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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 décembre 2015, 04:16
Qu’ils aboient autant que cela se peut…
Les actes sont lourds à qui le veut.
Qu’ils brament vers le ciel obscur…
Le silence sera leur tombe bien dure.
Qui brandit l’épée comme étendard
Trouvera le soc d’acier plus tard.
Qu’un million d’bras menaçants s’élèvent
Un seul suffira pour briser leur rêve.
D’un DEACH enivré, comme le fut Attila..
Les huns ont disparu dans l’au-delà…
Les autres ont fini dans les steppes..
Où dans les sables qui empestent
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 décembre 2015, 12:12
L’OUTSIDER…OUT….

Mr_Germain, chroniqueur au journal la BREITOUNIA AND C° tiré à un seul exemplaire… traine sur le quai ST MARTIN qd dans l’obscurité il remarque une silhouette avachie.

Il s’en approche….

‘…Vous Madame la MARINE, à cette heure là, mais vous sanglotez Madame LE PEN… ?’
‘…Je suis effondrée, accablée, meurtrie, blessée au plus profond de mon âme, mais qui l’aurait cru…. !’
‘…En attendant séchez vos larmes sinon vous allez provoquer une crue… !’
‘… Vous vous imaginez, moi qui me voyait dans les 22 régions…. !’
‘…13 pardon…. !’
‘…Ah bon, comment cela 13, je ne suis pas, au courant…. ! Bref, il y a une semaine un raz de marée pour mon parti est là que vois-je…RIEN..RIEN pas même une portion de région comme lot de consolation, je vous le dis Mr GERMAIN, ils se sont tous ligués
Contre moi… !
‘…Revoir LA LIGUE DES RATS par la Fontaine… !
‘…JAMAIS…JAMAIS je n’aurai imaginé une telle déroute, enfin quoi les français seraient des traitres…. ? Me faire cela à moi, moi qui leur ai promis MONTS ET MERVEILLES…. !’
‘…Que comptez vous faire…. ?’
‘..Me plaindre, gémir, contestez ce vote à la COUR DES DROITS DE L HOMME A LA HAYE, j’ai mes entrées là bas, informer le CONSEIL CONSTITUTIONNEL…mais où va t’on, où sont passés mes 50%... ? MES FEN IASSES…. !’

‘…Peut être dans la ville de TRAPPES… !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 décembre 2015, 12:30
Jouer….

Jouer avec les mots…
Renverser les mots.
Culbuter les mots.
Basculer les mots.
Fleurir les mots.
Relever les mots.
Décorer les mots.
Réduire les mots.
Écrémer les mots.
Embrasser les mots.
Enlacer les mots…
Censurer les mots.
Chanter les mots.
Tresser, natter, nouer, dénouer, alléger….
Et j’en passe sur les mots…
Qui débutent par un mot
Pour finir par un mot.
Rien que des mots…
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 décembre 2015, 13:51
Il fut un temps …LE SQUARE DE LA GOULETTE.

C’était à l’époque des français.

La municipalité de la Goulette régie par des français en ce temps là, décide de bâtir ce qui allait s’appeler le SQUARE de la place AHMED BEY. Il était situé coté Goulette neuve, à l’intersection de l’avenue FRANKLIN ROOSEVELT ET DE L’AVENUE PAUL DOUMER ( puis HABIB BOURGUIBA.).

Ce bâti était surmonté par 8 petits bâtis ceinturés entre eux par des tubes en fer ( voir photo en arrière plan) et pour accéder à l’endroit central, il fallait monter qqs marches. En face le grand café LE LUCULUS.

C’est durant la période estivale que ce square prenait sa véritable dimension, fréquenté surtout par des familles françaises, des italiennes, maltaises et juives, il faisait le bonheur des goulettois et des tunisois.

L’ensemble était souvent décoré par des flonflons et un orchestre en costume blanc donnait la mesure en jouant souvent des airs de l’époque. Il n’y avait pas de piste donc les danseurs évoluaient au pied du square, bcp de jeunes gens et de jeunes filles en jupe, s’adonnaient à leurs danses favorites sous l’œil inquisiteur de leurs parents.

Certains d’entre eux ouvraient leur chaise longue pour mieux apprécier l’air du temps.

