Je le sais Meyer mais une légende donne tjs vie à ceux ou celles qui disparaissent non..?
C'est pour informer ceux qui n'habitent pas Paris ou ne visitent plus ces deux quartiers qui ont eu leur époque tune de gloire : Montmartre dès les années 1950 et Belleville au début des années 1960. Les tunes qui arrivaient de plus en plus nombreux y ont remplacé progressivement les ashkénazes qui avaient survécu à la Shoah.
CONTES ET LÉGENDES DE TUNISIE. SEPTEMBRE 1914. Par Albert S.
Un vieil agriculteur sentant sa mort prochaine appela son fils Anouar à son chevet…..
Sidi Ahmed, petit agriculteur dans son village situé à qqs centaines de mètres de l’Ariana, était au petit soin de son jeune jasmin. Il le voyait grandir tous les printemps que D ieu fait. Il en appréciait la blancheur et surtout son odeur qui errait dans sa petite maison, aux murs blanchis à la chaux et faits de briques et d’argile.
Il pouvait rester des heures entières à admirer son arbuste sans dire un mot.
Son unique fils Anouar s’occupait de son lopin de terre tandis que son épouse n’avait que pour toutes occupations, à entretenir la maisonnée. Aller chercher de l’eau dans l’oued, battre le linge sur les bords de cette dernière.
En 1945, SIDI AHMED décède. Son fils âgé de 25 ans lui succède. Son papa avant de s’éteindre lui fait donc la recommandation de bien s’occuper de sa maman et de son arbuste.
Tout comme son papa, Anouar ne quitte pas des yeux le jasmin de son feu papa. Tous les matins et soirs, il l’arrose comme le faisait son défunt père.
Il observe toutes ces pétales de fleurs qui jonchent le sol et une idée germe dans sa tête.
Il cueille un bourgeon non éclos et s’amuse à l’enfiler dans un petit morceau de bois. Il n’y parvient pas. Il recommence l’opération le lendemain en remplaçant ce support de bois par un brin de pin. Là, sa fleur tient à son extrémité. Il en fait une seconde, puis une troisième et ainsi de suite. Il a entre les mains une dizaine de bougeons qu’il attache bien serrés et noués par un brin d’ Alfa. Il offre ce premier bouquet à sa maman qui trouve ce cadeau génial.
L’idée lui vient de commercialiser sa trouvaille et pour cela, il se rend au marché de l’Ariana. Avec dans son couffin une quinzaine de petits bouquets mais bien plus encore, dans son couffin des pétales de jasmins dorment dans une feuille humide de KARMOUS( feuille de figues). L’ensemble attaché par un brin de pin.
Le succès de sa fleur ne se fait pas attendre.
Les passants en redemandent et ainsi tous les soirs à la tombée de la nuit, il rentre chez lui le couffin vide.
Mais le succès ne va pas lui sourire longtemps pour la bonne raison, que d’autres agriculteurs, ses voisins vont s’emparer de sa création.
Si Anouar Meddani reste dans les annales tunisiennes comme celui qui fut le premier fabricant du bouquet de jasmin, celui qui embaume encore aujourd’hui l’air de la Tunisie.
Et qui donna son nom à une révolution qui a tout chamboule.
LA SYNAGUOGUE DE YACCO.
Pièces jointes:
CONTES ET LEGENDES DE TUNISIE PAR ALBERT S. SEPTEMBRE 2014.
(Les dates et les années qui situent ces événements ne sont pas importantes, on ne connait pas la date de Naissance de Zeus et des autres D ieux et pourtant la mythologie en parle.)
Un droit d’ainesse fut vendu pour un plat de lentilles, la bible nous l’apprend. Sans doute qu’à cette époque les BIJILOUCHS (petits pois ou jelbena) n’existaient pas.
Par un jour rigoureux d’hiver en 1915, Chedli Bou Hassira, un jeune désœuvré , les algériens diront un HISTISTE ( celui qui tient le mur avec son dos) mendie.
