LE GTB ET NOUS

PIERROT ET LE CLOU






En jour, Pierrot vendit la maison dans laquelle il avait longtemps habité avec sa veille mère. Au moment de la transaction, Pierrot annonça à l’acheteur Freddo

« Je te vends toute la maison, à l’exception de ce clou au mur, il n’est pas inclus dans la vente. C’est clair ! - Est-ce que tu acceptes le marché ? »



«Bien sûr, c’est entendu ! », répondit Freddo, «la maison m’appartient, sauf ce petit clou au mur »



Pierrot retourna chez lui, et informa sa vieille mère de la vente.



« J’ai vendu la maison, voici l’argent. - Nous n’aurons plus besoin d’avoir faim. »



La vieille mère qui n’était pas satisfaite du marché, se mit à gémir : « Où irons-nous dormir la nuit, mon fils ? - Dans la rue ? »



Pierrot s’empressa de la tranquilliser, en disant : « J’ai vendu la maison, mais pas le clou et, justement, ce clou nous aidera à la récupérer, sans que nous soyons obligés de restituer l’argent à Freddo… »



« Mais comment donc ! - N’y avait-il pas de témoins au moment de la transaction ? » – Interrogea la vielle femme, dans un sursaut.



« Bien sûr, qu’il y avait des témoins ! - Ne t’inquiète pas Mère, laisses-moi m’en occuper ! »



Pierrot se rendit chez le boucher acheta des peaux et des entrailles d’abats, qu’il alla accrocher au clou.



Quelques jours plus tard, il revint à la maison pour s’enquérir de la situation. Les peaux et les entrailles répandaient une odeur nauséabonde et insoutenable.



Freddo vint à sa rencontre et lui dit : « J’ai fais une très mauvaise affaire avec toi, Pierrot ! – Tu as accroché des boyaux et des peaux d’abats dans ma maison, qui empestent l’air de leur odeur au point que personne ne supporte d’y rester un seul instant !! »



« Cher ami ! » répondit Pierrot, «ne me suis-je pas réservé le droit de garder le clou, lorsque je t’ai vendu la maison ? - Eh bien ! - N’ai-je pas le droit d’accrocher ce que bon me semble, à ce clou ? »



« Reprends ta maison et gardes l’argent ! », répondit Freddo fou-furieux : « Personne ne peut habiter dans cette sale odeur ! »



Pierrot et sa mère reprirent possession de leur habitation, et la vieille femme se félicita de l’habilité de son fils dans les affaires.
Pièces jointes:

Dessin de Henri Bellicha z'al que vous avez connu sous le pseudo de "Raphael"

CHEOUDATH YITHRO (LA FETE DES GARCONS)

Unique aux Tunisiens, cette célébration qui a lieu le jeudi de la semaine ou l'on lit la paracha de Jethro (durant le mois de ch'vat) est absolument extraordinaire. Les garçons de la maison étaient sacres rois pour la journée.

Une table miniature est dressée pour eux avec une vaisselle faite de petites assiettes, petits verres et petits couverts. Un pigeon est prépare pour chaque garçon de la maison ainsi que des mini pâtisseries (yoyos, maincottis et briks), ce qui contribue à créer une ambiance unique pour cette célébration.

Il y a plusieurs théories quand a l'origine de cette fête et celle qui a le plus de validité a ce jour est la suivante : il y a eu dans un passe assez distant une épidémie de diphtérie très grave qui sévissait en Tunisie et qui faisait énormément de victimes chez les garçons. Comme par miracle, cette épidémie s'arrêta durant la semaine ou l'on lit la paracha Jethro d'ou la célébration.

J'ai adoré ton histoire de clou, Elsa


Et à propos d'odeur putride, voilà un proverbe de chez moi
qui me revient en tête:

"la caque sent toujours le hareng"

(Les harengs étaient entreposés dans une caque dont l'odeur imprégnait
le bois.)

La vraie nature d’une personne finit toujours par ressortir. La

métaphore reflète l'idée que dès la naissance, notre environnement,

notre situation font de nous ce que nous sommes et qu'il nous est

impossible de nous en détacher.

Quels que soient le rang ou le degré de fortune atteints,

l'origine, la mauvaise éducation, la vulgarité

arrivent à percer sous les apparences.

freddyb a écrit:
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> Qui se souvient de ce proverbe
> Elouella aassel , etania Shmen , ou talta katran
> .
> La première est de miel , la deuxième de
> shmen(matière grasses butyriques) , et la
> troisième elle est de goudron .
> On le disait pour ceux qui aimaient prendre des
> risques .
> Pour leur rappeler , que si la première fois
> s'est très bien passée , et que la deuxième bien
> que moins bonne fut profitable quand même , à la
> troisième, ils peuvent y laisser des plumes .