L’ambiance était chaleureuse et bon enfant. Le point d’orgue était la sortie de la MADONNE.

Où la foule si dense aimait à terminer cette fête dans ce lieu.
Tous les soirs, il y avait bal… et c’était le seul endroit animé de la ville durant cette période d’autant plus que deux restaurants, pas loin de l’endroit, tenaient la dragée haute, celui de BICHI de KAHLOUN et MONTE CARLO.

Le marchand de BRIKS Khlifa n’était pas loin. Le marchand de granit était à deux pas du square tout comme le marchand de beignets. On trouvait aussi des vendeurs ambulants de sucreries, caramels, dragées, amandes caramélisées, barbes à papas….Etc…

C’était un petit KIKAR avant l’heure.


Pièces jointes:
SQUARE.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 décembre 2015, 11:01
33 min ·

La colère du Général

ou

La diatribe du grand Charles

La scène se passe au paradis :

Sur un petit nuage Yvonne tricote, assise sur un pliant.

Elle voit arriver le général, titubant, la mine défaite, prêt à défaillir.

Après quelques pas, il s’effondre à ses côtés dans un fauteuil (ou un transat)

Yvonne :

Depuis que de Saint Pierre vous eûtes permission

De retourner sur Terre ausculter la Nation

Sur ce petit pliant j’attends votre venue...

Mais je lis dans vos yeux une déconvenue !

Parlez-moi sans tarder de celle qui toujours

Fut jadis avec moi l’objet de vos amours...

Le général :

Vous voulez dire France à qui j’ai voué ma vie,

Ne cachons point son nom ! Je vous sais gré, Mamie

(Malgré les embarras, les peines, les tracas

Qu’elle a pu vous donner et dont je fais grand cas !)

Pendant aussi longtemps de l’avoir tolérée.

Yvonne :

Eh bien ?

Le général :

Eh bien Madame, elle est défigurée !

Yvonne :

Charles, je compatis, c’est une peine extrême

De voir les traits meurtris d’une femme qu’on aime

Elle a vieilli sans doute...

Le général :

Oh, ce n’est pas cela !

Il m’en faudrait bien plus pour être en cet état.

Je ne m’attendais pas à la revoir pucelle !...

Mais on peut décliner… sans cesser d’être belle !

Si le corps en hiver n’est plus à son printemps

L’âme de l’être aimé sait résister au temps !

Yvonne :

C’est donc son âme ?

Le général :

Hélas ! Si je n’étais au ciel

Près de vous, à l’abri des chocs existentiels

Ce que j’ai vu m’aurait donné le coup de grâce !

Yvonne :

Mais qu’avez vous donc vu ? Vos silences me glacent !

Le général :

France, mère des Arts, des Armes et des Lois...

Ô Dieu, l’étrange peine ! Et quel affreux émoi !

Quelle désillusion, quelle désespérance,

De revoir sa maitresse en telle déshérence !

Yvonne :

Mais encore, précisez… je reste sur ma faim !

Vous me turlupinez ! Qu’avez-vous vu enfin ?

Le général :

J’ai vu, j’ai vu, Oh ciel ! J’ai vu... Comment vous dire...

Comment bien s’exprimer quand on a vu le pire ?

J’ai vu le Titanic s’abîmer dans les flots

Et son grand timonier repeindre les hublots !

J’ai vu un président, la cravate en goguette,

L’air niais, regard flou et la mine défaite,

Un casque sur le chef, juché sur un scooter !

(On avait dû lui dire : il faut sortir couvert !)

Vous voyez le tableau ! Oh, madame, j’ai honte

De certifier pour vrai tout ce que je raconte !

C’est la chienlit, vous dis-je et pas qu’en les faubourgs !

Comme ce fut le cas quand nous jouissions du jour

Mais dans le Saint des Saints, au cœur de l’Etat même

Où tout devrait baigner dans un accord extrême.

J’ai vu des gouvernants qui ne gouvernent rien…

Et un peuple hébété les traiter de vauriens !

J’ai vu des ministrons se tirer dans les pattes

Plus diviser entre eux que ne sont les Carpates !

J’ai vu, comme jadis, tous ces «politichiens»

Se disputer leur os, hargneux comme des chiens.