Passe devant lui, un portefaix portant un sac de pois chiches. Qqs grains s’échappent de son sac de jute et Chedli ramasse une poignée qu’il met dans la poche de son seroual.
Il rentre chez lui et affamé comme il est, il les fait bouillir dans une casserole crasseuse. Il en ressent un bien intérieur d’autant plus qu’il met dedans qqs morceaux de pain rassis.
Le bouillon est fade mais qu’importe, son estomac est rassasié.
Le lendemain matin, idem, le même portefaix juif passe et essaime ses pois chiches derrière lui.
Chedli aux aguets, le suit et comme la veille, ce n’est plus une poignée mais trois bonnes poignées qu’il récolte.
Son diner est encore une fois assuré.
Le surlendemain, même scénario et là il lui vient une idée géniale. Il se plante dans son petit coin habituel, devant le marché de la Hafsia, allume un petit feu, pose sa casserole sur le feu. S’étant privé la veille de son diner de pois chiche, il fait bouillir sa matière au vu et au su de tout le monde.
Sa bouillie est prête et là il harangue la foule par son cri ‘…E’li bred, homsi i sekhen… ! Celui qui sent froid, mes pois chiches le réchaufferont…. !’
Il sert son premier client dans une petite timbale en bois. A consommer sur place. Un sceau d’eau lui sert d’évier.
Ce jour là, notre ingénieux Chedli écoule une dizaine de petits bols pour la coquette somme de 5 sourdis.
Au lieu d’attendre, le sac troué, il se rend au souk des Attarine et achète trois kilos de cette denrée.
Au bout d’une semaine, son petit commerce sur rue se fait connaitre. Pour mieux épicer son breuvage, il rajoute un peu d’huile, de l’harissa pour ceux qui le demandent, et une pincée de Hraouar( Cumin, épice).
Le gout de sa mixture s’en trouve relevé à la grande joie de ses clients. Quelques croutons secs et voilà son bol prendre de la valeur.
Sa position agenouillée le fatigue, il pense à fabriquer de ses propres mains, une BAROUITA( une petite charrette) et plus tard, sa brouette devient une petit stand, une vitrine ambulante munie de 4 roues qui supporte marmite et bols en bois.
Ses premiers clients sont juifs et ils se délectent de ce bol bien chaud tous les matins, car notre homme ne rechigne pas à ouvrir son petit commerce, tôt le matin.
Deux mois plus tard, un œuf à la coque apparait au dessus de ces homs et son cri a changé ‘…E’li hab i lebleb, EL LEBLABI ( Et celui qui veut se piquer la langue, LE LEBLABI)
Si Chedli, ouvre sa première échoppe place BAB SOUIKA en 1943.
Les allemands durant l’occupation y gouteront aussi.
Sa fortune est faite grâce à son invention.
Pour une fois un arabe musulman tunisien a crée une potion magique.
Si vous passez par la Haffsia, vous lirez une plaque commémorative
‘…Ici est né le LABLABI par SI CHEDLI BOU HARISSA en l’an 1915. Paix à son âme et à ses pois chiches.
CONTES ET LEGENDES DE TUNISIE PAR ALBERT S. SEPTEMBRE 2014.
(Les dates et les années qui situent ces événements ne sont pas importantes, on ne connait pas la date de Naissance de Zeus et des autres D ieux et pourtant la mythologie en parle.)
Naissance d’une petite pâte.
Zaira, à l’inverse des créateurs et créatrices du casse-croute tunisien, Banoun, de Maïra pour sa debla, de Bouscara pour sa melha ou bniné, De Bou Hassira pour son LEBLABI etc… qui leur a permis de sortir de la misère ne mourra pas riche comme vous allez le lire.
Assise devant sa fenêtre qui donne sur cour, Zaïra, après avoir pétri sa pâte pour fabriquer son pain du shabbat, voit sa fille âgée de 5 ans gambader sur le sol carrelé et ébréché de ce qu’on peut appelait le salon, à l’époque beit el ftour, la salle à manger puisque son logis comptait que deux pièces et un patio. Plus une petite cuisine.
