GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
Lettre ouverte à Penelope Cruz et Javier Bardem
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Tous ceux qui aiment la liberté, la démocratie et l'Etat d'Israël, sont offensés par votre spectacle flagrante d'hypocrisie. Notre respect pour vous est terminé pour toujours. Vous et les autres 100 soi-disant artistes espagnols êtes les dernières personnes sur terre à porter un jugement sur le peuple juif et la définition du génocide.
C'était vos ancêtres qui ont commis l'un des plus grands crimes contre l'humanité il y a 500 ans, massacrer, brûler et l'expulsion de 600.000 Juifs, dans un événement qui est communément reconnu comme le début de la fin de l'empire espagnol, et à partir de laquelle l'Espagne n'a jamais pleinement récupéré.
Vous, M. Bardem et Mme Cruz, avez besoin d'accrocher vos têtes dans la honte et vous éduquer sur la douleur et la souffrance que vos gens ont infligé aux Juifs qui, avec les pogroms de la Russie et de l'Holocauste, les juifs contraints de retourner dans leur ancienne patrie et apporter la renaissance d'Israël.
Vous et vos antisémite gauche devez cesser d'utiliser le mot génocide si gratuitement, parce que quand vous jetez avec cette sorte et désinvolture, vous diminuez ce terme et il perd toute signification.
Vous, Ms.Cruz et M. Bardem, avez besoin de vous rappeler que le génocide est l'extermination de 6 millions de Juifs, ce qui représente un tiers de la population juive mondiale. Le génocide est le massacre de plus d'1 million d'Arméniens par les Turcs, qui maintenant faites le jeu du hamas, et le génocide du massacre de plus de 1 million de personnes au Rwanda, et 1 million au Cambodge.
Le génocide est ce qui a été adoptée par le Grand Proclamation de votre bien-aimée reine Isabelle de 1492, et explicitement réaffirmée et développée dans la charte de votre bien-aimé Hamas.
Le génocide est le massacre de 200.000 personnes en Syrie ces trois dernières années, une tragédie pour que ni vous ni les autres sur la gauche avez déjà une fois soulevé un gémissement de protestation.
Seulement quand il s'agit de Juifs est-il plus facile pour vous d'élever votre voix pour dénigrer une petite nation luttant pour sa survie contre des dizaines de millions d'Arabes dédiés à son destruction et dont le vœu est de tuer tous les Juifs qui vit en elle.
Le jour est proche où il y aura plus de Juifs en Europe, pour être remplacé par des millions de musulmans dans tous les pays de ce continent, y compris l'Espagne.
Vous et vos amis aux idées semblables serez alors joyeux, de voir vos églises converties en mosquées, et votre sociétés obligés de tenir compte de la charia. C'est seulement alors que vous vous rendez compte des conséquences de vos actions.
Dans le même temps, accrochez donc vos têtes aux pics de la honte, pour ce que vous avez exprimé en vos noms et prenez une pause dans le vitriol antisémite, qu'ouvertement et fièrement vous embrassez.
A l'heure des élections de la Turquie "sois disant nouvelle", qui tourne à la dictature, et prépare à nouveau une flottille pour forcer le blocus maritime de Gaza, il devient inadmissible que des citoyens Israéliens s'organisent des vacances dans ce pays, qui est devenu l'ennemi d'Israël.
Qui pourrait répondre ?
Leurs yeux se sont éteints
B’’H
Yom
Tov,
Hier j’ai
assisté à l’enterrement du soldat Liran Edry, au cimetière militaire de Nathanya.
Nous étions
des milliers, combien ? Qu’importe !
C’était
mon premier enterrement militaire, et fasse D. que ce soit le dernier.
Une émotion
où peu pouvaient contenir leurs larmes, une cérémonie déchirante, ce cercueil
qui avançait lentement, précédé d’une vingtaine de soldats dont le pas battait
le bitume, en une sonorité étrange, saccadée, presque assourdissante dans le
silence, et adaptée, je l’ai compris, à ce triste évènement.