J’ai vu dans la maison où j’ai régné dix ans

Un orchestre amateur gratter ses instruments

Dans la cacophonie ! Et dans ce grand bazar

Le moindre palotin se prendre pour César :

L’un fraîchement nommé, jouant les petits saints,

S’exonérer d’impôts et trouver ça très bien !

L’autre, obscur conseiller, quérir à son de trompe

Un larbin stipendié pour lui cirer les pompes !

Geste surréaliste au temps qui fut le mien !

Mais j’allais oublier, et là, tenez vous bien !

Pour couronner le tout, j’ai vu, (serrez les cuisses !)

Le gardien du budget planquer son fric en Suisse !

Yvonne :

N’êtes-vous point sévère avec ces jeunes gens

Tout fiers d’avoir acquis un certain entregent ?

Ces nouveaux Rastignac jadis vous faisaient rire

Et ne vous mettaient pas dans une telle ire !

Nous connûmes souvent et du temps de nos rois

Nombre de grands coquins qui s’exemptaient des lois

Et même pour certains sombraient dans la débauche !

Le général :

Mais aucun de ceux-là ne se disait de gauche !

Alors que ces pignoufs, sinistres polissons,

Se pavanent le jour en donnant des leçons !

Je me suis renseigné sur l’histoire récente

Pour comprendre un peu mieux ces façons indécentes,

Et qu’ai-je appris Grand Dieu ?... Mille calamités

Sur un gouvernement qui semble tout rater !

Depuis plus de deux ans, on s’agite, on spécule !

Ce qu’on avance un jour, ensuite on le recule,

Dans un rythme effréné qui donne le tournis…

Ça n’est plus du tango, c’est danse de Saint Guy !

Le peuple abasourdi par ces folles pratiques

Ne voit pour l’avenir que funestes musiques !

Il s’agite à son tour, ployant sous les impôts,

Résiste à tout diktat, discute à tout propos,

Tire à hue et à dia et renverse la table !

Yvonne :

Un peuple ingouverné devient ingouvernable !

Le général :

Je confirme et j’illustre, écoutez bien ceci,

C’est un tableau d’en bas que je vous fais ici :

A-t’on pris décision dans les formes légales

Que l’on voit illico se former des cabales !

L’un met un bonnet rouge et l’autre un bonnet vert

En prétendant agir au nom de l’Univers !

Quelques illuminés ou quelques fous furieux

Hurlent en vomissant des slogans injurieux,

Pillent les magasins, éructent, gesticulent,

Cassent trois abribus !... Et le pouvoir recule !!!

Yvonne :

Mais que fait la Police et que font les Gendarmes ?

Le général :

Le moins possible hélas ! Ils ont du vague à l’arme !

Car si par aventure on coffre un malfaisant

C’est la Garde des Sceaux qui porte les croissants !

Les socialos naïfs rêvent dans les nuages,

Se bercent d’illusions dans leurs lits d’enfants sages !

Confrontés au réel, ancrés dans le déni,

Ils sont tout étonnés quand ils tombent du nid !

Les jeunes snobinards, que bobos on appelle,

Vitupèrent la droite en faisant bien pis qu’elle !

Les tribuns de la plèbe agitent leurs grelots :

L’un veut saigner Neuilly pour nourrir le prolo,

L’autre clame à grands cris qu’il faudrait tout secouer

En virant les négros, les bicots, les niaquoués !

Et les deux réunis proposent des programmes

Qui traduisent à plat leur encéphalogramme.

Yvonne :

Mais où sont les anciens ? Gaullistes et Cocos !

Qui, eux, savaient pousser de grands cocoricos !

Le général :

Leur QG moscovite ayant pété les câbles,

Les Cocos d’autrefois sont quasi introuvables !

Yvonne :

Bonne nouvelle, au gué ! Tout espoir n’est pas mort !

Souvenez-vous du temps où ils étaient si forts !

Plus de Rouges enfin, en travers de la route !

Mais la race est teigneuse... il en reste, sans doute ?

Le général :

Oui, vous avez raison, ce sont de grands pervers...

Les derniers survivants se font repeindre en vert !

Quant à nos vieux amis gaullistes de baptême,

On fleurit leur logis, avec des chrysanthèmes...

C’est leurs petits-neveux qui piaillent à présent,

Et se bouffent le nez pour occuper leur temps !

L’un d’eux, le plus remuant, habile en artifices

Se débat aujourd’hui dans les Cours de Justice.

Je crains pour mon malheur, avoir œuvré en vain,

Mon costume est trop grand pour habiller ces nains !

Yvonne :

Oubliez tout ceci, laissons la politique

Qui vous fait enrager et tourner en bourrique.

Parlons d’autres sujets plus gais et plus légers,

Des lieux que j’ai connus... Paris a-t’il changé ?

Le général : (redevenant plus calme)

Heureusement, pas trop. On reconnait la ville,

J’ai pu me promener jusqu’à St Louis en l’île.

Pompidou, un peu snob, pour marquer son séjour,

Fit une usine à gaz au quartier de Beaubourg.

Giscard n’a rien cassé… c’est déjà quelque chose !

Mitterrand l’a suivi tenant au poing sa rose !

Mais lui, plus mégalo, se croyant pharaon

S’est plu à imiter le roi Toutankhamon.

Il sema pyramide aux parterres du Louvre,

C’est l’Egypte à présent qu’en ces lieux on découvre !

Chirac, plus primitif, a voulu, quai Branly,

Honorer les Dogons, les Peuls, les Chamboulis

À leur art, dit premier, il a su rendre hommage,

Le monument s’efface au milieu des feuillages...

Je n’ai pas retrouvé les halles de Baltard

À leur place un chantier avait pris du retard.

Et quant à l’Élysée où vous fûtes naguère,

Ce n’est plus un palais… c’est une garçonnière !

J’ai même cru comprendre, en lisant leurs canards,

Que peu s’en est fallu qu’il fût un lupanar !

Yvonne :

Un lupanar ! Grands Dieux, comment-est ce possible ?

Vous me faites plonger dans un monde indicible,

Je ne puis y songer sans trembler de dégoût,

Notre chambre à coucher annexe au «one two two !»

Le général : (qui s’échauffera progressivement)

Oui, les mœurs d’aujourd’hui connaissent quelque audace,

La contrainte est bannie et la honte fugace !

Ce qu’on cachait jadis, on l’étale à présent,

L’inverti manifeste, et la lesbienne autant !

On divorce partout : mariage... anachronique !

Sauf pour certains homos qui, eux, le revendiquent !

La déviance est très mode et ne fait plus horreur,

On l’exhibe à tout vent, mieux que Légion d’Honneur :

Le travelo s’affiche, et le camé ne cesse

De réclamer sa dose au frais de la princesse !

Le moindre hurluberlu fait son intéressant,

Quitte à montrer son cul au regard des passants !...

À quand le zoophile, à quand le coprophage ?

Yvonne :

Du calme, mon ami, modérez cet orage !

Le général :

Mais, mon cœur, laissez-moi m’expliquer plus avant,

Et vous aurez la clé de cet emportement.

Si vous aviez pu voir, même de votre rive,

Ce qu’il m’est advenu juste avant que j’arrive,

Vous auriez, c’est bien sûr, eut le souffle coupé !

Je reprends mon discours, où je l’avais laissé :

Ayant à satiété subi les psychodrames

Des gauchos, des fachos et de tous ceux qui brament,

Avant de repartir, j’ai voulu, bon époux,

Me rendre chez Chaumet vous choisir un bijou

Sur la place Vendôme. Au pied de la colonne,

Que vis-je alors, Madame ? En cent, je vous le donne !

Le sommet, m’a-t-on dit, de l’art contemporain :

Un enculoir géant en guise de sapin !

Il m’a fallu trouver le salut dans la fuite

Pour ne pas m’exposer au viol d’un sodomite !

Afin qu’il me remonte aussitôt chez les miens,

J’ai convoqué presto mon bon ange gardien !

Et c’est ainsi tremblant, et d’horreur et de rage,

Que vous me revoyez en ces nobles parages.

Yvonne :

Calmez-vous ! Les Français autrefois ont fait pis !

Et même en votre temps, vous fûtes déconfit

Par leur acrimonie et par leur inconstance,

N’ont-Ils pas, bien des fois, frôlé la décadence ?

Je me souviens d’un jour où, par eux excédé,

Vous les aviez traités, je crois, de bovidés ?

Le général :

C’est possible, en effet, dans un accès de doute

Où leur grande inertie entravait trop ma route !

Mais, Madame, aujourd’hui, ils ont fait bien plus fort !

Les Français sont des veaux, gouvernés par des porcs !

Yvonne :

Mais vous n’y pouvez rien ! Laissez à Dieu le père

Le soin de réprimer tous ces coléoptères !

C’est ainsi et c’est tout ! Le Français, français né,

Sera toujours paillard et indiscipliné,

Toujours libidineux, frondeur si nécessaire,

Arrogant, belliqueux et même téméraire,

Et cela en dépit de centaines de lois,

Car s’il n’est plus gaulliste… il demeure gaulois !

Le général : (se levant, plus détendu)

Oui, vous avez raison, j’ai tort, je m’obnubile

Et ne fais rien de mieux que m’échauffer la bile,

Laissons aux successeurs ce monde convulsif...

Et allons chez Malraux, prendre l’apéritif !

Ils sortent
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 décembre 2015, 09:08
CANARDS….

A choisir entre deux canards,
Je préfère l’Enchaîné.
De ce dernier, j’en ai fait
Ma bible de chevet…
Du second, rien de confits
Moins encore en Laquais.

Le Mal chaussé.

L’Eider, bien français, tapi dans l’ombre
Ne rate rien des affaires sombres.
Connu pour ne pas manquer d’air,
Le volatile de la mare,
Fait de l’affaire NANAR
Sa feuille de batavia.
L’artiste, l’acteur, l’ancien ministre,
L’ancien chanteur, l’ancien dirigeant
Le comédien s’affiche presque en SDF.
L’homme, aux multiples facettes, désigné,
Jure ses grands Dieux qu’il est ruiné.
Il prend l’écran à témoin, le bon peuple
Des assistés, vit dans son château peinard
Ruminant son désespoir Le Nanar.
J’espère au moins qu’il a gardé une paire d’Adidas
Pour ses misérables vieux jours, ou alors une série de NIKES
Pour mieux affronter le froid et le gel qui l’attend.

Moralité.

On dit souvent ‘Que le cordonnier est le plus mal chaussé.’
Ne vous fiez pas aux ‘nanardises’, le CANARD est là
Pour ‘Canarder’ le croque- mitaine.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 décembre 2015, 12:11
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tout village a sa place, celle qu’on appelle LA PLACE DU VILLAGE.

Là où se rencontre les forains de passage, les troubadours, les trouvères,
Parfois des gens nobles, des lanceurs de feu, des dompteurs de serpents,
Des saltimbanques, des pickpockets etc….

La place du village c est un attrait, elle agit comme un aimant sur tout l’environnement qui borde le village. C’est là qu’on apprend qu’un tel est mort, qu’un enfant est né, les scandales etc…

Une place à la Goulette, je n’en connais pas, j’ai connu un marché, pas de charmeurs de serpents, un chasseur de serpent oui…CHARLINO, un pêcheur reconverti en chasseur oui GILBERT CALDERA alias Gilou…des cracheurs de feu … ? Nenni, juste de ‘MOLLARDS’ ...Des mangeures de poulpes, de calamars, de bigeaurnaux, d'huitres, vous les verrez sur le mur de mon frère.... Des trouvères, non personne n’avait de viole, des joueurs de PIPEAU, oui du Pipo, des danseurs de rue, des saltimbanques que nenni encore, des dégazats, yes, des jongleurs non, mais par contre des jongleurs dans l’ironie, e’ye nââm, des dresseurs de singes niet, mais des amateurs d’oiseaux DA…SI HAMADI HAMAMI…Des joueurs de ballons alors là mes amis, en grand nombre….Des nageurs… ? Des cariocas … ?

Oui ILS ELLES MERITAIENT TOUTE LEUR PLACE DANS CETTE GRANDE PLACE QUE FUT LA GOULETTE
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 décembre 2015, 13:47
On dit souvent que la beauté
Ne se mange pas en salade.
Bcp d’hommes préfèrent le caractère
Chez une femme…El fal…
Fal i habeq fal i qariq…
Un caractère se fait aimer
Alors qu’un autre te dégoûte.
Mais devant un fait accompli
Devant ce que D ieu donne comme sublime
Comme beau à voir n’est ce pas là
Un don du ciel dont nous nous régalons
Sans aller chercher plus loin.
Une beauté racée, divine, à l’image de A chem…
Une belle juive du pays du miel et du lait…
Que l’on dit, n’apporte t’elle pas en nous
Un sentiment de quiétude, de repos… ???
Je lui souhaite tout le bonheur du monde.

Pièces jointes:
SOLDATE.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2015, 01:57
L’empreinte des anciens.

Un village tient sa renommée, non seulement par ses sites anciens (nous avons eu notre Fort CHARLES LE QUINT) par son mobilier urbain, mais par sa diversité surtout.

Ses rues étroites et si pittoresques, voir la PICOLLA CHICHILIA, un petit village aux murs vétustes, lézardés, copie conforme d’un village sicilien, qui loin d’avoir été réhabilité, tout comme le bratel et L’oukala, a eu le privilège de disparaitre, signe du temps moderne que l’on dit au profit d’intérêts financiers. Et ce canal nord transformé en route alors qu’il aurait pu être une grande promenade avec des balancelles réhabilitées pour des promenades en mer pour touristes.

L’empreinte des anciens, qui sans eux, nous les jeunes d’autrefois, n’aurions rien appris alors qu’ils étaient pour la plupart presque illettrés mais maitres dans l’art du tméniq, du tfedliq….Un simple mot de leur part faisait rire 100 personnes et tout le quartier.

Du respect, ils en faisaient fi, ils leur étaient permis de presque tout dire sans que personne n’y trouve objection.

Du mensonge de la confidence dans l’oreille d’un curé, ils avaient tous tendance à mentir…quant à nous, les juifs nous avons échappé à la confidence…Et du rabbin nous en riions.

Les qqs musulmans qui travaillaient avec les juifs ou les italiens ont appris notre façon de penser et de réagir, une conversion sans contrainte dans notre mode de vie.

Ce fut que bien plus tard, après l’immigration que les vieux musulmans ont compris l’héritage qu’ils ont perdu.

C’est par ces anciens que la Goulette vivait avant de nous passer le témoin.

Qu’un Cotchi Lellouche ressemble à son papa dans son langage ne m’étonne point.

Qu’un Sidney use d’un langage paternel, c’était de bon augure.

Qu’un jeune pense comme son papa goulettois, cela aussi ne m’étonne pas. qu’un Emir Boussofora, point né à la Goulette, devienne un esprit goulettois en quoi cela serait-t-il étonnant…Qu’un Rizzo à 15 ans devienne pêcheur comme son papa et c’est la tradition….Que mille jeunes viennent se coiffer chez Jules le dimanche non pas pour sa belle coiffure mais pour son esprit coquin, là encore rien d’exceptionnel….

En vérité, tous les goulettois aussi charmants qu’ils le fussent tiennent qqe chose de leurs aïeux….

L’esprit d’une grande équipe qui n’a point démérité malgré les séparations que la vie nous a imposées..

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2015, 13:33
Lorsque pour la première fois, j’ai poussé mon courage pour vaincre ma crainte, à l’âge de 14 ans, et au sortir de l’école, je me suis juré d’aller voir ce fameux quartier de la PICCOLLA CHICHILIA.

Un quartier qui était à cent mille lieux de ma maison de la rue PASTEUR.
Maman m’interdisait d’aller plus loin que l’école.

Je me retrouve alors au début de la rue ST CYPRIANO, cette ruelle qui échappait aux rayons du soleil. Après avoir traversé la grande rue Cardinale Lavigerie, avenue ensoleillée, je me trouve prit dans une étroite ruelle bien sombre.

Au dessus de ma tête, des cordes à linge et le linge qui égouttait.

Des seuils de porte donnant sur la rue et des porches qui cachaient
Mille secrets. J’entendais ,sortie des fenêtres grandes ouvertes,
cette langue que j’ai apprise.

Cette longue ruelle pavetée, pas plus de 70 mètres de long sur trois mètres de large ne laissait passer que les charrettes des éboueurs
mais pas de voitures au vu de son étroitesse et surtout à cause des bornes en battis qui interdisaient tout accès aux camions.
Enfin de parcours, je retrouvais le soleil et surtout la grande place…Cette place du dimanche avec son église…

Alors D ieu m’ait apparu et j’ai fui devant ce miracle italien plein de beauté.

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