‘…Yé mââ…’ Lui dit sa fille….’…Aâméli hajé béch nel’yab…. !’
‘..Maman, fais- moi quelque chose pour distraire mon ennui… !’
Zaïra, pour satisfaire l’envie de sa fille lui façonne des petites boules de pâtes qu’elle jette devant elle. La petite, assise sur le sol, s’empare des qqs petites pâtes que sa maman lui lance à la volée. La petite s’en saisit pour leur donner une petite forme allongée entre ses paumes.
‘…Loucen tkha’liém i chihou, tnej’em telyab biyem ghadoua… ! Ou tet’ââlem lah’cheb…!’’
(Si tu les laisse sécher, tu pourras demain apprendre à compter, et je t’y aiderai… !’)
La petite fille obéit et le lendemain matin, Joulie en compagnie de sa maman apprend à compter jusqu’à 10 les petites pâtes séchées sous le soleil.
Zaïra trouve que sa fille apprend vite grâce à ce système, elle lui fabrique une centaine d’autres le lendemain afin qu’elle apprenne à calculer encore plus loin mais là une idée lui vient à l’esprit.
‘…El bereh yé benti… ! Hlamt é’li qadda en tayeb’lec el li kââda tel’yeb bi… !’
(…Hier, ma fille j’ai rêvé que je te cuisinais ce à quoi tu joues… !’
Sans perdre de temps, Zaïra respectant son rêve faire cuire dans une grande casserole un demi- kilo de petites pâtes de formes oblongues, qu’elle laisse séchée au soleil sous l’œil de sa voisine Houita.
Cette dernière découvre au pas de la ‘bitta’ de sa voisine, un tamis sur lequel sont parsemées ces petites formes. Elle ne dit rien mais surveille Zaïra.
Après le séchage de ces petites pâtes, décide d’en faire un bouillon en y ajoutant des lentilles pour mieux coaguler sa fabrication et y rajoute une demi-tomate et un piment doux.
Houita, la voisine suit la manœuvre de loin et surtout note ce qu’elle voit. Elle copie la recette de sa voisine.
Après une heure de cuisson, Zaïra obtient une mixture épaisse. Elle fait gouter à sa fille sa création. Cette dernière lèche son plat.
‘…Ka’déch bnin el HLELEM é’dè…. ! Comme il est bon ce plat maman… !’
Le mot de HLELEM est donc sorti de la bouche de la petite en rapport avec le mot A’HLEM….Rêve.
Le plat de rêve est né.
Zaïra fait gouter son plat à sa voisine, celle là le trouve très appétissant et d’un gout exquis.
Le mari de Houita (tebekh- gargottier) surpris par l’originalité de ce plat décide de le commercialiser dans sa gargote à l’insu de sa voisine.
Zaïra voulant aussi le commercialiser, se rend donc dans l’échoppe de Chouilem avec son plat bien chaud de HLELEM relevé avec un morceau de merguez.
‘…Ye Chouilem, jeb’tlec shan mta’kif, loucen thab en’ji en tayeblec el LAHLEM fél coujiné ou netcher’kou…Fil biye… !’
(‘………………..je t’apporte un plat délicieux, si tu veux je viens dans ta cuisine pour le servir et nous partagerons ce que nous vendrons… !’
‘…Ye Zâira, él shan mta’yac marrouf… !’ Lui répond-il d’un air goguenard… !’
Zaïra déçue s’en retourne avec son plat invendable.
Qqs années plus tard, Zaïra avant de clore les yeux, et dans un dernier souffle alors que sa voisine est à son chevet dira…
‘…Yé okhti e’li tâ’yeb’tou chubéli béch en teg’ne bi mellé âin chefet’ni … !’
(‘..Ma sœur, j’ai cru devenir riche avec ce que j’ai cuisiné mais un œil m’a surpris… !’)
Elle s’éteint dans les bras de celle qui a contribué à l’espionner.
Grâce à la création de Zaïra, Houité et Chouilém eurent des jours heureux.
Nous étions en 1948. Année de naissance des H’lalém.
CONTES ET LÉGENDES DE TUNISIE PAR ALBERT S. SEPTEMBRE 2014.
(Les dates et les années qui situent ces événements ne sont pas importantes, on ne connait pas la date de Naissance de Zeus et des autres D ieux et pourtant la mythologie en parle.)
Personne ne l’attendait et pourtant elle est née d’une façon très bizarre, presque miraculeuse si le hasard n’en était pas mêlé.
Hnina dans sa coujina bien étroite laisse tomber une petite quiche de pâte pétrie.
Elle se penche pour le relever et par inattention, son ‘tmac’ (chaussure plate) vient écraser sa rondeur plaquée au sol.
Elle lève son pied et là elle voit une petite forme triangulaire. Presque trapézoïdale. Elle la ramasse avec précaution la remet sur son bâtit en faïence et essaye de l’étirer par ses extrémités, hélas la boule trop petite se déchire.
Elle recommence en pétrissant cette fois çi trois quiches de pâtes ensemble et là, la forme devient plus grande, elle étire à droite à gauche les extrémités de sa pâte et voilà qu’elle a devant elle, une feuille bien mince, ayant la même forme géométrique que sa première tentative.
Elle a l’idée de repliée l’un des coté, le sommet, vers le centre de sa figure, elle la fait frire et obtient une feuille dorée bien cuite, bien dorée.
Le craquant lui plait. Elle réfléchit encore. Une idée lui vient à l esprit, elle rajoute un œuf au centre de ce qui sera appelé plus tard LA BREIKH A L ŒUF. Pour mieux relever l’ensemble, elle rajoute un hachis d’oignons et de persil.
L’ensemble frit est délicieux.
Pour faire connaitre sa trouvaille, elle pend au linteau de sa porte qui donne sur sa petite ruelle de la Hara, un squelette de sa BREIKA qui se balance au gré du courant d’air.
Intrigués, les voisins, demandent à gouter cette forme.
En moins d’une semaine, aidée par ses enfants, Hnina ne sait plus où donner de la tête, sa création fait fureur.
Tout le quartier veut sa breikha. Même les GRENES (livournais) veulent y gouter.
Son mari Khlifa devant le succès de cette pièce, il ouvrira en 1949, une échoppe à la Goulette. Son enseigne portera ‘…CHEZ KHLIFA…LE ROI DES BREIKS… !’
Plus tard, du thon et des câpres viendront s’ajouter à l’oignon et au persil au centre de sa feuille crue puis frite.
Elle sera mondialement connue à travers le monde.
LES ENQUÊTES DU DIVISIONNAIRE BOULAKIA.
LA PIERRE ASSASSINE.
Un beau matin du mois d’août d’une certaine année, sur l’un des flancs de la muraille du fort Charles le Quint, situé à l'entrée de la Goulette, un promeneur aperçoit, un homme allongé et inerte.
De sa tête coule un grand filet de sang. L’homme connu pour être un buveur invétéré se nomme MESSAOUD. Il est fiché par les services de police pour diverses beuveries, tapages nocturnes etc....
La victime est allongée sur le ventre, les bras en croix.
Près de lui, une pierre ensanglantée porte des traces de sang.
La police conclut qu’il a été victime d’un meurtre. Elle fouille ses poches et trouve une centaine de francs. Le mobile du vol est écarté et la police pense à un crime crapuleux.
Le DIV Boulakia est sur l’affaire.
Le meilleur ami de Messaoued est un certain Jilani, un jeune désœuvré mal entendant et muet.
On a vite fait de le retrouver du côté du port, assis et prostré.
Les relèves sur la pierre portent les empreintes de ses mains. Le jeune homme placé en garde à vue fait des pieds et des mains pour nier les faits. Il prétend qu’il n’y est pour rien dans ‘ce meurtre’. Les enquêteurs ne sont pas satisfaits car tout prouve qu’il est bien l’auteur des faits qu’on lui reproche. Une dispute qui a mal tourné.
Le jeune homme se fait mal comprendre, il n’a jamais étudié l’écriture braille et mieux encore les signes.
Durant les heures de garde à vue, le jeune homme crie son innocence. Il avoue qu’il était bien avec lui le soir du drame et qu’ils avaient bu plus que de mesure.
L’homme est incarcéré en attendant que le juge lui signifie sa mise en examen.
Lors de la reconstitution du crime, le jeune Jilani ne se rappelle plus de rien et se montre si maladroit qu’il jette un trouble parmi l’assistance judiciaire et la police. Les enquêteurs en viennent même à lui souffler les gestes à faire et l’autre obéit à l’aveuglette. On lui met une pierre dans la main mais l’autre frappe n’importe où. Il essaye de fuir.
Le Divisionnaire Boulakia devant tant d’incohérences décide de retourner sur place, sur les lieux du ‘crime’. Sans doute qu’un détail lui a échappé.
Il est en bas de la grande muraille et lève les yeux sur ces pierres couleur rouille.
Il monte les escaliers intérieurs puis se penche par l’une des meurtrières du fort CHARLES LE QUINT et là son regard est attiré par une petite excavation.
Le lendemain, accompagné par ses collègues de la crime, et aussi d’une grande échelle de pompiers, ses coéquipiers le regarde incruster la fameuse pierre meurtrière dans cette petite excavation vue la veille. Elle s’adapte parfaitement.
Il redescend …
‘…Messieurs ce meurtre n’en est pas un, c’est un accident, cette pierre s’est détachée d’elle-même au moment où la victime passait sous la muraille, quant aux empreintes laissées sur la pierre, le jeune Jilani s’en est bien saisi mais il n’a jamais frappé son ami. Pris de panique, et ne sachant que faire, il s’est enfui… ! Il nous a bien expliqué sa fuite en laissant la pierre sur place lors de la reconstitution… ! Mais nous avons tout fait pour lui faire porter le chapeau… !’
Le jour noir.
Il y a des matins
Que je n’oublie pas
Bien que ce matin là
Fut loin de moi.
Je fus témoin de ce matin
Devant la télé, je crus
A un film de science fiction.
Des cris sortaient de mon écran
Et les fumées dans mes poumons
M’étouffaient.
Un grand brouillard
De poussière noire
Envahissait mon salon.
A n’en plus finir
Il m’aveuglait.
Mon visage était noir de suie
Comme seuls les visages
Des mineurs de fond l’ont.
Blancs et noirs couraient
Sur la grande avenue,
Poursuivis par des colonnes
De poussière qui tachaient le ciel bleu
De cette belle journée d’un été indien.
De ce Mardi 11 Septembre 2001.
Paix aux âmes innocentes
D’une tragédie qui ne s’oublie pas.
[size=large [color=#3300CC][center]LA PESTE ET LE CHOLÉRA.
Le Roi Typhus
Sur son trône assis
En son royaume
Sceptre en main
Convoque ses lieutenants
Peste et Choléra.
‘…Vous n’en faites pas assez… !
Leur dit en haussant le ton
Vous reculez de partout
Nos terres sont conquises… !’
La Peste courbe l’échine.
Le Choléra se couvre la face.
Le premier mugit
L’autre maugréait.
Ils promettent au Roi
De reconquérir campagnes et villes.
Hélas pour eux défaites sur défaites
Le grand Sire les bannit de son royaume.
La Peste et le Choléra ont pris d’autres visages.
Voilés et enturbannés de noir, brandissant
Calicots et bannières, fusils en bandoulière
Oriflammes aux vents, imprimés de paroles d’Allah
Ils parcourent les déserts de la Mésopotamie
Semant effroi et terreur.
A L’horizon se profile la grande croisade
Elle part en guerre contre ceux qui proclament
L’occident impur, mécréant, vil et infidèle.
Qu’une mauvaise épidémie se propage
D’Est vers l’Ouest et voilà l’Univers tout entier relever le défi.[/center]
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