Bien sûr
des larmes aussi aux cris déchirants d’une mère , d’une sœur, aux sanglots
dans la voix d’un père récitant le Kaddish, d’un frère qui pleurait son frère,
d’un ami qui perdait son ami.
Et, en
fin de cérémonie, ces tirs d’armes, le dernier salut au soldat,et une odeur de
poudre ;
en mon imaginaire l’encens accompagnant l’âme qui, déchirée, laissait
en bas sa famille pour, à regret, s’élever vers son Eden.
Il lui restait
tant à vivre, tant à réaliser encore…
Leurs yeux se sont éteints
Vous Messieurs
les censeurs, vous les jeteurs de sorts :
Qui croyez-vous
qu’ils soient ces soldats qui sont morts ?
Ils ont
dix-huit, vingt ans, pleins d’amour et de vie
À l’âge
où, bien souvent, ailleurs on se marie.
Dans cette
armée du Peuple, on ne veut pas tuer,
On ne
veut pas mourir, simplement protéger,
Seulement
rassurer les parents, les familles,
Les vieux
ou des bambins qui jouent encore aux billes.
Quand je
vois en photos, leur visage rieur,
Ils n’ont
fait que rêver en un monde meilleur ;
Je peux
vous le jurer, ils n’aimaient pas la guerre,
Et voilà
qu’à présent ils reposent sous terre.
Ce sont
les mots qu’on dit mais, croyez-vous vraiment
Qu’ils
reposent en paix en pensant au tourment
De leurs
proches en pleurs ? Non ! Ils ont laissé un frère,
Une sœur
éperdue, ils aimaient père et mère.
Et voilà
qu’à présent leurs yeux se sont éteints,
Leur sourire
n’est plus, plus jamais les matins,
Le petit
déjeuner, pour certains la prière,
Pour d’autre
aller au sport, s’asseoir sur une pierre.
Si j’ai
pris l’écritoire, osant parler pour eux,
C’est
que je veux crier qu’ils voulaient vivre vieux ;
La mort
les a fauchés ? Non ! Ce sont ceux d’en face
Ces barbares
barbus dont la haine me glace.
Hier j’ai
assisté à ton enterrement ;
Pour toi
Liran Edry, j’y ai fait le serment
Que je
serai la voix de chaque militaire
Tous ceux
morts au combat et que l’autre a fait taire.
Alors vous
les censeurs qu’on nomme bien pensants,
Pourquoi
tant vous grimer ? Vous êtes ces passants
Qui oubliez
qu’ailleurs on tue, on assassine
Par centaines
de mille, et plus même une ligne.
Lundi 4
Août 2014
© Charly
Chalom Lellouche
Ce texte
bien sûr à Liran Edry et à Hadar Goldin, tous deux inhumés hier à 17h, l’un à Nathanya,
l’autre à Kfar Saba, mais également à tous les autres sourires éteints de tous nos
autres soldats
Baroukh Dayan Ha Emeth
La position ambiguë de la Turquie face à l'État islamique
Le Figaro - 11/08/2014
Par Nare HakikatMis
La Turquie, qui aurait facilité l'approvisionnement en armes des djihadistes de l'État islamique en Syrie, doit aujourd'hui afficher une position plus nuancée face à l'offensive du groupe terroriste.
«L'organisation que vous appelez l'État islamique peut être vue comme une structure radicale et terrorisante, mais il y a des Turcs, des Arabes et des Kurdes dedans. Les mécontentements du passé ont provoqué une large réaction. (…) Si les Arabes sunnites n'avaient pas été exclus en Irak, il n'y aurait pas une telle accumulation de colère.» Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu se livrait le 7 août dernier à un exercice difficile pour éviter de condamner ouvertement l'État islamique et de le désigner comme une organisation terroriste. Sa déclaration sur la chaîne NTV, qui a été perçue par certains chroniqueurs comme une tentative de légitimation des djihadistes, révélait le malaise d'Ankara.
Officiellement niées, «les facilités» - pour le passage des frontières ou pour l'approvisionnement en armes - que la Turquie aurait procurées aux groupes opposants, dont les djihadistes de l'État islamique, en Syrie ne sont plus un secret. La prise de Mossoul, la tragédie humaine des yazidis au mont Sinjar et la menace que représente l'EI pour les régions pétrolières du Kurdistan irakien ont forcé la Turquie à faire face au mouvement dont elle a favorisé l'essor.
«La Turquie n'aurait jamais voulu avoir à faire à un fléau comme les groupes qui ont une affiliation avec al-Qaida. Comme les autres pays membres de la coalition, elle a considéré comme “frère” tous ceux qui pourraient renverser le régime syrien, sans distinction», explique Fehim Tastekin, journaliste à Radikal. «Depuis 2012, Ankara a aussi mené une politique de soutien aux groupes qui combattaient les Kurdes syriens du PYD, affilié au PKK, pour empêcher la création d'une entité kurde en Syrie. Qui faisait la guerre contre le PYD? L'Armée syrienne libre, le Front Nosra et l'État islamique. Tant qu'ils empêchaient les Kurdes de contrôler cette zone, il n'y avait aucun problème pour la Turquie.»
Malgré ces erreurs de calcul, Ankara continue à garder une position ambiguë par rapport à l'État islamique. Le bombardement américain des djihadistes en Irak a été accueilli avec tiédeur par le premier ministre, aujourd'hui président, Erdogan. Le ministre de la Défense Ismet Yilmaz a tenu à préciser que la Turquie n'avait accordé aucun soutien à l'opération des États-Unis. Officiellement, il s'agit d'éviter de mettre en danger la vie de 49 Turcs, diplomates et membres du consulat de Turquie à Mossoul, retenus en otage depuis le mois de juin par l'État islamique. Ankara a annoncé plusieurs fois que la libération des otages était proche, sans qu'il puisse y avoir des suites. Que sont-ils devenus? Sont-ils sains et saufs? Des négociations sur une rançon seraient en cours.
Et si le malaise d'Ankara n'était pas seulement lié aux otages? Les différentes organisations armées des Kurdes irakiens et syriens, comme le PKK, le YPG (branche syrienne du PKK) et les pechmergas du Kurdistan irakien se sont unies pour combattre sur le même front l'État islamique. Du jamais vu dans l'histoire des Kurdes, déchirés jusqu'à récemment par des luttes et rivalités internes. Les frappes américaines en Irak garantissent le succès des forces kurdes unies. Un éventuel renforcement des Kurdistan irakien et syrien, qui profiteraient d'une reconnaissance internationale pour avoir combattu contre l'État islamique, irrite Ankara qui craint de voir ses propres Kurdes attirés par cette perspective.
Le recul de l'État islamique, et par conséquent du pouvoir des groupes sunnites en Irak, serait aussi un coup dur pour la politique étrangère d'Erdogan, indexée aux Frères musulmans et à la défense des sunnites.
yosseph a écrit:
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> Leurs yeux se sont éteints
>
> B’’H
>
> Yom
> Tov,
>
> Hier j’ai
> assisté à l’enterrement du soldat Liran Edry, au
> cimetière militaire de Nathanya.
>
> Nous étions
> des milliers, combien ? Qu’importe !
> C’était
> mon premier enterrement militaire, et fasse D. que
> ce soit le dernier.
>
> Une émotion
> où peu pouvaient contenir leurs larmes, une
> cérémonie déchirante, ce cercueil
> qui avançait lentement, précédé d’une vingtaine de
> soldats dont le pas battait
> le bitume, en une sonorité étrange, saccadée,
> presque assourdissante dans le
> silence, et adaptée, je l’ai compris, à ce triste
> évènement.
>
> Bien sûr
> des larmes aussi aux cris déchirants d’une mère ,
> d’une sœur, aux sanglots
> dans la voix d’un père récitant le Kaddish, d’un
> frère qui pleurait son frère,
> d’un ami qui perdait son ami.
>
> Et, en
> fin de cérémonie, ces tirs d’armes, le dernier
> salut au soldat,et une odeur de
> poudre ;
> en mon imaginaire l’encens accompagnant l’âme qui,
> déchirée, laissait
> en bas sa famille pour, à regret, s’élever vers
> son Eden.
>
> Il lui restait
> tant à vivre, tant à réaliser encore…
>
> Leurs yeux se sont éteints
>
> Vous Messieurs
> les censeurs, vous les jeteurs de sorts :
> Qui croyez-vous
> qu’ils soient ces soldats qui sont morts ?
> Ils ont
> dix-huit, vingt ans, pleins d’amour et de vie
> À l’âge
> où, bien souvent, ailleurs on se marie.
>
> Dans cette
> armée du Peuple, on ne veut pas tuer,
> On ne
> veut pas mourir, simplement protéger,
> Seulement
> rassurer les parents, les familles,
> Les vieux
> ou des bambins qui jouent encore aux billes.
>
> Quand je
> vois en photos, leur visage rieur,
> Ils n’ont
> fait que rêver en un monde meilleur ;
> Je peux
> vous le jurer, ils n’aimaient pas la guerre,
> Et voilà
> qu’à présent ils reposent sous terre.
>
> Ce sont
> les mots qu’on dit mais, croyez-vous vraiment
> Qu’ils
> reposent en paix en pensant au tourment
> De leurs
> proches en pleurs ? Non ! Ils ont laissé un
> frère,
> Une sœur
> éperdue, ils aimaient père et mère.
>
> Et voilà
> qu’à présent leurs yeux se sont éteints,
> Leur sourire
> n’est plus, plus jamais les matins,
> Le petit
> déjeuner, pour certains la prière,
> Pour d’autre
> aller au sport, s’asseoir sur une pierre.
>
> Si j’ai
> pris l’écritoire, osant parler pour eux,
> C’est
> que je veux crier qu’ils voulaient vivre vieux ;
> La mort
> les a fauchés ? Non ! Ce sont ceux d’en face
> Ces barbares
> barbus dont la haine me glace.
>
> Hier j’ai
> assisté à ton enterrement ;
> Pour toi
> Liran Edry, j’y ai fait le serment
> Que je
> serai la voix de chaque militaire
> Tous ceux
> morts au combat et que l’autre a fait taire.
>
> Alors vous
> les censeurs qu’on nomme bien pensants,
> Pourquoi
> tant vous grimer ? Vous êtes ces passants
> Qui oubliez
> qu’ailleurs on tue, on assassine
> Par centaines
> de mille, et plus même une ligne.
>
> Lundi 4
> Août 2014
> © Charly
> Chalom Lellouche
>
> Ce texte
> bien sûr à Liran Edry et à Hadar Goldin, tous deux
> inhumés hier à 17h, l’un à Nathanya,
> l’autre à Kfar Saba, mais également à tous les
> autres sourires éteints de tous nos
> autres soldats
> Baroukh Dayan Ha Emeth
Bravo Yoseph, de la poignance de ce texte,,, gémissons,,, gémissons,,, espérons !
Le sénateur John Mc Cain fustige l'"inefficacité" des frappes américaines contre l'Etat islamique en Irak.
[ www.atlasinfo.fr]
A cinq jours d'une nouvelle "grande manifestation pour Gaza", à Bruxelles, le journaliste de gauche Claude Demelenne écrit à ses "camarades". Il regrette leur indignation sélective et leur demande de considérer le Hamas pour ce qu'il est : l'incarnation de l'extrême droite palestinienne.
LETTRE A MES CAMARADES QUI DIABOLISENT ISRAEL
Chers Camarades, je fais partie de cette minorité de gens de gauche qui n'adhèrent pas à votre lecture manichéenne de la tragédie de Gaza : d'un côté le diabolique Etat israélien ; de l'autre, la sainte résistance palestinienne. Cette minorité dont je me revendique s'exprime peu, car elle craint l'excommunication. La gauche n'est effet pas tendre envers quiconque, dans ses rangs, ose émettre un doute sur l'absolue pureté de la cause palestinienne.
Chers Camarades, je suis autant propalestinien que vous. Comme vous, je suis bouleversé par la vision cauchemardesque de Gaza croulant sous les bombes. Comme vous, je suis partisan de la création d'un Etat palestinien. Comme vous, je dénonce les va-t-en guerre de la droite nationaliste et de l'extrême droite israéliennes. Ils sont les fers de lance de la politique de colonisation que je condamne, comme vous..
Mais contrairement à vous, chers Camarades, je n'ignore pas contre qui Israël se bat : un mouvement terroriste, le Hamas, branche des Frères Musulmans, qui utilise la population de Gaza comme bouclier humain. Un mouvement dont la culture mortifère n'est plus à démontrer. Hassan al-Banna, le fondateur des Frères Musulmans en 1928, a fixé la ligne : « La mort est un art. Le Coran a ordonné d'aimer la mort plus que la vie. La victoire ne peut venir que si l'on maîtrise l'arme de la mort ».
Chers Camarades, le Hamas aime beaucoup la mort. Ce mouvement terroriste arrosé financièrement par l'Iran, puis par le Qatar et la Turquie, notamment, a délibérément choisi de sacrifier sa propre population. Il balance des milliers de roquettes sur la terre d'Israël.- ne l'oubliez pas, Camarades, c'est le Hamas qui a déclenché les hostilités ! - sans avoir pris la peine de construire des abris pour protéger les Palestiniens civils de la riposte israélienne ;
Chers Camarades, Israël se bat contre un adversaire dont la Charte fondatrice prône sa destruction pure et simple. Les Juifs à la mer ! Je m'étonne de votre frilosité face à ce discours de haine. Ne conviendrait-il pas d'appeler en chat, un chat, et le Hamas la digne incarnation de l'extrême droite palestinienne ? Vous n'aimez pas cette expression d'extrême droite palestinienne. Parce que, selon vous, il ne peut exister de fachos dans le camp du Bien. Désolé, chers Camarades, votre camp du Bien est une chimère. Votre camp du Bien est peuplé de dignes militants palestiniens, se battant légitimement pour le droit à une Terre, mais aussi de fieffés salauds, cultivant la détestation d'Israël et prônant l'extermination des Juifs.
Chers Camarades, nous assistons à un double mouvement de banalisation du Hamas et de diabolisation d'Israël. Le mythe de l'héroïque résistant palestinien luttant contre la barbarie de l'armée israélienne, a la peau dure. Ce romantisme pseudo-révolutionnaire ne correspond pas à la réalité. Les « héros » du Hamas sont les bras armés de l'islamisme aux portes d'Israël, une nation qu'ils veulent rayer de la carte du Proche-Orient. Ce 29 juillet, le journaliste américain Charlie Rose a posé deux questions à Khaled Mechaal, le chef du Hamas en exil au Qatar. 1) « Voulez-vous coexister avec l'Etat d'Israël ? 2) Reconnaissez-vous Israël comme Etat juif ? La réponse du boss du Hamas a claqué : « Non.. J'ai toujours dit que je ne voulais pas vivre avec un Etat d'occupants ». Chers Camarades, comment négocier avec un tel interlocuteur ?
Chers Camarades, la Gaza souterraine - les fameux tunnels - construite par le Hamas, n'a qu'un but : préparer des attentats visant un maximum de civils israéliens. Faut-il reprocher à Israël de se protéger et de riposter ? Faut-il passer sous silence les exactions du Hamas à Gaza, où les opposants à l'islamisation sont persécutés, où les femmes et les laïcs n'ont plus droit au chapitre, où les milices islamistes ont instauré la charia, où la dictature religieuse est impitoyable, d'abord pour les Palestiniens eux-mêmes ?
Chers Camarades, dans l'imaginaire collectif d'une partie de la gauche - ma famille – le conflit israélo-palestinien se résume à un affrontement entre l'Occident riche, incarné par Israël, et le monde musulman pauvre, symbolisé par les Palestiniens de Gaza. Tragique contresens. La plupart des pays arabes, disposant d'abondantes ressources pétrolières, sont immensément riches, mais maintiennent leur peuple dans un état de sous-développement affolant. La faute à Israël ?
Chers Camarades, je crois en votre sincérité, mais vous faites fausse route en diabolisant Israël. La grille de lecture de l' interminable affrontement israélo-palestinien, cruel pour les populations civiles, est tronquée par les marchands d'illusion. Pour en finir avec la haine du Juif et la diabolisation d'Israël, il est urgent que se brisent les conformismes d'une certaine gauche qui font du Hamas un admirable mouvement de résistance et de l'Etat israélien, une entité détestable ; haïssable et finalement, nuisible.
Claude DEMELENNE
Journaliste, essayiste
Yaël, le 28 juillet 2014
Lettre ouverte à un ami français
Je suis venue te dire que je m’en vais
Ma valise est bouclée,
Mes affaires sont réglées
Et je pars sans me retourner
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venue te dire que je m’en vais.
Quand tu te souviendras des jours anciens
Du temps où toi et moi étions copains
Peut-être verseras-tu une larme
Et regretteras que je ne sois plus là.
Quoiqu’il ne soit même pas certain
Que tu en conçoives du chagrin
Je n’te demandais pas grand-chose pourtant
Je n’attendais pas de toi que tu descendes dans la rue
C’eut été dangereux, je m’en serais voulu
Mais un mot, un signe, une condamnation, une protestation,
Une clameur venant du cœur aurait suffi à mon bonheur
Et pas pour ce qui se passe là-bas
Mais là, juste en bas de chez toi.
Ça n’te rappelle rien, dis-moi ?
Vitres brisées et croix gammées
Hordes hurlantes et défilés ?
J’aurais aimé que tu te lèves,
Qu’en un seul cri nos voix s’élèvent
Pour scander « Plus jamais ça »
Je t’aurais pardonné de ne pas m’aimer
Mais pas d’avoir par ton silence
Permis que tout ça recommence,
Et les avoir laissé crier
Que je dois d’ici me barrer
Mais il est bien trop tard, l’ami
Les loups sont entrés dans Paris !
Visages voilés et Keffieh,
Accompagnés de la faucille
De la République à la Bastille
Visage haineux et grimaçant
Ils sont v’nus des mille et des cents
Pour battre le pavé de France
Du beau pays de votre enfance
Qui fut aussi le mien pourtant
Mais cela c’était il y a longtemps.
Je suis venue te dire que je m’en vais
Oui il est vrai que je t’aimais,
J’ai refait ma valise une énième fois
Et c’est pour de bon cette fois
Car à présent l’heure a sonné
De nous séparer à jamais
Quelle que soit ma destination
Le Canada, les USA
Ou le pays de SionJ’y serai plus en sécurité
Que dans l’pays où je suis née.
Je suis venue te dire que je m’en vais
Je te laisse le plus beau des pays
Et quand à ton tour menacé
Un jour tu devras le quitter
N’oublie pas d’éteindre la lumière
Celle de Diderot et d’Alembert
Celle de Montaigne et de Zola
Celle d’Hugo et de Badinter
Qui brillait de mille feux
Par sa culture, sa tolérance,
Sa Liberté, sa Fraternité et surtout sa Laïcité.
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