Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 juillet 2014, 10:57
M. Bernard Cazeneuve
Ministère de l’Intérieur
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08.

Paris le 26 juillet 2014


Monsieur le Ministre de l’Intérieur,


Madame Sihem Souid qui est fonctionnaire de police, chargée de mission au Ministère de la Justice et membre du bureau du CEPS (Centre d’Etudes et de Prospective Stratégique ) a illégalement détourné des fichiers de Police pour publier sur tweeter et facebook des photos de personnes juives présumées membres de la LDJ.

Cette action est ouvertement une invitation à la « chasse aux juifs », et une trahison de la confiance que la République a placée en elle.

Les citoyens de France, juifs ou non juifs ne peuvent tolérer qu’un fonctionnaire abuse de ses pouvoir et de ses fonctions, et viole tous ses devoirs, aux fins d’assouvir ses buts politiques, en incitant à la haine, à la discrimination et à l’antisémitisme, et en appelant, au meurtre de façon à peine voilée.

C’est intolérable. C’est inadmissible pour que les français puissent garder confiance en la république.

Nous connaissons votre engagement dans la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, et toutes les formes de discrimination ou d’appels à la haine.

C’est pourquoi nous exigeons que Madame Sihem Souid soit exclue sans délai de la fonction publique, et qu’elle soit dûment poursuivie pour trahison de ses devoirs, détournement de fichiers, appels à la haine et à l’antisémitisme, visés notamment par l’article L 226-21 du Code pénal et l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, en l’expression de ma haute considération.


Edward Amiach
Président de l’UPJF
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 juillet 2014, 13:55
ELSA M ECRIT DE NATANYA.

Viens voir Nathanya albert, et tu verras la Grande bleue avec ses parasols multicolores te faire de l'oeil ..
Viens voir Nathanya Albert, et tu verras le kikar t'ouvrir les bras avec sa musique, ses jets d'eaux lumineux , ces enfants courant d'une activité a une autre ...
Viens voir Nathanya Albert, et tu verras ces restaurants ou pour avoir une place assise, il faut attendre plus d'une heure (et pendant ce temps la, tu visionneras sur les ecrans geants les derniers clips videos qui font danser les enfants, les jeunes , les moins jeunes, les vieux et les moins vieux ..
Viens voir Nathanya Albert, et tu verras qu'ici la haine et la mechanceté ne regnent pas en maitres
Viens voir Nathanya Albert, et tu rencontreras ce peuple , notre peuple plein d'espoir en l'avenir , malgre ce conflit qui atteint ses enfants ...la confiance en ,ces soldats qui luttent pour leur liberté est inebranlable...
Viens voir Nathanya Albert, et tu verras que certains, quand leur telephone vibre pour l'annonce d'une roquette qui va echouer quelque part dans le pays arretent tout, prennent leur livre de tehilims et prient ... (j'ai vu ca hier au supermarché.. .. emotion !!! )
Viens a Nathanya , Albert , et si tu pretes l'oreille tu entendras la maman du soldat de la guerre precedente, rassurer celle qui a son enfant aujourd'hui au frond .....
Viens a Nathanya , Albert , et tu verras, que tu ne verras aucune tristesse sur le visage de personne parce que "la tikva" (l'espoir) est commun , l'esperance de paix et de tranquilité future les fait tous vivre.... (comme d'habitude,
et enfin viens a Nathanya Albert, et tu verras, comme il va etre loin de tes pensees , ce beau pays , terre d'asile, terre d'acceuil, celui pour lequel, nos parents nous ont fait faire honneur, et remercier durant toute notre vie ... ne m'appelez plus jamais France ... du moins ne me racontez pas pour l'instant trop la France ... elle nous a laisse 'un (peu) tomber

MA REPONSE DANS MON LIT.

Ta poésie m’a réveillé et au pied de mon lit, je lis.
Toi qui pas plus de trois phrases et qqs écrits
Tu m’a fait ce soir une baracha selon ton envie.
Bien sur que je reviens voir en hâte le pays de ma fille
Le cœur serein ma vieille amie.

Nous viendrons partager ces moments que tu dis
Bien loin de ma Tunisie dans laquelle j’ai n’acquit.
La France bien sur m’a accueillie et m’a donné des acquits
Mais hélas je la trouve beaucoup envahie.