Là, chapeau, Freddy, tu es prophétique!!!

freddyb a écrit:
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> Pierrot et le grand vizir
>
> Nous avons connu , la florissante affaire de
> pierrot , (conseils de toutes sortes ). Avec
> pignon sur rue .
> Mais il n'en fut pas toujours ainsi , ses débuts
> furent plus difficiles.
> C'était à une époque de crise économique , avec
> une grande pénurie de l'emploi.
>
> Dvora (abeille) ,sa douce moitie , excédée , de
> le voire chômer , commençait à lui chercher
> querelle .
> ............

> __ Oublie les fruits ,dans cette corbeille , il y
> a encore autre chose , que moi seul est sensé
> savoir ,et je voudrai que tu me le dises , sinon
> "couic" (en passant son indexe , de gauche a
> droite sur sa gorge , comme pour imiter le
> couteau du Chohet ).
> Le malheureux leva ses yeux au ciel , pour
> chercher un message , et surtout pour implorer .
> Bon D. qu'est ce que j'ai fait pour mériter ce
> sort , j'ai pourtant mis les tephilines , et
> embrassé la mezouza avant de sortir .
> Son tortionnaire interrompit ses méditations ,
> __Elle vient cette réponse ou... (il refit le
> fameux geste).
>
> Acculé ne sachant que dire , ni que faire , il
> décida d'avouer son imposture , en évoquant
> surtout les circonstances qui l'on mené là .
> __ Ya sidi , je tiens d'abord à vous dire ,que
> sans cette effrontée d'abeille , le pauvre Pierrot
> ,(autre nom du moineau) , ne serait jamais tombé
> dans le panneau.
> C'est exactement ce qu'il y a , s'écria le grand
> vizir émerveillé , en découvrant la corbeille ,
> libérant ainsi l'insecte et l'oiseau .
>
> En se tournant vers ses gardes .
> Reconduisez cet homme , et dites au trésorier , de
> lui payer ses honoraires .


Ce qui montre:

1 - qu'il faut avoir une épouse au prénom évocateur
2 - Qu'il ne faut jamais sortir sans mettre les tephilines
et embrasser la mezouza avant de sortir !

elsa a écrit:
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> "Le jour ou mourra Mémouna vous entendrez les cris
> à Radès" !
>
> Radès est une petite ville qui se trouve pas loin
> de Tunis.
>
> Mémouna était sage-femme
>
> Mais chaque fois qu'elle terminait d'accoucher une
> femme, avant de quitter les lieux elle lançait :
> "Le jour où mourra Mémouna vous entendrez les cris
> à Radès" !
> Et à chaque fois le même refrain.....
>
> Après plusieurs années Mémouna est morte et l'on
> s'aperçu qu'elle n'était pas une femme mais un
> homme.
>
> Le bruit s'est répandu dans tout Radès, et s'est
> là que partit dans la ville des gémissements et
> des lamentations surtout chez les femmes
> Tunisiennes qui sont très pudiques.
>
> "Ya choumi, ya choumi ( Quelle honte, quelle
> honte).
>
> Phonétiquement en Tunisien : "Naar lite moute
> Mimouna tachamyou layate fi Radès".


Elsa, est ce que "Le jour ou mourra Mémouna vous entendrez les cris à Radès"
peut être le symbole du double face?

JUSTE POUR RENDRE A CESAR CE QUI APPARTIENT A CESAR !!!

IL Y EN A VRAIMENT QUI NE RESPECTE RIEN PFFFF.............

BONNES FETES DE YTHRO .................

Pièces jointes:

girelle a écrit:
-------------------------------------------------------
> .....
> >
> > >> Elsa, est ce que "Le jour ou mourra Mémouna vous
> entendrez les cris à Radès"
> peut être le symbole du double face?
>


Non Gigi ce recit veux dire : que la vérité enfin dévoilée .. peut faire pour certaines personnes l'effet d'un boomerang ............
Pièces jointes:

Et il y a des jours ou des nuits ou le boomerang
atteint bien, bien ses cibles.mdr



Pièces jointes:

B I N G O !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

bonne fete de ythro

Pièces jointes: