli youth.

Criticism over the cancellation was directed at former Education Ministry Director-General Yaakov Schneider, whose ministry was required to approve the performance of foreign bands in Israel.

"There is some kind of fable that my father prevented The Beatles from entering Israel," Schneider's son, former Knesset Member Yossi Sarid, said Sunday. "I tried to look into it and didn't find any evidence to support this. I decided, however, that it's a nice legend, so who am I to destroy it?

"I assume that they told my father, who wasn't a great Beatles expert, that the band members have long hair and take drugs, and will surely corrupt the Israeli youth."

[www.ynetnews.com]

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
29 janvier 2008, 11:05
Le président du Conseil du culte musulman, M. Boubakeur, propose un "moratoire" sur la loi de 1905



A l'issue d'une réunion de son conseil d'administration, dimanche 27 janvier, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fixé au 8 juin la date des prochaines élections destinées à renouveler les représentants régionaux et nationaux de l'islam de France.

Pour ce troisième processus électoral depuis 2003, date de la création des instances musulmanes représentatives sous l'impulsion du ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, les diverses composantes du CFCM sont toujours aussi clivées selon les nationalités d'origine et les courants incarnés par leurs responsables.


Quatre candidats se sont mis sur les rangs pour assurer la présidence du CFCM. Les deux poids lourds et rivaux, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, président du conseil depuis son origine, et Fouad Alaoui, vice-président de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) et du CFCM, seront en concurrence avec Haydar Demiryurek, secrétaire général du conseil, représentant d'une partie des Turcs de France, hypothétique candidat de compromis, et avec un représentant marocain, dont le nom n'est pas encore connu.

Paralysé par des querelles de personnes et une incapacité à parvenir à des décisions collégiales, le CFCM, cinq ans après sa création, présente un maigre bilan, si l'on excepte l'installation des aumôniers militaires et pénitentiaires. Annoncée en octobre, la Fondation des œuvres de l'islam, censée permettre le financement transparent des mosquées et présidée par M. Boubakeur, est au point mort.


Faute d'impulsion nationale, nombre de conseils régionaux du culte musulman (CRCM) peinent à mettre en œuvre une organisation de l'islam local efficace. Le CFCM n'a pas su non plus gagner son autonomie par rapport aux pouvoirs publics qui l'ont mis en place. Ces derniers, attachés à la pérennité d'une instance "représentative", demeurent actifs dans son fonctionnement.

"TROP FRILEUX"


Face à un tel bilan, les représentants du CFCM se disent convaincus de la "nécessité d'opérer une évolution notoire des structures du CFCM et des CRCM". De manière inédite, les candidats se sont engagés à présenter un programme d'ici à quelques semaines. Ils pourraient profiter du climat provoqué par les propos récents du chef de l'Etat sur l'importance qu'il entend donner aux religions dans la société pour pousser leur avantage.

Interrogé par Le Monde, M. Boubakeur lance l'idée d'un "moratoire de dix ou vingt ans" sur la loi de 1905, qui interdit tout financement public des lieux de culte, afin d'opérer un "rattrapage" des besoins de l'islam. "Il faut donner un peu de respiration aux associations qui gèrent les lieux de culte", juge-t-il.

Convaincu que "c'est aux fidèles de financer les mosquées", M. Alaoui, de l'UOIF, s'engage, lui, "à faire fonctionner le CFCM pour qu'il sorte de sa léthargie". "Le CFCM a été trop frileux sur les sujets de société alors même que la République est aujourd'hui moins frileuse envers les religions", constate-t-il.

Au final, le choix, éminemment politique, du "représentant des musulmans de France" pourrait pourtant se jouer, comme en 2003 et 2005, sur la personnalité des candidats. Sans illusion sur le processus électoral enclenché dimanche, certains responsables du CFCM assurent déjà qu'en cas de blocage sur la désignation du président, l'arbitrage se fera à l'Elysée.

Stéphanie Le Bars


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