La belle couleur de mes yeux est devenue gris
Par tant de haine les loups garous m’ont surpris.
Heureux comme juif en France m’a-t-on dit
Mais hélas la France se cache sous ses non dits.
Je vais venir m’asseoir en t’emmerdant je dis
Oublier qqs instants l’enfer pour le PARADIS.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 août 2014, 13:22
L’ami Gigi.

Je vous parle d’un temps qui n’est plus mais qui a marqué
L’esprit du goulettois.
Des amis à la pelle, nous en avions et chacun d’eux, du courtois au vicelard, avait son mérite.

Gigi le héros des terrains de volley eut son temps de gloire, celle du blasphème à la criée sur tous les terrains.

Jamais content, toujours nerveux, ses mandibules grinçaient sur un smache raté. Son regard de feu FOUDROYAIT celui qui par malheur ratait sa passe. Il était grand volleyeur notre sire GIGI, rarement en short notre capitaine d’équipe, l’international tunisien juif aux dix sélections. ( peut être moins)

Les années ont passé, la France l’accueillit alors que la Tunisie l’a vu naitre et l’a fait grandir. La France lui sert sa retraite en Israël après 40 ans de bons et loyaux services.

La foi d’abord pénètre son esprit, il fait téchouva (retour à la foi) l’ancien mécréant s’est converti en tenant un paquet de gnawiya (gambo) à sa droite, un siddour de torah à sa gauche.
La barbe nait sous le ciel sombre de Paris.

Il fait son Alya en Israël Sa barbe grandit, elle devient gris sel.
Il y a une semaine, mon ami Yvan m’invite à le rencontrer sur la plage de Natanya. Cabine numéro 4°. Nous attendons le Gigi avec impatience lorsque soudain au loin, une ombre courbée sous le poids d’un sac à dos rentre sur la plage en prenant soin de cadenasser son vélo. Je l’appelle
‘GIGI….GIGIIIIII… !’

L’homme a fait pousser des poils dans ses oreilles, il ne m’entend pas. Il avance vers un point bien précis, marchant comme un missionnaire sous le soleil chaud… ‘..GIGIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII…. !’Rien notre ancien capitaine n’entend rien, enfin nous arrivons à sa hauteur, mais lui préfère aller se rincer le visage.

Enfin, il me tend un coté de sa joue, le bisou traditionnel…

‘..Alors Gigi ye khouyé comment vas-tu… ?

‘…Tu es encore en France, chez les arabes, ici ABAYAT CHELANOU….Vous êtes devenus des arabes, vous êtes encore là bas, qu’est ce que tu attends pour venir…ICI C EST ABAYAT CHELANOUUUUU… ! Là bas tu es un arabe… !’ Ses yeux brillent, il écume un peu, il est en transe sous le soleil, ‘…OUI ABAYAT CHELANOU’ ( c’est notre maison’)
‘…Mais pardon Gigi avant tu étais en TUNISIE… ?’
‘…NE ME PARLES PLUS DE LA TUNISIE….ICI ABAYAT CHELANOU…. ! Tu ne comprends pas cela… !’

Yvan mon ami n’en pouvait plus de rire.

‘…Mais tu es devenu RACISTE….ANTISEMITE….. GIGI…. ?’
‘…ICI ABAYAT CHELANOU, je te dis, oui je suis devenu raciste antisémite ici ABAYAT CHELANOUUUUU…. ! Je te répète… !’
Pardon Gigi tu es devenu ABEYTE je crois…Ye Méboul… !’

En moins de 5 ans notre ami GIGI est devenu, bon il est devenu quoi de plus que de devenir….

Yvan si tu me lis imprime ce texte et fais le lire à ABAYET CHELANOU…Ce rkik rabou barbu que la nature a dénaturé.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 août 2014, 14:08
LES GOULETTOIS NATANIENS.

Par la grâce de mon ami Yvan Sultan, que je voyais presque tous les jours sur la plage de Natanya, j’ai pu retrouver qqs amis goulettois.

Des amis qui n’ont pas refusés de venir cet après-midi-là au Kikar pour nous revoir après plus de 55 ans.

Qqs coups de fil de la part de notre ami commun et une dizaine d’amis se sont déplacés pour se retrouver autour d’un jus ou d’un café. Simplicité oblige, le goulettois n’a rien perdu de ce qui fait son charme.

Il y avait Hélène, Nana celle qui rit tout le temps et qui donne une tape sur l’épaule de ceux et celles qu’elle apprécie, donc tout le monde. Rien n’a changé en elle.

Il y avait LEV DANIEL SITBON, le jeune homme d’avant qui nous a fait baver avec son ballon de foot. Grand chapeau made USA, un cigare, un sourire d’artiste, l’ancien jeune homme est devenu un homme mure aussi mure qu’une touta( mure) sur une branche de murier de la rue de MARSEILLE. Il m’observait avec son regard franc, riant sur toutes mes conneries et m’envoyant de loin des boussat.

Il y avait AYO, en costume, bien rasé, cravate un vrai hatten assis près de sa femme goulettoise. Le crâne dégarni, l’allure noble, j’avais devant moi, un directeur de banque bien fringué. Il a poussé la délicatesse, jusqu’à m’appeler pour m’exprimer sa joie de me revoir. Et ça, je l’ai noté. Sa femme assise près de lui ressemblait à un soleil.

Il y avait le jeune âgé, LEO BELLAICHE tjs jovial et je me suis rendu compte qu’il avait pris un peu de hauteur c’est tjs cela de gagné. Lol.

Il y avait l’ancien jeune HALFON avec sa moustache bien taillée, penché sur la table, l’oreille tendue pour ne rien rater de mes élucubrations mi judéo mi français.
Il y avait bien sur YVAN le maitre d’œuvre qui s’est fendu en quatre pour rassembler une petite bande éparpillée et qui s’est retrouvée chahutant sur le kikar.

Sur la plage, il marche avec son petit thermos rempli d’eau froide. Hlou yesser.

Il y avait REMI SMADJA….Le Matheux. Et là je fus surpris de voir celui qui n’a pas changé de physionomie en 55 ans de d’écart. Il est resté tel quel, comme si le temps a oublié de le vieillir. Une vraie distinction sa femme, bien sobre, elle écoutait un E.T venu d’une autre planète dialoguant un parlé révolu, un vécu d’un temps disparu.

Il y avait GIGI BELLAICHE et son vélo, un panier comme porte bagages à l’arriéré et une corbeille devant, Mr était pressé la syna n'attend pas. Mahssoub.

Il y avait Achem qui nous regardait d’en haut et qui sans doute riait de nous, nous aimons faire rire notre D ieu goulettois par qui tout nous fut donné.

La vidéo conçue par notre ami YVAN parle d’elle-même. La bonne humeur sous le ciel de Natanya.

Yvan compte réunir encore plus de goulettois pour JUIN 2015. D’ici là nous aurons le temps de faire qqs liftings et de remonter nos fesses.

A mes chers amis, qu’ils trouvent là toute mon affection et mon amitié sincère. Ils ont montré bcp de joie et surtout bcp de reconnaissance envers moi, le chantre errant de la Goulette. LA VOIX DE LA GOULETTE qui ne meurt ni se tait.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 août 2014, 12:29
L’affaire ELSA/DAVINA.

Rien ne pouvait prévoir l’affront qui nous a été fait en ce soir du …..( j’ai oublié la date).

Ce soir, nous devions rejoindre Elsa, au restaurant DAVINA. Sur le bord de plage, restaurant géré par mr MIRO, attenant l’hôtel LE RÉSIDENCE. A Nataniya.

Nous nous y rendons vers les 21 heures. Elsa aime bien l’endroit pour sa nechma. Et elle fut récompensée par une ‘fouria’ intense (une montée de sang).

Habillée toute de blanc, notre amie nous reçoit avec les honneurs, c'est-à-dire Rien. On s’assoit. La serveuse vient nous voir.
Elsa ‘…J’attends encore deux amies, mon fils et ma fille qui ne vont pas tarder… !’

Un quart d’heure plus tard, arrive sa sœur, et BOUBA CHANG , elle n’est pas chinoise mais bien de chez nous.

Arrivent aussi DAVID et sa fille. Tout le monde est au complet poisson.
Arrive enfin la servante après maintes gesticulations.

La commande est relevée, soit 5 menus. Plus les boissons, rien pour nous, nous avons diné.

20 minutes passent, la demi heure, trois quart d’heure lorsqu’ELSA lève son petit doigt… !

‘…Mlle alors, pour nos commandes….?’

Nos deux invités ont faim. David aussi quant à la petite, elle montre des signes de fatigue.

Le resto n’est pas plein, juste 4 tables.

La serveuse arrive et nous informe qu’elle va venir les servir.

Enfin après une heure et demi d'attente seulement deux menus arrivent à la grande surprise d’Elsa bien patiente. Pour les autres rien alors que sa petite fille commence à pleurer à la fin de faim. Son papa ne pouvant supporter davantage se lève en tenant sa fille en larmes dans ses bras.
Point de plat à l’horizon, Elsa s’énerve et rappelle la serveuse qui lui répond n’être pas au courant des autres menus alors qu’elle les a bien relevés.

La sœur et Bouba lassent de cette incompétence décident de se lever et Elsa apostrophe la serveuse en lui disant qu’elle allait se lever et partir sans payer au bout de deux heures d’attente. Elle demande l’addition. Rien en vu. Même l’addition n’arrive pas. Sa menace est mise à exécution et nous nous levons non sans avoir bu tout seul, à ma grande joie, toute la bouteille de limonade non entamée. ‘…C’est tjs cela de gagner.. !’ Dis-je.

On va sortir lorsque MIRO coure vers nous pour nous présenter l’addition et là surprise, la facture nous apprend qu’elles ont mangé 5 menus alors que deux furent consommés, preuve que la commande est passée intacte.

Elsa s’énerve contre cette méprise. Miro se fâche et transpire. Il vocifère traitant d’Elsa de femme à problème ‘…Oui avec toi c’est tjrs comme cela, le petit déj, le midi le soir, tu nous crée des histoires. Elsa est en rage. Elle lui répond comme il se doit ‘…Tu es incompétent, un amateur bien loin de la resto. Tu mens comme tu respires. Regarde ce que tu factures alors que deux plats furent servis… !’

L’autre bouillon de culture, Miro, furieux, déchire la facture ‘…NE PAYEZ RIEN….C ‘est gratuit… ! Je ne veux rien, je payerai de ma poche… !’

Elsa ne l’entend pas de cette oreille, elle tire deux cents shekels qu’elle pose dans la corbeille des pourboires.

Nous laissant Miro l’incompétent, l’irrespectueux, sur place, bavant comme un âne en chaleur, gesticulant comme un malade, un fou, dans sa salle du resto qui ne mérite pas une seule demi-étoile.

MIRO tu es un blid.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 août 2014, 12:49
Ya hasra le Chouff Paulette, restaurant sous les arcades du kikar de Natanyia, tenu par Paulette Krief dans les années 70 et 80 !

Tous les tunes qui l'ont connue la regrettent car personne ne l'a remplacée.
La chaleur de l'accueil, l'ambiance et la cuisine étaient familiales, même pour ceux qui n'étaient ni célèbres ni habitués.

Chouff Paulette sur HARISSA :
[harissa.com]
[www.harissa.com]

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 août 2014, 06:51
L’affaire ELSA/DAVINA.
Si le resto n'etait pas plein, pourquoi ne pas avoir ete au comptoir et demande ou en etait le reste la commande?
Cette histoire parait bizare et a mon avis ne devait pas etre rapportee, car elle cause du tort surtout en cette periode ou la situation est si dificile en Israel.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 août 2014, 04:56
A mes trois amis Albert (content de te rerouver sur ces pages), Meyer et Yosseph.

Je vois que rien n'a change chez notre ami Zivi.

Pour le personnage Miro, je ne le connais pas, mais le patron Zivi etait une des causes qui a eloigne plusieurs Tunes de l'hotel Residence.

Personnellement j'y etais quelques fins de semaine ou a l'occasion de Seoudat Yitro je n'y mets plus les pieds depuis quelques annees a cause de la conduite de certains membres du personnel (a part un certain brun surnomme DOC).
Pour dire la verite je ne sais comment est la direction du 2eme hotel Residence (a plusieurs etages).

Mes amis Tunes , je les rencontre a l'hotel d'en face : l'hotel Margoa, bien que moins luxueux, peut etre, mais l'ambiace et la reception sont plus chaleureux et sympathiques, surtout le tres serviable receptionniste RICHARD.

Il y a au Residence une place qui chauffe le coeur du Tune, qu'l soit religieux ou non pratiquant, c'est la Synagogue placee au sous sol. Il y a longtemps que je ne fus aussi emu que lors des prieres dans cette synagogue, avec son H'azan, tellement de chez nous.
Notre ami Vivi Hayoun (qu'on ne voit ces dernieres annees, que rarement sur ce site) est membre du comite qui dirige cette synagogue.

Shabbat Shalom
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 août 2014, 13:31

Contes et légendes de TUNISIE.

BANOUN ou la légende du casse croute tunisien.
1898.

Banoun, mendiant dans le ghetto juif de la Hara, survivait d’aumônes.
Assis dans un petit coin situé dans un carrefour, face au bijoutier Attia, dont l’échoppe faisait un angle entre le passage Pacha Bey et Rachid Bey, avec son écuelle en bois posée à même le sol, il quémandait qqs sous du matin au soir.
C’était l’époque ou bcp de ruelles et passages portaient le nom des Beys défunts.
Son déjeuner au quotidien était constitué d’un pain hef) sec dit tabouna. Une moitié pour le midi et l’autre pour le soir.

Le soir, il logeait à la nuit tombée chez un cousin qui lui prêtait une mansarde située sur la terrasse.

Du pain sec, Banoun le juif, en avait marre. Il décide de l’accompagner d’une tomate qu’il coupait en deux, l’autre moitié pour le repas du soir. Puis se lassant de ce menu, il l’agrémente de qqs rondelles de concombres, gardant les autres pour le repas du soir.

Au fil du temps, trois olives noires, un morceau de piment doux, deux rondelles de carottes se posent au fond de la moitié de sa demi-tabouna. Et pour couronner le tout, une sardine à la tomate, un filet d’huile et un peu d’harissa embellissent ce qui allait être plus tard le casse-croute tunisien.

Son voisin Attia regardait son pauvre voisin s’extasiait à chaque fois que BANOUN croquait son déjeuner.

Un jour…

‘…Ye Banoun…Qayad en chouf fiq che’yeckh ou deyekh kif tequel el tabouna e’di…Qolli ech témma fiye… ?’ Lui lance Attia.
(………….Je te regarde entrain de kiffer et presque évanoui quand tu manges ton déjeuner… ! Dis-moi qu’est ce qui peut y avoir dedans… ?’)
‘…El khir ouél barka ye Attia… ! Cent tahb nejem en hadarlec gha’ouda ftouri…!)
(..Du pur Bonheur…! Si tu me le permets, je peux demain à midi te préparer ce repas…!)

Pour la modique somme de sourdi ( un sous) Banoun comme promit la veille, se presse de lui servir une demi- tabouna préparée comme il se doit. Enveloppée dans un papier journal, Attia tombe en arrêt sous le charme sur cette préparation.

‘…Yatic el saha ye Banoun, teoua marti tefrah ou tertah mel bsal ou loubia, el ftour ‘ede ââmel sette ou settin kif….!’
(‘ …Bravo…à présent ma femme va se réjouir et se reposer du ragout d’haricots et des autres mets du déjeuner, j’ai vraiment très apprécie cela… !’)

Attia parla de ce nouveau met autour de lui à tel point que Banoun, devant le succès de sa recette, il décide d’installer une petite nessba (une vitrine) dans son petit coin. Il se fait ainsi connaitre par tout le voisinage.

Plus tard, il ouvre une échoppe avec comme enseigne ‘…Aând Banoune…El Béne mé téss’ténèch… ! Chez Banoun le goût n’attend point… !’
Ainsi nait le casse-croute tunisien qui deviendra plus tard très prisé par la communauté juive et même chez les autochtones. Grâce à Banoun l’ancien mendiant juif de la Hara.

Il déménage à Tunis et ouvre une boutique à l’enseigne

‘…CHEZ BANOUN… !’ Tout court.

Sa renommée dépassa les frontières de Tunis.

Plus tard, d’autres gargotes fleurirent dans la capitale et dans les banlieues sauf que la sardine fut remplacée par du thon de Sidi Daoud.
Banoun, devenu très riche entre temps, invente sur sa lancée la fameuse brikh à l’œuf. Là encore ce fut un succès considérable.
Nous sommes en 1936.

Banoun décède et laisse son magasin à son fils Eliaou qui fait prospérer le commerce de son papa en y ajoutant un gril, ainsi de casse-croûtier, il devient aussi ‘…Cheweye’ Grilladier.

Tout Tunis coure après son casse croute et ses grillades. On le copie Même mais personne ne put remplacer le gout de son casse –croute dit TUNISIEN.
Bien plus tard son arrière- petit- fils Manini prend la relève et là encore sa renommée fut à son zénith.

Contes et légendes de Tunisie.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 août 2014, 13:34
Pour des raisons de surchages de boulot, je n'ai pas apparu ici depuis qqs jours.

Yossef, la façon dont à étè traitée Elsa était ignoble, tu penses bien que Elsa s'est levée trois fois au comptoir pour demander le reste de la commande mais ses demandes sont restées sourdes. En fait il se nomme MARCO et non pas Miro.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved